Days / Faire un truc par jour
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Faire un truc par jour
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
MAIL à DS
« Et qui a passé deux heures chez Edith Scob cet aprem??? QUI????
K.O
Sortant de Chez M. tout s’est bien passé. Atmosphère chaleureuse, et déjeuner non prévu. J’y suis passée après avoir acheté 100 paires de chaussettes à la clé des marques.
I me montre des images de cet endroit insensé qu’est la Villa Celle près de Florence.
J’attends mon appareil photo conseillé par R.
Il me faudrait aussi une camera petite, et aussi refaire le site et aussi je ne sais quoi.
Je n’arrive pas à travailler, et ne pense qu’à jouer au tennis. J’ai l’impression que je ne peux rien commencer avant de partir.
Fini la Sonate à Kreutzer que je n’ai pas aimé, trop prêche-moralisateur , alors que Le diable et un Mariage sont vraiment drôles et savoureux. En regardant mes livres je suis effarée par le nombre de points d’interrogation qui s’en échappent. Impossible de parler de la moitié d’entre eux. Sais plus, me souviens pas. Et pourtant c’est passé dans le sang, non. Même si je ne sais plus rien d’Eugène Onéguine, nous avons passé des heures ensemble. Même si les journées desman sont un peu floues il m’en reste un parfum agréable.
Ai reçu : Et le vent reprend ses tours de Boukovsky et Brigitta de Stifter aisé que Cristal de Roche.
Hier , projection de films de Barbara Hammer.
Maria deren’s sink 2011 et
projection du film de Maya deren meshes of the afternoon 1943. Cela me fait souvent penser à Cocteau( la fleur, la figure voilée, la route en pente etc…)
Two bad daughters 1988, Sanctus 1990
Et bien lorsque je pense « cinema expérimental » , j’ai en tête par exemple Len lye que j’adore pour n’en citer qu’un seul , et ce genre de filmique que je n’aime pas: avec des tas de traficotages d’images qui datent à mort, ( incrustation, couleurs flash, onirisme, matiérisme, picturialisme, métaphores un peu heavy heavy) . Lorsque dans le documentaire sur Maya Deren des intervenants apparaissent dans des cadres comme des tableaux, ce n’est pas possible. On ne respire jamais, c’est lourd. Bref.
Mais je n’ai pas vu grand chose. Sanctus et la dans des squelettes me plait davantage.
La projection ets pénible car il fait un réel froid de canard dans la salle et tout le monde s’est pris l’averse d’avant. Mooi j’ai le pied mouillé et je mets ma veste sur mes genoux car j’ai mon short de tennis ( pas eu le temps de me changer et attrapé au vol ma veste à carreaux à la doublure déchirée et la poche trouée.
Elle, Barbara es passionnée et très sympathique. Elle parle avec enthousiasme et c’est très bien. La salle est pleine de filles. Verre après et je me sauve car je déteste ces atmosphères lesbieno-ghetto. C’est insupportable à mes yeux. Ridicule même.
Lundi soir, Misia à Orsay. Apparition de premier ministre dont je ne sais jamais le nom et de la belle Filipetti. C’est vrai , elle est classe cette jeune femme.
goodbye Ray
Je sais bien que tu n’étais pas un auteur de SF comme on le dit dabord. Celui qui a lu « La solitude est un cercueil de verre » le sait bien. Tu étais un auteur et parfois un auteur de SF.
Zut.
Et pour en finir avec la Bretagne
les clés de Notre Dame des fleurs
J’avais fait le voyage en voiture, avec mon bazar.
Tranquillement, sandwich sur l’autoroute et radio en continu. Tout ce que j’aime.
J’ai compliqué l’itinéraire à un moment donné et me suis perdue dans des petites routes, lancée là dedans par l’iPhone et abandonnée par manque de couverture.
En parlant de cela, si vous voulez vous guérir des addictions telephone, la Bretagne-centre est le lieu idéal pour une cure, car ça ne passe nulle part.A un carrefour/ et il n’y a que des croisements de routes chemins, calvaires… je trouve un type qui ne sait pas où est le Domaine des Camélias. Pas loin sans doute. J’appelle et Madame me répond vaguement. J’en conclus que je vais me débrouiller merci. Il est 14h 30. Elle me dit que pas d’installation avant 18h30, que c’est écrit sur le site. Fort bien me dis-je , l’accueil est un art qui ne se pratique visiblement pas aux Camélias. Je lui répond que sur le dit site j’ai vu un beau jardin, qu’il fait un temps splendide et que d’accord j’arrive.
Elle me suggère une promenade vers le canal. Merci/ Après ces 500 km je vais lire.
Je me suis installée dans l’herbe , ai lu, rêvassé. C’était très agréable. La mari sur un tracteur m’a fait un grand sourire qui m’a réconciliée avec l’endroit.
Chambre impec et simple, avec quelque cucuteries genre photos de vagues. Mais ça va. Tout très propre et soigné.
Bref.
Un lundi de Pentecôte diner quelque part? Hum… Le canal. Oui. C’est magnifique les bords de cette rivière. Seul restaurant ouvert « Le chalet ». C’est une crêperie. Je m’en contente et poursuis ce beau livre qu’est Voix Off de Denis Podalydes. C’est formidable d’être en terrasse sans nuisances téléphoniques.
Le lendemain, je décharge le bazar à la chapelle. Elle est vraiment belle et quand j’y entre je la trouve très petite. Puis elle reprend sa forme initiale et elle est parfaite. Il ne fait pas trop humide,c’était ma hantise à cause des impressions jet d’encre et du carton.
Je vais vers la ferme saluer le propriétaire qui s’appelle Gwenael. Il élève plein de porcs et vit là avec sa soeur C. Café, discussion . Nous nous entendons bien. Il aime rire et plaisanter.Il est vif et curieux. Il doit avoir mon âge. On parle de plein de choses. De l’intelligence, de la culture de « nous »… les artistes de « eux », les paysans. Le chien Titi , un grand chien est toujours escorté d’une poule et ils sont même encadrés dans la cuisine fraichement repeinte. Chantal arrive à 14h.Elle arrive de l’usine agro-alimentaire de charcuterie. Elle se lève chaque jours à 4h , commence à 5 . Une semaine sur deux.
Ca calme. Elle sourit , mange une banane, un café et je repars dans ma chapelle. Maintenant j’ai les clés!!!.
H. passe pour voir ce qu’il y a a faire . Pas grand chose. Installer le rideau. Espérons que nous n’aurons pas besoin de perceuse pour le mur. Ouf. Je peux accrocher moi-même.Réfléchir et prendre mon temps.
C’est vraiment sympa et il fait un temps merveilleux et chaud.
Le petit déjeuner , je l’évite pour éviter la table commune. De toutes façons je pars trop tôt. Même à Pluméliau le bar est fermé.
Le soir je repars au canal. Un autre restaurant. Quatre anglais sur la terrasse. Je m’installe mais le patron est désolé. Il n’a plus rien. Je pleurniche un peu et il accepte de faire au mieux.
Le type est très gentil et délicat et ce que je mange et simplement délicieux. Tout est bon et je dévore. J’y retournerai deux jours plus tard, les Anglais seront toujours là, reprendront encore une deuxième bouteille de vin et je constaterai à nouveau son effet sur la conversation. Je les ai dans les épaules et ne les vois donc pas. C’est amusant de suivre les conversations ainsi et qui plus est en Anglais. Eric est le nom du patron qui est en fait;me dit-il ,un ancien de La Coupole puis de chez Lipp.
Toujours Voix-Off.
« Pré-vernissage, la chapelle et pleine. P.A présente très bien mon travail. Hop c’est fait et la surprise , c’est MRR, pas vue depuis nos 12/13 ans à la Cité Scolaire. Je suis très émue et ça me donne envie de pleurer. Nous nous prenons dans les bras.
Puis hop, on rit, c’est bien. Son mari est sympathique. Je suis coincée le soir et regrette de ne pas diner avec eux. Vraiment. On se dit demain? Mais demain, j’en ai marre de tourner en rond dans ma chapelle même si c’est presque fini.
Le midi GW et sa soeur m’ont invitée pour les crêpes délicieuses.
La dame du gite finalement est moins raid et elle sourit. Un peu plus chaleureuse disons.
Voilà. Prévisions du lendemain, partir à 7h vers la mer/ Zut il faut retourner à la chapelle . RV à 9h qui arrive à plus de 10. C’est grillé pour la mer. Par contre je vais voir les porcs. C’est impressionnant.
J’irai quand même , à Larmor-Baden. Personne, c’est calme et beau. Mais je n’y reste pas longtemps et décide de re prendre la route vers Paris.
les porcs de G.
REVOLUTION cinématographique
J’ai l’honneur d’annoncer que cette nuit j’ai inventé un nouveau format cinématographique permettant de filmer des bigoudènes.
Consternant mais plus amusant que le rêve précédent!!!
NUIT DIFFICILE
On ne se débarrasse pas comme ça de ses parents.
Nous sommes à Amiens dans l’ancien bureau de mon père au bout « du vestibule ». Bureau par la suite transformé en chambre pour plus de facilité.
Mon père et ma mère dans deux lits ( celui de ma mère est comme en perspective: Le lit est appuyé au mur. Il fait nuit et je suis seule avec eux dans la grande maison. Ils doivent mourir. Ils le désirent. ma mère me dit de lui donner je ne sais quoi. Elle porte un foulard autour du cou. Puis me montre que ce cou enfle.
Mon père s’endort.
C’est terrifiant. Je me réveille et tente de chasser ces images mais rien à faire. j’ai l’impression que toute la nuit est envahie par ces moments de leur mort ensemble. Ma mère est plus grande que dans la réalité.
Je lui parle, puis vais m’installer dans « la grande salle » qui ne servait pas très souvent ( ma communion, les Noels, un apéritif un peu standing). Je veille et j’ai peur. Je les ai à présent quittés. C’est fini? Je suis paralysée. Le matin arrive et la voiture des mon frère. Camille veut vite aller embrasser ses grands parents. je l’en empêche mais rien ne sort de ma bouche , je n’arrive pas à parler. Moi je ne verrai rien. mais c’est mon frère qui découvrira lacère. J’entends » Tiens Maman n’as pas remis la couverture c’est bizarre. Plus tard le bureau est vide.
Je prends le métro et il y a des écrans qui diffusent les derniers moments. On voit ma mère manger une mandarine, en fait on ne voit que des détails en gros plan. C’est terrible. Je sors du métro par le mauvais endroit me retrouve dans un dédale d’escaliers qui montent…
Puis dans la salle de bains. Ma mère est debout souriante. Je lui dis « mais alors »? Elle répond que le poison finalement lui a fait du bien. C’est vrai elle a rajeuni, elle n’a pas de cannes;
La vie est belle.
Quant à mon père, peut être qu’il est au jardin ???!!!!l
CHAPELLES/ Le jour où j’ai inventé le Pape et tous les Saints
Une chapelle.
Celle de Moric était évidente.
Notre-DAme des Fleurs
Petite, ornementée simplement.
Une cloche, des Saints de bois, l’autel aux motifs «Croix de Malte» , une armoire penchée.
Une chapelle en pleine nature et près d’une ferme. On se perd un peu pour la trouver. Et tout à coup la voilà, porte rouge sur herbe verte.
Une première réflexion s’impose: Que faire dans une chapelle? L’utiliser comme un lieu d’exposition parmi tant d’autres?
Ou doit on se poser la question de son intrusion dans un lieu de foi?
Oui.
J’ai commencé à chercher, à m’approcher en regardant le peu de photos que j’avais prises.
Puis elle a pris toutes la place, elle, Sainte-Emerentienne dont je n’avais jamais entendu parler.
Elle lapidée sur le tombeau de Sainte-Agnes sa soeur de lait.
Elle, baptisée dans son propre sang, là en bois peint tenant ses entrailles dans ses mains.
A ses côtés Saint-Antoine désarmant de simplicité.
Puis Saint Corentin dans sa niche de bois
J’ai fait fabriquer les deux niches. ( N°22 ) Sans ornementation et à ma taille car je voulais m’y photographier sans utiliser le système d’incrustation.
Je voulais « interpréter » la Sainte dans un costume réalisé spécialement ( N° 28 ) . Une sorte d’aube blanche qui ,sans que j’en aie conscience était la réplique exacte d’une photo déjà ancienne de mon frère ainé communiant ( N°26 )
Je ne suis pas croyante.
Les idées s’enchainent comme pour un montage: Notre -Dame des Fleurs/ Jean Genet/ Sainte Emerentienne bleue et or puis Saint Antoine debout comme dans un cercueil dressé, puis Saint Corentin. Le poisson.La mitre /La crosse. Fabriquer une mitre en carton scotché. (N° 10) Quels sont donc les différents types de mitres, Mitre Précieuse ( vitrine /dessin mitres) et qu’est ce qu’un manipule N°23? Ajouter des ornements, perles en plastique ou en verre .En faire La Mitre Précieuse, l’Orfrayée, La Simple…. Y reproduire des fragments de « Danse des Morts » du XV eme siècle.. » Even the Pope and the Emperor have to dance with death » .. .
Au dessus des Saints les têtes de crocodiles.
Puis lire Voltaire: L’affaire du chevalier de La Barre de , accusé de profanation. Repenser à Blaise Cendrars et son Lotissement du ciel. Plus précisément à Saint-Joseph de Copertino . Ses extases et élévations ( Cendrars le fait « voler » à l’envers. Il invente . C’est très drôle ).Le couvent de la Grotella.. La mitre face, la mitre dos. . Le XVIII eme siècle… Le château du divin Marquis.Le XVIIII eme siècle… Les convulsionnaires de Saint Médard.(… Il y a une convulsionnaire à qui de compte fait on a donné dans la nuit 3000 coups de poing…) Les miracles.
Apocalypse BrassaÏ
Les images d’une danse macabre, celle de la lance perçant le flanc: Eric Rohmer deux fois cité/ Perceval le Gallois et La collectionneuse.
Les etoiles, l’architecture en étoile, le Chateau étoilé, Marcel Duchamp.
La tonsure. Recevoir la tonsure. Filmer une tonsure inspirée de la photo de Man Ray 1919
Art dans les chapelles/Moric
art dans les chapelles 2012
Les pauvres!!!!
juste avant de partir, noter la ridiculissime mise en scène de Caurier et Leiser pour l’ouverture de Salzbourg.
Décor obèse, costmes-il n’y a pas de qualificatif, et ridicule des situations à tous les étages.
Les pauvres chanteurs. La Cecilia Bartoli-Cléopatre d’une vulgarité sans nom en léopard!!! et le pauvre Philippe Jaroussky à la merveilleuse voix en bermuda blanc….
• Artistes : Giovanni Antonini (direction), Andreas Scholl (Jules César), Cecilia Bartoli (Cléopâtre), Anne Sofie von Otter (Cornelia), Philippe Jaroussky (Sextus), Christophe Dumaux (Tolomeo), Jochen Kowalski (Nireno), Ruben Drole (Achille), Peter Kálmán (Curio), l’Orchestre Il Giardino Armonico • Réalisateur : Olivier Simonnet • Mise en scène : Moshe Leiser et Patrice Caurier • Décors : Christian Fenouillat • Ecriture / Compositeurs : Georg Friedrich Haendel, Nicola Francesco Haym (Livret) • Production : ARTE France – Clasart Classic – Bel Air Media – ORF •Agostino Cavalca (Costumes), Christophe Forey (Lumières), Konrad Kuhn (Dramaturgie), Beate Vollack
Bacha posh 2
C’est ça que je veux voir car je n’ai eu que la fin.
PLUIE PLUIE PLUIE
Le son du « pape » refait , je fais le transfère sur bande. Mon magnétoscope sort de chez Loca image. Et ça donne des carrés vert et rose.
Un franc succès.
Je réussis quand même mais je vais le reporter pour d’autres soins.
R. est enchanté de ses répétitions donc moi aussi.
J’ai terminé Heu Edgar Hunty ou les Mémoires d’un somnambule, qui devenait quelque peu ennuyeux. C’est qu’il y a le récit puis le récit du récit puis une lettre où on lit ce même récit. Quand on sait qu’il s’agit aussi de situations double sou symétriques ( les lettres déplacées par des accès de somnambulisme, quand on sait que chacun est en permanence au bord d’un gouffre mental projeté dans un gouffre géologique, on a singulièrement l’impression de tourner en rond et encore en rond. En rond sur terre, en rond sous terre, en rond dans le fleuve et ses profondeurs
Precipices dans Wieland:
Et en recherchant rien je trouve ce qui sonne un peu comme notre cher ORLAMONDE
Ormond, ou le témoin secret ( au bord d’un précipice glacé? )
GUARDATE ET RIDETE
J’avais écouté l’interview de Jeremie Rohrer sur France Culture.Cela m’intéressait d’entendre « sa » distribution. Je me disais »j’irais bien », mais c’est toujours la même histoire. Pas forcément de places et en plus c’est 140 euros ( les meilleures).
Un SMS est arrivé à point: « Veux tu place pour Cosi ». ? Mon sang ne fit qu’un tour , se glaça, se figea se déglaça et reprit son cours habituel.
Et j’ai donc abandonné R. que je devais accompagner au théâtre pour voir T.
J’adore Cosi
La mise en scène est assez plan plan et idem le décor, mais tout ceci n’est pas grave car seuls comptent les chanteurs. On entend, on rit aussi.
Despina est très bien et très drôle.
J’ai néanmoins l’impression d’avoir déjà vu cette mise en scène, cet espace. Où? Et aussi le même Don alfonso-Pietro Spagnoli ( mon préféré étant celui de Simoneau dirigé par Karajan.)
Eh oui c’était en 2008…
C’était un peu la foire d’empoigne, chacun serrant son ticket et avançant à petits pas. On se distrait en voyant passer une créature rose et blond platine. Une touriste qui avance aussi à l’aise que si elle était à dos d’éléphant et avec la même majesté. On dit que le monsieur avec son oxygène dans le dos est un truqueur qui pour passer devant ne recule devant aucune supercherie, que les deux cannes de celui-ci sont fausses. Des jeunes oies derrière moi et qui révisent de l’allemand sont touts contentes » « On vous suit dès qu’on entre parce qu’on ne sait pas où se mettre. On n’est jamais allées à l’opéra. «
Ca râle et soupire. Des vieilles peaux jamais contente, une grosse dame qui parle seule et cherche une place. Elle en a déjà deux, elle se dispute avec deux autres-on ne saura jamais pourquoi-disant qu’elle a l’habitude de la salle et de l’opéra. Qu’elle y va toujours. Plus tard je la retrouve au premier et elle me demande si je peux ressortir pour donner la place qu’elle a en trop. c’est à n’y rien comprendre. Installée et bien installée de face, je l’aperçois plus bas dans son gilet bleu pâle, qui pique du nez et ne soucie ni de Dorabella ni de Fiordiligi.
A côté de nous un type qui envoie frénétiquement des SMS ou twitte ou je ne sais pas, encore au moment où le rideau se lève. Je lui attrape le bras .Il range son iphone mais aura des mouvements de doigts d’addict pendant toute la partie précédant l’entracte. Il ne revient pas.
Derrière, c’est aussi prêt à se chamailler. Une grande « spécialiste » accompagné d’un garçon mûr et chaloupant ( ??? ) assez snob(!!!) dit que « ça ne vaut rien ».
Chaque milieu a ses ridicules.
Elle se serait fait massacrer par feu Antoine Goléa.
Et qui n’a jamais entendu Antoine Goléa n’a rien entendu.On doit pouvoir le débusquer sur YT. NON. Rien.
Mais c’est à la tribune des critiques de disques qu’il étincelait .
Là où il roule des R sur le Site de l’INA. ce qui est amusant c’est cette boule ronde vintage ( un haut parleur supra contemporain!!!!?) qui assiste à la réunion. Et aussi l’installation des participants. Une petite table encombrée , des types qui fument et se disputent. Un zoom sur les mains .
On dirait que les gens se détestent, ici comme dans le métro.
Retour maison. cette pluie est rafraichissante. Car, si j’avais mes petites jumelles, j’avais oublié mon éventail en autruche.
Je vais aussi acheter le livre de Celibidache ( mais je n’aime pas lire dans Acte Sud et son format en hauteur )
Bon, je continue le changement de son pour mon pape.
Demain la tonsure.
Specchio
clip Pope of Dope ( assez ridicule je dois dire – le pope)
La lecture de Edgar Hunty ou les Mémoires d’un somnambule est plus aisée que celle de Annie Lebrun, qui le cite. Et c’est un bon pallier avant la reprise des Châteaux de la subversion. Mais que c’est bavard et que d’aventures, de grottes, de précipices, de bêtes sauvages ( que l’on mange crues) d’indiens ( que l’on tue), que de jeunes filles ligotées, de frères immondes, d’amis sortis de nulle part.
Ah, j’ai le souffle coupé.
Regardé Blow-up . C’est vraiment bien.
Poursuis les chapelles en changeant le son de out fit-Panoplie.
NOTES
orson Welles au Pays Basque
In 1955 the BBC asked Orson Welles to complete a quaint series of documentaries which were labeled « Around the World with Orson Welles.
Histoire des modes Françaises ou révolution du costume en France
Homme aux chaines
saint joseph de copertino
Tout à coup, il soupira et poussa un grand cri et, du milieu de l’église, il vola comme un oiseau jusqu’au maître-autel, où il embrassa le tabernacle. Or, du milieu de la nef jusqu’à l’autel, la distance est de quelque cinquante cannes. Mais le plus beau de l’affaire est que, l’autel étant couvert de flambeaux allumés, frère Joseph vola, se posa au milieu des flambeaux sans renverser une bougie ni un chandelier. Il resta ainsi sur l’autel, agenouillé et serrant le tabernacle dans ses bras, un quart d’heure environ quoi il descendit de l’autel, sans l’aide de personne, ne dérangeant rien. Il s’éloigna de nous, les yeux et les joues baignés de larmes, nous disant : « Mes frères, c’est assez, soyez bénis pour l’amour de Dieu ! » Nous étions tous effrayés de dévotion ( sic ) et fort étonnés. Je me dis intérieurement : « C’est certainement un miracle12».
MAIS
J’ai oublié dans tout cela NOTRE NOUVEAU PRÉSIDENT
J’ai voté dans le Var où, le moins que l’on puisse dire est que la gauche n’y fait pas un Hit!!!
J’ai même été scrutateur que je prononce escrutateur avec l’accent du midi. C’est intéressant . On nous enferme dans des barrières de circulation et hop une grande table et 8 personnes pour dépouiller dans notre bureau les 605 bulletins. Ca faisait: Sarkosy Sarkosy Sarkosy Sarkosy Sarkosy HOLLANDE Sarkosy Sarkosy…
Assez démoralisant je dois dire.
Autres moments dans le Var, la visite de la maison des Mayons que veulent acheter D et C.
Et Jacques qui cherche l’eau avec ses baguettes en marmonnant je ne sais quoi. Soudain la baguette bouge et moi j’ai le fou rire bien sur.
Jouer au ballon, manger les premières cerises, rester longtemps au soleil.
Mademoiselle Bistouri
« Mademoiselle Bistouri » est l’exemple frappant d’une folie qui force l’autre à remettre en question sa définition du réel. Le narrateur con- descend à suivre une pauvre fille de joie éprise de médecins virtuels, histoire d’épaissir sa documentation de littérateur-ethnographe. Mais en réalité ce monologue se métamorphose rapidement en un dialogue avec l’insensé, où la folle deviendra le miroir prospectif du narrateur tel qu’il ne se connaît pas encore. Mademoiselle Bistouri, double du narrateur, miroir de leur commune idée fixe, est une mise en abyme de son rapport à l’écriture. Comme lui, elle transforme le réel en ir- réel ; comme lui, ne supportant pas la banalité quotidienne, elle refait le monde, donnant vie à des spectres auxquels elle accorde le rang de guérisseur. La découverte de cette symbiose est remarquable puis- qu’elle réduit la distance entre le sujet et son objet, transformant une situation d’exclusion potentielle en épiphanie27. Dans «Mademoiselle Bistouri », le narrateur apprend à se connaître par le biais de la folie de l’autre. D’un monologue de dandy hautain qui s’exclut du monde, il passe à un dialogue avec une insensée qui lui apprendra qui il est.
bacha posh
Bacha Posh: You will be a boy, my daughter – Java Films
sous-titres
Hoardind / Notes
Hoarding is the excessive collection and retention of newspapers, trash, unopened sale items, clothing, paper, rotting food and even cats. Conditions in the home of a hoarder can become so extreme that all available space from floor to ceiling may be occupied and the day-to-day activities of the home’s occupants are impeded.
Hoarders become emotionally attached to everything. They are unable to distinguish trash from treasures. Hoarding « feels right » to the hoarder, in spite of health and safety consequences.
Hoarding does not recognize race, gender, nationality, level of education or socio-economic bracket. While more prevalent in older adults, hoarding is estimated to affect 350 households per 100,000 people. Based on that estimate, Fairfax County, with a population of over one million, could have as many as 3,500 cases of hoarding.
Animal Hoarding
While less prevalent, animal hoarding poses a serious health threat to the resident, the community and the animals being kept.
Animal overpopulation in a home leads to unhealthy waste accumulation, starvation, disease and animal death. Decomposing remains also adds to the unhealthy environment.
Typically, an animal hoarder is unaware of the filth and odor actually present in and around the home, and insists the animals are being cared for appropriately.
Signs of Hoarding
Hoarding is not limited to any age, race, gender or nationality. Hoarding behavior can begin early in life but is more prevalent in older adults. Hoarders can be of any educational or socio-economic level. They are unaware that their living circumstances pose a danger to themselves and to others. They are unable to change unsafe conditions on their own.
- Extreme collection and storage of items in the home and in the yard.
- Accumulation of combustible materials (newspapers, magazines and rubbish).
- Blocked exits (doors/windows).
- Narrow pathways in the home.
- Rat and/or insect infestations.
- Rotting food and/or used food containers.
- Human and/or animal waste.
- Long-term neglect of home maintenance.
- Non-working utilities, such as heat, running water, sewer and refrigeration.
Homer and…./ Notes
aube double
C’est très laid mais j’aime bien
Comme ecto ne veut plus rien savoir, qu’il quitte et requitte et ne se plait plus chez moi disons le nettement, je choisis Mars édit qui me semble de toutes façons moins moche d’interface.
Rêves encore, cette fois ci la mort de J.
Et la nuit précédente , « l’aube double ». Nous étions sur une sorte de plate forme . Trois personnes. C’était un paysage minéral, majestueux et le jour se levait sur ces crevasses blanches et précipices. Soudain R. a dit: » Regarde c’est l’aube double » et effectivement nous avons assisté à un spectacle étonnant, comme si le ciel se dédoublait comme si un double de ce paysage se déplaçait et dans son glissement laissait surgir les rayons du soleil grandissant. Faisant un mouvement panoramique de la tête, je remarquai que ma chaussure droite, était à environ cinquante mètres de là. Puis des plaques dans le ciel, qui auraient comme équivalent si nous avions été en mer, des bancs d’algues ou de méduses, des plaques de points blancs ont glissé puis sont tombées verticalement, de plus en plus nombreuses. Une sorte de bombardement fait d’une matière qui n’était pas de la neige mais s’il fallait trouver un équivalent serait une sorte d’option graphique photoshop. Oui l’option 66 de l’outil pinceau par exemple en 200 px.
Nous nous sommes dit qu’il y avait menace et c’était peut-être une attaque ou une invasion, comme dans les années 50 .
Dans la lumière un être humain identique à nous s’avançait comme Cyrano de Bergerac sur son équipage.Auréolé d’une sorte d’arcen ciel. La dernière imagée ce rêve est une danse de personnes habillées en squelettes
test Mars edit
SNCF
OBJET : Réclamation
Concerne mon voyage Avignon-Paris du 11 05 2012
Paris le 12 mai 2012
Monsieur, Madame
Munie d’un billet idTGV de première classe pour le train 2916 partant de la gare d’Avignon à 16h41 le 11/05/12, je suis allée voie 4 dès que l’annonce fut faite sur le panneau c’est à dire à 16h 20 environ.
Possesseur d’un billet idTGV première classe, je suis donc contrôlée sur le quai et l’ agent qui vérifie ma feuille de route m’indique mon wagon sans me signaler quoique ce soit d’anormal.
Je m’installe donc tranquillement dans un wagon presque vide et le train part.
Au moment du contrôle, on me dit que je ne suis pas dans le bon train et que mon billet n’est pas valable.
Je ne comprends pas.
Il m’explique que nous sommes dans le train 6122 départ à 16h08 et non dans «le mien» le 2916 de 16h41 .
A la gare d’Avignon, les deux trains 16h08 et 16h41 se suivent et se prennent sur le même quai.
Le 16h08 étant en retard au départ ( 25 mn de retard à l’arrivée), est donc sur la voie 4 vers 16h20 / 16h25 .
Au moment du contrôle-scan de ma feuille de route-billet sur le quai, personne ne me signale qu’il s’agit non pas du 16h41 prêt pour accueillir les voyageurs 20 mn avant le départ, mais du 16h08 qui a un retard de plus de 10 mn au départ d’Avignon.
Je comprends donc qu’il s’agit d’une confusion due au retard du 16h08 et due au fait que les trains partent de la même voie.
Je suis tout à fait de bonne foi, le contrôleur en convient en sortant son carnet d’avis d’infraction.
Je m’étonne…
Je lui demande sa compréhension puisque le début de la confusion vient d’un retard dont je ne suis pas responsable et d’un mauvais contrôle idTGV sur le quai .
Il ne veut pas m’entendre. A sa demande je lui présente ma carte d’identité, mais refuse de signer et payer ce que je juge absolument injuste ayant déjà été contrôlée sur le quai:
Me voici considérée comme un voyageur sans billet et en infraction!!!! La note est de 206 euros !!!! Mais il ne s’agit pas d’argent mais de principes.
Résumons:
Du côté SNCF deux «fautes»: Un retard train 6122 de 25 mn à l’arrivée à Paris + un contrôleur idTGV qui me fait monter dans le mauvais train + un contôleur très zélé et implacable.
De mon côté: Moi, Helene Delprat, passager de bonne foi,cliente assidue de cette ligne, soutenue par des voyageurs indignés par cette situation abusive dont je suis la victime.
Messieurs, mesdames, je vous laisse juges de cette situation qui a rendu mon voyage bien désagréable.
En espérant votre compréhension par rapport à la logique de cette situation, je vous prie d’accepter mes salutations distinguées.
Helene DELPRAT
5 Pièces jointes/: avis d’infraction 2 feuillets/ billet idTGV/ imprimé SNCF en temps réel/ Imprimé Contactez nous manuscrit/ Ce courrier pour facilité de lecture.
Ici ne sont pas évoquées les remarques sexistes: « Parlez moins fort ce n’est pas élégant pour une femme » !!!
On rêve mais ceci est intéressant
Les contrôleurs SNCF ont-ils un quota journalier de PV à dresser aux voyageurs avec des objectifs chiffrés de récupération des sommes en liquide?
Si l’entreprise publique, confrontée, comme à la RATP, au phénomène de la fraude, se défend d’appliquer une telle « politique du chiffre », la réalité sur le terrain est, semble-t-il, tout autre.
Et de plus en plus de contrôleurs brisent l’omerta sur cette pratique qui attise les tensions entre voyageurs et agents SNCF.
chateau etoilé
Le numéro 8 de Minotaure où parut d’abord Le Château étoilé est le plus rare de la revue d’Albert Skira.
Le texte est une réflexion politique et amoureuse, inspirée à Breton par son épouse Jacqueline et par des voyages à Ténériffe en 1935, notamment au pic de Teide, et à Prague peu auparavant.
La réminiscence du château de Sterntiergarten qui donnera le titre de l’ouvrage :
« À flanc d’abîme, construit en pierre philosophale, s’ouvre Le château étoilé
est repris en légende du dernier des huit frottages de Max Ernst, dont l’original enrichit le présent exemplaire. Ce sont donc, au total, 3 originaux des 8 frottages illustrant l’ouvrage qui se trouvent réunis ici
Mais avant de partir
demain Avignon 6h50
RV
puis cueillir R. à Marseille et direction Repenti- city
Pas levé le nez de l’ordi/ Factures pour ne pas être COMME d’HABITUDE à la ramasse avec les impôts.
Pas de prise pour iphone. Où ai-je mis ça???
« Fossoyeurs de nos industries, soyez maudits!! »
Evidemment cette petite image de Jane d’Arc n’avait rien à voir avec le défilé de Marine Le Pen et n’était pas une façon discrète de m’associer !!!
Défilé du 1 de Saint-Michel à Bastille. Très calme et familial
Puis une glace.
Puis retour pour travailler sur le projet NB
Sue le petit panneau de carton porté par des enfants est écrit: NOUS SOMMES SENSIBLES
Autre genre avec ce Monsieur soigné à l’écriture Jules Ferry
Hier travail toute la journée
et skype avec AM