Days / Faire un truc par jour
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Faire un truc par jour
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
rêve
Parfois , ce crochet est mon rêve absolu ( c’est moi qui attaque.)
Yeux
Ai terminé le J.Coe. C’est très agréable, étonnant que tous ces personnages épars se retrouvent plus ou moins au même endroit. Drôle aussi l’invention de ce réalisateur aux films perdus ou détruits ( ne reste qu’une seule image ) . Il aurait inspiré à Pasolini Salo. C’est une bonne idée.
Pour les transports c’est l’idéal ( si j’étais écrivain, je n’aimerais pas entendre cela. Disons que pour les transports c’est l’idéal aussi. J. Coe est né en 1961 mais il a l’air plus âgé d’après ce que j’ai vu??
Presque fini Forêt noire de V. Mrejen.
Dentiste.
Courses de bouffe. Queue.
Demain Maison des A.
Allez chez Otrad, chez Ikea,Argenteuil.
RAS.
Pris billet Nice Rennes pour Juillet . Ouf je n’aurais pas tout ce train , toutes ces heures dans des trains aux périodes de vacances qui plus est .Restera quand même Rennes Pontivy…
Le prix est le même à peu de choses près.
Tiens comme par hasard je choisis cette image avant de parler de Coe. Il y a tout un passage où il est question d’yeux, de fantasmes, de regard. Tiens tiens.
Et alors qu’hier je trouvais un titre à des histoires que je voulais écrire, et me disais que l’une d’elle serait le retour de ma mère et une promenade avec elle, je trouve une situation semblable dans Forêt Noire.
Written when Charlotte was 14, and dated 1830, The Young Men’s Magazine, Number 2 measures only 35 x 61mm.
However, its interest to scholars – who, following the manuscript’s purchase by La Musée des Lettres et Manuscrits in Paris, will be able to study the work – is not proportionate to its size.
Contained within the Magazine’s 19 pages is a vivid tale of murder and madness entitled “A Letter from Lord Charles Wellesley”, which includes an episode prefiguring one of the most famous scenes in fiction:
whenJane Eyre’s Bertha – the so-called “madwoman in the attic” – sets fire to her husband Mr Rochester’s bed.
CUCU BABA? EXTENSION DE LA SOUPE
Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel quand je lis ceci.
En pré-ouverture de La Triennale 2012, Rirkrit Tiravanija est invité à transformer la Nef du Grand Palais en un gigantesque banquet festif dont le menu consistera en une soupe Tom Ka.
De midi à minuit, le Grand Palais est gratuitement accessible au public afin de partager une soupe préparée et offerte par l’artiste et son équipe.
Généreux mais modeste, collectif mais singulier, Soup/No Soup se veut un grand rassemblement où chacun pourra vivre une expérience immatérielle ( ????????? ), basée sur la rencontre et la générosité.
De midi à minuit. Ouvert à tous et gratuit.
Peut-être que je manque d’humour au fond. “Un banquet festif ” ???? Je ne sais pas ce que cela veut dire? Que la corporation artistique va venir boire son bol de soupe???? Allez!!!!
Que des gens personnes puissent manger gratuitement , je m’en réjouis, mais je ne pense pas que les abonnés aux Restos du Coeur, Secours pop, catho et autres gens “dans la merde” aient vent de ce repas culturel.
NOTE/ LEAUD
sommeil
Ceci m’a donné la désagréable impression d’une réponse au rêve et non à la réalité. J’avais envoyé moi même un sms il y a plusieurs jours puis oublié.
Rêve récurrent de ma mère et d’Amiens. La voix fatiguée de mon père qui me demande d’aller voir ma mère laissée seule dans le garage transformé en chambre d’hôpital. Très désagréable.
Dimanche j’étais à Rome, laissant la place Navone entourée de palissades sur ma gauche et dans de minuscules rues je pédalais jusqu’à la Fontaine Trevi.
Pour en revenir au sport, c’était bien de jouer avec des personnes différentes. Mais je n’aime pas trop ces atmosphères d’équipe ( il y avait les rugbymen, “les dirigeants ” qui font les importants, les écharpes avec des trucs écrits.)
C’est pour cette raison que je n’ai jamais voulu faire un sport à l’école. Eviter absolument les cars, les déplacements, les tournois.
Samedi-Galerie. P.D reste un bon moment.
Visite rituelle de G.J qui vient comme tous les Samedi voir le film. Il m’apporte de délicieux petits sablés. A. avait de son côté préparé un gâteau au chocolat.
Dois regarder le film de JM Meurice, le cercle noir.
Dimanche prochain à cette heure ci je serai presque arrivée.
“Le nouvel économiste” ou j’ai la presse internationale aux trousses
J’aime bien ce petit article et qu’il soit dans une presse non spécialisée.
J’ai eu ma partout toute la journée. C’est délicieux.
Donc pas sortie de la journée. V. m’envoie cela de Versailles
la fin du monde
NOTES PAPALES!Chercher des crosses
Pape: chef de l’église catholique romaine.
Fanon papal: deux pèlerines superposées et cousues au niveau du col.
Chasuble: robe de dessus à encolure dégagée et sans manche.
Écharpe: longue bande décorative que l’on passe autour du cou.
Soutane: robe longue qui s’attache avec des boutons sur le devant.
Aube: longue robe blanche de dessous.
Étole: longue bande de tissu doublé et décorée de croix portée autour du cou.
Anneau papal: anneau de grande taille en matériaux précieux.
Mitre précieux: haute coiffure conique à deux pointes.
“The Amazing Harold Edgerton (1903 -1990)”
Edgerton built a special lens 10 feet long for his camera which was set up in a bunker 7 miles from the source of the blast which was triggered Nevada – the bomb placed atop a steel gantry anchored to the desert floor by guide wires.
The exposures are at 1/100,000,000ths of a second.
Harold Edgerton explosion atomique
bronzino suite
G.A m’envoie la Battiferri sa préférée.
Courir plus vite
C’est amusant que des gens intelligents qui montrent leur travail, que ce soit des artistes ou je ne sais quoi, prennent la mouche quand on n’approuve pas forcément. Je vais au théâtre , aux expositions, au cinéma…
Libre à moi de réagir et de penser ce que je veux.
Sinon. Que chacun reste chez lui ( soi ?) et ne risque ainsi aucun commentaire flatteur ou désobligeant, injuste ou plaisant.
C’est marrant ça quand même. Bon. Et puis les cases: On aime la peinture alors on ne peut pas aimer le reste. Mais c’est quoi le reste? Et c’est quoi la peinture et l’un est il le reste de l’autre.. Ben tiens! Ben tiens tiens!!!
Le problème est que tout cela n’est pas une question de forme mais de fond. Alors peinture ou autre chose.. Et certaines oeuvres ont un costume de concept. C’est comme les père-Noel quand on voit leur pantalon qui dépasse du manteau rouge.
Une autre fois j’avais réveillé la foudre d’un rocker un peu connu que j’avais entendu sur France Culture. Sa suffisance était un chef-d’oeuvre en soi. Je n’en étais pas revenue.
Bon, on s’en fiche.
La première heure j’ai joué au tennis comme un iguane et je ne m’en apercevais pas. C’est drôle de ne pas avoir la conscience de son corps.
—Qu’est ce qui se passe?
—Tu peux penser à bouger?
—Je bouge, je ne fais que ça.
—Ah bon…
Il faut dire que ça commence à s’accélérer et mes jambes parfois ne m’obéissent pas à 100 pour 100.
Je crois que et Roland Garros et le Goncourt sont fichus pour moi
Oh et puis merde.
Revenons à cette histoire de concept pictural bien plus passionnant .
Celui de cet article concernant les éléments grotesques sur les Quatre portraits.
Allez je finis Miss Mackenzie le peu passionnant livre de Anthony Trollope, mais je l’aime quand même. Oui je dois l’achever car il y a la queue derrière: Le Muss de Malaparte, le livre de V.Mrejen, les Didi-Hub, la leçon de peinture du duc de Bourgogne, un Jonathan Coe, le dernier Ellory, et j’en passe.
Je pense parfois a cette image de Jason Dodge et à son exposition il y a longtemps chez Yvon Lambert
Des Mains, des mains
C’est quand même pénible.
A nouveau tout a disparu de ce que je venais d’écrire.
Ne reste que ce carton des mains d’Orlac.
J’y disais ma satisfaction d’apprendre à qui appartenaient les mains que j’avais postées là .
Un mail de G.A m’apprend qu’il s’agit de Bronzino.
Le tableau est magnifique.
En cherchant d’avantage je trouve un dossier intéressant sur quatre peinture du même Bronzino, un ensemble où apparaissent si on regarde bien des grotesques.
Quatre portraits peints par Bronzino entre 1530 et 1555 sont ici analysés afin de dégager quelques caractéristiques de l’ironie picturale.
Souvent classées par les historiens dans les registres soit comique, soit sérieux, ces peintures n’ont jamais été appréhendées dans leur polyphonie ironique.
Or, des grotesques qui ornent chacun des portraits, se dégagent, par leur personnalisation adaptée à chaque modèle, plusieurs sens opposés et néanmoins conjointement présents.
En s’appuyant sur certains acquis linguistiques, tout en préservant les spécificités visuelles de l’image, cet article tente, dans un premier temps, de décrire le mécanisme de l’ironie picturale.
Il s’intéresse dans un deuxième temps aux conditions sociales, historiques et biographiques qui ont permis la production de telles œuvres dans la Florence renaissante.
SANS POISSON
Promenade dans Paris, et un thé rue Monge avec un fond sonore portugais.
A l’intérieur ça danse. C’est comme un bal de campagne.
On a regardé passer les gens, ce qui est l’exercice que je préfère…./…
Curieusement la population est assez mélangée. Bien plus que dans notre quartier.
Je regarde Omar m’a tuer sans le finir car je vais être trop en retard puis file rue Lafayette à vélo.
Diner chez G.et A
…./…
Retour vélo et bouffée de Ventoline pour effacer le souvenir du chien noir malade avec des attelles aux pattes.
promenade sur ARAGO
Je me réveille assez mal. J’étais à Berlin et D et D tenaient un bar. Un groupe d’artistes Français arrive pour une exposition et j eme demande comment je vais m’échapper. Je cherche désespérément le titre d’un livre. Je décris ce livre mais à la librairie de l’opéra ils me proposent tout sauf ce que je cherche. La fille me dit: C’est le viculus énigmaticus?—Oui c’est cela…( VICULUS, I, m 1 siècle avant J.C.CICERO (Cicéron) bourgade n. f : village aux habitations dispersées/ petit bourg )
Ficopomatus enigmaticus feeds on suspended detritus and phytoplankton with its crown of ciliated gill plumes, which it extrudes from its tube opening.
Bon. Puis qu’il en est ainsi… J.G traverse lui aussi le rêve. Il y a un film sur lui et il ne veut pas le regarder dans cette grande salle de cinéma.
Hugo
Donc je ne sais pas pourquoi tout a disparu alors que je parlais et citais «le promontoire du songe».Je me demandais pourquoi soudainement j’avais en tête une rue en pente de Beauvais, quartier Voisinlieu- apriori rien à voir avec Victor Hugo- juste à côté de la Manufacture de la tapisserie.
Puis une autre phrase du promontoire et je me retrouvais sur un banc, aux premiers rayons du soleil près du plan d’eau à côté d’elle.Toute menue dans son manteau gris et bien protégée par un bonnet elle mangeait avec joie une glace.
Je l’accompagnais et me moquais d’elle. On était contentes.Elle, la soeur de ma mère et moi, comme autrefois lorsque c’était elle qui mettait mon manteau, elle qui m’achetait une glace et prenait garde à ce que je ne me tâche pas.
Puis je l’avais ramenée chez elle, aidée à enlever son manteau et a enfiler ses chaussons.Elle était contente. Me reste d’elle sa voix et quelques moments filmés avec la caméra où le téléphone.On est loin du noir et de la lune
Ci-dessus un brûle parfum bizarre, comme un casque de guerre, aussi laid que beau et offert par Alexandre Dumas
Ce samedi il fait gris et mélancolique. Je sors et roule vers la Place des Vosges. J’ai froid malgré le bonnet. Hier c’était l’été.Plus tard dans l’après-midi, je serai contente de récupérer mon manteau laissé à la Galerie pour cause de «trop chaud»
L’exposition à la maison de Victor Hugo, les arcs en ciel du noir, conçue par Annie Lebrun est magnifique. Nous avons tout d’abord visité les appartements. Le salon chinois est une merveille et aussi dans la pièce précédente un miroir de Venise gravé ou peint, je ne saurais dire et dois chercher à ce sujet.
Les tentures avec papillons, les meubles si particuliers conçus par Victor lui-même et son ébéniste, le lustre aux bobines de fil…
Parfois dans les musées j’ai l’impression que je ne retiens rien des images, que je ne les vois pas même. C’est très désagréable. Comme si je n’avais plus de neurones disponibles pour capturer la réalité. Déjeuner avec V.
SMS de G qui est à Paris et me demande si je veux aller à la Tartine. Il suffisait de me le dire avant. Le soir je ne suis pas libre non plus. Impression de servir de pis-aller ou d’accompagnatrice. Je ne veux pas de ces relations. J’ai proposé un thé avant le départ du train, mais ça ne va pas.
Tant pis.
Promontoires
” En revanche, lisant ce soir ton blog : INCROYABLE !!! TU N’ES JAMAIS ALLEE A LA MAISON DE VICTOR-HUGO ??? CELLE DE LA PLACE DES VOSGES ?”
Eh bien non, je n’y suis jamais allée!
Zut. Tout ce que j’ai écrit sur hier ( Arg, concert, lecture du promontoire du Songe… Pffft plus rien)
Tanpis
FUTUR PASSE PRESENT
peinture sur filtre Lee/ transparents détail
A chaque jour son étonnement
” Au cours de son séjour au Mexique, plusieurs sombreros ont été remis au pape, comme ici à Silao, le 25 mars. (AP Photo/Eduardo Verdugo)”
Croyante ou pas, pour moi un Pape est un Pape.Une autorité, un symbole. Un signe.Qu’on puisse le voir avec un chapeau de Mariachis me sidère.Me désole même.Disons que ça m’échappe
article LN
article LN.pdf
Volvox
bed
Plaisir du matin, courtisan de l’après-midi
J’ai ouvert la boite, y voyant une enveloppe blanche. Ce devait être ma “leçon de peinture”.
J’étais tout étonnée de trouver une enveloppe pourrait-on dire calligraphiée.
Oui, tant de soin porté à l’écriture de l’adresse m’a vraiment étonnée.
Et puis les 6 timbres collés avec attention:
Des portraits de femme: La souriante de madame Vigiée-Lebrun, la pudique et fière jeune fille aux anglaises de Hippolyte … ( haie mes lunettes), la pensive du Titien, ( elle pense aux astres) , la pensive de Gauguin ( elle pense à l’homme d’hier soir)…
Tout cela vient d’Audierne et je pense à notre ami BT, mort dans le train qui le ramenait à Paris.
Salon du dessin.
Cette entrée par la pyramide est insoutenable.
Cette galerie marchande plus que bête. Je comprends que les gens ne distinguent pas le passage du commerce au Louvre -musée.
Je comprends qu’ils continuent à consommer, à parler fort.
Sandwich médiocre sur un banc des champs-Elysées.
Mais ce soleil … C’est magnifique.
Retrouve C à Art Paris. C’est lourd plein de trucs moches. De l’animal en marbre blanc surmonté d’un papillon, aux palmiers avec bananes, c’est surtout une compétition de mauvais gout. Et lorsque c’est bien, c’est tiré vers le bas par le reste.
Deux très belles petites peintures de Richard Long.
On rit beaucoup. Il faut s’amuser de tout cela ( le bal des monstres) sinon….
Passe chez Louis Carré, puis ouf, maison et thé fumé et M.A Charpentier
Il faut que je range.
NOTE Oscar Wilde
“il m’est de plus en plus difficile d’être à la hauteur de ma porcelaine bleue”
“Mon papier peint et moi sommes engagés dans un duel à mort. L’un de nous deux doit disparaître.”
NOTE
Les mathématiques discrètes, parfois appelées mathématiques finies, sont l’étude des structures mathématiques fondamentalement discrètes, dans le sens où la notion de continuité n’est pas exigée ou supportée.
LUNDI
Avant que les journaux ne partent à la poubelle, je m’assieds par terre avec les ciseaux et tourne les pages rapidement.
J’attends qu’une image me saute aux yeux. d’habitude il y en a davantage qui m’appellent.
Ce n’est pas que les événements manquent (menman…) mais à part treillis, voiles , cris, militaires, chine, courbes, pleurs, Raid ( écrit Raide sur le site de TF1 l’autre jour)… Donc à part toute cette actualité guerre-misère-religion-attentats-Dede la Saumure ,élections, mode….je découpe une image de Jane Fonda:
Elle a sous son bras doit un chien-chien, et tend de la main gauche un bâton sur lequel se tient un perroquet. Je pense à une sorte d’arche de Noé, un paradis. Des plantes grasses, des palmiers, l’éternelle jeunesse dans une robe à paillettes prune. Sourire sur dents parfaites, ciel bleu. Fontaine de Jouvence.
“A 74 ans je n’ai jamais eu une vie sexuelle aussi épanouie “, me confie-t-elle.
Elle devient plus grave en me disant qu’en 1972 elle s’est fait photographier , riant , assise sur un lance-missiles nord-Vietnamien….
A ce moment de confession le perroquet s’envole et se pose sur mon crâne et ça me gratte la tête puisque je n’ai pas de cheveux pour me protéger. Nous oublions Hanoi et rions à dents blanches déployées pour elle , à dents pour moi.
Autre image, une usine éclairée par des néons. Plutôt un atelier et un couloir. Au sol en noir, les grosses pommes Apple. De part et d’autre des ouvriers en blanc et l’eur tête est la même pomme noire.Je nesais plus le titre de l’article et j’ai tort en général de ne prendre que les photos qui decontextualisent. Mais peut-être le fais-je aussi pour cette raison. Pour ne pas savoir ce qu’on m’en dit , pour imaginer moi-même ce que j’en pense.
Je me dis: Ils manipulent des composants dangereux? Ils sont sous-payés car c’est de la sous-traitance?. Je ne sais pas. Et j’ai la flemme de rechercher l’article dans je ne sais quelle revue au fond du sac.
Apres la photo de deux femmes à Jérusalem.On dirait les Dupont-Dupond qui se promènenent discretos comme à leur habitude lorsqu’il mènent l’enquête.
On est cependant loin de Hergé. Ce n’est pas drôle du tout , du tout.
Du titre de la page que j’ai arrachée, il reste: Israel, ces juifs qui vo… imposer leur ch…
Ah ce sont des Haredim…
Puis autre photo, un portrait d’Annie Lebrun dont je n’ai rien lu. Impressionnant . Sur fond de papier pain ancien à papillons sur fond noir, et chimères sculptées; Sans doute la maison de Victor Hugo.
Quels sont les horaires de lacelle-ci où je ne suis jamais allée.
Autre curiosité, le magic circle. Je regarde sur le net là, cet anneau magique pas si magique et dernier cri, reliant des sites d’artistes.
Je trouve cela “in-navigable” et ça m’ennuie très rapidement. J’abandonne ma théorie des graphes!
Hier tennis laborieux au début et puis ça va.
Je laisse un message à E.E pour lui dire que l’on s’est couchés tard avec la dernière au théâtre…
Il fait un temps idéal. C’est vrai, j’ai envie de ne rien faire, commence à regarder Tree of life ( Je comprends bien pourquoi E. l’aime à ce point. ).
Moi je ne supporte pas. Je fais des efforts. Le film m’indispose physiquement dès le début. Un prêche. L’Amérique.
Puis j’abandonne, je le confesse, méduses, planètes, american way of life, éducation, plantes et prière, vie… J’abandonne les chants religieux.
Et je dis: Si on allait se promener?
En rentrant, Skype de AM. Elle m’annonce qu’elle vient en Janvier et je suis contente…
Phocion et l’euthanasie
J’avais sous le bras La Leçon de peinture du duc de Bourgogne et sortais du Metro Filles du Calvaire.
J’ai toujours aimé ce nom qui m’évoque en me glaçant un peu, un groupe femmes au visage absent, genou légèrement plié sous un grand capuchon.
Une image qui serait plutôt celle d’un monument aux morts de la guerre de 14 s’il s’agissait d’une sculpture et d’un scène peinte au XVII eme s’il s’agissait d’une peinture.
Et puisque nous sommes dans ce registre cela m’amuse toujours lorsque E. me dit:
“—Non Jeudi je ne peux pas je suis à la Tombe…”
Je lui rends parfois visite à la Tombe, dans son studio monacal.
Tombe-Issoire, mais toge quand même…. ( lapsus/ je veux dire: tombe quand-même )
J’ai assisté à cette scène: Une sorte de manifestation devant le cirque d’hiver.
Pas tellement de monde, des banderoles et une sorte de gravité malgré la fanfare qui jouait “Ah lalala c’est magnifique.”
Je me suis approchée en traversant.
journal des arts
L’Oeil – n° 549 – Juillet – août 2003
Anne-Marie Lecoq, La Leçon de peinture du duc de Bourgogne, Fénelon, Poussin et l’enfance perdue, Le Passage, 2002, 208 p., 25 euros.
Licorne perdue
JMM me signale une annonce qu’il a vue et qui dit qu’une récompense sera donnée à qui rendra la Licorne. Cela me réjouit . Je ne peux pas lire le texte qui est flou .
Pas fait grand chose. RV hier rue SAint-Martin avec C.A puis après avoir essayé trucs et machins, déjeuner au soleil. La salade Thai est très bonne et ses haricots verts ont bonne mine. je n’aime pas manger des haricots verts. Je ne sais absolument pas pourquoi. C’est délicieux mais non. C’est comme les fruits? c’est délicieux. Est lié ( pour les haricots) au supplice du jardin, la cueillette d’été et pui dans la cuisine “les éplucher”?
—Tu iras jouer après. Il y a d’abord les haricots…
Saloperie ces haricots vers , avec fils dans le cas du supplice le plus raffiné. Et on a tout essayé pour gagner du temps:
Les faire, un a un. Deux par deux. Couper le bout avec des ciseaux ( aux grands cris de ma tante) , avec un couteau ( tu vas te couper) .
Pour finalement revenir à la case départ et travailler “à l’ancienne” en acceptant cette fatalité.
Incoronazione di Poppea
Passage à la galerie pour retoucher le tableau remplacé. BHV. Et thé noir aux amandes délicieux. Blabla.
RV pour récupérer le vélo de C. chez T.
Une bière et blabla. Maison. Le frigidaire ne s’allume pas? J’écoute la porte comme si je consultais un malade. Les poumons? Je n’entends rien. Zut. Disjoncteur? , rallonge?
Bon. Ce matin il fait tout aussi sombre dedans mais le coeur a redémarré…. Il va claquer c’est certain. Mais pour le moment ça va.
Papelards. Ursaff . Avis amiable. J’appelle: Mais non vous ne devez rien…. N’importe quoi.
Je commence les leçons de peinture au duc de Bourgogne et y trouve des pages magnifiques quandd à l’éducation, le savoir, la pédanterie. Mais à vrai dire, mes picotages ( le prince Travesti, les écrits de Tacita Dean) ne sont que superficiels.
Je n’arrive pas à lire. Je coulais partir demain, mais non.
Ce sera pour avril au moment où on montrera le film là-bas.
Pire d’après Monteverdi
Essayer de ne rien faire.
Porter chez Loca le magnéto
Déjeuner avec E.
Reprendre le vélo et passer dans une rue terrible qui longe la Santé.
Je m’arrête et fais une photo.
C’est impressionnant.
Je pédale , yeux en l’air comme si j’allais VOIR.
Voir la prison,voir quelqu’un, voir l’enfermement.
Il fait un temps magnifique.
PUIS.
Flâner au Luxembourg, somnoler et rire seule des ces personnes qui marchent avec des bâtons de ski.
Normalement c’est un sport mais là, comme tout ce qui est 7 ou 6 arrondissement, c’est du pipo.
Comme les cours de tennis au même endroit. De la frime.
Marivaux.
Puis envie de Louvre;
J’y vais…
Ceci est une merveille.
Mais…
Blindé de monde. Horreur. Des enfants, des ados, des adultes qui ont leur iPhone ou appareil devant le nez et ne regardent rien.
Aller là où ils ne sont pas??? Est ce le sens d’une visite???
Voir ce qui n’intéresse personne. Mais tout le monde est intéressé par tout.
Je me réfugie dans l’histoire du Louvre.
Un gros Américain baille très fort.
Vélo.
RV avec T.
Imprevu.
Des têtes à claques du 17…
Mèches et lunettes de soleil.
Bières . 1664
Extension Suite
Je ne donnerai pas le lien qui vous mènera à Pop’pea ( elle aime Néron et Rome brûle )
Au châtelet encore une merde, une affiche dégueulasse avec une guitare électrique en feu sur une image de Colisée?
Mais, merde!!! pourquoi tant de laideur, d’ordinaire..;
Tacita dean.
Plus tard la sortie du théâtre.
Plaisir de rencontrer Nicolas.B.S.
Le plus amusant fut ce soir de voir T. courir en chaussettes dans la rue avec des godasses dignes de ce nom à la main.
culture
Ce matin je me demandais en traversant l’appartement ce qui sentait le brûlé. Et SMS de Camille me disant qu’à Barbes il y a une fumée terrible et plein de police.
J’ai donc tapé Barbes fumée sur Google et suis arrivée dans des zones inattendues . J’avais écrit Barnes au lieu de Barbée. Donc la Djuna m’a proposé son livre Fumée. Je ne connais d’elle qu’Antiphon.( aucun souvenir )
Et bien au rayon des vapeurs qui font tousser et laissent sur les vêtements une odeur de feu, il y a aussi Tourgueniev. En pensant à lui, me voici dans les bois, me voici avec le nez froid et mes pieds font craquer les feuilles. . Journal d’un chasseur
Mais que se passe t’il? Voilà les pompiers. Aller voir?