Ah NON la PLUIE ENCORE

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Avec le café je feuillette un truc sur Roland Garros ( ils vont s’amuser avec la météo ) regarde Serena W et son petit chien, les vêtements que fait porter Christian Lacroix à Nadal, Federer etc… ( ridicule et les photos horribles ), le reportage sur Wawrinka. J’aime beaucoup le type. Les shorts que portaient Noah quand il a gagné! et l’affiche de cette année, pondue par Desgrandchamps. Horrible à mon goût. Je n’ai jamais été fan de sa peinture d’ailleurs. Elle m’ennuie. Mais j’aime bien la photo du type.

Je suis-je devrais me remuer et penser déjà à ce qui m’attend mais j’ai comme un poids qui me retient. Sauf pour la peinture . Demain fin des beaux-arts et attente de feu vert pour me présenter en tant que chef d’atelier. Si le feu est rouge je crois que je me présente quand même pour le sport. Les jeux sont-ils faits? Je ne sais pas. Les intrigues ne sont pas mon rayon. Je ris en recevant le mail de DS: Attendons de voir de quel côté le vent souffle.  C’est mal me connaître!  Je ne me suis jamais occupée de ce genre de chose. Le vent? Son sens !!! Allons !!! Attendre ? Mais pour quoi faire. Bon je m’en fiche. Je n’ai d’ailleurs toujours rien préparé. Ni écrit. Hier j’ai regardé Les hommes du président sur Watergate. Puis comme pas mal de gens, Cannes. Le mérite c’est que ça ne traine pas. Ce soir aux Molières ce ne sera sans doute pas comme ça ( malheureusement ). Evidemment Jean Pierre Léaud, evidemment. J’ai repensé au moment où je l’ai rencontré à Belgrade je crois. Sur un tournage.

Il m’a dit, alors que je trainaillais ici et là sur le plateau, que je regardais tous et toutes et tout en évitant d’être sur le chemin de quelqu’un que je dérangerais ( et sur un plateau on est toujours sur la trajectoire de quelqu’un ):

Vous ne voulez pas qu’on parte? On part.

Et moi j’étais affolée:

Mais qu’on parte où?

Et je me trouvais nulle, nunuche.

Et puis je ne me souviens plus.

J’ai couru sans doute vers R. comme une cruche pour lui chuchoter à l’oreille, devine ce qu’il m’a dit.

Après les autres m’ont suggéré de l’emmener un jour où il ne tournait pas,  dans je ne sais quel magasin du centre ou on vendait des pulls en cashmere, je me souviens. Mais j’ai demandé grâce, on non!!!. J’avais trop la trouille, il m’impressionnait trop.

Je regrette aujourd’hui.

Ranger cette pièce avec les livres partout, sortis et empilés. Les tasses. Bref.

Chouette!!!Eryk Rocha ( fils de Glauber ) a le prix du documentaire  : Cinema Novo est un film manifeste sur la pertinence aujourd’hui d’un mouvement cinématographique presqu’oublié des années soixante, le Cinema Novo brésilien. C’est un essai impressionniste ambitieux d’un nouveau genre qui nous rappelle que le cinéma aujourd’hui pourrait être à la fois politique et sensuel, poétique et engagé, formel et narratif, fictionnel et documentaire – une interprétation d’un « mundo novo » – d’un monde nouveau.

Remue toi LN. ( J’ai l’impression que l’Aspegic me fait du bien et calme un peu cette sensation d’être coupée en deux au niveau des lombaires. On verra )

Ca me barbe d’aller aux Molières. D’ailleurs ce que je n’aime pas c’est avoir des trucs à faire en dehors de mon travail. Sortir le soir etc.

Velours noir à Galliera

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C’était très agréable de déjeuner avec E. dans sa cellule pourrait on dire. Il me parle d’auteurs dont je n’ai jamais entendu parler pendant que je bois son délicieux thé japonais.Tout est paisible, et je suis bien installée avec une bonne couverture sur les genoux ( R. s’est trompé d’un jour dans sa météo et me voilà en short un peu juste pour la saison ).  « Le véritable psychologue du siècle, se disait Durtal, ce n’est pas leur Stendhal, mais bien cet étonnant Hello dont l’inexpugnable insuccès tient du prodige. » ( Là-bas, Huysmans )

Il a vraiment une drôle de tête Ernest Hello.

Repassée rapidement à la maison et direction Galliera où je retrouve Alice pour l’expo Lanvin. En attendant j’observe une grande fille genre mannequin, qui s’observe elle-même d’ailleurs et se fait photographier avec ses lunettes miroirs près de la limousine noir. “Pfffff”, me dis-je en l’oubliant immédiatement. L’exposition est sublime. Ca donne envie de faire des costumes, de broder, d’assembler.Mais on est dans le noir et les miroirs. Je crois que je n’ai jamais vu des costumes sans que des reproches puissent être faits. L’expo Grès au Musée Zadkine ( c’était là? )

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 Ce qui est très bizarre c’est que les robes semblent faites pour des géantes. Oui, des géantes, car malgré leur présentation un peu en hauteur, sin on imagine cela à hauteur normale et bien, ce sont des super grandes femmes qu’on voit dans ces merveilles brodées.

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Un verre au Palais de Tokyo. Une fille me fait signe. Je pointe mon doigt sur mon sternum avec une expression point d’interrogation pour demander si c’est à moi qu’elle s’adresse. Oui. Elle articule de loin: ” On est aux beaux-arts.” Alice me racontes des histoires tristes et gaies. Des histoires de certaines de ses amies méchantes autant que sottes.  Je lui propose de m’accompagner chez Anne et P.dont le pavé de 800 pages sur Bacchus vient de sortir. Je discute avec A.L. etc… Mais pour moi le plus important de la soirée c’est ce que me dit A2G bien sûr.

Je fais bien honneur à Bacchus qui nous réunit, m’amuse avec B. et B en leur disant des âneries. repars en sifflotant. Ce qui est honteux c’est que ce matin, malgré la quantité non négligeable de vin blanc que j’ai absorbé, je gagne ou tennis et cours comme un lapin. Paf, paf.

Temps magnifique. En partant je croise sur les bancs et sur le trottoir des gens qui n’ont pas fini leur nuit. Scène misérable de séchage d’oripeaux, ou de rafistolage de chaussure… Un type en manteau me demande de l’argent et je lui passe deux euros. Il me dit qu’il en voudrait plutôt 3 parce qu’il a envie d’un croissant. Je lui réponds qu’il exagère, mais je ris et finalement j’ajoute les 1 euro. Il me dit où il traine et son nom/ je suis connu tu demandes/ sans doute au cas où je veuille créer un petit rituel de don , et quand je lui demande où il habite, il me répond d’entre ses quelques dents encore plantées, qu’il a un très grand appartement est qu’il est milliardaire. Je lui dis que je comprends vu ce que je viens de lui donner. Nous rions et il disparait de ma vie, comme la pépé de Galliera avec ses lunettes en miroir.

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Je retrouve cette photo de 2007 à la Bastide du Roy/ Antibes. Chambre de J.Lanvin où j’ai dormi

Et maintenant Bad lieutenant.

Non. Nosferatu de Herzog mais zut Allemand non sous-titré. Ca a son charme.

REVEIL?

Je me suis conditionnée pour croire que je pouvais jouer au tennis ce midi.

Pris le métro. F. m’attend à Universités et c’est parti. Je serre les dents. Mais je tiens et même ça me réveille dirait-on.

Presque deux heures ( mais je m’arrête régulièrement). Au retour, Villa-Matas ( Paris ne finit jamais) perturbé par ma voisine qui textote comme une dingue sur un écran très grand puis attaque un jeu, puis retextote. En face de moi même scène jouée par un homme. J’essaie d’oublier ces mouvements nerveux et quand je vérifie sans le vouloir que ma voisine continue ou pas, je vois que son téléphone est remplacé par un petit carnet à carreaux.

Elle y trace un tout petit ovale au crayon. Avec d’infinies précautions. C’est saisissant le contraste entre sa frénésie d’il y a un petit moment et ce calme appliqué si soudain.

Puis elle en gomme une partie avec application puis reprend doucement les contours courbes et géométriques à la fois.

( A l’instant me vient l’image de la Jasserie des Garniers en altitude -pourquoi? Aucune idée. Rien à voir avec les ovales.)

Plus tard il y aura deux ovales. Des yeux? Je ne le saurai jamais. Mais est-ce la preuve que le dessin calme et guérit!!!?

proust dessin

Proust / dessin

SANS TITRE

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C’est là où j’ai envie d’être

Ce matin départ 7h en transport comme on dit à A pour aller y chercher ce qu’on appelle” l’oiseau”. Pluie battante. Basket percées j’arrive à Couronnes vers 10h comme un SDF ( existe t’il encore ce mot ? ) . Bas de pantalon trempé, pieds floc floc dans les chaussures ( qui sont à la poubelle chez B)

I. m’a prêté des chaussettes et des Puma trop grandes mais je suis au sec.

Direction la cave. On dirait qu’on est des souris…  B. est face à des moteurs des fils. Moi rayon mécanique je n’y connais rien. Il me dit:

—Tiens, tu vas démonter ça on va récupérer les moteurs. Misère. Je râle et soupire et  je peste et je grogne en cherchant la clé de 12, celle de 13, celle de 15. J’ai l’impression que je passe mon CAP. Il me montre comment on fait sans s’énerver. Une chose est certaine, je ne piquerai pas le boulot d’un apprenti de garage.  Finalement je m’en sors. Pas brillant mais pas si mal.

Mon nouveau téléphone ne chargeant pas je décide de filer chez SFR où ce sera la fête d’attendre des heures un Samedi…

Passage éclair à la maison, je branche le truc. Ca marche . Ouf.

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Réponse à TL qui me renvoie rapidement ses corrections. En fait ce n’est plus la même intention dans le texte. C’est bien aussi, mais moins centré sur l’éblouissement, la voix, le mystère , les archanges… J’aime bien les variations dans les récits. Raconter à nouveau. Ou différemment. Il est tentant de se laisser piéger et d’avoir “un standard” c’est à dire ce que j’appelle un récit-bonus.  Comme dans les suppléments des DVD quand des gens répètent les mêmes trucs. Nicole faisait ça parfois. Et je lui disais

—Non, N. Là, c’est bonus…

On se parle au téléphone.

Je l’ai un peu pressé car il fallait finir ce soir la maquette pour test. C. m’avait parlé le matin depuis L.A. Il avait lu le livre. Je n’avais pas  vu la rafale de  “notes” , horribles bulles jaunes citron de Acrobat, qu’il avait envoyé…

Quand j’ai ouvert vers 14h, j’étais en train de remanier la partie Scob, un peu confuse. J’avais le moral, ça avançait.

Je suis toujours prête à remettre en question tout. Mais a priori, si j’écris quelque chose, je relis et réfléchis ( dans les blogs c’est un peu rapide mais pour un livre) Grosso modo et sans prétention, je dirais que je sais ce que je veux raconter ou pas. Quand il y a une répétition, c’est que je la veux. Quand il y a une omission, c’est que je le souhaite et quand je mets une image , elle a un sens. Le personnage niais qui sourit et me sert pour les mises au point n’arrive pas par hasard. Les images ne sont pas autonomes elles se répondent. Une photo , un truc ne sont pas forcément des oeuvres sinon je ferai un catalogue. Je déteste les catalogues.

Ensuite vient le problème ” d’avoir trop le nez dessus ” . Bien sûr qu’on ne voit plus certaines choses. Et bien sûr qu’il faut savoir modifier. … Je ne suis pas bornée . Je ne crois pas. Bon…bref

C’est comme lorsque chez M. on me demandait si j’allais toujours peindre “si sombre, si noir” .

Ben oué

 Un seul mot à propos d’une image a mis fin à cet enthousiasme.. Bien sûr que ce n’était pas intentionné je le sais , mais soudain tout ce que j’avais retenu, étouffé depuis que nous avons laissé la maison vide et bien préparée pour être démolie, tout a explosé et l’action Kleenex-Sopalin a grimpé à une vitesse éclair.

De ce fait j’ai tout stoppé. Plus envie. Envie juste de partir quelque part et ça va.

Depuis cette tristesse ne me laisse pas. Zut .L’action K-S se maintient correctement.

Ca passera. R . qui est là aujourd’hui me rassure et on parle de ce que je suis en train de fabriquer, assise sur le tapis.

Je découpe des bouts de métal etc…

Je repense à ce rêve horrible de cette nuit. J’ai la tête dans des bandages-casque, une drôle de truc avec une ouverture qui n’est pas centrée. C’est à dire quelle ne correspond pas à ma bouche ou à un oeil. Soudain, une mouche vert émeraude entre et se pose sur l’arête du nez. Berk.

 

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MUET

j’ai bien travaillé hier. Réel plaisir à peindre. Je n’écoute même pas la radio.

Je me dis que ce sera bien à SB dans mon nouvel atelier de pourvoir en mettre partout .

Puis vite repasser à la maison et aller chez Templon ( je ne pousse même pas la porte pour voir Pierre et Gilles car je déteste ça et je trouve que c’est de pire en pire.

En face: Alberola qui est quelqu’un que j’aime vraiment bien.

On papote avec D. et on file à la cinémathèque pour un programme muet qui dure presque 3h. Sur grand écran c’est magnifique et puis on saute de documents, à des scènettes et d’autres documents puis Lherbier, puis Paris et encore Paris et les chevaux et la pellicule auréolée et les petits points qui brouillent l’image et Lumière et Sonia Delaunay et la guerre de 14-une jeune fille pleure sur la terrasse d’une demeure face à la mer, un film de propagande et des extraits du magnifique: Paris qui dort de René Clair, 36 min, 1924.

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J’adore ces images. Je vais regarder le film en entier.

Et des superpositions et Paris sous les toits , et ce personnage clownesque avec ses immenses chaussures qui attrape sin chapeau et Footit et Chocolat et un truc, je ne sais pas ce que c’est avec une sorte de décor en toile, deux maisons face à face et des allées venues de personnages par des trappes, des toboggans, . Très drôle. Un énorme personnage à faux ventre gigantesque et comme pour prouver que tout cela est vrai, un chien qui passe….

On mange des pâtes en face Da Mastroiani ( en toute simplicité ce nom pour un resto Calabrais!)

C. m’envoie deux photos de la villa. Le petit déjeuner ce matin et la première chambre.Ce soir ils seront sur la passerelle et aujourd’hui ils voient Efizio.

Tennis. Revers pas mal du tout. Service merdique. Coup droit de plus en plus lifté. Ca vient. Mais dès que j’entends le mot match, mes gestes rétrécissent, je prends des risques inutiles ” comme pour en finir”….

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Elle est étrange celle-ci….

Perdre calmement.

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Je ne hurle plus, je ne dis plus de gros mots. Ca va. Je suis à peu près calme.

Ma cheville tordue à Marrakech il y a plusieurs années s’est réveillée brutalement tout à l’heure alors que je tentais de rattraper une balle ” dans le coin”. Saleté.

SMS de C. qui me demande si je veux venir à La Conciergerie ce soir….

Et mon Dimanche sacré avec éventuellement un endormissement autorisé devant un film . Hein????

J’ai faim.

“Ma vie et mes films”

Hier on a joué avec François. Je ne démarre pas assez vite. Mais j’étais contente. Puis il m’a proposé de venir chez eux diner le soir. Ok. C’était très agréable. Je ne pouvais faire autre chose l’après-midi que de regarder l’heure, angoissée à l’idée que le téléphone sonne et que la voix n’ait pas tenu. Je me suis ennuyée à mourir, ne trouvant rien qui me captive. J’ai décidé de regarder à nouveau  l’affaire Cicero. Puis C. est arrivée comme un charme avec du bazar. Elle vide son appartement avant son départ et doit laisser un peu de place aux autres. On est allées acheter un petit enregistreur Tascam, très bien, puis essai de sa petite caméra Canon. Je n’aime pas beaucoup. C’est assez compliqué les réglages et elle a eu des problèmes d’entrelacement.

Il fait soudain tellement beau que je n’ai pas voulu me piéger toute seule et rester accroché à l’ordi sur lequel, disons le , je n’ai rien à faire. Rien en cours.

Ce matin tennis encore. Mais le vin blanc est incompatible et j’ai souffert. Ne voyant rien venir, n’ayant pas de poids, avec des gestes parasites pour compenser mon manque de déclic et mon retard.

J’ai pris le vélo direction le Wepler qui a une terrasse ensoleillée et agréable. Pour lire, c’est bien. Il y a plusieurs garçons, dont un qui sert vivement, plaisante, et séduit. Puis il y en a un autre plus pataud. Il n’arrive jamais. J’ai attendu trois quart d’heure, ce qui ne me  dérangeait pas du tout. Par contre le couple à côté qui avait déjeuné là, s’est découragé et est parti sans payer. C’est ce que j’aurais fait. Puis comme je lisais je pouvais voir les mouvements. J’en ai déduit qu’il était quand même un peu gourde, comme accablé par les événements et que ça ne pouvait pas marcher. Les gens ont attendu, attendu….

C’est très agréable de lire Renoir et surtout lorsque l’on connait son élocution,la richesse de sa langue, son timbre. A propos de timbre, la voix de R est encore bien voilée… Il a aligné les deux d’hier sans émoi semble t-il. Bon.

Et à propos de Renoir , il a fait des essais de voix pour lui  pour quoi? Zut…

Tracheïte

Voix de la Comtesse avec passage de vaporetto.

Comme j’étais garde malade depuis dimanche, j’ai commencé à dérusher La comtesse M., pour faire ma deuxième histoire Italienne. Ce qu’elle raconte est dingue. Passionnant.Drôle. Au moment où je savoure d’avance le moment où elle m’a autorisé à la filmer, et en mettant la DV dans le machin. Surprise. Pas de Time Code et pas d’image. Ca bloque sur le zéro. Abrégeons, 5 DV sans rien.. .Mais que c’est il passé? Impossible que je n’aie pas vérifié.

DV défectueuse? C’est moins douloureux 4 ans après mais quand même.

Les histoires de Breton, Picasso; Gorky , et Peggy!!!

Bon, j’appelle A. Lui demande si elle peut charmer la Comtesse pour que l’on y retourne. En Janvier.Deux jours suffisent.Et je la ferai démarrer sur Pasolini. L’avantage c’est que je sais ce que je veux maintenant.

Pour la grenouille de Bramantino,qui s’appellera: “L’ombre d’une barbe” *, chercher encore du côté du séminaire de Carracas-Lacan.

Est ce que PM se laissera filmer et en parler??? Il m’a envoyé un mail.

R. ne peut jouer ce soir vue sa voix. Hier course aux médecins. On n’en a pas puis on en a trop. D. comme d’habitude me dit que j’appelle quand je veux, le spécialiste des voix apparait… A suivre… Mais je n’aime pas ça et suis plus inquiète que lui.Je l’entends d’ici faire: A  AAA AA pour tester. moi je pense qu’il devrait arrêter demain aussi mais je me fais engueuler. Proposition de film pour cet été.

Argenteuil . J’y oublie mon téléphone. Je crois que les transparents à cette taille n’iront pas. Je n’y crois pas disons.

J’envoie un mail aux cousins de NY. Je viens de voir les images de la Tempête..

Samedi soir, très très beau concert d’Enrique Espejo ( Lorca).

Après nous descendons avec MM manger une soupe à Belleville rapido. Histoire de bien jouer le lendemain ( une catastrophe. AUcun mental comme on dit. Je me décourage à la première balle qui ne marche pas …) Ce serait intéressant de comprendre pourquoi je réagis comme ça et…perds….

*Lacan

Entre 2 tours

15 avril-29 mai

Descendue à l’école

neige

promenade dans les bois avec raquettes/ visite à Janne/ Diner devant la cheminée avec P. et E / lecture et France Musique

Navet : Les adieux de la reine

SMS de guy qui s’annonce à l’expo. Puis SMS de commentaire quelques jours plus tard. je suis contente

projection a Cinétoile

passage à chalon pour prendre les elements construits par D.

remontée à 100 à l’heure pas plus avec le bardas sur le toit

Dernier jour expo à la galerie

Passage d’Edit Scob .Penser à quelque chose avec elle.

Soirée improvisée au bar du coin.

Argenteuil photos pour cet été.

prends la voiture car il fait trop mauvais/ radio émissions sur la mode intéressantes.

Penser à un projet hum hum pas facile.

diner chez CA.

lecture du dernier Roman de Dickens ( Mystère Edwin Drood )

Une année studieuse de Anne Wiazemsky

Ecrits de Tacita Dean

Vernissage Galerie puis Unesco avec Alice.

Anniversaire D

Transport ce matin . Camion à 15h

Alain Cavalier sur France-culture. Hier soir je me lance et déclare détester “Pater”. Complaisant narcissique et suffisant.

Courses. Poulet. Maria T

Passage de C.


J’oubliais LES ELECTIONS

Sarkosy encore pire que pire/ Ironie, mensonges, débats impossibles avec ces teignes.

J’espère qu’il est bel et bien foutu mais prudence


Demain matin:


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Re-gris

A 8 heures j’avais envie de respirer.
Alors dans la nuit j’ai décidé d’aller Porte d’Orléans à vélo.
Ca me semblait délicieux d’être dans le frais. Peu a peu j’ai enlevé le cache-nez puis le bonnet. C’était bon de traverser le Louvre,puis de traverser la Seine. Je suis toujours émerveillée quand je circule à vélo. Comme si c’était la première fois.
Il y avait des grandes plaques de neige qui glissaient sur le toit du tennis. C’était comme un rideau qui s’ouvrait  brutalement là au dessus de nos têtes.
Je me sens bien à A. Travaille sans me poser de questions pour le moment.
Hier soir dîner agréable chez E. avec B ; et aussi G, juge d’application des peines. C’était intéressant. Intéressant aussi, le  “Sur les docks” de cette semaine avec des témoignages ahurissants de pédophiles.
Les enregistrements sont faits à la prison dans des services de soins psychiatriques… Et ce que disent les types est désarmant. .

Drip 8

Drip 10

Drip 1

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Epaule

Le tennis est grillé pour les jours à venir. Je ne peux armer le bras et grimace à tout mouvement. Viens de changer la voiture de place et de libérer la sortie de poubelle du supermarché. Il faut laisser la place  au groupe de personnes chaque jour plus nombreux qui vient récupérer les produits invendables. Il y a énormément de bouffe: Pain, viande, légumes etc, de bonne qualité. Parfois ça barde un peu , au sortir des containers car il faut être le plus vif, le plus rapide, pour dégager les colis comme dans une mélée de rugby. A deux c’est donc mieux: Un penché dans la poubelle, l’autre qui range derrière. Les enfants attendent, plus nombreux le Samedi.

Tel de A., de A., et d’autres personnes qui se décident à venir au théâtre. Mais c’est plein. Que vais je faire du décor. Aucune idée..

Ah zut j’ai trop envie de jouer.

Tsonga et la majorette

Les fringues de A . Rezai pour le match à Roland G, sont juste du niveau Tati. Immonde.

Noir et dentelle avec du doré. …/Petite manche transparente et flottante

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Je mets l’image en tout petit tellement c’est moche

—Je rajoute que la vulgarité n’est pas le propre de Tati, mais aussi ( surtout ) de certaines grandes marques hyper chères.

La vulgarité+ l’argent c’est terrible. ( voir Saint-Tropez en Août les occupants des big bateaux qui boivent des coups entre les glaïeuls géants et les badauds en tongs-crème glacée.

Rien à faire…. Et en plus ça me met en rage .

Je ne suis donc pas fascinée par des lunettes de soleil estampillées CD en doré et autres boucles de ceintures discrètes. Bling et bling—

Noir et dentelle avec du doré disais-je. …

Un truc de Te-pu quoi. Comme quand dans le métro on voit une fille bien en chair généralement avec une mini et des talons dorés….

Sans jouer en latin et avec un voile, il y a des limites quand même. Vive Fred Perry à l’ancienne, vive Nike, et Adidas.

Gosse j’avais un polo Fred Perry blanc avec sa petite couronne de lauriers. Je l’ai porté des années.

Qui m’avait acheté ça? Sans doute pas ma mère qui n’était pas du genre tennis-chic .

A l’époque on était en blanc au tennis. Moi j’ai appris un peu vers 13 ans dans un truc avec l’école.  Pas dans un club où tout le monde et blond et bronzé.

Heureusement que tout cela a ( un peu ) changé. Ce que j’aimais c’était le renvoyeur de balles, machine disparue depuis belle lurette je suppose. Jamais revu de ces machins.

Fini le dernier Almodovar commencé hier et regardé avec plaisir Cowboy angels de Kim Massee.

J’ai souffert terrible au tennis; Soyons lucides je n’avance pas. Pas assez de petits pas et arrêt toutes les 10 mn d’échanges non stop. Rouge comme un homard.

Velib et direction les Champs pour un coup d’oeil et trouver Daniel .

Déjà un monde fou. Déjà plus de monde que de plantes, arbres branches, vignes feuilles et chlorophylle.

Le voilà à coté d’UGC.

J’ai une belle casquette France Bois Forêt. Café au soleil et perspective de journée inside, vu que de ce temps c’est génial mais que Paris est blindé de monde comme un Disney land.

Moins crevée qu’hier.

Thé et spéculos.

Tsonga. Lui il est bien sapé. Des belles pompes.

Dans le genre hideux on avait eu le jean de jsais plus qui… Agassi?

Et Roger il est pas beau avec son petit sac doré. Il devrait y mettre un chien chien plutôt que des raquettes

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