Sais pas quoi mettre comme titre

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Tazio Secchiaroli/ Fellini / Satyricon

Bon… Bon. Hier cours à la Bibliothèque et le soir chez D. On dine à 3. c’est sympa. Je remonte à vélo un peu difficilement.

Aujourd’hui des labos, des fabricants de caissons. Un type extra à 20 km de Paris à côté d’un petit aérodrome. On a l’impression d’être en vacances !! Puis l’atelier de S. ( dans son bureau il a un crucifix noir avec une branches de buis). Il essaie des matières, des lumières, c’est une sorte de Géo Trouve Tout qui fait des enseignes, des lettres pour les archives à Pierrefitte, des fleurs en papier, des trucs en résine, des stalactites, des découpes au laser de carton et tout matériau. C’est intéressant et il est charmant avec un petit accent dont je ne trouve pas la provenance: Pologne? Italie? Il parle de verre soufflé, de cristal etc…Quel savoir faire. C’est dingue.

Un autre atelier d’effets spéciaux. Une échelle, un escalier en bois et nous voilà dans le bureau avec vue sur l’espace du hangar ou des types avec des bonnets s’activent. Quelqu’un ponce un prototype, quelqu’un soude. X nous montre une petite maquette en bois qui fait penser au pont d’un bateau sommaire. Le mécanisme simple permet de faire bouger une plate forme e t de donner l’impression qu’on est sur la mer. Images video. Le pont d’un bateau en mouvement ( il est maintenant réalisé et habillé). Un mécanisme fou. Et des pompes à eau pour les embruns, les paquets de mer etc. Tourné dans les studios Besson.Je pense au décor de la nave va à Cinecitta qu’on avait découvert , en poussant la porte du Cinque. Je crois que l’on devait ressembler à deux minuscules spéléologues découvrant Lascaux ( le vrai !- sur FC ce matin émission intéressante sur Lascaux IV )

Puis on voit Depardieu tomber sur le toit d’une voiture dont toutes les vitres explosent et le toit s’enfonce. Pas mal.

J’entends C. Chanter en se séchant les cheveux. Sa présence est merveilleuse . Elle est gaie. Pas vu F. depuis un moment.

Bon. Cours de tennis c’est reparti. On dirait que ma carcasse se réveille.

Waaa. Ca ne plaisante pas. Et sur terre battue. Je suis contente d’avoir repris.Et en attendant j’ai sauté à la corde.

Paperasses.

Kepler.

Info du jour presse: “Etats-Unis : Trump nomme un climato-sceptique à la tête de l’Agence de l’environnement”

 

Dolce vita ratée

Dans la vie il y a la Dolce Vita . On a vu le film on l’a revu.

LN MARCELLO

 

Marcello et moi

Et puis il y a La grande bellezza, qu’on ne reverra pas. Pas moi en tout cas.

Je pourrais critiquer TOUT point par point,sauf Toni Servillo.

TOUT.

—Blablabla

—Tu plaisantes?  La Palme ???

De deux choses l’une:

Ou je suis particulièrement stupide, ce qui n’est pas à exclure ( “La bêtise n’est pas mon fort” !!!! )( et un peu de fausse modestie ne tue personne, ça se saurait)

ou

rien ne va plus.

Ok pour le scénario.Oui Bon d’accord pour le scénario. Le scénario , oui . Yes.

Dans la vie , il y a le plats qui semblent simples . Il sont en fait puissants sans sophistication et offrent des saveurs renversantes.

“C’est trop bon” dit on…

Et bien La Grande Bellezza, c’est un plat compliqué, tarabiscoté et on voit parfaitement que le chef  stylé mais sans étoile a essayé les recettes inventées par un  grand et vrai chef.

Ben oui le bon restaurant s’appellerait ” Chez Federico ” par exemple. Vous voyez ce que je veux dire.

Alors bien calé dans mon fauteuil de la grande salle du Louxor ( je pense que l’on est mieux au balcon, car en bas il faut lever les yeux car l’écran est haut, oui bien calée), j’ai regardé cette grosse soupe “alla romana” mais sans saveur, où ne manque aucun poncif ( la façon de filmer la ville, la façon de filmer tout court ,  et les lieux communs : les ecclésiastiques, la décadence, la bêtise, la noblesse …)

Le sujet est intéressant bien sur.( Ok pour le scénario.Oui Bon d’accord pour le scénario. Le scénario , oui . Yes.) :

A un moment de l’existence, faire une sorte de bilan et s’effrayer de ce qu’on est devenu, des renoncements , des concessions, des lâchetés accumulées….

Mais c’est totalement raté. ( pour moi ). Le film est gonflé, il déborde, il parle il parle. Oui par moment je ris …. Mais.

On devrait être désespéré face à ce portait ( autoportrait ? ) de la société… Ce devrait être insupportable…On devrait pleurer de honte d’être si ridicules nous autres, si détestables…. Si bêtes et vaniteux … Si cancaniers, jaloux…

Je passe les références lourdingues….

Les mouvements de camera sont épouvantables, fatigants et démonstratifs.( et les ralentis!!!). Ya des mecs à qui il faut interdire la Louma, la grue et tout le bazar.

 Oui , on voit les ourlets, les coutures, on voit tout le travail.C’est plein de sauce, de chantilly, c’est gras….

Bon;.le tourisme dans Rome est toujours plaisant. Même vu du dessus, du dessous, en spirale, la tête en bas en toute simplicité… Allez, un peu de Villa Médicis, un peu de Vatican, un peu de palais ici et là.

Eh les gars, il y a même une naine. Exactement ce qu’il ne fallait pas faire. La bouffe: Risotto ( “réchauffé“), pizza, Minestrone. Vive l’Italie.

Oui on mange ça et on boit du whisky et une tisane réparatrice , la tisane préparée par…

On mange aussi des racines . Hé parceque si on oublie nos racines… Clin d’oeil graveleux/ Compris??? HAHAHAHAHAH!!!!!!!

Le rythme est… Et bien il n’y en a pas à tendance lentibus….Ce n’est pas qu’on s’ennuie vraiment jusqu’au terrible générique de fin “sul Tevere”… Mais 2h 20 c’est trop pour regarder la belle et toute  nouvelle salle du Louxor.

Bon j’arrête.

dos terasse

 

Le dolce vita

DEPUIS LE 6 OU A PARTIR DU 14

En écoutant d’une oreille Henri Bauchau né en 1913 mort il y a quelques mois .Soudain je me demande ce que sera ma voix quand je serai bien plus vieille.

Pour parler de cette dernière semaine: Quoi, quelle image vient en premier? Le type qui chante seul et dans une langue inconnue dans le métro? Le grand décharné avec son manteau à carreaux comme un personnage d’après guerre. En parlant de guerre, deux types se parlaient dans le métro encore, et l’un demande à l’autre:

—” 1918, c’est la première ou la deuxième guerre”?

Tu le crois ça? me dis-je à moi.

Je suis toujours désarmée quand j’entends ce type de chose.

Bauchau à l’instant dit “perdre l’esprit”. C’est une belle expression.

Oui les transports en commun. Le bus hier et la fille qui confond un peu avec sa salle de bain, se démaquille avec un de ces cotons ronds , et le jette par terre au milieu quand elle a fini la phase nettoyage, et avant d’attaquer le maquillage.

Non, mais comme image, qu’y a t’il en premier?

Le café Nostradamus à Turin, le premier café où j’ai bu un capuccino à mon arrivée? Oui . Il n’ a rien de particulier dirait-on. Mais si. Justement. Ces endroits ressemblent si peu aux nôtres!. Puis Turin est une ville délicieusement désuète. J’aime énormément, ces galeries qui courent et qui abritent, ces vitrines provinciales, les apéritifs, et les places. C’est très beau Turin. Je n’en connais que le centre et le Lingotto, ex-usine Fiat. Là on aperçoit un portrait de Pavese. J’achète un livre d’Italo Calvino en Italien -La memoria del mondo-dans une librairie immense et sans âge face à la gare Porta Nuova. Ily a même des livres Français qui viennent d’outre- tombe.

Poussièreux. Il y a aussi une antiquité: ” Lorenzo Sterne”. Héhé.

Et puis un homme à chapeau et pardessus parle à un autre assis. Oui c’est l’idée que j’ai d’une librairie du 19 eme siècle.Ou même du barbier avec ses chaises alignées et des visiteurs qui lisent le journal. Des petits rituels de “passeggiata“. Turin emmène vers le passé. Son cinéma Lux ( celui de Fellini dans les nuits de Cabiria s’appelle Lux comme tous les cinémas je suppose, comme tous les Hôtels des voyageurs, Hôtels modernes, Bar des Amis, Pied mignon,Dames de France, et Ciseaux d’or pour les commerces qu’on devine. Bref.Le Bon travailleur est aussi un classique pour vêtements de travail…

Ma chambre est modeste. Un hall, des gens souriants, un grand escalier démodé avec une sorte de nymphe drapée qui porte une lampe. Premier étage mais on dirait trois.

Cette chambre est très propre, rien au mur, une cellule en somme et j’adore cela. Je n’en dirais pas autant de la vue sur rien, qui me fait penser à cette nouvelles de Edith Warton, heu… Mrs quelque chose. Elle reste tout je jour assise près de la fenêtre et se réjouit d’un paysage médiocre…

Je pose mes affaires et mon intention est d’aller vers le Palazzo Madama. Il y a du soleil. Je m’installe sur un banc. C’est délicieux. Puis je marche, je marche, enregistre une voiture publicitaire ( à chaque fois je me dis “mais ça existe encore”, avec son haut-parleur etc.. ) Je vais jusqu’au Po. Décidément j’aime toujours autant l’Italie. Même si le Piemont n’est pas Naples, Turin me plait énormément. Comme m’a déplu Milan… Mais c’était il y a longtemps.Vers 17h tout le monde est dehors. Il fait si doux… Je marche , je marche et en revenant à l’hôtel rencontre N et C qui arrivent de la gare. Les accompagne de Porta Susa à Porta Nueva. Le hall de leur hôtel est dans le genre vieillot aussi. Nous filons au Lingotto. Petites complications pour trouver “l’Oval” mais c’est bon… Les caisses, le matériel. On installe. En face, un type ponce pendant des heures un socle et ça m’énerve.

On se retrouve dans le noir, à l’autre bout du monde car on ne voit pas qu’il y a le métro a deux pas. Tant mieux, on s’échoue dans une trattoria-que des mecs qui regardent le foot. On commande des pizzas et on lorgne sur ce qu’a choisi la table de 10 hommes à côté. Ca à l’air super bon.

C’est la pizza au mètre.

suite plus tard

Felliniennes années

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j’avais quand même un peu la trouille. Des interview, je sais comment m’y prendre même avec des coriaces comme la Contesse M. mais en public ce n’est pas la même chose.

Et puis j’ai eu l’impression de courir, et de ne pas laisser assez de temps à Dominique. C’est en fait le temps qui m’angoissait.

Je m’aperçois qu’on était dans le noir, surtout Dominique.

Guillaume qui disait les textes, s’est bien défendu je trouve.

J’aurais dû ne pas aborder du tout la Dolce Vita. Mais bon, c’est fait. Bien contente qu’il y ait eu tout ce monde. Pas mal de personnes n’ont pu entrer.

Donc, je quitte le tournage!!!

Reçu un mail très touchant de DD ce matin.

Bon, maintenant ça me fait bizarre . Il faut commencer autre chose ou plutôt continuer , reprendre.

Je pense toujours aux contes d’Hoffman-à cette idée avec C-mais pas réalisable parce que trop cynique, voudrais regarder le Narcisse Noir de Powell, aller à la piscine, me faire un café.

Hier M et E sont venus mais je n’ai pu les suivre après. R. est rentré vite avec la crève.

Ce soir

Que cela se passe d’une manière ou bien d’une autre ce soir prendra fin mon indigestion Fellini.

Bonne saturation, car j’ai souvent souri, souvent ri en regardant des extraits de castings désopilants.

Et puis le fameux UNO DUE qui est mon top 5O, lorsque FF dirige un type à la tête incroyable. C’est extraordinaire.

Cela réconcilie avec tout.

Ma crainte pour tout à l’heure c’est d’avoir “trop ” de choses. Hier j’ai rendu une petite visite à D. pour lui rendre ses dessins de FF. Quand il n’y a pas de musique chez lui, c’est comme s’il manquait quelqu’un.

Il y a la petite table ronde près de la fenêtre. J’y vois Tati et Fellini. Et la maman de Dominique.

J’y entends le récit du mage que l’on verra plus tard dans Cabiria. Une scène exceptionnelle de celles que je préfère. Le prestidigitateur, qui vient direct de Luci di Varieta et compagnie.

Parfois je repense à JMR qui avait ce côté là, un peu tragique . ce que j’aimais aussi c’est sont habit blanc éclatant dans la lumière et qui de près laissait voir le fond de teint épais, par traces ici ou là.,le col sali; Lorsqu’on se retrouvait près du bar, et qu’il parlait avec cette voix “rocailleuse”

Bref chez Dominique il y a un lustre avec des fausses bougies qui vacillent. J’aime bien

( Roger entre et me dit: Je me suis fait une épée. je ris et il part répéter )

Hier Christophe est venu trop gentiment m’aider à préparer un DVD de sécurité. Moi, sur DVD studio pro j’avais fait comme dab. Mais ce n’est pas si simple et ça marchait moche. Passer par compressor, faire des réglages. Entre un thé puis un peu de vin, un cannelé puis un toast au tarama.

Demain j’irai à la piscine et à Argenteuil pour reprendre tout ce qui est en cours.. Préparer les dessins etc

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Vendredi de printemps

C’est le printemps.

On ne peut pas dire que je sois trop bavarde ces temps-ci. Le passage de G. puis la préparation pour Mardi.

Reprise du tennis cet aprem. Je me suis dit qu’on verrait bien. Pas si simple après l’arrêt de 6 mois et encore mal au bras malgré le kiné.

Je me demande si je ne vais pas ouvrir la fenêtre. Petite indigestion Fellinienne je dois dire. Demain je dois appeler la librairie de la cinémathèque. les nuits de Cabiria que j’ai ( René Chateau sont en Français, autant dire l’horreur)FNAC idem. Le type appelle un autre magasin

-Tu aurais les nuits de..; De Ca-ri-bia !

Bon Caribia ou Cabiria, ça ne me donne rien.

Comme R. est au festival deSarlat, je viens de manger une soupe chez le Viet désert.

Bon. J’arrête. trop ennuyeux ce que je raconte; Je vais plutôt aller décrocher ces tableaux pendant que R. est parti.

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Rue M-Ange

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Je n’étais pas hyper à l’aise hier dans le métro avec dans mon sac les dessins de Fellini.

J’imaginais le pire. Puis je suis rentrée et les ai vite scannés et bien protégés dans une enveloppe.

J’ai écrit un mail à D. , lui disant que je m’étais achetée une belle  robe en or, avec ses petits dessins.

Ils sont drôles: François Perier, Dominique et le scenario sous le bras ( le verso typo  violette est le moment du dernier bidon, de la nouvelle équipe qui déterre le trésor.)

Un grosse dame, et Nino Rota.

Sur la table chez D. je dis:

C’est bizarre , c’est le même dessin en plus grand.

Il me dit oui, je l’ai décalqué ou copié.

C’est drôle.

Chez lui, c’est un décor d’opéra. Enfin c’est ce que je ressens.

Il y a un très long couloir. Et la porte d’entrée est belle toute en miroirs.

Il est drôle votre paillasson. Il y a vos initiales….

Et là, c’est vous en prêtre et qui mangez de la pastèque.

Henri IV me pr^te son lit

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Mon bonnet-Dunce’s cup

bonnet ane

Mon bonnet est tombé sans que je ne m’en aperçoive dans le train, PAPE , ou PIZA direct 8 mn depuis Argenteuil; Un type en survet blanc:

—Monsieur, eh Monsieur.

Je ne bouge pas

—Monsieur

je lève les yeux. Et ses copains pouffent de rire.

Lui s’aperçoit que je suis une fille et devient très gêné, se cache le visage et dit qu’il s’en va au fond. les autres sont pliés. Moi je ris et lui dis que ça ne vaut pas la peine de se mettre dans cet état. Quand il revient il me demande si j’habite à Argenteuil, sous-entendu, si un truc comme moi habite dans sa ville à lui.

—Oui

Puis:

—Oh c’est quoi ça, ça veut dire quoi ça. Fellini? C’est quoi.? Il est soupçonneux. Mais pourquoi c’est écrit deux fois?

Moi, je tente un peu de pédagogie et abandonne. Pas le courage. Faudrait tout reprendre à zero…

—C’est un cinéaste. Un réalisateur.

froncements d’yeux dela part des trois garçons

—Oui un type qui fait des films. Qui en faisait. Il est mort.

—J’kiffe pas…

C’est là où j’ai abandonné. Ne pas” kiffer” une personne qui deux minutes auparavant n’était qu’une chaise ou le nom d’un MacDo Italien…

Je suis songeuse. Je ne sais pas comment faire, mais ce qui est certain c’est qu’il faudrait du temps et de la patience.

 

“Amarcord veut dire je me souviens”

Il y a des gens qui ont toujours un sac plastique avec eux quand ils vont au théatre et qui le font crisser pendant le spectacle
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En deux secondes j’ai eu deux places pour la Salle Langlois ou était projeté un documentaire sur La Dolce Vita.

Queue à l’entrée. Un type à casquette et chemise rouge à carreaux,foulard à la bal musette, s’agite:

_ ll faudrait faire 3 files. Oui vous voyez il faudrait s’organiser.

Il vient vers moi.Je lui dis de laisser les événements vivre leur vie. Il parle à toute vitesse, un gros classeur sous le bras.

—Ce’st comme la semaine dernière, devinez qui j’ai vu?

—????

Il ouvre son book:

—Clint… Clint Eastwood. Il tourne à Paris cette semaine. Là c’est moi, à côté…. Oh j’espère que Claudia Cardinale me signera un autographe. Parce que Yul Brynner…

ET puis un jour je vois la queue à la sortie d’un théâtre-qui c’était? Fernand Raynaud. Et oui!!

Bien sur quand à Boulogne j’ai eu la signature d’un type que je ne connaissais pas et qu’on m’a dit que c’était Marlon Brando…. Vous voyez ce que je veux dire…. Et puis j’ai mon sac à dos, j’en ai d’autres mais j’ai pas tout amené. Je voudrais proposer une expo à Luc Besson… Mais là je ne travaille plus dans la parade de Disney…

Un monument du genre.

Plus tard il se faufilera, passera le cordon et circulera son livre à la main, entre les buveurs de champagne.

j’ai retrouvé D. Delouche qui était au deuxième rang et me suis assise à côté de lui. Je lui ai raconté ce que je venais de voir et on a ri.

Ils sont cinglés et pénibles, ils sont soûlants mais ils ne vivent que pour le cinema. Rien d’autre.Et c’est assez émouvant ces mecs qui chassent les acteurs

—Vous venez souvent à la cinémathèque?

—Jamais . Moi c’est en vrai que j’aime les acteurs…

—Vous avez un numéro de téléphone?

Alors là, le type fait l’important et me demande pour quoi… J’ai laissé tomber.

Puis il y a eu le type au bonnet . Il entre et s’installe pépere au beau milieu du premier rang réservé. Ca m’amuse beaucoup ce genre de trucs. Alors que nous, nous prenons des pincettes essayons d’être à notre place, etc… Lui , Paf il s’installe et pose son sac plastique à côté.

Un gardien lui demandera un peu plus tard de partir et de laisser sa plce. Il ne veut pas bouger. On entend derrière.

—Ben viens Michel , jte donne ma place.

—Non, non Franck garde ta place, je m’en vais.

Ca s’est arrangé. L’homme aux espadrilles qui porte toujours à chaque bras plié, un sac plastique était là aussi. Toute le Bercy-Bande.Ca me ravit ce spectacle. Ils parlent, discutent, applaudissent. Mais ils n’avaient d’yeux que pour Claudia Cardinale… C’était d’ailleurs drôle de voir ces trois femmes: Claudia Cardinale, Anouck Aymée et Magali Noêl. Chacune si différente de l’autre:

A.A la plus belle, la plus froide, la plus distante.

M.N avec ses longs cheveux et un visage qui semble trop petit. Souriante et bavarde. Emouvante lorsqu’elle chante Amarcord.

C.C qui a le visage le plus ordinaire des trois mais qui a l’air sympathique….

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Je file ensuite à Elysée machin, pour voir F.D. D. m’attends devant avec Astrid et Vera.

Rentre assez tôt.

Hier visite d’un appartement à deux pas. trop cher, trop sombre.

Papelards; hesitation, banque.

Réponse pour le tableau/ OK

RV. avec E. des Hivernales d’Avignon. Il est très agréable.

Bon, j’ai envie de travailler et j’y vais de ce pas.

Guillaume qui va être la voix de D. Delouche passe à la maison et lit.je suis contente de l’avoir choisi

Pas assez travaillé cette semaine. Les mondanités usent davantage que les km à pied

“Un squelette qui dessine”

Il y a ceux qui mettent le gilet jaune de sécurité bien en vue sur le fauteuil du conducteur


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Je retrouve A.H devant le Musée d’Orsay. Nous passons sur le côté car il y a une fille immense.( Il n’y a pas de fille immense mais une file immense….)

Je ne sais pas pourquoi je suis tendue. Dos bloqué. Couchée tard ( je regarde Déborah François dans “Les fourmis rouges”) levée tôt ( passage de S. et de ses sacs en transit)Déjà un PV et téléphone dans l’eau.

Deux nescafés.

Panique pour rien. Se dépêcher pour rien. Pas contente et contente. Pas vu C. et Y depuis longtemps. Aujourd’hui la réponse ( finalement non, encore un type en vacances, un autre…)

Je n’ai vu que l’exposition Ensor.

Il faut y courir, prendre ses tibias et ses fémurs à son cou. Y aller. c’est extraordinaire.

Les étoiles au cimetière ( petite eau forte de 1881)

Wagner fracassant

fanfares doctrinaires

Siréne des iles fidji

Squelette et chinoiseries

Les terribles tribulations de Saint-Antoine

Etonnement du masque Wouse

Série de masques réunis en théâtre d’expression ( 1890, petit dessin)

Le combat des Pouilleux Desir et rissolé

Hop-Frog

Peste dessous,peste dessus,peste partout.

Insectes singuliers

Les démons me turlupinent


Les masques.


Je me souviens de cet te journée à Ostende. J’avais vu dans la vitrine d’une boutique vieillotte des grenouilles empaillées et des coquillages. J’étais entrée pour savoir le prix des grenouilles.

Non, ici c’est un musée. C’est la maison d’Ensor.

C’était dans mon souvenir très beau ce moment. Petite maison, harmonium, curiosités et masques. Le pas encore squelette que je suis frétillais des osselets. Clac clac. J’en ai même presque oublié l’immense reproduction en photocopie couleur.


Il y a autant à lire qu’à regarder; Les titres sont drôles et grincent. Je vais y retourner.

Blabla ci et là. Pas envie de voir At nouveau revival. C’est trop . Surtout que nous allons vers d’autres masques, d’autres monstres, d’autres dessins et fanfares. Ceux de Fellini au Jeu de Paume. Evidemment pour illustrer ceci je brûle d’envie de mettre ici la photo de Dominique Delouche et de Fellini devant un mur d’ex-votos.Mais je ne le ferai pas .

Je rate de peu D.D et voici que cela me contrarie. Je culpabilise pour rien. La barbe d’être comme ça. Je croise J.M.M, D., D. etc… Mais je reviendrai?. Je n’arrive pas à me concentrer. Je ne sais pourquoi.

Croque monsieur au Colibri ou 3 jeunes femmes Russes vont affronter dans quelques minutes

3 soupes à l’oignon

2 assiettes d’escargot

des spaghettis bolognaise

un poisson pané et une montagne de frites.

Tout arrive en même temps. Elles rient.

C’est l’horreur toute cette bouffe.


++ tard.

Mais avant de sortir, préparons notre lit. Zut il y a quelqu’un dedans????


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[Patient in a hot head pillow.] [[Man lies on cot under bed cover, his bandaged head rests in…] (1861-1872)

NYPL


Mais c’est quoi cette image…

Image Title

: [Patient in a hot head pillow.]

Alternate Title

: [Man lies on cot under bed cover, his bandaged head rests in wooden apparatus with straps designed to elevate and cool head while allowing moisture from bandages to drip in basin below head.]

Creator

: United States Sanitary Commission — Creator

Created Date

: 1861-1872

Medium

: Albumen prints

Specific Material Type

: Photographs

Item Physical Description

: 14 x 19 cm.

Item/Page/Plate

: 79

Notes

: Separated from Medical Committee Archives No. DCCLXXI (772), first draft, “Posture[,] dressings and the daily care of wounded parts” by David Prince, M.D. Titles supplied from document and photographs in second draft.

Un lundi

Toujours la mise à jour du site jusqu’à 10h ce matin.

Puis R.V avec T. à Saint-Lazare

Argenteuil

Retour à vélo rue du Bac et croque -madame avant le R.V chez B.M pour la peinture qu’il me commande. 3mX 2m.

Vélo. Tuileries où un garde à vélo nous arrête et nous dit que “nous n’avons pas des vélos d’état”.

—”Sûr,” lui réponje,” nos vélos sont des vélos rebelles, tu m’passes ton vélo d’état”?

Le gars ne rit pas du tout, enfin moins que les têtes argentées de Rondinone.

Alors là, je me pince, je n’ai aucune idée , aucun sens critique sur ce que je vois; je crois que juste, je m’en fiche. Mais j’aime plutôt bien Rondinone.

On roule et là, je suis une balance, mais T. pose le pied par terre. Haha!!!!. Il m’avait pourtant portée sur son porte-bagage de la gare à l’atelier….

je vois son travail qu’il montre comme une fusée et à peu près à la même vitesse que M. qui hier est entrée dans l’appartement. J’ai cru qu’elle allait traverser les fenêtres et passer de l’autre côté de la rue.

Maison.

M.M pour le son de tea-time et ce qu’il souhaite faire à partir de photos.

On achète des épinards pour C et du foie gras de canard.

R. chante.

Sa lecture s’est bien passée ce midi.

J’aime bien quand il est content. On rit beaucoup. Décidément dans cette cuisine on parle et on s’amuse toujours beaucoup.

J’adore cette gaieté et le travail dont il est toujours question.

Hier C. est allée essayer le bar du Crillon.

Ca me plaît qu’elle fasse comme ça, qu’elle aille” voir”.

Ca me fait rire. En rentrant et après avoir parlé longtemps de ce qu’est une “lecture” ( rapport à mon audition Fellini), Heu… Je ne sais plus ce que je voulais dire… Ah oui,…C. Me montre les rushes deLlily avec ses lunettes noires de star adulte.

Triste: Croisé Y. Merde elle se chope une maladie orpheline… Moralité: Arrêtons de nous plaindre, de pleurer et de râler. J’en soupire bruyamment.

Hop… Au lit:

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Photograph of a bedroom in the Khas Bagh at Rampur in Uttar Pradesh, taken by an unknown photographer in c. 1911

Chercher le garçon

E. est passé me prendre et on est allés dans le quartier des Folies bergères pour écouter 6 garçons en vue de la soirée Fellini.

Ce qui est drôle même si on le sait ; est la différence qu’il y a entre un type dans la rue et le même type sur un plateau.

C’est très difficile de choisir. Celui-ci ci déjà trop assuré, trop efficace, trop “doué” et qui doit tout casser pour avancer. Celui-ci malheureusement , trop brun, trop trapu par rapportà D. Il ne s’agit pas de trouver le jeune homme qu’il était à 20 ans mais quand même. Celui ci… Hum … Oui mais un peu monocorde. Physiquement c’est lui. celui là, très jeune très vivant. Peut être trop physique. Lui , non. il termine les phrases en l’air. Comme par hasard les deux que je retiens, ont acheté le livre.

Merde je dois partir et pluie terrible.

Ai ressorti le texte de Nicole, enlevé toutes les photos. gardé quelques cartons

+ + tard

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Ettore

Ce que j’aime dans “nous nous sommes tant aimés, ce sont ces deux passages: La scène du théâtre, lorsque les pensées sont des actes arr^étés dans une aura lumineuse, et aussi la scène du photomaton.

Je note la fausse scène ou vraie? de La Fontaine Trevi avec Fellini . C’est drôle.

Après une nuit “Duo pour toux et toux”( maintenant que je suis compositeur je sais que j’aurais pu accompagner hier MM à son rendez-vous Boulez-Pollini)

Nous devions nous voir mais c’est vrai que je ne pouvais avancer.

Bon , en route pour R. J’espère que les étudiants…

Chacun son tour

Pas malin d’aller jouer à 9h ce matin. Essoufflée etc. Je tousse comme une bête et appelle J.C qui se bat avec son flambant neuf iPhone. Il ne sais pas répondre au téléphone et je me moque de lui, de ses ordonnances au fond du sac, du tampon qu’il va oublier c’est certain. Il me dit que lors de sa dernière visite, une dame de 70 ans lui a demandé si elle pouvait arrêter la pilule sans trop risquer…. Ce qui est joli, c’est la pharmacie qui alimente et vas-y!!!. J’étais toute contente en tendant ma carte bleue extra dorée, comme une bouche de Mac Marseillais qui n’existe plus, heu, je disais que j’étais contente de m’entendre dire que je n’avais rien à payer.

Ventoline gratuite, sirop, et autres merveilles. ( en tant qu’ancienne asthmatique de l’équipe de France, j’aime toujours avoir de la Vento au cas où je croiserais des chiens , des chats ou bien des poussières agressives.),

Je résiste et j’ai sommeil sommeil. Je baille comme me le faisait remarquer DH, hier. Petite visite du Dimanche. J’aime bien grimper à son appartement, et papoter avec elle. Là haut on se sent à l’abri. Elle a fait un cake délicieux et un peu brûlé. parfait avec des poires dedans.

Je repars. Tiens il fait encore jour et attrape des sushis et bricoles chinoises pour les tousseurs de la rue VLD.

Dans le métro une toute jeune fille est pendue au cou de son père. Elle est saoulante et touchante à la fois dans ses petits sauts, baisers, petites manières. Comme D. m’a rendu des livres, je re-recommence les prières exaucées de Capote et retrouve avec joie ce titre de nouvelles: Des monstres à l’état pur. C’est beau. Je ne connais pas la phrase en Anglais.

Il faut que je relise les voyages de Gulliver. Je m’en souviens assez bien je crois mais…. J’aimerais bien faire cette scéno. La fille me plaît.

Message de DD au moment où je montrais à D sur YouTube le moment des si tristes Oscars d’honneur de Fellini et de Chaplin.

“Be confortable….”

Toc. rendez vous pris à l’instant avec D.D pour préparer Fellini. Mercredi 17h

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C’est bizarre. je trouve cette photo et cette légende: Truman Capote on the set of Jean Cocteau’s “Les Parents Terribles”, Paris, 1948 – “Portraits of Famous People” Round Robin,

Ce n’est pas lui? Il aurait 24 ans à ce moment là.

MENICUCCIO

C’est drôle. J’avais envoyé mon texte à D.D. Et il relève le petit passage qui s’appelle Menicuccio. Je dis d’apreès les informations entendues sur des archives, que Menicuccio est le chef machiniste de Fellini… “Quand à Menicuccio, il, m’interpelle car je pensais qu’il y n’y avait qu’un seul Menicuccio dans la vie de Fefé, moi; C’est en effet le diminutif de Dominique. De mon temps le chef machino s’appelait Gasperino, une sacrée figure!”

Je lui réponds:

Alors alors… Disons que le journaliste et moi même nous sommes trompés et que vous restez L’UNIQUE Menicuccio!!!!!!”

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Hier , nous allons voir bien tranquillement Picasso et les maitres. C’est Guy qui m’a mise sur les listes et c’est parfait de voir les expositions dans ces conditions, quand on sait que celle-ci n’a pas désempli… Un râleur qui exagère largement dit qu’on ne voit rien. Bien sûr on n’est pas deux dans l’expo, mais quand-même!!!!

Je vois Camille en grande conversation avec un vieux monsieur aux cheveux blancs. Il a une canne. Elle me lance des regards effarouchés ( pas vraiment !) et je vais selon mon expression “la décrocher”. Elle me dit “il est bizarre ce type”. Plus tard , et après avoir encore parlé avec lui et arrive vitesse- grand V et me dit:

—Tu sais qui c’est William Klein?

—Ben oui…

—Il me dit que c’est lui…

—Ah bon? Moi je ne connais pas son physique. Ah c’est lui?

—C’est qui? Je suis nulle…Attends, je vais le chercher. Je n’ai pas le temps de souffler, il est là. Camille nous présente. Il me demande:

—Vous êtes son fils?

_Oui, j’ai 12 ans, mais quand je suis sa mère, j’en ai 50.

—Vous savez qui je suis?

—Je croise mes doigts pour faire un W et lui dis:

—Ca commence comme ça.

_ Oui

Bref bref..;

Plus tard il part canne en avant et disparaît dans la porte à tambour.

Olivier est avec son neveu, Ali est avec son neveu absolument craquant.

On siffle pas mal de champagne. On dit des âneries. On rit . Puis hop . On part. Un type aborde G. qui était en train de dire: Je vais être seule dans mon taxi…

Le mec:

—Je vous raccompagne si vous voulez. Rires jaunes et machin. j’en passe. Bilan, elle prend le métro et retrouve le mec dans son dos à Bastille..

Lourd et un peu tristounet….

OUF+il fait beau

Mercredi cours de P. au Louvre. Je dessine en écoutant.

Hier la grève. Ai circulé à vélo. Personne

Rendu le texte sur Fellini et eu la réponse favorable.

Coup de fil ( c’est drôle un coup de fil ) d’Efisio. C’est R. qui a répondu.

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Ce matin, un jus d’orange. C’est chaque fois un plaisir de sentir la descente de l’orange que je viens de presser, Comme dans Pirates des caraibes quand le squelette boit et que tout descend dans les côtes. Je file à Argenteuil maintenant.

C’est dingue. Picasso au Grand Palais, c’est plein pour les 3 nuits….

Réglé quelques trucs concernant le fils de R. Parlé avec des éducateurs.

Petit tour EN BUVANT UN CAFÉ

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COLOMBAIONI

En cherchant des informations sur les Colombaioni ( les nuis de Cabiria etc…), Alberto et Carlo, j’apprends qu’ils sont morts tous les deux.

Alberto en jouant au tennis je crois et Carlo, en Mai dernier. Ils disaient Mistero Magia et ça me faisait beaucoup rire.

Je ne savais pas qu’ils étaient proches de Fellini quand on était sur le même bateau -je ne sais plus en quelle année.

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Mistero, magia


J’ignore l’auteur de la photo

Bon, maintenant, je peux passer à autre chose.Fellini, au lit!

Ce matin j’ai reçu un mail de Roberta. Efisio répondait enfin!

Il raconte un histoire drôle à propos de Balthus et fFellini. Je l’ai mise dans le texte: Mistero, magia

Le chat doré et le petit chat est mort

Hier j’emmène U. pour la fin des expos. Masques est magnifique. Je parle un peu avec Edouard Papet qui l’a conçue.

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On croise des gens habillés “coketel”, et I.A, incroyable figure angoissante angoissée dans un long manteau. Grandes lunettes de star et toujours elle replace ses cheveux comme si elle venait de subir une opération chirurgicale. J’avoue que ça m’impressionne, et que l’atelier du peintre de Courbet, fait pâle figure-j’exagère un peu, à coté de Belphégor.

Champagne et papotages. Un nouveau petit tour dans les salles de la donation Meyer et mon Cézanne-Betty Boop

Ai écrit encore et terminé mon texte sur Fellini: “A la recherche du Cinque”

Dans masques il y a des sculptures-masques flous. D’habitude, à part Medardo Rosso peut être , on ne voit que le flou photographié?

Hugues Aufray n’avait pas pris sa guitare.

U. et moi papillonnons et buvons quelques verres. Nous repartons après avoir embrassé Guy posté en haut de l’escalator.

J’ai perdu le Monsieur au chat: Un cravate agrémentée d’une dorte de chat en or. A côté d’I.A c’était parfait, comme un sous-titrage… une dame a des chaussures à talons impressionnantes et , non, ce n’est pas le prix que l’on aperçoit quand elle lève un peu le pied pour avancer:

Ce sont deux incrustations dorées….Hou…

Message de AM qui revient de Cali. Moi je ne sais pas me servir de Skype. Mes blocages concernent aussi la télécommande des télés, etc.

Aujourd’hui j’engueule le type de la BNP. Hier après avoir vu qu’on m’avait débité 1900 euros…. SFR , je n’ai trouvé personne et à l’agence de Place Clichy la fille m’a regardée comme si j’étais Obama.

ENCORE MAX BORN

Bien avancé le texte. Je pense que j’aurai fini demain. Je passe comme promis chezB. pour aider I. Elle prépare un nouveau spectacle.

Leur fils est très beau, 16 ans. ANdrogyne. Il a gagné le concours Miss Camping cet été en ‘s’habillant en fille. Le jury n’y a vu que du feu? 9a fait beaucoup rire Benoit qui prépare son dossier pour un décor télé.

LE TRIPLE MENTON DE GITON

Ca y est . Je crois que j’ai trouvé comment écrire ce texte sur Fellini. Il ne s’agit pas de répéter les sempiternels poncifs. De toutes les façons tout a été dit . J’appelle A. pour lui demander comment s’appelait l’autre cameriere de J.L. Il y avait Luigi et … Benedetto. Benedetto, plus réservé, plus sévère.

Luigi, je l’ai revu il y a 3 ans pour les 80 ans d’Efisio.

Je la rappelle encore pour savoir si elle se souvient du Volturno

En trouvant le Volturno ouvert en 1920 ,et une petite notice là , je passe là .

C’est quelque chose.

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flickr/galerie de Superbomba


Bref, je suis presque certaine d’y être allée au Volturno, cinema “à l’ancienne” avec attractions et strip-tease. Ca fumait là dedans et ça parlait. J’adorais ça.

Ca hurlait en Romain dès qu’une fille apparaissait.

Parfois je me demande si on me l’a raconté ou si j’y étais.

Il y avait aussi l’Alhambra Giovanelli ou quelque chose comme ça. J. doit me raconter car il alait lui aussi. Ca faisait partie des curiosités Romaines…

Mail qui arrive. J’éclate de rire:

“Bonjour et merci pour les photos mais malheureusement, je ne sais pas ce qui s’est passé sur mon ordinateur mais ce pauvre Giton a un triple menton.”

………………………………..

“Le pince sansririsme” Finkelkraut en ce moment. Le pince-sansririsme, c’est formidable! le pince-sansririsme de France-Culture…

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Donc avec A. on a reparlé de notre virée au Panthéon, en pyjama nous étions et peinturlurées. Ce qui était drôle c’est que personne ne nous regardait. On en rit encore. Et puis i y avait la strega, cette grande bonne femme terrifiante, tout en noir et qui vendait des roses: “Le belle rose….”

Et si on faisait une réflexion, si on riait on se prenait sur la tête un coup . En fait, elle avait une petite boule de bois au bout d’une lanière et la lançait à qui le méritait. C’était surprenant; c’est le moins qu’on puisse dire.!!!

Et puis le type avec des gants noirs , comme si ses mains pesaient une tonne, ses bras le long du corps, sans expression, à coté du bar . Il disait:

“Anna, la volpe humana, la renarde humaine…”

D’ailleurs souvent quand j’appelle A. je fais le numéro puis:

Pronto? La volpe humana? et je l’entends éclater de rire et s’étouffer.

"Mes felliniennes années"


Ce livre est magnifique.Il faut le lire .
Eté 1954, Dominique Delouche assiste à Venise à la projection de La Strada. A l’issue de la représentation, le jeune cinéphile français s’arme de courage et d’audace pour dire au réalisateur italien son « éblouissement ». Six mois plus tard, il reçoit un télégramme de Federico Fellini l’invitant à venir l’assister à Rome sur le tournage d’Il Bidone.
Dans ce témoignage émouvant, Dominique Delouche revient sur ses six “felliniennes années” durant lesquelles il eut l’opportunité de fréquenter le maestro Federico Fellini. Très vite, à la faveur de longues balades en voitures et d’un travail acharné, naît entre le cinéaste et le jeune homme une complicité unique et un rapport de maître à élève. Devenu son assistant-réalisateur et son confident, Dominique Delouche participe à trois tournages mythiques dont il nous fait, à travers son point de vue émerveillé, les témoins privilégiés. De Il Bidone à La Dolce Vita, en passant par Les Nuits de Cabiria, son récit, en plus de mettre en lumière la personnalité et le génie du cinéaste, croise quelques autres grands noms du septième art comme Anouk Aimée, Marcello Mastroianni ou bien sûr Giuletta Massina.
L’assistant de Fellini raconte.. Le cinéaste Dominique Delouche fut l’assistant de Federico Fellini sur « les Nuits de Cabiria », « Il Bidone » et « la Dolce Vita ». Dans « Mes felliniennes années », il retrace l’histoire de sa longue amitié avec le maestro : le livre est magnifique, captivant, émouvant, d’une intelligence rare, toujours à bonne distance, riche d’anecdotes savoureuses. Ainsi, au lendemain de la présentation de « la Dolce Vita », le cinéaste est arrêté par une dame sur la Croisette. Fellini raconte : « Elle avait le bout du nez en or plaqué . Cela miroitait au soleil comme elle s’agitait pour me parler. “ Vous êtes bien monsieur Fellini ? Eh bien, pouvez-vous m’expliquer pourquoi dans votre film, il n’y a pas un seul personnage nor mal ?” »
Le Nouvel Observateur – 2218 – 10/05/2007

Arrivée de:
Joe Bousquet / Lettres à une jeune fille.
J’en lis quelques pages et le laisse à la Comtesse Marcello à Venise.

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