36°5 LE SOIR

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Ce soir, suis passée à mon QG. Nom d’une pipe, de la purée-j’en veux. BB est arrivé égal à lui même-comme un croque mort- mais il perd la boule ce soir. Il parle et parle et mélange tout.  Je crois qu’il a de la fièvre. L’obsession de sa famille royale, de son titre, de Fauchon, des esprits, de la mort et des chiens de chasse. L’argent, le prix des choses, le milieu, les bals et les robes…Son compagnon mort cet été. Comme me dit DD il n’est pas allé au cimetière. C’est pour ça. là-bas il doit parler à la tombe. Si je pense à moi seule je me dis que ce serait une belle scène à filmer.   Il raconte une minestrone pas possible où se mêlent avocats, titres, curés usurpateurs,( pourquoi dit on Monseigneur à un ecclésiastique alors que c’est lui le Monseigneur ) paranoïa, Belgique , mère que l’on veut frapper, mère qui frappe, bétail à soigner. DD en pleure de rire ou de lassitude et moi j’avoue que ce soir c’est pénible. On discute avec deux personnes qui sont venues pour «  le salon ». Misère le mec bégaie. On ne peut imaginer ce dialogue que dans un mauvais Chevallier et Laspales. ( Qui me font rire et je n’en ai pas honte ) A l’époque je trouvais accablants « les frères ennemis « , mais Teddy a disparu, est mort on ne sait pas, on ne sait comment ni où… On se disait qu’il avait tout largué et c’était enfui? C’était vraiment un type extra. Bref. Ce qui me manque aussi, c’est de ne plus avoir les histoires de R. Je lui aurais parlé de Degrelle dont je ne sais rien, il m’aurait peint le paysage et tout dit. Raconté Hergé, raconté l’autre versant de Tintin. Idem lorsque je vois des acteurs que je ne connais pas. Il avait la bio de chacun et en principe, une histoire croustillante. Quelle mémoire.

Bref alors pour le chambrer je demande à BB s’il est allé au salon de l’agriculture. Il répond évidemment que «  ce n’est pas son monde «  !!!!.

Envie de ne rien faire et j’ai cependant dessiné hier. Toussé beaucoup cette nuit. C’est fatigant. Rangement des disques durs.

LA FIBRE DU SAMEDI SOIR

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les 7 dernière paroles du Christ/ Théâtre de la ville Paris

Houuuuu. Ca va plus vite ! C’est certain. Je m’en veux de m’en émerveiller. C’est pratique c’est tout. Comme j’ai changé de box en tremblant ( la nouveauté et l’évolution dans ce domaine m’effraient et d’ailleurs si on pouvait rouler en carrosse ET avoir la fibre ça me plairait. Qu’est ce que je raconte.Tout marchait yes. Par contre le téléphone non. une jeune fille m’a répondu. Puis dans les temps de réinitalisation je lui ai demandé sur quel point de la planète elle était. Agadir. Ha Agadir, j’arrive!!!! Bref tout marche.

Hier table ronde au Petit Palais. Yasmine Youssi fait bien le truc. JMO et MM sont de chaque côté de moi qui ne suis pas dans l’expo!!! Le sujet c’est les artistes dans leur atelier et avec les photographes. Je ne suis pas particulièrement brillante mais maintenant dans ces trucs, je suis parfaitement à l’aise. C’est léger, ça n’a pas plus d’importance que cela.

La veille justement photos pour Connaissance des Arts à l’atelier. J’ai tenté un “je vous en envoie ”  mais non, il y a photographe obligatoire. Je connais CP qui m’a déjà photographiée , je l’aime bien, sa présence est agréable. Je la laisse faire tout ce qu’elle veut et on décide que je l’ignore totalement. Mais je sais bien qu’elle « plongera «  tôt ou tard: les pots de pigments, le chiffon, les mains avec de la peinture. Personne ne résiste à ces poncifs. Mais c’est mieux qu’elle fasse à son idée et après je resserrerai le truc. Evidemment pas question de la page pigment ou de mon air pensif. Je préférerai une photo en mouvement qui me semble plus juste ( si on peut parler de justesse avec un observateur ). Je disais hier que même si on ignore le photographe , on, enfin je sais que mes mouvements sont moins déliés. je les observe, je me vois. Un peu comme dans l’espace vide  quand Peter Brook parle du corps et du Carpet show. En fait, des photos d’atelier, c’est du théâtre. Un acteur qui sait qu’il a un spectateur. Mes expressions sont sans doutes un peu plus forcées.Mes geste également. Je lis « Scènes de la vie d’un acteur «  de Podalydes et m’émerveille de sa précision, des ses descriptions qui me traversent, que je ressens: La peur, le ridicule, le mécontentement, la compassion, la haine, l’ennui, le doute. C’est comme s’il versait tout cela au somment de nos crânes et que par un petit trou tout cela coulait en nous.

Donc les impôts sont faits, la fibre installée, la table ronde passée. Plus que le concours des Beaux-arts et les portes Ouvertes qui me gonflent je dois dire car j’aurais voulu quitter Paris dès que possible, aller travailler avec le bruit des cigales, porte ouverte. Mais quand même c’est bientôt/ Aller chez Marin, faire les trucs à la traine, préparer les livres à emporter, travailler encore sur le projet, en fait dans 15 jours …

Le plus éprouvant (!) sera de trouver un maillot de bain. c’est le pensum annuel, tout est moche. Il me faut aussi des godasses de marche et commander un climatiseur. payer les PV à la traine, heu, ranger l’atelier. Tout à l’heure j’irai au tournage de Frederick à la Courneuve.

Je retrouve cette image du spectacle où jean dansait seul. J’avais morflé pour la peinture des toiles ( seule haaaaaaaaa ) 10 X  20 m  pour le fond, mais comme c’était à l’Allemande il y avait aussi les côtés et les frises. Oh putain. Et on ne saurait imaginer mon épouvante quand, arrivant à la menuiserie du père de DB, j’ai vu l’élément de décor au fond à gauche, sorti de l’atelier et plus haut que la maison. je me suis dit que je m’étais salement trompée. Tout était immense. Mais non. Sur le plateau, comme chez Alice, tout a rapetissé et c’était parfait. Quelle trouille !!!!!

A L’AIDE

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Ce matin je n’ai rien décidé.

Quelqu’un de mon organisme m’a sorti les baskets du placard , enfin du séchoir, flambant propres … Un café et ,malgré  une petite tentation ordi. Hop: Gants , vélo, bonnet. Parc Monceau

Objectif RESPIRER à tous les sens du terme.

Pas terrible le footing d’un tour mais quand soudain je respire l’odeur d’un des sapins, c’est délicieux.. l’odeur des bois. A l’école il y a de la neige. Mais je ne peux pas y aller.Je me satisfais de l’échantillon de nature qu’offre Monceau. Gym? respirer et retour café-Dérush.

Le livrede Caillois est arrivé vite.Tiens Hop. J’y vais. Que s’est il passé?

Boulot

Lundi la SACD avec Niney et Lucchini, Mardi tennis et verre avec Tom dans un drôle de bistrot de la rue Germain Pilon. Je ne suis pas fana du genre brocante, mais bon. La chambre à coucher bar c’est assez drôle.

……………….

K.O

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 Sortant de Chez M. tout s’est bien passé. Atmosphère chaleureuse, et déjeuner non prévu. J’y suis passée après avoir acheté 100 paires de chaussettes à la clé des marques.

I me montre des images de cet endroit insensé qu’est la Villa Celle près de Florence.

J’attends mon appareil photo conseillé par R.

Il me faudrait aussi une camera petite, et aussi refaire le site et aussi je ne sais quoi.

Je n’arrive pas à travailler, et ne pense qu’à jouer au tennis. J’ai l’impression que je ne peux rien commencer avant de partir.

Fini la Sonate à Kreutzer que je n’ai pas aimé, trop prêche-moralisateur , alors que Le diable et un Mariage  sont vraiment drôles et savoureux. En regardant mes livres je suis effarée par le nombre de points d’interrogation qui s’en échappent. Impossible de parler de la moitié d’entre eux. Sais plus, me souviens pas. Et pourtant c’est passé dans le sang, non. Même si je ne sais plus rien d’Eugène Onéguine, nous avons passé des heures ensemble. Même si les journées desman sont un peu floues il m’en reste un parfum agréable.

Ai reçu : Et le vent reprend ses tours de Boukovsky et Brigitta de Stifter aisé que Cristal de Roche.

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 Hier , projection de films de Barbara Hammer. 

Maria deren’s sink 2011 et

projection du film de Maya deren  meshes of the afternoon 1943. Cela me fait souvent penser à Cocteau( la fleur, la figure voilée, la route en pente etc…)

Two bad daughters 1988, Sanctus 1990

Et bien lorsque je pense “cinema expérimental” , j’ai en tête par exemple Len lye que j’adore pour n’en citer qu’un seul , et ce genre de filmique  que je n’aime pas: avec des tas de traficotages d’images qui datent à mort, ( incrustation, couleurs flash, onirisme, matiérisme, picturialisme, métaphores un peu heavy heavy) . Lorsque dans le documentaire sur Maya Deren des intervenants apparaissent dans des cadres comme des tableaux, ce n’est pas possible. On ne respire jamais, c’est lourd. Bref. 

Mais je n’ai pas vu grand chose. Sanctus et la dans des squelettes me plait davantage.

La projection ets pénible car il fait un réel froid de canard dans la salle et  tout le monde s’est pris l’averse d’avant. Mooi j’ai le pied mouillé et je mets ma veste sur mes genoux car j’ai mon short de tennis ( pas eu le temps de me changer et attrapé au vol ma veste à carreaux à la doublure déchirée et la poche trouée.

Elle, Barbara es passionnée et très sympathique. Elle parle avec enthousiasme et c’est très bien. La salle est pleine de filles. Verre après et je me sauve car je déteste ces atmosphères lesbieno-ghetto. C’est insupportable à mes yeux. Ridicule même.

Lundi soir, Misia à Orsay. Apparition de premier ministre dont je ne sais jamais le nom et de la belle Filipetti. C’est vrai , elle est classe cette jeune femme. 

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