Four Women Crying, c. 1878. Photo: Courtesy Stanley B. Burns, MD, The Burns Archive
En 1917, après l’abdication du tsar, elle constitue un bataillon entièrement féminin, le «bataillon russe de la mort», premier du genre.
Après un mois d’entraînement intensif, ce bataillon est envoyé au front et subi de lourdes pertes ; le lieutenant Maria Bochkareva elle-même y est grièvement blessée.
En octobre 1917, le bataillon défend le palais d’Hiver contre les forces bolcheviques. Après la défaite du gouvernement, Maria Bochkareva fuit vers les États-Unis, où rédige ses mémoires (qui seront publiés en 1939).
Elle revient en Russie en 1918, où elle tente à plusieurs reprise de former une unité féminine. Elle est arrêtée par les bolcheviks, condamnée comme « ennemi du peuple » et fusillée le 15 mai 1920. Cette Jeanne d’Arc moderne est célébrée comme sainte martyre par certains orthodoxes.
Vient de m’envoyer une série de photos magnifiques. Je me demande où il les a eues. Il faudra que je pense à lui brûler la plante des pieds pour qu’il avoue.
Hier soir, D. était déchaînée. Ca m’a fait plaisir de la voir comme ça.
Toute la journée, j’étais de mauvaise humeur. Ca ne m’arrive que très rarement, jamais à vrai dire. Et là, Paf, la mauvaise humeur. Sans raison. Et quand la M.H est dans l’air, on fait en général tomber le sucre en poudre, ou un paquet de riz. J’ai renversé un jus d’orange pressé, ce qui est magnifique comme adhésif bio.
Squitch, squitch fait la M.H, c’est son bruit, sa rumeur. Et puis ces jours là, le métro est coupé parce qu’un voyageur est malade. Alors on attend un peu avant de décider de prendre un taxi. On sort du métro et comme on n’a pas de liquide on cherche un distributeur qui est en panne. Et comme on n’a ni argent ni taxi, on marche jusqu’à la station suivante , on passe le portillon et comme si rien ne c’était passé, on monte dans la rame qui est là par miracle.
Et quand c’est jour de M.H, le Bo-Bun que l’on commande en même temps qu’une grande soupe, le Bo-Bun , n’arrive pas. Alors vous regardez manger votre ami ou amie en tordant le cou pour voir si ça arrive et tous les Bô-bun de la terre passent sous votre nez, mais pas le vôtre….
J’ai croisé E; dans la rue qui lui aussi, pardon lui non plus, n’a pas aimé C. A dans l’habilleur.
Hum, je crois que cette photo vient d’Accidental Mysteries/ pas certain
ARTIST AND COLLECTOR KATHERINE DREIER JOINED MARCEL DUCHAMP and Man Ray in 1920 to found the Société Anonyme,
an organization designed to support and generate awareness of modernist art; the group’s name, a French phrase meaning “incorporated,
” highlighted the fact that the organization was not allied with any particular artistic school.
The Société Anonyme promoted new artists by arranging exhibitions to introduce audiences to their work
and develop their reputations among galleries and collectors.
Critics praised the Société Anonyme for its commitment to new artists and its inclusion of their work in exhibits and catalogs.Between 1920 and 1940 they held 80 exhibitions showing mostly abstract art.
Katherine Dreier played an essential role in generating American interest in and acceptance of modern art.
She ran the Société Anonyme’s small gallery, curated exhibitions, and wrote essays and gave lectures in support of modern art.
Dreier was also an accomplished painter—two of her paintings hung in the legendary Armory Show of 1913.
The Katherine S. Dreier Papers / Société Anonyme Archive documents the life of Katherine S. Dreier and the activities of the Société Anonyme.
C’est quand même incroyable ce que l’on trouve sur le net. Je regarde des dessins animés deUb Iwerks? mais trouve Robert Benchley et son: Sex&life of a polyp.
« Je suis gai, soyez gais , il le faut je le veux, lalala i tou »
Dis donc ma petite Sally , par ce beau jour de 1945, tu nous prends un peu pour des idiots. Non?Tu vas nous faire croire, que tu sculptes ce « baiser », à grandes enjambées dans ce salon? Là? Ce qu’on voit là serait ton atelier/ Pas un brin de poussière, des canapés , des appliques ou lampes sur la cheminée?. Allons, allons-Hum Hum Sally- ce n’est pas parce que tu as dans les 82 ans aujourd’hui, que tu seras épargnée. Les images parlent Sally!!!!
La dame d’en face ouvre ses volets et porte une robe de chambre rose déprimante.Ce qui est terrible c’est la répétition des gestes au quotidien. Je fais la même chose. 1. attraper chaussettes etc… dans le tiroir sans allumer, 2 ouvrir la porte de la salle de bains, 3 tout poser et attraper la brosse à dents, 4 aller dans la cuisine et appuyer sur le bouton de la bouilloire, 5 repartir prendre une douche rapido…
Tous les jours…
Une cuiller et un tout petit peu plus de café dans la tasse, 3 petits carrés de sucre, l’eau.
Puis les mails…
Commencé Evelina qui a l’air assez drôle et incisif.
Visite de P.H qui est une personne très agréable , attentive et courtoise. Je n’ai jamais tant parlé de ce que je fais. Peut-être était-ce confus, ou pas assez comme-ci ou comme-ça. Je pense et espère qu’il ne s’est pas ennuyé devant l’avalanche d’images et de mots assaisonnée d’un thé fumé.
C’est quand même agréable de parler calmement,
Puis passage de U, avec une bouteille de vin de Gonfaron.
Accessoire principal du costume de Robin: La branche de tomate qui évoque tout à la fois la plume et les forêts/ courtesy Nobody
Après avoir travaillé à A., où je me sens bien ces temps-ci ( peindre enfin dessiner au feutre blanc, écouter la radio d’une oreille, prendre des notes , chercher une image dans un vrai livre qui existe-ce qui ne m’arrive plus tellement depuis Bibliodyssey et tous les liens vers les fonds numérisés…
Bref. Repasser à la maison et filer au JdeP pour la conférence de Claude Arnaud sur Robert Franck.
Il est souriant derrière la petite table- en tee-shirt mauve et semble étouffer devant ses notes.
Extraits de films. C’est vivant , sans pose et intéressant. Ce qui était drôle à un moment c’est que l’extrait démarre et que C.A répond à ce qu’il croit être la voix du projectionniste.
A côté de lui, le jeune assistant Japonais, que je n’arriverai pas à décrire. Une expression incroyable de vide parfois mais pas un vide idiot. Un retrait plutôt, une réserve. Je ne sais pas. Je dirais qu’il est plat, enfin qu’il a un visage plat.
Dans le hall je suis contente et étonnée que ce Monsieur que DH me présente soit E.C
Nicole m’en parlait si souvent. Ce qui est drôle c’est qu’il ressemble , par son sourire entr’autres à notre médecin Jean-Charles.
On dine avec C. dans la cuisine, puis je regarde un film épouvantablement mauvais avec des bons acteurs. R. m’znnonce que pendant ce temps Lost in la Mancha passe sur Arte. C’est incroyable ce fiasco -je découvre le mot italien sfiga. Rochefort hissé sur le cheval, les investisseurs en groupe, les assurances….
J’ai reçu Ciao Federico. Mais ce matin je n’ai RIEN fait.
Si, CD m’a appelée car je cherche le fameux » cristal » , sorte de plastique transparent. J’ai appelé une boite qui en fabrique et leur ai demndé des échantillons, mais la fille a bien vu que je n’en commanderai pas 10 palettes. Parfois cependant, « le coup de l’artiste » dans un domaine différent ( genre vendeur de grues) marche impec. Les gens se plent en 9 pour vous aider.Là, la fille est comme le mec du ministère, elle ne sait pas à qui elle à a faire!!!!!
Je voudrais aller à Madrid Deux jours pour voir La Sombra. Oui j’ai vraiment envie. Seule, premier jour Sombra, le soir un truc au théatre, deuxième jour re-sombra a et un tour au Prado. Pas mal non?
J’ai reçu le livre des écrits inédits des Brönte. La couverture est super moche et il y a une lampe de poche -genre le Monde du dessous.
On parlait de galeries et je me disais que le problème était la nécessité de faire « des objets » qui se vendent, ce que j’appelle des « santons ».
J’ai fait une action d’éclat, pour la première fois de ma vie j’ai appelé un type de la DAP. Et j’ai rendez-vous. Ce que j’ignore encore c’est ce que j’ai à demander.
—Bonjour je m’appelle HD…
—….
—… Vous voyez qui je suis?
—Non.
—C’est T.S qui m’a donné votre portable. Vous voyez?
—Non…
Ca démarrait fort, mais le type est sympa.
On verra le 16.
Je soupire. Je ne sais pas trop comment m’y prendre et ça me semble pathétique les artistes qui se battent pour montrer… leurs santons.
Disons que je ne vois pas comment convaincre qui que ce soit car je n’y crois pas trop fort moi-même.
D. M’invite pour un workshop à Rueil. Ecriture du texte hier: Un chateau à soi.
Rendu le texte sur Fellini et eu la réponse favorable.
Coup de fil ( c’est drôle un coup de fil ) d’Efisio. C’est R. qui a répondu.
Ce matin, un jus d’orange. C’est chaque fois un plaisir de sentir la descente de l’orange que je viens de presser, Comme dans Pirates des caraibes quand le squelette boit et que tout descend dans les côtes. Je file à Argenteuil maintenant.
C’est dingue. Picasso au Grand Palais, c’est plein pour les 3 nuits….
Réglé quelques trucs concernant le fils de R. Parlé avec des éducateurs.
Hier j’emmène U. pour la fin des expos. Masques est magnifique. Je parle un peu avec Edouard Papet qui l’a conçue.
On croise des gens habillés « coketel », et I.A, incroyable figure angoissante angoissée dans un long manteau. Grandes lunettes de star et toujours elle replace ses cheveux comme si elle venait de subir une opération chirurgicale. J’avoue que ça m’impressionne, et que l’atelier du peintre de Courbet, fait pâle figure-j’exagère un peu, à coté de Belphégor.
Champagne et papotages. Un nouveau petit tour dans les salles de la donation Meyer et mon Cézanne-Betty Boop
Ai écrit encore et terminé mon texte sur Fellini: « A la recherche du Cinque »
Dans masques il y a des sculptures-masques flous. D’habitude, à part Medardo Rosso peut être , on ne voit que le flou photographié?
Hugues Aufray n’avait pas pris sa guitare.
U. et moi papillonnons et buvons quelques verres. Nous repartons après avoir embrassé Guy posté en haut de l’escalator.
J’ai perdu le Monsieur au chat: Un cravate agrémentée d’une dorte de chat en or. A côté d’I.A c’était parfait, comme un sous-titrage… une dame a des chaussures à talons impressionnantes et , non, ce n’est pas le prix que l’on aperçoit quand elle lève un peu le pied pour avancer:
Ce sont deux incrustations dorées….Hou…
Message de AM qui revient de Cali. Moi je ne sais pas me servir de Skype. Mes blocages concernent aussi la télécommande des télés, etc.
Aujourd’hui j’engueule le type de la BNP. Hier après avoir vu qu’on m’avait débité 1900 euros…. SFR , je n’ai trouvé personne et à l’agence de Place Clichy la fille m’a regardée comme si j’étais Obama.
Bien avancé le texte. Je pense que j’aurai fini demain. Je passe comme promis chezB. pour aider I. Elle prépare un nouveau spectacle.
Leur fils est très beau, 16 ans. ANdrogyne. Il a gagné le concours Miss Camping cet été en ‘s’habillant en fille. Le jury n’y a vu que du feu? 9a fait beaucoup rire Benoit qui prépare son dossier pour un décor télé.
Ca y est . Je crois que j’ai trouvé comment écrire ce texte sur Fellini. Il ne s’agit pas de répéter les sempiternels poncifs. De toutes les façons tout a été dit . J’appelle A. pour lui demander comment s’appelait l’autre cameriere de J.L. Il y avait Luigi et … Benedetto. Benedetto, plus réservé, plus sévère.
Luigi, je l’ai revu il y a 3 ans pour les 80 ans d’Efisio.
Je la rappelle encore pour savoir si elle se souvient du Volturno
En trouvant le Volturno ouvert en 1920 ,et une petite notice là , je passe là .
C’est quelque chose.
flickr/galerie de Superbomba
Bref, je suis presque certaine d’y être allée au Volturno, cinema « à l’ancienne » avec attractions et strip-tease. Ca fumait là dedans et ça parlait. J’adorais ça.
Ca hurlait en Romain dès qu’une fille apparaissait.
Parfois je me demande si on me l’a raconté ou si j’y étais.
Il y avait aussi l’Alhambra Giovanelli ou quelque chose comme ça. J. doit me raconter car il alait lui aussi. Ca faisait partie des curiosités Romaines…
Mail qui arrive. J’éclate de rire:
« Bonjour et merci pour les photos mais malheureusement, je ne sais pas ce qui s’est passé sur mon ordinateur mais ce pauvre Giton a un triple menton. »
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« Le pince sansririsme » Finkelkraut en ce moment. Le pince-sansririsme, c’est formidable! le pince-sansririsme de France-Culture…
Donc avec A. on a reparlé de notre virée au Panthéon, en pyjama nous étions et peinturlurées. Ce qui était drôle c’est que personne ne nous regardait. On en rit encore. Et puis i y avait la strega, cette grande bonne femme terrifiante, tout en noir et qui vendait des roses: « Le belle rose…. »
Et si on faisait une réflexion, si on riait on se prenait sur la tête un coup . En fait, elle avait une petite boule de bois au bout d’une lanière et la lançait à qui le méritait. C’était surprenant; c’est le moins qu’on puisse dire.!!!
Et puis le type avec des gants noirs , comme si ses mains pesaient une tonne, ses bras le long du corps, sans expression, à coté du bar . Il disait:
« Anna, la volpe humana, la renarde humaine… »
D’ailleurs souvent quand j’appelle A. je fais le numéro puis:
Pronto? La volpe humana? et je l’entends éclater de rire et s’étouffer.