“Qu’il le porte lui-même…” dit quelqu’un

“En 1953, Nasser considérait le port du voile comme ridicule…”

Et écoutez attentivement ce document,la foule , les rires. Quand l’idée du port du voile est saugrenue… A méditer vraiment et à faire circuler…. D’urgence….

Pas envie d’aller travailler

Regardé les photos des bals, de Bérard, etc. Il faut que je montre ça à la Comtesse quand je la verrai à Venise. Elle qui a fait ses débuts au petit théâtre de Bestégui…

Tiens en parlant du post précédent ( avec le noms qu’on ne connait pas )… Un jour, il y a cent ans, je suis invitée à Culture-matin de Jean Lebrun. La veille on avait vu L. et son ami. J’étais rentrée plus tôt pour être fraiche.

Brigitte Benderitter m’accompagnait. On avait RV à 7h. J’avais sérieusement la trouille. Bon, j’arrive et la grande info ce jour-là, c’est la mort de Boris Kochno.

Putain, et moi à l’époque et bien, à l’époque je ne sais pas qui c’est BK… Je ne sais pas si c’est un grand chef, un sportif, un ecrivain, un pilote de chasse.

J’adore les ballets Russes et je ne sais pas qui est ce nom qui vient de mourir…

Quand Lebrun a dit ça je suis resté muette. Il a ajouté:— “Un ange passe”. Puis un deuxième ange est passé quand il m’a interrogée sur “l’asphyxiante culture” .

Pourquoi me demandais-je , pourquoi me parle t’il de Dubuffet. En fait comme j’avais des trucs dans un revue et qu’à la page d’avant il y avait ça, il a cru que j’avis choisi un texte de Dubuffet.

Re-merde.

Bon je passe une robe fourreau et ma zibeline, prends mon vélo en or et file à Argenteuil.

—Argenteuil?

—C’est à côté de Saint-moritz

—Ah bon? Ah tiens…

COURRIER

La main du jeune homme de Bronzino s’est posée ce matin sur ma page Facebook par l’entremise de l’Editeur Singulier qui amène ainsi cette poésie visuelle splendide… Main isolée comme un sujet à part entière, légère sur ce socle que le doigt fuselé ouvre. J’ai serti sa force mystérieuse dans mon journal FB pour la partager, y revenir et la contempler encore. La journée s’accomplit, et vers sa fin, après maints feuilletages sur le net, de Gallotta dans l’air, demain sur les ondes, je pense à Patrick. Peut-être d’autres actes, par le biais de la toile auront-ils déposés un peu plus de leurs strates à son court passage dans la vie ?…Google-Images me fait ouvrir cette page de votre journal vers d’émouvantes et délicates évocations, ses parents, oui, ses carnets encore. Nous nous étions perdus, après la fin de Gai Pied où il écrivait sur la danse et la BD, jusqu’à cette page de Libé que j’achetai par hasard, où je posais par hasard mes yeux sur la route boisée d’une montagne au coeur de l’été 93, et qui m’apprenait sa mort à Marseille! Les années 80 défilent, les images affluent de nos échanges, je suis étudiant aux beaux arts de Nîmes, il dessine à Grenoble . Culte des images, nous peignons, nous nous attendons impatients de nous montrer nos travaux et découvertes, il m’offre des bandes dessinées Mattotti, Loustal Paringaux, et des dessins. Je coupe dans la diagonale un grand dessin que j’ai peint sur soie, je garde la partie d’où surgit pour lui plaire, un personnage très ” Palace” de ces années dans une ambiance nocturne, je lui offre comme un pacte l’autre moitié qu’il préfère, un sphinx envahi de feuillages de lierres, ocre rose et vert, comme une fresque italienne. Il ne saura jamais, ou peut-être maintenant, que ce sujet, cette ambiance étaient suspendus dans un temps avant la passion qui allait plus tard investir ma vie autour de l’oeuvre de Christian Bérard … (Sorte de préfiguration d’un style dans lequel se précipitaient BurneJones, Gustave Moreau, et les autres magiciens). Tout afflue maintenant, ses gestes, la danse s’emmêlant à sa vie, son écriture qu’il savait rendre minuscule, son exigeance, sa souffrance, ses dessins délicats, son assurance, son visage plus ferme et mature . Je reprends votre journal par les dernières parutions, je poursuis longtemps, sympathie, je suis intrigué par vous, votre style et les images qui s’y tissent, les personnages hybrides de rocailles … Jusqu’à cette même main noble du jeune homme de Bronzino ! Même détail cadré à l’identique à l’image de celle reçue le matin ! Excepté le blanc & noir ….. Est-elle devenue la main de l’Ange mêlée à celle de Tobi me portant vers vous, à cette rencontre partagée ?
Bien à vous,
Philippe .

Ceci est un commentaire laissé hier soir sur un post au sujet de Patrick Bossatti.

Et bien c’est toujours agréable de lire ce genre de choses. Ca me fait plaisir. Ce que l’auteur ne sait pas, c’est qu’à la fameuse journée Bossatti, j’avais présenté le Sphinx de Nicole Stephane…

En chacun de nous sommeille un espion, ou plutôt une sorte de voyeur pas forcément méchant… Heu, non je gomme.Un curieux.  Internet exacerbe la curiosité…Et en plus on veut savoir tout de suite.

Avant on vous disait un nom dans une conversation. Vous ne le connaissiez pas. Mais les autres, oui. Et vous n’en faisiez pas une histoire, vous n’aviez pas honte. Honte de quoi? On est sur terre pour apprendre ce qui se désagrégera en une seconde.C’était juste désagréable de se dire, zut , comment je ne connais pas “ça”?

Même que c’est délicieux de ne pas connaitre disons au pif, allez un exemple, Janine Janet. On va la découvrir grâce aux autres que l’on écoutera… (C’est ce qui me vient parce que peu de personnes savent ( peu de personne SAIT , imbécile..) qui elle était.)

Donc lorsqu’on ne sait pas, petit guide:

Deux solutions . La première, toujours la meilleure et surtout si l’on est en compagnie intelligente , est non pas d’avouer mais de dire:

—Qui est-ce? Connais pas… Ah bon, non je ne vois pas. Comment ça s’écrit? Je note. Super , je vais regarder.Elle était comment, elle a fait quoi.. Ah bon?

La deuxième, si l’on est dans un truc mondain à la con, donc en une compétition pathétique  des ( savoirs est un peu fort…) des.. heu , des représentations, des conversations… “des commodités de la conversation “,qui cette fois ci ne sont pas des chaises, mais des petites lâchetés, bon, bref bref, on file se recoiffer ( surtout moi haha ) ( hum , hum ) et une fois la porte des toilettes fermées, Paf, l’iPhone, vite fait, discretos. POur peu que le réseau soit avec vous,on “glance” Wiki et on ressort frais comme  un lis bien droit et assuré. On laisse passer un peu de temps pour ne pas être démasqué puis on avance:

—Janine janet… Oui , je vois, oui…

On hésite .

—N’a t’elle pas créé des masques pour Cocteau… Ce que j’dôooooooooore ce sont ses inclusions, vous voyez?

Et c’est parti. L’honneur est sauf, mais quel honneur . Berk.

Je me souviens d’un diner particulièrement-horriblement-chiant, l’Oscar du chiant,  il y a longtemps chez G , un diner antipathique … C’était tellement pénible que,  pour rompre j’ai annoncé la mort de Julien Gracq survenue l’après midi. C’était faux bien sur. Ca m’est venu comme ça. Puis j’ai décrit je ne sais quel passage du rivage des Scyrthes  ( ou autre chose car je me revois décrivant une colline  pointue comme un fromage orangé-je m’entends…)

Ca a réveillé les foules. Je suis passée pour une andouille.Quel délice parfois!  Mais le jeu en valait la chandelle verte cher Ubu!!!! J’en ris encore. Je me souviens , en face de moi, l’autre G. congestionnée qui me montrait sa montre. Un supplice.

Donc j’ai dans la fenêtre Google saisi P.M

Je n’en sais pas beaucoup plus, mais je tombe sur des photos incroyables de Café Society, qui sont tout l’univers de La comtesse M. pré-citée. De Bestégui, en passant par Bérard etc…

Je trouve celle ci , celle de Berenson ( filez vous recoiffer hahahah) particulièrement belle .

Berenson

Bon, comme je suis handicapée Face book, c’est moins facile. Je ne veux pas m’y inscrire Pas plus que Lindekin et toutes ces merdes…

Et je ne sais même pas ce qu’est un mur!!! Face book pour moi ce sont des trucs privés dont on a rien a faire, avec des images “humoristiques” …marrantes quoi…

Ce sont des mecs qui mangent des pizzas avec une bière et qui posent en faisant le V de la victoire… J’exagère sans doute.

JANINE JANET SHELL ELEPHANT French
c. 1960
Shell encrusted elephant with trunk raised, on a mother of pearl base. Janine Janet (1913-2000) was a maker of fabulous objects in Paris in the 1950s and 60s.

She often created the window displays for Balenciaga and Dior. Her work was recently exhibited at the Musee de la Chasse et de la Nature, Paris.

KEPI BLANC

Bonjour,

je suis arrivé sur votre blog grâce à cette délicieuse et émouvante photo, que je connais bien, ayant moi même servi à la 13.

Aussi bien l’origine de la photo que les explications ne correspondent à la vérité.

Vous trouverez à l’adresse suivante : http://aaleme.fr/index.php/legion-etrangere/comle/kb/xxd/1972-1947/1958

dans le numéro 137 de Képi Blanc, page 30 et 31, la photo originale et l’explication.

Cordialement.

FL.

Héhé , c’est sympa. Ainsi la boucle est bouclée…

Archives INA/ Jerphagnon

Le film est plan-plan mais bon… Les plans de coupe ( la cime des arbres et le bleu du ciel) , les pages de livre qui tournent toute seules… Bon encore.

Le Louvre… Allez…

Je reviens en arrière quand je crois reconnaitre Brigitte Benderiter ( elle n’est plus là pour me dire que j’orthographie mal son nom).

Et c’est elle. Brigitte Benderitter avec deux T. Disparue en 2007.

Oui Brigitte avec qui ça avait chauffé un peu quand on s’est rencontrées chez Maeght parce que je lui avait demandé ce que voulait dire ” hyper bookée”. Elle l’était.

Je n’avais pas cherché plus loin. Erreur.

On se voyait avec plaisir mais de façon trop superficielle. Professionnelle .

Elle m’avait emmenée au Ritz ou j’avais détesté des ravioles chichi à la menthe, avant l’émission de Pivot!!!Je devais avoir la trouille.

Puis elle était partie chez Gallimard.

Je l’ai donc ratée. Sauf pour sa sortie à l’Eglise Saint-Thomas d’Aquin.

Mais on voit Jerphagnon, ce personnage d’un autre temps ( physiquement on l’imagine d’avantage dans La recherche qu’ailleurs… ) en chair et en os.

J’aime sa manière de parler précise, , parfois trainante. Le parler de la province … Bordeaux en l’occurrence.(FAUX, la province n’a rien à voir là -dedans me dis-je ce matin. Mais une éducation d’un autre temps plus proche du 19eme que de nous. Ou langage et élégance vont de pair “naturellement”, concision et richesse de vocabulaire)

Il est brillant, passionné, curieux. Je préfère l’entendre dans “A voix nue” que l’on peut choper sur France Culture.

Le plan où il joue de l’orgue est très amusant.

Mais la radio , c’est mieux.

Vincent vient pour me rendre le Aby Warburg et l’image  en mouvement, mais refuse mon verre de vin blanc, car il est deux étages en dessous, à la bière. Quelques mots échangés, Jerphagnon, l’air du temps, les Gender studies dans son domaine qu’est l’archéologie Egyptienne au CNRS.

Attention ce qui suit est super mal écrit..; Heu…

J’aime parler direct, ne rien dire de l’ environnement. Je veux dire par là , ne pas décrire ou détailler, comme dans certains diners mondains ( ou dîners en ville sans être mondains), le machin au mur, le livre posé.

Que l’on soit sur le trottoir ou bien dans un igloo, ou à Versailles, peu importe.On attaque direct. Paf. Ci et ça. Et ça encore….

C’est pour cela qu’aller dîner chez les gens m’ennuie souvent. Because la conversation.

R. a la crève et peut-être un peu de fièvre. Suis allée le prendre en voiture à la sortie du théâtre.

Il fait une douceur incroyable. Chaud , presque.

Ca y est . j’ai enfin fini le Monument. Ouf. A chaque fois il y avait un petit machin que je n’avais pas vu. Hop. Demain au labo pour DVD.

Bien contente de n’avoir pas mis les pieds à la Fiac.

Cette image est sans rapport avec ce qui précède évidemment.

HOLLAND HOUSE,

Kensington, London.  An interior view of the bombed library at Holland House with readers apparently choosing books regardless of the damage.  

Photographed in 1940. The House was heavily bombed during World War II and remained derelict until 1952 when parts of the remains were preserved. 

Elle est impressionnante cette photo que moi, je ne connaissais pas.

On dirait une mise en scène. Ce sont les lecteurs qui sont étranges. Le premier à gauche qui tend le bras fait penser à quelque chose de Beckett. Arrêté dans son mouvement . Comme s’il avait été découpé et collé sur l’image.

En fait on dirait qu’il y a une progression vers le fond.

1 observation des livres ( à droite , à cour plutôt) ,

2 choix du livre ( à gauche, à jardin ) ,

3 lecture ( au fond)

Ca me fait penser à un tableau de qui? Magritte peut être.

Machin, Heu…  Anselm Kieffer le studieux… pourra faire toutes les peintures qu’il voudra, il n’obtiendra jamais ce… hum….

Je déteste Kieffer. Il est aussi léger que Haneke ( ha haha)

Niobides et Andrea del Castagno. ( sais plus où en cherchant des trucs sur Warburg )Et moi.

JOURNÉE NOIRE plutôt GRISE

Hier soir après la projection de Amour à la cinémathèque.

“Amour ” j’y suis allée pour voir JLT et E.R.

Je n’ai pas envie de parler du film, qui m’a laissée de marbre.

Tous les acteurs , je veux dire les autres -infirmières et concierge-, pianiste sont très bien.

A la fin je descends pour saluer JL de la part de R. qui n’est pas venu. Je croise le regard de E.R, c’est d’ailleurs plus qu’un croisement indépendant de notre volonté et je balbutie un compliment à la noix, terminant par: “Je ne sais pas quoi dire”. Elle n’est pas particulièrement sympathique lorsqu’elle me suggère avec sagesse, de ne rien dire. Elle est belle dans son manteau du soir évasé.Mais bazar ils ont du se marrer sur ce tournage. Quelle angoisse…

Puis je chasse M. Escortée de C. et J on monte boire quelque chose.Ce qui ne fait pas de mal après cette épreuve. On retrouve E. et F puis M qui a une sorte de papillon noir discret sur le coté des cheveux. Elle est formidable. Et on rit.On reparle des SMS de cet été et de jardinage.  Tout le monde s’est rué sur le champagne pour décrisper  les moindres tendons!

Voici J.L qui s’assied.Il a l’air content. Et en forme. Une place à côté de lui est occupée par une jeune fille qui lui parle. M. m’envoie au front, à côté de JL pour faire tampon!!. Du coup, je passe une soirée Louravie, à côté de lui et lui demande de me raconter l’histoire du chien. Il raconte une histoire de chien moche et c’est désopilant, mais là, ce n’est pas la même. Il transforme le chien en deux chats…

Bref. F. est assise de l’autre côté, on est comme des chenets autour d’un feu.

A ce propos deux royalistes ce matin,ce n’était un secret pour personne, sortant visiblement de la basilique de Saint-denis échangeaient des informations sur des chenets à tête de Marie-Antoinette…Le garçon brun disait que,oui Monsieur Serre en avait, ou en avait eu.

—Flute! je n’ai pas pensé à vous.

Dans le genre Flûte une autre expression qu’emploie A. est : Bon sang de bois. C’est pas mal.

Donc des gens filment JL sans se gêner peut on dire, font des photos. Moi je me plie pour ne pas encombrer leur butin. Je repère un type insupportable, avec sa petite queue de cheval. Je le connais. R. le connait et on l’évite comme on peut. Il me fiche la paix et fait comme s’il ne me connaissait pas. Ca m’évite de faire le sale boulot. Il attend , je préviens JL qu’un rapace va fondre sur lui. Il s’en fiche JL. Le mec lui tend une photo, deux, dix. JL signe gentiment, très gentiment. D’autres font la queue et je suis donc spectatrice d’un tas de machins, de photos sans chronologie: Là jeune ,là encore plus, là Hamlet, là Lelouche, là …sais pas, là BB . On parle de Ma nuit chez Maud, du tournage de “Amour” . Des gens posent des questions. On dirait qu’ils veulent en savoir le plus possible en si peu de temps.

Je dis que sa signature diminue et que ça va finir par une virgule. Champagne. Oui. Zut, il est tard? Allez .

Je lui dis aussi qu’il est incroyablement disponible et fait bien son boulot.

On rentre par le métro avec C. qui part bientôt faire son voyage. R. m’attend et je raconte tout et tout et qu’il y avait Michel Bouquet et que j’ai croisé M. Comme j’ai passé la soirée assise je n’avais rien mangé…

Inutile de raconter le désastre au tennis ce matin. Zéro jambes.

J’ai travaillé cet après -midi et fait tomber un Disque dur. Bouffées de chaleur et panique.On verra demain. Je préfère ne pas y penser.

Et quand je vois l’heure je file voir la présentation de E. Comme on s’est vus au film, on reparle de ça. Avec F. on est d’accord.

E. voit différemment. Il y a du champagne et je ne bois qu’un jus de pamplemousse suivi d’un Perrier. Il y a des chocolats de la mort et des fromages délicieux. Mais je picore juste 3 chocolats.

V. me propose de l’accompagner aux Beaux-arts demain pour la soirée après Fiac. Je n’irai ni à l’un , ni à l’autre. Là j’en peux plus. Je pense à mon frigidaire à sapins, et au café de Saint-Bonnet…et aux bois.

Finalement la nécessité d’écrire un texte sur “Le monument près de la mer” me donne l’idée de réunir 4 histoires qui ont en commun l’Italie. Une avec la Comtesse Marcello, une avec le tableau de Bramantino où on voit une grenouille,une peut être sur la villa. Sais pas. Un peu inspiré des récits de voyages en Italie, Rome Naples et Florence , Paysages Italien de Wharton ou Errances en Allemagne et en Italie de Mary Shelley. Enfin bon… Je vais trouver. Il me faudrait 4 ou 5 de ces histoires. Elles dureraient 15 mn …

Et après je rangerai tout ça dans un tiroir!!!

Bon, j’ai faim et je suis fatiguée.Aucune idée de ce qu’est ceci. Tweed day???

BATAILLES

Me voici à nouveau relancée par l’horrible bonhomme rouge ( un virus sans doute ) de la cagnotte je ne sais quoi , la cagnotte Leetchi.

Ces pratiques me semblent d’une élégance douteuse.

Tiens j’y pense, l’autre jour en me rendant pour l’expo à l’institut Pasteur je riais de me voir cernée photographiquement dans la rue par tous ces magnifiques virus, microbes et autres ennemis potentiels.

Moi qui adore Michael Powell, j’ai un mal fou à regarder Colonel Blimp. Deux fois que j’essaie, deux fois que je m’endors.

Ai commencé la voix en Italien… HUm… Moins simple que je ne pensais. Je vais commencer à être à la bourre, je le sens.

Cette nui j’ai passé mon diplôme des Beaux-arts. C’était dans un premier temps dans une grande maison.

On m’a guidée et attribué une place en me disant que j’étais la plus âgée des candidats.J’ai encaissé cette réflexion. Je n’ai pas voulu de la place mais en ai exigé une autre, composée de deux bureaux contre le mur et face aux autres.Je ne sais plus si je passe mon diplôme ou si je suis devant un jury pour être prof.( ce doit être l’approche d’Angers qui ….!!!)

Puis tout est vide. J’accroche des tissus dans cette maison perchée maintenant sur un petit promontoire. Il y a un escalier en boue et j’ai peur de m’y enliser. Puis l’escalier s’amenuise et c’est un torrent qui emporte la boue. Les membres du jury arrivent en avance et je n’ai rien préparé.

Quelques dessins sur ma table, une chauve-souris et des costumes. Un tissu bois de rose que je décroche.

Reveil

La bêtise

Hier soir devant l’immeuble, j’ai été accueillie par un type qui pissait au milieu du trottoir. C’est plaisant.

Je lui ai fait évidemment part de mon contentement et il a attendu que je sois rentrée pour m’insulter de l’extérieur. Derrière la grille de la porte il était ridicule comme un animal fou. Il s’en est pris à mes cheveux, au crâne rasé etc. J’avais envie de ressortir et de le pousser car il devait être saoul mais j’ai sagement ouvert la porte de l’ascenseur et suis rentrée, peinée de la connerie, du manque de tact, de la sottise et de l’indifférence.

Je ne dis pas que j’échappe toujours à la médiocrité et la bêtise. Non. Parfois je déteste ce que je viens de dire, de commenter sottement au lieu de me taire.

D’ailleurs maintenant ( c’était mieux avant!!!) tout le monde parle en permanence. C’est un flot de mots inutiles, un flux maintenu comme si un silence aussi court soit-il, ou l’immobilité d’un corps ou des doigts devenaient impensable.

Ceci étant dit s’il fallait casser la gueule à toutes les personnes qui me barbent avec mes cheveux depuis des années.

Bonne soirée malgré deux agacements: Un à chaque endroit. Un causé par BD pas revu depuis longtemps. L’autre par G. et ses commentaires quant à R. au théâtre.

En reprenant le Métro à Saint-Denis, un couple différent de celui d’hier mais dans la même veine pourrait -on dire. Un homme et un femme jeunes, pauvres avec de mauvaises mines. Elle a les yeux rouge et pleure. Ils sont debout à 30 cm l’un de l’autre , debout, perdus.

Me suis acheté une crème chauffante pour cet espèce de torticolis qui me fait super mal de temps en temps. Je dois appeler A.B. Trop longtemps qu’on ne s’est vues.

DP m’offre une mouche, balaise la mouche.

LES DEUX AMIS

Reçu le livre de Leonce Paquet. Faut absolument que je lise ces trucs à la traîne

Pluie battante à vélo.

Peinture de Pasteur

Tiens dans la présentation de Fabrice Hyber , une chose m’a étonnée: C’est que Pasteur était peintre. Comme Morse d’ailleurs.

C. m’envoie cela à propos des Nuits Blanches:

La Nuit blanche 

Des œuvres fantômes

Il apparaît de plus en plus évident, et peut-être plus encore cette année, que Nuit blanche n’est pas une manifestation artistique, mais une opération de politique urbaine conçue par des politiques, au moyen de l’art, et à distance du monde de l’art et de la culture. En d’autres termes, Nuit blanche procède à une instrumentalisation politique de l’art contemporain.

J’ai envie de manger ça.Mais je n’en ai plus. Vite rue Elzevir. Quand même pas. Mais c’est une horreur ces gaufres MEERT , c’est ça? Oui “la véritable gaufre de Lille”. Garantie kilos.Ho… Mais ça coute une fortune ces saletés diaboliques. Ce mois ci on m’en a offert 2 fois, deux personnes différentes, une petite boite et une grosse boîte. J’ai tout bouffé. Bref…

Tout à l’heure en revenant du BHV, dans le métro:

Deux garçons. Un grand et un plus petit adossés à la protection de verre du quai. Je me dis que le petit est un enfant qui pleure et qu’on le console. Je regarde comment les gens regardent. Oui ils regardent un peu en biais comme moi.

Ce sont deux garçons d’une vingtaine d’année. Je me rapproche. Le petit arrive à l’épaule de l’autre.

Il à un trou à sa Puma blanc sale. Genre Kway noir pour les deux. Genre pas de fric. Le grand a des dents cassées devant. Le petit une boucle d’oreille.

Le genre qu’on veut dans un film qu’on va faire tellement ils semblent vivants et vrais.

Ils sont laids… Sans doute.Le grand caresse la tête du plus petit. Le petit se blottit sans cesse. Le petit a le nez enfoui dans l’anorak du grand. Il ne veut plus rien savoir du monde. Dès qu’il s’écarte un peu, à peine, c’est pour mieux replonger. Quand à un moment, il regarde fixement je ne sais quoi plus loin, le grand lui dit:

—Qu’est ce tu regardes ?

Puis  ramène  le crâne vers son torse.

C’est très émouvant. C’est très émouvant l’amour qui se dégage de cette scène. Oui ils sont homosexuels et encore… Oui , si . Mais on ne pense ni drague, ni sexe. Loin de là.  Peu importe. C’est incroyable leur attitude, leur partage, leur isolement et la douceur de leurs gestes.

Jamais vu ça qu’au cinéma.

Raphael et son Maitre d’armes

Tiens en parlant de ça, hier R. me décrit un dessin de Sempé qu’il vient de voir et qui représente quelque chose comme la Normal Pride, la GAy Pride des gens ordinaires. L’idée est géniale. J’imagine la petite mémé qui défile avec son aspirateur, un gars avec un râteau etc… Ca me fait rire sans le voir.

RIEN

Je pouffe de rire en lisant Bouvard et Pécuchet. La description de leur collection est irresistible.

Et si… Non, non, je ne dis rien…

D’autres bouquins à la traîne. Et j’ai intercalé dans mes lectures le 14 de Eschenoz. Je n’arrive pas à savoir exactement ce que j’en pense. Autant Ravel et Des éclairs m’avaient plu, autant le sujet si dramatique de 14 raconté de la sorte ( une simplicité désarmante) me perturbe.

Hier j’accompagne R. au théâtre et on me trouve une chaise d’appoint car c’est archi-plein.Incroyable les réactions des gens.

Lis un article sur Malraux. C’est le bordel sur ma table. Hier tard, regarde un truc interessant sur les “gorilles ” de de Gaulle ainsi que les reporters et leurs techniques de planque.

Ecoute l’interview intéressante de la réalisatrice de “Would you have sex with an arab“. Les horaires des séances sont pas marrants. Genre 16h.

Hop, je file.

Villa Diodati

Capture d écran 2012 10 12 à 19 11 47

“Etceteri,etcetera”

J’ai rencontré presque autant de Dieux que d’hommes“Jerphagnon ( en riant)

Cynismes/ En finissant l’introduction de M. Onfray et après m’être demandé qui était le  maître qu’ aimait tant le jeune garçon d’alors, je découvre le nom de Jerphagnon. Jerphagnon, je n’en connaissais rien avant des émissions sur France-culture. Délicieuse intelligence, régal de l’expression, drôlerie. L’exact contraire de la Bêtise, de la laideur, de l’ordinaire et de la vulgarité… L’écouter est un délice.

” Lucien Jerphagnon, on peut encore le lire, mais il n’enseigne plus personne. Ces pages lui sont destinées bien sûr.” M.O

Quand est il mort. Cette année je crois….Tous ces mecs, Paul Veyne, Heu, Jean-Pierre Vernant,…

Image

Pierre-Henri Tavoillot et Jerphagnon

VLADIMIR UMANETS EST UN CON, UN NOC

Réponse à C’est quoi ça.

Ce sont des fragments du crâne de Percy Shelley.

Simon Hantai

Petit déjeuner au coin avec J. Papotages sur tout. Observations des gens qui passent: Le petit homme au pantalon bleu de travail, la femme assise avec son kilo de cheveux sur la tête, l’autre petit homme au parapluie mauve pâle: On dirait une elfe de gravure anglaise sous une fleur .<oui ce parapluie sans forme ressemble à un assemblage de pétales.

Hop au tennis….

Sur le site du Monde.fr dans Libé aujourd’hui…

VLADIMIR UMANETS EST UN CON. Ce n’est pas le titre mais c’est moi qui le dis.

Vladimir Concon fait le malin en écrivant des conneries sur une oeuvre de Rothko.C’est un artiste. C’est désolant, morale mise à part, respect d’une oeuvre mise à part ( si l’on ne veut pas voir Rothko , on l’évite…), oui c’est désolant de se sentir si petit, si rien , si rien du tout, si inexistant, qu’il faille agir de la sorte. Ca me désole/ Bien évidemment ce n’est pas une nouveauté, mais qu’une énergie se concentre pour ce type d’acte , alors là… De plus il ferait bien, Vladimir Zero le Cucu,  de foutre la paix à Marcel Duchamp. Tout le monde d’ailleurs le devrait .

“Le jeune homme avait lui-même revendiqué quelques heures plus tôt auprès de médias britanniques la paternité du graffiti inscrit dans un coin de l’œuvre de Rothko, qui proclamait“Vladimir Umanets, une œuvre potentielle de Yellowisme”. ”

“Certains penseront que je suis fou ou que je suis un vandale, mais mon intention n’était pas de détruire (l’œuvre) et d’en faire baisser la valeur, ou de faire une folie”, a-t-il expliqué, selon le Daily Telegraph“Je ne suis pas un vandale, je suis un Yellowiste. Je crois en ce que je fais et je voudrais que les gens commencent à en parler, c’était comme une tribune.”Je pense que si quelqu’un restaure l’œuvre et enlève ma signature, la valeur de l’œuvre va baisser, mais après quelques années la valeur remontera grâce à ce que j’ai fait”.

“Il s’est comparé à l’artiste français Marcel Duchamp”. He ben…..

 

AMUSING PHILOSOPHY et encore SHELLEY

Ce matin 9h chez Olivier pour me décoincer le cou.

En écoutant Fidelio/ Oh  comme c’est beau… ( Klemperer …)

De fil en aiguille comme on dit et cherchant l’origine de cette gravure ” Amusing philisophy” que j’avais dans ma documentationje cherche dans ma chère NYPL et tape: Amusing philosophy  ce qui ne donne rien.  A philosophy , une vignette m’attire:

gravure de Mutlow 1806 Depicting acoustics

mur Frigo 2012,découpage 

Dans Location, est écrit ceci: Stephen A. Schwarzman Building / Carl H. Pforzheimer Collection of Shelley and His Circle

SHELLEY AND HIS CIRCLE!!!

Miam miam , me dis-je. Et en effet miam -good. C’est une exposition en ligne de  cette collection:

The Collection was the creation of the financier Carl H. Pforzheimer, Sr. (1879-1957), who took a special interest in the lives and works of the poet Percy Bysshe Shelley and his contemporaries, including his second wife, Mary Wollstonecraft Shelley, her parents, William Godwin and Mary Wollstonecraft, and such friends and fellow writers as Lord Byron, Claire Clairmont, Teresa Guiccioli, Thomas Jefferson Hogg, Leigh Hunt, Thomas Love Peacock, Horace Smith, and Edward John Trelawny.

The Bodleian Library and The New York Public Library — include close to 90 percent of all known surviving Shelley manuscripts, embodying the history of literary Romanticism in Great Britain and the United States. SHELLEY’S GHOST offers a lens through which to see that history.

Notes

J. Noël Paton/

Lady Hester Stanhope/( “reine de Tadmor, sorcière, prophétesse, patriarche, chef arabe, morte en 1839 sous le toit délabré de son palais ruineux, à Djîhoun, dans le Liban”)/ Alphonse de Lamartine, “Visite à lady Esther Stanhope”, in Voyage en Orient, 1835.

James Akin (1773–1846).

Qui est Jane Heap

Houp là , je me planque… Elle n’a pas l’air commode.

Jane Heap

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Je poursuis la fastidieuse “fonte” des deux blogs. Encore sept pages. Oui ce sera mieux comme ça. Je taggue un peu à l’arrache. Peut être trouverai-je une âme sensible qui me le fera mieux.

Hier soir , Bal des Monstres à l’institut Pasteur et aussi à Beaubourg pour Mircea Cantor.

C’est un très beau nom Mircea Cantor. Mircea comme Eliade et Cantor comme Kantor. C’est très beau, très propre. Tout est propre et beau . C’est bien, c’est beau, c’est clean… La vie est propre, les bombes sont propres, rutilantes, les lames des couteaux brillent, les barbelés sont des bijoux, c’est bien. Les talons aiguille sur le sol, les pochettes, et petits sacs à main.

On boit un verre en passant devant le “monumentale” statue de Zidane, oeuvre qui n’est pas sans rappeler le dépôt à Budapest des sculptures communistes. 

T. et Moi , vin blanc, V. et C attaquent au pastis. Tiens ??? Ah bon du pastis. La pauvre V. Ne résiste pas et aulieu d’aller préparer son cours écoute nos âneries.

Moi je file à la sortie du théâtre et arrive en retard pour boire un verre avec D.

On dine en rentrant. Je me couche toujours tard.

Ce matin cours de Gym Suédoise. J’aime bien mais je suis incapable de suivre les mouvements dans l’espace de quelqu’un d’autre .C’est tragique ce manque de coordination des mouvements. Ridicule. Et puis j’ai envie de faire l’imbécile et de parler Picard car C. est à côté et G. derrière. Mais on se fait trop repérer.C. pouffe à la moindre de mes grimaces.

IL pleut à verse.

J. et W. annulent le theâtre. J’espère que tout va bien aller. Hum. Je lui envoie des petits SMS à L’hosto .

 

 

NOTES/Jack Mytton

“Mais il faudrait citer aussi le calculateur prodige Jeremiah Buxton. On le mena un jour voir Richard III.

Quand on lui demanda si la pièce lui avait plu, il donna le nombre de mots prononcé par les acteurs et le nombre de pas qu’avaient faits les danseurs”

Mad Jack Mytton, le squire du 18ème siècle, possédait 60 chats et habillait chacun d’eux d’une livrée différente, correspondant à sa race.

( He is reputed to have kept 2,000 dogs and more than 60 finely-costumed cats.)

Sir Stukeley passa son temps à construire chez lui des demi-lunes, parapets, remparts, échauguettes, fortins et autres tours de guet. Il fut, dit-on, le modèle de l’Oncle Toby dans le Tristram Shandy de Sterne.

princess Caraboo hoax

A NARRATIVE OF A SINGULAR IMPOSITION,

PRACTISED UPON THE BENEVOLENCE OF A LADY

RESIDING IN THE VICINITY OF THE CITY OF BRISTOL,

By a Young Woman

OF THE NAME OF

MARY WILLCOCKS, alias BAKER, alias BAKERSTENDHT, alias

CARABOO, PRINCESS OF JAVASU.

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Note/ maladies nocturnes

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Cette nuit dans la quatreL blanche garée au loin dans un paysage de montagne est de neige, garée bien trop loin pour que je puisse distinguer quoique ce soit, j’ai vu à l’arrière le corps d’une femme morte. J’ai enregistré l’immatriculation 2224 1240 75 et appelé la police. J’ai joué avec un enfant. Il y avait Guy.

J’ai regardé à nouveau la femme, en  chien de fusil et dont le corps saignait.

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