Days / Faire un truc par jour
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Faire un truc par jour
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
Année : 2012
Nebuleuses du Hibou et du crabe
atelier sans disposophobie, quoique…
Le fauteuil de Homer Collyer soudain et quelques mois après est le portrait du mien, rangé en haut. Donné par mon frère, j’y ai fait des siestes, des lectures, des réflexions et des choses plus scabreuses. Il est quand même un peu plus présentable que celui des Frères!!!
Regarder des documents concernant la disposophobie est terrifiant et à peine concevable. C’est vraiment la question de notre rapport aux choses, aux objets, aux vêtements.
Certains disent ( alors qu’il est flagrant que leur situation est “anormale” au vu des images où ils sont prisonniers des éléments) Donc certains disent :
“Je ne suis pas malade. je suis collectionneur.”
Où dois-je écrire. Dans ce blog ou dans celui-ci.
La Divine comédie scannée
Le correcteur me suggère La divine comédie “scandée” ce qui n’est pas bête
C’est juste une préposée au scan de laDivine comédie qui s’est fait mordre une main.
Fatiguée et énervée comme à chaque fois que je bouge. Je décide de partir demain.
Je règle mon PV SNCF banlieue ( ticket non composté . Je préviens tt de suite le contrôleur qui me colle une prune. )
Je lui dit que ça lui fera un petit plus et de 25 je passe à 55 E. Soumise et surtout lassée je règle par téléphone et en pleurnichant, je fais baisser les frais de dossier ( lequel??? On rêve ) à 1O euros. On re-rêve.
Mon frere me racontait l’américain hier à l’hôtel , en province qui crève avec sa voiture HERTZ . Pas de roue de secours . Pas de solution. Pas de voiture disponible . De Briançon aller à Nice en taxi, le régler puis se faire peut-être rembourser. On re-re-rêve. Quand les éléments se déchaînent
Comme disait ma mère, quand on est fatigué on ne fait rien de bon. C’est pourquoi je me suis précipitée en annulant mon billet d’avion et ma location de voiture, au lieu de changer dates et destinations. Je perds 300 euros. Air france me rembourse 50 et Visa premier que dalle vu que ce n’est pas un licenciement, qu’il n’y a ni malade ni mort. Quelle gourde.
Je me console au retour de chez Darty ( obligée de demander le responsable du service après vente pour la convaincre de me rembourser car j’ai été mal conseillée. ) C’est fait…
… Donc je console ma stupidité en me disant que je n’ai pas encore perdu mon téléphone, et en regardant le Bonto ( Bonneteau !! maeci Y.C), chef-d’oeuvre théâtral d’arnaque.
Il y a un compère avec une canne qui fait semblant de jouer en disant “give me ze moni”. On me dit approche ma belle et je réponds que je connais le bizness. C’est gratuit dit-il!! C’est ça. Je vais plus loin. Le type a du monde et il est fort. Une pauvre fille que je crois être un compère se fait rafler 150 euros en un rien de temps. Son mec pousse le bébé dans sa voiture. Le gars du Bonto pour l’exciter lui dit d’arrêter, lui dit qu’elle joue trop mal.” Monsieur, emmenez votre femme” Evidemment cette cruche tombe pour péché d’orgueil….
Mais c’est de la nouvelle génération, enfin, disons que ce sont plutôt des types de l’est. D’ailleurs le grand aux tempes grise, plie les cartons écoeuré quand une dame lui tend 20 euros. Il fait le dégouté. Pas moins de 50 Madame, d’ailleurs je pars. Il n’y a plus de bon joueurs et j’y perds. Le mec du magasin oriental à côté qui regarde lui aussi me dit qu’il s’est fait 600 euros en un rien de temps.
Sol Lewitt et Bouroullec
SACD/ Lundi dernier
Les plus beaux moment et drôles aussi : Ceux avec Ettore Scola et José-Maria Flotats
De manière générale, les discours de remerciement sont courts et spirituels. Ouf.
QUAND CESSERA-T’IL DE PLEUVOIR.
Gueules cassées
Oui, le film montrant les soldats au visage rafistolé et qui présentent leur propre moulage est impressionnant.
1917/ jen choisis 3
Partir/ Bazar et notes en tous sens
1
Je ne pense qu’à ça.
Vu que cette année, j’ai l’impression que ça va être court.
Combien de temps dans le midi, on ne sait pas.
J’ai envie tout simplement de lire et de peindre et aussi d’avoir trop chaud et râler parce qu’il fait justement trop chaud.
Travailler au calme.
Me reposer mais pas me disperser
2
” Il rappelle que la guerre est un moment propice au faux et usage de faux: pendant la Seconde Guerre mondiale, l’illusionniste britannique Jasper Maskelyne a créé le Magic Gang, qui a dissimulé le port d’Alexandrie aux hommes de Rommel grâce à un système d’éclairages et de miroirs ;’
“L’armée avait confié l’édification de cette Ville lumière à un ingénieur électricien nommé Fernand Jacopozzi. Celui qui a illuminé la tour Eiffel pour l’exposition des Arts décoratifs de 1925. Ce petit miracle était financé par Citroën, et le nom du constructeur automobile a resplendi dans la nuit parisienne en lettres enflammées de 30 mètres de haut pendant dix ans.”
3
Apocalypses
Dans la rue la vision d’apocalypse de la grosse femme noire.
Dans le métro le vieux avec pantalon rose, parapluie rose genre Hello Kitty , et casquette rose. Il répète en riant ” Ya plus de place, c’est complet vous dis”. Il s’arrête et repart:” Ya plus de place, c’est complet vous dis”.
Je le suis alors qu’il choisit un compartiment. Il se déhanche, ris, pouffe de rire se dandine et alors qu’un homme cravaté-sérieux relève le poignet de sa manche pour regarder l’heure, il lui dit: ” T’inquiète pas, on a encore le temps de faire l’amour”…
Personne ne rit , pas l’homme en tous cas. Moi je suis congestionnée. Puis il poursuit: ” Oh… OH …. Qu’est ce qui se passe… J’ai le nez fin… Il se passe que ça sent la femme… Attention, je vais mettre de la bombe… Et il insiste…
Dans le train, la femme sans robe
Oui , on pourrait dire qu’elle a oublié de la mettre. Elle est maigrichonne, aux cheveux paille. Elle a des talons hauts de mauvaise qualité.
Elle porte ce qu’elle croit être une robe qui qui pour moi est une combinaison synthétique noire.
Je les suis. Lui a du ventre dans un tee-shirt trop serré, un grand sac aussi. Assis dans le train de banlieue. Elle commence à se maquiller. Lui sort du sac un ballon de foot et entreprend un exercice de phoque dans un aqua land. Terrible. On est loin de Maradona… De temps en temps il sort du sac une grande serviette éponge avec un hippocampe ….
4
Réponse à un film que l’on m’envoie. Le images viennent de l’exposition. On avait demandé au type de cesser de filmer.
C’est terrible. Le garçon qui ne doit pas être méchant utilise Les” fausses ” conférences et en fait une espèce de ragout immangeable, plein d’effets, d’incrustations, etc. Et mélangé aux images de vernissage.
Un échantillonnage de ce qu’il y a de plus mauvais en video. Ce serait même pédagogiquement intéressant. Exactement ce qu’il ne faut pas faire. Je passe les citations et images des pauvres Deleuze Godard et j’en passe qui se retrouvent dans cette pâte, les pauvres. Ils servent à chaque fois de béquille à une indigence totale, un manque de réflexion, une petite prétention… De la video obèse. Superficielle et bavarde.
Donc je ne peux tout regarder, c’est tellement hideux. Je m’échauffe un peu. Ne veux pas être remerciée au générique car je n’ai rien donné. Je ne veux surtout pas que ce machin soit utilisé, montré. Je ne veux pas être méchante non plus. Bon c’est fait. Je ne veux jamais reparler de cela, encore moins en discuter… Hier soir j’envoie ceci que m’a raconté E. hier:
“Une histoire un peu mal racontée:
MAIL DE PV
“J’ai reçu ça aujourd’hui d’un certain A – je ne sais pas par quel biais.
« Bonjour,
Avez-vous une page Facebook?
Si oui, je peux vous proposer de lui ajouter des fans par centaines/milliers en une journée grâce à une technique originale (et confidentielle).
Alors combien voulez-vous de fans facebook aujourd’hui, 100? 500? 1000? 10000? Davantage? Contactez-nous, nous avons ce qu’il vous faut pour accroître la notoriété de votre page.
Tarif : 10€ les 100 fans, -20% à partir de 1000 fans commandés. »
Si ce n’est pas un gag (je crains que non), je trouve ça admirable. Une vie virtuelle, des « intérêts » virtuels, des fans virtuels. Le génial créateur de la trouvaille, sans doute un crétin analphabète doté au moins (peut-être) d’un certain sens des affaires, n’a sans doute pas fait le rapprochement avec Les âmes mortes. « Mais c’est qui Gogol ? », demanderait-il sans doute, d’autant que « Gogol » n’est probablement pas un nom porteur pour ce genre d’individu.
Ça me fait penser à cette remarque de Patti Smith, dans une interview récente publiée, dans L’Express : « Les temps ont changé. Depuis quelques années, je monte sur scène et je vois des gens en train de filmer la moitié du morceau que je chante. Et pendant que j’interprète l’autre moitié, ils se mettent à regarder ce qu’ils ont filmé. Je m’entends chanter dans la salle depuis des centaines de téléphones portables ! »
Notre époque est de plus en plus formidable. Existons-nous vraiment ?”
P.
expo Anri Sala
MAIL à DS
“Et qui a passé deux heures chez Edith Scob cet aprem??? QUI????
K.O
Sortant de Chez M. tout s’est bien passé. Atmosphère chaleureuse, et déjeuner non prévu. J’y suis passée après avoir acheté 100 paires de chaussettes à la clé des marques.
I me montre des images de cet endroit insensé qu’est la Villa Celle près de Florence.
J’attends mon appareil photo conseillé par R.
Il me faudrait aussi une camera petite, et aussi refaire le site et aussi je ne sais quoi.
Je n’arrive pas à travailler, et ne pense qu’à jouer au tennis. J’ai l’impression que je ne peux rien commencer avant de partir.
Fini la Sonate à Kreutzer que je n’ai pas aimé, trop prêche-moralisateur , alors que Le diable et un Mariage sont vraiment drôles et savoureux. En regardant mes livres je suis effarée par le nombre de points d’interrogation qui s’en échappent. Impossible de parler de la moitié d’entre eux. Sais plus, me souviens pas. Et pourtant c’est passé dans le sang, non. Même si je ne sais plus rien d’Eugène Onéguine, nous avons passé des heures ensemble. Même si les journées desman sont un peu floues il m’en reste un parfum agréable.
Ai reçu : Et le vent reprend ses tours de Boukovsky et Brigitta de Stifter aisé que Cristal de Roche.
Hier , projection de films de Barbara Hammer.
Maria deren’s sink 2011 et
projection du film de Maya deren meshes of the afternoon 1943. Cela me fait souvent penser à Cocteau( la fleur, la figure voilée, la route en pente etc…)
Two bad daughters 1988, Sanctus 1990
Et bien lorsque je pense “cinema expérimental” , j’ai en tête par exemple Len lye que j’adore pour n’en citer qu’un seul , et ce genre de filmique que je n’aime pas: avec des tas de traficotages d’images qui datent à mort, ( incrustation, couleurs flash, onirisme, matiérisme, picturialisme, métaphores un peu heavy heavy) . Lorsque dans le documentaire sur Maya Deren des intervenants apparaissent dans des cadres comme des tableaux, ce n’est pas possible. On ne respire jamais, c’est lourd. Bref.
Mais je n’ai pas vu grand chose. Sanctus et la dans des squelettes me plait davantage.
La projection ets pénible car il fait un réel froid de canard dans la salle et tout le monde s’est pris l’averse d’avant. Mooi j’ai le pied mouillé et je mets ma veste sur mes genoux car j’ai mon short de tennis ( pas eu le temps de me changer et attrapé au vol ma veste à carreaux à la doublure déchirée et la poche trouée.
Elle, Barbara es passionnée et très sympathique. Elle parle avec enthousiasme et c’est très bien. La salle est pleine de filles. Verre après et je me sauve car je déteste ces atmosphères lesbieno-ghetto. C’est insupportable à mes yeux. Ridicule même.
Lundi soir, Misia à Orsay. Apparition de premier ministre dont je ne sais jamais le nom et de la belle Filipetti. C’est vrai , elle est classe cette jeune femme.
goodbye Ray
Je sais bien que tu n’étais pas un auteur de SF comme on le dit dabord. Celui qui a lu “La solitude est un cercueil de verre ” le sait bien. Tu étais un auteur et parfois un auteur de SF.
Zut.
Et pour en finir avec la Bretagne
les clés de Notre Dame des fleurs
J’avais fait le voyage en voiture, avec mon bazar.
Tranquillement, sandwich sur l’autoroute et radio en continu. Tout ce que j’aime.
J’ai compliqué l’itinéraire à un moment donné et me suis perdue dans des petites routes, lancée là dedans par l’iPhone et abandonnée par manque de couverture.
En parlant de cela, si vous voulez vous guérir des addictions telephone, la Bretagne-centre est le lieu idéal pour une cure, car ça ne passe nulle part.A un carrefour/ et il n’y a que des croisements de routes chemins, calvaires… je trouve un type qui ne sait pas où est le Domaine des Camélias. Pas loin sans doute. J’appelle et Madame me répond vaguement. J’en conclus que je vais me débrouiller merci. Il est 14h 30. Elle me dit que pas d’installation avant 18h30, que c’est écrit sur le site. Fort bien me dis-je , l’accueil est un art qui ne se pratique visiblement pas aux Camélias. Je lui répond que sur le dit site j’ai vu un beau jardin, qu’il fait un temps splendide et que d’accord j’arrive.
Elle me suggère une promenade vers le canal. Merci/ Après ces 500 km je vais lire.
Je me suis installée dans l’herbe , ai lu, rêvassé. C’était très agréable. La mari sur un tracteur m’a fait un grand sourire qui m’a réconciliée avec l’endroit.
Chambre impec et simple, avec quelque cucuteries genre photos de vagues. Mais ça va. Tout très propre et soigné.
Bref.
Un lundi de Pentecôte diner quelque part? Hum… Le canal. Oui. C’est magnifique les bords de cette rivière. Seul restaurant ouvert “Le chalet”. C’est une crêperie. Je m’en contente et poursuis ce beau livre qu’est Voix Off de Denis Podalydes. C’est formidable d’être en terrasse sans nuisances téléphoniques.
Le lendemain, je décharge le bazar à la chapelle. Elle est vraiment belle et quand j’y entre je la trouve très petite. Puis elle reprend sa forme initiale et elle est parfaite. Il ne fait pas trop humide,c’était ma hantise à cause des impressions jet d’encre et du carton.
Je vais vers la ferme saluer le propriétaire qui s’appelle Gwenael. Il élève plein de porcs et vit là avec sa soeur C. Café, discussion . Nous nous entendons bien. Il aime rire et plaisanter.Il est vif et curieux. Il doit avoir mon âge. On parle de plein de choses. De l’intelligence, de la culture de “nous”… les artistes de “eux”, les paysans. Le chien Titi , un grand chien est toujours escorté d’une poule et ils sont même encadrés dans la cuisine fraichement repeinte. Chantal arrive à 14h.Elle arrive de l’usine agro-alimentaire de charcuterie. Elle se lève chaque jours à 4h , commence à 5 . Une semaine sur deux.
Ca calme. Elle sourit , mange une banane, un café et je repars dans ma chapelle. Maintenant j’ai les clés!!!.
H. passe pour voir ce qu’il y a a faire . Pas grand chose. Installer le rideau. Espérons que nous n’aurons pas besoin de perceuse pour le mur. Ouf. Je peux accrocher moi-même.Réfléchir et prendre mon temps.
C’est vraiment sympa et il fait un temps merveilleux et chaud.
Le petit déjeuner , je l’évite pour éviter la table commune. De toutes façons je pars trop tôt. Même à Pluméliau le bar est fermé.
Le soir je repars au canal. Un autre restaurant. Quatre anglais sur la terrasse. Je m’installe mais le patron est désolé. Il n’a plus rien. Je pleurniche un peu et il accepte de faire au mieux.
Le type est très gentil et délicat et ce que je mange et simplement délicieux. Tout est bon et je dévore. J’y retournerai deux jours plus tard, les Anglais seront toujours là, reprendront encore une deuxième bouteille de vin et je constaterai à nouveau son effet sur la conversation. Je les ai dans les épaules et ne les vois donc pas. C’est amusant de suivre les conversations ainsi et qui plus est en Anglais. Eric est le nom du patron qui est en fait;me dit-il ,un ancien de La Coupole puis de chez Lipp.
Toujours Voix-Off.
“Pré-vernissage, la chapelle et pleine. P.A présente très bien mon travail. Hop c’est fait et la surprise , c’est MRR, pas vue depuis nos 12/13 ans à la Cité Scolaire. Je suis très émue et ça me donne envie de pleurer. Nous nous prenons dans les bras.
Puis hop, on rit, c’est bien. Son mari est sympathique. Je suis coincée le soir et regrette de ne pas diner avec eux. Vraiment. On se dit demain? Mais demain, j’en ai marre de tourner en rond dans ma chapelle même si c’est presque fini.
Le midi GW et sa soeur m’ont invitée pour les crêpes délicieuses.
La dame du gite finalement est moins raid et elle sourit. Un peu plus chaleureuse disons.
Voilà. Prévisions du lendemain, partir à 7h vers la mer/ Zut il faut retourner à la chapelle . RV à 9h qui arrive à plus de 10. C’est grillé pour la mer. Par contre je vais voir les porcs. C’est impressionnant.
J’irai quand même , à Larmor-Baden. Personne, c’est calme et beau. Mais je n’y reste pas longtemps et décide de re prendre la route vers Paris.
les porcs de G.
REVOLUTION cinématographique
J’ai l’honneur d’annoncer que cette nuit j’ai inventé un nouveau format cinématographique permettant de filmer des bigoudènes.
Consternant mais plus amusant que le rêve précédent!!!
NUIT DIFFICILE
On ne se débarrasse pas comme ça de ses parents.
Nous sommes à Amiens dans l’ancien bureau de mon père au bout “du vestibule”. Bureau par la suite transformé en chambre pour plus de facilité.
Mon père et ma mère dans deux lits ( celui de ma mère est comme en perspective: Le lit est appuyé au mur. Il fait nuit et je suis seule avec eux dans la grande maison. Ils doivent mourir. Ils le désirent. ma mère me dit de lui donner je ne sais quoi. Elle porte un foulard autour du cou. Puis me montre que ce cou enfle.
Mon père s’endort.
C’est terrifiant. Je me réveille et tente de chasser ces images mais rien à faire. j’ai l’impression que toute la nuit est envahie par ces moments de leur mort ensemble. Ma mère est plus grande que dans la réalité.
Je lui parle, puis vais m’installer dans “la grande salle” qui ne servait pas très souvent ( ma communion, les Noels, un apéritif un peu standing). Je veille et j’ai peur. Je les ai à présent quittés. C’est fini? Je suis paralysée. Le matin arrive et la voiture des mon frère. Camille veut vite aller embrasser ses grands parents. je l’en empêche mais rien ne sort de ma bouche , je n’arrive pas à parler. Moi je ne verrai rien. mais c’est mon frère qui découvrira lacère. J’entends ” Tiens Maman n’as pas remis la couverture c’est bizarre. Plus tard le bureau est vide.
Je prends le métro et il y a des écrans qui diffusent les derniers moments. On voit ma mère manger une mandarine, en fait on ne voit que des détails en gros plan. C’est terrible. Je sors du métro par le mauvais endroit me retrouve dans un dédale d’escaliers qui montent…
Puis dans la salle de bains. Ma mère est debout souriante. Je lui dis “mais alors”? Elle répond que le poison finalement lui a fait du bien. C’est vrai elle a rajeuni, elle n’a pas de cannes;
La vie est belle.
Quant à mon père, peut être qu’il est au jardin ???!!!!l
CHAPELLES/ Le jour où j’ai inventé le Pape et tous les Saints
Une chapelle.
Celle de Moric était évidente.
Notre-DAme des Fleurs
Petite, ornementée simplement.
Une cloche, des Saints de bois, l’autel aux motifs «Croix de Malte» , une armoire penchée.
Une chapelle en pleine nature et près d’une ferme. On se perd un peu pour la trouver. Et tout à coup la voilà, porte rouge sur herbe verte.
Une première réflexion s’impose: Que faire dans une chapelle? L’utiliser comme un lieu d’exposition parmi tant d’autres?
Ou doit on se poser la question de son intrusion dans un lieu de foi?
Oui.
J’ai commencé à chercher, à m’approcher en regardant le peu de photos que j’avais prises.
Puis elle a pris toutes la place, elle, Sainte-Emerentienne dont je n’avais jamais entendu parler.
Elle lapidée sur le tombeau de Sainte-Agnes sa soeur de lait.
Elle, baptisée dans son propre sang, là en bois peint tenant ses entrailles dans ses mains.
A ses côtés Saint-Antoine désarmant de simplicité.
Puis Saint Corentin dans sa niche de bois
J’ai fait fabriquer les deux niches. ( N°22 ) Sans ornementation et à ma taille car je voulais m’y photographier sans utiliser le système d’incrustation.
Je voulais “interpréter ” la Sainte dans un costume réalisé spécialement ( N° 28 ) . Une sorte d’aube blanche qui ,sans que j’en aie conscience était la réplique exacte d’une photo déjà ancienne de mon frère ainé communiant ( N°26 )
Je ne suis pas croyante.
Les idées s’enchainent comme pour un montage: Notre -Dame des Fleurs/ Jean Genet/ Sainte Emerentienne bleue et or puis Saint Antoine debout comme dans un cercueil dressé, puis Saint Corentin. Le poisson.La mitre /La crosse. Fabriquer une mitre en carton scotché. (N° 10) Quels sont donc les différents types de mitres, Mitre Précieuse ( vitrine /dessin mitres) et qu’est ce qu’un manipule N°23? Ajouter des ornements, perles en plastique ou en verre .En faire La Mitre Précieuse, l’Orfrayée, La Simple…. Y reproduire des fragments de “Danse des Morts” du XV eme siècle..” Even the Pope and the Emperor have to dance with death ” .. .
Au dessus des Saints les têtes de crocodiles.
Puis lire Voltaire: L’affaire du chevalier de La Barre de , accusé de profanation. Repenser à Blaise Cendrars et son Lotissement du ciel. Plus précisément à Saint-Joseph de Copertino . Ses extases et élévations ( Cendrars le fait “voler” à l’envers. Il invente . C’est très drôle ).Le couvent de la Grotella.. La mitre face, la mitre dos. . Le XVIII eme siècle… Le château du divin Marquis.Le XVIIII eme siècle… Les convulsionnaires de Saint Médard.(… Il y a une convulsionnaire à qui de compte fait on a donné dans la nuit 3000 coups de poing…) Les miracles.
Apocalypse BrassaÏ
Les images d’une danse macabre, celle de la lance perçant le flanc: Eric Rohmer deux fois cité/ Perceval le Gallois et La collectionneuse.
Les etoiles, l’architecture en étoile, le Chateau étoilé, Marcel Duchamp.
La tonsure. Recevoir la tonsure. Filmer une tonsure inspirée de la photo de Man Ray 1919
Art dans les chapelles/Moric
art dans les chapelles 2012
Les pauvres!!!!
juste avant de partir, noter la ridiculissime mise en scène de Caurier et Leiser pour l’ouverture de Salzbourg.
Décor obèse, costmes-il n’y a pas de qualificatif, et ridicule des situations à tous les étages.
Les pauvres chanteurs. La Cecilia Bartoli-Cléopatre d’une vulgarité sans nom en léopard!!! et le pauvre Philippe Jaroussky à la merveilleuse voix en bermuda blanc….
• Artistes : Giovanni Antonini (direction), Andreas Scholl (Jules César), Cecilia Bartoli (Cléopâtre), Anne Sofie von Otter (Cornelia), Philippe Jaroussky (Sextus), Christophe Dumaux (Tolomeo), Jochen Kowalski (Nireno), Ruben Drole (Achille), Peter Kálmán (Curio), l’Orchestre Il Giardino Armonico • Réalisateur : Olivier Simonnet • Mise en scène : Moshe Leiser et Patrice Caurier • Décors : Christian Fenouillat • Ecriture / Compositeurs : Georg Friedrich Haendel, Nicola Francesco Haym (Livret) • Production : ARTE France – Clasart Classic – Bel Air Media – ORF •Agostino Cavalca (Costumes), Christophe Forey (Lumières), Konrad Kuhn (Dramaturgie), Beate Vollack
Bacha posh 2
C’est ça que je veux voir car je n’ai eu que la fin.
PLUIE PLUIE PLUIE
Le son du “pape” refait , je fais le transfère sur bande. Mon magnétoscope sort de chez Loca image. Et ça donne des carrés vert et rose.
Un franc succès.
Je réussis quand même mais je vais le reporter pour d’autres soins.
R. est enchanté de ses répétitions donc moi aussi.
J’ai terminé Heu Edgar Hunty ou les Mémoires d’un somnambule, qui devenait quelque peu ennuyeux. C’est qu’il y a le récit puis le récit du récit puis une lettre où on lit ce même récit. Quand on sait qu’il s’agit aussi de situations double sou symétriques ( les lettres déplacées par des accès de somnambulisme, quand on sait que chacun est en permanence au bord d’un gouffre mental projeté dans un gouffre géologique, on a singulièrement l’impression de tourner en rond et encore en rond. En rond sur terre, en rond sous terre, en rond dans le fleuve et ses profondeurs
Precipices dans Wieland:
Et en recherchant rien je trouve ce qui sonne un peu comme notre cher ORLAMONDE
Ormond, ou le témoin secret ( au bord d’un précipice glacé? )
GUARDATE ET RIDETE
J’avais écouté l’interview de Jeremie Rohrer sur France Culture.Cela m’intéressait d’entendre “sa” distribution. Je me disais”j’irais bien”, mais c’est toujours la même histoire. Pas forcément de places et en plus c’est 140 euros ( les meilleures).
Un SMS est arrivé à point: “Veux tu place pour Cosi”. ? Mon sang ne fit qu’un tour , se glaça, se figea se déglaça et reprit son cours habituel.
Et j’ai donc abandonné R. que je devais accompagner au théâtre pour voir T.
J’adore Cosi
La mise en scène est assez plan plan et idem le décor, mais tout ceci n’est pas grave car seuls comptent les chanteurs. On entend, on rit aussi.
Despina est très bien et très drôle.
J’ai néanmoins l’impression d’avoir déjà vu cette mise en scène, cet espace. Où? Et aussi le même Don alfonso-Pietro Spagnoli ( mon préféré étant celui de Simoneau dirigé par Karajan.)
Eh oui c’était en 2008…
C’était un peu la foire d’empoigne, chacun serrant son ticket et avançant à petits pas. On se distrait en voyant passer une créature rose et blond platine. Une touriste qui avance aussi à l’aise que si elle était à dos d’éléphant et avec la même majesté. On dit que le monsieur avec son oxygène dans le dos est un truqueur qui pour passer devant ne recule devant aucune supercherie, que les deux cannes de celui-ci sont fausses. Des jeunes oies derrière moi et qui révisent de l’allemand sont touts contentes ” “On vous suit dès qu’on entre parce qu’on ne sait pas où se mettre. On n’est jamais allées à l’opéra. “
Ca râle et soupire. Des vieilles peaux jamais contente, une grosse dame qui parle seule et cherche une place. Elle en a déjà deux, elle se dispute avec deux autres-on ne saura jamais pourquoi-disant qu’elle a l’habitude de la salle et de l’opéra. Qu’elle y va toujours. Plus tard je la retrouve au premier et elle me demande si je peux ressortir pour donner la place qu’elle a en trop. c’est à n’y rien comprendre. Installée et bien installée de face, je l’aperçois plus bas dans son gilet bleu pâle, qui pique du nez et ne soucie ni de Dorabella ni de Fiordiligi.
A côté de nous un type qui envoie frénétiquement des SMS ou twitte ou je ne sais pas, encore au moment où le rideau se lève. Je lui attrape le bras .Il range son iphone mais aura des mouvements de doigts d’addict pendant toute la partie précédant l’entracte. Il ne revient pas.
Derrière, c’est aussi prêt à se chamailler. Une grande “spécialiste” accompagné d’un garçon mûr et chaloupant ( ??? ) assez snob(!!!) dit que “ça ne vaut rien”.
Chaque milieu a ses ridicules.
Elle se serait fait massacrer par feu Antoine Goléa.
Et qui n’a jamais entendu Antoine Goléa n’a rien entendu.On doit pouvoir le débusquer sur YT. NON. Rien.
Mais c’est à la tribune des critiques de disques qu’il étincelait .
Là où il roule des R sur le Site de l’INA. ce qui est amusant c’est cette boule ronde vintage ( un haut parleur supra contemporain!!!!?) qui assiste à la réunion. Et aussi l’installation des participants. Une petite table encombrée , des types qui fument et se disputent. Un zoom sur les mains .
On dirait que les gens se détestent, ici comme dans le métro.
Retour maison. cette pluie est rafraichissante. Car, si j’avais mes petites jumelles, j’avais oublié mon éventail en autruche.
Je vais aussi acheter le livre de Celibidache ( mais je n’aime pas lire dans Acte Sud et son format en hauteur )
Bon, je continue le changement de son pour mon pape.
Demain la tonsure.
Specchio
clip Pope of Dope ( assez ridicule je dois dire – le pope)
La lecture de Edgar Hunty ou les Mémoires d’un somnambule est plus aisée que celle de Annie Lebrun, qui le cite. Et c’est un bon pallier avant la reprise des Châteaux de la subversion. Mais que c’est bavard et que d’aventures, de grottes, de précipices, de bêtes sauvages ( que l’on mange crues) d’indiens ( que l’on tue), que de jeunes filles ligotées, de frères immondes, d’amis sortis de nulle part.
Ah, j’ai le souffle coupé.
Regardé Blow-up . C’est vraiment bien.
Poursuis les chapelles en changeant le son de out fit-Panoplie.
NOTES
orson Welles au Pays Basque
In 1955 the BBC asked Orson Welles to complete a quaint series of documentaries which were labeled “Around the World with Orson Welles.
Histoire des modes Françaises ou révolution du costume en France
Homme aux chaines
saint joseph de copertino
Tout à coup, il soupira et poussa un grand cri et, du milieu de l’église, il vola comme un oiseau jusqu’au maître-autel, où il embrassa le tabernacle. Or, du milieu de la nef jusqu’à l’autel, la distance est de quelque cinquante cannes. Mais le plus beau de l’affaire est que, l’autel étant couvert de flambeaux allumés, frère Joseph vola, se posa au milieu des flambeaux sans renverser une bougie ni un chandelier. Il resta ainsi sur l’autel, agenouillé et serrant le tabernacle dans ses bras, un quart d’heure environ quoi il descendit de l’autel, sans l’aide de personne, ne dérangeant rien. Il s’éloigna de nous, les yeux et les joues baignés de larmes, nous disant : « Mes frères, c’est assez, soyez bénis pour l’amour de Dieu ! » Nous étions tous effrayés de dévotion ( sic ) et fort étonnés. Je me dis intérieurement : « C’est certainement un miracle12».
MAIS
J’ai oublié dans tout cela NOTRE NOUVEAU PRÉSIDENT
J’ai voté dans le Var où, le moins que l’on puisse dire est que la gauche n’y fait pas un Hit!!!
J’ai même été scrutateur que je prononce escrutateur avec l’accent du midi. C’est intéressant . On nous enferme dans des barrières de circulation et hop une grande table et 8 personnes pour dépouiller dans notre bureau les 605 bulletins. Ca faisait: Sarkosy Sarkosy Sarkosy Sarkosy Sarkosy HOLLANDE Sarkosy Sarkosy…
Assez démoralisant je dois dire.
Autres moments dans le Var, la visite de la maison des Mayons que veulent acheter D et C.
Et Jacques qui cherche l’eau avec ses baguettes en marmonnant je ne sais quoi. Soudain la baguette bouge et moi j’ai le fou rire bien sur.
Jouer au ballon, manger les premières cerises, rester longtemps au soleil.
Mademoiselle Bistouri
« Mademoiselle Bistouri » est l’exemple frappant d’une folie qui force l’autre à remettre en question sa définition du réel. Le narrateur con- descend à suivre une pauvre fille de joie éprise de médecins virtuels, histoire d’épaissir sa documentation de littérateur-ethnographe. Mais en réalité ce monologue se métamorphose rapidement en un dialogue avec l’insensé, où la folle deviendra le miroir prospectif du narrateur tel qu’il ne se connaît pas encore. Mademoiselle Bistouri, double du narrateur, miroir de leur commune idée fixe, est une mise en abyme de son rapport à l’écriture. Comme lui, elle transforme le réel en ir- réel ; comme lui, ne supportant pas la banalité quotidienne, elle refait le monde, donnant vie à des spectres auxquels elle accorde le rang de guérisseur. La découverte de cette symbiose est remarquable puis- qu’elle réduit la distance entre le sujet et son objet, transformant une situation d’exclusion potentielle en épiphanie27. Dans «Mademoiselle Bistouri », le narrateur apprend à se connaître par le biais de la folie de l’autre. D’un monologue de dandy hautain qui s’exclut du monde, il passe à un dialogue avec une insensée qui lui apprendra qui il est.
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