Les SMS ne meurent pas/ entrée joyeuse!

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C’est dur de retomber sur ça. Hum. Merde. J’écrivais à DS mon plaisir toujours de la voir avec Hub.( Aujourd’hui à l’atelier avec les amis de la MR, très nombreux malgré la distance, la banlieue… C’était sympa.)

Et Juillet soudain est là. Tout près.

Et paf dans ta face ma petite veuvette!!!

Coup de fil du soir à A. Adresse Villejuif. Bon. Bon .C’est le soir des trucs marrants.  Est-ce la morphine qui la rend joyeuse malgré le malgré. On parle de tout plusieurs fois par jours et je laisse mon téléphone à côté de moi dans le lit au cas où elle ait un coup de blues. Mais non. Des projets, des plaisirs.

Chansons italiennes. Des âneries qui m’ont toujours plu. La felicità

Je crois que je vais devenir folle avec cet abat-jour IKEA qui me saute au nez dès que j’essaie … de je sais pas quoi…

Pourquoi est ce que je me souviens soudainement d’une sortie de soirée à la fondation Cartier. Une grosse bagnole avait la portière arrière ouverte par le chauffeur et j’y suis rentrée sous l’oeil amusé de David Lynch à qui le carrosse était destiné. Je ris en repensant à ce truc, à Patti Smith le même soir qui me disait de l’appeler. Revue au Flore, qui m’invitait à l’Olympia et me donnait son mail.

Bon c’est reparti.

BUG and DEBUG

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American engineers have been calling small flaws in machines “bugs” for over a century. Thomas Edison talked about bugs in electrical circuits in the 1870s. When the first computers were built during the early 1940s, people working on them found bugs in both the hardware of the machines and in the programs that ran them. In 1947, engineers working on the Mark II computer at Harvard University found a moth stuck in one of the components. They taped the insect in their logbook and labeled it “first actual case of bug being found.” The words “bug” and “debug” soon became a standard part of the language of computer programmers.

Le premier cas documenté de « bug informatique » (parfois « bogue » en français) concernait un papillon de nuit (mite) trouvé à 15 h 45 coincé dans le relais 70 du panneau F du Mark II Aiken Relay Calculator (autre dénomination du Harvard Mark II) alors qu’il était testé le 9 septembre 1947. Grace Hopper colla la mite dans le journal de laboratoire sous le titre « First actual case of bug being found » (« Premier cas avéré de bug ayant été trouvé [dans ce dispositif] »). Les opérateurs ré-utilisèrent le mot « bug » en disant qu’ils avaient « débuggé » la machine, introduisant ainsi le terme de « débuggage » (ou « débogage ») en informatique.

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Bon. Cette semaine: Inventaire à Arg. Jour 1 . 50 photos ou 100 Je ne sais plus. Mais rouler , dérouler, numéroter, mesurer, photographier. On fait ça avec CM. C’est sympa à deux sinon c’est l’horreur. La même chose à Amiens à la réserve. Avant je passe au 332 où les grands panneaux d’un programme immobilier ont remplacé les deux grands portails verts de la maison. Je passe sur le chemin qui mène au stade, revois le potager, et photographie la maison à présent murée.

En face si l’on sait traverser les murs et si c’est en décembre, on devinera  le sapin. Plus on recule dans le temps plus le sapin est grand. Puis il quittera la “grande salle” et  prendra place dans “la petite salle”. On me verra à droite juste nez collé aux parpaings, tentant de rester debout en m’accrochant à des barres de bois le long de la porte vitrée. Sous la grille que l’on voit, il y a la grande cave. J’ai photographié sans regarder ce que je faisais, une plante qui me semble étrange comme celles que l’on voit onduler dans les aquariums.

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Retour rapide à Paris pour assister à la remise de médaille de H. Je ne traine pas trop et me fais des pâtes dans la cuisine en lisant Sagan 1954 qui est agréable et dont la construction m’intéresse. Comment mélanger sa vie à celle de la personne dont on parle. Exercice périlleux et assez réussi je trouve. Tous les problèmes du ” parler de-écrire sur ” se posent: La vérité ou la justesse, l’exactitude ou le mensonge, la tenue de l’ensemble: vrai-faux peu importe du moment que ” la photo est bonne “. Là on est juste au moment où explose Bonjour tristesse. On lit ça comme du petit lait. Je repense aux livres de Anne Wiazemsky, fille de Mauriac. Et je pense à ce que je devrais faire pour le livre sur NS que j’ai abandonné ou plutôt que j’avais cru fini. Puis le film s’est occupé du reste.Faut il y retravailler: Je vous écrirai après votre mort, le titre, est ce qui me semble être le mieux là-dedans.

Pas de nouvelles de PS malgré le livre et le mail. La barbe. Je ne vais pas pas insister.

En achetant des trucs à la boucherie je découvre des araignées suspendues et le côté charcuterie est assuré par une fille déguisée en sorcière d’Halloween. C’est planétaire ce manque d’invention dirait -on.

Oui donc retrouver des tonnes de peintures de petit format ficelées, les rapporter à Arg en camion ( en faire quelque chose avant de les détruire ) . Je repère quelques Morandi, Giacometti et autres Rothko.Berk.

PATTI S.

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Hier, encore un anniversaire. Celui d’A2G. Très bon moment ( avec en plus la chanteuse du groupe Moriarty-Rosemary Standley- pour 3 chansons )moi qui n’aime pas trop ces trucs ( célébrations, médailles, anniversaires, Noëls, mariages, anniversaires de Mariage ) . Je reviens à pied dans la nuit. C’est bon. Et en plus c’était bon.

Ce matin Galerie . J’y apporte deux énormes classeurs avec toutes les photos Maeght. ( D’autres ici… Pfff)

L’inventaire commence Vendredi à A.

Soupe au boui boui rue Volta. Un bon pho. Plein de chinois et la queue dehors.

Passage à Beaubourg pour… rien à vrai dire, aller regarder quelques livres ( le catalogue de l’expo des Blüme cet été. Et pourquoi n’y suis-je pas allée???) ( J’achète un Alfred Kubin et un Walter Benjamin). Tiens, pourquoi pas Julien Prévieux ?. Hop. Escalator. Carte Culture. In. Ca ne me déplait pas. Je trouve que c’est intéressant. J’avais lu un article quelque part sur l’analyse du mouvement des yeux des visiteurs de musée…

RV à 14h au Flore avec A.V que je connais pas, qui est psychanalyste . Il y aura aux Beaux-Arts une rencontre le 14 décembre.

Je lui envoi eun SMS et me décris: Crâne rasé et pull de gendarme.

Mais qui arrive et se met juste à côté de moi? Patti Smith. Oh… Ben ça alors c’est un signe. Elle s’assied à ma gauche sur la banquette, trouve les livres que j’ai sur la table sont beaux. J’embraye et lui rappelle qu’on s’était vues à la fondation Cartier , au sujet de N.S. Elle m’avait donné son tel mais j’ai laissé des messages et que dalle. Bon ce n’est pas gagné. Elle doit en avoir plein les bottes qu’on la regarde.

En face plus loin il y a un monstre. Une dame qui a dû confondre mascarat et cirage, dentifrice et rouge à lèvres. Par contre le vêtement léopard est à peu près d’équerre.

Bon, ça fait un peu flop et je sirote mon coca en commençant à lui écrire un mot. Elle me demande alors si je veux deux places pour le concert demain soir… Puis on parle un peu et elle me passe son mail, me disant qu’on parlerait du film avec NS. Héhéhéhé!!!!

Elle dit aussi qu’elle doit aller au cimetière pour dire le kaddish même si, me précise t’elle, elle n’est pas juive.

Je l’entend dire qu’elle est exhausted, exhausted, exhausted. Un bout de rêve me revient…. Un terrain en pierre déchiquetées… Heu … Zut, c’est un rêve d’il y a quelques jours et le revoici. Ah oui. Il y a une magnifique piscine très ancienne dans un quartier de Parie et on y voit des colonnes; Par contre l’eau est immonde. Les abords sont pentus et donc, en rocher. C’est très désagréable de marcher car c’est agressif comme sol et on est toujours prêt à tomber. Quand je repartirai à la porte je rencontrerai une dame de Monaco très snob qui me demandera si je vais à la réception de Madame Pompidou et elle dit un autre nom. Un nom d’homme. Son fils est une sorte de gommeux ” fin de race ” qui en fait est très gentil et simple. Dans la voiture quelqu’un me dit:

— Nous avons noté que vous avez pensé à plusieurs reprise à ” fin de race”. Vous nous expliquerez cela plus tard.

Note: Mr. Splitfoot

Soeurs Fox

MAIL DE PV

“J’ai reçu ça aujourd’hui d’un certain A – je ne sais pas par quel biais.

 

« Bonjour,

Avez-vous une page Facebook?

Si oui, je peux vous proposer de lui ajouter des fans par centaines/milliers en une journée grâce à une technique originale (et confidentielle).

Alors combien voulez-vous de fans facebook aujourd’hui, 100? 500? 1000? 10000? Davantage? Contactez-nous, nous avons ce qu’il vous faut pour accroître la notoriété de votre page.

Tarif : 10€ les 100 fans, -20% à partir de 1000 fans commandés. »

 

Si ce n’est pas un gag (je crains que non), je trouve ça admirable. Une vie virtuelle, des « intérêts » virtuels, des fans virtuels. Le génial créateur de la trouvaille, sans doute un crétin analphabète doté au moins (peut-être)  d’un certain sens des affaires, n’a sans doute pas fait le rapprochement avec Les âmes mortes. « Mais c’est qui Gogol ? », demanderait-il sans doute, d’autant que « Gogol » n’est probablement pas un nom porteur pour ce genre d’individu.

 

Ça me fait penser à cette remarque de Patti Smith, dans une interview récente publiée, dans L’Express : « Les temps ont changé. Depuis quelques années, je monte sur scène et je vois des gens en train de filmer la moitié du morceau que je chante. Et pendant que j’interprète l’autre moitié, ils se mettent à regarder ce qu’ils ont filmé. Je m’entends chanter dans la salle depuis des centaines de téléphones portables ! »

 

Notre époque est de plus en plus formidable. Existons-nous vraiment ?”

 

P.

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