Pendant le montage/

C’est délicieux d’être sur le balcon, de prendre mon temps au soleil et de finir ce livre acheté au hasard: Ken Bruen / Delirium tremens

C’est un drôle de livre et pas un polar à proprement parler. J’aime les polars tradis et aussi ceux de ce genre ou finalement l’affaire, le meurtre ou autre deviennent une toile de fond. C’est la vie privée du flic qui est là sous nos yeux. Ici l’alcool, l’Irlande, les livres… Une série de citations, et aussi de références à des thrillers que bien sur je ne connais pas.

La MR, ça a commencé. J’y vais demain après ce petit répit.

Cuisson de pommes de terre histoire de manger autre chose que des saletés. Je m’endors et retrouve F dans la cuisine qui se bat contre « le brûlé «  !!!

Montage Trintignant.

J’ai l’impression que l’idée de 332 avance toute seule.

Stoïciens/ Notes rapides

SENEQUE

Revendique tes droits sur toi même 

Nous ne voyons la mort que devant nous alors qu’elle est chose passée.

Lettre à Lucillius

Empare toi de toutes tes heures

Main mise sur le jour présent.

mal faire

ne rien faire

n‘être pas à ce que l’on fait

Macabre

It is mine

Je feuillette avec plaisir le journal de Mathieu Galey qui vient de ressortir en intégral et non privé de sa vie sexuelle. Je ris aux descriptions si justes de François Nourissier: ” …Quelque chose d’une vierge flamande qui aurait oublié sa coiffe »… C’est tellement « ça”. J’avais lu, je dois la retrouver la description de la visite à Josette Day défunte. c’est terrible. Je me souviens d’une soirée chez un ami de R. que l’on aime bien, mais c’est impossible pour moi que de vivre dans le Lubéron, dans ce Lubéron au lin blanc et robes en lin blanc et chaises longues en lin blanc et livres sur la table basse et piscines vertes cachées parce que c’est vulgaire. Je déteste ce mode de vie de l’entre-soi du Lubéron, Ménerbe et tout ça. Fuyons. Bref il y avait François Nourissier. Que lui ai-je raconté comme imbécilité? Je ne sais plus mais j’ai été heureusement surprise par ce poupon rose.

Hier matin, c’était moins amusant que d’entrer doucement dans la chambre funéraire. La veille, j’avais reçu les images de chez POP effets spéciaux, qui me mettent mal à l’aise. C’est drôle et dérangeant de se voir telle qu’on vous voit. Il n’y avait pas encore les yeux. C’est assez macabre quand même. Quelle idée de faire réaliser ce «  mannequin » qui sera dans l’entrée et qui reconstitue la pause des prises de vue des (fausses) conférences?

Donc effet inverse disais-je près de A. devenue un objet très petit et très âgé et pas Josette Day pour autant. On aurait dit une fausse A, une A. pas vraie mais très bien réalisée pour un SFX.Ne suis pas allée aux cérémonies en Normandie.

Quevedo, que je lis d’un demi-oeil. Il me faut un nouveau polar.

Café avec F. qui me fait rire avec ses histoires de cinéma. Comme ils n’avaient pas d’argent chez lui pour aller au ciné voir ce qui l’aurait intéressé genre Rambo à l’époque, il regardait chez un prof de Français des films genre Fritz Lang, Resnais, et Straub ( !!!!) etc. Et trouvait bizarre qu’il n’y ait pas assez d’argent dans Perceval pour des vrais chevaux et un vrai château.

A la radio j’entends la voix de CG et lui dis: Ecoute. Puis je décris cette soirée ennuyeuse ou cette fille ou plutôt cette vestale nous regardait de haut, se pinçant le nez aurait-on dit à l’idée de converser avec nous. Son mari du même tonneau arrogant. Ca avait mal commencé car je l’avais contredite et j’avais raison. Il s’agissait de l’Enfer de Dante. D’une nouvelle traduction. Bref. F. me dit que dans ces cas-là ce qui serait bien c’est de se lever tranquillement et d’aller coller une baffe à la personne, se rasseoir et continuer tranquillement à manger. J’en rêve. Paf.

Tout comme nous avions imaginé dans le couloir d’entrée des bras qui donnent des claques ( genre film italien ) aux visiteurs.

 

 

 

Vivement la quille !!!!

J’attends des nouvelles. Même si je sais qu’A c’est fini. Après l’atelier je galope aux soins palliatifs  à Convention. La consolation est que c’est impeccable, le personnel soignant délicieux.Vraiment merci à JC, notre Bardamu d’avoir pu lui trouver une place et je suis super fière d’avoir mijoté ça. Je me suis accroupie à côté du lit et lui ai dit de froncer les yeux si elle m’entendait. Elle a froncé les yeux. Puis j’ai parlé comme si de rien n’était en demandant à chaque fois un froncement qui arrivait aussitôt.C’est troublant. Puis plus rien.

Le pire dans le travail, ce sont les à côtés du travail. Je suis un peu robot, mange ma soupe de courgettes et des fjords, ou encore un truc à côté. Il fait chaud dans l’atelier. Et ça s’active. M et S poncent le polystyrène, moi je découpe les formes, je tourne et vire. Bon je file.

ACCELERER

 

Louise Abema qui a mon avis est  “de l’orchestre”

Le lendemain par hasard

Je l’avais dit !!!:

Elle accède à la notoriété grâce à un portrait de Sarah Bernhardt, son amante

Encore un peintre qui n’était pas le premier venu et qui s’effondre ! Nous allons pouvoir en dire autant de Mlle Abbéma qui tirait jadis de ses boîtes à couleurs de gais pétards. Les quatre saisons, représentées par quatre actrices, sont, comme concept, une niaiserie bien féminine, mais ce qui est pis encore, c’est l’exécution lâchée, l’impersonnalité de cette peinture molle et acide. »Huysmans

“Coup de fil de C. catastrophée par le poids des photos livrées par le photographe. Je la comprends, je  ne comprends pas pourquoi les gens sont si négligents. Nuls parfois.  Ce matin labo. Et levée à 6h.  On met au point les trucs avec C qui est vraiment sympa.. Au passage je regarde un reportage photo de je ne sais qui où on voit le Pen en indien devant le anneau «  Sortir de sa réserve «  qui est du meilleur gout. Ne m’en souvenais pas

“Elle l’appelle  
Et il n’entend pas
Il voit quelle mais elle le voit pas
On en a fait des films et des tragédies divines de cette situation”

Dors un peu l’après midi.

Bon . Quoi. Encore trouver des titres. Envoyer un mot à U. qui me répond une lettre type. Bon.

Documentation Feux d’artifice /These Hélène Prigent sur le monstre dans la tragédie/The_letters_of_Horace_Walpole_earl_of_Or/masques et transmission/ Arolsen Klebeband

Hier correction des dessins des étudiants pré-sélectionnés pour entrée aux Beaux-Arts.( Après deux jours 9h-18h ) Une vraie catastrophe. Unanimement nul ( quelques vagues exceptions ). On dirait que les mecs font exprès. Nous on rit ou on va pleurer tellement c’est mauvais.

UC OK relativement rapide malgré le monde. De très bons trucs.Un étudiant me quémande une UC qui lui manque. Je rêve. Et je refuse évidemment.

Je sens que je suis en retard, en retard sur un peu tout. Cette peinture qui n’en finit pas bazar. Demain Arg puis comptable. J’ai emprunté un bon micro pour Trintignant.

C . à Venise. moi j’ai pas envie d’y aller ça tombe bien.

Bordel dans la cuisine et partout.

 

AVANT L’ECHAFAUD, APRES PERSEE

La photo d’ AP est un peu déformée car posée sur je ne sais quoi. Je l’aime bien. Jamais je n’ai eu les cheveux plus longs. Je m’occupais beaucoup plus à l’époque des vêtements et de l’apparence. Ca m’intéresse toujours mais le matin je saute de la douche à mon pantalon sans forme, de mon tee-shirt sans forme et de mes baskets sans forme et plutôt pas très nettes.

Je me demandais si la notion d’anti-pygmalion existait, en fait l’inverse  du désir que la statue ne s’anime. Le désir d’en devenir une? C’est un peu ce que j’ai éprouvé hier. Me transformer en pierre, en plâtre, en meuble Ikea, en assemblage de Rodin, en frigo. M. M’envoie des photos. C’est décidément merveilleux d’audace ( Rodin ). On a parlé de ça en étalant la résine, des Portes de l’enfer et du fait que Rodin était attaqué parce qu’il dupliquait par le moulage. La porte de l’enfer était une sorte d’immense réserve à formes.

Je tourne un peu lent ce matin. Suis allée m’acheter un nouveau polar. Orange pressée, parcourir le parisien au café. Et café au café. Et maintenant RV galerie pour maquette monographie. Coup de silence d’A. = Coup de téléphone sans voix. Je ne sais si c’est un SOS ou si elle veut m’entendre simplement.

Depuis je suis loin de toi, je suis comme loin de moi, je pense…

Zou Polnaref

A la galerie c’est toujours sympa. Je me cale dans le canapé, on papote. La galerie de Berlin a annoncé que j’y entrais.

Parfois je me demande bien ce que les gens trouvent à mes croutes, pour lesquelles personnellement je n’ai qu’un vague sentiment de je ne sais quoi. D’étonnement sans doute quant au fait d’y passer tant de temps.

Mauvais rêves cette nuit. R. Une maison, de la peinture qui coule, violette sur les murs et si j’étais psy, je rattacherais cela à la chambre de mes parents. je ne peux vois cette couleur violet foncé sans être propulsée dans cet endroit. Les rideaux de la chambre avaient cette couleur.

Visite de EV.

Puis je file manger la tarte à la rhubarbe promise par D.

Putain j’ai du boulot. Plus aller chercher des bricoles pour ce soir , on regarde les résultats avec V etc

SFX tête coupée ou rose ou comme on veut.

 

P.O.P

Deux jours à l’atelier avec L et S qui sont de la famille SFX. C’est à dire effets spéciaux. Ce qu’on a fait doit être une sorte de récréation pour eux, vu ce qu’ils savent faire: Des masques ou têtes avec cheveux naturels implantés,  aux prothèses, des effets en tout genre. C’était sympa et très enrichissant pour moi. P. petite main nous a aidés pour les colonnes. Deux journées ont été parfaites pour dégrossir le travail. Cette saloperie de résine epoxy est aussi inodore que cancerigène et les masques sont pénibles. C’est bien de travailler à plusieurs. Heureusement le premier jour on a pu s’installer dehors sur la terrasse. Avec le soleil la résine prend vite. J’avais fait des essais en terre de ce que je voulais, mais la matière est différente, il faut s’y habituer. C’est un peu moche mon coup de patte pour le moment, c’est mou et la pâte chocolat a une couleur degueu difficile à lire. Je progresse un peu et voit mieux comment faire pour le miroir.En ce qui concerne le polyuréthane expansé utilisé au début  par Cesar que ça a dû amuser, et bien je suis nulle pour verser. Stephane fait une belle chantilly et moi , c’est… sans nom. B nous a quittés pour son tournage à Lyon. Entre deux spatules de résine on parle de films, d’effets, je pose des questions. Le soir tard rentrée d’Arg, je vais boire un verre aux PG et regarde mon portable pour tenter de voir le débat Le Pen-Macron. Quel niveau médiocre. On regrette les qualités et richesse de propos de gens cultivés comme Mitterrand ( indépendamment de la politique ). 7h le lendemain café et replay . Elle ne connait pas ses dossiers, et se plante bien sur l’euro. Elle est rancunière, narquoise et ordinaire. Berk. Macron , le gendre idéal !!! s’en sort bien. Moi j’aurais eu envie de lui tirer les cheveux à la fasciste.  Bon ne pas s’abstenir et voter pour Macron mais contre cette saleté populiste et bête. Oui elle est bêêêêêête. Et vulgaire. Bon

Le lendemain, hier RV à 9h avec les maquettistes. Puis atelier et j’ai une flemme intersiderale. Reste assise et me déclanche tard. Arrive chez MM tard. Il a préparé un petit repas grec très bon. On regarde ensemble un merveilleux jongleur, deux même :Alexandre Koblikov et ??

Retour. Et un bout des Hommes et des Dieux. Je ne sais pas, alors que je regarde que le lendemain, today, je retrouverai la tête de Michael Lonsdale  posée  sur une étagère. Entre une gueule cassée de la Chambre des officiers et Carole Bouquet. Je suis chez POP où j’ai rendez- vous pour le moulage.

Arrivée à 10h, l’équipe est en place. 3 personnes dont L et S avec qui j’ai travaillé cette semaine. C’est joyeux. Moi j’ai un peu la trouille. On commence par les mains pour que je comprenne. A chaque fois que j’ai demandé combien de temps ça durait pour la tête on m’a répondu: 20 , puis 25-30, puis là 45. Hum… Ca fait un sacré IRM ça. Je suis rassurée car j’aurai les yeux ouverts. On en vient à ces fameux yeux. Qui? Quoi? Comment? Sur Mesure? Non?

Un café et me voici avec les mains roses, puis un autre rose, puis des bandes de plâtre. On a tracé des lignes sur mes poignets et évidemment on parle des Mains d’Orlac. Chacun y va de son film, de la créature du lac noir eux Advengers, des Hommes et des Dieux à Alien C’est drôle . PO me montre un plâtre de Peter Cushing qu’on lui a offert. Bras/ Tête/ Jambes/Pizza/ Corps

Je suis la femme langouste, aux mains molles comme du caoutchouc dans la Creature du lac noir !!!

Finalement , le moulage de la tête n’est pas désagréable sauf vers la fin car le plâtre est lourd et j’ai mal aux cervicales. L me tient les épaules.

Sinon, on vous bouche les oreilles, on peut écrire si on doit parler. On lève le pouce si ça va. Je demande le stylo et fais un dessin obscène. Comme je regarde tout, je ne m’ennuie pas, les bruits sont feutrés, on dirait que quelqu’un gratte la neige pour y chercher la victime d’une avalanche. V. Fait un paquet de photos;

Je rentre fatiguée mais bien et termine mon livre de Ellory, qui est bien: Il y a papillon dans le titre. ( Couloir de la mort, Ku Klux Klan, assassinat de Kennedy, racisme, faux prêtre etc)Les transports sont adoucis par ce genre de lecture. Un bain bien chaud. La vaseline pour les moulages rend la peau un peu collante. Il faut que je travaille un peu ce soir. Bon.

Heu oui enfin pas certain

30 AVRIL

Mardi soir, Centre Pompidou, fin du diner des amis .

Hier on a travaillé comme des bêtes et surtout porté du matériel. Au 4 , il y a toujours une voiture qui bloque le passage, malgré le mot que j’ai laissé. Les gens veulent avoir leur voiture au bout de l’oeil, et comme la population est devenue assez bobo, que les lofts ont remplacé les ateliers….On a même une Porsche dans la cour maintenant, je n’ai rien contre d’ailleurs mais c’est pour dire. Bref. On porte. J’avais envie de massacrer la voiture du type avec une barre à l’arrache. Parfois il n’y a que ce langage.. Il n’a pas voulu la bouger cet imbécile. B. l’a traité de FN et  c’est parti. Les plaques d’acier c’est pas du léger et moi je n’ai pas grand chose dans les bras. J’aurais bien besoin d’une remise en forme comme on dit. Plus de tennis, plus de gym…  L’autre jour c’était la fille moche qui n’a pas voulu avancer son 4/4 de 20 cm , ce qui aurait évité des manoeuvres au camion.

Ca éternue sec avenue Trudaine avec le pollen. Suis sortie tôt ce matin, pris mon café au coin, papoté avec Dédée et le Père qui sont si agréables. J’ai dormi comme un loir et j’ai envie de marcher. Avenue. La brocante est à moitié ouverte. Ca me barbe les brocantes. Je n’aime pas ces tapis, ces verres anciens et autres chaises fauteuils et vêtements militaires qui sentent le renfermé. Deuxième café à la terrasse des Petits gros. Dégueu le café entre parenthèses. Et lecture.

Hier j’ai ressorti les contes hiéroglyphiques de Walpole. En parlant d’Egypte, Vincent est monté hier matin et on a parlé de l’état de A; Puis il m’a dit les nouvelles découvertes concernant Antinoë. Echange de SMS dans la journée avec A. qui est toute contente d’avoir pris 3 kg. Ca fait  41… Je la traite de grosse. Elle est dans le hall de l’hosto ou elle a un copain, M, qui est un clodo. Elle est incroyable de résistance. J’y suis allée Vendredi.Y retournerai demain.

Hier soir rentée de l’atelier à 22h.

Bon au boulot pour le catalogue.

Texte corrigé toute la journée et ce soir cinema “Le procès du siècle” Place clichy.

SCENES DE LA VIE ORDINAIRE

Hier j’ai écouté d’une oreille france-culture pour changer un peu . Eh bien ça fait peur. Je repense au formidable petit texte , tout petit, brun ou brune ou je ne sais quoi, qui infiniment simplement décrit la contamination de langage par le mot brun. une sorte de LTI de Klemperer en 6 pages ou moins.

Je suis terrifiée à l’idée d’un second tour Mélanchon-Le Pen. Terrifiée tout court de ce qui PEUT nous attendre. Quelle merde.

Hier mon retour en train d’Argenteuil ( pas le direct, celui qui s’arrête ). Houleux on peut dire. J’ai mon vélo et un type genre roi du monde me demande de le pousser car je bloque un strapontin. Ce qui est vrai. Le train se remplit de plus en plus. Je lui dis qu’il pourrait être aimable et ça commence. Ca fait:

—J’men bas les couilles de toi. Tu m’fais pas peur avec ton livre conace. Je vais t’l’arracher ton livre.

Je lui dis de se taire qu’on a compris. Ca continue:

—J’vais t’égorger. Oué avec un couteau. J’men fous de retourner au placard. J’tégorge devant tout le monde.

Moi j’ai lâché l’affaire. je lis et ça le rend fou.

—Retiens bien mon visage parceque je vais te retrouver et je t’étrangle. Même devant 50000 personnes je t’égorge avec mon couteau. Schlack

Moi: —oh!!! Comme j’ai peur. Comme je tremble.

—Vazi fait la maligne. t’as une grande gueule toi. On sait même pas si t’es un mec. J’te retrouve en taule j’te sodomise

Moi:

—Pourquoi pas tout de suite? La probabilité d’aller en taule pour moi est mince.

Je replonge dans mon bouquin , mais sincèrement ça devient pénible. Personne ne bronche, une africaine lève les yeux au ciel et il lui dit de remonter dans son cocotier.

—Oué tu peux appeler les flics sale conace me dit-il.

Moi en souriant:

—Pour quoi faire?

Un Monsieur à l’accent de l’est me dit de ne plus parler et il reste près de moi, ne veut pas que je sorte sans lui. Un autre au moment où tout le monde descend dit au gars:— Vous êtes malade. L’autre redevient fou. On sort. Il s’est enfin tû. Moi j’avance tranquille, me retourne quand même par précaution. Il est au milieu du hall, tout seul comme un con.

Je grimpe avenue Trudaine et on dine avec Julie aux Petits Gros. c’est un peu bobo, mais c’est sympa et c’est bon. Il y a de vrais plats du jour avec des produits frais et des vrais hamburger au cantal.

J’ai peint tout l’après-midi en grognant . C’est dur. Grrr.

Ce matin, Benoit à 8h. Ca avance. La semaine prochaine ça va chauffer. j’ai peur des prises d’empreinte. A côté je me dis qu’un IRM c’est Bambi. Sais pas. Bon à la guerre comme à la guerre.reçu le livre sur la bibliothèque de Hitler. Ça à l’air intéressant. hier aussi, RV avec Teresa Faucon pour le texte sur la video. J’aime bien cette fille. En fait autour de ces préparatifs je rencontre des gens super.

Bon je file en espérant que Jack l’éventreur ne soit pas dans le wagon !!!

 

REVE

 

A Madrid il y a deux ans

Cette nuit, la petite fille d’en face est déguisée en ours et précédée d’un petit chien entre dans l’appartement. Trois personnes la suivent et ils veulent visiter. Moi je ne veux pas allumer la lumière. Dans la rue, tous ces corps. Je suis épargnée. Attaque au gaz. C’est atroce et pourquoi , moi, je n’ai rien. C’est l’image de Libé avant hier qui est revenue. ce qui est terrible c’est que sur ce document on dirait des mannequins allongés en désordre. Hier bien travaillé. Puis Mariage à l’italienne.

Un SERPENT et UN GROS MENUISIER ITALIEN

“Un menuisier surnommé « il Grasso » (« le Gros ») fait partie d’une joyeuse bande qui se réunit souvent pour dîner. Le Gros, un soir, manque la fête, et ses compagnons décident d’en tirer vengeance. Filippo Brunelleschi, qui est des leurs, suggère de lui jouer une farce en lui faisant croire qu’il est devenu un autre. Lui-même lance le jeu en s’enfermant dans la maison vide du Grasso, et, quand ce dernier veut rentrer chez lui, il contrefait sa voix et, à travers la porte close, s’adresse à lui comme s’il était un certain Matteo. Le pseudo-Matteo, tout éberlué, est alors arrêté par des sbires pour les dettes du véritable Matteo et jeté en prison. Il s’y convainc qu’il est devenu Matteo, quand non seulement ses codétenus, parmi lesquels un juge compatissant, l’admettent sous sa nouvelle identité, mais des passants de sa connaissance feignent de le reconnaître comme Matteo. Après une journée difficile passée là sans boire ni manger, il est tiré de sa geôle par les vrais frères de Matteo, qui l’emmènent chez eux, le font admonester par le prêtre de la paroisse pour le convaincre d’accepter définitivement son identité nouvelle, puis le droguent et le reportent endormi dans son lit. A son réveil, éberlué d’être à nouveau reconnu comme le Grasso même par les frères de Matteo, il erre dans la cathédrale où il rencontre le maître d’oeuvre de la supercherie, Brunelleschi, qui, accompagné de Donatello puis de Matteo, achève de le troubler en lui rapportant l’aventure symétrique prétendument vécue par le vrai Matteo qui se serait pris pour le Gros pendant tout le temps où ce dernier était pris pour lui. Matteo en personne, qui est bien entendu de mèche, confirme de mille détails l’histoire qu’il aurait de son côté rêvée, plongeant le malheureux menuisier dans une douloureuse incertitude sur le rêve et la réalité des derniers jours. Il lui faudra boire jusqu’à la lie la coupe de l’humiliation lorsque, le lendemain, il comprendra qu’il a été l’objet d’une méchante farce, et qui en est l’auteur. Décidant sur un coup de tête de quitter Florence, il ira jusqu’en Hongrie exercer ses talents et ne reviendra dans sa patrie que des années plus tard.”

Blue sky

puppies&puppies

Hier MT m’a invitée à la philharmonie. On est allées au 5 e étage . Les couloirs sont déserts. Il y a ça et là quelques rares bancs pour s’asseoir. Et à l’intérieur sans personne on a l’impression d’être dans un bâtiment administratif. La salle est magnifique et aux places F21 et 23 c’est sublime de tout dominer, de tout voir de face. Les éléments acoustiques ressemblent à de grandes langues souples, comme dans un rêve de Arp…

Visitors/ orchestre de Paris/ Phil Glass

Trente ans après Koyaanisqatsi, le réalisateur Godfrey Reggio ( AU SECOURS AU SECOURS AU SECOURS ) et Philip Glass continuent à poser leur regard sur le monde
d’aujourd’hui, dans Visitors, dialogue inédit entre cinéma sans paroles et musique.

Bon. Le temps se couvre pour moi dès les premières images. Plusieurs portraits de personnes de notre planète et aussi un gorille fixent la caméra. Ralenti. presque immobilité. N et B image léchée. Je me dis qu’à côté Bill Viola n’est pas Sulpicien mais destroy et hyper Punk. La colère monte. Je ne SUPPORTE pas ces images si bavardes.

Inventaire/

hommes/ femmes/ enfants/ architecture en contre plongée sur fond vert sans doute avec à l’arrière des nuages qui passent à toute blinde/ Sorte de vue de sol de planète avec cratères ( blanc ) donc espace/ Station Abandonnée/ Manèges léchés de Coney Island ( vision éculé d’un monde abandonné et du grand 8 rouillé je suppose/ mélancolie à 2 euros / mais gros moyen/  Toujours l’effet ralenti insupportable/ Je me demande combien de temps va durer ce pensum pompeux et académique, prétentieux et moralisateur, bien pensant sans un seul mot mais assourdissant de commentaires et d’intentions sous entendues.Métaphores lourdingues/ monde sauvage – âge d’or. Je DETESTE. Je ferme les yeux.On ne peut entendre la musique de P Glass dans de telles circonstances. l’image, aussi horrible soit elle, bouffe tout. Oiseau blanc qui s’envole, territoires désertiques, arbres décharnés, et…. Décharge publique, déchets de la terre laissés par le vilain être humain qui regarde le gentil gorille qui lui n’est pas coupable de ce que nous avons fait à notre planète. Regard des enfants non coupables/ Ca n’en finit pas. MT n’est pas d’accord avec moi !!! ( comme d’habitude, c’est ce qui est bien ).

Mais c’était super de voitr cette salle et l’acoustique moi qui n’y connais rien est incroyable. Mais zut alors ces américains bien pensants, faut les envoyer sur la lune.

RV avec EB pour l’entretien . Assez rapide. C’est cool et elle m’invite à l’expo Guernica l’an prochain. Deux dessins et penser à une video.

moi qui rêve de ne rien faire et plutôt en bord de mer c’est mal parti.

je commence à écouter Anish Kapoor au collège de France et ce qu’il dit semble intéressant.

On est allées avec Camille à la SACD écouter Jerome Deschamps et Macha Makeieff. C’était super intéressant et profond, et ce malgré le très ennuyeux Olivier B. qui menait la conversation. Qu’il est chiant . Il s’écoute parler. Un jour on a diné ensemble chez X, j’ai cru que j’allais m’endormir dans ma soupe. Il connait tout mais ne sais pas raconter.  Je dis à C: Il est du genre à avoir une veste matelassée. Paf  il l’a. Je ne sais pas pourquoi les vestes matelassées sont portées plutôt par des catholiques ( hahahahah E!! as tu une veste matelassée!!! Ne me tape pas !!!). C’est la première fois que je retourne à la SACD et sans R. C’est bizarre. Je demande à JD s’il viendrait parler aux BA. Comme d’hab j’envoie mon idée et personne ne me répond ( comme pour Edith Scob, vazi remercie moi de l’avoir appelée pour les «  entretiens ou je ne sais quoi extraordinaires” aux Beaux-Arts. Le problème c’est qu’elle est d’accord si c’est moi qui fais l’entretien. Ouarf ouarf. Sinon Niette, zéro, au panier !!!! Je ris )

pas envie de bosser. PAS ENVIE

J’appelle Anne. Bizarre ça décroche et je n’entends qu’une respiration et des petits bruits. Comme si on tapait sur le tel. J’appelle son fils. Pas de réponse. Que se passe t’il. Pas eu le temps d’y aller cette semaine. Hum

L’insecte dans la peinture

 

Cette stratégie de communicant est à l’image de l’art dont Hirst s’est fait volontairement le champion. Sacrifié aux lois du marché depuis l’ère Saatchi, l’instinct d’homme d’affaires et l’esthétique spectaculaire mais sans référent de Hirst sont cette vanité totale que ses crânes et ses requins morts ne parviennent pas à incarner. Le voile de mystère qui entoure la présentation de Venise n’en est que l’énième preuve. Mise en abyme involontaire de Hirst ? Miroir dressé devant le personnage plutôt : Hirst tel qu’en lui-même.

Pas envie du tout de travailler mais plutôt de lire d’une traite la trilogie des jumeaux que je picore dans les transports.

Quelle incroyable écriture et tous les «  acteurs » de ce récit, des squelettes de la mère et de l’enfant jusqu’au Monsieur qui demande l’heure, en passant pas Mattias sont merveilleux. Un amour se dégage de tout cela avec une grande force.. Bon j’ai d’autre trucs à faire tout de suite que de papoter avec moi-même.

AS…

Ce qui me fatigue aux beaux arts ce sont les étudiants mous. Ou ceux qui n’ont jamais l’air contents, ou ceux qui disent « pas de problème » et ne foutent rien, soumis je crois à une image de l’artiste, ou une idée de ce qu’est un artiste, complètement erronée.A côté de ça qui me barbe, d’autres qui se posent les questions justes à mon sens, qui ont de l’appétit, la joie de travailler dans ces conditions et dans cet endroit. Les grognons l’année prochaine je les vire.Un grognon qui fait la gueule, c’est pas possible. Les jamais contents. Bon ce n’est pas mon principal problème actuellement. Mais tiens en passant, ils écrivent plutôt bien je trouve, malgré les fautes d’orthographe qui surtout gênent la lecture / comme des mauvaises herbes piquantes.

Un type en treillis dans la rue écrit sur un cahier à toute vitesse. Mais il écrit quoi? Je suis pressée. Pas le temps d’espionner Devant les BA est garée une moto décorée comme un sapin de Noel et quand je pousse la porte des 2 Acas pour boire un café, le personnage qui va dessus, on le reconnait en une seconde. TenuE jean, rocker, paillettes, santiags dorées, bon on a compris. Il a la tête rentrée dans les épaules, attrape un croissant avec sa patte droite, avale une gorgée de son crème dans la même position / seul le bras bouge /, tourne les pupilles vers moi sans bouger la tête, retend la patte vers la corbeille et se colle un autre croissant dans la poche. La fin connais pas, car je pars avec mon «  très allongé à emporter « . Trisha Brown est morte. Zut. Je repense à BB qui m’a raconté qu’il y a longtemps, des footballeurs, enfin des fantômes de footballeurs étaient dans sa chambre-« tu crois aux fantômes toi? / Bien sur BB/ J’ai pas peur ajoute t’il mais c’était il y a longtemps. ce matin je lui envoie un message: Réveille toi vieille cigogne, je pouffe de rire toute seule et je file chez l’imprimeur attrapper les essais. Velib, direction Maison rouge avec arrêt café car je suis en avance. La serveuse est très sympa. Nature on peut dire, mais sympa!. Réunion. J’en sors quand ça parle de fric et me balade un peu dans l’expo. Je ne connaissais pas les performances de Coste. Ho ho. Je regarde en souriant les Clovis Trouille.

Là, Jerôme deschamps à la SACD

La veste

J’ai commencé le Grand Cahier d’Agota Kristof. A vrai dire, et j’ai un peu honte je ne savais pas qui elle était parce que je pensais à Agatha Christie ( que je ne lis pas d’ailleurs ).

J’aime beaucoup cette écriture directe, dépouillée et intense. Miam.

J. le libraire m’a offert les écrits de Jeunesse de Tarkovski. C’est à vrai dire la première fois que j’aime parler avec un libraire. Avant je n’aimais pas les endroits où on pouvait connaitre mes familles. Je change donc. Peu importe dans quel sens, du moment que ça bouge.

Je ne sais pas si j’ai parlé des images que j’ai fabriquées avec le scan en partant du bouquin de gare acheté à Rome en 82 et qui a influencé, jungle et loups…

Bon plutôt que de raconter ma vie, je ferais mieux de préparer le RV de Mercredi.

Hier il y avait dans la rue une paire de chaussures argentées pas mal du tout, posée sur le trottoir . Quelques heures avant et dans le même quartier, une paire de bottes à motifs et talons. Laide. Mais c’est drôle.

Je suis passée devant chez Prada et j’ai flashé sur cette veste. Si quelqu’un veut me l’offrir, c’est 1500 billets. ( PS: se prendre une veste , ça vient d’où? )

Putain la télé déraille. Le son monte et descend et elle ne veut plus s’éteindre. J’ai l’impression que pour regarder un film je suis sur une console de jeu video.

TEXTE CS/ “Mais non stupida”

Bonjour C
Merci beaucoup.
Je suis contente . J’aime beaucoup. C’est très agréable à lire. Ca me plait. 
C’est singulier cette approche et soudain ça semble pouvoir être sans fin. L’outre tombe y compris !!!!
Je me permets deux trois bricoles qui me viennent à l’esprit

P2 Peut être pas la répétition de dialogique

La voix d’Edith raconte : « Je pousse une porte
La voix d’Edith raconte le rêve d’helene 
Hélène se souvient que son mari consultait, comme beaucoup de comédiens, le docteur F
peut être le docteur X. seulement
p3
Pour les petites histoires, c’est mon mari qui chantait non stop et était aussi auteur de chansons, de Comme un garçon à Capitaine Flam et j’en passe des tonnes!!!! Souvent on lui disait : Je vous ai reconnu à votre voix. Et quand il doublait ( rarement) des films on se marrait à regarder les physiques à qui il donnait sa voix. Il avait écouté des heures la voix de Pétain pour interpréter le rôle sur France cul ( je dis ça parce qu’en écrivant ça me vient à l’esprit )
Autre truc très récent comme si la voix par vous remarquée, me poursuivait. Cette semaine une amie subit une trachéotomie et perd sa voix. Ca me bouleverse cette bouche muette et les expressions du visage appuyées pour se faire comprendre. Le visage devient par les mots transparents, une suite de grimaces ponctuées par la respiration qui désormais vient de la gorge.
Elle me parle sur une ardoise où elle écrit à toute vitesse et efface tout aussi rapidement. Je lui dessine des têtes grimaçantes pour la faire rire. Et de rire point puisque il ne peut sortir de la bouche. Puis mon telephone sonne, son nom s’affiche , je décroche en pensant que nous allions avoir une mini conversation en morse ( un coup oui, deux coups non ). Mais elle parle !!!! Elle me parle avec sa voix d’avant !!! Incroyable, je saute de joie. On lui a posé une lamelle d’argent ou je ne sais quoi qui par sa vibration si j’ai bien compris permet à nouveau le son.
Autre chose à laquelle je pense en matière de voix, c’est l’histoire du Cymbalum Mundi de Bonaventure des Perriers , avec les chiens Pamphagus et Hylactor qui, ayant mangé la langue d’Acteon, peuvent désormais parler… J’adore ce truc
Pour les bougies, c’est Nicole qui les avait apportées de France. Plein. Et telle que je la connais elle n’a jamais dû avouer que c’était elle la lumière !!!!
Peut être ( mais je ne sais pas ) citer «  Le monument près de la mer ” le souvenir Romain avec plusieurs versions: ma voix en français, en Italien  et aussi celle d’un ami pianiste, Jeffrey Grice pour la version anglaise . Le film se termine par des interviews d’archives au moment de la mort de Pasolini et par une chanson Italienne.
D’autre part pensez vous à des images en particulier pour accompagner le texte où je m’en occupe ou on s’en occupe????
Bonne journée
LN

Le grand Livide

Je lorgnais le livre de mon voisin de métro et j’ai vu écrit «  The great Livide ». Ce qui m’a beaucoup plu. Peut être ai-je mal lu d’ailleurs Le livre était annoté et assez crado je dois dire. J’ai eu aussi comme info » Sweat your prayers »/ Bon. Je viens de regarder et c’est un machin de pratique spirituelle. C’est nul. Enfin je n’en sais rien mais on passe.

J’avais été catastrophée par A. avant hier qui ne pouvait plus parler. Alors que j’achète du sucre en poudre mon téléphone sonne et c’est elle. Et elle parle comme vous et moi. Je n’en revenais pas. C’est dingue. Je n’ai pas vu à quoi ça ressemble mais ce doit être une languette que l’on se met dans le gosier et qui doit je ne sais pas quoi. Ca marche super bien. Au téléphone pas de problème. Ouf. J’ai été contente toute la journée. Tennis ce matin. J’ai super mal au pied droit et pour démarrer c’est douloureux. Pénible ce matin car un père «  entraînait «  sa fillette. N’arrêtait pas de l’engueuler, de parler/ fait ci, plie, démarre /. Un enfer. La gosse était toute fine et puissante. Qu’ils sont cons ces parents qui se mêlent de tout et placent leur rêve sur ces pauvres enfants. J’avais envie de lui dire de la fermer à cet abruti.

Petite sieste et RV au Flore à 17h pour le boulot. On va en haut, ce n’est pas terrible en haut mais il y a vraiment trop de bruit en bas. On parle pendant 2 h en buvant nos citrons pressés. . J’aime bien la personne. On parle et je me sens à l’aise.

Le texte de P. me plait, celui de CS aussi. Et là je vais regarder ce qu’a transcrit VDC. J’ai fini à regret mon pollar. Passée prendre ma commande de livre chez Julien, croisé Peduzzi et Patrick Bruel ( pas au même endroit ). J. m’a fait visiter les tiroirs de la librairie qui n’ont pas bougé depuis que cette même librairie était la papeterie du Lycée: Taille- crayons, plumes, décalcomanies, papillons Sainte Catherine dorés et Nouvel an, gommes, étiquettes et… Tirages photographiques pornos des années 60. Des garçons et filles s’ébattent dans un décor bourgeois avec rideaux imprimés et vases de feurs. les participants ont de petits loups noirs. C’est ridicule et drôle. Les lycéens d’alors seraient bien surpris.

Papoté ce soir avec A. et sa nouvelle voix.

Ce soir claquée. Livre ( Sade et Goya , je ne sais plus le titre de Stoichita )

 

 

Mon nouveau peintre horrible

Willumsen

Le mot voilà devrait être si  ce n’est censuré !!! contrôlé. Certaines personnes interviewées sur FC sont vraiment lamentables. Le Golem/ Blanc… Deleuze / Blanc . Bien evidemment on peut être peintre sans être chercheur mais quand même.Les pauvres journalistes comme ils ont du mérite parfois. !!! Oh putain.Les artistes ne sont pas toujours très passionnants… Ou manque de simplicité et emberlificotages, ou ignorance. Ca me rappelle la première fois où je fus invitée sur FC, très tôt le matin, dans l’émission de Jean Lebrun. Boris Kochno était mort là, à l’instant et moi, je n’en avais jamais entendu parler. Aïe Aïe, ça commençait mal… On n’en meurt pas mais ce n’est pas glorieux; En plus ce n’était pas faute de ne pas m’interesser aux Ballets Russes!!!!

Bon. Moi c’est reparti.Bronchite out. J’ai en une seule journée, terminé des peintures qui dormaient.retrouvé l’horloge moche. Argenteuil, rouler, labo Janvier, prendre des revues qui trainent. Ca fait sens est la plus moche expression qui existe. Ca fait sens . Berk.

J’aime bien passer à la librairie le Dimanche matin; je commande un Stoichita ( dont je trouve l’Amphitryon très agréable à lire ) et les Songes et discours de Quevedo.

Ai descendu la Rue des Martyrs que je déteste le Dimanche matin. On y vend des jonquilles aujourd’hui et ça sent le printemps. Suis remontée avec dans les oreillles les cris d’un sale gosse et de sa trottinette que je lui aurais volontiers brisée sur la tête : Aramis ( nom d’une pipe)… Aramis est contrarié et sa mère se laisse agripper, cerner, cercler par ce démon blond. Je n’arrive pas à être -comment dire, indulgente. Allez un petit stage chez Dickens et dans les quartiers boueux de Londres, dans le brouillard des siècles passés!! Pain et eau. Pain moisi pour Aramis, affublé de son nom de mousquetaire. Je pouffe de rire toute seule. C’est joli Aramis j’en conviens moi, amie des deux autres. Les vrais!

Bon hier c’était un peu funèbre la cérémonie à Orsay pour le départ de Guy ( qui a réussi à me dire une saloperie dont je ris encore, entre ses dents et alors qu’il saluait je ne sais qui). Shubert au début, je m’en serais passée. Surtout que j’avais une faim de loup. Et sur le programme il était annoncé Debussy. Nom d’un chien me suis-je dis, fuyons devant l’ennemi!!!. Je n’ai rien contre la musique mais là c’était vraiment chiant. Mais de Debussy point n’entendîmes car quand la meute s’est déchainée sur le buffet, c’était foutu. Le pianiste au chomdu!!!

On boit du champagne avec Astrid. Et j’offre un petit four à notre ex-professeur d’Histoire de l’Art, qui est un peu vieux et à l’ouest. Il a du mal à attraper ça dans ses doigts. Je lui fais le coup de l’ancienne élève respectueuse et il est content.

Tous dans ‘la salle des fêtes d’Orsay », peu de perdreaux de l’année. Et beaucoup de gens assis. Discours. Jean Clair en attendant s’est assis près du piano et c’est drôle car tout à l’heure il était en mode repos  sur le fauteuil d’un gardien. Je lui ai dit que s’il essayait de brouiller les cartes, c’était réussi: Pianiste et gardien. Quel avenir tout tracé !!! me dit-il. Sa femme est très sympa. Et lui dans sa bougonnerie aussi. Blistène me raconte une histoire à l’oreille avant d’aller parler. Paini, suit et un jeune conservateur qui dit que Guy c’est comme le pot au feu. Ca déborde mais qu’est ce que c’est bon. Tout le monde a noté son génie ( c’est vrai )  son caractère atroce ( c’est vrai ) son caractère intempestif ( c’est vrai )  sa drôlerie ( c’est vrai ). Mais ces cérémonies nous font nous approcher de l’allée centrale si je puis dire. Ca commence à flairer l’encens et je n’aime pas ça.

Filé chez MM où MT et les enfants discutaient. Retour casa. lecture . Et excellente nuit.

Donc: Le plus important est que je me suis entichée de Willumsen, découvert hier !!! peintre danois HORRIBLE et monstrueux dont je découvre cette drôle de chose indigeste à mourir. J’adore, j’adore .: Mêler la peinture à des machins en cuivre peint, ça me parle !!! On pense à Gauguin bien sûr

Hier était noté que Guy avait donné leur place aux Nabis ( c’est vrai ) et je me souviens à Rome, alors que je lui disais mon horreur des Puvis de Chavanne du Musée d’Amiens ( que je voyais enfant ), comment il m’expliqua tout ça. Son influence, son importance. Moralité , l’ignorance n’est pas une force ( comme on croirait parfois en entendant l’arrogance de certains et certaines. Non? )

Regardez en bas du tableau on dirait des pixels!. Il faisait aussi des photos.

Willumsen

Il fait beau !!! Yesse. J’irais bien au cinéma ce soir. Je dois passer voir Anne et j’ai sans doute RV avec la galerie de Berlin. Il faut que je regarde ça. Bon .

J’ai commencé une deuxième grande peinture noire ornementale et voici que revient ( ou arrive ) mon intérêt pour les Caprices de Goya. Je vois d’ailleurs que mon nouvel ami Willumsen s’en est inspiré

36°5 LE SOIR

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Ce soir, suis passée à mon QG. Nom d’une pipe, de la purée-j’en veux. BB est arrivé égal à lui même-comme un croque mort- mais il perd la boule ce soir. Il parle et parle et mélange tout.  Je crois qu’il a de la fièvre. L’obsession de sa famille royale, de son titre, de Fauchon, des esprits, de la mort et des chiens de chasse. L’argent, le prix des choses, le milieu, les bals et les robes…Son compagnon mort cet été. Comme me dit DD il n’est pas allé au cimetière. C’est pour ça. là-bas il doit parler à la tombe. Si je pense à moi seule je me dis que ce serait une belle scène à filmer.   Il raconte une minestrone pas possible où se mêlent avocats, titres, curés usurpateurs,( pourquoi dit on Monseigneur à un ecclésiastique alors que c’est lui le Monseigneur ) paranoïa, Belgique , mère que l’on veut frapper, mère qui frappe, bétail à soigner. DD en pleure de rire ou de lassitude et moi j’avoue que ce soir c’est pénible. On discute avec deux personnes qui sont venues pour «  le salon ». Misère le mec bégaie. On ne peut imaginer ce dialogue que dans un mauvais Chevallier et Laspales. ( Qui me font rire et je n’en ai pas honte ) A l’époque je trouvais accablants « les frères ennemis « , mais Teddy a disparu, est mort on ne sait pas, on ne sait comment ni où… On se disait qu’il avait tout largué et c’était enfui? C’était vraiment un type extra. Bref. Ce qui me manque aussi, c’est de ne plus avoir les histoires de R. Je lui aurais parlé de Degrelle dont je ne sais rien, il m’aurait peint le paysage et tout dit. Raconté Hergé, raconté l’autre versant de Tintin. Idem lorsque je vois des acteurs que je ne connais pas. Il avait la bio de chacun et en principe, une histoire croustillante. Quelle mémoire.

Bref alors pour le chambrer je demande à BB s’il est allé au salon de l’agriculture. Il répond évidemment que «  ce n’est pas son monde «  !!!!.

Envie de ne rien faire et j’ai cependant dessiné hier. Toussé beaucoup cette nuit. C’est fatigant. Rangement des disques durs.

FIEVRE du Mercredi

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Je ne sais pas où j’en étais. Au vernissage à la Maison Rouge? Un monde dingue et pas mis un pied plus loin que l’endroit où on peut boire un verre. Non. Non. J’irai tranquillement. Ensuite, au Divan, la soirée Marie-France. Mais zut je dois partir à 7h le lendemain donc je suis un peu sérieuse. Pas assez et le réveil est un peu pénible. Rouler . Rouler. Kiki Picasso parle et moi je tousse comme une bête, ayant passé ma journée au lit à lire et dormir. En même temps c’est assez délicieux. Mais c’était mieux quand je n’étais pas seule et que R. ouvrait doucement la porte pour savoir si ça allait mieux, si je voulais que vienne le médecin-c’est plus prudent. Du coup , j’ai fait comme s’il me grondait et j’ai appelé Jean-Charles pour qu’il vienne voir si je dois prendre des médocs. Oh putain je réalise que la fille assez désagréable et qui me demandait pourquoi j’avais un ticket gratuit pour boire un verre, qui me l’avait donné, est-ce que j’étais dans l’expo, pourquoi alors j’avais ce ticket si j’étais pas dans l’expo et elle si- est O.C de Bazooka. Ben mon vieux. Je dois claironner ça à CR qui va rire. Faut pas vieillir.

Bon, c’était rapide ce passage à l’école. Difficile comme maintenant d’y être sans R. Mais c’était magnifique et j’étais contente de voir E, P et A. et CM m’accompagnait pour le boulot et elle était contente. On a vu Paul, et Jane et la famille des Granges. C’est beau de voir la nature même si c’est bêbête de le dire. La vue depuis Montarcher toujours magnifique. Bon. Retour Dimanche. Le retour est long. C’est long. Le soir je fais quoi. J’annule le theatre car je sens que je commence à tousser. J’annule aussi ce soir, zut, et j’annule demain Judith Magre .

RV à la galerie Lundi, puis B. On est fatigués et on ne fait rien de bon. Je commence à flipper. Le lendemain Beaux-arts. J’y arrive à 9h. Pourquoi je n’en sais rien. Je prends des bouquins à la bibliothèque fermée à cette heure ci c’est extra d’y être. Je prends Kantor, Kentridge, Godart le livre de Beaubourg en 2006, sais plus. Il y a des étudiants qui ne regardent rien, d’autres qui bouffent tout. Il y a ceux qui n’ont pas confiance et je le sens. Tanpis. Dommage.

J’ai l’impression que ça va mieux là. Demain je travaillerai ici. Je dessinerai la grille et commencerai à mettre sur un disque les trucs pour la monographie.

Le texte de C est bien. Ca me va. Dimanche RV avec la galerie de Berlin qui veut me voir avant le RV de Lundi. Mais j’avais oublié qu’on avait rendez vous Lundi. Ah nan c’est celui d’après quelle cruche;

Les Beaux-arts veulent inviter ES. Quand même le directeur pourrait m’en parler directement et prendre son téléphone. Je trouve assez jouissif que Edith Scob ne veuille être interviewée que  par moi dans ces circonstances de « conférences extraordinaires “. Ca me fait rigoler.C’est avec moi ou pas . Hahahah. C’est bon ça. C’est extraordinaire. Elle n’en a rien à foutre des honneurs et de l’amphi du même nom. CA ne la fait pas rire. Bon.

Je reviens plus haut. Cette saucisse d’herbe m’a semblé délicieuse. Elle l’était et ce qui était drôle aussi c’est la photo d’une vieille dame à qui on a mis les lunettes offertes à C.

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J’aime bien les éditions des beaux arts, des petits livres noirs très jolis.

Hier à Orsay remise de la légion d’honneur à G que j’appelle mon petit caramel médaillé. Juppé lui remet le machin. Il est élégant mais Guy bien plus drôle. Juppé à l’air sympa, da femme est classe mais bazar comme il parle. Ca sent pas le prolo !!! Fabius, Toubon qui a pris un drôle de visage comme si ça rétrécissait au milieu, Foucard notre prof d’histoire de l’art, vouté et esseulé, Jean Clair élégant et distant. Sa femme sympa. Bon ben c’est pas du perdreau de l’année tout ça ma fille. Ben toi non plus dit une voix. Mais moi c’est pas pareil.  Robert Carsen, Veronique Colucci avec qui on fait des photos souvenir, et j’ai filé à l’anglaise car j’avais chaud froid. La suite le 11.

Bon.

C’était hard hier en rentrant et en allumant France Culture dans la cuisine, de tomber sur la voix de R. Brrrrr

Vert et rose et anges et ailes et mains coupées

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Zut , tout s’est effacé et pas de sauvegarde. Bon. Je recommence.

Ce matin après le délicieux petit déjeuner de l’hôtel ( dans la salle bien refaite avec un joli plancher et de grandes surfaces blanches d’un papier peint ornementé de motifs 18 ème, dont le Monsieur costume 3 pièces est très fier.) Je lui dis à ce propos que l’an prochain je viendrai tagger ses belles surfaces immaculées s’il est d’accord. Nous choisirons la couleur ensemble . Donc ici pas un distributeur de café ou thé mais le Monsieur costume 3 pièces noir- porte t’il autre chose -nous sert. Pas de tranches de cake aux fruits confits sous cellophane, pas d’oeufs brouillés qui se battent sous une cloche douteuse. Je n’en prends pas mais les trois gâteaux ( chocolat poire, gianduia, et citron ) semblent ” casareccio” et très bons. Je préfère les trucs salés. Un peu de fromage, ( il y a un gros pain de campagne recouvert en partie d’un linge blanc et on en coupe soi-même une belle tranche), ( à ce propos, j’aime beaucoup le fait que l’on dise belle ou beau dans la langue italienne. Un bel caffé ou una bella botiglia de quelque chose, un beau plat de rigatoni etc…)   et aussi une coupe de yaourt avec du miel. Direction les Offices. En face il y a une belle librairie. Nous nous donnons rendez-vous sur la terrasse . Je flâne, retrouve avec plaisir avant l’entrée les bustes peu avantageux des Medicis: Laurent, isolé avec sa mâchoire inférieure plutôt large et ses longs cheveux filasse , séparés au milieu. Il n’a pas l’air commode, il fronce les sourcils.

Mais la première photo que j’ai prise est une surface de marbre noir, lie de vin et beige. Des tout petits points et des morceaux plus larges.

Ensuite il y a cet espèce de cardinal très laid , représenté de profil. Cheveux longs, nez plongeant et proéminent, bouche tombante et lèvre inférieure lourde et molle. On dirait qu’il cache de la nourriture dans ses joues comme un hamster. Mais son nom? Je ne vois écrit que cela: Io Gasto Medices MDE hic gemmas antiquae caelaturae CCC et opera ex aere per multa vateris novique artificii museo donum dedit madiceisque monumentis par antonium franciscum gorium interpretandis vulgandis consilia rem auspicia consulit.  Que je traduirais par….

Mais c’est peut-être Leopoldus..

Mon préféré est le jeune homme  au grand nez, à la figure de marbre caput mortuum. Tête posée sur une fraise impeccable. Il tourne légèrement la tête vers la gauche et ce qui nous regarde c’est le masque monstrueux aux sorcils immenses et à la bouche grande ouverte sur son armure. Des petites gueules de Lion aussi gueules ouvertes et des motifs. Putti à peine en relief, croix, végétaux. Je l’ai déjà photographié l’an dernier et il me plait toujours autant. Je ne sais pas pour quelle raison. Une certaine tristesse et pas de ruse dans ses yeux mais l’observation de ce qui se passe.

offices

Je me retrouve devant Domenico Veneziano et regarde le vert et le rose puis Lippi et ses anges tout bleus.  Je photographie des petits points dorés qui donnent l’impression d’un mouvement, d’une nuée? C’est splendide . et Là à gauche de la vierge sous les nuages allongés aux formes étranges, on dirait un corps et des jambes qui sortent d’un pied. c’est bizarre. Ce sont des racines molles, ou je ne sais quoi brunâtre.

Puis arrive la Thébaïde et ses constructions fortes ici et là. Je saute chez Botticelli ou tout au moins ce que je peux en voir. Ce qui est bien c’est que les gens ne regardent pas vraiment et ne s’éternisent pas. Ils photographient comme des dingues sans même prendre le temps de cadrer quoi que ce soit. Comme ça dans le mouvement, ils attrapent au vol une oeuvre dont ils ne savent rien.

Les fleurs roses et bleu-pâle et verdâtres . Je sais mieux faire ces couleurs que les décrire. C’est dur de décrire des couleurs. Et puis je ne connais pas les noms de fleurs. En bas à droite de la naissance de Venus, il y a des petit traits d’or, des croissants plus exactement. Il y a des vagues  sous le coquillage et c’est là où l’on ressent vraiment la main, on la voit. Je vois sa main en train de peindre ses traits ondulés, je le vois en train d’enlever sur le pinceau le surplus de peinture.

Ghirlandaio. les gants et la pierre précieuse sur le dessus. 1529. mais est ce qu’il s’agit de gants? On ne dirait pas. des gants transparents? Des gants de voile? Oui.

Hugo Van der Goes: le monstre aux grandes dents près de l’enfant en prière. Elle ne le voit pas posé sur la traine de la femme agenouillée elle aussi.

Cette fois-ci je ne  photographie pas les grotesques des plafonds. Je me contente de regarder mon amie la souris qui est contente de me revoir et ondule sa longue queue sur un escalier  peint d’un trait.Poissons, papillons, torches, ânes. Tout cela fait tourner la tête. des oiseaux, des figures aux jambes écartées, des personnages ailés. Ca bouge au-dessus de nos têtes.

Je retrouve des notes prises sur la terrasse au soleil en attendant MT. Il s’agit de Bouvard et Pécuchet et du Museum. J’aimerais bien le reconstituer ou l’inventer plutôt. Ce serait drôle pour l’expo de C. J’ai noté aussi les changements que je veux apporter aux cours des BA. Actuellement , matin et après midi c’est la même chose. L’an prochain,” les Explorateurs » sera le cours au Fonds Maciet et dans les collections, avec le dessin d’après les albums et l’observation de documents dans les collections. Il faut que j’en parle à AMG. “Les inventeurs « , sera en fait plus basé sur la video, la mise en scène etc… Ce qui n’est pas exclusivement dessin mais avec quand même le fonds Maciet une fois par mois.

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Giovanni da Ponte

Après on saute à L’Accademia, le lendemain. Ils ont toujours de belles expositions temporaires et là c’est Giovanni da Ponte. Magnifique. Des ors, des nuages accrochés aux pieds des anges. Jaune de Naples, orange, rouge sang, faux-marbres, rose, vert… ( Plus tard le chiostro verde d’Uccello: «  A sugo d’erbe e terra verde ) parfois des sangliers gueule ouverte et des pierres bizarres.

J’achète quatre mains en plastique. J’ignore absolument pourquoi.

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Plus tard.

Qui stanno les ossa di TR, nativa Francese. 

Isabelle Marguerite Hedwige de Garriod/ 25 octobre 1851/ 4h 35 du matin/ âgée de 15 ans.

 Par contre ma visite aux jardins Boboli a été trop courte et je n’ai pas retrouvé les ensembles sculptés des jeunes garçons aux yeux bandés. Le giocco del saccomazzone.

Ca a l’air pas mal la Villa Caruso d’ailleurs. Bon. Alors pas de Giocco della Pentolaccia, pas d’allée des cyprès. Grotte Buontalenti fermée. D’ailleurs, ces jardins, ces iles, il faut les visiter à 8h30, à l’ouverture. C’est trop beau de s’y promener tranquillement. En plus il y a plein d’espèces d’oiseaux.

La salade  aux petits artichauds et au parmesan. La minestrone de chez Alfredo avec une ou deux cuillerées de parmesan. Miam. Et nos repas le soir, Aux artistes. ( Ca me change !!!) On rit, et c’est bon. Vin blanc frizzante del Veneto. Et que des familles italiennes. Zéro touristes. Et la pasta aux fleurs de courgettes? Hein? C’est bon ça.

Un verre dans les anciennes prisons transformées en appartements. Un peu de pluie mais beaucoup de beau temps. Quel délice le soleil.  Filmer les vitrines de chez Prada, avec les animations ( poissons, poulpes etc qui nagent et que l’on aperçoit par un hublot …)

Tout cela était parfait même si Florence est loin d’être ma ville. J’adore y visiter églises et musées mais y vivre ou y passer plus de 4 jours ne m’intéresse pas plus que ça.

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Hi-han

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Bon ben je sais pas quoi écrire.

Notes iphone

Sarpedon w blake

Ellen terry en lady macbeth sargent

James tissot holiday 

Ce quil y a de mieux ds ce tableau c’est un pommier( la renaissance de venus walter crane

Dire des choses belles et fausses est le véritable

 but de l’art

Frederick hollyer

Sarony photographe

Tomas saraceno araignees

Cordes a proverbes congo

Poids de fil a plomb egypte

Poids de marché. Birmanie

Masque romain

Carte d navigation des iles marshall

Deligny l’arachneen

Ugo rondinone diary of clouds

Charles plumier

Jean le roy de la boissiere

Justus dahinden

La sibylle de cumes

Envoyé de mon iPhone, je vous prie d’excuser les fautes de frappe.

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