Sur les rapides et dans la tempête

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Semaine de turbulences, de cauchemars et de larmes. Etrange. Cette tristesse ne m’a pas quittée que je sois en train de lire, faire, et dire parfois .Ca y est le fleuve est calme. Cet horrible oiseau a  planté son bec sous mon poignet et cela active un flot de sang qui s’écoule puis s’arrête net.

Je découvre R  à plat ventre dans la neige comme Robert Walser, la Villa medicis ressemble à un hotel à Florence, mais avec le jardin des bureaux du directeur aux beaux-arts. la salle à manger d’Amiens est collée à un autre endroit. Ma voiture est garée sous une autre. Nous sommes dans la montagnes. Tout est mélangé. L’ascenseur  au lieu de s’arrêter à mon étage m’amène à une situation que je ne peux éviter. Une sorte de train fantôme dédié à Monsu Desiderio, plein de feu et de flammes d’orange vif. Je me replie sur moi-même pour ne pas passer entre les volcans, voir leur eruption ( comme Pline qui a dû paniquer sa race mine de rien, quand le Vesuve s’est reveillé ). Bon. La plaie du bec d’oiseau ne s’est pas infectée et je n’ai pas voulu mettre de bandage pour que l’on ne soupçonne pas une tentative de suicide. Bref je ne pouvais pas me détacher de ce cauchemar où R. m’ignorait totalement dans un appartement près de la clinique d’Aubervilliers tout en mosaïque vertes et moches. A 3h du matin, je décide d’allumer tant j’en ai marre de cette impossibilité d’arrêter les rêves mauvais. Télécommande hop: Un film commence Chouette. Avec Joan Fontaine , chouette. Born to be bad ( La femme aux maléfices de Nicholas Ray ). me suis endormie pour être d’attaque le lendemain au RV chez Laurel Parker.

Quand on arrive avenue de France en sortant du métro, ou peut imaginer que la mer est au bout, qu’il y a du vent, des mouettes. Ensuite Argenteuil pour l’après midi et retour piteux dans le noir, le long des voies ferrées ( je mets ça, c’est vrai et ça fait ambiance dramatique.).

Bon. en avant.

Disparition de JF Duffau, notre ami des Beaux-arts. Curieusement je n’ai pas grand chose à en dire et pas tant de souvenirs que ça. C’est étrange. C’est plutôt une époque , un moment et je n’ai pas beaucoup de nostalgie même si on a beaucoup ri, beaucoup déconné. César etc… Ce qui est bien c’est de savoir vivants les amis même si on ne se voit pas beaucoup. Je préviens les Beaux-arts qui du coup me préviennent. C’est gentil.

Hier ça allait mieux et malgré de rêves encore je n’avais plus ces sortes de vertiges ou d’impression de flotter. Et plus cette sensation de faim permanente mais pas possible de manger. On s’en fiche.

J’ai regardé Aragon parler de Godard, lu l’article de Dopa sur les collages de Godard.

Mardi , ce que j’ai oublié de dire c’est que j’ai regardé au fonds Maciet un magnifique et géant livre avec des gravures de Hogarth. Alors que ce n’était pas la fête, j’étais aux anges et j’ai demandé une loupe et les étudiants s’effaçaient dans mon dos.

Suis retournée aux A. Je vois BB arriver comme d’habitude. Au loin il traverse. Sa silhouette noire, son chapeau un peu melon font penser à un homme de la City ou a un croque mort élégant. Il me dit «  Bonsoir Mère Citrouille «  et je pouffe de rire. Puis quand je pars je suis le Roi Fenouil. Je l’ai déjà raconté??

Hier il nous a montré le fonctionnement de ses lacets magiques de chaussures vernies et d’autres bagues. Incroyable. Je le filme un peu pour tester. Impeccable il ne change en rien son ton, son attitude. Il me montre la facture des obsèques de X et me dit « c’est normal j’ai fait mettre du satin bleu comme pour Papa et rembourrer pour qu’il soit bien stable, bien confortable. Puis les poignées… Ensuite il demande à M. de changer sa photo d’accueil et c’est un autre portrait de son ami. Il dit d’une personne non pas qu’elle à la voix fine mais une fine voix. Avec C. on rit. On rit aussi du feuilleton Barbes-Bled-velo et du réseau de voleurs . F. se fait passer pour un algérien, qui s’appelle M. et C. change de nom aussi. Pour 20 euros on leur promet la lune mais on explique que le Lundi c’est jour de fauche, puis stock puis marché avant départ «  là-bas ».F dit au gars que c’est pas bon de voler alors que le ramadan approche et que pour un vélo Dieu va lui envoyer une addition salée.

Hier aprem, CR à l’atelier. C’était sympa. moi j’ai pas grand chose à dire de ce que je fais. Je peux raconter des histoires autour. On se marre à la lecture de mes titres. Je continue mes peintures et mes saletés en terre. Coups de fil à A.

En finir vite avec les machins de succession. C’est ce que je souhaite. Message de S.enjoué. Il est en renouveau et “sort  de sa dépression, marche ( lève toi…) , renait et veut en parler avec moi”. Parler de quoi? D’excuses, de regrets?? haha. Moi renaissance ou mort je m’en fous. Je ne veux plus rien entendre. Ni voix , ni rien. C’est indécent. Il eut mieux valu savoir mentir et dire ça quand son père était à l’hosto. N’en parlons même pas et laissons s’embraser le feu de paille de ( encore ) nouvelles résolutions. Berk.

Lettre de Artaud à Hitler

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Je trouve ce ci sur le fB de Ysé .

«Je vous avais montré en 1932 au Café de l’Ider à Berlin, l’un des soirs où nous avons fait connaissance et peu avant que vous ne preniez le pouvoir, les barrages (que j’avais établi sur une carte)…

Je lève aujourd’hui Hitler, les barrages que j’avais mis!

Les parisiens ont besoin de gaz…

Bien entendu cher monsieur, ceci est à peine une invitation: c’est surtout un avertissement.

S’il vous plaît, comme a tout Initié de ne pas en tenir compte ou de faire semblant de ne pas en tenir compte à votre aise. Je me garde. Gardez vous!»…

Bagouses et violettes

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Hier B2B y est allé fort niveau bagouses et parfum violette. Je suis passée 5 mn après le verre d’adieu de Sacha. Et avant si on remonte la journée à l’envers, passage à la galerie ou je trouve avec plaisir Hub et D. Je fais le chien en aboyant et en marchand à 4 pattes. Et je ne vois pas qu’il y a là la directrice de la Fondation Ricard et un collectionneur à qui Guillaume est en train de vendre quelque chose. Je suis impardonnable. Heureusement que les étudiants ne me voient pas en civil parce qu’ils seraient effarés. Je ne les imagine pas en train de faire le chien en cours et je dirais , malheureusement. Ni entrer chez les architectes du quai Malaquais avec comme arme un poulet vivant et agressif. Il s’agissait de leur balancer et de filer dare dare sans regarder ce qui se passe , sans «  demander son reste » au risque de se retrouver à oualpe.

Bon je remonte. Retour d’Argenteuil où on était depuis 9h le matin avec gants et masques pour manipuler des saloperies et faire des essais.

Je me dis que c’est cela qui serait bien comme expo. En fait travailler à la maison Rouge pendant un mois sans préméditation et tout faire sur place, amener quelques trucs. Je remonte et me lève à 7h, un peu de lecture et qu’ai -je fait la veille. Ah oui ( j’écoute sur FC l’anniversaire du centre Pompidou en buvant une espèce de tisane hand-made thym et citron ). Oui . Le matin VDC puis rencontre avec CS. J’aime bien cette personne. J’ai peut-être été une peu bavarde. J’espère ne pas l’avoir saoulée !!!.La voix oui c’est intéressant. Je repensais à celle de Lonsdale, et aussi celle de Leonard Cohen à la fin. Son dernier album je l’ai déjà dit est très beau. Et ce que je suggérais c’est que la voix parfois nous précède vers la mort sans que l’on s’en aperçoive. Plus grave, ou plus faible. Rythmée différemment. Il y a aussi les voix de notre vie, de notre enfance. Celle de la télé :Jean Topart, Denise Glaser et Jean Christophe Averty, celle de Jean Luc Godard, sais pas. Celles qu’on reconnait immédiatement. Les voix de ma famille? J’entends mes tantes, et ma grand-mère avec son accent du midi. J’entends qui? Je ne me suis jamais tellement posé cette question. Madame Derammecourt, celle qu’on appelait « P’tit crème” et qui parlait si vite et celle de l’infirmière de mon père que j’appelais Croc-Blanc avec son accent Picard.

Nicole me racontait la voix de Chaliapine lorsqu’elle était sur ses genoux et moi j’ai maintenant en tête celle de Christopher Lee et son groupe metal. Et voici Peter Lore, et celle nasillarde de Claude François, et celle de Guy Béart que je ne peux entendre et celle de Brel à laquelle je suis allergique. Celle de Piccoli, merveilleuse, celle de Duras, celle si féminine parfois de Depardieu.

Les voix d’outre-tombe !

La voix la plus étrange car absente était celle des Merlin, un frère et une soeur jumeaux dans ma classe, au cours préparatoire de Madame Delprat et qui ne parlaient jamais.  Mon institutrice de mère réussissait à leur arracher  à peine un souffle. Elle avait tout essayé: Les bons points et les punitions. Rien n’y faisait. Un sourire doux et  gêné remplaçait la parole.L’impossibilité du langage, de la voix, de son propre son.  La voix de Dominique D. enfant mongolienne, fille de la couturière, et qui tirait sa langue énorme, trop grande pour sa bouche et  haussait les épaules quand on lui faisait une réflexion.

Je n’aime pas les voix aiguës. La voix de Jean-Louis je l’adore.Celle de Seyrig, celle de Catherine Deneuve. Là une fille parle à la radio: Atroce. Elle doit être habillée en bleu marine avec un col à rayures.

En parlant de voix, j’avais sur le répondeur depuis un mois, un message de Judith Magre, très gentil message.

Et moi ai-je changé l’annonce su répondeur:  Nous ne pouvons vous répondre pour le moment….

Je crois que «  je vais prendre mon après-midi” ( je viens de parler à JD, le plus vieil ami de R et qui était autrefois à la Comédie Française ). Je l’ai vu il y a 40 ans jouer le Cid, je m’en souviens. Ca me semblait quand même un peu bizarre ces sandales et ce ton !!!!… Mais non, c’était Ruy Blas en 1980. Oh je ne sais plus.

Lire. Bailler après le tennis de ce matin où j’ai bien fait d’aller malgré le signes avant coureurs de la grippe. Ca va mieux.

—Non. Je suis  simplement resté allongé dans ma chambre. Cela m’arrive quelquefois. La dernière fois c’était à Berlin, où j’ai gardé la chambre quinze jours sans interruption. Je n’étais pas malade. Seulement quelquefois je n’en peux plus. Il y a plusieurs choses que je ne supporte pas-entre autres ma façon de sourire, et puis cette voix cachectique avec laquelle je m’adresse aux gens. Dis-moi, vous ma supportz, ma voix? moi, elle m’énerve. Ce n’est pas la mienne, c’est comme si quelqu’un d’autre était dissimulé à l’intérieur de mon corps et se mettait à parler. parfois je pense que ma voix pourrait être claire si elle passait pas un autre larynx, pure comme celle d’un ténor. Vous comprenez? Je ne suis pas comme les autres.

Premier amour / Sandor Marai

16h15 j’te crois pas.

Les SMS ne meurent pas/ entrée joyeuse!

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C’est dur de retomber sur ça. Hum. Merde. J’écrivais à DS mon plaisir toujours de la voir avec Hub.( Aujourd’hui à l’atelier avec les amis de la MR, très nombreux malgré la distance, la banlieue… C’était sympa.)

Et Juillet soudain est là. Tout près.

Et paf dans ta face ma petite veuvette!!!

Coup de fil du soir à A. Adresse Villejuif. Bon. Bon .C’est le soir des trucs marrants.  Est-ce la morphine qui la rend joyeuse malgré le malgré. On parle de tout plusieurs fois par jours et je laisse mon téléphone à côté de moi dans le lit au cas où elle ait un coup de blues. Mais non. Des projets, des plaisirs.

Chansons italiennes. Des âneries qui m’ont toujours plu. La felicità

Je crois que je vais devenir folle avec cet abat-jour IKEA qui me saute au nez dès que j’essaie … de je sais pas quoi…

Pourquoi est ce que je me souviens soudainement d’une sortie de soirée à la fondation Cartier. Une grosse bagnole avait la portière arrière ouverte par le chauffeur et j’y suis rentrée sous l’oeil amusé de David Lynch à qui le carrosse était destiné. Je ris en repensant à ce truc, à Patti Smith le même soir qui me disait de l’appeler. Revue au Flore, qui m’invitait à l’Olympia et me donnait son mail.

Bon c’est reparti.

POIDS TRISTES

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affiche dans le métro en ce moment

A force de chercher ce que je vais aller voir au cinéma, je décide de rester ici et de regarder pour une fois la télé et la soirée Anna Arendt.

Hier BA. Bon. Un peu mou tout ça et pour la première fois pas trop de monde. Heureusement que LG vient me montrer des choses dont un dilm Helenska je crois et qu’il y a une nouvelle étudiante Italienne charmante et vivante. Il y a des « poids tristes » quand même. Pas beaucoup. Un peu. Mais un peu, c’est trop. C’est trop de peu . Au moment où j’écris cela, un mail de J. arrive et un titre Il n’y a pas de musique des Sphères qui évidemment me fait rire parce qu’il me rappelle l’énorme élève de Cergy dont la prétention égalait le poids à peu de choses près. Qu’est ce qui était le plus monstrueux, son corps ou sa suffisance?. Bref, je le revois arriver lentement , passer les portes de verre et désirer me voir alors que la journée est terminée. Et je me revois lui parler de la Musique des sphères. La sphère c’était lui. Pas la lumière juste la boule. Je trouve que l’école est assez vide. J’entends des choses sur la présence et l’absence des profs qui je dois dire me choquent un peu. A 18h, le film d’Anna, Enterrar y callar, très bien, très radical et beau. Il y a une coréenne désagréable qui est autoritaire et veut avoir raison. On me dit que c’est une étudiante en échange? Ah!!! Pas chez moi, pas chez moi please. Je ne la prends pas. Est-ce comme dit MR hier, le syndrome de Seoul?. Les petites comptines insérées dans le film sont magiques surtout qu’elles sont d’une fraicheur terrible après les horreurs que l’on a entendues sur les disparitions d’enfants dans les maternités espagnoles. On regarde aussi le très court film Abuela, son premier, qui dit déjà tout de la suite.

Pas mal de monde et un verre après. Ce matin B et J à 8h30 pour correction des fichiers.Je reçois aussi l’abécédaire et y travaille. N’ai pas rappelé David D, zut. Puis on est allés acheter du matériel et on a atterri je ne sais où , là où on trouve de la cire, du plâtre, de la résine . Enfin tout ce qu’il faut pour être sculpteur. Heu , heu ouin ouin. Demain, visite des amis de la MR. Hum. Il faut que je travaille. Vendredi c’est grillé , enfin c’est un autre type de travail que j’aime aussi. Toute la journée. VDC le matin et CS l’après-midi. Samedi , atelier toute la journée. Suis arrivée chez l’osteo à 15h 20 comme une fleur, en avance. Mais , zut, j’étais en retard et m’étais trompée d’heure. Pas mal crevée. F.qui ne peut pas jouer donc pas de cours de tennis. Merde.

Vivement Florence, Vivement Florence. Je rêve de partir. de sortir de Paris.

Ah tiens pourquoi je regarde un morceau des Gauloises bleues de Cournod? C’est drôle. c’est drôle comme il y a la fraicheur, le loufoque, le politique, l’humour. Elle est belle Annie Girardot et Kalfon tout jeune. J’en avais entendu parler puisqu’on les voit ( Cournod ) dans Le Redoutable qui sortira sans doute à la rentrée. J’avais parié que ce serait forcément ridicule un film sur Godard ( c’est  la libre adaptation du bouquin de Anne Wiasemsky ). Eh bien ce que j’ai vu et qui n’est pas fini est drôle, absolument pas prétentieux. Drôle de surprise. Avec Louis Garrel dans le rôle!!.

J’aime bien cette affiche rouge ( ayez peur du feu, pas des brûlés ) même si je n’aime pas trop les trucs vintage.

Oui donc me voilà devant les Gauloises bleues et vers les mn 16 et quelques, des enfants à l’école disent des mots en o:

Bardot

Belmondo

Tableau

de Pablo et apparait alors un détail de Guernica.

On s’en fiche. Bah oui on s’en fiche

A la soupe.

THE SPLASH OF A DROP

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C’est beau comme phrase” the splash of a drop ». J’aime bien aussi The public domain revue. Il y a toujours des trucs intéressants.

Je reçois de la Villa Medicis une animation assez moche et comme je ne fais pas bien attention, je ne vois pas que c’est l’invitation pour l’exposition d’Annette Messager qui s’appelle Mon uterus. C’est beau comme titre et ça donne envie. Nan? Bon je fais vite faire une peinture qui s’appellera Mes règles ou Mes poils.  Et je vais réfléchir au pourquoi de ma réaction mais là je n’ai pas le temps. C’était juste en passant. Soleil.

Hier Dalida. Moi je suis bon public pour ce genre de truc. Je trouve que Timsit est vraiment bien, et tous d’ailleurs. La fille Dalida est un canon. C. s’est ennuyée. Apres on est allés boire un verre. Et on a mangé des frites au bar. Très joyeux. Très sympa. Je pose en manteau de fourrure avec BB.

Quelle saloperie ce Trump.

Fillon dans la merde

Moi me suis endormie très tôt devant l’Homme tranquille et ses magnifiques couleurs, de John Ford. Zut.

J’attends VDC pour Abécédaire. Un café.

RV chez le notaire pour The End enfin. Fin de la paperasse, fin de la succession.Puis on marche avec J. On est sur mes Champs Elysées où je ne vais jamais et je lui montre cette horrible boutique Aber crom je ne sais quoi, au décor pré-nazi composé de garçons musclés qui pratiquent des activités sportives: Immonde. J note le nom du peintre ou du déco qui a fait ça. Les vêtements sont chers vulgaires disons ordinaires et atroces: Petite salopette courte et déchirée, ( il faut avoir un corps de pharaonne pour porter cette chose ), petits gilets que j’espère extensibles vu le rapport réalité et taille. Donc les gens achètent ce qu’ils voient, ce qu’ils sentent. Ils achètent l’atmosphère.

Le notaire et ce RV m’ont donné un sévère coup de blues.Je décide de respirer , de rentrer à pieds. Je marche, passe devant le théâtre de Paris où je suis allée pratiquement tous les soirs te chercher, puis boire un verre. La façade est éclairée en rose et au café à côté il y a une nouvelle enseigne. Je pleure un peu en marchant et j’arrive devant le moulin rouge . J’oublie d’aller au cours de Pilates et je rentre.

Je poursuis la lecture des Révoltés qui est vraiment un très beau livre. D’ailleurs c’est sans doute pour cette raison que je photographie un magasin de perruques, magasin très moche où il est écrit qu’il faut sonner et aussi que l’on ne peut essayer que si l’on achète, ce qui est le comble du stupide. Oui dans le livre, l’acteur réunit les garçons dans une loge et il leur montre comment grâce à des perruques différentes il peut se métamorphoser complètement. Il «  déguise «  les garçons et les maquille, puis ils se rendent sur le plateau du theâtre où ils boivent et improvisent.

Fenêtre sur la cour

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Hier j‘ai eu envie de photographier la cour, après une journée à tourner dans l’appart, boire du thé, me sentir assez bien, lire,  avoir envie d’aller au cinéma le soir, puis  ne plus avoir envie d’aller au cinéma le soir. Après avoir tenté de  finaliser mon sujet pour les Beaux-Arts à plusieurs reprises sans succès ( ce matin c’était fait en un quart d’heure ).

Bref. Deux photos de suite et je suis surprise sur la deuxième de voir très précisément deux personnes de profil assises sur un canapé ainsi que les deux petits tableaux que l’on voit mal ici. Deux paysages. C’est drôle cette sorte de bras télescopique ou d’oeil plutôt ( je pense aux dessins de la dioptrique de Descartes et à ce texte sur les aveugles. Donc j’ai 4 possibilités: La vue depuis « le salon » , la vue depuis ma pièce qui donne sur la rue, la vue depuis la cuisine qui donne sur une deuxième cour petite, la vue depuis la chambre qui donne également sur la rue.

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Ca me plait ça. Je vais essayer d’avoir mieux les tableaux.

Notes

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“La ville natale est un porche sous lequel une idée t’est venue; c’est un banc où tu t’es assis, méditant sur ce que tu ne comprenais pas. C’est un instant de vertige , au cours d’un plongeon dans la rivière, où  une vie antérieure t’es soudain apparue.C’est un galet poli retrouvé au fond d’un vieux tiroir, et dont tu ne sais plus pourquoi tu l’as gardé. C’est le chapeau de ton professeur de latin, souillé d’une large tache sombre; c’est le trac qui te serrait le ventre avant l’interrogation d’histoire; ce sont les jeux bizarres que nul ne comprenait et que tu aurais eu de la honte à expliquer;c’est un mensonge dont les conséquences hanteront tes rêves pendant toute ta vie;c’est une voix montant de la rue, une nuit , par ta fenêtre ouverte, et que tu n’oublieras jamais;c’est l’éclairage d’une chambre, c’est la frange au bas d’un rideau… «  Les révoltés Sandor Marai

“Dans la langue des écrivains spirituels, l’acedia est surtout l’ennui et le découragement qui s’emparent d’une âme incapable de se fixer et d’accomplir les tâches auxquelles elle devrait se livrer.”

Ca y est j’ai choisi les images pou le sujet N°2: Les 8 photos. l’année dernière il y en avait 4. Ca me plait ce truc.

C’est pénible d’attendre ce RV. Je n’arrive à rien faire. L’ordi est en connexion partagée. D’habitude il n’est pas ici.

Nuit agitée, je me réveille parceque je parle et je parle et je parle. C’est pénible.

Je suis passée livrer mes croquette pour le chat de Diogène. on a parlé, je lui ai donné le lait et aussi une écharpe orange de R. Et…. L’homme qui rit. Quand il a pris le livre dans ses mains je croyais u’il allait pleurer. Euctorgo!!! Eucorgo! a t’il dit.Puis il a fixé la couverture du livre et s’est tû. Ensuite il m’ a dit que son père qui était professeur de maths et physique lui parlait de Victor Hugo. Il m’a serré la main   fort.

J’ai filé. Il a sorti ses évangiles et m’a dit qu’il allait faire une prière pour moi.

je me demandais en regardant des extraits de l’investiture de Trump ce qu’il s’étaient dit avec Obama dans la limousine. Silence, généralités? Hum. mystère. Obama a quand même de l’allure. Et Trump à côté fait représentant de commerce. sa cravate d’un rouge épouvantable. Berk. Le rouge c’est une couleur difficile.

Hier je regarde des exercices qu’avait inventé Wilfride Piollet, les barres flexibles. c’est très simple. c’est très beau.

Dans les trucs pas intéressants j’ai envoyé chier D S. et il s’est excusé. Demain voeux du directeur.

RV Ok

Attendons fin de semaine.

VOITUREZ MOI ICI…

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J’aime bien ce triple portrait monstrueux  ( les Dickinson ) de Otis-Allen-Bullard, illustre inconnu pour moi

Notes de iphone

Sarpedon W blake 
Ellen terry en lady macbeth Sargent
James Tissot holiday 
Ce qu’il y a de mieux dans ce tableau c’est un pommier( la renaissance de venus Walter Crane )
Dire des choses belles et fausses est le véritable but de l’art
Frederick hollyer
Sarony photographe
Tomas Saraceno araignees
Cordes à proverbes congo

Hier j’étais invitée à la Maison des Arts de Malakoff, où pendant plusieurs semaines dans le contexte de HERstory ( exposition documentaire très intéressante  organisée par Julie Crenn ), des artistes de tout sexe viennent répondre à quelques questions. Les mêmes pour tout le monde. Moi évidemment , depuis le matin je me demandais de quoi on allait parler. Comme je ne lis pas toujours mes mails , je n’avais pas pris connaissance des ces questions. Si je l’avais fait , j’aurais annulé mon intervention.

J’y étais , j’y étais. La première question est raide mais, bon. La deuxième la voici:

 

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FRANCE

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Ah ah. mon cher général; Excusez moi d’avoir choisi de dessiner en attendant. Oui la perspective de ces deux cérémonies parallèles-celle à la patrie où vous étiez, et celle à l’anarchie  m’amusaient peu. De plus je savais que vous m’espionniez. Moi c’est à la commémoration d’actes anarchistes que je me serais rendue. D’ailleurs je l’ai fait mais à la fin, discrétement. J’ai traversé une sorte de Biennale alambiquée et des jardins anglais pour me retrouver dans une salle munie d’un video projecteur. Vous étiez dans le fond de la salle anarchie, guettant mon arrivée sans doute, appuyé au mur et vous m’avez pris la main. Nous avons regardé ensemble le vol de chauve-souris qui recouvrait un terrain de foot. Bon.

Vous voulez que je fasse une exposition en l’honneur de la patrie et je ne sais comment me défiler de ce machin…

Le Lac Ladoga

C’est le froid sans doute qui m’a fait me souvenir de la description par Malaparte des chevaux dans un lac ? gelé, dans la mer gelée? Dans le lac Ladoga.

« Le troisième jour un énorme incendie se déclara dans la forêt de Raikkola. Hommes, chevaux et arbres emprisonnés dans le cercle de feu criaient d’une manière affreuse. (…) Fous de terreur, les chevaux de l’artillerie soviétique — il y en avait près de mille — se lancèrent dans la fournaise et échappèrent aux flammes et aux mitrailleuses. Beaucoup périrent dans les flammes, mais la plupart parvinrent à atteindre la rive du lac et se jetèrent dans l’eau. (…)

Le vent du Nord survint pendant la nuit (…) Le froid devint terrible. Soudainement, avec la sonorité particulière du verre se brisant, l’eau gela (…)

Le jour suivant, lorsque les premières patrouilles, les cheveux roussis, atteignirent la rive, un spectacle horrible et surprenant se présenta à eux. Le lac ressemblait à une vaste surface de marbre blanc sur laquelle auraient été déposées les têtes de centaines de chevaux. »    Curzio Malaparte, Kaputt, 1943

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A silver ice bowl. Mark of Gorham Mfg. Co., Providence, RI, 1870. 10¾ in (27.5 cm) long; 25 oz. 12 dwt. (798 gr). Estimate: $15,000-25,000. This lot is offered in Important American Furniture, Folk Art and Silver on 20 January 2017 at Christie’s in New York, Rockefeller Center

Moi j’aime bien le froid que nous avons et enrage contre les préventions infantilisantes à la radio: Mettez un manteau, un bonnet…

Ce matin ça caillait au tennis. Surtout la terre battue qui garde le froid. J’ai bien transpiré et à la fin mes jambes ne réagissaient plus exactement comme je voulais. Aucune douleur au dos pour jouer. Rien. Donc Saint Denis-Argenteuil. Hier Argenteuil-Villejuif pour visiter Anne. On papote . Elle m’avait prévenue que dans le lit à côté il y avait une femme qui n’avait plus ni nez ni bouche. Hum. Une gueule cassée ça m’intéresse sur un document mais là ça me branche moyen. Bref elle n’était plus là et avait été remplacée par une petite dame qui à mon avis n’avait plus de langue vue son élocution. Qui en veut encore? Je ne vois que des gens qui veulent vivre et la mollesse de certains/ taines et leur application à s’apitoyer sur eux-mêmes, être aigre , plaintifs… Bref

Du coup je ne suis pas allée à la projection d’ Ysé. Je lui ai amené 3 paires de chaussettes ( à Anne ) et rien d’autre puisque manger est interdit par le bec. On a parlé de Rodin-les assemblages que j’adore et que bizarrement elle ne connaissait pas du tout, discuté et beaucoup ri malgré la situation. Pour en revenir aux assemblages, moi non plus avant la réouverture du musée, je ne les connaissais pas. Est-ce que cette partie de l’oeuvre, la plus « contemporaine« on pourrait dire avec ces drôles de montages, collages de choses éparses ( vases antiques et morceaux de sculpture) est restée dans les réserves, ou n’ai-je pas fait attention tout simplement .Elle m’accompagne et je la photographie à côté des ascenseurs sur un fond blanc. On dirait un personnage de théâtre avec son manteau et sa toque, sa perf et ses chaussons à points blancs. Elle absorbe un peu d’air frais et je lui dis que c’est trop imprudent. A l’arrêt du bus, je retrouve la fille de Londres qui est restée plus longtemps car ça ne va pas fort. J’évite de poser des questions. J’essaie de la rassurer. Lecture dans le métro. Passage rapide aux A. et spaghettis.

J’ai fini les deux peintures. Continué une autre et coupé la toile pour ce qui sera au bout du couloir à la MR.Je suis un peu plus tranquille pour travailler, car sur le papier l’exposition est faite. Il n’y a plus qu’à.

Ce soir l’Aigle à deux têtes. Ca me fait plaisir d’y voir Alexis Moncorget que j’aime bien.

Le théâtre du Ranelagh est une sorte de curiosité avec ses plafonds , ses boiseries , son espace tout en longueur. Son balcon.

La lais-deur des costumes et le décor pas terrible m’ont empêchée de bien voir. Delphine Depardieu est parfaite dans la reine.

 

“Aetna haec impavido vulcania tela ministrat Aela giganteos debellatura furores”

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Note: Grotta del Gelo

En passant à la librairie payer mes dettes, j’attrape le petit livre: L’Etna de Dumas qui est tiré du Speronare 1843. Chez Champion il coute une blinde. On peut le lire sur Gallica mais… Berf avec un thé, La nuit transfigurée dirigée par Boulez, je lis ce petit extrait de l’excursion à l’Etna et c’est délicieux. L’histoire de l’île qui apparait et dont les Anglais décident qu’elle est leur territoire. Puis les Siciliens je crois qui à leur tour décrétèrent leur, l’île Julia. Ils racontent qu’ils avaient envoyé par le fond un bateau Anglais car le capitaine voulait être maître de l’île. Bref. Guerre diplomatique bien inutile puisque l’île repartira d’où elle est venue, c’est à dire du fond des mers. C’est le volcan qui l’a fait ainsi apparaitre et disparaitre. C’est un petit texte bien plaisant.

J’ai le souvenir de notre voyage en Sicile et de l’Etna. cette route de lave noire si impressionnante. La nuit passée sur les pentes du volcan dans un hôtel qui à notre seconde visite avait été englouti. Je cherche les dates. Je dirais entre 82 et 84.Quelle est la dernière éruption?

1981: Une énorme et dangereuse éruption à des taux atteignant 100 m3/s. Les coulées rapides coupent des routes et des voies ferrées menaçant Randazzo et d’autres villages. C’est la première éruption dans ce secteur depuis plusieurs siècles.

1983: A nouveau, une très forte éruption qui détruit de nombreux bâtiments et aménagements touristiques autour du refuge de Sapienza. Des tentatives de détournement de la coulée ont un résultat incertain.

1984:Longue éruption à la fois explosive et effusive qui crée un cône de 80 m de haut dans le cratère.

C’était très impressionnant et pour aller vers le cratère , il fallait… Je ne sais plus. Je sais que mon Dumas à moi m’avait attendue. On avait croisé des vulcanologues qui ressemblaient dans leur combinaison à des cosmonautes où à ces apiculteurs que j’ai photographiés, il n’y a pas si longtemps.

C’est terrible ces paysages. J’aimerais y retourner.

Hier après la matinée BTP et l’après midi de travail avec CR, je file à Villejuif à reculons c’est un fait mais j’y file. C’est l’enfer d’aller là-bas. En plus je fais le mauvais choix, la mauvaise entrée et marche du métro jusqu’à une grille fermée mais dont les barreaux écartés me permettent de m’introduire sur le parking. C’est la nuit. Il est un bon 19h. C’est désert. C’est immense. Je suis les indications D2 Rhône et arrive à destination plus simplement que je n’aurais cru. Bon. Voilà mon amie A. souriante. Son fils est là. Il est délicieux ce type. D’un telle gentillesse et délicatesse. Il nous laisse et nous papotons jusqu’à la fermeture, 21h. Equipée de son bardas, elle tient à m’accompagner et à aller respirer avec son chapeau rouge et son petit manteau de fourrure.

Le retour est épique. Un type dont on voit qu’il ne tourne pas rond. Une femme très belle, c’est un homme d’ailleurs, qui parle seule et fort et rit. Elle a des paillettes, dis au mec qu’il ressemble à Pierre Richard. Du coup, et comme j’ai encore au moins 10 stations je change de place pour assister à tout ça. Elle est seule maintenant et se  parle en se regardant dans la vitre. Tout est jalonné par l’expression «  Ma foi «  que j’entendais dans la bouche de Y, avec son terrible accent du midi. Ca me ramène à la petite maison de Riscle, aux balançoires de fer et aux arènes. A l’Adour . Je lui fais un petit coucou en descendant. Elle venait de terminer un monologue sur ses 40 ans , et sur un passe qui s’était mal terminée, terminée par 20 euros, et puis sur l’enfant qu’elle -il veut ou ne veut pas, peux ou ne peux pas vu que «  Quelle conne je suis transexuelle je ne peux pas avoir d’enfant, mais qu’est ce que je raconte… “

Dans l’escalator de la sortie Pigalle, en jetant un oeil sur mon côté droit je me dis que j’ai une bien grande main. Cette main qui est entrain de saisir mon téléphone je l’attrape. Et évidemment ce n’est pas la mienne. Une sorte de colosse avec une cicatrice , c’est ce que je découvre en me retournant et en lui demandant si le porte feuille l’intéresse aussi. Puis je hurle toutes sortes d’insultes pas vulgaires, genre pauvre minable et j’oublie voleur. Les gens continuent le glissade vers le haut sans se soucuier de ce qui m’arrive et mon voleur qui s’écrase à vrai dire, repars d’où il vient pour sans doute refaire des tours d’escalator plus rentables.

Pas envie de travailler. Envie de lire et d’écouter de la musique. Là, les Gurrelieder

 

A CAEN LES VACANCES

Working Title/Artist: The Mountain Department: Modern Art Culture/Period/Location: HB/TOA Date Code: Working Date: 1937 photography by mma, DP1308.tif touched by film and media (kah) 04_04_14
    The Mountain: 1937

Aller-retour au Musée des BA de Caen. J’en ai un souvenir confus. Il y a longtemps. Je crois qu’avec B. on avait un peu mis le bazar avec des fils partout et un âne qui parle. Et une radio. C’est l’ancêtre de Hi-Han Aucune photo de cette vieille histoire. Je ne reconnais rien mais peut-être était-ce à Caen mais ailleurs. Bon. C’est sympa.E.D est cool. On se tutoie en repartant . Déjeuner délicieux même si quand c’est bon parfois les démonstrations autour sont superflues.Le garçon est un gros bébé joufflu qui doit permettre de s’ennuyer ferme lors d’uns soirée avec lui et sa chemise noire. En taxi on passe devant un restaurant qui s’appelle « La bouche des goûts « . On se dit qu’il faut le faire. Il y a une belle collection  à Caen, des Poussin, des Veronese. Les salles pour moi sont belles. Sais pas ce que j’y ferai. Aller à Sète le 3 ? Je ne pourrai pas. Il faut que je déclenche la machine et travaille sérieusement. Dans le train une mère insupportable et à l’aller une heure de retard, train-berezina avec des couvertures de survie, des boites et des mégots ( n’allons pas plus loin… vers l’horreur sanitaire ) vestiges d’une nuit de tempête et d’un train qui s’arrête dans la nuit et le froid pendant 5 heures. Un type hurle dans la rue.

Demain RV à 8h. J’annule le tennis. Irais-je à Villejuif ou Dimanche seulement.

Lire lire lire. ÇA DOIT ÊTRE BIEN LE LIVRE DE BOURDIEU SUR MANET. Flemme d’effacer les capitales. Je repense au tableau de Balthus { ah bon, pourquoi? / Sais pas } décrit par Jean Clair. Le passage du commerce et ses clés: Là où fût expérimentée la première guillotine. On doit l’honneur de cette invention immonde, non pas vraiment à Guillotin, mais au gentil facteur de clavecins-un voisin gentil et serviable- qui inventa le système de déclic de la lame. J’aime le Balthus des années 30. Et la clé, l’agneau, le 8.

C’est chiant en rentrant de ne plus pouvoir raconter ma journée ou bien d’entendre sa journée à lui, ses lectures, ce qu’il a écrit, réussi ou pas. Ce vers quoi il s’approche, ce qui le contrarie, ce qu’il savoure. Au fond du couloir dans la cuisine pleine de journaux et de bouquins.

Donc demain c’est rayon matériaux car B. veut me mettre à la fabrication , comme si c’était le trottoir ! Je plaisante. Le plâtre me fait peur et couper un bout de fil de fer m’épouvante !!!!.

On verra. Vivement le 23 que ce RV soit passé.

Saloperie de dos encore.

Ce matin RV à 7h30 chez B. Plate forte des matériaux etc . Maison. Et là RV dans 30 mn avec CR.

Demain à l’atelier. Là le compte à rebours commence. Quand partir à part les 3 jours à Florence en Février??? CA semble compromis.

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