GRIS/ Califat 2349

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Diaporama pour les ateliers ouverts aux Beaux arts

Je repense à mon étudiant Coréen qui est mignon comme tout et qui sort de son sac une poêle à frire. J’avoue m’étonner ( Vous déménagez? ) Il explique que sa bombe lacrymo étant vide c’est avec cette arme qu’il se défend. Je lui ai dit qu’il ressemblait à une vieille grand mère qui a peur qu’on ne lui vole ses économies. On se croirait dans une BD !

Temps horrible et horrible, lecture et le soir chez Gégéne haut temple du Musette. La bouffe n’est pas terrible mais c’est très sympa. Il y avait beaucoup de monde. Rentrée à 1h. Le tennis de ce matin , un supplice à vivre et sans doute à regarder.

Fatiguée . L’après-midi je m’endors au bout de 5 mn du film «  Réalité ». Je regarderai plus tard. C’est drôle ce sanglier mort et dont les entrailles contiennent une VHS. CA à l’air bizarre. Me suis lancée complètement par hasard dans Les Mémoires d’Outre Tombe qui s’avère délicieux. Je repense au couple Woolf. Quel supplice cela a dû être que cette inquiétude permanente…

Aujourd’hui je me concentre un peu sur ce que je vais raconter demain. Mystère. Je ne sens pas très bien le truc. c’est drôle en plus, et moi qui n’ai jamais connu « le monde du travail », c’est drôle les gens peuvent avoir plusieurs facettes. Des Jekyll Hyde. Est ce de la pure hypocrisie ou bien une sorte de déformation professionnelle? Ou est ce tout simplement un manque de richesse personnelle qui fait que parfois bien des situations se rapprochent d’une réunion de copro dont le qualificatif est en toutes circonstances: Médiocre.

Les gens sont moches et pas moches. Tiens ce matin un MMS avec comme code Califat 2349. Putain. C’est comme Brun ou Brune je ne sais plus l’auteur de ce livre ; ou le LTI de Klemperer.

F me raconte la réunion de copro avenue Junot et les carrés Hermes. Je crois qu’il va les terroriser. Avec sa tête de beau mec mais basané!!! C’est comme une erreur dans l’immeuble que de l’avoir. A cette dame qui demandait un gardiennage  car il y a un certain standing «  à respecter “, la contrepartie étant le doublement des charges, il a répondu qu’il n’avait pas les moyens, qu’il partirait si cela était voté, mais qu’il mettrait des locataires, tout ce qu’il y a de plus sérieux, bourgeois mais / et Musulmans très pieux. Ca fait reculer tout le monde !!! ( —Ne le prenez pas comme ça Monsieur A… !!!)

Ceci étant dit en me rendant régulièrement à Aubervilliers-4 chemins, je suis quand même surprise de la non mixité. Non mixité absolue. On se croirait au bled et les politiques feraient bien de voyager 4 stations de métro pour voir ce qui se passe hors de la rue de Varenne. Comment vivent les gens. Se rendre compte tout simplement pourquoi le Front National rassure les gens ( angoisse!!! ) . Le mec qui était là hier avec sa grande radio allumée dans les bras, y est encore aujourd’hui. “Marlboro Bled », c’est ce que je comprends. Et de la bouffe de ramadan assez appétissante je dois dire. Les femmes pétrissent la pâte.

Hier dans la rue des Martyrs à nouveau les militaires par 4 arpentent mitraillette à la main. Un type fait une photo. On lui demande de l’effacer. Ils arrivent dans un véhicule banalisé. Je sais pas ce qu’il font . Il y en a un en faction devant chez PP depuis Charlie Bon OK. Mais les autres. Ce n’est pas très rassurant. Je voulais faire une photo de dos mais je me suis ravisée, vu qu’il venaient de l’interdire. Je suis une gentille fille.

Soupe délicieuse hier au viet du coin. Une gosse pénible que j’ai évité de regarder me faire les yeux doux et la maligne. Chiante pas possible. Le foot? Sais pas. Des Suisses en rouge et blanc dans le métro. Putain match nul. serait on mauvais? Je me laisse prendre à regarder par hasard le film sur Coluche. C’est pas bien. ( comme par hasard )

— Pour moi, une boucle d’argent, carrée, sur une chaussure, et une libellule.

KewGardens

Il est beau le livre du mari de Virginia Woolf. Pas très drôle ( la maladie de V . est en filigrane ). Ce qui est touchant c’est leur relation, l’amour qu’il a pour elle, son attention, son inquiétude constante à guetter le moindre signe d’une crise à venir. Et son retrait. Il parle et insère des fragments du journal de Virginia. On la découvre bordélique, on découvre son goût des « mondanités ». C’est surprenant. Et puis son acharnement au travail.Mais ça c’est moins étonnant. Sa peur du jugement des autres. Et puis le contexte, le paysage, les châteaux, la campagne, Londres bombardé. Ce qui est amusant aussi c’est l’achat du matériel d’impression pour les livres, avec la notice. Cela donnera Hogarth press dont le premier livre imprimé à la main dans le salon,  est je crois Kew gardens, que je ne connais pas.

“Well, why are you silent? Do you mind my thinking of the past?”

Je suis bien trop lazy pour lire VW en anglais.

LIFE et bientôt l’été

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Ca c’est une vraie question!

Il y avait un prêtre en soutane, seul et qui déjeunait à la terrasse des Deux Magots. J’adore les soutanes. Au point de vue de la coupe etc, mais c’est un peu bizarre car on n’en voit peu.Il y a eu ce type au téléphone dont j’ai brouillé la conversation forte et déplacée, en répondant aux questions qu’il posait. Il y a eu un type qui m’a bousculée et à qui j’ai lancé: “Ho?”

Il y a 6 types en treillis et casque et mitraillettes dans la rue des Martyrs, et un type qui a demandé au boucher une belle entrecôte pour une personne  et demi sans lever les yeux de son écran. Il y a le Monsieur qui a toujours l’air de ranger les rues qui est devenu tout tordu et la femme au chapeau indochinois qui a disparu des radars. Julian le Roumain a refait surface et Sabrina, et Mustafa etc. Pas mieux. Pas pire. Alcool , ennui et rue.

Hier on a continué le fastidieux inventaire Maeght et par la même occase j’ai écrit à l’avocat en pestant car il ne fait rien pour l’affaire MP. N’ai pas pu aller à l’ouverture de Côté Court au 104. M’ennuie un peu. Bosse sur l’expo. Prépare l’entretien.Prépare dans la tête le départ. Aller chez Marin pour le matériel, régler des trucs pénibles avant.

Passer par l’école et hop au Repenti.

J’y retournerai en Septembre ( Chaque fin aout il commence à faire froid assez tôt dans notre coin et je me dis j’y retourne ! ) car l’année va être dure alors un peu de soleil et de mer avant le retour sera bienvenu. J’espère que V. pourra venir nous rejoindre. RV le 5 sept à l’atelier avec la MR ( je ferai un AR de Lyon ). Et on redescendra illico.Enfin on verra bien.

Je travaille à a maison pour veiller au grain. Nuit difficile.

Bon…

Putain / 14 juin 1984: Vernissage de Jungles et Loups à Rome. Accidenti !!!

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J’appelle F. qui passe le temps que j’aille faire les photos à la MR. J’aurais dû y aller hier mais ils ne m’ont pas prévenue et ont commencer à remonter des cloisons. Pas trop. Ca va. Bouh. C’est grand quand même. Faut que je voie Benoit.

oh non! Non à la pluie, aux supporters qui envahissent Pigalle! Non à tout!

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Je me réveille !!!

Podalydes, et allongée 5 mn. 5mn = 3 heures c’est bien connu. Mais comment ai-je pu sombrer si longtemps. L’ennui? Probablement.

Hier le petit diner avec CR annulé pour cause de fièvre de R. R. Attendons que les médicaments fassent de l’effet. Atmosphère pas d’une folle gaité. Bon et mon tournage  voging. Raté ! Et J. le roumain à qui j’ai proposé des adresses de bains douches etc… grrr et gris.

Trombes d’eau.

Courrier / extrait

Bonjour madame,
Je viens de passer le concours d’entrée à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris cette année, passant par l´épreuve des dossiers, et achevant mon chemin laissée juste devant ses portes… Ayant reçu une réponse négative, je voulais savoir s´il existe un moyen de se renseigner sur les raisons pour lesquelles je n´étais pas admise. En révisant les événements passés, je me demandais si c´était l épreuve de l´entretien ou j´ai failli à faire bonne impression… Je pense que sous la pression, on pourrait facilement me percevoir comme un concombre de mer, illisible et éternellement ennuyeux… Ou parfois un oursin, qui, malgré ses meilleurs efforts n´arrive pas à partager ce qu´il est sous ses épines (intermezzo: moyenne de prix d’un oursin frais est de 4,00 € dans un restaurant parisien). Bref, j´ose réclamer que je ne suis pas ces choses. 

Au fait , je crie de l´abri du fond marin : 

Je suis un homard! Qui avec patience, cherche et fouille dans les déchets pour trouver

Je suis une mulette! Qui malgré son apparence pas vraiment prometteuse a des choses à offrir

Je suis un octopus! Qui est curieux et industrieux (des extrémités élégantes et facilement pliables)

Je suis une sole! Étrange mais délicieuse si préparée avec les bons ingrédients

Je suis un espadon! Qui n´hésite pas à se battre pour tout ce qu´il pense important.

Ca me fait rire. Ma réponse:

Votre courrier me fait sourire même si je ne suis pas moi même un calamar où une méduse !!!
Je ne peux rien vous dire quant à cet échec. C’est avec l’administration qu’il faut voir ça. En principe un refus est accompagné d’une petite note et des raisons de ce refus rédigées par le président du jury.
Je ne sais pas si nous nous sommes vues ( il passe devant nos yeux des bans entier de truites et langoustines et coquillages géants ). Mais ce qui est décidé est décidé et l’échec fait partie des possibilités d’un concours.
C’est le jeu.
J´ai tout à fait conscience du fait que mon travail est à part du courant puissant de l´art conceptuel du moment.
Non je ne suis pas d’accord. Il n’y plus d’art conceptuel du moment. Le moment existe depuis presque 60 ans d’ailleurs. Aujourd’hui tout est possible, tout se mélange. On le voit bien dans les institutions et les galeries. C’est un très mauvais argument, un argument de carpe !!!
J’aimerais également vous demander, si vous êtes vous auriez quelques instants à m’accorder pour un entretien, afin de me donner vos conseils sur mon dossier ?
Oui volontiers mais maintenant ce sera en octobre à la rentrée.

LA FIBRE DU SAMEDI SOIR

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les 7 dernière paroles du Christ/ Théâtre de la ville Paris

Houuuuu. Ca va plus vite ! C’est certain. Je m’en veux de m’en émerveiller. C’est pratique c’est tout. Comme j’ai changé de box en tremblant ( la nouveauté et l’évolution dans ce domaine m’effraient et d’ailleurs si on pouvait rouler en carrosse ET avoir la fibre ça me plairait. Qu’est ce que je raconte.Tout marchait yes. Par contre le téléphone non. une jeune fille m’a répondu. Puis dans les temps de réinitalisation je lui ai demandé sur quel point de la planète elle était. Agadir. Ha Agadir, j’arrive!!!! Bref tout marche.

Hier table ronde au Petit Palais. Yasmine Youssi fait bien le truc. JMO et MM sont de chaque côté de moi qui ne suis pas dans l’expo!!! Le sujet c’est les artistes dans leur atelier et avec les photographes. Je ne suis pas particulièrement brillante mais maintenant dans ces trucs, je suis parfaitement à l’aise. C’est léger, ça n’a pas plus d’importance que cela.

La veille justement photos pour Connaissance des Arts à l’atelier. J’ai tenté un “je vous en envoie ”  mais non, il y a photographe obligatoire. Je connais CP qui m’a déjà photographiée , je l’aime bien, sa présence est agréable. Je la laisse faire tout ce qu’elle veut et on décide que je l’ignore totalement. Mais je sais bien qu’elle « plongera «  tôt ou tard: les pots de pigments, le chiffon, les mains avec de la peinture. Personne ne résiste à ces poncifs. Mais c’est mieux qu’elle fasse à son idée et après je resserrerai le truc. Evidemment pas question de la page pigment ou de mon air pensif. Je préférerai une photo en mouvement qui me semble plus juste ( si on peut parler de justesse avec un observateur ). Je disais hier que même si on ignore le photographe , on, enfin je sais que mes mouvements sont moins déliés. je les observe, je me vois. Un peu comme dans l’espace vide  quand Peter Brook parle du corps et du Carpet show. En fait, des photos d’atelier, c’est du théâtre. Un acteur qui sait qu’il a un spectateur. Mes expressions sont sans doutes un peu plus forcées.Mes geste également. Je lis « Scènes de la vie d’un acteur «  de Podalydes et m’émerveille de sa précision, des ses descriptions qui me traversent, que je ressens: La peur, le ridicule, le mécontentement, la compassion, la haine, l’ennui, le doute. C’est comme s’il versait tout cela au somment de nos crânes et que par un petit trou tout cela coulait en nous.

Donc les impôts sont faits, la fibre installée, la table ronde passée. Plus que le concours des Beaux-arts et les portes Ouvertes qui me gonflent je dois dire car j’aurais voulu quitter Paris dès que possible, aller travailler avec le bruit des cigales, porte ouverte. Mais quand même c’est bientôt/ Aller chez Marin, faire les trucs à la traine, préparer les livres à emporter, travailler encore sur le projet, en fait dans 15 jours …

Le plus éprouvant (!) sera de trouver un maillot de bain. c’est le pensum annuel, tout est moche. Il me faut aussi des godasses de marche et commander un climatiseur. payer les PV à la traine, heu, ranger l’atelier. Tout à l’heure j’irai au tournage de Frederick à la Courneuve.

Je retrouve cette image du spectacle où jean dansait seul. J’avais morflé pour la peinture des toiles ( seule haaaaaaaaa ) 10 X  20 m  pour le fond, mais comme c’était à l’Allemande il y avait aussi les côtés et les frises. Oh putain. Et on ne saurait imaginer mon épouvante quand, arrivant à la menuiserie du père de DB, j’ai vu l’élément de décor au fond à gauche, sorti de l’atelier et plus haut que la maison. je me suis dit que je m’étais salement trompée. Tout était immense. Mais non. Sur le plateau, comme chez Alice, tout a rapetissé et c’était parfait. Quelle trouille !!!!!

MOZZARELLA ( immortale ) IN CARROZZA

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Che cosa c’entra la morte

Ca me fait rire cette mozzarelle !!! Je découvre Gino de Dominicis ( il y a avait une conférence à Fontainebleau mais je suis entrée sur la pointe des pieds, ai entendu un monsieur parler en Italien devant une foule de 5 personnes et suis repartie.) Je me suis demandée ce que j’avais raté. En fait le Monsieur présent sans Jean de Loisy qui devait être là était un ami de sus-cité. Donc ce matin je regarde des trucs, je souris aussi.

Je retrouve Achille Bonito Oliva, invecchiato comme tout le monde. Je n’aimais pas trop ce type. Il m’avait demandé si je prenais de la cocaïne et je lui avais ri au nez. Puis au bar m’avais demandé à voir mon atelier. J’étais quand même gonflée de lui dire, non. Dire que mon atelier était loin, au bout du jardin. C’était le pape de la Transavanguardia . Je m’en foutais. J’ai bien fait. Que reste t’il des Palladino et autres vedettes de l’époque? Et certains se souviennent de l’histoire digne de Cyrano de Bergerac. Je revois la scène avec Lisa, à Anacapri je crois. Aille aille aille !!! Qu’est ce qu’on a ri. je ne sais plus comment c’est arrivé mais elle a soudain insisté et s’est embourbée dans une histoire de nez. Le sien- celui d’Achille B.O étant assez proéminent. Rurik peut-être se souviendrait mieux du machin.

Le 24 avril 1970, Gino De Dominicis inaugurait une exposition provocatrice à la galerie l’Attico à Rome, qu’il laissait complètement vide. Manipulateur de l’invisible, il habillait cette fois l’absence d’un éclat de rire continuel, terrifiant et infernal. Rarement présentée depuis, la bande-son sera de nouveau soumise au public lors du Festival. La performance sera expliquée lors de cette conférence.

Bon les impôts sot faits. Ouf! Ca me rend malade. Enfin… Là départ pour Arg avec ma crème solaire !!! Je regarde hier une conférence très intéressante de Hervé Brunon sur les grottes artificielles  en Europe. Le bouquin est cher mais je veux aller le regarder. C’est vraiment le sujet qui m’intéresse.

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Il font un bruit dans la rue pour un tournage en vue. Je râle à la fenêtre.

Bon je file.

W.E

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Moi qui n’aime pas trop les réjouissances collectives j’ai été enchantée de ces deux jours à Fontainebleau. Anick Lemoine qui est la directrice du Festival d’histoire de l’art est super. Et ce truc est insensé, des conférences en veux tu en voilà, toutes passionnantes et toutes gratuites.Cette année le sujet était le Rire et le pays invité, l’Espagne. Tout le monde absolument tout le monde peut écouter Stoïchita, ( j’ai acheté son Pygmalion, ça à l’air bien ) ou bien d’autres spécialistes de la moustache au 17eme. A ce propos j’apprends en rentrant à Paris avec PM que la période à partir du 16eme est la période dite moderne et ensuite contemporaine donc je suis perdue et je ne sais même pas si je suis vivante.!!!! Serions nous dans l’ère future et non pas l’ère DU futur. Hum. Je me gratte le menton.

Bref le programme était génial mais ce qui était frustrant c’est de ne pas assister à tout: Hoggarth ou les marionnettes sous le Reich? Etc.

J’aurais dû dormir là-bas car on à l’impression d’être loin. Les villes à château ont un peu la même atmosphère vieillotte qui n’est pas déplaisante. Mais comme à Versailles ça sent la pâtisserie après la messe. Beaucoup d’hommes ont cette espèce de veste piquée cousue verte que est une sorte d’uniforme pour moi , heu comment dire. Ca ne sniffe pas l’extrême gauche !!!Héhé.

Nous avons été reçus dans un endroit inouï, l’Ermitage de Pompadour ( ça donne des idées de nom pour nos caravanes !!! ) .

À l’origine simple pavillon, il est construit à la demande de la marquise qui n’apprécie guère ses appartements du château. La favorite le fait agrandir à partir de 1754. À sa mort, l’ermitage est acheté par le Roi qui y installe le gouverneur de la ville et du château. Gabriel effectue alors de nouveaux travaux, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. La plus grande partie du décor intérieur subsiste, bien que l’ermitage soit transformé en annexe de l’hôpital durant la Grande Guerre et qu’il soit occupé par les autorités allemandes puis américaines durant la Seconde Guerre mondiale.

Un truc de malade. Une “demeure” avec un immense jardin. Carlo et Polissena Perrone nous accueillent sur le pas de la porte. Nom d’une pipe. ( J’avais envie de manger un sandwich dans mon coin, mais je me suis dit que c’était mal élévé. Et je ne regrette rien, même s’il faut être un peu plus raide que d’habitude dans le maintien ). La vache la collection!!! Partout, des Picasso, Balthus, Gustave Moreau, Juan Gris, Goya bon bon, ça va, les voleurs vont rappliquer. Et des livres et des couloirs et des bronzes renaissance, et des couloirs et des chambres et des salles de bain et , et, et…

Ils n’y habitent pas ( quelle angoisse d’ailleurs que ces merveilles peu faites pour le quotidien selon moi ). Et l’odeur subtile des piaules, m’évoquent surtout la nécessité de Ventoline. J’exagère un peu. le jardin est d’un vert absolument irréel.

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Et puis il y a la grotte. Miam Miam. Du coup je n’ai pas eu le temps de visiter l’intérieur du château. Normalement et si j’étais restée au diner dans la Galerie des cerfs, je l’aurais même vu by night. Mais je me suis sauvée !!! Paris je rentre, Paris me revoilà. Les deux conservatrices que je ramène oublient leur téléphone dans la voiture !

Après la projection, un jeune homme est venu me parler. Si tous les étudiants des beaux-arts avaient cette énergie cela deviendrait un endroit dangereux!!!!

C’était vraiment sympa et je pense que je le reverrai, lui et ses projets de théâtre, et ses oiseaux et sa vivacité.

TROP GRAND TROP GRAND

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C’était quoi ce bouquin? M’en souviens pas. C’était où? Probablement dans l’atelier de Saint-Bo car je crois que c’est un bleu de travail que je porte. En parlant de vêtements, qui a lancé cette mode horrible des pantalons noirs déchirés aux genoux. Toutes les midinettes un peu ordinaires portent ça. La source ? Dans le genre télé, the voice?? Who cares.

Bon. WE studieux. Continuer la MR et écrire le projet ( GRRRR ) Je me verrais mieux dans le midi au bord de la mer ou dans un kayak tiens; Rêves. Villages, chateaux, couloirs sans fin. Mais il y avait … Seringues avec de l’air, R.Quelle confusion. Mais le village était splendide et on y avait acheté une nouvelle maison. Un monument, un canal, une salle de bain ancienne, P. au téléphone  ( dont je me souviens du numéro de tel uniquement si je l’épelle en Italien.

Je n’ai pas envie du tout d’écrire ce machin.

J’ai pris mes livres chez Vendredi et décidé de laisser tomber PM et Amazon. Sauf pour des occasions. Il m’a raconté ( nous parlions de Paul Valery et je lui disais que j’avais mis un temps fou à me sortir de l’idée que c’était un vieux bonhomme à moustaches qui parlait de la mer -merci l’école ) donc; il me disait lui qu’il avait vécu le contraire. Il a découvert au lycée, dans un texte de PV , un mot un seul ( quelque chose comme éponge dit-il ) et ce mot fut une sorte de révélation. Mais, horreur, il l’a perdu, ne le retrouve plus ou peut être pire, ne le reconnait plus . c’est une belle histoire je trouve. plus belle que toutes les merdes que l’on entend; Tiens l’article du jour dans Libé , écrit par Christine Angot est très bien ( les femmes sont sales ).

Quand s’arrêtera le scandale des encres pour imprimantes qui coutent excessivement cher. Dans des emballages dégoutants en plastique moulé, oui re-plastique puis ailette orange en plastique dur. C’est révoltant.

Bon je poursuis mes devoirs mais j’ai envie de glander.

Hier on a sorti une peinture de 3m X 4 que Christophe voulait mettre dans le bureau. Misère que c’est grand. Je suis dingue ou quoi? Mais dingue. C’est trop grand. Je n’avais pas vu ça si immense dans mon atelier. Faut que je me calme; Mais plus ça va plus je prends plaisir à « ça « .

Ah NON la PLUIE ENCORE

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Avec le café je feuillette un truc sur Roland Garros ( ils vont s’amuser avec la météo ) regarde Serena W et son petit chien, les vêtements que fait porter Christian Lacroix à Nadal, Federer etc… ( ridicule et les photos horribles ), le reportage sur Wawrinka. J’aime beaucoup le type. Les shorts que portaient Noah quand il a gagné! et l’affiche de cette année, pondue par Desgrandchamps. Horrible à mon goût. Je n’ai jamais été fan de sa peinture d’ailleurs. Elle m’ennuie. Mais j’aime bien la photo du type.

Je suis-je devrais me remuer et penser déjà à ce qui m’attend mais j’ai comme un poids qui me retient. Sauf pour la peinture . Demain fin des beaux-arts et attente de feu vert pour me présenter en tant que chef d’atelier. Si le feu est rouge je crois que je me présente quand même pour le sport. Les jeux sont-ils faits? Je ne sais pas. Les intrigues ne sont pas mon rayon. Je ris en recevant le mail de DS: Attendons de voir de quel côté le vent souffle.  C’est mal me connaître!  Je ne me suis jamais occupée de ce genre de chose. Le vent? Son sens !!! Allons !!! Attendre ? Mais pour quoi faire. Bon je m’en fiche. Je n’ai d’ailleurs toujours rien préparé. Ni écrit. Hier j’ai regardé Les hommes du président sur Watergate. Puis comme pas mal de gens, Cannes. Le mérite c’est que ça ne traine pas. Ce soir aux Molières ce ne sera sans doute pas comme ça ( malheureusement ). Evidemment Jean Pierre Léaud, evidemment. J’ai repensé au moment où je l’ai rencontré à Belgrade je crois. Sur un tournage.

Il m’a dit, alors que je trainaillais ici et là sur le plateau, que je regardais tous et toutes et tout en évitant d’être sur le chemin de quelqu’un que je dérangerais ( et sur un plateau on est toujours sur la trajectoire de quelqu’un ):

Vous ne voulez pas qu’on parte? On part.

Et moi j’étais affolée:

Mais qu’on parte où?

Et je me trouvais nulle, nunuche.

Et puis je ne me souviens plus.

J’ai couru sans doute vers R. comme une cruche pour lui chuchoter à l’oreille, devine ce qu’il m’a dit.

Après les autres m’ont suggéré de l’emmener un jour où il ne tournait pas,  dans je ne sais quel magasin du centre ou on vendait des pulls en cashmere, je me souviens. Mais j’ai demandé grâce, on non!!!. J’avais trop la trouille, il m’impressionnait trop.

Je regrette aujourd’hui.

Ranger cette pièce avec les livres partout, sortis et empilés. Les tasses. Bref.

Chouette!!!Eryk Rocha ( fils de Glauber ) a le prix du documentaire  : Cinema Novo est un film manifeste sur la pertinence aujourd’hui d’un mouvement cinématographique presqu’oublié des années soixante, le Cinema Novo brésilien. C’est un essai impressionniste ambitieux d’un nouveau genre qui nous rappelle que le cinéma aujourd’hui pourrait être à la fois politique et sensuel, poétique et engagé, formel et narratif, fictionnel et documentaire – une interprétation d’un « mundo novo » – d’un monde nouveau.

Remue toi LN. ( J’ai l’impression que l’Aspegic me fait du bien et calme un peu cette sensation d’être coupée en deux au niveau des lombaires. On verra )

Ca me barbe d’aller aux Molières. D’ailleurs ce que je n’aime pas c’est avoir des trucs à faire en dehors de mon travail. Sortir le soir etc.

Les rosiers-lance

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J’ai bien aimé Maryland, assez esthétique mais avec Matthias Schoenaerts. Ca m’a détendue car je suis dans ma pile de factures pour les impôts; Et à la fin il était plus de 20h. C’est toujours une période noire. je déteste. Et la Maison des Artistes je ne comprends rien. Depuis toujours je ne comprends rien et ne veux pas comprendre à vrai dire. Je ne sais pas pourquoi ce bloquage mais c’est maladif.

Je n’arrive qu’à peindre et ne peux réfléchir à rien. Les Bozar , ce sera fini Mardi, après la troisième session des UC. Plus que 15… Et là je serai seule.

Acheter des timbres.

Pas eu le courage d’aller au Musée Henner hier. Matsuri à la maison. Un peu le blues. Je regarde un truc nul: Un concours de tatoueurs avec les commentaires quant à la qualité du dessin. Oh!!!. Puis je ne résiste pas au catch collectif ( la cabine en carton sur le ring comme venant de l’espace, oh oh, et les commentaires… ), pour m’échouer devant Babette s’en va t’en guerre de Christian Jacques avec BB. M’endors tard.

Rien à dire.

Là , ce sont les fleurs cueillies sur le chemin d’Argenteuil, le long des voies ferrées. J’ignore cet intérêt soudain pour les fleurs.

Ah. Rêvé de ma mère. Elle était assise sur une sorte de trône et son visage était caché par un masque primitif rond en laque noire et dorée, découpé dans la table basse chinoise de la grande salle. De chaque côté du trône des rosiers grimpants comme des lances, avec des fleurs noires. Assez beau cela je dois dire.

“Tu peux me rendre mon bonnet?”

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Galliera

Dure journée aux Beaux-arts pour la deuxième session des UC. 28 personnes et encore 15 mardi prochain. Ca fera 60 en tout! Misère. Avec J. C’est agréable et indispensable.

De bonnes surprises en général, des choses vivantes, des ruses comme d’habitude. Parfois un travail énorme.

Passage éclair après la belle présentation de Yvan, à l’expo Mark Dion sur le quai. Ce que je trouve très bien c’est l’idée qu’un artiste s’empare d’une collection. Qu’il l’organise à sa manière. Celle des Beaux-arts étant géniale c’est vraiment bien de voir une personne au travers de ses choix. Mais qu’on mélange à cette organisation son propre travail, bouh. Ca m’ennuie. On fonce dans la mélancolie, la Vanité et le cabinet de curiosités reconsidéré , ce qui est une des choses que je digère assez mal.

Le pauvre cabinet de curiosités, son idée a besoin d’un peu de repos. On ferme. On y repensera plus tard et surtout autrement.

Autre chose sans rapport.

Je me demandais aussi, moi qui suis sensible à cet accessoire vestimentaire pourquoi les artistes , enfin, beaucoup dans les vernissages, ont des bonnets.

Il y a des années j’avais commencé une collection en rapport avec la pièce Coco. Armure et Pelisse dans « Les tranchées » en avaient aussi.

Je me demande , et je lisais un article à ce propos qui disait que les pompons que l’on avait fui reviennent sur les têtes… Je me demande quelle sensation le bonnet procure. Une sorte d’idée de liberté? D’anticonformisme? Mais les hommes d’affaire à vélo en portent? Alors quoi. A quelle intersection de nos vies différentes, de nos métiers opposés, le bonnet se situe-t’il nonchalance? Moi j’ai toujours aimé en porter, j’en ai perdu des dizaines y compris ceux que N. m’avait offerts, en cashmere.

Un rapport à l’enfance ? “Mets ton bonnet! » , ou même :  “Ton bonnet !” ,et quand on est enfant si je me souviens bien , on n’accepte pas mal de choses mais pas le bonnet, souvent hideux d’ailleurs. Pour ma génération, tricotés main avec une petites écharpe et des moufles en prime.Pas très rock &roll, mieux que la cagoule ( j’adore ) qui faisait encore plus bébé.

J’ai le souvenir de modèles sur une revue chez ma rante qui s’appelait: «  Tricotons pour nos appelés » et qui montrait des modèles que je trouve beaux aujourd’hui.

Il y a aussi plusieurs façons de la porter. Plutôt à l’arrière de la tête: Le cool, plutôt descendu sur le front: Le dur.

Au musée Galliera on peut voir dans Anatomie d’une collection, un bonnet Phrygien et son coffret. C’est amusant. Elle est bien cette exposition, car savoir qui habitait le costume dans la vitrine, donne une toute autre vision. Ce qui est aussi très frappant, c’est l’opposition formelle des vêtement des « riches «  et “des pauvres”, de la ville et de la campagne, de la cour et du peuple. Les formes si simples des tabliers, des pantalons bleus et des chemises semblent d’avant-garde au milieu des vêtements brodés, des boutons dorés, des plumes.

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©Eric Poitevin/ADAGP, Paris 2016

« Nègres se battant dans une cave »

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1915 KM

Je ne connaissais pas l’Histoire du tableau de Malevitch racontée par Philippe Comar l’autre jour. Qu’y avait-il sous le carré noir? Carré noir qui a fait couler bien de l’encre noire elle aussi sans doute… Et bien il y avait …

Le créateur du mouvement artistique suprématiste, le peintre russe Kasimir Malevitch, serait-il un amateur de blagues douteuses ?

Après une analyse fine au microscope et par radiographie du célèbre monochrome « Carré noir », sont apparus, cachés sous la peinture, deux autres compositions… et une drôle de surprise. 

Lors d’une conférence de presse diffusée dans le cadre d’un reportage sur la chaîne publique russe Kultura, la chercheuse en art Yekaterina Voronina a présenté les résultats de son travail : « nous savions déjà que sous le Carré noir il y avait une image sous-jacente. Nous avons découvert qu’il n’y avait pas seulement une image, mais deux ». Deux peintures pré-existentes, à peine visibles sous les craquelures du tableau sont une « composition cubofuturiste » et une « composition proto-suprématiste ».Mais ce ne furent pas les seules découvertes, une petite inscription écrite en russe de la main de Malevitch est aussi apparue : « Nègres se battant dans une cave » – rappelons que le mot « nègre » n’avait pas forcément à l’époque la connotation plus que péjorative qu’il a aujourd’hui. Une légende faisant sans doute écho à celle de l’écrivain et humoriste français Alphonse Allais (bien connu dans les cercles intellectuels russes à l’époque) qui avait sous-titré un rectangle noir d’un « Combat de Nègres dans une cave pendant la nuit » en 1897 (pièce de sa série de monochromes sous-titrés). Une légère incertitude reste encore à lever pour savoir si Malevitch a réellement écrit le mot « nègres », car son écriture n’est pas si facilement déchiffrable, ses « n », « p » et « i » en cyrillique se ressemblant beaucoup, mais a priori la piste de la référence à Allais est la bonne.

Pas mal non?????

Les rayons X montrent bien les contours de l’autre toile de Malevitch sur le Carré noir. Sous le microscope, on voit clairement qu’une autre couche colorée passe à travers les craquelures du Carré noir. Les chercheurs – les collaboratrices de la galerie Tretiakov Ekaterina Voronina, Irina Roustamova et Irina Vakar – ont également partagé une autre découverte. Elles ont décrypté l’inscription que figure sur le Carré noir et est attribuée à Malevitch. Ou plutôt, presque décrypté : il ne leur manque que trois lettres. La phrase entière, d’après les chercheuses, lit « Combat de nègres dans une cave sombre » : « Ainsi, l’œuvre de Malevitch peut être comprise comme une sorte de dialogue mystérieux de l’artiste avec l’auteur d’une toile peinte en 1882 par l’écrivain français excentrique Alphonse Allais. Sa toile s’intitule Combat de nègres dans une cave pendant la nuit ».

332 LA FIN

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Voilà. C’est fini et ça n’a jamais existé. Plus de traces. Rien. Où était la barrière? A peu près ici. Ah non en voilà un morceau. J’ai écarté le grillage et j’ai marché là-dedans en pensant aux générations de chiens et de chats qui avaient été secoués eux aussi par l’effacement de la maison. Et les arbres coupés c’étaient lesquels? . Le cerisier , le prunier, les pommiers. Hum. le saule pleureur. Ah oui le noyer. Et là la tente jaune pour jouer, la table de ping-pong devant le garage. La niche et les outils de jardin. Le tuyau d’arrosage. Le portique avec la balançoire.

Bon , on ferme

S’ASSEOIR C’EST S’ENDORMIR

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Pensée de 2016

Je me suis sauvée de l’ordi après avoir regardé Régles du jeu ( Claudine Bories et Patrice Chagnard ), un film pas mal sur les jeunes mecs qui cherchent du boulot. Direction le BHV. On sait que le Samedi c’est désert. J’ai trouvé des emporte- pièces pour la toile. Faut essayer. J’ai acheté 3 cintres et une toile cirée à carreaux. J’ai regardé les maillots de bain affreux, un fauteuil trop bas, les boites de thé Kusmi.Puis j’ai marché vers les Halles qui est un quartier que je n’aime pas, atmosphère et gens confondus. La canopée hum hum. Je m’attendais à pire. Le 67. Deux touristes à tête sympa. Jambon, blini, et me voilà. R. n’a toujours pas dormi après s’être assoupi deux heures à 7 h du matin. Galère. Et moi jsais pas ce que je fais. Message de CR  et aussi de JG.

Hop au tennis.

Que fait Niels Arestrup au moment où je crée mon Dant’chocho?

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Le Don’t Show show de LND/ My Dontchocho

Il n’y a rien à faire. Si je ne vais pas à Arg, j’ai l’impression de perdre mon temps même si au fond je travaille.Je m’ennuie ( moi ???) Et je n’ai envie de voir personne. Je croupis devant l’écran. Photos pour le labo, notes, lecture de bricoles. Hier O. qui m’a dit qu’il fallait absolument que je bouge davantage et me remettre au sport sérieusement. De cet arrêt alors que j’ai toujours fait beaucoup de tennis etc, vélo, mono palme, marche, de cet arrêt viennent ces douleurs au dos. Rien de coincé, mais pas assez de mouvement. Mais j’ai pas le courage nom d’une pipe et mes 6 heures de tennis sont devenues 2. En plus sans prof je pleure.

Je me demande si c’est bien ce que j’ai fait ces temps-ci. Des peintures quasi abstraites. Je les regarde sur l’écran. Sais pas. Sais pas.

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Dos de peinture époque beaux-arts avec photocopie grimace 2016

Cette nuit j’ai passé mon simplôme heu diplôme- tiens un simplôme ce n’est pas mal comme idée pour les étudiants pas terrible-  des beaux-arts et c’était très étrange. J’avais tout et on me disait que c’était mort. Philippe Dagen faisait semblant de ne pas m’entendre et seul James Bloedé a pris ma défense. Après il y avait une expo je ne sais où et j’avais honte de mes peintures et puis une projection d’un film de Claire Denis ( un titre à moi que je ne retrouve plus). Une projection sur des fils tendus. Elle avait des dents abimées. Après je me suis sauvée du rêve de la veille je pense, à savoir la maison après avoir fermé les volets de devant mais qui dès que j’avais le dos tourné se rouvraient. C. m’a dit qu’on voit au travers de la maison. Glups. J’irai voir ça Mercredi.

MM n’aime pas les épinards

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Hier soir, Bistrot des Dames avec MM qui n’aime pas les épinards. C’était bien ( d’avoir raté le spectacle finalement ). Ses et Ces histoires de pianistes, chefs et autres me font beaucoup rire. Surtout celle du pianiste ( C’est qui Marc? ) a qui l’on propose 3 chaises au choix, qui en essaie une. Puis il la retourne et donne un coup de pied dedans comme pour la briser. Il la remet sur ses pattes, assied son gros corps et il est satisfait. Le dossier s’est un peu écarté, c’est du sur-mesure finalement. Je suis stupéfaite de voir l’interieur de chez KL. La bibliothèque Warburg à côté c’est Bambi ; vu le nombre faramineux de livres qu’il y a là.

Bon je file m’acheter un Stradivarius.

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Aller acheter de la mémoire pour l’ordi, et filer.

J’irais bien à Venise voir Polke.

Je ferais bien un autre métier.

Je ferais bien du sport. Il y a des années que je n’en ai pas fait si peu. Je déteste. Mais je ne me sens aucune volonté.

Je mangerais bien des légumes.

[…] si tu regardes des murs souillés de beaucoup de taches, ou faits de pierres multicolores, avec l’idée d’imaginer quelque scène, tu y trouveras l’analogie de paysages au décor de montagnes, rivières, rochers, arbres, plaines, larges vallées et collines de toute sorte. Tu pourras y voir aussi des batailles et des figures aux gestes vifs et d’étranges visages et costumes et une infinité de choses, que tu pourras ramener à une forme nette et compléter . Leonard de Vinci

Deep dream est vraiment une horreur kitch. C’est atroce. Mais ça mérite réflexion. On veut fabriquer nos images de rêves? C’est quoi le machin.

 

J’ai envie d’être à Naples

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Les épingles d’Alexeieff/ Mac Laren

Je regarde Neighbours de Mac Laren en buvant mon café et repense aussi à la soirée d’hier. Les Ombres. Effectivement nous étions un peu nos propres ombres. Nous connaissant tous les trois depuis 1982. La tour Eiffel en gros plan était devant mon nez, juste derrière G.

Le chauffeur nous a ramenés.

En rentrant j’ai regardé quelques minutes de « Jane d’Arc » et me suis endormie. Numéro 650. Inventaire suite. On s’est arrêtés là.

Là il faut que je me remette au travail , enfin au travail intéressant. Aller à A. Hum. Lundi pour photographier des trucs roulés. SMS de Camille qui me dit qu’elle file bosser. Coup de speed car le film ( de N.Garcia) va à cannes. Tout doit être prêt dans peu de temps. Bon , comment je fais. Me mets à une table? Oui mais elle est pleine de bouquins. Je range d’abord? Zut , je ne trouve plus les Enfants TAnner. j’en ai marre de commencer des bouquins et de ne pas les finir. Merde. C’est pénible ça.

Pas de Bozar cette semaine et j’en suis enchantée. Mais cette année a été top, avec des gens vraiment sympa. Ca ne travaille pas assez à mon goût sauf toujours les mêmes…

Bon après avoir assez perdu de temps sur l’ordi et enfin retrouvé un courrier que je cherchais je crois que je vais regarder la dernière partie d’Alexanderplatz, que je n’ai pas vue.

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“et neveu d’Oscar Wilde….”

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Arthur Cravan

Si vous voulez planifier un petit blues, il suffit sur Deezer de programmer Reggiani. C’est ce que je fais ce matin. Pourquoi??? Sais pas… Je me revois à 15 ans, écoutant ça  avec mes photos collées au dessus du lit ( qu’y avait il sur ce mur? Un danseur me semble t’il, un autoportrait que j’avais fait, une affiche de Picasso, et quoi et quoi. ) Il y en avait beaucoup. des trucs découpés. Evidemment pas trop de photos faites avec l’appareil offert à la communion! J’avais un tourne-disque assez moche avec un couvercle haut-parleur en imitation bois. Et des 33 tours. Pas beaucoup. J’avais essayé Pink Floyd et j’aimais pas.J’aimais Hey Jude des Beatles et j’avais seulement un 45 t. Je n’ai jamais été bien en avance niveau musique. Et je préférais très tôt chanter Trenet plutôt que David Bowie, ou Nina Haagen dont j’ai des albums quelque part. Après, plus tard, j’ai rencontré Trenet et jamais NH. J’écoutais Bach. Je connaissais Igor et David Oïstrakh… Marino Marini et son orchestre ( disque de mon frère ainé ), Barbara, les Aphrodite Childs.   Bref…

Je n’ai jamais pu écouter Brel. Ca m’a toujours ennuyé mortellement et je n’y peux rien. Avec B. on était fan de Joe Dassin, et après j’avais la photo de Julien Clerc sur mon cahier de textes . Nul n’est parfait. La californiiiiiiiiie….

J’adore Arthur Cravan et sa légende. Jacques Vaché, etc… ces gens qui ont choisi leur fin. Et qui -Dada plus que Dada avant Dada- n’ont pas supporté de continuer. R. m’a souvent parlé de ” Par delà les marronniers ” , création de JM Ribes en 1972. Puis repris à l’époque à l’espace Cardin. Il avait adoré.

C’est hier que nous sommes allés au Rond-Point pour voir la nouvelle version de Par delà. Mais… Mais… Michel Fau ne peut réussir à sauver cette catastrophe. Moins grave que la gierre de 14 mais quand même. Aucun tragique dans ce défilé de déguisements. Chacun sait qu’un déguisement est un mauvais costume.  Nous avons appelé cela du ringard riche. Tout y est superficiel, plaqué, chargé/ Des images, des lumières , des effets, des chapeaux et un choix sonore médiocre. Le pire serait peut être le passage de cour à jardin d’un grand panneau où sont photographiées des Gueules cassées. Ben tiens. C’est subtil ça. Je me dis d’ailleurs qu’il ne devrait pas être permis de montrer ces documents devenus des décors de théâtre, des accessoires … Et de respecter la mémoire de ces pauvres martyres défigurés à jamais. Tout cela n’a rien de Dada et montrer son cul comme JMR a demandé à Michel Fau de le faire n’est pas bien révolutionnaire. Pas drôle non plus.

En haut vous voyez AC et son grand manteau de fourrure. Celui dont est affublé Michel Fau sur scène est affreux et n’a pas l’ombre d’une élégance dandye: On dirait qu’il a été fait avec un fond de rouleau déniché dans les réserves archéologique du marché Saint-Pierre. A l’époque où on faisait des recherches sur la fourrure acrylique et que que l’on tâtonnait. Soudain je repense au manteau que portait un jour Gilbert Lascaux. J’avais dit à un ami, entre mes dents: Je te présente King Kong et il avait explosé de rire.

La revue est une bonne idée, car elle met du sucre glace et du glamour sur l’amer et la mort, mais elle noie un peu le poisson. A dire vrai, nos trois dada semblent parfois accessoires sur ce grand plateau encombré de praticables de foire et de fête (scénographie de Sophie Perez). On jurerait qu’ils s’ennuient de temps à autre. On en voudrait plus. Plus de dada, moins de manège.

“Ennuyeux, bavard, prétentieux ; il y a de l’argent pour le décor et et les costumes, mais pas pour les idées. Ca ne raconte rien, aucune émotion, aucune histoire. C’est froid et pffff… N’y allez pas, vous passerez une meilleure soirée.”

En parlant de cela , R. me dit que je devrais ressortir ma pièce écrite en 1998 à ce sujet. L’Opera du Rhin était intéressé; m’avait appelé et je n’ai jamais donné suite selon mon habitude de l’époque. « Le cerf des tranchées ” est donc quelque part, pas assez fini.

Et la nôtre… La nôtre de baraque c’était un peu différent.  C’était comme qui dirait passer des cieux au gouffre. J’me comprends…D’abord le rideau…  Une idée de Cosmos:
—”Faut  un trou noir dans ce bazar, faut un gouffre…” 
Ah quand j’y pense… Tout en soie noire avec des éperviers noirs brodés. Impressionnant!  Les Portes de l’Ombre “qu’il déclamait… Les portes de l’Ombre…Ah! rien à voir avec les toiles peintes et criardes des autres. Pas de sirènes pas de mer des Tropiques chez nous, Ni grelots ni pirouettes… Passée la tente de Gina la femme au corps de crocodile qui faisait rire tout le monde, vous aperceviez nos rapaces brodés et votre sourire disparaissait immédiatement. Les femmes se pressaient contre leur homme en frissonnant, les chiens grognaient… C’est comme si la nuit était tombée  d’un seul coup juste au dessus de notre théâtre. Oui. J’ai bien dit théâtre.  Ah , vous ne le connaissez pas Cosmos. Il était pas du genre à s’ contenter  de monstres dans des bocaux. Il me disait:
—J’t’aime bien toi, parce que ta bosse est vraie et il éclatait de rire. T’a bien fait de tomber du trapèze. Je ferais quelque chose de toi.C’est vrai qu’avant le public n’était pas trop difficile. On lui disait:”Voici la femme araignée” et il la voyait. “Le grand cannibale emporte dans sa tanière du centre de la terre l’esclave du Désert pour la dévorer crue” et les femmes criaient. Et ma bosse qui n’a jamais changé de place, il suffisait d’annoncer qu’elle allait tourner pour qu’ils la sentent bouger sous leurs doigts!!! Tu parles!!!
—Prenez places Messieurs-dames dans ce chariot!  Venez admirer sous nos lustres de cristal Polonius le Grand Cerf funambule, Nous traverserons la Sibérie. Courage…. Courage…En route vers l’autre monde…Les squelettes vous guideront, les fantômes fermeront notre route. Nous  entrerons dans la Grande Rome. S’il vous plait devant vous l’Empereur Domitien. Il arpente sombrement la galerie en pierres transparentes où il s’est réfugié! Son nain favori l’escorte et porte le poinçon d’or très fin sur lequel le maître enfile des mouches… 
L’art!!! Nous pratiquions l’art… Et ce n’était qu’un début… Imaginez sans ce désastre… Allez singe tordu , tu ne vas pas pleurnicher…etc etc!!!

LND 1998

 Pour revenir au spectacle il ressemble à Dada, comme Pure People à la revue Maintenant. Ca bouge, ça file.Ca clignote.  Les acteurs sont bien ( toujours, eux, victimes de… ) mais que c’est ennuyeux. Ils doivent s’ennuyer aussi ! Applaudissement frais on peut dire, et acteurs qui après le spectacle doivent s’enfuir plutôt que d’apparaître en bas. Moi j’avais demandé à R: «  Qu’est ce qu’on dit à Michel? « . Ne voir personne nous a facilité la tâche. Ouf.

Moi, on le sait j’adore Michel Fau. Lui, aurait fait un magnifique travail sur Dada et sur ces personnages qui jamais ne se rencontrèrent mais disparurent, pourrait-on dire, ensemble.

Le top à la fin, est l’apparition d’une barque, ben oui, Cravan a disparu en mer. Et puis comme il y a marronnier dans le titre, hé ben vla les filles affublées de feuilles. Des feuilles de quoi? De marronnier bien sûr!!!!

Ce qui est bien c’est que les constructeurs et métiers du théâtre ont du taf.

On a croisé Judith Magre. Incroyable et bien vivante. Magnifique. Elle m’a dit que j’étais une pauv’conne et j’aime ces manifestations d’affection-là !!!! Tiens ce très beau garçon, ce ne serait pas… Pardon, vous êtes Adrien?? Oui hélène!!!.

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Hier avant de passer à la galerie et de poursuivre ce fastidieux inventaire je passe chez Yamamoto ( J’y vais, j’y vais pas, j’y vais pas, j’y vais… ) J’y suis. C’est drôle il n’y a personne. Je ne voulais plus y retourner à ces ventes, parce que 1/ c’est un piège à pognon et 2/ C’est la foire d’empoigne des friqués en culotte derrière un portant ( Hahah ) Ca c’est marrant, des copines qui se conseillent mutuellement en racontant n’importe quoi.  Et c’est insupportable cette frénésie.Cette peur de manquer. Les pires et ce n’est pas du racisme,( comme on dit quand on va l’être !!! ) mais une constatation, sont les blacks qui dès l’ouverture, crient, se disputent et doublent dans la file d’attente ( pour ce sport les white sont bons aussi ). Puis attrapent tout ce qui passe et laissent par terre, ce qui ne sera pas élu. Cela sent la revente rayon Sapeurs.( j’adore les sapeurs et j’en avais vu à Kin pas mal )

Bon. Je claque en pensant à la condition humaine ( heu…. ! ) .Et pars au soleil, vers la rue Chapon, avec mon grand sac.

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Avant hier, au café de la Mairie en terrasse je suis intriguée par un Monsieur d’un certain âge comme on dit. Il a des bagues énormes. Une à chaque main, un chapeau et une tête intéressante. Il me rappelle quelque chose. Oui c’est Jean-Luc Parant à mon avis. Oh lala c’est fou comme on tombe dans les oubliettes.

Alors pas d’angoisse!!!

ARTISTS SHOULD CROAK

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Hier c’était vraiment glauque cette pluie. j’ai atterri à Pailleron avec mes palmes en bandoulière et  qui étaient au chômage technique depuis pas mal de temps. Nagé 3/4 d’heures. Trempé un quart d’heure dans l’eau chaude du bassin des flemmards. Ca fait du bien. Mais je crois que ce n’est pas terrible pour le dos.ce matin bobo. Labo photo et toutes les petites images. Puis conférences Kantor, très réussie; J’ai amené Kantor dans mon cours et personne ne connaissait sauf une fille qui m’a dit: Je connais quelqu’un qui est spécialiste… Et deux conférences se sont organisées. Ca fait plaisir. La leçon d’anatomie du docteur Tulp est un truc très drôle et génial; Ainsi que le personnage, chargé comme Atlas une fois encore, d’un sac énorme.

RV à la galerie donc et me voici en pénitence avec des stickers et un stylo. un carnet noir pour ce travail pénible!!!

Avant de partir , un message de Pauline qui m’envoie un extrait que j’adore. Beatrix Potter tales en 1971. la danse de la grenouille:

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Encore un retour

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Une dernière promenade au château de Marandière et demain ce sera le départ. Le départ c’était à midi et l’arrivée c’était 5 heures plus tard. C’était délicieux les promenades dans la neige avec les raquettes, le soleil dans le jardin le lendemain avec les jonquilles qui se sont ouvertes. Commencé des livres. Balzac/ re-Le chef d’oeuvre inconnu / Puis je picore Malraux puis…. Bilan. Pas un seul livre lu. C’est bizarre. Marche Oui. Vélo Non. Courir un peu. Dérushage du Musée H. oui. Préparation de prochain RV Maison Rouge oui. Découpage de journaux un peu. Vin Oui puis non. Froid oui puis non. Marché de Pâques sous la pluie. Retour pour Bozar mardi= Lever 4h30, train à 6h13. Gloups. Dans l’autre sens le soir.

J’ai la tête vide, vide. C’est pénible de ne pas lire. Zut je ne sais plus par quoi commencer.

C’est drôle ce temps qui est déjà effacé. Le passage de C., M et E. On a beaucoup ri et râlé. Ils ont lu les journaux. Moi un peu. Mangé des excellents chaussons aux pommes locaux, un régal. moi un peu. J’ai commencé à boire ce drôle de jus de bouleau qui serait comme un eau plus pure que l’eau.

Les 85 ans de A. au Droubliei hier soir à 5. Puis rien, la cheminée, la chaise longue dans l’herbe rase, les ronces, un scarabée que je filme, la forêt . Le bar des Amis. Le film ” Merci Patron”. Passer des vaches aux collections des Beaux Arts où Anne Marie nous accueille : Marey et Muybridge, Duchêne et Charcot. Etrange…

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Bis repetita

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Je me disais bien que j’avais déjà été étonnée par ceci. Et l’avais rapproché d’un Hantaï à l’époque.

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In his Recollections of the last days of Shelley and Byron (1858), E. J. Trelawny explains that during the disinterment of Shelley’s body near Viareggio, the “iron [of the mattock] had struck a skull ….” He claims that Lord Byron desired Shelley’s skull for himself, but Trelawny, recalling that Byron had once used a skull as a drinking-cup, “was determined Shelley’s should not be so profaned.” During the cremation, Trelawny reports that Shelley’s corpse fell over, and the “frontal bone of the skull, where it had been struck with the mattock, fell off …”

Bon.Hier Argenteuil où je rame un peu. Aujourd’hui lever 7h pour garer la voiture et je me rendors sur “le bain de Diane ” de Klossowski que j’avais lu en 1983.

Au super marché un homme, lunettes de soleil sur le front parle très mal à la femme qui l’accompagne. Il est élégant pas mal, et elle se hâte, panier en main.Elle est maigrichonne, il lui dit pauvre folle et des choses du genre. Je comprends qu’il est aveugle ce sale type. Imbécile, trouve des Danettes dit-il . Elle s’exécute docilement. Elle a un petit visage ( alcoolique?). Je traine un peu pour suivre le dossier puis pars en soupirant.Pas le courage d’aller peindre. Recherches ici.

Diner chez E.et V. Délicieusement bon. Et agréable. Nous marchons le long du Luxembourg avec GG. Puis je bifurque vers Notre Dame des Champs. Il est plus de minuit. Il fait bon.

 

 


Un NUAGE

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Le Corrège, Io

Bon, hier je n’ai pas mal travaillé. Mis en route plusieurs nouvelles peintures. Une chambre avec vue.

Verre chez D. puis maison et F . dine avec nous et dort là. On rit et ce matin à 8h encore. Métamorphoses de Ovide et RV aux collections pour préparer deux séances. Dont celle des Métamorphoses. Monsieur S. est très drôle. un autre temps. On va dans les réserves avec une lampe de poche pour voir le cote de livres. C’est drôle. J’y passe plus de temps que je ne pensais mais j’aime cette atmosphère de souris laborieuses. la jeune fille de la Sorbonne qui travaille sur les marges d’un livre d’heures, l’américaine et l’architecture, le garçon qui cherche le nus qu’on recouvrira de drapés. Je feuillette en attendant un mince livre sur les premières élèves femmes aux Beaux-arts.

Puis je file, ne croise personne et décide d’aller prendre RV pour radio du dos ( j’ai super mal ) et d’acheter en face un nouveau téléphone. Je me prends toute la pluie et le SFR est fermé. Tout cela est passionnant. Pluie et encore pluie.

 

“La société, aujourd’hui, doit reprendre en main son futur contre ceux qui, pour essayer de sauver leur pouvoir, sont prêts à ébranler la République dans ses fondamentaux et à choisir une République autoritaire, inégalitaire, et identitaire contre l’idéal de liberté, d’égalité et de fraternité. Eh bien ceux-là nous devons les laisser à leur médiocrité, à leur tristesse, et réhabiliter le bonheur, la bonté, la beauté, c’est-à-dire un idéal de générosité qui rassemble au lieu de diviser.”

 

IL NEIGE en diagonale / Samedi 8h40

Cette nuit conférence interminable autant qu’incompréhensible dixit R. Ce matin de images hallucinantes, des mélanges de formes, de personnages en mouvement, des scintillements. Hou lala

Un mal de dos. jpeux pas me baisser, monter une marche… Grr. Dur pour peindre.

ventriloque et … beurk

ventriloque

Je repense en voyant cette image à la tradition Victorienne des photos post-mortem qui me glace. Celle de la jeune fille morte et de ses deux parents de chaque côté d’elle. Si je me souviens bien, elle seule au centre est nette et ses parents un peu flous. On se serait, enfin moi , attendu peut-être au contraire. Celle qui suit est atroce.

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