JOURNÉE NOIRE plutôt GRISE

Hier soir après la projection de Amour à la cinémathèque.

« Amour  » j’y suis allée pour voir JLT et E.R.

Je n’ai pas envie de parler du film, qui m’a laissée de marbre.

Tous les acteurs , je veux dire les autres -infirmières et concierge-, pianiste sont très bien.

A la fin je descends pour saluer JL de la part de R. qui n’est pas venu. Je croise le regard de E.R, c’est d’ailleurs plus qu’un croisement indépendant de notre volonté et je balbutie un compliment à la noix, terminant par: « Je ne sais pas quoi dire ». Elle n’est pas particulièrement sympathique lorsqu’elle me suggère avec sagesse, de ne rien dire. Elle est belle dans son manteau du soir évasé.Mais bazar ils ont du se marrer sur ce tournage. Quelle angoisse…

Puis je chasse M. Escortée de C. et J on monte boire quelque chose.Ce qui ne fait pas de mal après cette épreuve. On retrouve E. et F puis M qui a une sorte de papillon noir discret sur le coté des cheveux. Elle est formidable. Et on rit.On reparle des SMS de cet été et de jardinage.  Tout le monde s’est rué sur le champagne pour décrisper  les moindres tendons!

Voici J.L qui s’assied.Il a l’air content. Et en forme. Une place à côté de lui est occupée par une jeune fille qui lui parle. M. m’envoie au front, à côté de JL pour faire tampon!!. Du coup, je passe une soirée Louravie, à côté de lui et lui demande de me raconter l’histoire du chien. Il raconte une histoire de chien moche et c’est désopilant, mais là, ce n’est pas la même. Il transforme le chien en deux chats…

Bref. F. est assise de l’autre côté, on est comme des chenets autour d’un feu.

A ce propos deux royalistes ce matin,ce n’était un secret pour personne, sortant visiblement de la basilique de Saint-denis échangeaient des informations sur des chenets à tête de Marie-Antoinette…Le garçon brun disait que,oui Monsieur Serre en avait, ou en avait eu.

—Flute! je n’ai pas pensé à vous.

Dans le genre Flûte une autre expression qu’emploie A. est : Bon sang de bois. C’est pas mal.

Donc des gens filment JL sans se gêner peut on dire, font des photos. Moi je me plie pour ne pas encombrer leur butin. Je repère un type insupportable, avec sa petite queue de cheval. Je le connais. R. le connait et on l’évite comme on peut. Il me fiche la paix et fait comme s’il ne me connaissait pas. Ca m’évite de faire le sale boulot. Il attend , je préviens JL qu’un rapace va fondre sur lui. Il s’en fiche JL. Le mec lui tend une photo, deux, dix. JL signe gentiment, très gentiment. D’autres font la queue et je suis donc spectatrice d’un tas de machins, de photos sans chronologie: Là jeune ,là encore plus, là Hamlet, là Lelouche, là …sais pas, là BB . On parle de Ma nuit chez Maud, du tournage de « Amour » . Des gens posent des questions. On dirait qu’ils veulent en savoir le plus possible en si peu de temps.

Je dis que sa signature diminue et que ça va finir par une virgule. Champagne. Oui. Zut, il est tard? Allez .

Je lui dis aussi qu’il est incroyablement disponible et fait bien son boulot.

On rentre par le métro avec C. qui part bientôt faire son voyage. R. m’attend et je raconte tout et tout et qu’il y avait Michel Bouquet et que j’ai croisé M. Comme j’ai passé la soirée assise je n’avais rien mangé…

Inutile de raconter le désastre au tennis ce matin. Zéro jambes.

J’ai travaillé cet après -midi et fait tomber un Disque dur. Bouffées de chaleur et panique.On verra demain. Je préfère ne pas y penser.

Et quand je vois l’heure je file voir la présentation de E. Comme on s’est vus au film, on reparle de ça. Avec F. on est d’accord.

E. voit différemment. Il y a du champagne et je ne bois qu’un jus de pamplemousse suivi d’un Perrier. Il y a des chocolats de la mort et des fromages délicieux. Mais je picore juste 3 chocolats.

V. me propose de l’accompagner aux Beaux-arts demain pour la soirée après Fiac. Je n’irai ni à l’un , ni à l’autre. Là j’en peux plus. Je pense à mon frigidaire à sapins, et au café de Saint-Bonnet…et aux bois.

Finalement la nécessité d’écrire un texte sur « Le monument près de la mer » me donne l’idée de réunir 4 histoires qui ont en commun l’Italie. Une avec la Comtesse Marcello, une avec le tableau de Bramantino où on voit une grenouille,une peut être sur la villa. Sais pas. Un peu inspiré des récits de voyages en Italie, Rome Naples et Florence , Paysages Italien de Wharton ou Errances en Allemagne et en Italie de Mary Shelley. Enfin bon… Je vais trouver. Il me faudrait 4 ou 5 de ces histoires. Elles dureraient 15 mn …

Et après je rangerai tout ça dans un tiroir!!!

Bon, j’ai faim et je suis fatiguée.Aucune idée de ce qu’est ceci. Tweed day???

RETROUVE note juillet 2012

Arrivée Mercredi soir après être passée plus rapidement que prévu à L’école. J’ai juste déchargé le matériel pour Aout et continué ma route. Me restait 450 km à faire. Je n’avais  pas envie d’être dans une maison aux volets fermés, pas plus envie d’ouvrir les grands volets, faire un lit pour repartir le lendemain matin.

Rien noté depuis 10 jours. Me suis installée rapidement dans la Bergerie. Si ce n’est pas fait dans les deux jours qui suivent mon arrivée, je n’y vais pas. Etat un peu bougon. Echanges de coups de fil avec Benoit pour parler de la machinerie des Nuits blanches.

Je suis seule à la maison pour deux jours. Dors sous le ventilateur et entreprend la lecture de Boukovsky ( Et le vent reprend ses tours )

Je suis captivée par le récit en italique, par la description du château d’évasion qui me fait penser au Vagabond des étoiles de Jack London. Que trouver quand il n’y a rien?. Comment survivre à ce rien sordide ou tout est douleur. Pas de lumière pas de livre pas de quoi s’installer et reposer le corps maltraité. Puis les considérations sur l’union soviétique m’ennuient même si c’est intéressant . L’expérience des fourmis dans un verre, l’observation des trois insectes et leur résignation après l’acharnement à  trouver une solution pour fuir…

Un Tintin mille fois lu. Quelques pages. Puis la Divine Comédie dans une traduction qui me semble un peu raide, un peu rêche. Rien ne coule mais peut être n’est ce pas un problème.

Il y a eu également la lecture du livre de CA, Brèves saisons au Paradis. Très bien écrit, mélancolique et sensuel…. Le problème est que je connais Claude et que je le vois bouger, réfléchir et rire. Et tous ces gens décrits… Un élite un peu contente d’elle, méprisante et cynique qui « pratique l’autopsie » ?

Le nouveau ventilateur ronfle dans le couloir.

Oui … Donc pas de lecture captivante où tout au moins qui porte. Et ça c’est pénible. J’ai bien emporté des livres. Le Sartor resartus jamais fini ou l’Art de la mémoire de Frances Yates promené partout et jamais terminé non plus.

Quelques coups de téléphone et SMS. Je redoute les appels, ai envie de n’être en communication avec rien. Le temps passe désastreusement vite et la peinture me met de mauvaise humeur. Puis ce projet, le faire et pourqoi pas l’abandonner?Plutôt que d’ y penser être obligé d’y penser . Il n’y a rien de dramatique et même ce pourrait être réjouissant. Je me sens gâtée. Grognant par caprice ? Par peur de tout. De ce qui ne sera plus, du temps qui file, de l’été qui s’échappe à peine commencé. Et si je travaillais dans un bureau que dirais-je ???!!!

La place de G.. Toujours là même avec les micro-histoires de chacun. C. qui rentre de l’hopital et redécouvre les platanes, T et V souriants, les buveurs de rosé, ceux qui préfèrent le pastis, les enfants d’A. déjà trop gros…

LE NEZ

S’il y a un truc qui m’agace , ce sont les gens qui nous demandent l’adresse de J.L.T. C’est incroyable ça! C’est sans arrêt.

Enfin, c’est très souvent:

Et puis je ne l’ai pas.Blabla, blabla, et à un moment: « Au fait vous pourriez demander à JLT s’il peut lire je ne sais quoi… »

J’ai un jour tenté un truc pour quelqu’un. Terminado.

C’est pas grave mais c’est chiant.

Bon ben ce soir quand je verrai JL à la projection, je lui demanderai si je peux le filmer !!! HAHAHA ….

J’attends que R. parte pour son émission afin de faire ma voix en Italien.

J’adore ce personnage.

Envie de sapins, de respirer.

BATAILLES

Me voici à nouveau relancée par l’horrible bonhomme rouge ( un virus sans doute ) de la cagnotte je ne sais quoi , la cagnotte Leetchi.

Ces pratiques me semblent d’une élégance douteuse.

Tiens j’y pense, l’autre jour en me rendant pour l’expo à l’institut Pasteur je riais de me voir cernée photographiquement dans la rue par tous ces magnifiques virus, microbes et autres ennemis potentiels.

Moi qui adore Michael Powell, j’ai un mal fou à regarder Colonel Blimp. Deux fois que j’essaie, deux fois que je m’endors.

Ai commencé la voix en Italien… HUm… Moins simple que je ne pensais. Je vais commencer à être à la bourre, je le sens.

Cette nui j’ai passé mon diplôme des Beaux-arts. C’était dans un premier temps dans une grande maison.

On m’a guidée et attribué une place en me disant que j’étais la plus âgée des candidats.J’ai encaissé cette réflexion. Je n’ai pas voulu de la place mais en ai exigé une autre, composée de deux bureaux contre le mur et face aux autres.Je ne sais plus si je passe mon diplôme ou si je suis devant un jury pour être prof.( ce doit être l’approche d’Angers qui ….!!!)

Puis tout est vide. J’accroche des tissus dans cette maison perchée maintenant sur un petit promontoire. Il y a un escalier en boue et j’ai peur de m’y enliser. Puis l’escalier s’amenuise et c’est un torrent qui emporte la boue. Les membres du jury arrivent en avance et je n’ai rien préparé.

Quelques dessins sur ma table, une chauve-souris et des costumes. Un tissu bois de rose que je décroche.

Reveil

SQUALLOW WOODS, GORLITZ ET LES AUTRES

J. m’avait envoyé ça après que je lui ai dit que je cherchais ce fameux tableau avec une grenouille vu à Milan/

Il est tout content car ça y est , il a trouvé un éditeur, Attila, qui va publier son machin. Je dis machin car je ne sais qualifier ces textes-là écrits à partir de certaines de mes peintures ( Skeleton Bad TAste ) On y rencontre Valente Pasciatore qui n’est autre que V.P. V.P étant ma signature quand nous échangions des mails alors qu’il était mon élève à Cergy. V.P n’est autre que Vecchio Professore, en l’occurrence Bibi .

Je suis très contente pour lui. Il est réellement persévérant, travaille seul depuis des années. VP est content

La bêtise

Hier soir devant l’immeuble, j’ai été accueillie par un type qui pissait au milieu du trottoir. C’est plaisant.

Je lui ai fait évidemment part de mon contentement et il a attendu que je sois rentrée pour m’insulter de l’extérieur. Derrière la grille de la porte il était ridicule comme un animal fou. Il s’en est pris à mes cheveux, au crâne rasé etc. J’avais envie de ressortir et de le pousser car il devait être saoul mais j’ai sagement ouvert la porte de l’ascenseur et suis rentrée, peinée de la connerie, du manque de tact, de la sottise et de l’indifférence.

Je ne dis pas que j’échappe toujours à la médiocrité et la bêtise. Non. Parfois je déteste ce que je viens de dire, de commenter sottement au lieu de me taire.

D’ailleurs maintenant ( c’était mieux avant!!!) tout le monde parle en permanence. C’est un flot de mots inutiles, un flux maintenu comme si un silence aussi court soit-il, ou l’immobilité d’un corps ou des doigts devenaient impensable.

Ceci étant dit s’il fallait casser la gueule à toutes les personnes qui me barbent avec mes cheveux depuis des années.

Bonne soirée malgré deux agacements: Un à chaque endroit. Un causé par BD pas revu depuis longtemps. L’autre par G. et ses commentaires quant à R. au théâtre.

En reprenant le Métro à Saint-Denis, un couple différent de celui d’hier mais dans la même veine pourrait -on dire. Un homme et un femme jeunes, pauvres avec de mauvaises mines. Elle a les yeux rouge et pleure. Ils sont debout à 30 cm l’un de l’autre , debout, perdus.

Me suis acheté une crème chauffante pour cet espèce de torticolis qui me fait super mal de temps en temps. Je dois appeler A.B. Trop longtemps qu’on ne s’est vues.

DP m’offre une mouche, balaise la mouche.

LES DEUX AMIS

Reçu le livre de Leonce Paquet. Faut absolument que je lise ces trucs à la traîne

Pluie battante à vélo.

Peinture de Pasteur

Tiens dans la présentation de Fabrice Hyber , une chose m’a étonnée: C’est que Pasteur était peintre. Comme Morse d’ailleurs.

C. m’envoie cela à propos des Nuits Blanches:

La Nuit blanche 

Des œuvres fantômes

Il apparaît de plus en plus évident, et peut-être plus encore cette année, que Nuit blanche n’est pas une manifestation artistique, mais une opération de politique urbaine conçue par des politiques, au moyen de l’art, et à distance du monde de l’art et de la culture. En d’autres termes, Nuit blanche procède à une instrumentalisation politique de l’art contemporain.

J’ai envie de manger ça.Mais je n’en ai plus. Vite rue Elzevir. Quand même pas. Mais c’est une horreur ces gaufres MEERT , c’est ça? Oui « la véritable gaufre de Lille ». Garantie kilos.Ho… Mais ça coute une fortune ces saletés diaboliques. Ce mois ci on m’en a offert 2 fois, deux personnes différentes, une petite boite et une grosse boîte. J’ai tout bouffé. Bref…

Tout à l’heure en revenant du BHV, dans le métro:

Deux garçons. Un grand et un plus petit adossés à la protection de verre du quai. Je me dis que le petit est un enfant qui pleure et qu’on le console. Je regarde comment les gens regardent. Oui ils regardent un peu en biais comme moi.

Ce sont deux garçons d’une vingtaine d’année. Je me rapproche. Le petit arrive à l’épaule de l’autre.

Il à un trou à sa Puma blanc sale. Genre Kway noir pour les deux. Genre pas de fric. Le grand a des dents cassées devant. Le petit une boucle d’oreille.

Le genre qu’on veut dans un film qu’on va faire tellement ils semblent vivants et vrais.

Ils sont laids… Sans doute.Le grand caresse la tête du plus petit. Le petit se blottit sans cesse. Le petit a le nez enfoui dans l’anorak du grand. Il ne veut plus rien savoir du monde. Dès qu’il s’écarte un peu, à peine, c’est pour mieux replonger. Quand à un moment, il regarde fixement je ne sais quoi plus loin, le grand lui dit:

—Qu’est ce tu regardes ?

Puis  ramène  le crâne vers son torse.

C’est très émouvant. C’est très émouvant l’amour qui se dégage de cette scène. Oui ils sont homosexuels et encore… Oui , si . Mais on ne pense ni drague, ni sexe. Loin de là.  Peu importe. C’est incroyable leur attitude, leur partage, leur isolement et la douceur de leurs gestes.

Jamais vu ça qu’au cinéma.

Raphael et son Maitre d’armes

Tiens en parlant de ça, hier R. me décrit un dessin de Sempé qu’il vient de voir et qui représente quelque chose comme la Normal Pride, la GAy Pride des gens ordinaires. L’idée est géniale. J’imagine la petite mémé qui défile avec son aspirateur, un gars avec un râteau etc… Ca me fait rire sans le voir.

RIEN

Je pouffe de rire en lisant Bouvard et Pécuchet. La description de leur collection est irresistible.

Et si… Non, non, je ne dis rien…

D’autres bouquins à la traîne. Et j’ai intercalé dans mes lectures le 14 de Eschenoz. Je n’arrive pas à savoir exactement ce que j’en pense. Autant Ravel et Des éclairs m’avaient plu, autant le sujet si dramatique de 14 raconté de la sorte ( une simplicité désarmante) me perturbe.

Hier j’accompagne R. au théâtre et on me trouve une chaise d’appoint car c’est archi-plein.Incroyable les réactions des gens.

Lis un article sur Malraux. C’est le bordel sur ma table. Hier tard, regarde un truc interessant sur les « gorilles  » de de Gaulle ainsi que les reporters et leurs techniques de planque.

Ecoute l’interview intéressante de la réalisatrice de « Would you have sex with an arab« . Les horaires des séances sont pas marrants. Genre 16h.

Hop, je file.

Villa Diodati

Capture d écran 2012 10 12 à 19 11 47

La fée clochette était en noir/ NOTES

MAM ce soir avec T.
Zut, j’ai perdu tout le debut, tanpis
Joseph Steib ,détail dernière scène
Le salon des rêves
Ca c’est bien cette petite salle avec ces incroyables peintures façon Ex-voto. Notamment « la dernière scène » représentant au centre Hitler avec un chapeau qui fait comme deux cornes noires , puis Goebbels etc….
Sous la botte allemande
Roger Payen la cellule ( maquette en boite d’allumettes)( cellule 11-22 de la prison  de la santé 1944 )
CONNAIS PAS
Andre Bauchant Le mur aux oiseaux (  réalisation des décors d’Apollon musagète, ballet de George Balanchine )
CONNAIS PAS
Fernand leger La racine noire 1941 Maeght
CONNAIS BIEN
Artaud La tete bleue 1946
Il y avait là dans un fauteuil roulant un extrêmement vieux Monsieur qui avait l’air très content et semblait tout connaître.
Il y avait là un type genre à l’aise, de ceux qui sont partout chez eux et parlent fort sans voir les autres. De ceux qui n’imaginent pas une seconde être grossiers en interpelant quelqu’un:  » On déjeune? »…
Il y avait là une petite dame très vieille et menue avec des vêtements qu’elle devait porter il y a 50 ans: Noir brillant, noir ciré court, sur collants noirs/
Il y avait des Manessier. Qu’est ce que c’est moche Manessier.
Il y avait des Bazaine;  Qu’est ce que c’est moche Bazaine
Et ben quoi???
Il y aurait pu avoir des dessins d’Allen Divis dans l’expo … ( On peut en voir 18 rue Bonaparte au centre Tchèque)
Il y a des beaux dessins de Artaud et des Picasso dont ce drôle de visage. Je fais une photo iPhone mais on me dit que je n’ai pas le droit.T. est pensif et me dit:
T’imagines le mec, il ne sait pas qu’il est Picasoo et il a fait ça et il est avec ça tout seul dans son atelier!!Et si ça tombe ça caille et il n’a pas mangé.
L’escalator est en réparation à Pigalle et en plus je suis creuvée…

POM, POM POM

C’est la faute de GGL!

Ce matin j’ai travaillé à A. Dès que j’y suis, je suis contente. Le plus difficile est de m’extraire de l’ordi ici, car 1000 choses m’intéressent. Des noms à vérifier, glanés ici et là… Il faudrait s’interdire un seul coup d’oeil. Je dois prêter le pied de la camera à François et rentre donc en voiture… sans le pied. Embouteillages et donc retard chez GG à qui je dois rendre visite. J’ai abandonné la voiture à Pigalle, pris le métro et suis passée devant une vitrine . Marche arrière… Damned mais c’est aussi beau qu’un costume de scène de Jean Luc Lahaye me dis-je en lorgnant le prix. Je poursuis ma route, levant les yeux vers les tours de Saint-Sulpice-la toute neuve et regardant aussi plus près du sol  une dame sourire à une jeune fille et changer du tout au tout son expression dès qu’elle se tourne. Hop la grande porte. C’est là. La cour. GG m’ouvre ( avant on entrait de l’autre côté ) et nous commençons à bavarder avec pour moi un thé et pour lui son habituel petit cigare. Sur la table de la pièce-cuisine, un de ses cahiers manuscrits. Petite écriture régulière au stylo plume.

Le temps passe avec des vivants et des morts ,des fantômes d’écrivains, des inconnus, des sots et des gens merveilleux. Kafka et Dickens, « Ceci n’est pas une pipe  » et ses différentes versions, l’histoire des asperges peintes par Manet ou du premier monochrome. « La solitude des oeuvres », l’enseignement à Milan, le doré, sujet de son prochain livre, Kafka encore et Walter Benjamin, et aussi Werfel, et d’autres et d’autres. Il est plus de 18h30. J’ai passé dans cet antre un moment rare, de ceux vécus ailleurs, à Prague par exemple dans un autre temps. Le temps de nos gâteaux à la poussière!! Je file, chargéee de plusieurs numéros des Lettres Françaises qu’il prononce Frankaises.

A mon retour il y a un petit mail délicieux qui m’attend, et se termine par ceci:

PS : le rire sardonique est celui du personnage étonnant de Wyndham Lewis sur sa revue « The Tyro »…..*

*« Tyros » présentait des personnages satiriques et caricaturaux dont Lewis se servait pour commenter la culture de la « nouvelle époque » qui avait succédé à la Première Guerre mondiale.

MOI:— »Horreur je n’ai pas resisté à l’horrible tentation : Un pantalon doré!!!! »

Rejoignant le métro je suis passée devant le pantalon doré et deux secondes après j’avais abandonné le mien . Celui ci me parlait. Il ne m’a pas parlé longtemps, nous nous sommes compris immédiatement.

GGL piqué sur Vimeo

 » Il n’est pas mort, c’est un air qu’il se donne »

Vladimir Jankélévitch by Marion Kalter

Moi je ne le vois pas ainsi. Dans mon souvenir, il sourit, il est assis dans la salle à manger derrière une vitre et parle à une fille de 12-13 ans et aussi à sa mère.

Il sait que mon père est couché et s’adresse tout particulièrement à nous.

Ce qui me plait en écoutant LJ , c’est que je repense aux soirées passées devant la télé noir et blanc avec ma mère à écouter  le Jankélévitch de 66 ans.

Je ne sais pas ce qu’était cette émission. Hum.

Vous imaginez Jankelevitch en prime time aujourd’hui. Ah je me pince de rire, je roule par terre…

On comprenait tout. Enfin , on en avait l’impression. Et puis après on ne savait pas raconter ce que l’on avait entendu. On s’amusait beaucoup car je me moquais d’elle  » Bien sûr c’est facile pour toi qui fus élève de Merleau-Ponty. »

C’était vrai d’ailleurs mais elle faisait la maligne avec cela et on riait.Je lui disais qu’elle était une mère prétentieuse.  Elle l’avait eu comme professeur tout jeune, à l’ecole Normale , non pas Normale Sup, mais normale d’instituteurs. Nuance. Puis on buvait un café. Celui qui fait dormir, pas l’autre… !

«  Il n’est pas mort, c’est un air qu’il se donne. »

C’est ce que dit Lucien à propos de Janké ( oui je l’appelle Lucien maintenant!!!)( oui je l’appelle Janké…)

« Jean Tartemolle- dit Jerphagnon– permet d’expliquer toutes les catégories d’Aristote… »

« Messire Jehan Tartemolle, une feinte à la Jankélévitch »

« PLANQUE TA VIE  » , juste contraire d’un blog!!!!

« Etceteri,etcetera »

« J’ai rencontré presque autant de Dieux que d’hommes« Jerphagnon ( en riant)

Cynismes/ En finissant l’introduction de M. Onfray et après m’être demandé qui était le  maître qu’ aimait tant le jeune garçon d’alors, je découvre le nom de Jerphagnon. Jerphagnon, je n’en connaissais rien avant des émissions sur France-culture. Délicieuse intelligence, régal de l’expression, drôlerie. L’exact contraire de la Bêtise, de la laideur, de l’ordinaire et de la vulgarité… L’écouter est un délice.

 » Lucien Jerphagnon, on peut encore le lire, mais il n’enseigne plus personne. Ces pages lui sont destinées bien sûr. » M.O

Quand est il mort. Cette année je crois….Tous ces mecs, Paul Veyne, Heu, Jean-Pierre Vernant,…

Image

Pierre-Henri Tavoillot et Jerphagnon

VLADIMIR UMANETS EST UN CON, UN NOC

Réponse à C’est quoi ça.

Ce sont des fragments du crâne de Percy Shelley.

Simon Hantai

Petit déjeuner au coin avec J. Papotages sur tout. Observations des gens qui passent: Le petit homme au pantalon bleu de travail, la femme assise avec son kilo de cheveux sur la tête, l’autre petit homme au parapluie mauve pâle: On dirait une elfe de gravure anglaise sous une fleur .<oui ce parapluie sans forme ressemble à un assemblage de pétales.

Hop au tennis….

Sur le site du Monde.fr dans Libé aujourd’hui…

VLADIMIR UMANETS EST UN CON. Ce n’est pas le titre mais c’est moi qui le dis.

Vladimir Concon fait le malin en écrivant des conneries sur une oeuvre de Rothko.C’est un artiste. C’est désolant, morale mise à part, respect d’une oeuvre mise à part ( si l’on ne veut pas voir Rothko , on l’évite…), oui c’est désolant de se sentir si petit, si rien , si rien du tout, si inexistant, qu’il faille agir de la sorte. Ca me désole/ Bien évidemment ce n’est pas une nouveauté, mais qu’une énergie se concentre pour ce type d’acte , alors là… De plus il ferait bien, Vladimir Zero le Cucu,  de foutre la paix à Marcel Duchamp. Tout le monde d’ailleurs le devrait .

« Le jeune homme avait lui-même revendiqué quelques heures plus tôt auprès de médias britanniques la paternité du graffiti inscrit dans un coin de l’œuvre de Rothko, qui proclamait« Vladimir Umanets, une œuvre potentielle de Yellowisme ».  »

« Certains penseront que je suis fou ou que je suis un vandale, mais mon intention n’était pas de détruire (l’œuvre) et d’en faire baisser la valeur, ou de faire une folie », a-t-il expliqué, selon le Daily Telegraph« Je ne suis pas un vandale, je suis un Yellowiste. Je crois en ce que je fais et je voudrais que les gens commencent à en parler, c’était comme une tribune. »Je pense que si quelqu’un restaure l’œuvre et enlève ma signature, la valeur de l’œuvre va baisser, mais après quelques années la valeur remontera grâce à ce que j’ai fait ».

« Il s’est comparé à l’artiste français Marcel Duchamp ». He ben…..

 

AMUSING PHILOSOPHY et encore SHELLEY

Ce matin 9h chez Olivier pour me décoincer le cou.

En écoutant Fidelio/ Oh  comme c’est beau… ( Klemperer …)

De fil en aiguille comme on dit et cherchant l’origine de cette gravure  » Amusing philisophy » que j’avais dans ma documentationje cherche dans ma chère NYPL et tape: Amusing philosophy  ce qui ne donne rien.  A philosophy , une vignette m’attire:

gravure de Mutlow 1806 Depicting acoustics

mur Frigo 2012,découpage 

Dans Location, est écrit ceci: Stephen A. Schwarzman Building / Carl H. Pforzheimer Collection of Shelley and His Circle

SHELLEY AND HIS CIRCLE!!!

Miam miam , me dis-je. Et en effet miam -good. C’est une exposition en ligne de  cette collection:

The Collection was the creation of the financier Carl H. Pforzheimer, Sr. (1879-1957), who took a special interest in the lives and works of the poet Percy Bysshe Shelley and his contemporaries, including his second wife, Mary Wollstonecraft Shelley, her parents, William Godwin and Mary Wollstonecraft, and such friends and fellow writers as Lord Byron, Claire Clairmont, Teresa Guiccioli, Thomas Jefferson Hogg, Leigh Hunt, Thomas Love Peacock, Horace Smith, and Edward John Trelawny.

The Bodleian Library and The New York Public Library — include close to 90 percent of all known surviving Shelley manuscripts, embodying the history of literary Romanticism in Great Britain and the United States. SHELLEY’S GHOST offers a lens through which to see that history.

Notes

J. Noël Paton/

Lady Hester Stanhope/( « reine de Tadmor, sorcière, prophétesse, patriarche, chef arabe, morte en 1839 sous le toit délabré de son palais ruineux, à Djîhoun, dans le Liban »)/ Alphonse de Lamartine, « Visite à lady Esther Stanhope », in Voyage en Orient, 1835.

James Akin (1773–1846).

PENIBLE

Ca y est les deux blogs ne font plus qu’un. Ne me reste qu’à arranger tags et catégories, ce que j’ai toujours mal fait.

Hier j’avoue honteusement m’être réjouie de la pluie!! Petits échanges de SMS à ce sujet .

Il pleut tant que j’ai envie de faire du vélo, de respirer , d’être dans les bois. Je me couvre bien,-mais est-ce assez???- un imper + la chauve-souris + un bonnet et je file à la Bastille. J’ai un torchon dans mon sac pour m’éponger à l’arrivée et c’est délicieux de rouler. Un peu dangereux sans doute.

Au retour j’ai promis de passer au Châtelet, mais je n’ai pas la foi et rentre pour être bien fraiche au tennis de ce matin. Et j’ai vu la différence.

E. nous apporte des macarons et les photos qu’il avait fait de moi d’ailleurs avec l’imper d’hier soir. Il repasse pour réglages de son enregistreur. R. pendant ce temps joue.

J’ai commencé les essais de voix en Italien. C’est pas mal. Heureusement que GG a fait la traduction.

Nous nous envoyons des petits mails de ce genre: »Tu as traduit ça par ça, penses tu que… »

Tu as traduit:
Le lucioles, les miennes n’étaient la métaphore de rien du tout
par
Le lucciole, le mie non erano solo la metafora del nulla. 
Penses tu que c’est le même sensEt comment peut on insister sur un rien du tout ( dans le sens où la métaphore m’ennuie?)

 » On adorait  « Qu’est ce qu’il y a de plus fort que Piaceva a noi???

Dis moi quand tu as un moment pour dejeuner ou café ou bonbons
bzzzzz
Tu réponds:
« Chère Hélène, On n’adore pas en Italie. Je t’ai mis une autre solution ci-dessous… Pardonne-moi de te le dire, mais tu as fait une faute de français en disant « n’taient la métaphore de rien du tout  » – tu aurais dû dire : étaient la métaphore. Au  delà de « nula » il n’y a … rien !!!! Aurais-tu un moment mercredi ? J’attends un signe de la belle Hélène et je l’embrasse (baci + baci auraient dit les futuristes) GG Tu le sais l’italien est une langue très différente du français, et surtout dans les formulations idiomatiques…
G m’a fait suivre un truc détestable;. Il s’agit d’un cagnotte par le net. On met du fric, ( on précise qu’il faut tant) et on achètera un beau cadeau d’anniversaire.
 
Cette nuit j’ai fait un rêve épouvantable. J’étais à l’avant-première du film avec JLT et on a changé de salle. Jean-Louis était derrière moi avec M. Mais il était beaucoup plus jeune. La salle était vide et soudain , comme un tsunami les gens  ont été propulsés à l’intérieur, poussés par un type avec des abeilles sur le crâne rasé et un peu roux.Il avait une mitrailleuse. J’avais peur. Mais ne bougeais pas. C’était un attentat. Ca claquait et il y avait des morts… J’ai entendu ce matin à la radio Jean-Paul Mari ( rencontré il y a bien longtemps) et qui parlait de son métier: Grand reporter au Nouvel Obs…
Un autre expliquait que pendant des années il n’avait pu marcher sur de l’herbe de peur de sauter… ( faut pas qu’il aille à Orsay me dis-je gnark gnark…)

Ah oui  » les moisissures…les pharaons… »

Je lisais ce matin en buvant mon café des pages du monde Science&techno qui trainaient là.  Et j’ai souligné deux phrases de Josef Schovanec atteint du syndrome d’Asperger:

« J’ai commencé à parler en CE2, mais seulement des sujets qui m’intéressaient: Les moisissures , les pharaons, les processus de fossilisation… »

LE ROI DU BOIS sans les moisissures de Josef Schovanec

C’était bien d’entendre Le Roi du bois.

C’était vraiment bien d’entendre Jacques Bonnafé. J’adore ce type et je l’admire.

C’est magnifique ce texte dit par lui. Bougé par lui.

A un moment j’ai eu le plaisir de cette sensation d’être déjà venue là: Une plaine, des collines, des peintres… Le lorrain.  » Oui, je l’ai lu…Ah … oui, oui je l’ai lu… « 

Oui c’est A. qui me l’avait offert…Puis tout s’est reconstitué autour de cette image d’un garçon qui garde porcs ou brebis et regarde les chevaux des peintres, et leur manières.

Le spectacle est très beau.On ne peut le nier.Et il n’a rien de prétentieux.

Le premier mouvement du tulle m’a dérangée parce qu’il « empêchait  » d’entendre. C’était comme une scorie, un truc qui ne sert qu’à faire beau, alors que le texte de Michon se défend tout seul. On aurait pu imaginer aisaiment un plateau et de la lumière . Point. .Mais bon… La lumière est dorée.

Une voix d’enfant ( une sorte d’ange blond, qui serait le roi du bois enfant- mais me disais-je pourquoi cet enfant ressemble t’il plutôt à un prince qu’à un petit berger de cette époque… Le roi a t’il voulu truquer sa mémoire et le roi-Bonnafé s’invente t’il alors un passé d’aristocrate ou d’intellectuel à la voix pure???… Mystère). Un quatuor…Musique de Michèle Reverdy…

Mais en sortant de là, on se demandait si cette scénographie était bien utile: Sophistiquée et élégante. Oui mais? Un peu brutalement on a envie de dire qu’une telle oeuvre, riche et sauvage, animale presque , rugueuse et sophistiquée n’a pas besoin d’emballage.

Pas de fausses feuilles-filet de camouflage au sol, d’écrans de tulle, ni de cette très belle structure de fil. Pas besoin de mouvements des musiciens. Pas plus besoin qu’ils ne portent des cols de dentelles et soient ainsi des personnages de cet « opéra parlé« . Car c’est ainsi que le(a) metteur en scène définit le truc.

Un verre de vin blanc après dans cet endroit sympathique. J’aime bien ce théâtre de Malakof. On rit et je taquine F.

J. qui est sorti de scène à la vitesse éclair ( « Non, dit il en nous embrassant, c’est vous qui « lambiniez ». J’adore ces mots un peu désuets. Lambiner…)

Puis il vient  nous voir une bouteille de bière vide à la main. Sa marque, il le fait remarquer c’est EFES. Je lui dis que je lis plutôt ELFES ou FEES que comme il le sous-entend FESSES. Que c’est un truc de garçons!!.Bon et bien c’est de la bière turque.A. lui dit: Parfois tu ressemble vraiment à PM. IL lève un sourcil et dit que,peut-être c’est parce qu’il pense à lui. Simple comme bonjour.

Je me disais aussi que j’admirais les gens qui acceptent de ne pas être jolis. Qui frôlent la laideur , voire. Le mot voir qui affublé d’un e final devient une conjonction,  oui ce e au bout m’a toujours intriguée.

Retour métro et arrêt à Etienne Marcel. Direction un bar de la rue Saint-Martin, ou C. a donné RV pour son anniversaire. C’est un bar immense, avec plein de monde. Je croiseC. A.L, A. C. J. etc … Reste une bonne heure et rentre manger une tomate mozza avant de me coucher.

« LE CONFORT INTELLECTUEL »

Reçu Le Bréviaire de la Bêtise, le confort Intellectuel, Cynismes, et j’sais pas quoi.

L’image de Staline , statue de bronze déboulonnée en Géorgie me fait penser à Adel Abdessemed. Dès que j’ai vu ce machin sans échelle ( c’est lourd  et grand mais ce n’est pas monumental ) j’ai pensé au parc près de Budapest, le Memento parc.

Pas vu l’exposition.

Puis  fiche du film Despues de Lucia, que j’ai aimé même si je l’ai trouvé très lent. C’est ce qui fait sa force sans doute.

Pratiquement fini le grand transparent 4.

Je lis des critiques des grandes expositions  et je ris. Je ris à la remarque de Dagen qui dit qu’il ne manque que l’arrosage automatique dans l’expo d’Orsay , dernière salle.

Ce matin lever 7h pour tennis à Saint-Denis. Lamentable. Pauvre F. J’ai honte!!!

Je lis je ne sais où , et cela m’intéresse, la difficulté des Français à représenter les fantômes.  « Les scènes de la statue du commandeur ( joué par un acteur de haute taille ) ne sont sont guère plus réussies mais rares sont les metteur en scène Français qui savent comment affronter les problèmes de revenants. »René Solis

Oui représenter les fantômes en évitant l’imagerie traditionnelle du suaire blanc, du voile , du flou, ou du caricatural n’est pas une mince affaire. Le piano qui joue seul, l’ampoule électrique qui claque, la porte aussi, les escaliers sans fin…

Moi je pense que c’est Don Juan et Sganarelle qui voient cette figure, mais pas le public. C’est toujours un peu ridicule cet uomo di sasso. 

West/ Inkeepers

Il Convitato di Pietra e detti

La Statua
Don Giovanni, a cenar teco
M’invitasti e son venuto!
Don Giovanni
Non l’avrei giammai creduto;
Ma farò quel che potrò.
Leporello, un altra cena
Fa che subito si porti!
Leporello (facendo capolino di sotto alla tavola)
Ah padron! Siam tutti morti.
Don Giovanni (tirandolo fuori)
Vanne dico!
La Statua (a Leporello che è in atto di parlare)
Ferma un po’!
Non si pasce di cibo mortale
chi si pasce di cibo celeste;
Altra cure più gravi di queste,
Altra brama quaggiù mi guidò!Etc///
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