Soleil / un peu /enfin

Par hasard on est arrivés dans le café et quelque chose s’y préparait. Une soirée, un repas? J’ai aperçu le chanteur qui n’était pas tombé du nid. C. était là . J’avais RV à 21 h donc je n’ai assisté qu’aux prémices. Juste le temps de croire qu’on est dans la province profonde un Samedi soir. Le chanteur porte une chevalière aussi brillante que les boutons de son blazer bleu… Bleu comment? Pâle. Oui mais encore? Et bien un bleu qui n’existe pas, sauf peut-être celui qui serait porté par le témoin endimanché dans un mariage ordinaire.A l’arrière une autre veste dans une housse est suspendue. Plus sombre. Bleu nuit disons avec des paillettes. Chansons françaises assez ennuyeuses et de toutes façons je devais abandonner la partie, laisser la fille au sweat Bardot, la dame au béret qui embrassait les chiens, laisser les chiens qui léchaient sur le bar la femme au béret. Vite fait du Poulet grillé avec du piment.

Mercredi direction l’Aigle et nous avons poursuivi l’inventaire. Assez pénible / il ne fait pas chaud et nous sommes sans vue sur l’extérieur avec des néons comme seule lumière. mais sympathique . Peinture régulière . Je ne sais plus où j’en suis dans le temps. Oui retour Vendredi . Je suis restée à Paris pour faire des recherches concernant la tapisserie de Bayeux, hop texte envoyé. RV avec C. pour discuter . Virement. Il me montre des documents ( photos, lettres etc) de Molinier etCAstelli ) Samedi vernissage de la très belle exposition Matsutani chez H&W et je m’installe dans un bureau pour lire, échappant ainsi aux conversations. restaurant Japonais délicieux, on ne s’entend pas. Ma voisine de droite m’ennuie un peu et le Monsieur à ma gauche ne présage rien de bon. Erreur! Finalement on a bien ri car il fallait bien faire quelque chose!. Somme toute c’était un diner agréable. Je suis rentrée à pieds en croisant des sacs de couchage allongés, et en me sentant un peu coupable du luxe que je venais de quitter. Dimanche jour de céramique comme ce le sera tout à l’heure. Cette nuit je me suis penchée sur un précipice pour attraper devant les Beaux-arts deux bouteilles de champagne qui étaient recouvertes de sucre en poudre puis j’ai demandé mon chemin jusqu’à la gare Saint Lazare. Cette semaine encore l’inventaire et l’atelier. Vendredi et hier peinture. D. ma passé MT Walter et Picasso, biographie d’une relation. Aucun intérêt à mon sens . Je m’arrête à la page 186 . Perte de temps. J’ai lu aussi l’Ascension de Ludwig Hohl. Décevant et assez ennuyeux ( même si indéniablement c’est une écriture particulière, très ramassée, presque désincarnée ) s’il en reste ” quelque chose”. J’ai par contre bien aimé la nouvelle Le petit cheval. Ce que je perçois c’est un ton assez misérabiliste ( malheur, solitude, faim, artistes etc… ) J’ai aussi terminé un polar concernant la fin du Reich . M’en souviens déjà plus. Ah si , un SS non nazi et sa fiancée juive etc… J’oublie à chaque fois le Lampedusa à l’atelier ( atelier qui dès qu’il y a du soleil est bien chaud et la terrasse aussi ) .

Mercredi : Venise jusqu’à Samedi. Il n’est pas dit en cas de beau temps qu’il faille plutôt me chercher au Lido plutôt que dans les expos !!!

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