Où est passée ma nuit

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musée Cerralbo

Le rêve de la nuit précédente est revenu soudainement hier soir pendant le repas. Il m’avait laissé un sentiment désagréable de trop. Trop d’images, trop de situations comme dans un mauvais film. Trop chargé. Ce matin, je l’ai oublié à nouveau. Maison, frères, grottes, lacs, ascenceurs, manteau shakespearien, neveux, embouteillages, disputes. Maison d’Amiens. Blanquette de veau. Grand marché plein de mondes.Achat de pommes de terres car tout le monde prend ses repas le soir rue Saint Fuscien. Une vielle voiture et mon frère fonce sans regarder aux carrefours, moi je le suis à moto avec mon autre frère. Des dos d’âne immenses comme des montagnes. Bref. Acheter le Monde dans une gare et un journal féminin dont je ne peux me rappeler le nom.

Ce qui est bizarre , c’est que  même formulé oralement donc à priori fixé, le rêve s’évapore à nouveau

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Ce rendez vous dans un peu plus d’une heure est sans doute la cause de tous ces rêves lourds et angoissants. La maison d’A et ses volets qui ne ferment plus, des tas de gens à qui je n’ai pas offert de repas et où vais-je trouver des galettes des rois. Des affaires à emporter. j’en bourre la voiture que je gare dans une ville aux airs Praguois. Est ce le petit texte d’Agamben sur Kafka qui est responsable de ce décor, des ces lieux magnifiques aux architectures noiratres et couvertes de hauts reliefs. La neige soudain. Garer la voiture dans cette ville. Ma montre s’est arrêtée à 15h. Un car pour me conduire dans cette ville au nom basque. Une personne qui se propose de me guider. je réponds qu’à l’arrivée j’aurai ma voiture alors que je viens de la laisser au départ. Campagne et neige. Je dois me rendre chez G. Lui fais une visite dans le laboratoire où elle travaille. les images projetées sont magnifiques et éblouissantes. Blanc nacré. J’ai oublié e qu’elles disaient. je dois partir, et attrape en sortant un grand plat métallique rempli de sauce tomate épaisse. Dans la voiture j’ai laissé une sorte de de tourte qui était restée depuis des années dans la maison.

C’est ici. Je grimpe et m’arrête devant la porte 171. Bonjour, je dormirai deux nuits. En fait la personne qui me reçoit n’est pas gracieuse. Dans la chambre un grand lit et un petit. Il y a aussi deux enfants. Ca ne me plait pas et je n’ai rien pour marcher dans la neige.O ira dans un restaurant Italien qui vient d’ouvrir à la place de l’Impératrice en bas de la rue Saint-Fuscien.

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Profanation et Qu’est-ce que le contemporain de Agamben.

Je n’en peux plus de ma peinture de 8m.

RV avec Paula le 16

Pâques

 

la_poule_noir_hdJ’avais la sensation de ne pas avoir rêvé mais R. m’apprend que c’était un festival. Je m’asseyais et j’étais dans les jurys à commenter et vas-y ma fille.

Je ne sais pas trop quoi faire, perturbée par cette mauvaise nouvelle et ne comprenant pas pourquoi Eric ne m’a rien dit. Pour m’épargner? J’hésite à aller à l’hôpital.

Je vais regarder tranquillement Woyzeck de Herzog.

Il fait beau et j’ai fait des courses pour ce soir. Pas envie de voir grand monde/ Mais mon frère ça va.

Les beaux-arts sont bientôt terminés. Déjà. Rien vu passer.

Ma peinture de 8m elle, n’est toujours pas terminée. Pas facile.

 

Woyzeck, un jeune soldat, vit difficilement. Pour satisfaire aux besoins de sa femme, Marie, et leur fils, il sert de cobaye au docteur et de subalterne au capitaine de la garnison. Ces mauvais traitements le font de plus en plus tomber dans la folie. Lorsqu’il soupçonne Marie de fréquenter le tambour-major, il perd la raison et, par jalousie, tue Marie.

Hostie

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Avant de boire un café je tente de noter. Je quitte l’appartement, je pédale sur le trottoir rue Say? Mon antivol qui est toujours au guidon quand je roule, tombe. Il est devenu bleu depuis la réalité. Il tombre et attache maintenant la roue avant et arrière. Je descends inspecte et ne comprends strictement pas comment c’est possible.

Je pose le vélo contre l’appui d’une fenêtre du rez de chaussée. Tiens… la fenêtre est entrouverte!. Le rez de chaussée est encombré.  Déjà l’image du fond dont je voulais parler s’efface et je ne sais plus si c’était une peinture . Zut. Un portrait? Il y a un lit d’une personne défait ( A l’instant je pense à l’endroit où dormait ma grand-mère )Bref juste là derrière la fenêtre une sorte de fauteuil en osier et dedans un très vieil homme minuscule. Est-il mort? Sur l’objet ou personne ou tableau au fond, il ya plein de chenilles et d’insectes en mue. Sur le vieil homme rien. Mais je suis épouvantée. Je ne peux plus attraper le vélo ( pourquoi? ) et de toutes façons les roues sont attachées. Je cours à l’appartement et me retrouve dans la cuisine de chez mes parents après un passage sur scène où je suis un garçon de 20 ans à peu près, terrorisé car c’est la première fois qu’il joue. J’entends ce que je dis mais ne peux le retranscrire<; Ca s’efface. Edith Scob est en coulisses mais joue dans une autre pièce . Elle se fait photographier et j’entre en scène. Je n’arrive pas à trouver sur mon texte l’endroit où on en est. C’est écrit en minuscule et blanc sur blanc. Dans la pièce j’ai un frère.

J’ai trop peur et baisse la tête pour parler. Quelqu’un a filmé et je regarde ça plus tard. Retour cuisine. Je cherche qui pourrait récupérer mon vélo et appelle les pompiers. D’abord c’est l’hotel de ville qui répond. Puis les pompiers qui vont arriver. Je leur donne l’adresse de Paris. V. arrive et dans la cour d’A. on entend des chants religieux. C’est V. qui a “commandé” une procession, et je m’étonne car je ne la savais pas croyante. Un évêque suivi de prêtres et d’enfants de choeurs passent et nous regardent dans la pièce où nous sommes. Je suis mécontente. Puis la procession s’arrête et V. communie.

Ostensiblement elle recrache l’hostie. Elle vient ensuite nous rejoindre hostie en main. On ne comprend rien à ce qu’elle a fait. Elle nous dit :

—Il y a longtemps que je veux communier pour recracher.

L’hostie est maintenant transparente et assez grande.

C’est quand même bizarre cette scène??? Mais d’où cela peut-il venir?

Les pompiers arrivent.

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Nuit terrible. Comment peut-il en être autrement quand on est l’épouse d’Adolphe Hitler. Que d’images, montagnes, hommes inconnus, père et mère, maisons, draps, pentes, uniformes.

Une fois verticale, j’ai oublié. Mais c’était épuisant. Ah oui cet homme à qui je dis adieu et qui saute dans un trou en avalant une capsule de cyanure. Il ressemblait à qui? Ce danseur Autrichien rencontré chez J.?

Moralité ne pas regarder le magnifique “Invincible ” avant de dormir.( avec Tim roth )

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“parler du néant éloigne du néant”

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“Le château de Versailles interdit les perches à selfies.”

Le terme perche à selfie,  m’évoque pêche au gros.

C’est vrai que même si l’outil n’est pas stupide en soi, ces hordes munies de ce que l’on pourrait penser être un rétroviseur facial qui les regarde en permanence comme une médise carrée , ces hordes ou meutes ou groupes ou unités ont quelque chose de ridicule. A vrai dire quand je voyais ces machins, je pensais qu’il s’agissait d’avoir de l’aide à la stabilité. Jamais imaginé que ce truc s’appelait une perche à selfie. 

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Cela me rend triste la disparition de Florence Arthaud. Qu’allait elle faire dans cette galère d’émission? Sans doute besoin d’argent.

Cette nuit ça a bardé. J’ai engueulé à tue tête une fille qui marchait sur ma maquette et en décollait un morceau. La maquette s’est transformée en costume que j’ai rafistolé et sur lequel j’ai ajouté de la peinture dorée. Puis le réalisateur est arrivé en râlant et m’a dit que je devais changer de chaussures. Il n’avait pas tort mais impossible de trouver les blanches. Collage d’espace. Les chaussures sont au Repenti et je les enfile la seconde d’après sur les marche de Viviers.Tout cela n’a aucun interêt.

Hier après les BA , verre avec R. On rit en regardant les gens et en commentant. Il y a là comme d’habitide cet homme élégant qui commande un verre de vin rouge et deux oeufs coque;Je dis, tu vas voir il va sortir de sa poche un petit pot. Chose faite, Oenobiol ? je crois anti-chute de cheveux. Il plonge sa cuiller là-dedans et je me demande si se n’est pas de la confiture? Puis je dis: Il va envelopper le pot dans une serviette. Chose faite. Il enveloppe le pot dans une serviette en papier elt le glisse dans sa poche Je suis un devin. Bref. Deux filles arrivent. Deux pôles opposés. Une petite ronde, gaie et sensuelle avec un noeud rose dans les cheveux, et une jupe courte  “risquée” dirais-je. L’autre, osseuse , genre sainte et qui ne boit que de la tisane. C’est amusant.

On marche un peu. Il fait bon. J’ai plutôt envie de rentrer. Un taxi qui dit être honoré de transporté R. Er moi je ne compte pas lui dis-je.!!!!

Il y a un incendie rue du Bac, embouteillages. On s’en fiche.

Creuvée et sushis à la maison.

7h27

Annulé le tennis/ Mal de dos.

Envie de sapins de respirer, de mer , de n’importe quoi qui ne soit pas la rue. ( Hier les roumains me sont tombés dessus-serrage de main etc.)Ils ont “habité” très longtemps devant la porte du supermarché ( avec sa soufflerie chaude) . En ce moment la place est prise par un mec qui s’est fait une sorte de cabane assez degueu je dois dire, avec séchage de chaussettes etc….

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Rêve

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Berk. Je regardais ma main et y voyais une petite tache noire. J’ai pressé et aperçu un microscopique pince de crabe puis deux moucherons petits petits se sont envolés et posés sur la veste à carreaux de quelqu’un qui était mon frère. J’ai caché quelque chose dans un panier mais quoi? C’est un supplice de ne pas trouver. Une fuite en voiture ( la voiture est pleine et j’ai un bébé sur les genoux ). Deux très très vieilles personnes posées devant un mur. Un chemin, un village, un chateau, le soir tombe. la montagne. La maison vide . Quelqu’un en haut? Qui? Non c’est normal c’est madame B. Ouf.

De quoi rêverait -on si on avait passé son enfance dans une pièce blanche. Heu…

Fatigant

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Je continue donc Plutarque ” Sur les oracles de la Pythie “. c’est très beau.

La disparition de R. me bouscule. Mais je m’endors ( je m’accorde une sieste le Dimanche pliée en quatre sur un fauteuil !!!) et ne me réveille que parce que je vais à une vitesse folle sur mon vélo. Je suis rue Saint-Fuscien et ne peut freiner. La peur me donne une douleur terrible dans la mâchoire.

Je vois un film en trois fois. Il s’agit d’une fenêtre sur rue au rez de chaussée dans une grande ville. On voit au travers d’un rideau agité par un petit courant d’air, les gens qui viennent vers la caméra installée devant la fenêtre. C’est très beau. deux militaires viennent vers l’objectif, un vieux colonel avec un sabre et un plus jeune dont je ne distingue pas bien l’uniforme.

Hier on tombe sur ce film magnifique:

L’AMORE 1947 Rosellini

1- Une voix humaine (Una voce umana), 35′

Avec Anna Magnani, Spartaco Conversi, Lia Corelli, Massimo Girotti.
Huis clos, adapté de la pièce de Jean Cocteau, enregistrement en temps réel des trois coups de téléphone qu’une femme recluse dans sa chambre reçoit de son amant sur le point d’épouser une femme plus jeune.

2- Le Miracle (Il miracolo), 43′
Avec Anna Magnani, Federico Fellini, Sylvia Bataille, Jean Renoir.
Film « dédié à l’art dramatique d’Anna Magnani », l’histoire d’une gardienne de chèvres simple d’esprit qui se fait engrosser par un étranger de passage en qui elle a reconnu Saint Joseph.

 « Le Miracle recèle en germe le franciscanisme des Fioretti (autre chef-d’œuvre méconnu de Rossellini) et celui de La Strada, dont l’héroïne n’est pas si loin de la pauvre folle incarnée par Anna Magnani. » ( 1956)

AH LE BRAVE HOMME

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Pourquoi de tels sièges? Airbus pense que les passagers seraient prêts à endurer cet inconfort en échange d’un vol moins cher.

 

On parle on parle et toujours sans savoir. Hier alors que j’allais rater mon avion car je pensais qu’il décollait à 17h29 et qu’en fait c’était deux heures plus tôt, on a foncé vers l’aéroport.

J’ai couru comme une dingue, posé mon sac contenant mon passeport devant la voiture pour courir plus vite et la fille du desk m’a dit:

—Impossible sans passeport.

Alors j’ai dit que j’avais un cancer (!?) et que le passeport était lourd à porter pour quelqu’un dans mon cas. L’apitoyer ainsi à  marché . Mais il était déjà 15h29 passées. Bon. L’avion est là et vide; Bizarre. Je me suis installée , ai fait bon voyage vers nulle part ( me souviens pas). Quand on a atterri j’ai filé au procès de DSK.

C’était intéressant d’ailleurs. Et soudain alors qu’on lui communiquait une peine plutôt lourde, il est allé à la barre et a déclaré:

—Mais comment pensez vous que HD ait pu prendre l’avion qu’elle avait râté, car elle l’a râté.

J’étais surprise moi qui n’avais rien râté du tout.

Il a ajouté:

—C’est moi qui ait payé cet Airbus. C’est moi qui ait payé 600 millions d’euros pour qu’elle puisse voyager.

Cris d’étonnement dans la salle.

Applaudissements.

Il a été acquitté un peu grâce à moi.

 

Pendant l’export

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Roudinesco Lacan

et Lacan Heu le titre… Un petit livre.

tennis pas mal. Puis courses car D vient dormir après avoir démonté le décor aux Abbesses. Il y a une tonne d’accessoires et aussi la structure copieuse. de manière générale, trop de tout ce qui nuit et gomme les images les plus belles ( Le petit Eyolf). Trop visuel et on n’a plus rien à faire. Par contre lorsque les personnages disparaissent comme des fantômes gris qui glissent entre les marches c’est très beau. Et l’aquarium aussi.

Après avoir utilisé les séquences aquarium filmées à Bruxelles dans le film de Nicole, (partis psychanalyse ) je me disais qu’il n’y a rien de tel que des poissons qui glissent au milieu de végétaux vrais ou artificiels, pour indiquer le ” subconscient”, ou un état un peu hypnose. C’est sans dout eun peu usé mais ça me plait. Puis il y a des poissons qui écoeurent ed part leur forme ou matière: Ceux des restaurants chinois par exemples, gras et gros qui tournent dans un espace ridiculement petit. J’aime les poissons noir intense, petits. Bon.

Deux nuits de suite de rêves assez pénibles. Camp de concentration avec livres que je dois cacher si je ne veux pas être punie et avoir les dents arrachées. Arrivée à la Villa Médicis avec une grosse voiture noire. DS qui attend devant et je lui dis avoir un brosse à dents pour lui et pouvoir prendre ses bagages. Mais quand je sors des jardins j’oublie de prendre à droite ce qui est le bon chemin et je me trouve dans une sorte de village à la rue principale très étroite. on avait laissé des pâtes dans un saladier depuis l’an dernier et comme moisissures il y avait des boucles d’oreilles noires en velours avec une sorte de blason or.

Eh je mets vite fait David Gueta car je n’ai pas la moindre idée de ce que c’est . C’est nul nan? Des trucs de minet? Faut qu’on m’explique.

Kalach

Quand même les événements récents perturbent. J’étais cachée sous des tissus heureusement et Sarkosy ne m’a pas vue. Avec ma cagoule et mon arme. Mais étais-je djihadiste? Oui? Non car j’avais peur de mourir, de me faire abattre. Je n’ai pas même en rêve l’âme d’un martyr. Après j’ai filé de l’Elysée et j’ai vu que tout le monde entrait dans les jardins du Parc Monceau en costume Luis 14. La suite , sais plus….

“Mon pantalon est décousu…”

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Je rêve beaucoup et les bribes vont et viennent. Disparaissent. Sur mon vélo, c’est le meilleur endroit pour y repenser. Là.. Pfftt… Rien. Un hôtel à Londres, une chambre épouvantable, des affaires à transporter. Je les mettrai dans la voiture de mon père qui comme je le disais apparait d’avantage. Sais plus.

Hier soir vernissage mondain chez Pierre Bergé. Belle exposition Cocteau, simple. D.P a bien fait cela. Très beau dessin de Victor Hugo. Champagne. Je fais la connaissance d’une dame qui me dit: Buvons un café un jour. Elle me passe son adresse et en voyant son nom je lui demande si elle a quelque chose à voir avec le médecin du même nom. J’allais chez lui une fois par an, rue Saint-Guillaume dans la maison de verre de Pierre Chareau. J’y trouvais l’ensemble un peu étrange – j’avais 19 ans- et les Lurçat dégueu.

Et là, hier,  je parlais avec sa fille, c’est drôle, et petite fille des commanditaires de la fameuse maison de verre si j’ai bien compris. Papotage avec Francesca Isidori dont j’ai toujours aimé la voix sur France-Culture. On passe là des bons moments avec M.C et V. D. arrive. Moi je me sauve car aujourd’hui, j’ai eu cours. Pas grand monde bizarrement après les UC. Mais des étudiants sympas. On parle d’encyclopédie, de Borges et Babel, de Richter, … De l’anti-dandy Houellebecq ( titre de l’article du monde)

J’adore en sortant des Beaux-Arts être sur mon vélo et traverser la cour du Louvre. C’est trop beau.

R. à la crève.

Aucune nouvelle de J et W. Hum. Ca me glace.

Ca m’amuse les photos de ce type:

Ici manteau Balthus, photography by KATERINA JEBB

Le Tablier de Balthus copie

 Là mon sur-pantalon immense. Par modestie je mets l’image en plus petit.

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SOLEIL !

felix buhot

Felix buhot ( ???)  faisant flamber un plaque de gravure

Je me suis réveillée quand un des deux singes est apparu derrière la fenêtre et a fait mine d’entrer. L’autre bizarrement était rose et c’est ce qui m’a intriguée. Ils étaient comme jumeaux. Mais ils étaient aussi des sortes de faux singes, des petit gorilles assez minces de 1, 60 m environ. ceci me rappelle évidemment la scène avec Nicole ou je porte un masque de gorille de farces et attrapes pour lui faire peur. En parlant de cela j’ai appelé E. Pour la transcription de ce qui est dit dans le film en vue de la traduction. Mais je pense qu’il faut d’abord que je réduise moi même le texte en fonction des images. Hum, ça va encore prendre un temps fou ce truc….Est ce que cela est dû à mon interrogation sur ce sujet, la gémellité, et les deux salles du Musée de Valenciennes qui sont je crois strictement identiques.

Bon aujourd’hui, préparation du sujet pour le deuxième semestre des Beaux-arts ( je l’ai en tête mais il faut le rédiger ) et le plus emmerdant les notes des UC qui ne sont pas communiquées à l’administration mais qui permettent aux étudiants de se situer par rapport à ce que je demande. Je me casse les pieds sans doute pour rien ou pour recevoir les mécontentements de ceux qui s’offusquent que des notes existent encore.

Moi je crois que la note est l’anti-hypocrisie et qu’il y en a marre de dire à tous que ” c’est bien”. Quand c’est insuffisant, c’est insuffisant et il n’y a pas à en faire une histoire à mon sens.Le coup des notes comme pratique réactionnaire est un vieux machin de baba à mon sens. C’est comme cet étudiant qui est néanmoins sympathique et me dit qu’il est différent.

—Différent?

—Oui différent des autres.

Je fulmine et lui dis que ce n’est pas son affaire. Qu’il n’a pas à s’occuper de cela. Qu’il n’a qu’à faire ce qu’il a à faire . C’est marrant comme vit toujours cette croyance qui dit que parce qu’on était un mauvais élève, qu’on a pas eu son bac, qu’on s’est fait virer, et bien c’est qu’on est génial. Ca m’énerve cette complaisance ridicule d’inspiration assez bourgeoise je trouve.Pour moi il y a une nette différence entre un rebelle et un branleur si on me passe l’expression. Bref.

Je vais m’emmerder à mettre des notes qui ne vont m’attirer que des ennuis!!!

Hihi.

Je viens, en buvant mon café de lire un article très intéressant sur Houellebecq et son apparence. l’anti Des Esseintes ( je n’ai pas mis de majuscule et le correcteur me propose “essence”!), l’anti-dandy. C’est super intéressant je trouve cette idée du dandysme à l’envers.de l’apparence évidemment comme stratégie de communication. oui cela on connait. mais de la laideur comme arme de guerre médiatique c’est ce qui m’intrigue da,s la lignée Fair is foul.

Autre domaine, celui de la fille qui se sert de mon travail comme dans un self-service. Elle avoue… l’avocat nous a fait parvenir un extrait de sa lettre. Quelle imbécile. Fabriquer des peintures à partir des miennes, voler mes images sur les sites et les renommer, voler les titres, changer les copyrights… Comment a t’elle pu penser passer au travers ? Et pourquoi l’a t’elle fait. Tout est faux dans ce que l’on trouve. De la formation, au numéro de Siret!!!

Dans son fb, elle mettait mes dessins pof, cash, direct. Je prends et c’esst à moi.

Elle va saigner car il n’est plus temps de pleurnicher et de demander mon indulgence.

J’ai rencontré Mark Brusse avant hier. Il est sympa ce type avec beaucoup de charme.

A l’instant et j’en ignore la raison je pense que Tapis m’a toujours emmerdée. Je trouve que ça vieillit très mal tous ces machins avec des croix des matières ( quelle fine description !!!!)

Bon allez je m’y colle car quand ce sera fait, ce sera fait….!)

5/01

Allez hop direction Argenteuil avant le supplice de demain aux Beaux-arts: Faire passer les UC. Ce n’est pas désagréable mais c’est la quantité. Cette nuit translation de rêves et rires. Je mangeais une limande et j’ai entendu R. qui parlait en somnolant. Il parlait de restaurant et je lui ai alors demandé si on n’était pas dans le même rêve et s’il avait choisi la limande. On rit.

ces jours ci beaucoup de rêves et cauchemars alors que parfois, rien de rien. Là j’ai eu droit à un hors-bord qui fonce mais à reculons, des chapeaux cloche à motif, des voleurs dans le jardin d’Amiens et la paralysie qui m’empêche de crier, ma mère et mon père qui n’apparait pratiquement jamais… etc

Hier j’ai pas mal joué et même gagné. Refait une version de Versailles pour Beaubourg. Acheté Salo et un Lurel et Hardy. Commencé à regarder un truc sur Ed Wood.

Pas eu le courage d’aller à Saint Antoine vu que la veille j’avais visité Nallard ( né en 18) à Broc. Hou lala. No comment . Bref mais une bonne crise cardiaque à temps c’est pas mal, se dit-on en sortant de là.

J’aime beaucoup cette image.

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froid et vent

Quand elle m’a dépassée sur la route je me suis mise de côté car elle portait une immense peau de bête blanche. Ue fourrure. Je me suis demandée quel était l’animal qu’elle venait de tuer. La peau de bête en question était plutôt une sorte de manteau de fourrure géant qui aurait appartenu à Liberace.

Beaucoup de circulation sur cette route mais un feu, bizarrement là. D. est dans les ronces. Maintenant le manteau immense est au sol sur la route. On croit qu’il a neigé. Je ne veux pas le salir et suis étonnée de voir que je glisse à 5 cm du bitume. D. qui arrive derrière moi, ne se soucie de rien et marche sans peur d’abimer ce nouveau tapis qui maintenant est plutôt constitué de plumes. Je traverse une colline. C’est raide et ouf, c’est ici. Je passe par l’arrière d’une maison et devant, les enfants anormaux sont en rang , prêts pour la promenade. J’avance et il fait très chaud. La mer est là, tout est bleu y compris la façade ce cet ancien hôtel devenu maison de cure, mais fermé annuellement. Des marches mènent à l’eau et ça me fait peur. En fait je crois que c’est une sorte de Fort Saint Jean que je visite. Sous un banc, des bouteilles d’huile solaire à moitié vides. Je traverse une autre maison. Et puis dans la salle de spectacle je dois apporter le rideau. Michel Bouquet est dans sa loge et dessine des très grands trucs au crayon. J’ai le haut de son costume: Une sorte de chemise rêche à une seule manche. J’hésite à couper l’autre manche. R. prend de la cocaïne et m’avoue en prendre 200 grammes par jour ce qui me fâche énormément.

Un hôtel après la représentation…

En vrai: Ce matin tennis minable et du coup (inter) minable et cordage qui claque.Zut , un joueur me prête sa raquette. J’avais tellement envie de jouer hier. Je crois que si les premières balles sont mauvaises, c’est cuit pour la séance.

S. de nouveau à l’hôpital. J’irai tout à l’heure.

Je finis la relecture du Neveu de Wittgenstein avant de m’attaquer à Blanchot offert par J. ( ça me fait un peu peur!)

rêve

Moi qui n’ai jamais pris de somnifères je me reveille en pensant que j’en ai avalé 4 sans m’en rendre compte. Sommeil lourd. J’envoie par SMS une petite image du Cap Corse à V. et y pose des gros nuages gris. Je lui annonce qu’ils vont avoir de l’orage. Vélo cap corse. Je pédale, ça grimpe. Je ne sais pas qui m’accompagne. Des sacrées montées.

J’ai perdu mon vélo blanc. Je le cherche et entre dans une maison de type méditerranéen. C’est ouvert et je pose mon sac dans l’entrée. Je me ravise . Je vais passer par le jardin. L’arrière, c’est un autre décor, c’est le jardin de la maison d’A. Ma mère est là. C’est elle qui m’avait donné les clés. La cuisine est pleine de sacs poubelle immenses. Je ressors à la recherche du vélo et je crois qu’il est là, place Furstenberg. Non. Deux pas plus loin je suis sur les quais et ce n’est pas lui.

Retour dans la cuisine. Je décide de sortir les immenses sacs.

JOE

Avant de partir à la soirée Sosie Joe Dassin aux Mayons nous avons fait des prototypes de lunettes pour aller sur la place.

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ceci donnera le lendemain les “Bread-glasses”, particulièrement prisées cette année:

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Emilio Tomaselli

La Tropézienne achetée et commandée par U. engloutie, on s’est un peu dépêchés car un show est un show et il ne faut pas rater le début que l’on soit à Vegas ou aux Mayons.

Je suis allée vérifier l’état de E.. Etait-elle venue sa belle étrangère? Ou était-il triste. Il était triste, prenant je frais sur sa terrasse avec comme compagnie sa petite radio.

—Tu viens , on va voir Joe Dassin

—Joe Dassin??? Il est vivant???!!… Non…. Je rentre..

—Tu ne rentres pas, tu viens.

Finalement hop, nous voici traversant les champs de chênes-liège  sous la lune, montagnes des Maures en fond. C’est splendide. Les Mayons…  ( dont les habitants sont les saute brugas -les saute-bruyères .

Le camions de Churros… On peut se garer là? On y va….

En fait c’est un repas et il y a vraiment du monde. Des grandes tables et une paella… Ils n’ont pas fini et sur scène il y a la petite beugleuse que j’ai déjà vue et qui depuis qu’elle à 13 ans doit en avoir 16. Elle est ordinaire. On s’assied sur les bords et il ne faut pas glisser sinon on se retrouverait à côté d’une tête de gambas dans une assiette en contre-bas.

La régie est à côté et il y a même une poursuite.

Nom d’une pipe, le voilà. Il entre. C’est lui !!!

joe fantôme

D’accord au stade où on en est, c’est plutôt son fantôme qui apparait. J’envoie cela à B.A qui était mon amie de lycée et qui avait des tonnes de disques de JD.

Bref le type extrêmement sympathique. Assez classe dans le genre avec sa chemise argent. Il est vrai qu’un coup de mistral aurait pu compromettre la “prestation”, mais la perruque était bien fixée et ne rebiquait pas à l’arrière. Il doit néanmoins savoir qu’il ne doit pas grossir d’un kilo rapport au pantalon blanc.

Mais sans être méchante comme à mon habitude, vraiment il était bien le mec.

On a chanté comme des dingues et puis on est descendus devant la scène pour danser et lever nos bras. Moi j’avais mon sifflet pour ponctuer et pour applaudir.

On ne s’est pas ennuyés une seconde ce qui est souvent le cas dans ces spectacles de sosies ( Michael Jackson nous a bien fait bailler ).

Moi ça me fascine ces histoires de Sosie , des Mayons à Amphytrion!!! et résister à une photo ce n’est pas possible. Pas Possible.

La voici et il y en à d’autres!!!!

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Pendant ce temps à Gonfaron, une autre paella. ce n’était pas le même genre. C’était le repas de la paroisse. D. est venu me dire que l’eau que le boucher rajoutait à sa préparation était bénite et que les grandes spatules pour remuer le plat étaient les rames de l’Arche.

On ne dit que de âneries mais cela me convient assez bien. Il n’y a-certes-pas de quoi faire un dossier dans Art Press mais on ne peut pas tout avoir.

C et D puis F et C sont arrivés tard et nous ont proposé d’aller boire un verre mais on est rentrés bien sagement avant minuit. Sobres et très joyeux.

Les rêves de cette nuit étaient parfaitement Sadiens et atroces. J’en ai déjà oublié l’essentiel.

Je suis dans une sorte de couvent et j’y retrouve A. qui me pique les doigts avec une pointe de ciseaux qui est fichée dans sa propre main. Je hurle en l’insultant. A côté d’elle et silencieux, D.S est un prêtre sombre à soutane en velours frappé noir à reflets prune. Voici à présent et encore A. Sa main droite se termine en une machine coupante qu’on trouverait chez Bilal peut-être ou plus certainement chez Edwards . Je l’attrape à pleine mains et finalement me coupe.

Je pars en hurlant et en me moquant de D.S. Des placards, des corps, des espions…

Je recommence à travailler. Après 15 jours de vraiment rien…. Chaque jour trois heures pour commencer mais c’est pénible. C’est terriblement difficile d’avoir envie de peindre. Il ne faut jamais s’arrêter et on est malgré tout obligé de le faire. Mais la reprise est chaque fois horrible…

Le ver est dans le fruit

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Je m’étais  promis de ne pas avoir internet l’été. Hum. J’ai craqué car cela devient impossible d’ennuyer les voisins en permanence pour l’envoi de photos ou de PDF.

Orange m’a “sauver” . Oui Orange m’a sauvée et c’est incroyablement simple et rapide comme installation. Au téléphone les gens qui doivent être sur la planète Mars où les salaires sont bien plus bas, vous expliquent presque trop bien!.

Bon je dois reprendre la rédaction de “mon projet pédagogique”.

Hier la première journée au hameau, grise et étouffante. Pluie et terre rouge. J’étais , crevée et perdue et obsédée par ces trucs à écrire.

C’est vraiment difficile de morceler artificiellement dirais-je des intentions.

Bon. Je crois qu’hier soir je ne suis pas allée plus loin que la page 1 du Lotus bleu. Pas trop de rêves cette nuit-si? Si. La précédente, les peintures dorées étaient la cause d’incendies étranges. Puis dans mon atelier les lampes soudain s’éteignaient et sur les murs étaient projetées d’immenses images, des grands tableaux ” de Musée”. C’était magnifique. Dans quel film voit on un chacal en feu? C’est chez Franju, non?Un chacal???Bon au boulot.

Non mais ça ne va pas bien. C’est un cheval bien sur. Dans Thomas l’imposteur:

franju cheval

C’est vraiment peu évident de changer de rythme. Je suis encore un pied dans les exposé et le concours des BA. Je ne pensais sincèrement pas que les choses filent si vite et si facilement.

Hier nous avons retrouvé la place . L’ordinaire de certains, le laisser aller d’autres, la drôlerie d’autres encore. Le Monsieur qui nous raconte et répète 20 fois que le spectacle c’est “son régal”. Qu’il aime “faire le couillon” et monter sur scène à la fête. Pour lui, le théâtre c’est cela, se déguiser en Russe avec un costume taille standard ou alors en danseuse étoile. Le déguisement est un costume. On est loin de Claude Régy !!! Mais c’est délicieux. Pas vu Guitare le ranger de chaises. Les enfants ne regardent pas les Français qui sont en train de perdre mais jouent au foot avec leurs maillots bleus et leurs coupes de cheveux.C’est celle là qui semble la première au Palmares.

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SANS TITRE

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C’est là où j’ai envie d’être

Ce matin départ 7h en transport comme on dit à A pour aller y chercher ce qu’on appelle” l’oiseau”. Pluie battante. Basket percées j’arrive à Couronnes vers 10h comme un SDF ( existe t’il encore ce mot ? ) . Bas de pantalon trempé, pieds floc floc dans les chaussures ( qui sont à la poubelle chez B)

I. m’a prêté des chaussettes et des Puma trop grandes mais je suis au sec.

Direction la cave. On dirait qu’on est des souris…  B. est face à des moteurs des fils. Moi rayon mécanique je n’y connais rien. Il me dit:

—Tiens, tu vas démonter ça on va récupérer les moteurs. Misère. Je râle et soupire et  je peste et je grogne en cherchant la clé de 12, celle de 13, celle de 15. J’ai l’impression que je passe mon CAP. Il me montre comment on fait sans s’énerver. Une chose est certaine, je ne piquerai pas le boulot d’un apprenti de garage.  Finalement je m’en sors. Pas brillant mais pas si mal.

Mon nouveau téléphone ne chargeant pas je décide de filer chez SFR où ce sera la fête d’attendre des heures un Samedi…

Passage éclair à la maison, je branche le truc. Ca marche . Ouf.

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Réponse à TL qui me renvoie rapidement ses corrections. En fait ce n’est plus la même intention dans le texte. C’est bien aussi, mais moins centré sur l’éblouissement, la voix, le mystère , les archanges… J’aime bien les variations dans les récits. Raconter à nouveau. Ou différemment. Il est tentant de se laisser piéger et d’avoir “un standard” c’est à dire ce que j’appelle un récit-bonus.  Comme dans les suppléments des DVD quand des gens répètent les mêmes trucs. Nicole faisait ça parfois. Et je lui disais

—Non, N. Là, c’est bonus…

On se parle au téléphone.

Je l’ai un peu pressé car il fallait finir ce soir la maquette pour test. C. m’avait parlé le matin depuis L.A. Il avait lu le livre. Je n’avais pas  vu la rafale de  “notes” , horribles bulles jaunes citron de Acrobat, qu’il avait envoyé…

Quand j’ai ouvert vers 14h, j’étais en train de remanier la partie Scob, un peu confuse. J’avais le moral, ça avançait.

Je suis toujours prête à remettre en question tout. Mais a priori, si j’écris quelque chose, je relis et réfléchis ( dans les blogs c’est un peu rapide mais pour un livre) Grosso modo et sans prétention, je dirais que je sais ce que je veux raconter ou pas. Quand il y a une répétition, c’est que je la veux. Quand il y a une omission, c’est que je le souhaite et quand je mets une image , elle a un sens. Le personnage niais qui sourit et me sert pour les mises au point n’arrive pas par hasard. Les images ne sont pas autonomes elles se répondent. Une photo , un truc ne sont pas forcément des oeuvres sinon je ferai un catalogue. Je déteste les catalogues.

Ensuite vient le problème ” d’avoir trop le nez dessus ” . Bien sûr qu’on ne voit plus certaines choses. Et bien sûr qu’il faut savoir modifier. … Je ne suis pas bornée . Je ne crois pas. Bon…bref

C’est comme lorsque chez M. on me demandait si j’allais toujours peindre “si sombre, si noir” .

Ben oué

 Un seul mot à propos d’une image a mis fin à cet enthousiasme.. Bien sûr que ce n’était pas intentionné je le sais , mais soudain tout ce que j’avais retenu, étouffé depuis que nous avons laissé la maison vide et bien préparée pour être démolie, tout a explosé et l’action Kleenex-Sopalin a grimpé à une vitesse éclair.

De ce fait j’ai tout stoppé. Plus envie. Envie juste de partir quelque part et ça va.

Depuis cette tristesse ne me laisse pas. Zut .L’action K-S se maintient correctement.

Ca passera. R . qui est là aujourd’hui me rassure et on parle de ce que je suis en train de fabriquer, assise sur le tapis.

Je découpe des bouts de métal etc…

Je repense à ce rêve horrible de cette nuit. J’ai la tête dans des bandages-casque, une drôle de truc avec une ouverture qui n’est pas centrée. C’est à dire quelle ne correspond pas à ma bouche ou à un oeil. Soudain, une mouche vert émeraude entre et se pose sur l’arête du nez. Berk.

 

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INSOMNIE

Des cauchemars. Rue SAint-Fuscien mon portable tombe et file comme un missile. Un enfant en skate le rattrape mais il en manque une partie. On passe devant la maison. J’ai RV à l’atelier. Des gens arrivent. Je ne l’ai connais pas. L’un touche mon appareil photo et je l’engueule. DAns la pièce C. répète avec P. Une sorte de performance prétentieuse qui m’agace. Je sors mais passe d’Argenteuil à Amiens comme au cinéma.

En parlant de film, hier j’ai abandonné un Duvivier avec Jules Berry..

Ensuite impossible de faire des numéros de téléphone, de joindre qui que ce soit. Devant la gare, la place est mouillée. J’avance et perds pied. Mon sac se remplit d’eau. Je pleure .

Réveillée à 4h. Puis 6h.

Il faut que je file.

Hier et avant-hier toute la journée avec B. pour tout préparer. De mon côté tout est presque fait.

POur l’expo les peintures sont prêtes et je pars la semaine prochaine pour maroufler. Néanmoins je me demande s’il ne faut pas faire l’expo en Octobre ou tout au moins à la rentrée.

Lire et lire

Pas eu une seconde pour écrire quoi que ce soit, pour noter ce rêve très désagréable. Je téléphone à ma tante morte depuis lurette et voilà que c’est un chien qui me répond. Wou Wou Wou fait il comme un chien, mais horreur c’est elle qui parle. Elle me demande si elle peut s’installer chez moi. Lâchement je lui dis, ce qui est la pure vérité: Je suis allergique aux poils de chien. Alors elle transforme les aboiements-jappements en miaulement . J’ai la chair de poule parceque selon toute évidence elle est marteau. —Je suis aussi allergique aux poils de chats, lui dis-je…. Après j’ai oublié mais j’ai à la main un grand couteau à pain.

En parlant de chien, celui de Cantarella dans Anna et Martha,-la très méchante pièce inspirée des bonnes de Genet -est très drôle. Tout est si atroce , si horrible que l’on rit diaboliquement. Formidables Catherie Hiegel et Catherine Ferran et le mec-chien. Flemme d’aller sur le site du très bon théâtre 71 de Malakof. Comme des imbéciles on avait RV à 19H45 pour boire un verre avant. Et c’était 19h30. J’ai eu le début. Mais pas F. et A qui sont arrivés tranquillou( texte Dea Loher avec Catherine Hiegel, Catherine Ferran, Nicolas Maury et Valérie Vivier ). Après petit moment à manger et boire un verre. Je remonte à Champs Elysées où mon vélo m’attend. 

Pas mal de peinture à Argenteuil. 5m c’est grand.

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Jeudi dernier je suis partie avec beaucoup de plaisir à Saint-Etienne ( les tarifs SNCF sont exorbitants, c’est n’importe quoi ). R. y avait joué la veille. J’avais emporté un livre acheté dans la rue. C’est un drôle de bonhomme qui tient boutique. Prions pour qu’il survive et ne se transforme pas en magasin de bouffe chic qui ont tout envahi. ( Gauffres, gâteaux chichi, confitures, …) Que de la bouffe. Bref j’ai acheté un livre de Jonathan Rabb ( que je ne connais pas ) série grands détectives chez 10-18. Sur la quatrième j’ai vu qu’il s’agissait de l’UFA ( moi je dis la UFA, Berlin, fin des années 20 ) J’ai eu immédiatement la sensation que “ça accrochait”, que ça ne coulait pas et donc que la traduction était mauvaise. Peut-être que l’auteur n’est pas fameux non plus me suis-je dit. Mais je jette ma pantoufle ( je n’ai pas ce genre d’accessoires démoralisant ), bref je jette ma pantoufle de vair sur la tête du traducteur Bernard Cucchi . J’ai néanmoins plongé dans cette histoire très passionnante où l’atmosphère de Berlin vous enveloppe et aussi la présence de Fritz Lang, Thea Von Harbou, Peter Lorre…

J’ai fini le livre dans la chambre d’hôtel . C’est génial d’être à l’hotel et de ne pas en sortir. Lire et lire.

On est partis par le col du Grand bois à Annonay et R. a reçu la médaille de la ville !!!!. Retour après la représentation et le lendemain François le chauffeur de R, nous a conduits dans la grosse bagnole noire ( on pouffait de rire quand il se précipitait pour nous ouvrir la porte. Je faisais semblant de faire tomber avec mépris mes affaires, tête haute sans le regarder.)Direction SAint-Bonnet, pluie battante. Passage au célébrissime BA, et visite du local repéré par Eve. Magnifique. 300 m2 avec un jardin. Hop je le loue et on repart. Passage rapide à l’école , puis bonjour à J. et visite éclair à Montarcher. C’est magnifique. Le soleil à présent sur la neige. On roule ainsi jusqu’à Vichy. Hotel et soirée libre . Je lis. Le lendemain, promenade rapide dans la ville. C’est mort. J’achète Adieu à Berlin de Isherwood et En finir avec Eddie Bellegueule, best seller dont j’ai lu une critique. Hop retour au terrier, club-sandwich dans la chambre et lecture. R. sort . Pas moi. Le soir il joue à l’opéra, époustouflante salle de spectacle de 1300 places. On ne peut s’empêcher d’imaginer des bottes bien cirées dans les premiers rangs, des nazis et des collaborateurs. Impossible de se défaire de ces projections.

Je lis dans la loge, vais en coulisses de temps en temps, repars. Les loges, les coulisses et les chambre d’hôtel ( confortables…) sont ce qu’il y a de meilleur au monde. On est bien à l’abri.

Ca me plait Isherwood et visiter des villes par les livres , j’aime. J’ai commandé et reçu: Rencontre au bord du fleuve et Mr Norris change de train.

PLus plus tard. Découvert des artistes que je ne connaissais pas, écouté un truc sur la période vache de Magritte. J’adore ces peintures tant elles sont immondes. Elle est bien d’ailleurs cette émission de De Loisy , les Regardeurs.

Je voulais aller peindre mais courses , courrier à la cinémathèque , à S.T de Turin, à .. et envoi de documents pour Caroline.

RV avec B pour le devis ( au secours on dépasse énorme) puis plan de machines etc.

Ca y est Rabb Jonathan me faisait penser à Max RAab et son Palast Orchestra…

Reçu le texte de J. Nous en parlons.

Pas relu

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Les guêtres du Comte sont usées

J’ai longé la Villa Médicis et demandé à voir Efisio. Sa fille m’a dit non, il ne voit personne.

C’est un homme sophistiqué qui est entré dans la “petite salle “, pièce la plus utilisée de la maison d’Amiens . Je lui ai proposé du thé. C’était un Italien bouclé, un peu fin de race et il venait d’acheter la maison-Villa Médicis. Car les deux étaient bel et bien superposées. Ma soeur est dans la pièce et ne cesse de parler. Dans le grand salon, le salon vert on m’annonce qu’il y aura un concert. Je traverse les jardins et sur mon vélo descend un rue Française pour retrouver HD devant une petite boutique de tissus. J’appuie le velo sur la vitrine, entre et attrape un coupon vert avec des motifs plus clairs. En le déroulant je m’aperçois que c’est une petite peau de bête et que de l’autre côté de l’impression ce sont des poils.

—Vous n’avez pas plus grand?

Question stupide s’il s’agit d’une peau de bête mais quelle bête serait verte à motifs? Je ne sais pas pour quelle raison ce tissu animal m’intéresse. Je sais que je ne m’en servirai jamais.

La dame sort d’un papier de soie de la fourrure cette fois ci et me dit:

Ce sont des guêtres. C’est un Comte qui me les a vendues. Je les examine; curieuse, les inspecte et il y a un petit trou sur le côté. De chaque côté je vois aussi des sortes d’ornements en or.

—Un comte?

—Oui, il vient d’acheter une maison et a besoin d’argent.

Tout s’éclaire. Le 332 Villa Médicis lui a couté un paquet de fric et il a également dû vendre chevaux, service en argent etc…

Pfft, plus rien.

En rentrant j’ai lu le courrier de la cinémathèque , mangé des pâtes et  j’ai cherché quelque chose à la TV. Suis tombée sur Alceste à Bicyclette. Oups, c’est pas bon. Et puis ce décor de la maison de Lucchini, berk. Tout est forcé ( et c’est ennuyeux ) et Lambert Wilson a un maquillage qui transforme son visage en cire.

Faux départ

Hier soir on regarde King Kong. J’en avais vu une mauvaise copie. Là c’est génial avec les animaux préhistoriques etc…

Ce matin décollage à 6h 15 pour transport. J’étais presque arrivée à A quand le téléphone a sonné… “Catastrophe je ne me suis pas réveillé…”

Je rebrousse chemin, fais une photo de la table avec la télé en bas dans la rue. ( C’est devant cette porte qu’ont dormi pendant deux mois les Russes et Roumains ) Julian m’a dit qu’i essayait d’avoir une “Baraque” à Saint Denis, qu’il avait vu le chef du camp. Je lui donne de quoi s’acheter des Marlboro.

Un café, le Monde et les nouvelles de Chypre. Puis je regarde un article sur Oflag 17A ( tournage clandestin  en Moravie je crois   derrière les barbelés… ) qui sera diffusé Dimanche 31 sur France 5. On le trouve sur Daily Motion. Je regarde avec effroi la carte de l’Afrique et tous les points rouges qui représentent la Chine. Ca fait mal.

Je me recouche avec mes chaussures.

Je suis à la recherche d’un château. Me gare devant un cimetière pour regarder le plan sur l’iPhone. On est près des Vaux de Cernay .

Puis je vends mes crayons de couleur à Andy Warhol qui en a bien besoin.

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Groucho

Temps plus doux et plus lumineux.

On est dans une très grande pièce. Avec tapis et meubles anciens. Ce pourrait être une salle du Louvre  pas trop vaste.

Il y a une grande table et G. me parle. VR qui passe par là me voit et je le présente à G.

—”V. égyptologue” ( mon voisin du dessous) .

D’habitude V. est brillant, là il est un peu plus pataud. La conversation porte sur l’espace entre deux hiéroglyphes et ils ne sont pas d’accord sur les 3 mm.

Puis V rectifie ce qu’avance G. “Bien sur que la terre est plate dit il, depuis 300 ans . Avant elle était ronde “.

Un homme entre dans la pièce et porte sur un plat une énorme de dinde jaune. Il la montre. Elle pèse 11 kg. Le plat posé sur la table ne présente plus que des morceaux qui ressemblent à du poisson pané.

G est face à moi et il a au cou une sorte de reliquaire . C’est la Pieta de Villeneuve les Avignon sauf qu’à l’arrière il y a G. en pape et que la Vierge a ma tête. Je n’en reviens pas. Je regarde. L’image devient floue et je disparais de la scène où j’était tranquille depuis le Quinzième siècle.

L’objet fait environ 10 cm.

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J’observe donc ceci au cou de G. qui maintenant porte une mitre . Je ne vois que ses yeux à présent . L’homme à la dinde s’approche de G. un couteau à la main et commence à présenter les morceaux: La tête de G. est comme un Arcimboldo-Dinde.( sans doute que le message de EE me disant qu’il était Lauréat de ce prix m’a embrouillé les méninges!!!)

L’homme découpe les blancs qui recouvrent les oreilles (….!!!!)

Ainsi , le visage de G. apparait à nouveau sauf que c’est son crâne-squelette  maintenant que l’on voit. Des morceaux de dinde entourent son cou autour des vertèbres? C’est très beau, comme un écorché. Tout s’enroule, puis se détache parfaitement. On arrive aux épaules et on voit les côtes… comme sur une radio…

Plan suivant. Une maquette de maison a remplacé la dinde sur le plat. L’homme -Pakistanais je pense-me montre au fond de cette sorte de petite maison, la Chambre Japonaise. Il raconte des tas d’histoires formidables et je n’ai pas mon magnétophone.C’est comme une maison de poupée en fait avec des personnages. Il me dit en avoir 14 autres ( il y a un dessin avec écrit 14 ) .

Je lui demande de ne rien me raconter pour le moment.

G. réapparait avec un verre de champagne et dit qu’il lui faut aller faire son discours.

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Eh bien. je ne sais pas d’où sort tout cela et ce qui ce serait passé si E. n’avait pas comme tous les Samedi passé l’aspirateur, m’écartant à jamais de ce drôle de machin.

Les titres ( comme le dit aussi J. ) sont une épouvante.

Ainsi j’ai appelé la peinture dorée. ” Lot 720/ Anonyme/ Ayant appartenu à Groucho Marx”.

C. me dit que lorsqu’on est pas sur du tableau on choisit un titre qui fait diversion!!!. Ce n’est pas faux en soi. Mais là, non, c’est juste que ça m’amuse d’inventer n’importe quoi et qu’on ne ment pas assez. ( Je ne parle pas de politique(s)!!)

Et hop, c’est fait

En parlant des Marx, j’ai aujourd’hui un peu la même allure au dos cassé car on a joué au tennis de 16 a 18 hier…

Puis suis rentrée et j’ai terminé le film sur Depardon , “Journal de France”. Bou. C’est plan plan…A part des bouts d’archives intéressants certes et à part le fait que Depardon c’est Depardon re-certes , ce n’est pas terrible et puis la musique …

Le pire est à la fin avec des images de partout sur la planète montées bout à bout… Bref. après j’ai regardé “La taupe” de Alfredson et j’avoue que si j’ai compris de quoi il s’agissait , je n’ai pas suivi les personnages.Rien capté. J’ai trouvé tout cela confus.En plus c’est hyper sombre. J’aime bien les trucs d’espions mais … Pardon John le carré…

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Après l’impression que m’on fait les images du dernier clip de Woodkid, j’échange des mails avec J. m’étonnant que tout ceci ait déjà disparu de mon cerveau.

En visionnant, je pensais à Matthew Barney.

J. m’écrit ceci:” On dirait une sorte de Matthew Barney (que je n’aime déjà pas tellement) croisé avec Haneke !!! (qui sont tous les deux à leur manière déjà bien pompier!)”

Je lui réponds:

—”C’EST A DIRE QUE DANS UN PREMIER TEMPS ÇA IMPRESSIONNE. APRES ÇA FAIT UN PEU NEW AGE”.

C’est si aseptisé qu’on oublie tout immédiatement. C’est drôle d’ailleurs comme phénomène.

T’en prends plein la gueule parce que c’est une sorte de technique hyper propre fascinante. Des travellings, des machins, des ralentis…

Puis après c’est creux… 

Bon…

Matthew Barney ça m’a toujours indisposée mais négativement. J’étais allée à l’expo au MAM et il y avait des gardes partout, on pouvait pas bouger. Je me suis d’ailleurs engueulée avec un  qui ne me lachait pas. 
J’en garde le souvenir d’un monde à la pureté totalitaire.

L’imagerie chevaleresque, les codes secrets -sociétés secrètes avec emblèmes et étendards( idem pour Woodkid avec les armures, les clés…) et une ingénuité glacée.

Un truc de secte un peu comme esthétique.

Acteon sous la neige

Je me disais qu’il était un peu temps de savoir qui était Zanzotto et viens de regarder un programme le concernant.

Tiens il parle de la neige de Mai!. Et si je tourne la tête vers la droite, je vois cette espèce de tempête ( j’étais encore au lit quand T. m’a envoyé un SMS avec la photo de ce qui m’attendait derrière les rideaux )et les flocons qui tournent dans tous les sens.

J’aime beaucoup son accent. Et le récit de cette fresque peinte par ( son père peut être ) où se mêlent oiseaux, coqs et motifs pour finir ou bien commencer par lui-même en costume de prince, assis avec chapeau et col de dentelle. Il dit que ces images l’on “déterminé”.

Mais j’ai beaucoup de mal avec la poésie, la nature. Ah oui il dit une chose drôle ” Je suis meteo -dépendant” ou un truc dans le genre. Moi aussi un peu. Et je crois que ( Je crois que quoi??? pas fini ma phrase…! )

GM m’envoie ce cerf. Je crois qu’il est écrit NOT MAN en bas….Est ce que c’est une tapisserie. Ce doit être du 15eme à mon avis mais quoi? Réponse du même GM

“C est une tapisserie des Flandres vers 1450 qui doit être vendue à Londres ce mois ci…”

cerf

Cette nuit j’étais drôlement ennuyée d’arriver un Samedi à la Villa Medicis. Oui , bureaux fermés, quel est mon atelier, pas de clés. Les gens sont à l’arrière de la villa qui est maintenant un restaurant avec des parasols. Je ne connais personne. On me salue. Tiens P. et A. J’espère qu’ils vont me proposer de dormir chez eux. Je n’ai pas non plus de vêtements.

Pas mal de mouvement dont je me souvenais encore une heure après le réveil mais là… Pfffft

Pluie et Méprise

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S’emparer avec plaisir d’un livre ( le choisir dans une librairie comme la récompense de je ne sais quoi, se voir déjà installée dans un fauteuil pas trop mauvais, le savourer).

Se” caler” avec délices, mais-puis rapidement s’impatienter, puis-mais attendre au moins 20 pages, le fermer, regarder vaguement la quatrième, refeuilleter, jeter un oeil à la préface puis se résigner à reprendre la lecture après avoir envoyé un SMS inutile. Se dire que quelque chose va crépiter dans une ou deux pages et que l’on va tout oublier. Mais non. Rien. Je commence à sauter des mots, lire en zig-zag, aller plus loin, soupirer et être mécontente parceque ce livre s’écoute écrire.

Voilà ce qui m’est arrivé avec La méprise que je  décide de fermer p 146.

Je déteste arrêter un livre commencé. J’en veux et à l’auteur qui m’a ennuyée et à moi-même qui, peut-être  ,suis passée à côté d’une chose essentielle.

J’essaie vainement de m’intéresser à ce récit bavard . Le double me plait je dois dire, puis les doubles. Mais  je déteste dans un livre  lorsque l’auteur dit :” tu vois cher lecteur que ci que là…”. Puis qu’il ajoute: “J’aurais pu commencer ainsi ou comme cela. ” Et des digressions, des digressions: “Mais je fais des digressions , des digressions …” P90

Sur le net je trouve cette information erronée disant que c’est son dernier roman alors qu’il est de 36. Et la fiche du films de Fassbinder.

Quelle déception après Pnine. Pnine c’est trop bien et Lolita aussi d’ailleurs…

Cette nuit je suis passée chez Cocteau qui n’était pas en forme. Il avait ses sortes de chaussons à damiers et quand il a tendu la main, berk c’était une main-poisson.

Il y avait deux villages de montagne, des chemins, mon vélo, une femme qui me parlait de plantes. J’ai tout oublié. AM qui dessinait des plans pour son exposition et soudain une tristesse terrible. La voiture était décapotable et ouverte et il neigeait à l’intérieur. Je n’arrivais pas à la refermer comme un jouet en plastique.

Il fallait que je trouve R. pour lui dire que ça n’allait pas du tout. C’était assez mouvementé mais je ne me souviens pas bien. Il y avait une autre personne chez Cocteau… Sais plus…

Samedi soir dîner sympathique et familial chez A2G.

Je suis à vélo et il fait bon pédaler dans la nuit. Dimanche matin hop tennis puis  J. passe vite fait .

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Le château de Rojdestveno appartenant à la famille maternelle de Nabokov, dont il hérita en 1916.

Rêve sans Musidora

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Le fantôme d’HL de Jacques Richard 2004

Il était très agréable.

Pourquoi étais-je arrivée là dans cette sorte de café? Il y avait aussi ES. Mais il y avait Langlois avec une chemise blanche. Il m’a dit venez, on y va. On est entrés dans une sorte de théâtre et sur la droite un automate a déclanché la montée des fauteuils et je me suis dit que c’était Egyptien. ( avoir croisé V. hier ?)

Je ne me souviens pas bien du rêve ni du Perrier qu’il a commandé puis abandonné et c’est moi qui l’ai bu. Il avait un chien quand on est passé derrière la maison de mes parents pour rejoindre l’allée sombre de la cinémathèque?. Puis ce grand parc et en voiture je raconte à R. comment j’ai rencontré Langlois. Le parking est dans un magnifique cimetière ombragé et nous allons dans ce bar. Un fille est assise à la table à côté et veut engager la conversation. Elle me dit qu’elle a eu 1 au bac. C’est drôle moi aussi lui dis-je(?????) Puis elle veut m’offrir deux mandarines mais je vois bien qu’elles sont à moitié pourries. Elle me dit qu’elles sont délicieuses et je vois bien qu’elles sont toutes molles avec des petits points noirs dessus. Langlois s’est évaporé, Mary Meerson  n’avait pas de rôle dans ce rêve vraiment trop effacé.

Zut pour une fois que je rencontre quelqu’un de cette importance!!!!!

Les temps changent: Quand on tape Langlois images on tombe sur Romeo Langlois qui est ou fut otage des FARC

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