Oups

De Venise à Scob en passant par la maison.

On a ri comme des baleines à Venise. J’ai ce que j’appelle le “tangui -tanga” d’après Vaporetto comme à chaque fois..

Pas levé le nez aujourd’hui

Travaillé sec parce que demain début de montage à FC

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y las grandes aspas de los molinos….

Sinon

Peinture

nouveau site en cours

peinture

Mike kelley

une bière à la cafeteria ( enfin au comptoir puis on s’installe dans des fauteuils ou tabourets rouges ) de Beaubourg en mezzanine  dans un verre en plastique sur un plateau en plastique avec une serviette en papier. 5 euros 30 et ramener le plateau ( des clous!). Deux types disent: On aurait du aller au café Beaubourg, c’est pas plus cher!

sur un espace à présent clos, un pré-chantier, des arbres au tronc énorme à Saint Denis rasés et entourés de gros blocs, vestiges de je ne sais quoi.

Vélo creuvé et reprise du velib

PV en velib pour feu rouge grillé

ELECTRA GLIDE IN BLUE DE WILLIAM GUERCIO/ excellent 1973

quichotte

Schenk, Peter, 1660-1718 or 9 ( le or 9 me fait rire !!)

Je ne peux cependant pas dire le contraire. C’est parfois mortellement ennuyeux et comme je le disais en riant à U. (Qui n’a pas voulu m’accompagner  et m’a écrit :

“je ne connaissais pas ce film . je suis allé voir sur internet quelques extraits

je sens que je vais m’y ennuyer ferme
alors je préfère ne pas y aller car je sens déjà poindre le mal de tête
en tous les cas merci pour ta proposition ma chère h
jetetuconnaislasuite” )

… donc comme je lui disais en riant : En accéléré le film doit encore faire 4 heures.

110 m, c’est un des points communs entre le chant des oiseaux et Honor de cavalleria.

Deux sentiments opposés: C’est chiant, on n’en peut plus, c’est quand même surfait. Et en plus on a l’impression qu’il garde absolument tout. Ce qui n’est pas montré dans Honor , est récupéré dans un ” court métrage Sant pere de Rodes, par exemple. ( un plan dans une nature absolument splendide )

MAIS

Honor est exactement Don Quichotte tel que je l’entends. Deux hommes qui marchent avec un âne , un cheval blanc, une armure et une lance et qui tournent sur place et regardent le ciel. Deux hommes pour qui il ne se passe strictement rien-quelques échanges de phrases-et Sancho dira: ” Nous avons vécu de grandes aventures “…Les deux sont splendides et les dialogues ( comme dans san per de rodes ) désopilants et extrêmement émouvants.

Les costumes sont absolument justes.

Il y a une sorte d’ingénuité et de grace dans les mots et ils sont rares. Sancho est muet. Quichotte parle à Dieu , parle à Sancho et dit a Sancho de parler à Dieu. Ils avancent, ils reculent, tournent et se perdent .C’est la nuit et il y a des lucioles. C’est la nuit et ils regardent le ciel. Ils attendent des signes. Il s’agitent. DQ ne dort jamais, jamais. C’est le jour et ils regardent le ciel. Maintenant il fait tout à fait nuit ( et nous on attend aussi le lever du jour !!!)

Il y a du vent, un orage, une rivière, une oliveraie, la mer, des collines.

Hop je file au tennis. J’ai autant envie de jouer que d’être sous la pluie.

En cherchant une image je trouve l’article du monde. Ici un début qui parle de l’ouverture du cycle Serra.

Mercredi soir, les murs tremblaient dans la salle de cinema1 du centre Pompidou. Albert Serra venait d’inaugurer a rétrospective avec Cuba Libre, hypnotisant ( HUM HUM ) court-métrage en hommage à Fassbinder et à son acteur Günther Kaufmann. La troupe du performeur Jordi Valls, connu sous le nom Vagina Dentata Organ, avait pris possession des lieux pour accomplir, à la demande du maître de cérémonie, un rituel de “purification de l’écran”

Un premier tableau – une jeune femme en robe longue jouait un air classique au violon pendant que deux autres détournaient sur un mode punk des symboles christiques – fut balayé par un ouragan venu des coulisses, une armée de tambours dont le grondement montait jusqu’à plonger la salle dans un état de transe. ( HUM HUM HUM!!!!) .Sortis de la porte du fond, les percussionnistes ont dévalé jusqu’à l’écran et mis à sac les traces de la performance précédente, réduisant en miettes une haie de miroirs, jetant des rouleaux de papier toilette à la face du public.( RIDICULE ) L’esprit de Fluxus flottait dans l’air, rehaussé d’une pincée de virilité tribale catalane.

Ca, moi qui y étais je peux vous garantir que c’était grotesque et que personne n’était en transe sauf la photographe qui s’agitait. Non , le mot serait plutôt médusés . Oser le faire , ou le refaire ( depuis Fluxus justement mais hors contexte!!) Il ne faut pas avoir peur du ridicule de ces poncifs ( la croix et le sang , au secours ). J’en ai déjà parlé. Mais bon. Encore une fois j’aime bien le type.

Les films d’ailleurs pourraient se passer sur un plateau nu ( on souffrirait encore plus mais…) car il n’utilise jamais le paysage en mode syndicat d’initiative, ou obligation de grandiloquence en cas subvention…

Et puis ce sont des films de musées avec salle de cinéma. Et peut -être aussi des films qu’on ne regarde pas! Il est certain que sur le net ou sur DVD on ne peut résister à l’avance rapide et là c’est foutu.

Moralité: ……….

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J’ai donc beaucoup aimé ces deux films ( les dialogues entre les rois mages sont super drôles ) et aussi le court métrage très ( long et lent ) et très drôle lecture d’un poème.

amour et langouste

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langouste

Unglee répond à la première image en live hier soir ( miam c’est bon, une sacrée bête) par celle-ci qui me fait rire.

Aujourd’hui je résiste à la tentation  de savoir comment est à présent FP, mon fiancé  dès la 6eme, hier pour ainsi dire. Je ne suis pas pour ce principe des “copains d’antan”.

Qu’ils restent dans les poches de nos vêtements d”alors, taille 10-12 ans ( mais pantalon trop court quand la taille va )

Mais c’est tentant avouez le d’y retourner, de se retourner… Juste un petit coup d’oeil…

Je file.

Club-Sandwich avec PC.

Coup de fil élogieux de FD

Figaro avec R. C’est ennuyeux et j’attends patiemment.

Projection à l’Escurial où je crois je n’étais jamais allée.

J’aime soudain ces grandes avenues peu éclairées ( vers les Gobelins) et le retour en taxi par les quais.

Parle au Notaire.

L’expo Eileen gray.

Cutter’s way

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D’après Cutter and Bone de Newton Thornburg

Cutter, played by John Heard, is a disabled Vietnam vet with but one leg, arm and eye, and a mouth that drips of the poetry and squalor of Rimbaud. Bone (Jeff Bridges) works for a sailboat dealer and services bored bourgeois wives, and lacks a compass, moral or emotional. Mo is Cutter’s wife and is dying, it appears, of either alcoholism or something worse…

Hier , la grotte comme dit E: Tu es partie à la grotte?

Parfois je n’arrive pas à en sortir, et ne peux décoller. Bref. J’arrive à 20h au centre Pompidou, pour voir au hasard une séance de la programmation Albert Serra. Je m’installe dans la grande salle sans savoir ce que je verrais dans 10 mn.

Cutter’s way de Ivan Passer. ( La blessure en français ) . Je ne sais rien de Passer, rien du film, rien des acteurs. J’aime bien ça. Me laisser porter après m’être installée en bout de rang pour partir si je n’ai pas de chance.

C’est un pur chef-d’oeuvre , un film magnifique plein de souffle, de vie, de héros et anti-héros. Tout est à fleur de peau, excessif, tendu. Bon il y a des dizaines de textes là-dessus.Les acteurs sont dingues.

J’ai commandé le DVD d’occase sur Price.

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Je sors de là, enthousiaste. Comme cela arrive très rarement.

Bon hop, direction le tennis où je dois régler ce matin l’affaire de ma raquette volée

les SMS

Si on publiant l’intégralité de mon oeuvre SMS je crois que j’irais me cacher!

C’est fou le nombre de ces petits mots. On en envoie ( je) des tonnes.

Bou.

A l’instant:

moi

FLEM

réponse:

Je n’ai ouvert qu’un oeil pour l’instant. Flem pareil

moi:

Je suis en train de sculpter les ailes de la victoire de Samothrace que j’avais laissée en plan

réponse:

Le jour où tu as été la Victoire de SAmo?

moi:

Ne le dis à personne, même pas à J.

réponse:

Motus et bouche cousue ( je dirai même plus )

WOOOO / PAUL

J’ai fait quoi?

Je ..  Heu… Je me suis fait un sandwich, me suis engueulée avec R. ce qui n’arrive jamais, me suis réconciliée cinq minutes après avoir hurlé, me suis excusée d’avoir hurlé, ai emballé mon sandwich dans de l’alu ( berk l’alu/ on pouvait pas faire sans à une certaine époque ) , pris une bouteille d’eau/ j’ai mes clés/ j’y vais.

Oh mais il ne fait pas chaud.

Vroom descente Clichy Saint Lazare ( au retour je fendrai la foule resto du coeur ) train/ livre.

Hop. arrivée. Café puis radio. D’habitude c’est radio puis café. Puis enfiler pantalon sur pantalon. Puis regarder le désastre!

Vincent Dieutre chez MR. J’aime bien Dieutre mais à 16h sur France-Cul c’est quand même cucu Marie Richeux et son “pas la peine de crier“. Ca parle, ca parle. ELLE parle , elle lit. WOOOO  ( ‘”Paul “= voir  entrée précédente ). Je n’ai rien contre elle mais elle m’irrite. Cette atmosphère pseudo poétique m’ennuie autant que lorsqu’on me parlait de Bram Van Velde et de son silence… Pfffff… Et puis aujourd’hui le groupe heu Midget??? ( je préfère “Memoire d’un Midget” justement de Walter de la Mare, Bref), oui le groupe gnangnan et pur, voix à la Françoise Hardy. WOOOO ( Paul…)

Moralité ” La douceur ” me casse les pieds. Oué c’est ça: La douceur irresistible de l’intelligence et de la sensibilité féminine, la fraicheur, la poésie, la pureté… Buko dirait ” mes c…” en anglais et il dirait bien pire; Et même pire de pire d’atrocement pire, parceque niveau dentelle de Calais , ce n’était pas son genre… mais bon, je ne peux pas me permettre.

zzzzzz
Dans la gare tout à l’heure un black pressé face à une black voilée: “Casse toi ” il lui dit. Elle se retourne , enfin son voile se retourne et moi je le prend Franco:

Tu viens de dire quoi au juste?

Il répond:

C’est le quai 23 ? c’est pas le quai 23?

Une pauvre merde de plus ce type, me dis-je. Quel con, me dis-je… Quel pauvre type me rereredis-je

ADN au soleil

Je commence “les Mémoires d’un vieux dégueulasse”. Je ne sais pas quel est le titre en Anglais.( Notes of a dirty old man-1969 )

Pas de majuscules après les points et de la bière et du Porto partout.

Ce que j’aime c’est cette vivacité d’écriture sans “allumer les néons ” comme c’est traduit. Allumer les néons c’est faire de la littérature, c’est écrire comme on ferait si on voulait être écrivain et qu’on voulait mettre tout de son côté.C’est écrire en se disant je suis écrivain. L’exact contraire de ce qu’il faut faire. Pas facile, mais faut-il suivre son petit style?  Y a t’il des types d’auteurs genre Picabia? Des types qui tapent partout, se contredisent, savent être horribles, cultivés, insolents, peindre comme des pieds. Pas mal d’auteurs ont des warnings quand même.

Bukowski , j’en reviens pas de ses idées . Des trucs inattendus en permanence, des visions. Des choses extrêmes immondes, puantes mais on sourit souvent. Ce sont des récits désespérés et pas déprimants. Des bagarres toutes les deux pages. Du football Américain et du cricket, des filles aux jambes écartées, des types qui se branlent en picolant méchamment. Ca fait mal au coeur cette quantité d’alcool, de mauvais vin à capsules, de whisky, de tout ce qui passe. Ce doit être super dur à traduire.

Ces temps-ci , j’ai trop vu d’intellos. j’en ai par-dessus la tête de ces précieuses intelligences qui s’obligent à vous aligner des pensées plaquées en or. et par-dessus la tête aussi de devoir batailler pour m’assurer un espace de  liberté créatrice.c’est la raison pour laquelle je me suis si longtemps tenu à l’écart des masses, et maintenant que je recommunique avec mon prochain, je me dis que je ferais mieux de m’en retourner dans ma tanière. il n’y a pas que l’intelligence: il y a les insectes et les palmiers et les moulins à poivre.et dans mon souterrain, marrez vus , j’apporterai un moulin à poivre… 

Mémoires d’un vieux dégueulasse

Il y a des tas de trucs auxquels je pense en marchant et que j’oublie. Je me dis , tiens ça c’est plutôt drôle, je vais l’écrire et puis, pfft plus rien, comme le rêve de cette nuit qui était pas mal mais dont j’ai tout oublié.

Hier soir prenant à nouveau le RER , je me trompe et atterris à Bourg-la Reine. Sinistre cette ligne. Je descends et repars dans l’autre sens. Je croyais que V. se moquait de moi  en me demandant si j’était dans EXIL. Mais c’était vrai, j’étais dans EXIL et vu qu’elle m’avait dit de monter en tête et qu’en fait elle s’était trompée, j’ai du quitter la proue d’EXIL où je me tenais avec ma mauvaise humeur et remonter tous les compartiments pour être en queue. Mauvaise humeur parceque le train ne s’était pas arrêté à Gentilly et parce qu’un mec mangeait un fish.J’en voyais tout l’intérieur comme une doublure panée. La couleur était celle de l’or quand il est mal imprimé dans les bouquins. Avec une pointe d’orange en plus. Bref, au moment où je parle tout le monde même sur la banquise sait ce qu’est un fish-burger. Le sien avait l’air quand même mieux que ceux qui sont enrubannés d’une substance crémeuse avec des points verdâtres censés représenter des herbes…  Mauvaise humeur parce que dans le métro un type plein de percing ( le correcteur suggère pressing ) et qui sent la frite me corne dans les oreilles sa conversation. C’est trop. Je me rebiffe, suis franchement désagréable et le gars tout doux me dit:

“Mais vous pourriez le dire autrement!”

Il était sincérement peiné derrière ses crochets X. Il a cessé sa conversation “jte rappelle dans 5 mn “et il m’a donc  dit ça:“Mais vous pourriez le dire autrement!” 

Je me suis sentie un peu coupable ” de ne pas l’avoir dit autrement!”  mais je n’ai pas baissé la garde. Je suis restée odieuse et j’ai replongé le nez dans les cahiers rouges de Grasset. Mais finalement le plus grave c’était les frites. Cette odeur est plus écoeurante que la pire saloperie scatologique de Bukowski.( quoi que….)

On a beau dire, la banlieue c’est pénible même si…

Bref Le Bukowski rend les voyages en “transport” possible. On a ‘impression d’être dans sa gueule de bois et quand il cogne on a pas les gnons mais l’énergie du combat. On s’en sort propre et sans mal de crâne. On a des chaussettes impeccables, des vêtements possibles…

ADN

structure de l’ADN

Zero scandale

Quand on voit comment se comporte Bukowski en 80 chez Pivot, on se dit qu’on est loin du compte. Nous on vit zéro scandale ( je ne parle ni des Cahuzac , ni des boucs émissaires, ni, ni…)

Calme plat. Tout est immédiatement digéré. Pas de traces. Tout va bien.

Alors que je me préparais à aller à une conférence sur les Situationnistes à la BNF, coup de fil de ES qui me dit qu’elle va lire Echenoz aux Athévains.

Quand?

A 14 heures

T’es gonflé de le dire maintenant. Il est midi. Je dois aller… heu Je sens que je n’ai plus trop envie d’aller à la BNF. Et quand j’entends:

—”En fait, j’aimerais bien que tu viennes…” Je craque et m’exécute.

Et j’y vais.J’arrive en avance et me mets dans un petit coin pour lire. Une dame me propose d’écouter ça ou de voir ça ( c’est un WE Echenoz) et elle fait un peu la tronche quand je lui dit faire la grève des écouteurs et n’avoir besoin de rien du tout. C’est vrai quoi, je suis dans mon livre, bien calée contre je ne sais quoi. A un mètre les gens parlent et disent et culturellement s’expriment. Je vois en fondu mon Bukowski qui se lève et se tire de l’émission…. Quand j’y repense, certes il était saoul, mais faut le faire. Il fait un peu peut d’ailleurs. C’est quand même sur les doigts de la main que l’on compte les mecs qui ne se laissent pas faire. S’il vivait aujourd’hui, qu’en serait il?

Pas mal de monde. On repart ensemble, elle avec son bouquet et ses lunettes de soleil, moi avec mon bonnet gris et mon cache-nez. On a reparlé de l’émission. premier jour d’enregistrement le 13. Donc se voir le 9. Tout ce que l’on a fait nous semble loin. C’est curieux. Je prends un vélib et pédale  jusqu’à la maison

oups

Pivot avait dit “Finalement il tient pas tellement la bouteille cet écrivain Américain”

Là c’est sévère…Commencer à 2:05

Exercices de méchanceté transilienne

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A chaque fois , je me dis que c’est le truc le plus palpitant du retour d’Argenteuil. Selon l’heure, l’intensité du plaisir dont je vais parler augmente.

C’est aussi une histoire de suspense trop peu évoquée et qui nous concerne tous. Enfin qui concerne les utilisateurs des trains pourris ou semi pourris de banlieue partant de la garde Saint-Lazare-je ne connais pas assez les autres.( quelquefois il y en a des neufs avec des beaux sièges rayés)

Le train lui-même:

Dans le meilleur des cas il n’y a pas trop de monde, et la porte des toilettes est fermée. Quelqu’un s’est sacrifié pour aller en arrêter le battement et la claquer d’un coup sec pour en finir. Il y a toujours un filet d’un liquide suspect qui progresse vers vos chaussures mais bon…Parfois il y a des trains d’un autre âge avec une tablette métallique et on s’imagine que là il devait y avoir un contrôleur d’un autre âge aussi ou on ne sait pas quoi.

Donc dans le meilleur des cas disais-je, il n’y a pas trois personnes qui parlent au téléphone dont deux qui hurlent, pas le mec muet qui vous pose à côté un porte clé avec un petit papier rectangulaire qu’on ne regarde plus depuis belle lurette. Il n’y a pas un mec qui a son butin sous le bras, à savoir le sac marron du MacDo qui est une véritable infection. Une vé-ri-table infection. C’est vraiment le truc le plus dégueu qui soit. En plus faut imaginer que ce sera ingéré en mode tiédasse, les frites étant les plus rapides à se transformer en buchettes jaunasses froides. Et si l’on imagine l’usine qui fabrique les sauces et ce qui s’y passe c’est le désespoir assuré. Il n’y a pas les 3 copains qui écoutent de la musique via le portable.

En revenant sur le dossier toilettes de ces trains, je suis toujours prête à remettre une médaille au mec qui en sort. Souvent d’ailleurs il en sort alors que le train n’est pas encore parti et il file sans un regard pour qui que ce soit. Il faut avoir un entrainement du type GIGN pour affronter ce local. C’est pire à mon avis  que de tenter d’éviter une mine anti-personnelle. Bref.

Bon , voyons mon cas. Ce qui me différencie des autres voyageurs c’est que j’ai un vélo.

Un vélo.

Plusieurs situations possibles. Il n’y a personne. C’est bon. tranquille. Train direct. Wagon vert si c’est possible et même pas la peine d’aller poser le vélo dans le petit réduit ( à côté des toilettes). Pas la peine de se faire un tour de rein à le suspendre. Entrer, appuyer le vélo sur la porte, s’assoir sur le strapontin, bloquer la roue avec un pied. Coup d’oeil circulaire pour voir ou est l’ennemi ( la fille ou le mec qui téléphone ou qui va le faire ) , ouverture du livre. C’est parti.

Deuxième cas. C’est blindé. Et tout le monde vous déteste vous et le vélo.

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Guy Debord

En toute situation, vous et votre vélo devez vous sentir le maitre du monde. Et froncer l’oeil quand au moment de le  soulever pour entrer vous découvrez la présence de deux intrus possibles :

1/ Un autre vélo, qui n’est pas forcément un ennemi, mais ça ne vous arrange pas quand même d’être envahie sur votre terrain. Et puis il va falloir faire des efforts de solidarité cycliste.

2/ L’ennemi absolu. La poussette remplie d’un enfant, et sa mère. Pire: La poussette remplie d’un enfant et sa mère et le petit frère qui tourne autour de ce paquet de gens, voilés ou pas, criant ou pas. Parce que ça prend une place folle et que ça gêne vos mouvements et l’accès à votre strapontin préféré.

Tout cela est valable pour la montée dans le train peu bondé. Ca emmerde tout le monde le vélo, mais on peut cohabiter.

Quand il y a d’avantage de peuple, c’est pénible mais assez jouissif. Le type qui s’est installé avec ses deux gros sacs dans le local vélo doit décamper et vous laisser la place. Parfois vous frôlez avec votre roue une jambe histoire de montrer qui est le chef-aux-pédales-dangereuses. Car un coup de pédale c’est super désagréable. Même douloureux.

“Selon l’heure, l’intensité du plaisir dont je vais parler augmente.” Je me cite…!!!

On arrive. Et c’est là où c’est vraiment délicieux. Deux cas encore.

1. Les gens se précipitent parce qu’ils savent que votre saleté de vélo va les empêcher de battre le record du monde de la descente qui ne mène à rien. L’idéal est donc de se positionner de telle sorte que le passage soit impossible et de continuer paisiblement la lecture du livre pour susciter l’inquiétude. Non seulement vous emmerdez tout le monde, là au milieu, mais en plus vous allez peut-être finir votre page avant de remettre le livre dans le sac puis enfin démarrer! Hé hé!!

Non le truc le meilleur ( et je ne gagne pas toujours ) c’est lors du retour vers Paris. De quel côté va t’on descendre??? Là est la question. C’est tout un calcul de probabilité parceque vraiment c’est pas facile à deviner. Il y a peu d’indices. On est certain que ça va être à gauche et puis non, la voie s’élargit à nouveau et le quai vous a filé entre les pattes et est passé de l’autre côté. Trahison. Non ce qui est délicieux c’est quand vous bloquez TOUTE la largeur de la porte avec le vélo appuyé et que OUÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ , vous êtes du bon côté et c’est vous qui allez ouvrir la porte et personne d’autre. Puis pour sortir , alors que les autres se tassent derrière vous comme des imbéciles, il va falloir effectuer une petite rotation pour libérer le passage de tout le monde. Tout le monde en question est donc obligé de recule , de perdre du terrain ( sauf un malin qui se faufile sur le côté ) et de faire gaffe à ses pantalons propres rapport à la roue.

Bon. Voilà. C’était ça mon petit plaisir du train. Il ne s’achève vraiment qu’une fois arrivée dans la rue. Car la dernière épreuve est la traversée de la gare elle même. Elle doit se faire sans hésitations, surtout le Vendredi soir ou aux heures de pointe. Il faut en deux mots foncer dans le tas et passer.

Sinon, vous y êtres encore au moment où j’écris.

Voilà.

Et plus exaltant que ces pauvres atmosphères transiliennes, ce machin de Patrick Neu fait avec des ailes d’abeilles…Ce que je préfère là-dedans ce sont les ailes elles-mêmes!

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Patrick Neu

Souvenirs d’un pas grand-chose

Finalement et bizarrement ce “coup pour rien” ce départ raté  me va bien. Dimanche donc grasse matinée comme jamais. Dimanche fin d’après-midi, un taxi jusqu’à Saint-Michel et ” on va à la Palette ?”. Pourquoi pas. Je n’ai jamais beaucoup aimé La Palette, n’y allais pas car c’était le standing au-dessus de La Charrette rue des Beaux-Arts.Un jour , c’était à la table de G. et A.M je suis tombée à la renverse ,ha ha je m’en souviens tout d’un coup…

On entre, vers la salle du fond. Pas grand monde. Alors qu’on s’installe à une table pour quatre, le garçon nous dit: “Non, mettez vous à cette petite table pour deux”.

Je sens la rage monter, lui dis que non on bougera s’il vient du monde. Il ne veut rien savoir et nous lui annonçons qu’on lui laisse toute la place… TOUTE la place et que nous allons au Flore.

La dernière fois que j’y suis allée c’était pour un déjeuner avant la projection aux Beaux-Arts et la fois d’avant avec E. et P.

Terminado.

Au Flore, ils ont un peu de savoir vivre. Et si ça blinde au moins on sait pourquoi. Je bois deux Pouilly et R. deux Bitter San Pellegrino ( un truc rouge et  vintage!!!)

Les chips sont atrocement bons ( nnes). On regarde les gens: Deux types homo genre les années 70 rue Sainte-Anne ( d’après ce que j’en sais!!) , grosses lunettes et gourmettes, poignets de chemises ouverts et mèches.Moi j’adore ça. J’adore au moins quand tout le monde n’est pas le clone de tout le monde. Le plus âgé du couple doit être la photocopie de sa propre mère . Un autre Monsieur à côté , atrocement vilain. Laid de laid avec des manches de veste trop courtes sur des manches de chemise trop longues  et qui s’attarde un peu sur une blonde classe ( enfin…) ( asse ) en face. On se demande s’il est comptable, ou quoi.Ou quoi. Il a une vilaine peau. On imagine des desquamations. Je ne sais plus ce qu’il boit mais il y va sec sur l’iPhone.

Qui sont les gens. Là est la question!!! Les 3 copines en faces se la jouent Champagne. Deux touristes à côté se demandent s’ils repassent par l’hôtel.

Nous on remet nos 4 pulls et on y va.

Et Lundi matin, en avant après ma journée départ , je fonce à vélo à A. munie d’un nouveau sandwich au comté. Je peins et peins et suis contente même si je ne suis pas entourée de sapins, même si E.et P ne sont pas avec moi….

Et ce matin idem. Départ sous une pluie battante avec un nouveau sandwich tomate et mozza.

Ecoute des trucs au sujet de  Zadie Smith et  David Foster Wallace dont je ne sais rien.

Je lis avec beaucoup de plaisir Bukowski ” Souvenirs d’un pas grand-chose“,1982 pense à Fante, souris…

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Bukowski 1987

partir

J’ai retardé d’un jour. Je ne sais plus si j’ai envie de partir ou pas. Mon sac est près . Il n’y a plus qu’à monter dans la voiture.

Hum. J’emporte peu de choses. Le texte Nicole sur lequel je dois pas mal retravailler . Quelques films de Preminger. Quelques livres… Un dernier coup d’oeil sur l’ordi:

Interrogeant

une sorte d’oeuvre hardedge/ une interprétation Straight edge de l’espace.

Interrogeant

Interrogeant

Interrogeant

d’un environnement social

un mimologisme désignant

une wall piece

très low-tech

Interrogeant

 

 

Tirons nous!

Titre original : Whirlpool Titre français : Le Mystérieux Docteur Korvo/ 1949

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corvo3

Puis le carrefour de la mort de Hathaway avec Widmark

Puis Le point de non-retour de John Boorman avec lee Marvin

Samedi soir j’ai regardé le Ballon blanc de Panahi. Le film m’a pas mal ennuyée et surtout l’interprétation de la petite fille … Film de 1995, camera d’or au Festival de Cannes. Hum. Humanisme  .  Odyssée d’une enfant pleurnicharde à la recherche du poisson de ses rêves. La scène des charmeurs de serpents , celle du tailleur de chemises sont vraiment bien. Mais pourquoi a t’on fait geindre le petite fille du début à la fin. J’ai eu envie de lui donner des claques tout le long!

“Tout travail doit être autobiographique”

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Hier j’étais contente d’être à Argenteuil avec le peu de soleil qu’il y avait mais on s’en satisfait ( comme on dit en mode résigné).

J’ai mangé mon petit sandwich type tramezzino hand-made. J’ai aussi somnolé parfois.Essayé les nouveaux pigments or.

Je ne sais pas ce que j’ai avec les couleurs Or et Argent ces temps ci. Je crois que c’est après la visite de l’exposition Sert au Petit Palais. J’ai été très impressionnée par ces peintures que je ne peux qualifier, qui sont effrayantes de laideur ou de beauté.

Jamais on a cette sensation. Enfin jamais je ne l’ai eue: Etre autant fascinée qu’effrayée et se dire que cela n’a aucune importance. Que c’est là, et que peu importent nos avis.

Oui une sorte de peinture monstrueuse.

sert

Petit SMS à Edith Scob qui me répond de suite. Je l’appelle car parfois c’est plus simple de se parler directement. On l’oublie.

Lui dis que j’ai rencontré Maurice Tinchant et croisé Judith Magre dans les allées de Art PAris… Elle est incroyable cette JM…Dans un autre genre il y a la merveilleuse Gisèle Casadessus.

“Tout travail doit être autobiographique” dit D.H

Ah oui , il faut que je podcaste l’interview de Dustin Hoffman ( C’est le grand entretien de Jeudi dernier 16H ).

Je l’ai entendue dans la voiture et ce  genre de choses transforme le retour Banlieue-Paris en régal et promenade délicieuse.

J’aime bien le mec qui traduit.( aussi)

Hier Vendredi, malgré les trains qui marchent mal parce qu’il y a eu des jets de pierre j’arrive à Art Paris à 19h. Il y fait toujours aussi froid. On boit des verres et on rit de choses et d’autres. C’est calme.

Je termine ” Un dernier verre avant la guerre “, roman noir de Dennis Lehane. Pas mal. J’écoutais hier une émission sur ce type de littérature ( pollars, roman noirs etc) . Il est vrai que le thriller ne rassure en rien et que la police finalement ne sauve personne. C’est sans doute le genre qui colle le plus à la réalité quotidienne.

J’ai acheté le livre de Carl Gustav Carus/ Voyage A L’ile De Rugen – Sur Les Traces De Caspar David Friedrich 

“Echouez, échouez, échouez mais échouez mieux”. Je me souviens avoir dit cette phrase de Beckett à Cergy aux étudiants. Et je l’entends dans la bouche de Dustin H.

“La façon dont on se sabote soi même “

La Masse où je jour où j’ai voulu tirer dans le tas

Commençons par cette nuit 3h. C. rentre en larmes. Elle s’est fait suivre et attaquer. Un type lui a servi le menu Lacrymogène et 4 autres se sont occupés de la suite. Tout ça pour seulement un portable qu’elle avait au fond de sa poche.

Quand je l’ai prise dans mes bras ça piquait partout cette saleté. Je l’ai consolée comme j’ai pu, un petit calmant et au lit.

J’étais rentrée de A.P après une journée pendant laquelle je n’ai cessé d’avoir froid. Le matin, j’avais eu envie d’aller au Louvre.Le musée est disons-le, complètement impraticable.

Ces hordes de gens dont l’expression est plus proche de celle qu’on a dans un aéroport quand on regarde les boutiques pour “tuer le temps” , que de celle d’un lecteur de bibliothèque…

Disons que nous avons moitié veaux marins, plus un pourcentage incertain – par ordre décroissant – d’abrutis, amateurs, gens concentrés. Tous marchent à toute blinde sans jamais penser à la course de Godard:

Après Jimmy Johnson l’américain qui était le premier à parcourir le Louvre de part en part en 9 minutes 45, les trois héros du film culte de Jean-Luc Godard  « Bande à part », 9 min 43 et les trois jeunes soixante huitard du film de Bernardo Bertolucci « The dreamers » en 9 min 27, c’est au tour d’un artiste suisse Beat Lippert de s’essayer à la course au musée et de battre ainsi le record avec un temps de 9 minutes et 14 secondes.

../… Beat Lippert étudie le plan de l’aile du Louvre pour choisir l’emplacement des quatre caméras qui suivront l’artiste dans l’aile Denon, traversant les salles de Peinture française, la Grande Galerie italienne, les Antiquités romaines, pour finir dans l’Escalier Daru au sommet duquel se trouve la Victoire de Samothrace. Le but est de rester le plus fidèle possible au découpage des séquences du film de Godard, qui a lui-même été repris à la lettre par Bertolucci.Le nom de la performance filmée, la Sprezzatura, fait référence à cette qualité recherchée par les peintres de la Renaissance : donner une apparence de facilité et de naturel aux réalisations les plus difficiles.

Bref le Louvre que j’ai vu hier est donc horrible. Les gens photographient en marchant, en parlant. Ils se bousculent , vous bousculent. Parlent fort.

Finies les déambulations le nez en l’air , la rêverie, la flânerie et les longues stations devant les oeuvres.F.I.N.I…

Je me suis réfugiée à la librairie; calme en comparaison.Je me disais que plutôt que de déplacer des oeuvres dans les aéroports, on ferait mieux de déplacer les aéroports dans le Louvre. Ce serait pareil.

Je n’ai vu personne manger en marchant mais ne désespérons pas, ça viendra.

Sans rire, c’est affreux mais on a envie de tirer dans le tas, de plastiquer tout ça…

Groucho

Temps plus doux et plus lumineux.

On est dans une très grande pièce. Avec tapis et meubles anciens. Ce pourrait être une salle du Louvre  pas trop vaste.

Il y a une grande table et G. me parle. VR qui passe par là me voit et je le présente à G.

—”V. égyptologue” ( mon voisin du dessous) .

D’habitude V. est brillant, là il est un peu plus pataud. La conversation porte sur l’espace entre deux hiéroglyphes et ils ne sont pas d’accord sur les 3 mm.

Puis V rectifie ce qu’avance G. “Bien sur que la terre est plate dit il, depuis 300 ans . Avant elle était ronde “.

Un homme entre dans la pièce et porte sur un plat une énorme de dinde jaune. Il la montre. Elle pèse 11 kg. Le plat posé sur la table ne présente plus que des morceaux qui ressemblent à du poisson pané.

G est face à moi et il a au cou une sorte de reliquaire . C’est la Pieta de Villeneuve les Avignon sauf qu’à l’arrière il y a G. en pape et que la Vierge a ma tête. Je n’en reviens pas. Je regarde. L’image devient floue et je disparais de la scène où j’était tranquille depuis le Quinzième siècle.

L’objet fait environ 10 cm.

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J’observe donc ceci au cou de G. qui maintenant porte une mitre . Je ne vois que ses yeux à présent . L’homme à la dinde s’approche de G. un couteau à la main et commence à présenter les morceaux: La tête de G. est comme un Arcimboldo-Dinde.( sans doute que le message de EE me disant qu’il était Lauréat de ce prix m’a embrouillé les méninges!!!)

L’homme découpe les blancs qui recouvrent les oreilles (….!!!!)

Ainsi , le visage de G. apparait à nouveau sauf que c’est son crâne-squelette  maintenant que l’on voit. Des morceaux de dinde entourent son cou autour des vertèbres? C’est très beau, comme un écorché. Tout s’enroule, puis se détache parfaitement. On arrive aux épaules et on voit les côtes… comme sur une radio…

Plan suivant. Une maquette de maison a remplacé la dinde sur le plat. L’homme -Pakistanais je pense-me montre au fond de cette sorte de petite maison, la Chambre Japonaise. Il raconte des tas d’histoires formidables et je n’ai pas mon magnétophone.C’est comme une maison de poupée en fait avec des personnages. Il me dit en avoir 14 autres ( il y a un dessin avec écrit 14 ) .

Je lui demande de ne rien me raconter pour le moment.

G. réapparait avec un verre de champagne et dit qu’il lui faut aller faire son discours.

groucho-marx-quotes-sayings-humorous-black-cat-funny

Eh bien. je ne sais pas d’où sort tout cela et ce qui ce serait passé si E. n’avait pas comme tous les Samedi passé l’aspirateur, m’écartant à jamais de ce drôle de machin.

Les titres ( comme le dit aussi J. ) sont une épouvante.

Ainsi j’ai appelé la peinture dorée. ” Lot 720/ Anonyme/ Ayant appartenu à Groucho Marx”.

C. me dit que lorsqu’on est pas sur du tableau on choisit un titre qui fait diversion!!!. Ce n’est pas faux en soi. Mais là, non, c’est juste que ça m’amuse d’inventer n’importe quoi et qu’on ne ment pas assez. ( Je ne parle pas de politique(s)!!)

Et hop, c’est fait

En parlant des Marx, j’ai aujourd’hui un peu la même allure au dos cassé car on a joué au tennis de 16 a 18 hier…

Puis suis rentrée et j’ai terminé le film sur Depardon , “Journal de France”. Bou. C’est plan plan…A part des bouts d’archives intéressants certes et à part le fait que Depardon c’est Depardon re-certes , ce n’est pas terrible et puis la musique …

Le pire est à la fin avec des images de partout sur la planète montées bout à bout… Bref. après j’ai regardé “La taupe” de Alfredson et j’avoue que si j’ai compris de quoi il s’agissait , je n’ai pas suivi les personnages.Rien capté. J’ai trouvé tout cela confus.En plus c’est hyper sombre. J’aime bien les trucs d’espions mais … Pardon John le carré…

WOODKID2

Après l’impression que m’on fait les images du dernier clip de Woodkid, j’échange des mails avec J. m’étonnant que tout ceci ait déjà disparu de mon cerveau.

En visionnant, je pensais à Matthew Barney.

J. m’écrit ceci:” On dirait une sorte de Matthew Barney (que je n’aime déjà pas tellement) croisé avec Haneke !!! (qui sont tous les deux à leur manière déjà bien pompier!)”

Je lui réponds:

—”C’EST A DIRE QUE DANS UN PREMIER TEMPS ÇA IMPRESSIONNE. APRES ÇA FAIT UN PEU NEW AGE”.

C’est si aseptisé qu’on oublie tout immédiatement. C’est drôle d’ailleurs comme phénomène.

T’en prends plein la gueule parce que c’est une sorte de technique hyper propre fascinante. Des travellings, des machins, des ralentis…

Puis après c’est creux… 

Bon…

Matthew Barney ça m’a toujours indisposée mais négativement. J’étais allée à l’expo au MAM et il y avait des gardes partout, on pouvait pas bouger. Je me suis d’ailleurs engueulée avec un  qui ne me lachait pas. 
J’en garde le souvenir d’un monde à la pureté totalitaire.

L’imagerie chevaleresque, les codes secrets -sociétés secrètes avec emblèmes et étendards( idem pour Woodkid avec les armures, les clés…) et une ingénuité glacée.

Un truc de secte un peu comme esthétique.

Mais à part “ça”…No new Job????

Je ne sais pas pourquoi j’écoute si peu de musique. Même pour écrire “ça” , ça me dérange.

Je suis contente que JW ait une bonne critique dans les Inrocks, mais il faut vraiment manquer de délicatesse pour écrire ceci: “En ouvrant ces Six photos noircies, premier livre d’un garçon de vingt-sept ans sans emploi…”

Ca me rend dingue. ( Ca plus la photo extraite de Tim Burton= Rien à voir !!!!)

Un journaliste digne de ce nom  est un journaliste et ne peut se permette des gaffes d’auteur de blog ( comme moi !!! ).

Je pense qu’il n’y a pas de mauvaise intention mais…. Que vient faire ici la vie privée de J. Pourquoi cette précision? Nous sommes à la télé ou quoi? De quoi vit-il le J.? Est-ce un parasite?

J’envoie, verte de rage des SMS révolutionnaires à JW  qui me répond ” Heureusement que le tableau de la couv s’appelle My New Job !!!

C’est réellement monstrueux quand on y pense. Cela veut dire que Jonathan et les autres en l’occurence les écrivains, artistes, réalisateurs, metteurs en  scène passionnés par leur truc n’ont pas de métier.

Ben tiens!!! C’est vrai que niveau horaire, à priori ont est à l’aise au double du temps de travail des autres mais ne soyons pas mesquins ou aigris. Que des vacances on en prend pas vu qu’on y est tout le temps ? Pas vrai?

Mais qui n’a pas entendu déjà ” Et vous faites quoi comme métier…” ou plutôt “Mais vous faites quoi à part ça?…”

Mais ça quoi Ducon?

Je vais demander à Rochefort ce qu’il fait à part ça. Et je me demande ce que faisait Langlois dans la vie. Quant à Pierre Niney, Pascal Quignard et tout le défilé qui suit….

Bon sinon le principal est qu’on en parle comme on dit … Et qu’on en dise du bien.

Elle s’étouffa soudainement.Puis vivement réussit à monter dans le canoe de Lewis et Clark qui passaient par là fort heureusement

Ce dessin me réjouit/

canoe lewis et clark

6-0 à Half-moon street ou Le jour où j’ai voulu être Armelle Héliot

PLUIE BATTANTE

Et comme cette entrée est un peu longue , pardon s’il y a des fautes.

La révolution de la journée, c’est que j’ai gagné au tennis.

6-0

Première fois que cela m’arrive.Les raisons: Le calme , le silence et les efforts terribles de concentration. Des services meilleurs qui me donnent confiance et m’évitent le ridicule de mes cris ( Ta mère, Putain, hurlements qui ne vont pas jusqu’au jeté de raquette mais pas loin= l’attitude détestable de l’imbécile orgueilleux sur un terrain).

L’orgueil en général fait des ravages. Partout, dans les familles comme à la campagne ( Bouh…???!!!)

J’ai juste hurlé à la fin en riant: ” Je t’ai démonté ta fâââce…Je t’ai cassée en deux!!! 

Mais nous jouons ensemble depuis longtemps alors cela n’avait rien d’agressif…

Bon. L’honneur est sauf.

Maintenant roulement de tambours :

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O. Wilde : The Importance of Being Earnest

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Je ne sais pas de qui est ce dessin de mise en scène

Non, le plus joli de la journée fut vers 13h, la sonnette de la porte d’entrée. E. notre voisin entre livide avec deux feuilles sous le bras. Je plaisante et pas lui. Pas du tout , il est tétanisé. Soudain je me dis que quelqu’un est mort, ou qu’il a des mauvais résultats d’analyses…

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Ah je sais manier le suspense.

The Importance of Being Earnest

Bref. L’histoire est que E.D vient de faire une très belle mise en scène. 9 jours de représentations seulement pour “L’importance d’être constant ” de Wilde au Theâtre de Belleville. Très fin, intelligent et joyeux. Une mécanique et un monde à la Lewis Carroll.Rugueux et poétique à la fois ( ce n’est pas tous les jours que je dis poétique…)

Subtil et coloré comme dans Les demoiselles de Rochefort.Drôle et bizarre avec Penny Lane des Beatles qui m’a un peu étonnée au début… Mais non, c’est bien car ED ne fait pas le malin,ne cherche pas comme c’est le cas souvent à être plus fort que l’auteur…Il transpose. Pas de poussière non plus, pas de moments interminables, pas de mines…!!!.Mais un vrai charme…  On est emportés et on a tout juste le temps de respirer.

Le service a thé est minuscule et ne fait cependant pas penser à un jouet, les gâteaux sont grands comme des miettes, comme si c’était un spectacle joué par des oiseaux!!!.L’arrosoir est jaune pâquerette. Le maitre d’hôtel se change à vue et hop on change de demeure, de décor et rien n’a pourtant bougé. L’intelligence aussi est d’avoir misé sur les costumes dont certains sont sur-mesure ( et inspiré du film de Demy) et ça change tout . Rideaux noirs et quelques éléments de bois comme des troncs d’arbres épurés et  coupés ( c’est pour indiquer la forme ) dont le couvercle si on peut dire, posé au sol nous emmènera dans un jardin.

Tout est pauvre au sens financier du terme et rien de l’est tant c’est ingénieux, exigent et d’une grande fraicheur acidulée.

Les acteurs….sont top. Il y a du monde….

Jean Bechetoille /Erick Desmarestz /Flore Friedman /Guillaume Gras / Mathieu Heribel /Eurialle Livaudais /Dominique Roncero /Brigitte Winstel

Je connaissais déjà Guillaume / très subtil (qui disait au Jeu de Paume des fragments du Journal de Dominique Delouche assistant de Fellini) et aussi Jean très doué aussi.La distribution est vraiment réussie.

( Comme je ne suis pas critique j’arrête là et ne parle pas de chacun)

Mais j”avoue que ma mâchoire a failli se décrocher quand E. lui-même est entré. Un/ je ne savais pas qu’il jouait et deux/ il porte robe et manteau rouge flamboyant ( et Dieu sait si le rouge est difficile), perruque et plumet, petit sac à main et gants sur une bague brillante: Lady Braknell herself.

Extraordinaire interprétation qui ne nous emporte que vers la vérité: Ce n’est pas E. “déguisé”  et ce n’est pas mon voisin du dessus.

C’est une femme Victorienne et désagréable.

On ne pense pas au travesti ( j’adore… )qui dans le pire des cas est ordinaire et lourd. On pense à l’art du travestissement, à l’art si périlleux du Travesti à cette tradition jusqu’à  l’onagata.

On ne rit pas à son entrée grave et autoritaire.

On dirait que le spectacle est parfois à peine chorégraphié…

Je ne parle même pas de la direction d’acteurs excellente.( La jeune fille dont je ne sais pas le nom-Guillaume est son tuteur- pourrait être une intéressante Nora…)

ED est professeur chez Perimony et les 4 jeunes gens ont été formés par lui. Je n’ai pas de photos du spectacle mais trouve ce document anglais amusant de 1930. Il y a une autre image avec de grands oiseaux noirs.

importance constant 1930

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Donc “quoi que je fais” hier?

J’appelle Armelle Heliot qui est sur-bookée. Merde elle est à Lausanne. C’est mort. Ah elle me rappelle mais je suis occupée. Je rappelle à mon tour. Bref soudain elle dit:

“Je vais y aller ce soir!!!”

Damned! Conjonction de planètes parfaite . Mais rien n’est sur- brulons des grenouilles dans un chaudron– et il suffit d’un retard, d’un coup de téléphone de boulot, de la pluie qui se met à tomber et c’est foutu. Elle m’appelle en sortant, emballée…

Wa-oufffffffff

Et lorsque ce midi Erick sonne, ce ne sont pas des mauvais résultats d’analyse qu’il va nous montrer mais une critique excellente sur le blog d’AH.

C’est très important.

Il est pâle et ému aux larmes. C’est sa première mise en scène.

Et nous on a aussi envie de pleurer tellement on est contents.

Parce que sans une critique -et quelle critique digne de ce nom qui passe sa vie et encore plus au théâtre!!!-( et en 9 jours faire venir quelqu’un…) donc sans quelqu’un qui sache lire et qui en même temps fait autorité- l’avenir d’un tel spectacle est difficile.

Suite à ce blog d’Armelle,  ils sont tous fous de joie et moi aussi.

Bon . Maintenant il faut trouver un théâtre. Mais comme ils sont sous le signe de la chance et qu’ils ont un passeport, je ne m’inquiète pas.

 Fin de :

” Le jour où j’ai voulu faire mon Armelle Heliot”

Et ” mon Armelle Heliot ” qui ne m’en voudra pas de cette pauvre concurrence !!!!…. était déjà aujourd’hui repartie vers d’autre aventures à … Lille.

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En ces périodes de tourmente ( Tsunami) familiale  j’aime bien me réfugier dans la loge de Roger.

Je l’ai fait hier et cet après-midi.

J’avais un livre sur Mary Meerson et aujourd’hui j’ai passé un moment dans le grand théâtre fermé le Dimanche. Dans les couloirs, dans la salle. J’adore ça. Les lustres éteints, la servante sur le plateau.

Je ne sais pas qui était la dame aux 3 gardes du corps, aux deux voitures et chauffeurs. Les petits ouvreurs ont eu 30 euros. J’ai proposé d’aller dans la salle et de demander” Qui est connu là-dedans ???”. !

Donc sur le petit lit j’étais bien avec mon livre. J’ai aussi photographié les 4 loges. Les tables. Touts différentes dans l’organisation. La bordélique de C( fille), la bien organisée de L( fille ) et puis les hommes. La un peu bordélique de R. Il faut dire qu’à coté de la table de J. tout le monde est aplati. C’est un arrangement méticuleux et implacable. On dirait qu’il a un double décimètre ou un outil inventé à cet effet pour organiser son rébus. Oui on dirait un message codé.

J’aurais envie d’y aller chaque soir. Je sais , je suis certaine que la table est la même. La même de même. Tiens allez je mets la photo prise à 15h 05:

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Life is a model

Je me demandais ce qu’était ce bruit.Cli… Clic… Clic..

Eh bien c’est ma montre.Celle que R. m’a offerte ce matin pour me consoler de ces mauvaises nouvelles.

On n’a plus du tout l’habitude des montres d’ailleurs et on dit l’heure qu’indique notre téléphone : Genre 11h 16.

La précision à la seconde…

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Hier à Saint Denis au métro,( alors que j’allais chez MT et y passerai une excellente soirée avec F et S)  devant mon nez une fille s’est fait arracher son portable par deux jeunes blacks genre 16 ans. Vite fait, rapido et sprint. Ni vu ni connu.

Des tas de choses me traversent l’esprit lorsque je peins et je ne sais plus ensuite de quoi il s’agit: Du déplaisir total à voir ce qui arrive devant mes yeux. J’ai toujours le secret espoir que la peinture quand j’ai le dos tourné, se métamorphose… Rien.

Mais comment faire. Je n’ai pas le choix. Berk. Le dessin me semble plus simple. Comment situer le fait de peindre aujourd’hui , ou pas aujourd’hui d’ailleurs???

Je rumine.Comment montrer ça au mieux. J’ai l’impression que les peintures seules, ce n’est pas ( plus ) possible ( ou les photos d’ailleurs) . Peut être le fait d’être seul qui ne marche plus? Seul à peindre, seul à photographier? Sais pas.

Mais encore une fois c’est ” tout  le bazar ” qui semble plus intéressant, vivant. Aligner des peintures je m’en fiche où il faudrait que ce soit théâtral, que ça m’amuse.

Une expo de peinture(s) ne m’amuse pas finalement.

C’est plutôt l’enchainement des idées qui m’intéresse ainsi que l’apparition de figures, signes etc… Mais pourquoi cette fascination pour l’imagerie ( chez les autres), imagerie bavarde et parfois grandiloquente, laide… Tout ce qui est dans le Romantisme Noir d’Orsay me concerne. J’adore les montagnes, les gouffres, les crânes et les fantômes.

On est en 2013. Est ce que ça change quelque chose. GRRR

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Hier MC passe pour l’expo qu’elle organise. Ou je mets un film ou je fais quelque chose spécialement.

Sur le site de Christies je feuillète le catalogue de la vente qui aura lieu le 26 mars, regarde les tapisseries “feuilles de choux”, note Thomas Schwantaler, et aussi Joseph Holzer peintre.. Je note “la Converserie” , propriété dont on vend meubles et objets liés à la chasse.Il y a un magnifique Acteon que GM m’avait envoyé avec en objet inattendu !!!!ceci qui m’a fait rire:

Objet : Ce cerf habille m à fait rêver de toi toute nue

Je capture cette maquette, ne sachant pas si j’y suis sensible parce qu’elle me  fait penser à la maison de mon enfance ( qui ne ressemble rien à ceci ), qui sera bientôt vidée et vendue et détruite?

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Jusqu’à présent je m’en fichais. On vend on rase, je m’en fous, c’est mieux. J’avais même commencé à faire des sacs. Hop. En avant. Maintenant c’est un peu différent et des moments moins marrant approchent. Je vais filmer ça. Parceque je n’ai pas d’autre alternative, d’autre solutions. L’inventaire, les tiroirs, la vente et récupérer quelque trucs. L’horrible tête en bois sur l’armoire:

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La tapisserie avec les cerfs, les espèces de créatures dragons , quoi? Mais quoi???… le piano… Et à la cave des trucs ? La crèche dans une boite… C’est soudain épouvantablement triste.

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“Edison’s ‘Single-Pour System: Inventing Seamless Architecture” illustrated how Thomas Edison invented and patented in 1917 an innovative construction system to mass produce prefabricated and seamless concrete houses. Typically most people associate this style of architectural design and type of building technology with the European avant-garde of the early 20th century.

Unknown to many people, however, is that many Edison houses remain standing in towns surrounding West Orange, New Jersey, where Edison’s factory was located and is now a National Historic Park. On the park grounds is even a prototype of Edison’s concrete house.

“Edison’s one-of-a-kind system was patented for the purpose of building a single, repeatable structure without any parts, with a single act of construction,” said Burgermaster, “And, remarkably, 100 years later many of these houses remain standing.”

This paper analyzed Edison’s invention of a single-pour system for concrete construction as a novel application of this material’s dynamic behavior and speculated on its role in the development of a type of integrated building anatomy that, perhaps inadvertently, also invented the idea of a seamless architecture.

Originally motivated by the objective of providing a cost-effective prototype for the working-class home, this early experiment in mass-production was one of Modernism’s first attempts to construct a building with a single material.

Edison’s 1917 patent proposed a building-sized mold that leveraged the intrinsically dynamic capacity of concrete to form itself into a variety of shapes and sizes, limited only by the design of its framework.

J’écoute This is the Hello Monster qui n’est autre que GK ancien étudiant. j’adore Arms

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Aux étudiants d’Angers… / Suite Bêtise

Mail aux étudiants d’Angers

Ceci est ici, sur Arte 7 ( square) et il s’agit de l’interview d’un merveilleux homme et acteur que peut être vous ne connaissez pas: 

Jean Rochefort.
Il a 82 ans et vient de tourner pour Trueba.
Il était un Don Quichotte ideal mais le film n’a pa pu être terminé ( malédiction de Don Quichotte au cinéma ) mais c’est une autre affaire.
Il parle de ses amis Jean-Paul Belmondo, Philippe de Broca, Claude Rich, Jean-Pierre Marielle…:
Il dit:

“La nature de cette complicité, la poutre, la vraie charpente , c’est le droit à la sottise…  La connerie plausible, vous  voyez ce que je veux dire…  

Et c’était merveilleux d’avoir ces relâchements, sur des blagues, des contrepèteries lamentables. 

Nous avions ces gamineries ensemble et on avait l’impression d’être en quatrième…”
 
C’est à La minute 6.15 qu’il parle ainsi de ses amis avec nostalgie.
 
Parce que nous avons parlé de bien des “bêtises ” mais pas de celle(s)-ci que l’on peut s’octroyer.
Cette “gaminerie” indispensable à tout âge même chez les personnes les plus brillantes.
Mais ceci ne vous concerne pas encore parce que vous rodez autour de vos 20 ans.
C’est après que l’on s’aperçoit  de cet absolue nécessité d’être “bête” ou de faire semblant de l’être.
Vincent Josse qui fait l’interview est un peu bon élève mais Rochefort c’est Rochefort.
Bien à vous tous et j’espère que vous aurez du plaisir à regarder cela.
LN
DAYS/ FAIRE UN TRUC PAR JOUR

Castor-yo

Je n’ai rien contre et même j’ai tout pour les albums du Père Castor.

Sans vouloir faire mon Nabokov, je suis affligée de ce que j’ai peint aujourd’hui . Moins bien que les illustrateurs de l’éditeur sus-cité , dont Goncharova je pense ( Verifions rapido), et Larionov  ( Verifions rapido).BINGO…

20101023_Goncharova_Larionov

Bon. Il faisait humide. Une pluie déguelasse.

Et à chaque fois ( depuis quelques temps où je deviens enragée ) que je prends la voiture pour aller à A, je pense à l’atelier de la rue Rochechouart en 1985, 500 m2  pour moins de 120000 euros de l’époque

Et Plaf. Ah , c’est con!!! Raté. La dame de Toulouse a vendu… Ah trop con indeed….

Cela avait succédé à la préemption à Jaures. Menuiserie devenue lieu cultuel et conservatoire de musique .

Quand je préparais mes affaires pour le retour à Paris( de Rome ), sur les caisses il y avait cette adresse:  Rue Bouret.

Je vois que dans ces ateliers,  j’y serais allée à pied et que tout aurait été plus facile.

Faire venir des gens à A. Un pensum si on ne connait pas. Certaines histoires sont catastrophiques.

Donc ce que j’ai peint m’effare. Tellement c’est moche.

RV chez DF pour mes 4 tumeurs au cerveau. C’est bien ce que je pensais . J’ai maigri. 49, 5. Et je n’ai rien ( attendons les analyses ).

On se connait bien avec D. On parle un peu . Mais pourquoi les gens qui nous ont mis au monde sont si souvent atroces? Pourquoi les frères et soeurs règlent ils leurs comptes des années après …

C’est pour cela que je disais chez A2G que l’idée des familles nombreuses pleines de cousins , dans une bourgeoisie douillette , m’effarait.

“Pas moi! Pas moi.” Et ce ne fut pas moi par chance….

Ah oué. Hier .

Je suis dans le lit , tordue dans tous les sens et j’enlève en me penchant en avant tordue comme une racine, mon pull. Putain ça fait un crac aigu et du chaud trop chaud? … Puis sensation de cou dégagé , ce qui n’est pas arrivé depuis…

On verra si je suis mon propre ostéopathe…

Au tennis je dis que je ne suis pas assez lourde. Je ressens ça.

Mais c’est surtout que je ne suis pas assez bonne parce que des gosses de 13 ans qui pèsent mon poids jouent comme des as.

Bon. R. est à la Rochelle et je n’ai pas le courage de faire à bouffer…

 

 

 

Radio Coco 2

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Oh!…

Quand même c’est quelque chose de voir apparaitre à la mn 19  du défilé Gauthier PAP femme, qui…??? Et bien Amanda Lear herself ( dont je suis groupie et a qui je le confessais il y a un mois quand elle est entrée comme un Sphinx -heu-be- dans la loge de R…/ petite parenthèse je trouve tous ses arrangement nuls et datés mais je pense qu’elle chante réellement bien. Super Glamour ( A little bit of champagne … Your eyes like a lezard… Give a little hum to me … I wish I could be like the Sphinx..( J’avais le double CD quelque part et l’écoutais pour aller à la plage) Bon… Oui donc “la vla” escortée d’un beau garçon ( bien moins bbeau que celui qui 5mn plus tard fera des sauts en arrière d’un air dédaigneux parfait. Une bombe précédant une autre bombe un peu plus tard: Un black à tomber par terre. Mais où sont ils dans le civil. J’en vois pas moi des comme ça dans la rue.

Bon je JPG arrive dans les bras de mon Amanda. Hou… Il fait soudain vieux Monsieur le Jean -Paul Gauthier.

Pour vous rincer l’oeil c’est

Et puis si je faisais un défilé, mon invité surprise serait:

Capture d’écran 2013-03-10 à 18.37.58

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