Et maintenant..

Bon si j’y regarde de plus près, j’ai pas ma, travaillé cet été, et en vérité je ne cesse pas une seconde. Ni de travailler, ni de râler. Râler parce que je vais à l’atelier à reculons. Un mois que je suis rentrée de Saint-Bo où parait-il les fenêtres ont enfin été remplacées. Maintenant il va falloir une sorte de baie vitrée ou je ne sais quoi pour que le froid pénètre moins.

Rentrée aux beaux-arts passée. ( Ce qui est marrant ce sont les réactions des gens, comme si j’avais enfin un vrai métier. C’est “bien ” d’office d’être professeur et moi je ne le vois pas du tout ainsi. C’est bien, si cela ne devient pas un attitude raide.

Et puis c’est bien si ça ne dure pas 107 ans probablement et puis c’est très bien si on n’en a pas besoin pour vivre en vérité. Sinon ce doit être l’enfer vécu pas pas mal de gens. Partir en province, dormir dans le même hôtel depuis X années…

La semaine dernière c’était agréable puis j’ai filé à Beaubourg, au café C pour attendre C en lisant les cahiers Renaud Barrault que j’avais achetés le midi sur les quais. Ceci concerne La cerisaie et c’est très intéressant. Je me demande comment et pourquoi j’ai atterri au Prix Marcel Duchamp qui était assez ridicule. Ridicule pour moi ” d’y être” je dois dire. On est restés à l’intérieur 5 mn montre en main, le temps de siffloter l’air du Marchand de sable dans Bonne nuit les petits et grossièrement on s’est barrés pendant la remise pour aller boire quelque chose qui nous rafraichirait les méninges. Je suis remontée à vélo ce soir là est C. est passée.

La semaine, je ne l’ai pas vue. j’ai encore travaillé au montage le Mercredi, lu. Lire est ce que je dois faire en ce moment. J’en ai besoin pour avancer. Là je m’ennuie sérieusement avec mon travail ( présenté aux BA mardi aprem ). Mercredi soir, chez NB pour présentation des nouveaux profs aux prof. Je sui strès contente d’avoir rencontré Jean-Yves Jouannais dont le travail m’intéresse particulièrement.

Re- velib et retour.

Hier RV avec VDC. très agréable et elle m’invite pour le nouveau festival au Centre Pompidou. C’est cool. Mais il faut absolument que j’avance sur d’autres choses. Je m’ennuie ( bis) au sens j’ennuie moi avec mes trucs.

Donc ce matin, je me suis dépêchée pour partir à A. Et je n’ai pas décollé. Je culpabilise à mort et ça ne sert à rien.

Encore des corrections tout à l’heure du film. Apres: Film fini, peintures de cet été OK. Continuer la peinture et en même temps filmer.

MELANCOLIES

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Je suis toujours contente lorsque je commande un livre sur internet. Contente de le faire puis contente de le recevoir vu qu’une fois sur deux je ne sais plus ce que j’ai acheté et que c’est un plaisir de me demander qui j’étais au moment J du “confirmez votre commande”, etc etc. J’allais chercher du pain. Et pourquoi avais-je pris les Anneaux de Saturne avec moi. Un vieux réflexe-avoir toujours un livre avec soi. Alors je me suis dit que j’allais le glisser dans la boite aux lettres pour ne pas être encombrée. Quand j’ai amorcé le geste, j’ai salivé en voyant par la fente une forme blanche. Super. Sans doute un livre. Il était très bien emballé. C’est souvent le cas je dois dire- A l’INSTANT SE TERMINE LE RENDU FCP DU FILM NICOLE STEPHANE A DISPLACED PERSON ENFIN TERMINÉ. D’autre part où je suis dingue où quelqu’un appuie sur la même touche d’un piano depuis cet après midi. C’est assez lointain. J’ai pensé tout d’abord à un grondement de disque dur, j’ai tendu l’oreille en avançant mon visage vers l’écran. Mais rien.

Donc le livre était : La Maladie de Montaldo de Vila-Matas. Ce serait plutôt Le mal de Montano, si ma mémoire était bonne et si je n’étais pas si stupide.

J’ai posté une enveloppe rescotchée à l’arrière ( l’inscription au tennis ) et suis passée acheter quelques bricoles chez le traiteur. Le billet de 50  euros s’est évaporé en un clin d’oeil et cela m’a fâchée. Quand on arrive à SB, je pense à chaque fois que je vais vers la caisse qu’ils se sont trompés… Bref.

Les mamans démonstratives et leurs enfants des Martyrs comme le pain du même nom étaient sortis de leur cage.

J’ai pris une ficelle et un pain de mie coupé en tranches, mis l’argent dans la nouvelle machine automatique qui recrache billets , pièces, monnaie.

Et je me suis dit qu’un banc serait bienvenu, qu’il faisait bon-c’est l’été encore et que ce serait délicieux de sniffer le livre, de regarder l’achevé d’imprimer et ce genre de choses. Ho. Ca commence drôlement bien. Ca me plait ( j’ai acheté son livre suite à le lecture d’un article sur Dominique Gonzalez Foester dans Art Press ce mois ci)

Voici de doubles, des malades de littérature, des asphyxiés de citations et des paralysés littéraires. Hamlet, les fantômes ” ainsi je piégerai la conscience du roi” et je me vois tourner dans mon atelier devant la caméra ce qui deviendra Comment j’ai inventé Laurence Olivier. “To sleep, to die… To sleep , To die…”

Mon téléphone a indiqué un mail et c’était Klaus qui m’envoyait une petite video de son chien hurlant à la mort au bord d’un canal à Copenhague. Lui au bord du canal, moi sur un banc sans intérêt. Son paysage était plus beau que le mien. Et ce hurlement…

Rentrés à la maison-le téléphone indique un SMS de C.

Je me disais dans l’ascenseur que j’avais passé un moment agréable, un de ceux qui vous transportent dans une ville étrangère lorsqu’on y séjourne seul.

Pas relu.

 

hop enregistrer. Je sors

Un verre là bas sur l’avenue Trudaine. C. me raconte les problèmes du film, le changement d’équipe etc…

Diner à la maison, et conversation avec R.

Ce matin je reprends le Vila-Matas, quelques pages avec le café. Hier j’avais froncé l’oeil quand Thomas Browne est apparu. Et à l’instant je crois rêver en lisant que le personnage du livre, étouffé de littérature et ne sachant combler un vide qu’il souhaite mais qui est aussitôt remplacé par la hantise de la mort, reprend la critique littéraire qui est son état et recommence par….. Les anneaux de Saturne de Sebald…

Dans le genre Encyclopédique j’ai regardé les trois quarts d’heure consacrés à Jouannais et à son encyclopédie des guerres. J’ai toujours voulu assister à une de ces séances mais…

Savoir que tout ce corpus fait de ramifications, d’entrées dont les noms ont des “valeurs” inégales ( franges, maman..) aurait été initié après l’observation que Bouvard et Pécuchet ne s’étaient pas-malgré leurs travaux savants!-penchés sur la guerre, me plait énormément.

Je déteste cette longue phrase.

Autre blog/Maiko-Junger et moi

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J’ai ouvert un autre blog et qui concerne les Bozar. Il n’est pas accessible.

Déjà, c’est difficile de parler de certaines choses. C’est indélicat, indiscret voir impossible. Comme la soirée d’hier soir et son petit paquet de dragées vertes!!!. Je me suis sauvée quand l’auteur est entré…

Bon, j’ai je crois terminé la partie Proust. Trouvé des images-j’en manque je pense- en désaturant les prises faites dans l’appartement et en rendant tout assez fantômatique sans que cela ne deviennent une forme, un esthétisme.

J’ai hâte de terminer. Après je veux peindre et me plonger dans une autre affaire: Le 332

Prof boiteux

… s’est levé tôt. A travaillé sur le film avant de se décider à partir “à L’école ” comme elle le faisait autrefois.

Un peu la trouille sans plus. Présenter le cours; Se perdre.

Oh putain cet amphi … Heureusement que je ne pratique pas la nostalgie-miroir!. J’y suis allée-Vedu-Venu-vecu…

Je ne me sens pas tellement PROFESSEUR Herr PROFFESOR!!! Mais ça me plait.

Ce qu’il tau que je comprenne bien c’est que ce sont des étudiants de première année. Hum. Hum. C’est ce qu’il y a de mieux les 1 A. On attend et je le souhaite une certaine fraicheur et pas encore de tics, de manière, d’attitude. Tout cela vient très vite.

Déjeuner avec “le Pôle dessin” . Je trouve qu’ils sont sympas, simples et agréables.

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Retour maison et re-montage. La partie” projet Proust ” que je vais monter mais que j’hésite à insérer. Le son est terrible car il y avait ce jour là un marteau piqueur. On verra

Je sèche Duchamp à Beaub et vais boire un verre avec Tom.

R. claqué de retour de sa lecture…

Promenades

Depuis l’autre jour déplacements en velib, présentation du parfum d’Unglee derrière la place des Vosges. RV pour l’affiche du Printemps des Arts.

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Je passe devant cette porte dans le 18eme. Je n’y avais jamais fait attention.

Puis en regardant la photo , je constate que les habitants ont peur des vampires!!!

Ce qui est bizarre après le 15 septembre c’est d’avoir la sensation que l’été vient de commencer. Beaucoup de touristes et de gens en short et (genre) tongs.

A ce propos je râlais au théâtre l’autre soir en voyant arriver des gens -il n’est évidemment pas question de mettre une queue de pie!-de voir arriver des gens vêtus comme pour la plage. Deux femmes au deuxième rang , attaquent à 18h50 soit 10 mn avant le début, leur sandwichs emballés dans de l’alu??? . Bon

Hier encore montage ( Sarajevo ), tennis- mauvais- et passée prendre Balthazar pour une promenade ( nous voulions aller visiter la prison de la santé-journées patrimoines- mais jamais autant de monde n’a voulu aller en taule….C’est pris d’assaut

Nous sommes allés, accablés de chaleur- faire un tour au Luxembourg. Flâner, regarder. J’aime beaucoup. Nos glaces fondaient à toute vitesse.

On s’est assis sur l’herbe et moi sur une crotte de pigeon en attendant qu’un gardien ne vienne nous déloger. Dans ce jardin je vois en arrière plan un enfant qui dessine les statues. C’est plutôt l’hiver. C’est moi.

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Le bassin. Les bateaux de bois que l’on pousse avec un bâton et que l’on poursuit en courant ici-et là. Sur certaines voiles, un drapeau, un crabe, des lettres. B. en prend un. Je crois que rien n’a changé depuis des lustres et Marcel Proust a dû lui aussi jouer avec ces mêmes embarcations sommaires. Une drôle de monsieur avec un chapeau tyrolien-on dirait vraiment l’illustration de je ne sais quel texte- fait des photos de l’armada. Ce qui m’amuse le plus c’est d’observer cet homme de 75 ans environ, tout en blanc: En commençant pas le sol Spring Court blanches, pantalon de toile blanc, chemise de lin blanc, chèche blanc et à la place de la Chantilly, un bob Blanc. Je pense immédiatement à Saint-Tropez.

Il porte un immense voilier blanc qu’il va poser sur l’eau et piloter. C’est assez ridicule de voir ce voilier-paon fier comme Artaban, seul comme un roi sur ses mers .On ne voit que lui, sa grande voile blanche qui penche, se redresse gracieusement. On dirait un patineur ce bateau!!! C’est vrai qu’il est très beau mais vient contredire totalement le mouvement poétique des autres embarcations. Un peu lourdes un peu rudimentaires elles emportent néanmoins bien plus loin… Et que ce passe t’il dans la tête de ce type en blanc ? On dirait que le bateau est bien trop petit pour lui, on l’imagine plutôt sur le pont arrière caché par un bouquet de glaïeuls et buvant une coupe de champagne devant les badauds.Nostalgie de l’été passé?? Sincère passion pour le modélisme? Sais pas. Mais c’est un peu ridicule et triste.

Regarder les joueurs de tennis et les critiquer puis repartir, passer chez Corti. J’y achète un livre. Comment aller chez Corti et en ressortir les mains vides?

RV avec C. au Champollion pour revoir “Le secret derrière la porte”

J’adore l’idée de la collection de chambres

secretbeyond10

Bzzzz

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C’est un moment en Août que j’ai bien aimé. On avait l’impression de ne plus du tout être sur terre.

Il y a de très beaux tableaux dans l’exposition Les Borgia, un heaume carmin et une hallebarde magnifiques.

Par contre le “teaser ” est à péter de rire .Déjà un teaser pour une expo , je me gondole ( à Venise ), alors là…. . Je ne suis pas allée au bout de ces 35 secondes chuchotées!!!!!!

tennis dans 30 mn . je pars

Le repenti n’est pas un califat

Ce titre parce qu’en voiture et roulant vers Paris ( je suis une des résistantes qui ne vont pas SUR Paris mais A Paris… ), alors que je zappais les stations, j’entendais: Islam, Syrie, Syrie, califat, Imam, Coran, Djihad… et que ça commençait à me saouler gravement. ( “La France, avec près de 1.000 djihadistes depuis 2012, constitue aujourd’hui le premier contingent de djihadistes occidentaux opérant en Syrie et en Irak”… ) Heu…

Ceci étant dit l’émission concernant les califats sur France-Culture samedi matin était super intéressante et donnait un petit aspect Mille et une nuits au paysage qu’on découvre  de Viviers à Monbrison…

Ce qui m’est venu à l’esprit en reprenant le métro le même jour vers 17 heures, c’est que mon “mood” était semblable à  à l’horrible image  du virus du Sida. Ca:

virus-aids

Je me sentais comme “ça” au milieu des gens. C’est à dire peu gracieuse ou plutôt méfiante. Comme si j’arrivais en terre inconnue chez moi et que les gens ne semblaient pas s’apercevoir de certaines prérogatives évidentes me concernant.

virus-aids

Ca donnait donc ce genre d’émoji… J’avais en main un talisman offert par J et expédié cet été: Les anneaux de Saturne de Sebald. Ca alors! J’avais acheté Austerlitz sans le lire. ( D’ailleurs cet été j’ai très peu lu. Pas lu. Juste le sorcier de Balzac, premier roman sous pseudonyme je crois à 22 ans et d’autres qui ont comme point commun d’avoir subi l’influence du Melmoth. de Maturin et quoi d’autre.

melmoth

Commencé Vathek de Bedford…

On ne va pas faire des bilans de l’été marqué par la disparition de Madame Félès en Août. La doyenne du hameau.

Marqué par d’autres événements désagréables dans d’autres domaines…

Juillet, à part le passage d’U et mon frère me laisse un gout un peu triste. Août, parfait. Après une pause en juillet j’ai recommencé à peindre le 21 avec difficultés je dois dire. Départ le 7 aout A SB je me suis installée tout de suite et hop. Pas plus facile mais davantage de plaisir. En fait je dois ruser avec moi-même : Peindre le matin et en récompense poursuivre le montage du film l’après-midi. escortée souvent d’un succulent chausson aux pommes acheté quotidiennement sur la place.

J’ai beaucoup de plaisir à monter NS ( Nicole Stéphane n’est pas un cheval…). Je l’écoute avec délices et je ris jusqu’aux larmes notamment quand elle parle de sa chenillette de guerre..

Elle est merveilleuse d’intelligence et de modestie, d’une sorte de  folie aussi. Pas folie.

Donc comme la projection au 104 avait été réussie mais faite à l’arrache et que ces 50 mn oubliaient pas mal de choses…. C’est réparé. Le fait que Nicole soit Nicole de Rothschild, qu’elle soit juive on déterminé pas mal de choses et je n’en parlais pas…  Puis Ribbesford, les MMLA ( missions militaires françaises de liaison administrative ) et FFL…

Ensuite il faudra insérer ces séquences. Hum . Encore beaucoup de travail là-dessus.

Hier rangement car rentrer c’est trouver un espace réduit même si… Et avoir envie de tout jeter. Râler en permanence de l’inutilité des choses. Rentrer c’est se demander où en est la réparation du Mac pro. Il est définitivement mort. Me reste l’Apple display 30 pouces . Hop Apple store et adaptateur Thunderbolt ( Où ai-je vu qu’un Thunderbolt était un avion? Chez Sebald… Les deux avions qui jouent ensemble, se frôlent d’un peu trop près et …. the end. )

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J’aurais su cela , il m’eut été facile de taquiner NS en lui disant qu’elle ne savait même pas piloter!!!

Je disais donc: “Marqué par d’autres événements désagréables dans d’autres domaines…”

Le pire je crois c’est l’offensive Zara. Ignoble , infecte, écoeurante. NV en a parlé sur une demi-page dans le monde. Mais cela n’a pas fait tant de bruit, sans doute je l’espère pour couper court à cette campagne de pub ignoble. Evidemment l’étoile est jaune. Mais “c’est une étoile de shérif!!” Ben oui, rayures + étoile jaune, ça fait costume de cow-boy ! C’est évident.

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Et puis tous ces crimes et puis Ebola et puis dans cette atmosphère de gravité l’autre imbécile de Trierw… Je vais même pas jusqu’au bout,  avec son éclat aussi pathétique que ridicule.

 

 

La dernière nuit au Repenti…

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Voilà. C’est terminé.

Peintures roulées ( le supplice de chaque année ) . Mais Noah est plus grand à chaque fois et c’est plus simple. Les enfants du hameau m’aident comme des fourmis. Je me demande toujours comment ” ça va tenir”.

L’Escalet était délicieux, bien que je sois arrivée un tout petit peu tard à 8h. Eau délicieuse et monopalme confortable de puis que j’ai trouvé les chaussons parfaits qui m’évitent de mettre des Tricostérils et tout le bazar contre le frottement.

Dernier soir à Gonfaron. Dernières descriptions des personnes: Route 66, Van Gogh, La fourmi , Gonzague saint-Bris à sa fenêtre.

J’adore donner des surnoms.

Ce matin, suis allée photographier les cactus de la maison abandonnée ( celle dans laquelle il y a un four à pain ).

Allez hop. Eteindre l’ordi et le mettre dans sa boite.

Fin de l’Atelier Repenti

Ce matin j’étais prête à partir à la mer.

Seule . Départ 6h. Mais- Puis /remettre le drap. Se tourner.. Se mettre à plat-ventre, juste un peu … Grogner.. C’est bon ce frais… Puis écouter les oiseaux. Puis fermer les yeux, puis bondir hors du lit… Puis s’arrêter hébétée… Revoilà la vie… Fermer  le volet , puis descendre boire un café. Terrasse après avoir tourné la clé. Même bruit chaque matin-CLAC sur fond de pieds nus carrelage. Bruit du rideau de perles. La terrasse, haut micro-lieu de l’été.

La terrasse aux deux parasols.

Puis avoir la flemme en visualisant dans un demi-sommeil du jour qui se lève La Garde-Freinet, Grimaud, Ramatuelle et enfin Youpi le magnifique Escalet. C’est trop beau l’Esacalet. Si Tôt…

Je remets à…. demain matin, dernier jour.

Aujourd’hui peinture. De plus en plus immonde.Croute + crôute. Berk..; Et je n’y peux rien….

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Henry James/ L’élève. Je commande la traduction de Leyris afin de comparer. Celle ci me semble “accrocher”.

Acheté chez ” Leclerc” , haut-lieu de la “culture”, les séances spirites de Victor…. Hum ; et aussi Pauline  de Dumas….

Ce soir sur notre place de Gonfaron nous rions . R. se fait prendre en photo. La scène est maintenant dépouillée de ses rideaux noirs.

Guerre

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Dans la presse les images de guerre sont tellement belles qu’on n’y croit pas. On se croirait dans des décors d’opéra.

Il y a une femme sur la droite qui marche en regardant je ne sais quoi. Je ne sais pas non plus à qui appartient le nez en haut à gauche.

Levée il y a longtemps pour aller seule à la mer.SEULE.  Pas partie. J’irai demain. Pour me laver de ce Juillet, lourd en partie.

Hop café atelier courses ranger billet de train de S.(soupirs….)

Invasion des cactus

Fin de Gabriel Lambert. ( Le bagnard de l’opéra)

En 1835, alors qu’il séjourne à Toulon, Alexandre Dumas croise un forçat au visage familier. Cet homme aux traits fatigués, en tenue de bagnard, se nomme Gabriel Lambert. Mais l’auteur l’a connu dans un autre siècle, lorsque, vêtu des plus beaux costumes, on l’appelait Vicomte. Quel fut le chemin de cet homme, autrefois dandy, familier de l’opéra, du théâtre et de toutes les réceptions mondaines, aujourd’hui les chaînes au pied ? Voici le destin d’un fantastique copiste, faussaire et faux-monnayeur, que la lâcheté conduit à l’échafaud.

Au moment où j’écris je râle à voir une voiture se garer devant la table et le banc…. Obligés sans cesse ici ou là de dire aux gens de s’écarter. Vous allez à la mer. Crique sur mesure et rochers. Un groupe se pointe et se met devant vous. Vous allez à la piscine déserte: quelqu’un pose sa serviette à 5 cm de votre sac. C’est incroyable cette manie  qu’on les gens de se coller les uns aux autres. ( une autre plage, personne . Un père et son fils plus ballon. On a compris ).

Et c’est pénible d’être odieux ou d’avoir besoin de l’être pour crier:

—Barrez vous de là. De l’air, du vent…

Je ne crie pas non. Mais je suis franchement désagréable.

L’homme ou la femme vous regarde d’un air abruti sans bien comprendre ce qui se passe.

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Hier promenade jusqu’à Notre dame des anges.

La dernière fois j’y suis allée à vélo. Oups. On peut dire que c’est dur. Je pense que je ne pourrais pas le faire là, maintenant. En haut on découvre Porquerolles. C’est magnifique. La route est dangereuse et assez mauvaise avec croisements difficiles.

On entre dans l’église. Petit patio bien entretenu et panier contenant des tissus bleu-pâle pour les visiteurs qui auraient les épaules nues.

Le crocodile est toujours là prêt à avaler un gâteau suspendu- un BÂTEAU je dis pas un gâteau=correcteur stupide/   et aussi une autre bête que je ne distingue pas bien dans l’obscurité.

Et les ex-voto, les ex-votos, les ex-votos.

L’ancien manteau de la Vierge de procession.

Brrr. Ca sent l’encens.

Tout va mieux. Mais le séjour de S. est trop long. 3 semaines et encore quelques jours à l’école.

Descente vers Pignan et dans les vignes le téléphone sonne. C’est JLT qui appelle R.

Je descends de voiture pour voir les grands cactus là-bas. J’ai l’impression qu’il y a des plus en plus de cactus partout.

Préparer les affaires la barbe. Je ne suis ni contente ni pas contente de partir et de changer d’endroit . Je ne suis contente de rien. C’est comme ça. C’est plutôt un sentiment d’ennui un peu tout le temps cet été qui n’aura pas été le meilleur.

Les haricots verts et la peinture

 

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D’un côté les haricots verts, de l’autre la peinture (rose). Qu’est ce que c’était rasoir d’éplucher les haricots verts quand on était enfants.

—Oui… Mais d’abord tu épluches les haricots

—Grrr. D’accord.

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La peinture c’est pareil. Sauf que c’est moi qui fait la question et la réponse

—Oui… Mais d’abord tu vas peindre

—Grrr. D’accord.

Et AMR m’envoie:

la foto

 

 

Allez

L'Arbre, de Pietro Ciafferi

L’Arbre, de Pietro Ciafferi 

Sans imprimante je suis mal.

Bon. là j’ai envie de retravailler vraiment. Après l’impossibilité à savourer le ” ne rien faire”. C’est pénible ça quand même. Grrr. Mais d’où me vient cette capacité à croire que le ciel est gris quand un seul petit nuage passe. Grr et re Grr.

R. est plongé dans les Ecrits de Renoir.

Moi la Saga Maeght. Le premier chapitre est pour le moins époustouflant. Ensuite on à envie de continuer … Je ne sais pas. On a envie de lire ça comme un polar et en même temps … Je ne sais pas ( bis )  si ça me passionne vraiment ou si ce ne serait pas plutôt de la curiosité déplacée. En même temps c’est intéressant de faire l complément avec ce que j’ai connu.

Familles , familles… Ainés … Hou là là. Partout le même bazar.

Artaud. Ho!!! Les dessins ( petits croquis de rien, machins) du livre. C’est quelque chose…

Je commence à pouvoir un peu réfléchir, pense à l’école… Note, ou me dis que je ne note pas….

 

Today, Liberace again

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Progressivement retrouver des journées normales sans trop d’angoisse. Pouvoir travailler. Pas trop. Deux ou trois heures pour ne pas perdre le fil.

Hier passage de M. pour bilan. Elle est formidable et heureusement qu’elle a été là pour me rassurer.

U. quand il est venu m’a offert un livre magnifique des costumes de Liberace. En fait j’aimerais que mes peintures soient des éléments de costumes dignes de Lib.C’est hallucinant de kitch, d’horreur, de pierres précieuses ou pas. C’est purement magique, la fourrure, les perles, les paillettes….Les sourires figés. Le bronzage artificiel, les poses, les plumes.

Je regarde Piertro Ciafferi, Furnes encore et le musée du silex de … Heu…

Profiter du temps comme il vient. Ne pas noircir tout. Ne pas être sur le qui-vive. Hum. Un programme.

Acheté un A . Dumas ( Je n’ai pour ainsi dire pas lu depuis un mois)

Reçu “La saga Maeght” de Yoyo.

Conversation sur la terrasse des soeurs Feles ( Madame Feles est au lit depuis longtemps avec ses plus de 90 ans).Les amygdales, l’appendicite, les plants de tomates, la rivière, les grêlons, la pollution, les “avant”.

Le hameau n’a plus cette même légèreté. J’adorais passer toutes les avant-nuits sur cette terrasse. Je ramène ce soir  dans mon tee-shirt des courgettes et des tomates. demain j’aurai l’huile.( On a joué au basket et Noah découvre Ulysse du haut de ses huit ans. Il vient me surprendre à la bergerie. regarde mes peintures {pas peint beaucoup cette année comparativement à l’an dernier } et repart son livre sous le bras.

Allez. Les pies au lit, j’entend un autre oiseau – répétitif.

J’adore la nuit ici quand tout va bien. Sinon, c’est la matin qui est plus difficile quand il faut recoller avec la réalité.

CA va.

Furnes

furnes

Je cherche des document à ce sujet et suite à un extrait magnifique d’un film de Boris Lehman où l’on voit les Pénitents noirs sous une pluie battante.

Hasard total, nous sommes le 29 juillet jour de cette fête .

Tout commence en 1625. Les potions des apothicaires ne peuvent guérir le père Jacobus Clou, gravement malade. Malgré de fortes fièvres, l’ecclésiastique part à Ackghem, en Flandre-Orientale. Il veut participer à une procession de chemin de croix et y demander sa guérison. Miracle ! Le religieux rentre guéri à Furnes. Le dévot estime ne pouvoir mieux remercier le ciel qu’en organisant une procession semblable dans sa propre ville. En 1626, un premier cortège nocturne sort dans les rues de Furnes, à la veille du carême. Mais en 1644, la procession du père Clou subit la concurrence. Les pères blancs organisent une procession similaire fin juillet, appelée « procession de réflexion ». Le père Clou a la brillante idée d’y introduire « ses » pénitents. C’est chose faite en 1646.

3 weeks

Ici depuis 3 semaines , je ne peux pas le croire.

Hier , recherché les images des Vaux de cernay pour monter la séquence ” enfance de N”

Là: Marché à vélo.

Hier J. nous a donné un bocal de pesto. Miam. Avant il nous a décrit le bar de la place en période de chasse. Avec le grognement des chiens, les “pan, pan” et les sangliers. c’était très drôle.

Je ne lis même pas. L’homme du lac? Il m’en reste 12 pages.

Toujours une sorte de mauvaise humeur en arrière plan.

CHINOIS

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C’est quand meme de l’ordre du supplice (enfin bon… oui , je sais , mais…c’est une façon de parler   )la nécessité de peindre. J’y vais à reculons c’est le moins que l’on puisse dire. Là. Là , maintenant je dois y aller. Mais j’angoisse à l’idée de voir ce qui est derrière la porte. Et il suffirait de laisser tomber, mais si je laisse tomber je suis de mauvaise humeur. C’est Compliqué”. La chaleur n’est pas très engageante. Pfff.

 

Grrr. Horrible. A m’endormir tellement ça m’ennuie de peindre. mais si je ne le fais pas ce sera pire plus tard…

 

BAT

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On a ri et crié en poursuivant la chauve-souris dans la maison. Elle était d’un noir magnifique, très intense avec des reflets prune ou violets. Elle s’est enfuie par la fenêtre mais le lendemain matin nous avons trouvé “ça”. Les fourmis en une fuit ont bouffé les ailes. C’est dégoutant. Berk manger des ailes de Chauve-souris, je n’ose imaginer  quel supplice ce serait pour nous.

U. est parti. Sur la route je m’arrête pour acheter une roue de vélo. L’horreur. Le monde en claquettes et ventre en avant. Je file à toute vapeur.

Arrivée de M. et E.

Corrections encore pour les B.A. Je suis très contente d’avoir les cours sur une seule journée du Mardi. Trop bien.

 

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