TRI(E)STE

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Hop. Le cours du Mardi ( c’était le 1 décembre et la journée dans l’amphi avec projection de films choisis par les étudiants et moi ) et le lendemain matin départ pour Trieste. Pourquoi? Pourquoi partir et pourquoi faire? J’avais tout réservé comme ça, clac. Et Trieste que je n’écris jamais sans me tromper et lire ensuite “Triste “et non Trieste”.

Arrêt à Venise, et chambre agréable sur un canal, petit canal .Premier étage. je marche en tous sens. Personne. La nuit tombe et je file à l’Accademia. On est 3 ou 5 maximum. C’est merveilleux ce peu de monde. J’ai pris mon billet pour Trieste. Départ 10h40. Deux heures de train. Brume, vignes, une sorte de héron blanc. Maintenant des tunnels. Puis on longe la mer.Trieste m’évoque GG. Je sais qu’il a pour ami Claudio Magris. On va se croiser car j’arrive quelques jours après sa conférence sur Kafka. La mer incroyablement étale. C’est très beau. Hotel du centre. Entrée par le deuxième étage. Parfait . Fenêtre sur l’église et la place aux marchands d’oranges de Sicile.

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Le matin à 9h, office orthodoxe. C’est très beau. Je reste.

J’ai pris un livre de Calvino et un roman Anglais, mais à l’aéroport je n’ai pas résisté à l’envie d’un Best seller. Un Kerr: Prague fatale. Dès que l’on commence on est pris au piège. Je le sais et j’approuve. Me voici à Trieste bien installée sur la place principale, dans un fauteuil avec une couverture sur les genoux. Aux côtés d’Heydrich et autres S.S.entre Berlin et Prague, entre espions et saloperies. La découverte à Trieste c’est le magnifique café San Marco. Immense, confortable, avec des coussins rayés et un bar sans fin. La première fois j’y bois un capuccino vers 17h( dire à l’italienne sinon ils sont tout petits ). Je lis, j’observe, je note. Je me promets d’y retourner le lendemain.

Il y a aussi le Tommasseo. Plus genre bonbonnière que café Viennois. J’y goûte le vin blanc “colli orientali”, accompagné de petits machins à la truffe. Je me sens bien dans cette atmosphère douillette et commande une salade délicieusement simple et bonne. Il y a le Torino. Il y a le “caffé degli specchi“, Café des miroirs que je connais déjà, et l’Antico caffé Torinese …L’accent ici est incroyable; Je ne saurais dire si cela zozotte ou siffle. c’est incompréhensible. On entend évidemment les langues voisines.

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Le chocolat à Trieste est épais comme celui de Turin. Je n’aime pas tellement. Partir seule c’est bien. C’est bon de ne pas parler, de regarder la mer, visiter le musée du théâtre un peu vieillot ainssi que le fonds Giogio Strelhler qui s’y trouve. Les grands hommes ici sont Joyce et Svevo. La galerie d’art contemporain, musée Revoltella est ennuyeux à périr. Immense , énorme avec des peintures XIXeme terribles. Pas un futuriste. Que des croutes et des gardiens endormis. Pas mal d’endroits sont fermés. Je vais jusqu’à Miramare. Le lieu est beau, l’intérieur fait bailler. C’est la visite qui tue d’ennui un enfant normal.

( En bas le types sur le matelas hurlent et chantent. Ils sont dans un état terrible )

Retour par Venise où je marche 2 heures dimanche matin, avant de m’enfuir à l’aéroport bien en avance tant il y a de monde. Tout à coup ça me barbe. C’est fini. Deux livres sont finis. Je rentre.

“Les escargots sympathiques” NOTES

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carnets de VH

Allix:

“Mais son « invention » la plus célèbre date de 1850 et se nomme la boussole pasilalinique sympathique ou plus communément les escargots sympathiques. Il s’agit d’une méthode de télégraphie basée sur la capacité supposée des escargots à maintenir un contact sympathique après l’acte sexuel. Autrement dit, un escargot est capable de transmettre à toutes distances, par le biais d’un fluide identifié à une forme de magnétisme animal propagé par le sol, son état d’excitation au congénère avec qui il a sympathisé, c’est la « commotion escargotique ». Jules Allix n’était pas vraiment l’inventeur de ce moyen de communication, mais abusé par une expérimentation manifestement truquée19, il se fit le promoteur naïf de la prétendue découverte de Jacques Toussaint Benoît et Biat-Chrétien (personne fictive censée se trouver aux Amériques et être en contact escargotique quotidien avec Benoît).”


“L’appareil de Benoît ressemble à un grand compas de marine et s’apparente à une pile voltaïque non pas constituée de disques empilés, mais de 24 coupelles composées de zinc et de cuivre enserrant une couche de tissu imbibé de sulfate de cuivre, disposées en cercle sur une roue. Chaque coupelle est repérée par une lettre, contient un escargot collé et est montée sur un fin ressort censé révéler la réaction sympathique de son occupant20. Grâce à deux de ces appareils contenant des escargots sympathiques correctement appariés, il est alors possible de transmettre des messages instantanément et sans support matériel en touchant un escargot et observant la réaction de son correspondant dans l’autre machine. En réalité, l’excitation des animaux dans leur coupelle était surtout due aux suintements de sulfate de cuivre.

La démonstration eut lieu le 2 octobre 1850 dans l’appartement de Benoît ne contenant qu’une seule pièce. Triat exigea que les appareils et leurs opérateurs soient séparés par un rideau. Jules Allix et Hippolyte Triat s’échangèrent chacun un message, mais Benoît, sous divers prétextes, allait et venait entre les deux appareils influençant les actions et lectures de chacun. Le résultat obtenu par ce biais fut significatif.

Enthousiasmé, Jules Allix annonça cette invention dans le journal La Presse de leur ami Émile de Girardin21. Plus sceptique, Hippolyte Triat convia Benoît à renouveler l’expérience suivant un protocole plus rigoureux et en présence d’Émile de Girardin, Benoît accepta mais disparut la veille. Finalement, il mourut misérablement en 1852.”


“Allix se donna alors tout entier à une invention dont il avait, paraît-il, trouvé le secret, et qui s’appelle le télégraphe escargotique. Ce mode de correspondance qu’Allix voulait substituer au télégraphe ordinaire, est assez grotesque pour mériter d’être raconté. Il fallait choisir des escargots sympathiques (?), et en mettant l’un d’eux sur la lettre d’un alphabet spécial, le second escargot se plaçait immédiatement sur la même lettre de l’alphabet correspondant. Cette invention, qui paraît avoir considérablement influé sur l’esprit de son auteur, et qui l’a conduit à Charenton, où il est resté quelque temps, cette invention trouva crédit auprès de M. Emile de Girardin, qui, pendant longtemps, tint en grande estime M. Allix.”

A JON 2 WEEKS AGO

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It would be a nice exercise to try to write this blog in english. But I’m so lazy… Hum Hum. To write and then to translate. If not i’m going to stop every two words and look for something in “reverso”! And who knows if I’ll be able to read what I wrote later???

Ce commentaire SMS se rapportait à la voix de  Jean-Claude Ameisen, qui me fait le même effet que le contact avec un objet en grès ou en terre . Des frissons de déplaisir. Cette voix qu’on qualifierait par ailleurs de profonde et magnifique-d’extra radiophonique- me fait ça à moi.Je n’y peux rien et ne peux écouter sur les épaules de Darwin pour cette raison. Autre exemple, la voix de Jacques Brel: je me cache sous trois oreillers. En parlant de voix j’ai déjà évoqué le livre de Denis Podalydes, qui décidément a bien des qualités.C’était voix off. Il y décrit avec génie les voix des autres, de quelques autres. C’est vrai que parfois on se demande comment tel homme peut vivre avec telle femme qui a ” cette voix ” ( insupportable ). C’est vrai qu’en général on n’aime pas sa propre voix ( sauf certains acteurs mais il n’y en a plus beaucoup -qui jouissent de leur propre roucoulement ). Ca me fait penser que des étudiantes des Arts déco m’avaient demandé d’enregistrer un texte. Devais-je rappeler. Sais plus. Décrire une voix c’est super difficile. Spectacle au Theatre de Paris/ Open space,  entre Tati et Les Deschiens. Grande qualité. Classe.

Après verre . C’est sympa. Je déclare ma flamme de groupie à Niels Arestrup. C’est vrai qu’il est devenu, il l’était déjà probablement un acteur top. Il me fait un peu peur. Il a un regard intense. Brrr. Il dégage quoi. Je taquine Berléand qui salue avant moi M.M. Bref . Je regarde ( en sifflant mon champagne de mondaine) du coin de l’oeil Pierre Richard qui ne m’a strictement jamais intéressé. Je me dis que vieux il est bien mieux. les rôles d’ingénus qu’il a joués …. Bon bref.

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OUÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ!!!!!

MORTE AU CINEMA

Je ris en repensant au message de N:

—Il reste un rôle de silhouette : Deux jours à la morgue et tu serais disséquée par Jean-Claude Drouot.

J’avoue que j’ai été tentée. Montpellier, Depardieu et la dissection!

rozsavolgyi.free.fr

Le terme de “morgue” provient du verbe “morguer” signifiant dévisager, regarder de haut. Il désignait les geôliers de la prison du Châtelet, chargés d’identifier les prisonniers dès leur arrivée, afin d’être certain de les reconnaître en cas de tentative d’évasion.

Il faut remonter à 1714 pour retrouver les origines de la morgue parisienne. En ce temps là, les corps ramassés dans la rue sont entassés dans les sous-sols de la prison du Grand Châtelet, la “basse-geôle”. On vient, une lanterne à la main, tenter d’identifier un mari, un fils, une femme. Au XIXe siècle, la morgue prend des allures beaucoup plus organisées, voire “spectaculaires”. En effet, après avoir siégé près du pont du Châtelet, la morgue s’installe sur l’île de la Cité, et les corps, préparés, sont exposés en vitrine, habillés de leurs propres vêtements. La population locale défile ainsi, la journée durant, afin de les observer à loisir et, par la même occasion, tenter une identification. C’est l’attraction du Tout-Paris, au point de figurer dans des guides de voyagistes étrangers! Cette technique est aussi favorable aux autorités qui ont bien souvent l’occasion d’arrêter les criminels revenus discrètement observer leurs “trophées”.

Vite, vite

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Pas le temps d’écrire quoi que ce soit.Je prépare ce qui ne sera pas une conférence, sur le thème de l’Excès au cinéma et c’est un travail fou. J’avais d’abord refusé car je ne me sentais pas à ma place dans ce rôle cinéphile que je ne suis pas. puis me suis laissée convaincre.Quel bazar et je suis incapable de prévoir le temps, tout simplement parceque ça m’ennuie tellement de minuter je ne sais quoi…

On verra. On verra bien.

Une conférence pour moi,ça s’appelle raconter des histoires. Une histoire.

 

Grand échiquier

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Hier je suis rentrée tard d’ARG, ayant enfin ( je crois ) terminé cette peinture de 8M X 3, 50M

On verra quand j’y retourne. bref. SMS avec Jean, M et V.

Clafoutis très bon. J’ai mal sur le côté: déchirure intercostale que je me suis faite en jouant horriblement mal il y a quelque jours ( le jour où il faisait si froid). Claquage en m’étirant pour me chauffer. Paf comme dans le mollet mais c’est plus douloureux quand on tousse par exemple. Après ces considérations médicales de femme vieillissant et grimaçant dès qu’elle fait un mouvement… En parlant de ça, hier en rentrant je trouve dans la rue et selon la tradition un type qui pisse entre deux voitures. je gueule bien sur en passant sur mon vélo mais le type ne veut pas en rester là. Donc, menton appuyé sur ma main, modèle penseur de Rodin à vélo, je l’attends.

—Va chercher ton keum qu’on s’explique

—Pardon? Vous savez, je pense que je peux traiter l’affaire moi-même. Je ne vais pas déranger tout le monde pour un enfant qui fait pipi. Vous avez?……… 12 ans?

Le garçon, qui est mignon d’ailleurs, métisse Viet et très en colère me dit furieux:

—j’ai 15 ans, j’ai pas 12 ans et j’ai un scoot. Toi tu a 30 ans tu es vieille et tu as un vélo!!!

Je trouve cela délicieux. Il est vraiment très sympathique.

A son copain je dis

—Il ne tient pas l’alcool ce joli bébé.

L’autre est fou de rage.

Dans l’ascenseur je souris encore.

Donc grand échiquier que j’avais oublié. C’était la messe à la maison Jacques Chancel. Mon père détestait ça et montait se coucher en râlant parce que nous, avec ma mère, on voulait TOUT voir. Je consomme peu la télé mais hier, je me suis dit que c’était possible le mélange des genres que Chancel avait introduit et qu’on pouvait aussi faire une télé sans Chevaliers du fiel et autres marrades déprimantes, vulgaires, glauques dans leur franchouillardise limite. Je l’ai déjà dit, mais se marrer partout et tout le temps c’est pénible. Les comiques me saoulent. Le niveau c’est blague et blague, de celles qu’on ne supporte pas.

Escapel / phil glass

J’ai fait le programme du deuxième semestre. Je suis contente.C’est réglé.

Je rattraperai Mardi après midi, Mercredi en morpho chez Valérie et dans les collections.

Je lis Didi Huberman, Atlas… J’avais commencé. Puis mis de côté. l’histoire des foies divinatoires m’interesse énormément tout ( rien à voir ) comme celle des silènes dont parle N. ordine

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foie e Piacenza

Et j’ai acheté Bergougnoux que je n’ai jamais lu. ce sont des entretiens: Exister par deux fois.

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détail 

Je recule le moment de préparation de Visions excessives. Ah oui dans la série que sont ils devenus, je me demandais en faisant une pause: Et James Brown… James Brown le peintre beau et élégant des années 80 .Je suis donc tombée sur une interview d’il y a deux ans. Oh lala. Terrible de prétention. Oups… Atroce. Il avait dejà à mon sens trop collaboré avec l’élégance et les mondanités…

on voit le résultat. Ne pas râter le début.

Je pense qu’il en a été de même pour J.C Blais. Adulé, exposé partout  et disparu des radars. Un étudiant ne sait pas qui est J.B pas plus que JCB.

Pour un étudiant, 1980 c’est la préhistoire. Ils ont raison.

Donc n’oublions pas cette phrase de Celine:

La postérité? C’est la polka des asticots…

“JE SUIS CHARLIE “

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En écoutant Cyrulnik parler de l’horreur de ces derniers jours…

Je citais à un étudiant Victor Klemperer. Nous y sommes aussi.

Toute cette semaine la tension était terrible. Tous effondrés. La seule chose positive est cette solidarité, cette réaction planétaire. Pourvu que ça dure.

Accrochée à la télé, à la radio…aux journaux.

Dans un autre ordre d’idée, Mardi dernier était la journée noire pour moi: Agréable mais creuvante car j’avais à faire passer les UC à …. 30 etudiants . Ce sera la même chose MArdi prochain.

J’étais heureusement surprise. Il y a des étudiants excellents et singuliers. Je n’ai rien vu qui ne soit intéressant. Même si le fait de mettre des notes suscite toujours des réactions négatives. Pour moi, une note n’évite pas la discussion mais a le mérite de donner une idée claire. La hantise de la note, je la trouve dépassée. Comme si une note était une honte, un principe réactionnaire. Curieusement les étudiants -qui ne sont peut-être pas pour autant les meilleurs- mais à qui j’ai donné les meilleures notes n’ont pas l’air de se plaindre! Ce qui me stupéfie souvent c’est la décision d’entrer dans une école ( une école veut dire que l’on va apprendre et être jugé sur un certains nombres de valeurs et de critères, qui forment “le système scolaire”. Puis lorsqu’on est dans une école on s’offusque de ce mécanisme, ( j’avoue qu’en ce qui concerne les Beaux-Arts qui ne devraient plus s’appeler les Beaux-Arts d’ailleurs, je me demande s’il n’est pas plus raisonnable d’aller à la fac philo ou lettres et de fabriquer ses propres trucs hors système en toute indépendance)

Bref.

Pot au feu délicieux chez Dayan

Acheté des pulls dont un qui fait que je ressemble assez à un flic à cause de la rayure blanche.

Vu la magnifique exposition Viollet Le Duc qui m’a bien surprise car je n’en connaissais pas le quart.

Ai commandé Barbarella de Vadim ( dont j’avais vu quelques images à la télé d’un tel kitch que je n’ai pas pu résister.)

La peinture à l’air de se re-débloquer un peu. pas mal de temps passé dur le dossier pour l’avocat.

Remontage de Versailles et de La morte.

Toujours la sensation de manque d’ampleur. Ou peut être la nécessité de travailler avec quelqu’un pour réaliser ce que j’ai en tête mais qui ne sort pas.

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Je râlais hier en apprenant que J. entrait à la galerie. Je le présente à C. blabla et personne ne me prévient? C’est désagréable et j’ai gueulé. Autre gueulante, celle-ci théâtrale et pour amuser mon frère. Je reçoic depuis l’an dernier, les voeux d’une boite de Pompes funèbres. C’est très désagréable. J’ai donc des 9h, alors que nous prenios un café, pris le téléphone.

—Bonjour MAdame. Pourriez vous me passer un responsable?

—C’est moi…

Je n’explique pas le torrent plein d’alluvions que j’ai déversé. Je croyais qu’elle allait pleuré en s’excusant et en promettant bien de m’enlever de la liste.

—Et si ce n’est pas fait, même si vous me proposez des poignées gratuites, je porte plainte…

On a bien rigolé après et j’étais d’attaque pour la journée. Ca me fait penser que j’avais un étudiant à Cergy qui bossait dans ce domaine dans la boite de son père.

Bon je file au tennis avec ma raquette fraichement cordée ( c’était une bonne idée de passer la prendre hier chez Decat. Un monde de dingue avec les soldes. Oups…

5/01

Allez hop direction Argenteuil avant le supplice de demain aux Beaux-arts: Faire passer les UC. Ce n’est pas désagréable mais c’est la quantité. Cette nuit translation de rêves et rires. Je mangeais une limande et j’ai entendu R. qui parlait en somnolant. Il parlait de restaurant et je lui ai alors demandé si on n’était pas dans le même rêve et s’il avait choisi la limande. On rit.

ces jours ci beaucoup de rêves et cauchemars alors que parfois, rien de rien. Là j’ai eu droit à un hors-bord qui fonce mais à reculons, des chapeaux cloche à motif, des voleurs dans le jardin d’Amiens et la paralysie qui m’empêche de crier, ma mère et mon père qui n’apparait pratiquement jamais… etc

Hier j’ai pas mal joué et même gagné. Refait une version de Versailles pour Beaubourg. Acheté Salo et un Lurel et Hardy. Commencé à regarder un truc sur Ed Wood.

Pas eu le courage d’aller à Saint Antoine vu que la veille j’avais visité Nallard ( né en 18) à Broc. Hou lala. No comment . Bref mais une bonne crise cardiaque à temps c’est pas mal, se dit-on en sortant de là.

J’aime beaucoup cette image.

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L’un des derniers à nous avoir vus hier soir vers 23h fut B2B et son épingle à cravate en perle.

Fuyant tout réveillon et téléphone bien coupé, nous avons décidé ( puisque finalement on ne partait pas…) d’aller voir le spectacle de Sebastien. J’ai eu un peu peur au début car cela démarre lentement, mais la partie “theatre de boulevard” est désopilante et excessive comme il le faut: Etagères qui tombent quand on raccroche le téléphone blanc, femme abat jour qui bute dans les meubles, décor très drôle dans le genre épouvantable. Boa et talons évidemment.On est allés l’embrasser puis en rentrant on s’est arrêtés aux artistes. Ce qui est drôle c’est le mélange des genres: touristes, habitué(e)s ( les deux dames qu’on y voit souvent et toujours à la même table { la même que R. mais à des horaires différents } et qui hier avaient sort les brillants de fête qui donnaient à l’atmosphère un parfum de province désuet.

On s’est mis au bar pour un verre et salué les patrons et garçons bien affairés. l’homme qui n’a qu’un oeil était là et celui coiffé à la stone comme dans les années 70.R. les a invités à boire un verre et bonne année et bonne année et la santé et tout. Est arrivé B2B, magnifique en souliers vernis. Escorté de son ami que je n’avais jamais vu, un type qui m’a fait penser à Olivier Debré ( dans mon esprit mais est-ce la réalité!!? )

Bref Burroughs m’a embrassée et j’ai serré respectueusement la main d’Olivier plutôt réservé. J’étais soudain d’humeur à aller embrasser aussi Michou à 50 mètres.

—On fait quoi? Restaurant viet?

— Nan, on rentre  manger les coquilles saint-jacques et les choux à la crème achetés en secours.

Sur le chemin , le monsieur sur le matelas devant la porte des livraisons de Carrefour, et qui est très prisée l’hiver à cause de la soufflerie chaude. —Bonne année à vous. C’est pas franchement facile à dire vu que le type va dormir là… R. Lui file 50 euros. Le type n’en revient pas et se lève pour l’embrasser et… laisser couler quelques larmes qu’il efface vite fait…

Quelques coups de fil et hop.

Aujourd’hui sortie pour acheter des bricoles et stop. Absolument aucun courage pour aller à l’hopital. Lecture de Borges. C’est vraiment bien ses conférences, pas de téléphone, et peu d’ordi ( regarder qui était Broussac, finir le dossier pour l’avocat-ce qui veut dire récupérer un maximum d’éléments, images sur des sites qui me barbent.)Regarder qui est Steven Cohen, combien coute un cutter chauffant, et des illustrations des livres de Jules Verne.

Il ne reste qu’une étoile dans le paquet! Délicieuses spécialités offertes par A. lorsque nous nous sommes vues près de la république. C’est un régal ces petites choses au gingembre je pense. Avec du thé une merveille.

Il faut d’ailleurs que je la remercie quant à ses indications pour les sous-titrages du film sur Nicole. Il faut y penser maintenant. Pas trouvé de chambre ou appart pour la fille de Klauss en Jnvier

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