Days / Faire un truc par jour
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Faire un truc par jour
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
Protégé : exces.
Gentile-Bellini-Mehmed-II-1480
Grand échiquier
broderie
Hier je suis rentrée tard d’ARG, ayant enfin ( je crois ) terminé cette peinture de 8M X 3, 50M
On verra quand j’y retourne. bref. SMS avec Jean, M et V.
Clafoutis très bon. J’ai mal sur le côté: déchirure intercostale que je me suis faite en jouant horriblement mal il y a quelque jours ( le jour où il faisait si froid). Claquage en m’étirant pour me chauffer. Paf comme dans le mollet mais c’est plus douloureux quand on tousse par exemple. Après ces considérations médicales de femme vieillissant et grimaçant dès qu’elle fait un mouvement… En parlant de ça, hier en rentrant je trouve dans la rue et selon la tradition un type qui pisse entre deux voitures. je gueule bien sur en passant sur mon vélo mais le type ne veut pas en rester là. Donc, menton appuyé sur ma main, modèle penseur de Rodin à vélo, je l’attends.
—Va chercher ton keum qu’on s’explique
—Pardon? Vous savez, je pense que je peux traiter l’affaire moi-même. Je ne vais pas déranger tout le monde pour un enfant qui fait pipi. Vous avez?……… 12 ans?
Le garçon, qui est mignon d’ailleurs, métisse Viet et très en colère me dit furieux:
—j’ai 15 ans, j’ai pas 12 ans et j’ai un scoot. Toi tu a 30 ans tu es vieille et tu as un vélo!!!
Je trouve cela délicieux. Il est vraiment très sympathique.
A son copain je dis
—Il ne tient pas l’alcool ce joli bébé.
L’autre est fou de rage.
Dans l’ascenseur je souris encore.
Donc grand échiquier que j’avais oublié. C’était la messe à la maison Jacques Chancel. Mon père détestait ça et montait se coucher en râlant parce que nous, avec ma mère, on voulait TOUT voir. Je consomme peu la télé mais hier, je me suis dit que c’était possible le mélange des genres que Chancel avait introduit et qu’on pouvait aussi faire une télé sans Chevaliers du fiel et autres marrades déprimantes, vulgaires, glauques dans leur franchouillardise limite. Je l’ai déjà dit, mais se marrer partout et tout le temps c’est pénible. Les comiques me saoulent. Le niveau c’est blague et blague, de celles qu’on ne supporte pas.
Escapel / phil glass
J’ai fait le programme du deuxième semestre. Je suis contente.C’est réglé.
Je rattraperai Mardi après midi, Mercredi en morpho chez Valérie et dans les collections.
Je lis Didi Huberman, Atlas… J’avais commencé. Puis mis de côté. l’histoire des foies divinatoires m’interesse énormément tout ( rien à voir ) comme celle des silènes dont parle N. ordine
Et j’ai acheté Bergougnoux que je n’ai jamais lu. ce sont des entretiens: Exister par deux fois.
détail
Je recule le moment de préparation de Visions excessives. Ah oui dans la série que sont ils devenus, je me demandais en faisant une pause: Et James Brown… James Brown le peintre beau et élégant des années 80 .Je suis donc tombée sur une interview d’il y a deux ans. Oh lala. Terrible de prétention. Oups… Atroce. Il avait dejà à mon sens trop collaboré avec l’élégance et les mondanités…
Là on voit le résultat. Ne pas râter le début.
Je pense qu’il en a été de même pour J.C Blais. Adulé, exposé partout et disparu des radars. Un étudiant ne sait pas qui est J.B pas plus que JCB.
Pour un étudiant, 1980 c’est la préhistoire. Ils ont raison.
Donc n’oublions pas cette phrase de Celine:
La postérité? C’est la polka des asticots…
Kalach
Quand même les événements récents perturbent. J’étais cachée sous des tissus heureusement et Sarkosy ne m’a pas vue. Avec ma cagoule et mon arme. Mais étais-je djihadiste? Oui? Non car j’avais peur de mourir, de me faire abattre. Je n’ai pas même en rêve l’âme d’un martyr. Après j’ai filé de l’Elysée et j’ai vu que tout le monde entrait dans les jardins du Parc Monceau en costume Luis 14. La suite , sais plus….
Salut Will
Tout le monde est concentré. Merce C. Will et Jean à gauche. Jean a toujours cette expression quand il réfléchit. Quelle beauté…
Will, voilà c’est fini pour toi. Que dire.
Rien.
Tu laisses Jean en plan sur votre île
Nous aussi. Avec tes éclats de rire, des coups de gueule, tes grands dessins pour expliquer les mouvements, ton cocktail Martini Vodka, je crois imbuvable épouvantable qui nous a tant fait rire un Dimanche. Et cette soirée à Châlons après le spectacle ( nous on nous avait mis dans une petite salle car on arrivait plus tard avec les chorégraphes des 7 dernières paroles -on devait être 12 )
L’équipe de l’exposition organisée par Yvon Lambert était à côte et ne riait pas des masses. On s’est installés et on a hurlé et ri comme des bossus. Les histoires de Jean et Will sur les danseurs et l’opéra étaient désopilantes.
Je garde ça et le déjeuner en Juin à Poissy, où tu n’avais pas l’air si mal. Je t’avais même trouvée en forme.
Et la Belle-notre première rencontre- dans la Belle et la Bête de Andy à Fontevraud… Et les costumes pour les danses de Laurent de Médicis et nos chamailleries souvent pour ci ou ça. Tu ne me croyais jamais. ( Quand je t’ai dit que j’adorais tes dessins tu disais —arrête de te moquer.
J’ai dû plaider pour te dire à quel point je les trouvais merveilleux.
Ca avait même bardé à Aix.
W— » Mais on doit voir la taille du danseur »
Moi — »Non, un danseur n’est pas un prince « .
Et quand je vous ai rendu visite au studio lors des inondations, tu te souviens Jean tu m’avais raccompagnée en barque ! En barque!!!.
Mais comme on a ri encore une fois. Et à l’ecole du cirque et … Et….
Bref. Mardi on viendra t’accompagner aux côtés de Jean
les gants invisibles parfois
C’est vraiment bizarre que l’image ou le titre concernant cette image d’une édition de gants par la maison heu?? n’apparaisse pas. c’est toujours le problème avec Cocteau…
Et pourquoi c’est écrit si petit et mon titre: Les gants invisibles parfois eh bien fait comme le titre l’indique…. disparait . Puisque ces événements nous blablabla…………….instigateurs!
le carnet d’un anonyme
Mardi:
– matin: jean, boots Dior, tee-shirt blanc, pull laine (doudoune + veste)
– soir: costume bleu, chemise blanche mousquetaire, boutons de manchette Paul Follot, cravate marron Charvet, épingle cravate (?), cho7 marrons Charvet, chaussures marrons Berluti montre chrono suisse papy
Mercredi :
– costume bleu, chemise blanche simple, boutons de manchette Paul Brandt, cho7 bleues, Charvet, cravate Club Dior, chaussures marrons
Gabardine bleue, écharpe Benghali, montre Oméga marron
Tenue de sport, ordi, livre etc…
Il fait encore nuit.
Le café m’attend dans la cuisine. Un corbeau crie dans la rue. Hier c’étaient des mouettes que l’on entendait.
On a ri cette nuit. R parle en dormant:Il doit aider quelqu’un à passer la douane avec des noisettes!!
Puis d’un escargot à qui il parle???
Note= Coupe de corporation, objet de corporation
Marx Weinold,
J’appelle Jean ou je ne l’appelle pas. … Grrr
moi je
« Mon pantalon est décousu… »
Je rêve beaucoup et les bribes vont et viennent. Disparaissent. Sur mon vélo, c’est le meilleur endroit pour y repenser. Là.. Pfftt… Rien. Un hôtel à Londres, une chambre épouvantable, des affaires à transporter. Je les mettrai dans la voiture de mon père qui comme je le disais apparait d’avantage. Sais plus.
Hier soir vernissage mondain chez Pierre Bergé. Belle exposition Cocteau, simple. D.P a bien fait cela. Très beau dessin de Victor Hugo. Champagne. Je fais la connaissance d’une dame qui me dit: Buvons un café un jour. Elle me passe son adresse et en voyant son nom je lui demande si elle a quelque chose à voir avec le médecin du même nom. J’allais chez lui une fois par an, rue Saint-Guillaume dans la maison de verre de Pierre Chareau. J’y trouvais l’ensemble un peu étrange – j’avais 19 ans- et les Lurçat dégueu.
Et là, hier, je parlais avec sa fille, c’est drôle, et petite fille des commanditaires de la fameuse maison de verre si j’ai bien compris. Papotage avec Francesca Isidori dont j’ai toujours aimé la voix sur France-Culture. On passe là des bons moments avec M.C et V. D. arrive. Moi je me sauve car aujourd’hui, j’ai eu cours. Pas grand monde bizarrement après les UC. Mais des étudiants sympas. On parle d’encyclopédie, de Borges et Babel, de Richter, … De l’anti-dandy Houellebecq ( titre de l’article du monde)
J’adore en sortant des Beaux-Arts être sur mon vélo et traverser la cour du Louvre. C’est trop beau.
R. à la crève.
Aucune nouvelle de J et W. Hum. Ca me glace.
Ca m’amuse les photos de ce type:
Ici manteau Balthus, photography by KATERINA JEBB
Là mon sur-pantalon immense. Par modestie je mets l’image en plus petit.
Notes
Alfred Abel
SOLEIL !
Felix buhot ( ???) faisant flamber un plaque de gravure
Je me suis réveillée quand un des deux singes est apparu derrière la fenêtre et a fait mine d’entrer. L’autre bizarrement était rose et c’est ce qui m’a intriguée. Ils étaient comme jumeaux. Mais ils étaient aussi des sortes de faux singes, des petit gorilles assez minces de 1, 60 m environ. ceci me rappelle évidemment la scène avec Nicole ou je porte un masque de gorille de farces et attrapes pour lui faire peur. En parlant de cela j’ai appelé E. Pour la transcription de ce qui est dit dans le film en vue de la traduction. Mais je pense qu’il faut d’abord que je réduise moi même le texte en fonction des images. Hum, ça va encore prendre un temps fou ce truc….Est ce que cela est dû à mon interrogation sur ce sujet, la gémellité, et les deux salles du Musée de Valenciennes qui sont je crois strictement identiques.
Bon aujourd’hui, préparation du sujet pour le deuxième semestre des Beaux-arts ( je l’ai en tête mais il faut le rédiger ) et le plus emmerdant les notes des UC qui ne sont pas communiquées à l’administration mais qui permettent aux étudiants de se situer par rapport à ce que je demande. Je me casse les pieds sans doute pour rien ou pour recevoir les mécontentements de ceux qui s’offusquent que des notes existent encore.
Moi je crois que la note est l’anti-hypocrisie et qu’il y en a marre de dire à tous que » c’est bien ». Quand c’est insuffisant, c’est insuffisant et il n’y a pas à en faire une histoire à mon sens.Le coup des notes comme pratique réactionnaire est un vieux machin de baba à mon sens. C’est comme cet étudiant qui est néanmoins sympathique et me dit qu’il est différent.
—Différent?
—Oui différent des autres.
Je fulmine et lui dis que ce n’est pas son affaire. Qu’il n’a pas à s’occuper de cela. Qu’il n’a qu’à faire ce qu’il a à faire . C’est marrant comme vit toujours cette croyance qui dit que parce qu’on était un mauvais élève, qu’on a pas eu son bac, qu’on s’est fait virer, et bien c’est qu’on est génial. Ca m’énerve cette complaisance ridicule d’inspiration assez bourgeoise je trouve.Pour moi il y a une nette différence entre un rebelle et un branleur si on me passe l’expression. Bref.
Je vais m’emmerder à mettre des notes qui ne vont m’attirer que des ennuis!!!
Hihi.
Je viens, en buvant mon café de lire un article très intéressant sur Houellebecq et son apparence. l’anti Des Esseintes ( je n’ai pas mis de majuscule et le correcteur me propose « essence »!), l’anti-dandy. C’est super intéressant je trouve cette idée du dandysme à l’envers.de l’apparence évidemment comme stratégie de communication. oui cela on connait. mais de la laideur comme arme de guerre médiatique c’est ce qui m’intrigue da,s la lignée Fair is foul.
Autre domaine, celui de la fille qui se sert de mon travail comme dans un self-service. Elle avoue… l’avocat nous a fait parvenir un extrait de sa lettre. Quelle imbécile. Fabriquer des peintures à partir des miennes, voler mes images sur les sites et les renommer, voler les titres, changer les copyrights… Comment a t’elle pu penser passer au travers ? Et pourquoi l’a t’elle fait. Tout est faux dans ce que l’on trouve. De la formation, au numéro de Siret!!!
Dans son fb, elle mettait mes dessins pof, cash, direct. Je prends et c’esst à moi.
Elle va saigner car il n’est plus temps de pleurnicher et de demander mon indulgence.
J’ai rencontré Mark Brusse avant hier. Il est sympa ce type avec beaucoup de charme.
A l’instant et j’en ignore la raison je pense que Tapis m’a toujours emmerdée. Je trouve que ça vieillit très mal tous ces machins avec des croix des matières ( quelle fine description !!!!)
Bon allez je m’y colle car quand ce sera fait, ce sera fait….!)
OUF
Le disque FOURMI contenant » tout Nicole » faisait un tout petit clic. J’ai froncé l’oeil…. Zut. Puis il a patiné… J’ai éteint, rallumé et il ne montait plus. Grr… J’ai changé d’ordi et l’ai branché sur le vieux mac réparé…. Sauvegarde presque terminée. Ouf!!! Même si j’ai fini le film, il y a pas mal de choses que je n’ai pas utilisé.
Ceci étant dit pour la récupération de données, c’est fou ce que les prix sont fluctuants. le mieux que j’ai trouvé c’est chez SOS master, qui m’a très bien réparé l’ordi avec des pièces de rechanges d’occasion, carte mère et carte graphique.
COMME ON A DES BORNES SUR U/ EQUICONTINUITÉ
« U EST BORNÉ. U EST DANS L INFINI.
« régularité elliptique »
« conditions de rangs »
« je fais une remarque, c’est que dans ces cas là, même si on démarrait avec une mesure bornée, les semi-groupes associés régularisent. »
« U2T est continu pour tous les t posit…. »
Oh oh oh Je ne comprends RIEN
Hier soir crevée après une bonne journée à A. où la peinture n’est pas fâchée et moi non plus semble t’il. J’ai passé tant d’heures assises à regarder le mur, à attendre que ça se fasse tout seul, à m’endormir pliée en 4 sur le fauteuil, à faire chauffer des cafés pour passer le temps. A ne pas les boire. La peinture est trop paralysante si l’on pense à l’histoire de l’art. Trop déprimant de se dire que l’on a aucune chance après Polke etc… C’est l’échec assuré. Et puis ce qui est terrible c’est le déplaisir à voir ce que je fais. Comme s’il me fallait regarder avec la main devant les yeux ( comme dans Salo la scène de la fin) en écartant juste un peu les doigts pour voir un peu. Puis soupirer et dire à Voix haute: Oh putain, c’est pas possible.
Bon je file rue de Picardie porter la clé pour l’expo de ce soir. Croisons les doigts leur écran ne reconnait pas mes formats…
Et des sirènes de flics, des sirènes de flics, tout le temps.
Il y a un vent de voleur. Je passe porter le film et ça marche ouf tout de suite. Passage à la librairie en face où je veux acheter un livre de Bergougnoux-ils ne l’ont pas. Je ressors avec un Patty Smith et je journal de Nijinsky que j’ai déjà lu. A la République je m’arrête pour regarder dessins et hommages, fleurs fanées et crayons.Voici un dessin au sol et les gants ( réplique) que portait Jean MArais dans la Belle et la Bête
Et les gants de la Bête.
Ha oui hier soir j’étais ravie de voir un drôle de film » Hairspray » avec John Travolta!!! 2007
Feuilletage de journaux-je garde/je jette…
Pelloux
http://www.lemonde.fr/actualite-medias/video/2015/01/08/charlie-hebdo-l-emotion-de-patrick-pelloux-urgentiste-et-chroniqueur_4551679_3236.html
Je viens de regarder ce document en buvant mon café. C’est terrible. Brr
Maintenant il faut continuer cette « union ». Ce n’est pas fini.
Je n’en reviens pas qu’il n’y ait eu aucun débordement, aucun incident. En regardant Netanyahu et ses gardes du corps, c’était crispant. Les mouvements des yeux des ces personnes en attitude d’extrême vigilance… Pendant la marche les gardes qui ont la main sur l’épaule de N. prêts à l’aplatir pour le protéger en cas de merde.
C’est bizarre c’esr ce matin que je ressens tout cela physiquement comme quand on a réalisé que l’on a perdu quelqu’un.
Aller travailler c’est le mieux.
Je découpe dans le monde la demi-page consacrée à Jouannais et son encyclopédie des guerres.
Préparer pour les beaux-arts la suite.
De quoi ai-je envie?
Hier ai regardé Salo. c’est merveilleux, terrible.
Et j’ai survolé Barbarella. Merde je croyais que c’était en Français. les images sont dingues. Marcel Marceau et Claude Dauphin, Jane Fonda. Quel truc. J’adore
Ce soir mystère
Rapido. Bon on va diner à côté après avoir renoncé à la marche car le métro ne pouvait même plus s’arrêter à cause du monde….
B2B arrive avec ses bagues et nous parlons, lui au bar, nous assis.
Soudain arrive un type, un rival pour B2B. Jules Berry en personne ou Albert Préjean ou Constantine. Je n’ai rien pour faire une photo, merde.
B2B est éclipsé par ce type aux mains énormes, chapeau noir de voyou, noeud papillon, pochette sang comme un mac des années 40 . Magnifique. Je dis à R:
—Attrappe-le
—Monsieur? Monsieur?? Vous pourriez me dire où vous avez eu ce chapeau si élégant?
Le mec:
—Je vous en apporte un demain soir. 56 ou 58?
B2B me dit :
—Son chapeau coute 12 euros sur le boulevard. Les miens sont anglais. Au moins 200. Je t’en donnerai un….B2B n’aime pas que j’admire quelqu’un d’autre et veut l’exclu!!!
Daniel , le garçon me dit oh lala t’as vu??? Il cherche un hôtel. Le mec a payé son café avec une liasse.
J’adore. J’ADORE. On le croirait sorti d’un plateau noir et blanc-second couteau second rôle. Un temps oublié. C’est magnifique. Mais d’où vient-il????
dingue ce monde à la Marche Charlie
« JE SUIS CHARLIE «
En écoutant Cyrulnik parler de l’horreur de ces derniers jours…
Je citais à un étudiant Victor Klemperer. Nous y sommes aussi.
Toute cette semaine la tension était terrible. Tous effondrés. La seule chose positive est cette solidarité, cette réaction planétaire. Pourvu que ça dure.
Accrochée à la télé, à la radio…aux journaux.
Dans un autre ordre d’idée, Mardi dernier était la journée noire pour moi: Agréable mais creuvante car j’avais à faire passer les UC à …. 30 etudiants . Ce sera la même chose MArdi prochain.
J’étais heureusement surprise. Il y a des étudiants excellents et singuliers. Je n’ai rien vu qui ne soit intéressant. Même si le fait de mettre des notes suscite toujours des réactions négatives. Pour moi, une note n’évite pas la discussion mais a le mérite de donner une idée claire. La hantise de la note, je la trouve dépassée. Comme si une note était une honte, un principe réactionnaire. Curieusement les étudiants -qui ne sont peut-être pas pour autant les meilleurs- mais à qui j’ai donné les meilleures notes n’ont pas l’air de se plaindre! Ce qui me stupéfie souvent c’est la décision d’entrer dans une école ( une école veut dire que l’on va apprendre et être jugé sur un certains nombres de valeurs et de critères, qui forment « le système scolaire ». Puis lorsqu’on est dans une école on s’offusque de ce mécanisme, ( j’avoue qu’en ce qui concerne les Beaux-Arts qui ne devraient plus s’appeler les Beaux-Arts d’ailleurs, je me demande s’il n’est pas plus raisonnable d’aller à la fac philo ou lettres et de fabriquer ses propres trucs hors système en toute indépendance)
Bref.
Pot au feu délicieux chez Dayan
Acheté des pulls dont un qui fait que je ressemble assez à un flic à cause de la rayure blanche.
Vu la magnifique exposition Viollet Le Duc qui m’a bien surprise car je n’en connaissais pas le quart.
Ai commandé Barbarella de Vadim ( dont j’avais vu quelques images à la télé d’un tel kitch que je n’ai pas pu résister.)
La peinture à l’air de se re-débloquer un peu. pas mal de temps passé dur le dossier pour l’avocat.
Remontage de Versailles et de La morte.
Toujours la sensation de manque d’ampleur. Ou peut être la nécessité de travailler avec quelqu’un pour réaliser ce que j’ai en tête mais qui ne sort pas.
Je râlais hier en apprenant que J. entrait à la galerie. Je le présente à C. blabla et personne ne me prévient? C’est désagréable et j’ai gueulé. Autre gueulante, celle-ci théâtrale et pour amuser mon frère. Je reçoic depuis l’an dernier, les voeux d’une boite de Pompes funèbres. C’est très désagréable. J’ai donc des 9h, alors que nous prenios un café, pris le téléphone.
—Bonjour MAdame. Pourriez vous me passer un responsable?
—C’est moi…
Je n’explique pas le torrent plein d’alluvions que j’ai déversé. Je croyais qu’elle allait pleuré en s’excusant et en promettant bien de m’enlever de la liste.
—Et si ce n’est pas fait, même si vous me proposez des poignées gratuites, je porte plainte…
On a bien rigolé après et j’étais d’attaque pour la journée. Ca me fait penser que j’avais un étudiant à Cergy qui bossait dans ce domaine dans la boite de son père.
Bon je file au tennis avec ma raquette fraichement cordée ( c’était une bonne idée de passer la prendre hier chez Decat. Un monde de dingue avec les soldes. Oups…
5/01
Allez hop direction Argenteuil avant le supplice de demain aux Beaux-arts: Faire passer les UC. Ce n’est pas désagréable mais c’est la quantité. Cette nuit translation de rêves et rires. Je mangeais une limande et j’ai entendu R. qui parlait en somnolant. Il parlait de restaurant et je lui ai alors demandé si on n’était pas dans le même rêve et s’il avait choisi la limande. On rit.
ces jours ci beaucoup de rêves et cauchemars alors que parfois, rien de rien. Là j’ai eu droit à un hors-bord qui fonce mais à reculons, des chapeaux cloche à motif, des voleurs dans le jardin d’Amiens et la paralysie qui m’empêche de crier, ma mère et mon père qui n’apparait pratiquement jamais… etc
Hier j’ai pas mal joué et même gagné. Refait une version de Versailles pour Beaubourg. Acheté Salo et un Lurel et Hardy. Commencé à regarder un truc sur Ed Wood.
Pas eu le courage d’aller à Saint Antoine vu que la veille j’avais visité Nallard ( né en 18) à Broc. Hou lala. No comment . Bref mais une bonne crise cardiaque à temps c’est pas mal, se dit-on en sortant de là.
J’aime beaucoup cette image.
FIRST OF 2015
L’un des derniers à nous avoir vus hier soir vers 23h fut B2B et son épingle à cravate en perle.
Fuyant tout réveillon et téléphone bien coupé, nous avons décidé ( puisque finalement on ne partait pas…) d’aller voir le spectacle de Sebastien. J’ai eu un peu peur au début car cela démarre lentement, mais la partie « theatre de boulevard » est désopilante et excessive comme il le faut: Etagères qui tombent quand on raccroche le téléphone blanc, femme abat jour qui bute dans les meubles, décor très drôle dans le genre épouvantable. Boa et talons évidemment.On est allés l’embrasser puis en rentrant on s’est arrêtés aux artistes. Ce qui est drôle c’est le mélange des genres: touristes, habitué(e)s ( les deux dames qu’on y voit souvent et toujours à la même table { la même que R. mais à des horaires différents } et qui hier avaient sort les brillants de fête qui donnaient à l’atmosphère un parfum de province désuet.
On s’est mis au bar pour un verre et salué les patrons et garçons bien affairés. l’homme qui n’a qu’un oeil était là et celui coiffé à la stone comme dans les années 70.R. les a invités à boire un verre et bonne année et bonne année et la santé et tout. Est arrivé B2B, magnifique en souliers vernis. Escorté de son ami que je n’avais jamais vu, un type qui m’a fait penser à Olivier Debré ( dans mon esprit mais est-ce la réalité!!? )
Bref Burroughs m’a embrassée et j’ai serré respectueusement la main d’Olivier plutôt réservé. J’étais soudain d’humeur à aller embrasser aussi Michou à 50 mètres.
—On fait quoi? Restaurant viet?
— Nan, on rentre manger les coquilles saint-jacques et les choux à la crème achetés en secours.
Sur le chemin , le monsieur sur le matelas devant la porte des livraisons de Carrefour, et qui est très prisée l’hiver à cause de la soufflerie chaude. —Bonne année à vous. C’est pas franchement facile à dire vu que le type va dormir là… R. Lui file 50 euros. Le type n’en revient pas et se lève pour l’embrasser et… laisser couler quelques larmes qu’il efface vite fait…
Quelques coups de fil et hop.
Aujourd’hui sortie pour acheter des bricoles et stop. Absolument aucun courage pour aller à l’hopital. Lecture de Borges. C’est vraiment bien ses conférences, pas de téléphone, et peu d’ordi ( regarder qui était Broussac, finir le dossier pour l’avocat-ce qui veut dire récupérer un maximum d’éléments, images sur des sites qui me barbent.)Regarder qui est Steven Cohen, combien coute un cutter chauffant, et des illustrations des livres de Jules Verne.
Il ne reste qu’une étoile dans le paquet! Délicieuses spécialités offertes par A. lorsque nous nous sommes vues près de la république. C’est un régal ces petites choses au gingembre je pense. Avec du thé une merveille.
Il faut d’ailleurs que je la remercie quant à ses indications pour les sous-titrages du film sur Nicole. Il faut y penser maintenant. Pas trouvé de chambre ou appart pour la fille de Klauss en Jnvier
Notes Borges
Pendant que nous dormons ici, nous sommes éveillés ailleurs et ainsi chaque homme est deux hommes p32 Tlon Uqbar Tertius
Tous les hommes qui répètent une ligne de Shakespeare, sont William Shakespeare
Toujours est-il que les textes que Borges choisit d’écrire au sortir de sa convalescence s’orientent pratiquement tous autour d’un même thème : l’évocation de livres ou d’auteurs inexistants, imaginés dans son propre esprit.
Les écureuils et les mouchoirs blancs
J’ai terminé ce matin la relecture du Neveu de Wittgenstein et c’est vraiment un livre magnifique. Le personnage de Paul est si finement tracé qu’il est assis dans la pièce où je lis et me regarde d’un air un peu hagard, dans son habit fait sur mesure. Il n’a pas encore fait irruption dans la bijouterie de son frère pour y exiger « la perle ». Comme de tous les livres que je lis, il ne m’était resté que peu de choses. Surtout j’avais été frappée par la description du jardin de l’hôpital. Les écureuils et les mouchoirs blancs.
Je hais le correcteur automatique
Ca faisait du bien de rentrer depuis Gambetta-Hôpital Tenon à vélo. J’arrive à l’instant;
S. en réa. Une fois de plus. Hum. Pas terrible et il souffre. Moi je m’y mets et sens que je vais tourner de l’oeil/ vous auriez un sucre?. La honte!!! dans cette pièce pleine de tuyaux et de bipbips et de courbes de couleurs et de je ne sais quoi encore. J’annule le RV avec Anne. je n’y serai pas à temps c’est certain et puis après ce genre de séance, retour bercail. Je croise J et E qui arrivent. Oui le vélo et le froid font du bien. ( plus de bien que Thomas Bernhardt que j’adore mais qui ne remonte pas vraiment le moral dans ces circonstances pourtant familières!!!!)
« Depuis plus de dix ans, je n’accepte ni prix, ni titres, et surtout pas, bien entendu, votre grotesque titre de professeur. L’Assemblée des auteurs de Graz est une assemblée de connards sans talents. »
Le grand art est un processus horrible mon enfant ( TB/Le faiseur de théâtre )
Bref je ne sais pas pourquoi en poussant la porte je me demandais ce que je dirais à Marcel Duchamp si je le rencontrais là maintenant? Passons. On peut imaginer d’autres rencontres comme celles que l’on ferait aux Enfers si on y descendait, ou celles qu’y ont faites Ulysse, Enée, Thésée etc.
Ce sacrifice aux dieux infernaux s’est déroulé dans une « caverne profonde, monstrueusement taillée dans le roc en une vaste ouverture, défendue par un lac noir et par les ténèbres des bois. Nul oiseau ne pouvait impunément se frayer un chemin dans les airs au-dessus d’elle, tant étaient impures les exhalaisons qui, sortant de ces gorges noirâtres, s’élevaient vers la voûte du ciel ». Forêts profondes, lac inquiétant, ténèbres malodorantes et grotte impénétrable, aux dimensions vertigineuses, c’est bien le paysage traditionnel au départ duquel commence toute initiation, un paysage de mort, au silence oppressant, à dominante noire ; et à l’inverse des nombreuses autres cavernes de l’Énéide qui forment un univers clos, d’où l’on ne sort que par où on est entré, la grotte de l’Averne s’ouvre par l’arrière sur un autre monde, un monde inaccessible au profane, le royaume des morts, qui n’a pas de chemin pour les vivants — regna inuia uiuis (v. 154) —, et pourtant un monde qui, en définitive, n’est pas totalement étranger au monde des vivants, car il en est comme le négatif.
Hier j’ai eu RM au téléphone.Je ne décroche jamais car je sais que je vais en avoir pour deux heures de fiel et finalement de méchancetés. Cette manie de critiquer tout et tout le monde est fatigante. Et de penser qu’on est le plus malin…Avant ça m’amusait assez. Là c’est de la pure aigreur. Je lui fais part de cette réflexion et il recule.
— »Les saloperies sur les gens ce n’est pas vraiment constructif et en plus ça m’ennuie. Tu es lamentable, je suis lamentable et chacun fait comme il peut. »
—Oui, oui mais…
—Pas de mais.
Il a envie de savoir ce qui se passe aux B.A . C’est le fait que j’y sois qui l’intéresse pour « savoir ». Il y a passé pas mal de temps comme prof. Et il est out, comme le veut la marche du temps… Chacun son tour. Bref.
Je ris encore un peu de ce moulin qui ressort des phrases mécaniquement car cela donne des machins sans queue ni tête mais où je me reconnais quand même puisque c’est « fabriqué » avec mes mots genre:
La réponse contre la tonsure en italique !!!!
Vous l’aurez compris, je suis en or, rouge , vert et avant l’orage.
Vous l’aurez compris, je pouvais vénérer le texte Ahahahaha moins bien que Joe Dassin !!!!
At the term for Contemporary Art à la Nanyang Technological University à Singapour. L’artiste prévoit de désespoir en entrant dans le texte Ahahahaha Où passent les vitrines après Fellini et de son père mercredi soir.
On s’en lasse vite mais c’est assez drôle.
froid et vent
Quand elle m’a dépassée sur la route je me suis mise de côté car elle portait une immense peau de bête blanche. Ue fourrure. Je me suis demandée quel était l’animal qu’elle venait de tuer. La peau de bête en question était plutôt une sorte de manteau de fourrure géant qui aurait appartenu à Liberace.
Beaucoup de circulation sur cette route mais un feu, bizarrement là. D. est dans les ronces. Maintenant le manteau immense est au sol sur la route. On croit qu’il a neigé. Je ne veux pas le salir et suis étonnée de voir que je glisse à 5 cm du bitume. D. qui arrive derrière moi, ne se soucie de rien et marche sans peur d’abimer ce nouveau tapis qui maintenant est plutôt constitué de plumes. Je traverse une colline. C’est raide et ouf, c’est ici. Je passe par l’arrière d’une maison et devant, les enfants anormaux sont en rang , prêts pour la promenade. J’avance et il fait très chaud. La mer est là, tout est bleu y compris la façade ce cet ancien hôtel devenu maison de cure, mais fermé annuellement. Des marches mènent à l’eau et ça me fait peur. En fait je crois que c’est une sorte de Fort Saint Jean que je visite. Sous un banc, des bouteilles d’huile solaire à moitié vides. Je traverse une autre maison. Et puis dans la salle de spectacle je dois apporter le rideau. Michel Bouquet est dans sa loge et dessine des très grands trucs au crayon. J’ai le haut de son costume: Une sorte de chemise rêche à une seule manche. J’hésite à couper l’autre manche. R. prend de la cocaïne et m’avoue en prendre 200 grammes par jour ce qui me fâche énormément.
Un hôtel après la représentation…
En vrai: Ce matin tennis minable et du coup (inter) minable et cordage qui claque.Zut , un joueur me prête sa raquette. J’avais tellement envie de jouer hier. Je crois que si les premières balles sont mauvaises, c’est cuit pour la séance.
S. de nouveau à l’hôpital. J’irai tout à l’heure.
Je finis la relecture du Neveu de Wittgenstein avant de m’attaquer à Blanchot offert par J. ( ça me fait un peu peur!)
ONE MORE TIME
—Non Maitre ne m’achève pas!!!!.
Avec Antoine dans le rôle du bourreau de Bethune doré
Je ne sais pas pourquoi je tombe sur le site de Cergy et du coup, pousse la curiosité ( ce n’est même pas de la curiosité ) d’avancer et de voir ce que raconte cette personne que j’ai toujours trouvée antipathique lorsque j’étais à Cergy. Là, j’écoute l’Inconfort moderne et je vais me faire une fracture du nez si ça continue car je vais m’affaler sur la table. Ennuyeux à mourir. Pas mieux le truc dans la neige ( elle explique dans un Anglais exécrable ) des sortes de sculptures objets d’un autre âge, je veux dire post Duchampien. Mon pauvre Marcel. Bref très prétentieux tout ça. C’est bien l’idée que j’avais. Circulez.
On a dû se coucher vers quatre heures. C’était très bien et ils ont TOUT mangé.Tout le monde ( 12) avait l’air très content.
Avec ma cagoule de catcheur et mes livres de Blanchot + des trucs pour le vélo je vais attaquer l’univers.
Oui , moi qui d’habitude déteste Noel, j’étais très contente de préparer le repas après être allée au Marché Saint-Martin. J’ai passé des moments délicieux et simples. Zut. J’avais demandé à J. et E. de préparer quelque chose. Et personne n’a je crois arrêté de parler.Donc…
Vu ce qu’il est resté comme bouffe c’est à dire RIEN , j’en déduis que ce n’étais pas mauvais . Moi je n’ai rien mangé. Une huitre. et le fromage excellent de V.
Quand on cuisine c’est hard de gouter tout cela: les pommes, les figues, le céleri, le canard, la pintade aux truffes…Le foie gras…
C’est la France!!!!
Du Coq à l’âne
Après avoir été privée de connexion hier toute la journée, je regarde le nouveau site André Breton et de là me trouve sur celui de crimino corpus qui présente plein de documents concernants les criminels, les bagnards, les graffitis, les camps etc.Il y a énormément de documents numérisés. Cela va du code des prisons à la liste de ce que risque un sodomite dans les années 1500 à Florence je crois. La promenade du sodomite ou de la sodomite à dos d’ âne fait partie des humiliations possibles avant les coups de fouets et de plus graves condamnations. Je m’arrête sur le dossier Landru et sur cette image qui est proche de moi-c’est ce que je me dis-parceque l’avocat(?), le personnage au premier plan a une double main. Il bouge. Il a bougé. Il bougera.
C’est un signe de fatigue ou de découragement, voir dedésespoir, celui qui consiste à se frotter le dessus du front avec plus ou moins d’insistance et en soupirant.
Je réfléchis à l’excès et en vois partout mais comme je ne note rien je perds mes pistes.
Hier je ne savais rien de ce que je verrais au théâtre de la ville . Très beau spectacle de danse qui a évité les écueils « ethno-flamenco ». Un danseur d’Inde du nord et un danseur plutôt flamenco si j’ai bien compris. 3 voix et un musicien traditionnel. Sauf quelques rares moments de complaisance envers le public, c’est réellement impressionnant: Akram Khan Israel Galván
Ne mange pas grand chose et n’arrive pas à dormir car on tombe sur Titanic, déjà vu mais. J’adore la maquette du bateau, le pont tout vertical…
Lire une semaine de suite, sans SMS, sans rien.
JE LE VEUX
Vérifié
Cet après-midi , Les 1001 nuits de Pasolini.
L’enveloppe vide envoyée par JJL contenait ceci.
Les guêpes contre les livres
© Gillian Wearing, courtesy Maureen Paley/ Interim Art, London
Parfois je me dis qu’au niveau images, ou intérêts, il y a une rivalité avec FB: Sa rapidité entraine une certaine flemmardise quant à écrire, même si ce que j’écris n’a somme toute d’importance que pour moi et que je me demande pourquoi ce blog n’est pas entièrement privé. Cela me permettrait d’ailleurs une plus grande liberté de « mouvements » notamment dans certaines critiques ou réflexions quant à des situations que je trouve insupportables et dont je ne dis rien pour ne blesser personne.
Parfois, quand je ne peux me retenir, les entrées sont « Private » mais c’est finalement assez rare.
Je me dis aussi-au moment ou j’ai terminé le film NS-et où je suis en chasse d’autres pistes, je me dis qu’un film qui essaierait de rendre ce qui se passe dans ma tête en une journée serait amusant. A savoir le mélange d’images nées de lecture ou films ou promenades, brouillées par ce qui surgit à notre insu: une image d’enfance, un paysage de montage, un pic-nic il y a 40 ans et les guêpes arrivaient sur le melon, une aire d’autoroute, un mal au coeur en voiture-il y a de la neige et du brouillard-on s’arrête et je mange un sandwich et prends un coca-cola.
Ces flashes sortent du même brouillard et vont rejoindre d’autres scènes dans un coin de notre cerveau. Scènes qui ne surgiront jamais, scènes qui se succéderont à une vitesse ou couleur variables. Scènes qui réussiront à faire reculer les plans crées lors de la lecture. Qui envelopperont celle-ci, l’étoufferont jusqu’au point d’hypnotiser la main, de lui faire corner la page, et reposer sur nos genoux le livre vaincu. Ainsi, les guêpes s’approchent de nous, dans cette clairière étouffante du mois d’Aout alors que nous montons dans l’arrière pays. Le poulet froid en attire bien d’autres et c’est un déjeuner scandé d’exclamations: Attention elle est sur ton bras, et de mouvements de fous dignes de la danse du diable de Pabst.
Au passage cette belle image de Harald Kreutzberg que j’ai trouvé je pense chez PM
Je regarde mes mains. Les ongles sont encore pleins de peinture verdâtre utilisée hier. Je fais du faux bois et ça m’amuse beaucoup. Car il faut bien le dire on ne s’amuse pas beaucoup avec la peinture!!!!
Hier soir, c’était sympa ce moment. Je suis toujours agacée par l’émerveillement de certains quant aux « people ». Ca m’agace sévèrement quand je sens que des gens veulent vivre des situations pour en faire plus tard un sujet de conversation. La fascination, pour l’argent et le pouvoir est détestable. Ca me fait faire des grimaces abominables et après je m’en veux. Retour taxi.
Aujourd’hui j’ai envie de lire. J’ai beaucoup de mal à me concentrer et aussi à me souvenir et ça m’exaspère. J’achète et j’abandonne. Tiens j’aimerais bien les Cahiers de l’Herne sur Blanchot que je ne connais pour aisé dire pas.
Je lis avec plaisir les conférences de Borges qui m »aèrent » de l’étouffant Peter Handke qui s’enfonce au fond de mon sac.
Je racontais à? que malgré les heures passées à monter le film de Nicole, je n’ai jamais ressenti de lassitude. Jamais en l’écoutant je n’ai soupiré car j’y ai trouvé à chaque fois le même plaisir. Je ris exactement de la même façon qu’au début quand je redécouvrais ce qu’elle m’avait dit des années auparavant.
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