La médaille et la chaine

Voilà la splendeur plastique que j’ai eue entre les mains autour de mes 10 ans.

Bref. On se souvient de l’épisode « oiseau disparu » de cet été. Ovide s’était échappé je ne sais comment, avait disparu une semaine entière puis revenu , posé là dans le laurier de la terrasse, puis à sur la terrasse puis là sur la cage. Il avait pris l’habitude ensuite d’être souvent posé sur la cage. 3 semaines de liberté pour un oiseau si petit et qui n’avait jamais volé-quel vertige ce dût être – puis on avait réussi à le faire rentrer au bercail. Alors Biche et Ovide étaient sans cesse côte à côte comme deux amants retrouvés. ( Enfin bon… )

Retour Paris. Et hier, zut, même histoire. Sauf que nous sommes à Paris, et qu’on a installé sur le balcon un grand échafaudage pour réparer enfin le toit etc. Un joli filet de protection. J’ai demandé une ouverture, au cas ou Ovide revienne. Hum. Mais j’y crois peu. Biche chante et chante et a même dormi dans le nid d’osier où je ne l’ai jamais vue rentrer. PAr contre ce matin un gros pigeon-saloperie-dans le salon pour bouffer mes graines.

Allez . Direction Argenteuil. Hier vernissage Marmottan. Quel drôle de monde du passé que ces gens habillés vernissage. Petites robes, tailleurs, femmes sans âge. Bouh… DA,s l’expo actuelle de très beaux tableaux de collections particulière. Mais ça me barbe. Caillebotte magnifique. Cinématographique. Le pont et une table . Sais plus les titres.

Paris la barbe. C’est dur de résister à un départ en Bretagne demain…

RESINE BOWIE ET CHAINES

Je ne sais pas ce qui m’a pris de m’y mettre. Ca me trottait dans la tête une chaine horrible et peinte en doré pour mettre autour de ma dernière grande peinture que j’appelle en toute modestie Mon Uccello.

David Bowie

Mon pied

Ce goût des chaines me revient: L’horrible collier en plastique avec un château fort gravé, du déguisement de Thierry la Fronde. Et aussi la gourmette que je rêvais d’avoir. Une bien grosse, bien vulgaire. pas un truc de baptême discret tu vois. Bon. Me voilà à la fête foraine d’Amiens et après l’ours Noir et le train fantôme, miracle un distributeur « Plaisir d’offrir » Et … Une gourmette. Paf elle est à moi , mais ya pas de nom et elle est trop grande. Bien affreuse. J’ai commencé à graver mon nom avec des ciseaux. Ca a dérapé et le nom est atroce. C’est minable!!!

Ce matin, j’ai trainé un peu et regardé Les damnés pas vu depuis …

Hou. J’avais oublié la petite fille qui se pend, et la scène d’inceste comme vengeance. C’est vraiment violent.Peut-être que je ne l’avais jamais vu. Bon. Relu un peu. Pas facile de partir. Il faut ranger, aller au Jas du Mas récupérer la chemise oubliée, passer au garage, passer chez R pour payer le bois livré hier. Pas déjeuné. J’ai faim. Il est trop bien cet atelier. Osteo: Impératif de refaire du sport après cette interruption de près de deux ans. Ben oui, on peut pas lutter sur tous les fronts.

CHAINES

Panne d’essence sur la route

Elle est trop belle ma mobylette. Le ralenti n’est pas terrible, mais quel régal d’être là-dessus.

Pas envie de rentrer. Envie de rentrer je n’en sais rien…

Commencé des petites peintures et des chaines en résine. Car quand on a peint à ce rythme, arrêter d’un coup sec, ce n’est pas evident. Ce qui est délicieux c’est de ne plus avoir la pression: j’aurai fini ou pas. Boire un café en terrasse, lire le journal, se laisser un peu vivre.Hier repas dehors, rentrée tôt et regardé un DVD technicolor genre Barberousse. Me suis endormie.

Je dis oui pour les vitraux. Je ne serai pas forcément choisie mais on verra. Cathédrale de Meaux.

 

 

Rayon scénographie/ Rayon mise en scène

Ah encore une bonne critique pour le spectacle Le grand théâtre d’Oklahoma à Avignon. Pour info ce sera à Bobigny en Décembre et je pense que ça sera plein. Ils ont parlé du décor ! Cool. Ca me semble bien loin le temps où j’y allais franchement à reculons pour je ne sais quelle raison, je ne sais plus quand a eu lieu le premier RV. Le matin même il y avait zero maquette!!!?

Envie et pas envie ( le théâtre m’a toujours fait cet effet ) Mais là je suis bien réconcilié car l’équipe était super. Des constructeurs de Bobigny aux acteurs avec les quels j’ai tant ri. Bonne humeur et grande énergie malgré les handicaps. Ca donne à réfléchir à nos petits états d’âme.

Commencé comme je l’avais prévu des trucs moches en résine pour entourer la grande peinture et qu’elle soit encore plus chargée. Je fais des chaines. Mais ce serai mieux en une sorte de métal ou de bronze pourquoi pas.

Réenvoyé le projet de mise en scène pour la Scala (Je n’avais pas donné suite au RV de mai ou Juin ). On va voir.

OUF OUF REGARDE KING !J’AI FINI

 

Que ce soit bon ou mauvais, c’est trop tard, c’est fait!. La peinture de 3M X 10 m est là sous mon nez avec ses paillettes fraichement étalées.. Arrêter de peindre! Oui mais on doit y aller par paliers, c’est ce que je me disais. Enfin ce que je ressentais. Tiens Amélie Nothomb ne dit pas trop de banalités, disons qu’elle ne m’ennuie qu’à 40%. Sa voix est insupportable, m’est insupportable dirais-je. Je m’en fiche. Ce qu’elle est ne m’intéresse pas à vrai dire. On dirait une bonne élève, une vieille petite fille. C’est bizarre les vieilles petites filles.

J’ai bu un café en terrasse et relu Le chef d’oeuvre inconnu, en souriant , en me délectant. J’avais oublié que Poussin était dans ce coup-là.C’est atroce si on réfléchit bien. Ce n’est pas le hasard de relire ça après deux mois entiers à peindre 8h par jours. Quel été!!! PAs marché, pas couru, pas fait de vélo, pas de MOB !!!!

Demain je pars sur les plateaux avec ma Fox Rouge. C’est dit. J’en ai trop envie.

Hier je me suis endormie des les premières images d’un film de René Clair. Projection dans le lit, car R. est reparti hier. Je l’ai prévenu, qu’en partant d’ici , la réinsertion est difficile.

En rentrant prévoir les travaux sérieusement. En premier la cuisine et la salle de bains. Puis la chambre, puis la suite.

Ranger, virer des trucs et aller à la cave ??? pour la ranger et jeter des trucs.

Plaisir: Ranger mes livres et mes papiers. Ranger dans des boites.

Bon. Lire à nouveau, aller au cinéma. Partir à Berlin puis repartir. Où? Bretagne, Ouessant, Naples. Seule? Pas seule? Londres?

Ce sera la rentrée aux beaux-arts le 9 Octobre.

Il a une drôle de voix Bernanos, en premier je pense à Artaud. Bon.

Bientôt les vacances

Je n’ai pas cessé de travailler tout l’été et suis ( ouf ) en train de terminer la grande peinture de 270 X 1000. Donc pas nagé ou si peu, pas marché, pas fait de vélo. Rien. J’espère terminer Lundi et prendre quelques jours pour aller sur les plateaux et respirer. Lire= Pas lu. Picoré Sénèque, Agamben, Shakespeare, Ginzburg. Mais même pas terminé le Ellory ( qui est un peu chiant ). Journaux chaque jour et article effroyable sur la Chine hier dans Libé. France Culture heureusement en travaillant. Des trucs passionnants sur les crises bancaires, le feuilleton Monte Cristo-un plaisir et divers trucs dont je ne me souviens pas au moment où j’écris.

Hop, y retourner avant l’apéritif ce soir à la maison . R. part Dimanche. Ce sera la dernière semaine. Rêver à l’an prochain. C’est ce qu’il reste à faire. ?

 

MOON

 

Ce matin j’étais en face de la maison sur le banc à 6h30. Bien après le chant du coq mais quand même. C’était délicieux de lire «  le seuil de l’ombre » de Nuccio Ordine dans la fraicheur et sous les vols des hirondelles. Hier soir on a tous diné sur la terrasse des voisines, C. est arrivée tard , puis on a papoté au frais devant. Quelqu’un a crié: —L’eclipse!!!! et on a regardé l’éclipse. C’est magnifique ça. Voilà. Je me suis couchée ensuite, R. m’a téléphoné de Roissy. Je ne rêve pas Ici. Je mets le ventilo de temps en temps. Me tourne, ecoute le silence.

25 JUILLET

Zut je ne peux pas faire l’émission avec Cogitore sur France Culture…

Hier c’était bon le soir de nager avec la palme et de faire du kayak. Et au retour la route dans les chênes-liège est magnifique. Sortir de ma grotte de temps en temps.. Là le carton d’invitation est fait. Un montage avec une peinture d’Alexandre Roslin. Maintenant le texte. Heu Que dire.

Le titre To sleep, to die, no more qui suit le fameux to be or not to be dans Hamlet. J’avais déjà utilisé comme bande son, le passage ou Lawrence Olivier dit cela.

Les sources, toujours un peu la guerre, le grand méchant loup de Disney, moins digeste, les carnets de Mengele. Cahiers d’écolier, avec dessins: Une sorte de bête féroce avec des dents, un Napoleon qui brandit un sabre, des dessins de chaises bavaroises, des trucs écrits, une tour, un plan de maison, un oiseau qui fait Psitt, psitt. Le tout assez ingénu. Surtout le personnage étrange avec deux grandes oreilles.

Ce que j’aime ce sont les images innocentes qui cachent des réalités moins drôles, les emblèmes des sous-marins allemands aussi. Les U-Boot ert leur numéro. Etoile de mer aux yeux de Peter Loore. Paillettes

C’est un peu le principe Potemkine.

Les images qui se déforment, une Betty Boop hideuse, un betty Boop Croute. Des yeux.

Je préfère avancer « sans me retourner » . Peindre sans me demander si … et comment… et pourquoi. Aucune conscience de ce que j’ai fait.  Effroyable ou possible.

Départ pour l’Escalet et les criques.

Le temps passe. Hum. Ne pas regarder le calendrier. 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 1, 2 , 3 , 4, 5 départ.

C. arrive Vendredi puis tout le monde part. Serai seule .

Ici c’est très agréable. P. ( notre cuisinier et j’espère réparateur de la mobylette qu’on a retrouvée à la bergerie ), E, V, M et E après le passage de MT.

Demain Marseille pour RV

Un café. Tiens un chien blanc et noir et un marron. Connais pas.

Hier sur la route la lune pleine et Mars

Le chant du coq/ New vertigo

Réveil à 6h30. Un peu de France Culture / Jean Rouch/ descendre me brosser les dents ( de l’eau sur le museau à l’arrache/ Mon short crado ° et préparer les tasses pour tout le monde. Encore un grand repas sur la terrasse hier soir. La pluie nous pousse à l’intérieur puis on ressort puis on rentre à nouveau. Je suis contente d’une certaine sobriété indispensable vu le travail actuel. Je retrouve cette photo assez académique qui est une image video de ce que j’avais tourné au Musée Henner, alors vide. C’est convenu mais j’aime bien…J’en ai des trucs à la traine!. La peinture prend tout mon temps/ En parlant de ça: Hop mail à AV pour le projet théâtral de NS. C’est fait. On verra . J’aimerais mettre en scène cette histoire. Il me faut une actrice de 30/ 35 ans assez androgyne.

Ca dort dans la maison. Moi j’adore ce moment après le coq. Puis les oiseaux , comme un fondu ça monte et c’est de plus en plus fort, proportionnel on pourrait dire à ma conscience.

J’entends … si le chômage baisse… Dispositif… Je n’écoute pas.

Valerie m’a apporté le théâtre de Sénèque et les Kings. J’ai hâte de voit Thyeste . Je pouvais le voir à Avignon mais à ce moment de l’année je file ventre à terre au hameau et RIEN de culturel ne m’intéresse. C’est la trêve des pâtissiers en quelque sorte.

Temps super bleu magnifique. Ca file , ça file, plus que 10 jours ici mais il ne faut pas y penser.

Avant hier derrière ordi pour PDF Berlin et carton d’invitation que j’ai trouvé. Je crois que c’est pas mal. Zut le tapis que je dois commander à C. Envoyer le dessin aujourd’hui;

Ne lis pas. Commencé la Disparition de Mengele. Je trouve l’écriture sans intêtet et assez fade je dois dire.

Hop

BLAST

Wadworth 1935

L’onde de choc atteindra tous les organismes exposés, provoquant des lésions anatomiques viscérales (blast primaire), avec dans le même temps l’onde de pression qui précipitera par projection les éclats et les débris, puis les personnes, les faisant chuter ou les enfouissant (blast secondaire).

Ovide est revenu

Repris quelques jours plus tard

En direct de la place de Gonfaron. Enfin Gonfaron, j’en ai rêvé.

Ce n’est certainement pas la non reconduction du directeur des Beaux-Arts qui fait ma une, même si j’ai les effluves par mail. Certaines fort désagréables. De toutes façons je me demande pourquoi un artistement être directeur, veut être à l’académie… Par vanité? Sans doute. Ce sont des pièges à emmerdements, prestigieux certes mais quoi???

MAIS QUOI???

Fallait pas y aller!!!!! si on ne sait pas que ce sera forcément dur, qu’on sera forcément détesté ou aimé avec hypocrisie. Y’en a que je vois déjà dans les starting-blocks. Moi je rigole. Pas méchamment. Mais rançon de la gloire et de l’orgueil. Basta. Busta !!!Don’t cry. Fallait pas y aller te dis-je. J.A idem, directrice des études ??? Mais pourquoi faire??? Souffrir.  Fallait pas y aller te dis-je Joan!!!!

J’entends dans mon dos une langue que je localiserais plutôt vers La Chapelle-Paris, Quartier Indien. Flemme de me retourner.

Sur la place, j’adore. Profitons des platanes- qui ai-je entendu sur la même radio-platanes seront coupés l’an prochain pour cause de maladie, non, de « la maladie ». Je dirais pour cause de Connerie et si Gonfaron est le pays des ânes qui volent, c’est aussi celui d’un âne urbaniste??? Enfin un âne. S’il n’y avait plus grave en ce moment c’est un coup à faire la grève de la faim.Peut-être n’est ce qu’une rumeur ou une info exagérée<;

Bref. Trop heureuse d’être là. Seule au hameau. Un délice. Un délice. Peinture tout le temps quand j’aimerais quand même baller à la mer. Profitons de ces moments où je fais strictement  » à ma manière »: au lit tôt, réveil 6h30 et vélo. Déjà une semaine ( soude de légumes et riz… )

J’allume dans le noir la radio, m’endors avec François Truffaut, ouvre une heure plus tard et c’est Siménon qui me parle, et puis peut-etre avant ou après c’est le Comte de Monté Cristo que j’adore pour plusieurs raisons. Là j’ai idée que ce n’est pas génial (1980 )mais j’aime bien et j’imagine les bruiteurs ( La mer, les rames, le cachot, etc… Il y a de quoi faire !!!)

Hier aller retour au Festival d’Avignon pour la générale du Grand Théâtre d’Oklahama. Expérience géniale je dois dire avec les acteurs professionnels et malades mentaux comme on dit…. C’est très émouvant souvent de les voir avec leur saloperie de handicap ( dont ils sont conscients ) se battre et se débattre ( c’est pour cela que les BA, ben tu vois ce que je veux dire. Un directeur en remplace un autre et la caravane passe )

En désordre Ovide s’est échappé mais comment???

Tous ces oiseaux, tous ces chants c’est magnifique;les lauriers sont gigantesques..

Le livre Corps sanglants, souffrants et macabres m’intéresse beaucoup. De l’assassinant des De Guise, en passant pat les flagellations ( avec épingles, clés et j’en passe ) , la chirurgie, les martyres, le cannibalisme. Thyeste, Henri III. Atmosphère Sénèque.

Bon Plus tard. Je rentre.

Une semaine plus tard, miracle, l’oiseau echappé ( Ovide ) volète de lauriers en lauriers et vient se poser à présent sur la cage pour siffloter avec Biche. Cà m’enchante de le regarder dans son arbre rose. Je n’avais pas prêté attention à tous ces chants d’oiseaux ici.

Travail et travail. peinture. reprise progressive du velo et ce n’est pas facile. Les 30km reparcourus avant-hier, les mêmes déjà faits: je souffre dans la montée et cale dans celle à 20 °/°. Mer et piscine. Plus seule et je dois garder mon cap et travailler.

Pas beaucoup de lecture. Allez au boulot .

ENFIN ON SAIT !!!( «  je sais/ Je sais …. »). GONFARON-GABIN aller simple

 

Enfin on sait !!!

Le sosie de Eddy Mitchell je demande à voir. Zut en Aout. Si j’ai bien travaillé je reste!!! Regardons au Mayons ce qu’il y a comme 14 juillet parce que ça n’a pas l’air terrible. Un peu la course avant de partir et toujours creuvée. Courses et fin du décor demain.

Rêve de 2 chateaux symétriques (?) , une pièce inquiétante. J’achète le dernier Kerr, paru post-mortem…

Je n’aime pas voir passer le temps vers le 2 Juillet même si c’est absolument ridicule de croire que le passé c’est maintenant. Mais le passé c’est maintenant. Point. Cette année pas Gégéne, pour marquer la fin de l’année avec les amis. Je ne retournerai jamais là-bas je pense. C’était trop pénible.

NOVALIB

 

Orsay

C’est le nom du complément alimentaire que je prends. Au Gingembre. Non pas que je sois rachitique mais depuis Mercredi date du départ à Barcelone, je me nourris de yaourts et ce midi de riz blanc et de bouillon de légumes. Soif permanente et grande fatigue. Sais pas ce que c’est . Toute odeur de bouffe est un calvaire.Après midi au Musée Picasso. On regarde où ce serait possible de montrer le projet Mourir à Madrid qui contient Guernica : »Je n’aime pas tellement Guernica/Ne le dites à personne« 

Qu’on m’imagine dans ce délicieux restaurant ou EG nous  a emmenés et mon supplice face aux vins, aux crevettes , aux cèpes, aux calamars, au poulpe grillé. L’angoisse ( voir l’ emoji qui crache du vert !!! )La nuit j’ai eu froid et le lendemain me suis trainée aux côtés de Christophe vers le bord de mer. Les gens sont souvent gros et très gros et tatoués. c’est abominable. J’avais le souvenir d’une ville beaucoup plus petite. C’est mieux que ce que je ne pensais. j’avais envie soudain d’être seule là, dans un appartement et d’y travailler. Nan mais c’est à Naples que je ferai ça. Ou nulle part , ou chez moi.

Retour transportés comme du bétail par Vueling. Et pas eu le courage d’aller au Palais de Tokyo

D’ailleurs je me disais que lorsqu’on partait maintenant on arrivait à son point de départ, à savoir le lieu de nulle part où sont c^te à côte Zara, Adidas, Mango et toutes ces merdes.

Repas yaourts et thé. Et Vendredi matin RV à l’atelier.

Puis peinture, découpages de trucs. Je sèche Bobigny.

En fait je n’ai envie que de peindre et d’être tranquille.

Ce matin dormir jusqu’à 9h et RV avec C pour les sous-titres. Je m’y perds. Un re-regarder le film. Si je ne retrouve pas le fichier source en francais, corriger l’anglais et re-changer les cartons en Français, je me comprends.

Envie folle d’être dans le midi dans la maison, dans mon atelier. De me mettre au vert, de voir la mer, de nager.

Ne pas repenser à ce qui se passait il y a 2 ans déjà.

MUSEE DES GOBELINS


Bonjour et 1000 mercis de m’avoir indiqué cette exposition que j’ai adorée. C’est proprement stupéfiant. Je poussais des petits Oh et Ah !!!!

Quelle folie !!!
Jusqu’à Pétain sur son cheval blanc !!!C’est une vraie découverte. La tapisserie qui est ou merveilleuse ou hideuse ou les deux je n’en sais rien mais qui bouscule l’esprit. C’est comme une décharge électrique .( ensuite je ne suis pas captivée par des oeuvres qui sont des « peintures en tapisserie », cela m’échappe un peu je dois dire.)
C’est vrai qu’il faut parfois le voir pour le croire tant les formes sont audacieuses, clinquantes (( on en sourit parfois en se disant » c’est pas possible  » ),  .
 Les bras m’en sont tombés à plusieurs reprises et je crois ne pas avoir eu ce sentiment depuis l’expo jose maria Sert au Petit palais avec ses fantastiques ou hideuses, je ne sais toujours pas,  peintures hollywoodiennes.
Tous les problèmes sont posés. En vrac/L’académisme, le gout, la puissance des images, le récit , le conte, le temps des images. Le loin, le près. le mouvement d’éléments qui surgissent, disparaissent, bougent dirait-on. Je me disais que la tapisserie était alors plus cinématographique qu’on ne pense. Ce qui est merveilleux c’est la découverte soudaine d’un motif ( un oiseau, un animal, un personnage ) son surgissement qui vraiment est à chaque fois incroyable. 
Quelle richesse. Et encore plus près voir les points. De loin croire à une peinture. 
Bon, bon ceci est écrit en vitesse….
Mais comment faire pour aujourd’hui trouver des pistes. ( ni « travail manuel » , ni perfection glacée, ni prouesse technique ostentatoire )ni reproduction assez vaine) Moralité «  
KOMENKONFÉ pour réussir à donner cette sensation de vie, d’intensité??? Hum hum…..
Et aussi en premier lieu: Faire pourquoi faire? Héhé!!!!!
Je veux bien un jour visiter les ateliers .
Je vais lire le catalogue.
A bientôt
LND

INCIPIT

Mes premières pensées de la journée et dans la baignoire, disons l’incipit de ma journée était de penser qu’autrefois lorsqu’on allait à l’hôpital, au cimetière, je ne sais où, à la chambre funéraire, ne pouvait pas être commise cette faute de goût terrible qui consiste à photographier le malade, le mort, etc. ( il ne s’agit pas tant de faute de goût, mais plutôt à mes yeux d’un acte insensé, déplacé,morbide,  épouvantable et irrespectueux. Ca n’engage que moi comme on dit. Pas d’appareils photo, pas de téléphone. On gardait en mémoire l’image de nos proches, amis ou famille et on vivait avec ça.( je ne parle pas du cas particulier de la photo post-mortem, cette tradition Victorienne étrange qui consistait à faire en sorte que le mort soit encore un peu vivant, appuyé sur des appareils-armature effrayants. Ca m’a toujours glacée d’imaginer ces préparatifs. Et glacée de voir que la zone parfaitement nette était celle où apparaissait le mort, immobile évidemment.

Est ce pour cela que lorsque je traverse chez Darty la zone télé je suis effrayée par la netteté des images, haute définition, qui rend plus vrais que vrais la peau, les paysages et tout ce qui est montré. C’est affreux à mon sens. Donc, autrefois on laissait les nouveaux-nés arriver au monde bien tranquillement et les morts partaient à leur tour. On photographiait avec nos yeux, on ne pouvait montrer à personne, c’était privé, secret,  puis l’image s’estompait disparaissait, se révélait à nouveau, se transformait,  sorte de voile flottant.On s’arrêtait un peu plus longtemps sur un détail de la chambre, ou un nuage à l’extérieur, sur le visage d’une infirmière.

Je n’ai jamais photographié un mort, et de R. je ne garde qu’un photo de sa main extrêmement pâle, exsangue dans la mienne,. Point à la ligne.

Magnifiques expos: Sculptures Polychromes à Orsay

La peinture en Estonie

Au fil du temps aux Gobelins

DAYS

 

« Quelle sorte de journal souhaiterais-je  ? Quelque chose de tissé à larges mailles, mais sans négligence. D’assez souple pour embrasser tout ce qui, grave, léger ou beau, me vient à l’esprit. J’aimerais que cela ressemblât à quelque vieux bureau profond, ou à un vaste fourre-tout dans lequel on peut jeter un tas de choses sans les examiner. J’aimerais y revenir un ou deux ans plus tard, pour m’apercevoir que ce chaos s’est trié de lui-même… »

Virginia Woolf

La beauté comme geste politique +

Ce qui n’ a pas de prix                                                                                           Annie Lebrun

 

En vrac

Ca va mieux et la peinture semble repartie !!!Donc ce médicament arrêté brutalement on n’en parle plus. Sevrage express.

Entendre Annie Lebrun

Gare saint Lazare fermée et soupirs

Sonia au café et papotages

Bobigny/ Decor et répétitions étranges= Mourir d’amour enchaîné

Bobigny: La fabrique des monstres de JF Peyret= Rire aux larmes au théâtre. Jacques Bonnafé purement génial

Berlin et Berlin.

Hemant me répond quant aux broderies et ses usines en Inde. Yesse. Y aller un jour? Pourquoi pas

Projet Nicole. RV la semaine prochaine à Bobigny pour avoir des conseils.

Aide à l’écriture/ Fondation Hermes

Le plus marrant et je n’ai pas le temps: L’academie des Beaux-arts qui me demande des éléments pour une présentation hier= Un coup d’épée dans l’eau . EMOJI EMOJI EMOJI !!!!

+

Si j’avais fait les costumes , ils auraient été tous noirs

SNIFF

Ayant un sacré coup de blues R. depuis quelques temps Je regarde et écoute quelques chansons qu’il avait écrites.Je souris.  Celles pour Zizi Jeanmaire sont si joyeuses. En fait tout est joyeux et ça me bouleverse. Bref. C’est comme ça. En fait je me dis parfois que j’aimerais bien qu’il rentre de tournage. Que le metteur en scène lui fiche la paix et qu’il revienne à la maison. Il me raconterait plein de trucs et on rirait à nouveau comme des bossus. On ferait nos mouvements de mains ou de doigts secrets pour évoquer un type pas malin, quelqu’un qui boite ( soeur compas ), le mec qui te saoule avec ses histoires, le prétentieux-« le prétensse ». Au Bistrot d’en bas, tu avais D et C qui écartaient les mecs un peu bavards qui venaient te raconter tes films comme si tu ne les connaissais pas et la baffe de Belmondo et toutes ces conneries qui t’empêchent de lire ton journal. Mais c’est normal disait-il, ça me cass les pieds mais j’ai fait ce métier pour ça. pour ne pas être dans le fournil, et pour vivre tout ça. Quelquefois tu te fâchais, parce que des chiants il y a en avait quand même. Du genre délicat comme celui qui faisait signer après la projection de Amour, genre 30 photos à Trintrin. Non mais.

J’avais oublié l’histoire des 3 Dumas aussi. D’abord ta stupeur en voyant comme tu étais affiché au Théâtre de Nice. En énorme ton nom: Dumas aussi gros et même plus que celui de Weber. Moi aussi j’étais tombée dans le panneau. En fait c’était pour Le comte de Monté Cristo de … Dumas!!!

—Je me disais bien… !!!

Pui l’autre qui te dis que tu es d’une famille de scénaristes !!! (encore Alexandre Dumas ) . Sans compter ceux qui te demandait si tu étais de la famille de Roland… Que lastima !!!!

Tu te fâchais aussi , mais fort, quand on emmerdait la petite Sarah Biasini :  »Et alors votre mère?? «  

Je me souviens d’une fois particulièrement retentissante à la sortie des artistes du théâtre Hebertot. Tu as hurlé «  Mais tu vas lui foutre la paix hein, tu vas lui foutre la paix???? Barre toi.

Je crois que tu n’es pas l’acteur préféré de cette dame.

Et aussi quand Jean-louis recevait des trucs et des trucs ( portaits de Marie peints et j’en passe ) . Il me disait enlève tout ça. Emporte tout ça.

En remerciement il a marché sur mes lunettes. Des lunettes cassées c’est chiant, mais des lunette brisées par le pied de Trintignant c’est la gloire !!!

Bref, je sais plus pourquoi je parle de ça. Oui de cette tristesse en ce moment.

QUna je suis dans mon atelier, je peins comme une mécanique ce qui empêche de réfléchir. J’aurais dû y aller ce matin.

Cet aprem galerie et Battia Sutter

FEU DE FORÊT DAND MON CRÂNE ET PAS LE TEMPS D’ECRIRE

 

J’ai repris le chemin de l’atelier et eu peu de temps ou pas de temps pour le reste. Ce matin poste, Bobigny, puis beaux arts puis un étudiant puis le comptable; Pas une humeur terrible. un peu triste. Ces jours ci je pense beaucoup à R , disons un peu plus. Son enthousiasme et sa vivacité me manquent. Ecoute les nouvelles d’Italie, lis un autre Kerr, et l’article du Monde le concernant.

Diner chez P et A avec C BA et TD. Soirée Lebel à la Colonie, theâtre, pâtes avec E hier soir.

Je suis fatiguée. Le compte à rebours commence pour le Repenti. Devrais être contente. C’est le moment du mois où on se disait:

—On part quand. Tu veux partir quand toi? On part quand on veut, on en s’en fiche.

Et tu avais toujours des trucs à faire vers le 30 juin et je râlais. Puis j’avais des trucs à faire le 2 juillet et tu râlais ( lapsus, c’est le 2 juillet que tu es parti/ Merde. Et je n’ose pas regarder dans ce blog ce qu’il en était le 8 juin…Puis on décollait. A deux dans la voiture, ou si elle était trop chargée du matériel je te récupérais à Marseille  où Avignon et tu te calais entre deux rouleaux de toile et mon bazar qui te faisait rire.

Bref

Je ne sais pas dans quel trou du temps je me trouve; Fatiguée terrible. Orages. Mal au coeur. Sais pas quoi manger.

Hop… filer sous la pluie incessante, peut être m’acheter des bottes l’Aigle, Argenteuil. Partir au plus vite dans le midi donc finir ce qui reste du décor dare dare. Mais il faut aller à Barcelone le 20.

Le bruit, la chaleur, tout m’irrite. Un peu déprimée. Arrêt du medoc c’est peut être ça.

News de T. Baisse de pression quant à X.

Allez dit Bob l’éponge!!!Secoue toi.

D’accord Bob.

 

 

MABUSE M’A PIQUÉ MA VESTE


C’ÉTAIT BIEN CETTE SOIRÉE À LA BELLEVILLOISE AVEC LA PROJECTION DE « MABUSE, LE JOUEUR » SUR UN ÉCRAN PAS TROP CLEAN ET DANS UNE SALLE SYMPA. BON, OK J’AURAIS PRÉFÉRÉ REPARTIR AVEC MA VESTE.

MAIS LE CRIME ET LE VOL FONT PARTIE DE MABUSE. NON !!! BREF C’EST DÉSAGRÉABLE. ON EST PARTIES À L’ENTRACTE ET ON A MANGÉ DANS UN JAP QUI NOUS AVAIT SEMBLÉ BON UNE OU DEUX FOIS. LÀ, C’ETAIT  FRANCHEMENT DÉGUEULASSE.

« inquiétude »


Montaigne

Se préparer aux préparations de la mort/ Se préparer contre la préparation/

La mort s’inscrit dans le devenir. La mort et intégrée à notre vie. Hopopop

Hum hum…

Hier au lit à 22 heures.Film avec MArthe Keller et je m’endors avant la fin ( Amnesia ) Avant docu sur le film Mustang. Qu’est ce qu’elle est belle la réalisatrice:Deniz Gamze Ergüven. La classe.

Je me réconcilie avec internet qui me mange quand j’ai des retours à propos de questions que je me pose. Exemple les broderies réalisées en fil d’or pour le « sacre » de Bokassa. Je découvre donc la maison des grenadières ( voir commentaire splus haut ) que j’irai visiter cet été .Si pour compléter ce dossier quelqu’un sait où a été réalisé le trône mégalomaniaque, j’aimerais bien. Et qu’est il devenu ce truc trop beau tellement il est hideux et vête et mère Ubu!!!

bric a brac » ( de quel bric a brac sommes nous faits ) »


Today pas brillant.

Est ce que quelqu’un a une recette pour que je speede un peu. Je tourne et vire. J’ai fait pareil pour le décor et tout d’un coup il était là sous mon nez. Mais la peinture ce n’est pas un décor !!!!

Je prépare l’expo de Berlin, maquette sous l’oeil ( qui voit mieux maintenant et RV pour contrôle demain à l’hôpital )

Tourne aussi autour de Guernica. Regarde le catalogue, ris au texte de Saura qui comme moi n’aime pas le tableau. Je me dis aussi en lisant les contemporains qui prétendent que l’oeuvre les a chamboulés, que c’est justement une oeuvre-mur, c’est comme Boris Karloff ( enfin bon je me comprends ) et James Whale qui ont bousillé l’oeuvre de Mary Shelley dans le sens où même si j’adore le film, il masque l’oeuvre d’origine, il empêche de lire le livre merveilleux et inattendu. ( Samedi 22h à Mauvais genre sur France Culture et Samedi 13h au collège de France )Le tableau pour moi s’impose aux seuls mots de Guernica et ensuite les images de guerre. Bon bref.

Bon.

Sieste non préméditée mais un peu quand même.

Pas sortie.

Ecrire l’exposition: Ben vazi fait le toi-même ducon

C’est ce que je conseillerais à un étudiant. Donc je vais le faire. Alors qu’est ce que je veux raconter? Hum hum. Ayant arrêté de peindre pour l’expo de Caen,et pour le décor j’en étais à la représentation du grand méchant loup nazi. Avec croix gammées à l’appui, ce qui rend proprement invendable-si on se positionne de façon mercantile- les peintures. CG n’en a pas parlé ce que je trouve délicat. Il ne m’a pas dit enlève les. C’est un drôle de truc la Svatiska et je comprends que seuls ceux qui ont été des victimes peuvent la citer, la dessiner, l’employer. On est tous néanmoins marqués par le nazisme, et les fantasmes qu’il a crée en chacun de nous, juif ou pas, allemand ou non. Pour moi, une promenade dans Berlin n’est jamais anodine. Je ne peux cesser de penser à la guerre.

Depuis Mars j’ai un peu la tête à l’envers à vrai dire et en plus cette histoire d’oeil qui m’a pas mal ralentie.

Rien à voir et je me demande comment j’en suis arrivée à regarder ça.

Vampyres sauteurs et ça, la fausse bouffe japonaise:

The fake food business got its start in Japan in 1917, when the first models were made out of wax, just like the artificial house plants of the time. Around six years later, a restaurant in Tokyo displayed artificial food to show customers what they had to offer and the restaurant saw a huge increase in revenue. Fake food on display meant more business, and that still holds true today. It does away with the guesswork and the need to use your imagination when looking at a menu. Aside from being appetizing, the food replica shows you exactly what you’ll get in terms of size and color, and assures the customer of its quality. If your food doesn’t look as good as its twin, send it back and tell the cook to try again.

 

Bref. Donc écrire. Oui . J’en étais exactement restée à la reprise de carnets de Mengele . Sortis de ses cahiers, des dessins assez joyeux, vraiment déconcertants. Des personnages,des meubles bavarois, des notes dans des cahiers d’écolier. Glaçant.

Glaçant, les images qui sont l’absolu contraire de ce qu’elles indiquent: figures amusantes sur les sous-larins nazis, dessins du médecin et accessoires pour les expériences avec les Bébé singes chez Harlow. ( je voudrais en faire quelque chose )

J’ai passé la journée sur l’ordi à en être ecoeurée passant de la guerre d’espagne, de la photo de Capa dans son bain, à de la fausse bouffe japonaise. Des maisons hantées japonaises aux paper-baloons très beaux

NOTE / CAPA NE VEUT PAS SORTIR DU BAIN ET LIT SIMENON etc…

 

Maréchal Malinovsky

Si vous avez lu la biographie de Robert Capa, vous avez vu la photo de Bob lisant dans une baignoire. Bob est venu à Washington pendant la Deuxième Guerre mondiale pour obtenir son titre de correspondant, et il m’a demandé s’il pouvait rester dans mon appartement là-bas. Je lui ai répondu : « Bien sûr, Bob ». Le matin, cependant, il se rendait dans la salle de bain avant moi et il y restait dans la baignoire une heure ou deux à lire ses livres. Pour devenir le grand photographe de guerre qu’il était, il s’était transformé pendant la guerre civile espagnole. Il s’était fabriqué un nom.
. Je pense qu’il avait besoin de ce moment tous les matins dans le bain chaud pour se convertir de Friedmann en Capa. 

Je tapais sur cette porte. Je disais : « Je dois rentrer maintenant ». Il ne venait pas ouvrir le verrou. Un matin, il a oublié de le tirer. Il ne voulait toujours pas sortir, alors j’ai attrapé mon Rolleiflex avec un flash et j’ai commencé à prendre des photos. Je pense que j’ai pris deux images, l’une d’elle que j’ai envoyée à son frère Cornell Capa après la mort de Bob avec ma lettre de condoléances. Cornell l’a utilisée dans Robert Capa, a Biography de Richard Whelan, mais la raison pour laquelle cette photographie existe, c’est que c’était le seul moyen que j’avais pour faire sortir Bob du bain.

(Interview du 28 octobre1993. Extrait de : John Loengard, LIFE Photographers: What They Saw, Boston, A Bullfinch Press Book, 1998)

LE monde diplo

La presse internationale publiait la même semaine une photographie de Bernard Kon, un ingénieur polonais de 97 ans vivant à Varsovie, qui risquait – en raison d’une nouvelle loi  – de perdre la modeste pension d’Etat qu’il touchait pour s’être porté volontaire, en 1937, dans les Brigades internationales et avoir combattu en Espagne aux côtés des républicains lors de la guerre civile. L’expression de ses yeux ressemblait à celle des yeux d’Alexandra. Peut-être parce que tous deux ont vu des choses semblables. Côte à côte, leur deux visages parlent d’accomplissements personnels (et de souffrances) qui n’ont pas besoin d’être reconnus, car il émane de tous deux, d’une manière propre à chacun, un sens en partie tragique et en partie triomphant, d’avoir choisi de s’occuper, de se charger d’histoire, et partant de lui appartenir. Et étrangement, c’est cette appartenance qui permet à Alexandra et à Bernard d’avoir une identité aussi distincte.

Heureusement, la loi qui menaçait Bernard Kon et des milliers d’autres a été déclarée inconstitutionnelle, mais l’opération menée par les épouvantails jumeaux que sont les jumeaux Kaczynski pour éliminer ce qu’il reste du communisme se poursuit, et elle est caractéristique de nombreuses initiatives politiques actuelles . En choisissant d’oblitérer les expériences complexes de l’histoire, l’objectif omniprésent de ces initiatives est d’effacer le passé et de réduire ainsi les choix politiques à ce qui est en solde dans la vitrine de l’instant.

Parti ouvrier d’unification marxiste (POUM, léniniste, antistalinien et semi-trotskiste)

Brigades internationales, ces quelque 35 000 étrangers venus en Espagne défendre leurs idéaux antifascistes. Parmi eux, Josef Broz « Tito », Willy Brandt, Walter Ulbricht, Artur London, Henri Rol-Tanguy, Laszlo Rajk, Luigi Longo, Georges Dimitrov, Pietro Nenni, Palmiro Togliatti, André Marty, Pierre George – le colonel Fabien -, le maréchal Malinovsky et tant d’autres.

NOTES BOKASSA

Bokassa et parade nazie berk

 

Je montre à R, le film INA du couronnement de Bokassa. c’est toujours un truc qui laisse pantois. Je cherche où ont été fabriqués les éléments de décor mais n’ai pas encore trouvé.La vaisselle du couronnement quant à elle a été vendue l’an dernier. J eme demande qui a dessiné ces saloperies pour Hitler et pour Bokassa plus tard

Notes

On trouve là, la robe incrustée de perles et de pierres façon rubis, les deux capes et les traines doublées de fourrure d’hermine blanche. Les vêtements de couleur rouge sont brodés de fil d’or représentant des soleils et des abeilles. « Ce sont des pièces historiques. Il n’ y a guère que Napoléon et Bokassa qui se sont sacrés Empereur » explique Me André Billy le commissaire priseur qui s’amuse de l’étonnante curiosité que suscite la mise en vente aux enchères de ce trousseau impérial.
QUI VA ACHETER?
La mise à prix a été fixée à 150 000 F. De fait, le fastueux déballage attire invariablement le regard vers les deux mannequins de bois, les longues traines étalées et les chaussures signés Berlutti. « C’est impressionnant mais quelque part cela me gêne à cause de l’image que l’on garde aujourd’hui de Bokassa. Il était un tyran sanguinaire peut-être même anthropophage n’est-ce pas? » questionne cette visiteuse venue essentiellement pour les meubles de style qui feront l’essentiel de la vente de ce samedi « africain ». « Les propriétaires de ces pièces uniques souhaitent s’en séparer. Ils les avaient acquis lors de la destitution de l’empereur grâce aux liens d’amitiés qu’ils entretenaient avec un proche de Bokassa » poursuit Me André Billy. « Ils sont de la région mais ils tiennent à garder un strict anonymat » explique-t-il encore. On les comprend.
L’intérêt est de savoir s’il y aura foule aujour’hui dans la salle de ventes pour suivre ces enchères, et si l’on comptera par exemple plus d’acheteurs potentiels que de curieux attirés par cette affiche insolite.
Et si les amateurs des habits du sacre impérial de novembre 1977 toujours aussi contesté et contestable auront à coeur de se partager les dépouilles d’un couple complètement mégalomaniaque et dont le passage à la tête de cet Etat africain y fut plus préjudiciable que prévu.
Réponse en fin d’après-midi au terme de cette vente d’exception.

 

Je me disais que parfois j’ai une vraie indigestion, non , pire lassitude d trop d’images que je consomme.

 

« NOUS SOMMES UN CHAOS IRRISÉ »

C’était magnifique ces quelques jours en Corrèze. Voilà ce que je voyais avant-hier de la loggia à 6h30 le matin. Un lac, de la brume. Un lac de brume. Pas de lac, mais on dirait. 5 jours délicieux.

Retour étrange; Bien sur après cela, le silence, les oiseaux, le bain frais, et les délicieuses choses simples que nous avons mangées.

Ce matin courses/ Ascenseur en panne ( le départ a failli être retardé car j’avais mis toutes les affaires dedans et ne réussissait pas à les récupérer…)

Aujourd’hui, travail de recherches ( tourner autour du pot donc ranger des dossiers, classer, nommer). Je tombe sur Deleuze et la peinture ( Turner, Cezanne, Van Gogh, Klee, Bacon, et regarde don des extraits sur Google de Maldiney que je ne connais pas. A la suite de ce cours nous parlons des diagrammes qu’il évoque. C’est un peu confus à mon gout cette histoire. La notion de diagramme  et de zone de nettoyage: { Du diagramme sort la figure, Heu bof bof? } est plutôt floue je trouve, car un diagramme est un moyen concentré d’expliquer des concepts et pas une écriture uniquement à mon sens . Des ensembles contenant des éléments peut-être davantage, mais des ensembles ne sont pas des diagrammes.  ( Même si on reconnait les dessins de Freud ou de Lombardi bien évidemment.)

Un diagramme n’et pas un dessin ou le dessin. Le diagramme effacé??? Hum…

« LA CONDITION PRÉ-PICTURALE: LA CHAOS »
« LA PEINTURE EST NÉCESSAIREMANT UN DÉLUGE »

Par contre l’idée de la catastrophe qui doit être à l’origine de la peinture, cela me parle. Comme me plaisent aussi les catastrophes ( volcans, montagnes chaos romantique ou pas. Précipices de romans gothiques et naufrages, être qui se constituent en échappant au contrôle.)

« LES CLICHÉS SONT SUR LA TOILE . LE PIRE EST DÉJÀ LÀ AVANT LA PEINTURE MÊME.COME DES ECTOPLASMES {ILS}SONT LÀ. COMME DES FANTÔMES. DANS LA PIÈCE , DANS LA TÊTE , DANS LE COEUR »

 

Expérience d’yeux cousus

Note

REGULUS ARRACHER LES PAUPIÈRES

Note

Harry Harlow experiences

 

 

 

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