NOTE / CAPA NE VEUT PAS SORTIR DU BAIN ET LIT SIMENON etc…

 

Maréchal Malinovsky

Si vous avez lu la biographie de Robert Capa, vous avez vu la photo de Bob lisant dans une baignoire. Bob est venu à Washington pendant la Deuxième Guerre mondiale pour obtenir son titre de correspondant, et il m’a demandé s’il pouvait rester dans mon appartement là-bas. Je lui ai répondu : « Bien sûr, Bob ». Le matin, cependant, il se rendait dans la salle de bain avant moi et il y restait dans la baignoire une heure ou deux à lire ses livres. Pour devenir le grand photographe de guerre qu’il était, il s’était transformé pendant la guerre civile espagnole. Il s’était fabriqué un nom.
. Je pense qu’il avait besoin de ce moment tous les matins dans le bain chaud pour se convertir de Friedmann en Capa. 

Je tapais sur cette porte. Je disais : « Je dois rentrer maintenant ». Il ne venait pas ouvrir le verrou. Un matin, il a oublié de le tirer. Il ne voulait toujours pas sortir, alors j’ai attrapé mon Rolleiflex avec un flash et j’ai commencé à prendre des photos. Je pense que j’ai pris deux images, l’une d’elle que j’ai envoyée à son frère Cornell Capa après la mort de Bob avec ma lettre de condoléances. Cornell l’a utilisée dans Robert Capa, a Biography de Richard Whelan, mais la raison pour laquelle cette photographie existe, c’est que c’était le seul moyen que j’avais pour faire sortir Bob du bain.

(Interview du 28 octobre1993. Extrait de : John Loengard, LIFE Photographers: What They Saw, Boston, A Bullfinch Press Book, 1998)

LE monde diplo

La presse internationale publiait la même semaine une photographie de Bernard Kon, un ingénieur polonais de 97 ans vivant à Varsovie, qui risquait – en raison d’une nouvelle loi  – de perdre la modeste pension d’Etat qu’il touchait pour s’être porté volontaire, en 1937, dans les Brigades internationales et avoir combattu en Espagne aux côtés des républicains lors de la guerre civile. L’expression de ses yeux ressemblait à celle des yeux d’Alexandra. Peut-être parce que tous deux ont vu des choses semblables. Côte à côte, leur deux visages parlent d’accomplissements personnels (et de souffrances) qui n’ont pas besoin d’être reconnus, car il émane de tous deux, d’une manière propre à chacun, un sens en partie tragique et en partie triomphant, d’avoir choisi de s’occuper, de se charger d’histoire, et partant de lui appartenir. Et étrangement, c’est cette appartenance qui permet à Alexandra et à Bernard d’avoir une identité aussi distincte.

Heureusement, la loi qui menaçait Bernard Kon et des milliers d’autres a été déclarée inconstitutionnelle, mais l’opération menée par les épouvantails jumeaux que sont les jumeaux Kaczynski pour éliminer ce qu’il reste du communisme se poursuit, et elle est caractéristique de nombreuses initiatives politiques actuelles . En choisissant d’oblitérer les expériences complexes de l’histoire, l’objectif omniprésent de ces initiatives est d’effacer le passé et de réduire ainsi les choix politiques à ce qui est en solde dans la vitrine de l’instant.

Parti ouvrier d’unification marxiste (POUM, léniniste, antistalinien et semi-trotskiste)

Brigades internationales, ces quelque 35 000 étrangers venus en Espagne défendre leurs idéaux antifascistes. Parmi eux, Josef Broz « Tito », Willy Brandt, Walter Ulbricht, Artur London, Henri Rol-Tanguy, Laszlo Rajk, Luigi Longo, Georges Dimitrov, Pietro Nenni, Palmiro Togliatti, André Marty, Pierre George – le colonel Fabien -, le maréchal Malinovsky et tant d’autres.

BABYLONE M’ATTIRE et LA PLUIE

Guernica déformé

Apres midi décor et déjeuner dans la cuisine. Ca se passe bien. On commence à y voir plus clair. Je n’ai pas du tout envie de travailler néanmoins/ Babylone/ Babylone mais non, mais non !!!  et la paperasse encore moins. Puis en Uber jusqu’au musée Picasso pour l’exposition Guernica. Première sortie in the monde !!!.Champagne.. Trop… Mais Top.

—Une jeune femme blonde lui demande: Ou sont vos oeuvres?

J’aperçois Pierre Buraglio là-bas, Laurent Le Bon fait un discours drôle , ou drôle malgré la sono deg. Je parle avec le couple Toubon qui me tutoie direct et Patrick de Carolis renouvelle son invitation. Eh, c’est pas des mondanités ça??. Ceci étant dit, c’était sympa et pas « le bal des monstres » comme parfois.

Le dernier dessin de l’expo c’est le mien: Je n’aime pas tellement Guernica

Notes Schulz

Lorsque mon père étudiait de gros manuels d’ornithologie et feuilletait des planches coloriées, il semblait que ces fantasmes emplumés s’envolaient entre les pages pour venir peupler la pièce de leur battement d’ailes bigarré, flocons de pourpre, lambeaux de saphir, de cuivre et d’argent. Pendant qu’il les nourrissait, ils formaient sur le sol une plate-bande ondulante, un tapis vivant qui, quand quelqu’un entrait par mégarde, se disloquait, s’éparpillait en fleurs mouvantes et voletantes pour finalement s’installer dans les hauteurs de la chambre.

 

Hier Beaux-arts. Assez ennuyeux. Beaucoup d’absents, ou de morts vivants sauf exceptions. Ca roupille. Je vais quand même pas leur donner des amphet!!!!

L’entorse à la cheville se calme mais pied bleu et bobo quand même.

Aller à Madrid. Après le décor, après Nicole avant l’été

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