ouille

Gaetano Zumbo

C’est extraordinaire ça. Et aussi les cires, crânes sur lesquels cheminent des asticots réalistes. Deezer/ Il chante “la pluie à contre jour”. Fini ( depuis le temps) le Umberto Eco: La mystérieuse flamme de la reine Loana. Beau livre, un peu ennuyeux parfois, ce qui d’ailleurs fait partie du plaisir. Je suis très déçue par le bal des Ombres de O Connor qui était censé me transporter chez les Victoriens et surtout Bram Stoker et Henry Irving. Critique dithyrambique dans le Monde par François Angelier en qui j’ai toute confiance avec son émission Mauvais genre, et à la Dispute de Arnaud Laporte. Zut, je trouve que parfois c’est mal écrit ( traduit ) des envolées un peu lourdes, comprends pas. Ne m’en reste déjà pas grand chose. J préfère voir les photos d’époque de Irving qui est un type incroyable. je me suis à vrai dire ennuyée, mais pas agréablement comme chez Eco et ses comas brumeux.

Hier passée à SAint-Ouen aux ateliers des BA. Puis la journée à l’école et ce bar où allait Hubert Deschamps ( R. me racontait qu’il y allait en Rolls ou genre depuis le Flore qui est à 100m )C’est bien ce bar ( Le Quebec ) avec des vieux habitués: LA dame en noir très coquette, le vieux beau de Saint Germain ( guêtres et veste de velours à la Arnys, dame bavarde because bière, patron drôle de toutes ses dents, et un vieux Monsieur courbé qui n’a pas besoin de se courber d’avantage sur son verre, une fois qu’il est assis. (Déjeuner avec P. au Rond point. C’est sympa mais ce n’est pas très bon. Chaque fois pas assez chaud. Poulet au curry bof. Comme j’y étais me suis dit tiens allons voir Lautrec ( ça ne m’intéresse pas beaucoup mais …) C’était fermé. Bah tant mieux.. Marché jusqu’à Saint Lazare avec cette douleur dans le côté , franchement pénible qui semble s’atténue. Suis allée voir sur le net ce qu’il y a à croire en haut vers les côtes. Foie, vésicule biliaire? Hum. Les oiseaux se disputent. La perruche a mangé dans ma main. Je n’aurais pas dû mettre le produit dans leur eau ( un fortifiant ) maintenant ça sent l’oisellerie dans mon bureau. c’est ça qui sent mauvais chez les marchands d’animaux. Pas les graines. Dimanche après le café aux deus Palais, beau café agréable, je tente de comprendre ce qui se trafique avec les cages et les oiseaux planquées dans des cages . beaucoup de gens d’Afrique du Nord qui discutent ; Sais pas. Des espèces que l’on n’a pas le droit de vendre.

Ce soir, R. n’est pas là. C’est bien aussi de ne pas parler.

Bon . C’est bien cette commande des Gobelins; Une tapisserie et un tapis. Youpi. Ca va prendre 4 ans cette affaire. Aller au labo pour les dos bleus de l’expo en Allemagne, finir des trucs ( faudrait que je m’active sérieusement/ refaire le teaser pour annoncer mon film au Festival des films de femmes de Creteil. Ca ouvrira la saison, avec un hommage à Nicole Stephane. Chouette. Et préparer le RV pour le musée Picasso à Barcelone. Venise en Mars à l’expo collective de la Dogana, et deux conférences. Contacter la personne de Sèvres et continuer le projet de la grande fontaine. Du coup , la peinture, zero. Prefererais ne pas faire l’expo en Mai. C’est trop juste. P. me dit ” chouette tu viens à Rome à la villa ” Moi:—??? . Bon je suis sur la liste des Invités de Mars. Mais non pas le temps. ( Et ai-je envie d’y aller/ à Rome oui? Mais là? Allez fait pas ta difficile.

Bon je descends acheter des yaourts en bas, c’est une bonne nouvelle ou je ne m’y connais pas. Pendant ce temps, Michou-blue dort dans son cercueil bleu, probablement vêtu de bleu et les hommes des pompes funèbres seront ils habillé(e)s en libellules bleues???

MUSEE DES GOBELINS


Bonjour et 1000 mercis de m’avoir indiqué cette exposition que j’ai adorée. C’est proprement stupéfiant. Je poussais des petits Oh et Ah !!!!

Quelle folie !!!
Jusqu’à Pétain sur son cheval blanc !!!C’est une vraie découverte. La tapisserie qui est ou merveilleuse ou hideuse ou les deux je n’en sais rien mais qui bouscule l’esprit. C’est comme une décharge électrique .( ensuite je ne suis pas captivée par des oeuvres qui sont des “peintures en tapisserie », cela m’échappe un peu je dois dire.)
C’est vrai qu’il faut parfois le voir pour le croire tant les formes sont audacieuses, clinquantes (( on en sourit parfois en se disant » c’est pas possible ” ),  .
 Les bras m’en sont tombés à plusieurs reprises et je crois ne pas avoir eu ce sentiment depuis l’expo jose maria Sert au Petit palais avec ses fantastiques ou hideuses, je ne sais toujours pas,  peintures hollywoodiennes.
Tous les problèmes sont posés. En vrac/L’académisme, le gout, la puissance des images, le récit , le conte, le temps des images. Le loin, le près. le mouvement d’éléments qui surgissent, disparaissent, bougent dirait-on. Je me disais que la tapisserie était alors plus cinématographique qu’on ne pense. Ce qui est merveilleux c’est la découverte soudaine d’un motif ( un oiseau, un animal, un personnage ) son surgissement qui vraiment est à chaque fois incroyable. 
Quelle richesse. Et encore plus près voir les points. De loin croire à une peinture. 
Bon, bon ceci est écrit en vitesse….
Mais comment faire pour aujourd’hui trouver des pistes. ( ni “travail manuel” , ni perfection glacée, ni prouesse technique ostentatoire )ni reproduction assez vaine) Moralité «  
KOMENKONFÉ pour réussir à donner cette sensation de vie, d’intensité??? Hum hum…..
Et aussi en premier lieu: Faire pourquoi faire? Héhé!!!!!
Je veux bien un jour visiter les ateliers .
Je vais lire le catalogue.
A bientôt
LND
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