Danse des morts en 3D

 

Avrieux, Notre-Dame des Neiges

Alors que je feuilletais le livre de Klein que m’a donné C. hier, m’est revenu le rêve. Nous sommes proches d’un très grand bâtiment sculpté et qui évoque une danse des morts mais en volume; Dans un autre rêve cette architecture bizarre était apparue au bout de l’allée d’un jardin, lointaine et mystérieuse et nous n’avions pas pu en trouver l’accès. Cette fois-ci le lieu est une sorte de parking, et si la première vision avait la lumière d’un matin d’été, celle ci est grise et humide ( comme une ville de Picardie ). C’est donc un rêve zoom puisqu’il dévoile les détails d’images plus anciennes. C’est un musée, ou tout au moins une architecture que l’on peut visiter. Moi qui a-priori aime ce genre de curiosité, je n’y vais qu’avec réticence. Les autres restent dans la voiture. D’ailleurs je suis la dernière à entrer car ça va fermer. Je ne sais pas ce qu’on trouve là mais je vais directement au magasin de souvenirs. Je trouve à offrir des petits poulets en carton peint marron. La vendeuse m’en emballe trois. Arrivée à la caisse qui est très loin, je m’aperçois qu’elle m’a donné un petit poulet seulement et deux paquets de Blinis en carton peints de la même couleur. Je repars changer les blinis contre des poulets et me perds. Puis j’arrive dans une très grande salle ou une dame examine des objets, tandis qu’un jeune garçon absent et qui nous ignore commence à balayer.

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Giovanni Battista Moroni

Giovanni Battista Moroni

Fin de la troisième peinture. Abandon d’un ou deux livres de Döblin. Début de relecture du Château de Kafka et lecture à voix haute de David Copperfield pour les enfants du hameau.( salon de lecture doré pour la littérature du 19eme )

D’habitude nous avons les légumes de nos voisines: Tomates, Haricots verts salades… Cette fois-ci nous avons en plus les plats préparés. Vient d’arriver sur la table une oeuvre en forme de cannellonis. Miam. Le limoncello fait maison aussi et j’en passe. C’est vraiment génial cette atmosphère. Emilio a un nouveau chien. Et encore un autre chapeau.

je voudrais bien avoir l’intégrale des films e Fassbinder qui m’intéresse de plus en plus.

Depart Vendredi. Sniff

MOON

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Finalement , je me disais ce matin en regardant le travail de je ne sais plus qui , que je n’aime pas trop les artistes qui s’appliquent à l’ironie concernant l’art “contemporain”, ses figures, ses acteurs. L’art parle de l’art oui. Aussi. Mais resservir en permanence Duchamp ou Pinault , ou … Comme ça:

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ILS M’ONT OUBLIÉ

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Ils sont partis… Ils m’ont oublié… Ce n’est rien… Je vais me reposer un peu… Et Léonide Andréitch, a encore, à coup sûr, oublié de mettre sa pelisse. Il est parti en pardessus… Ah! la la jeunesse inexpérimentée! Voilà… la vie est passée, comme si je n’avais jamais vécu… Je vais me coucher un peu…Il ne te reste plus de forces mon vieux… rien ne te reste, rien… Ah, là, là! espèce de… propre à rien. (L’on entend un bruit lointain, aérien. Le bruit d’un câble qui se brise. Le silence tombe, et seul, au loin, dans le jardin, le bruit d’une cognée abattant un arbre.)

RIDEAU

Je réfléchissais , vues les circonstances- dans ma vie avec qui je m’étais fâchée, avec qui j’avais haussé le ton. Eh bien zut, je ne trouve pas grand chose. Avec ma soeur peut-être pas revue depuis plus de 15 ans- une ou deux personnes / mais lesquelles? / qui me semblaient vraiment pénibles. Mais pas d’éclats, pas de fâcheries, pas d’embrouilles même enfant. C’est fou ça, je m’en aperçois. ( je ne saute qu’à la gorge-j’adore- de gens inconnus à cause de leur attitude, de leur téléphone etc et là, j’adore ce sport d’attaque qui ne prête pas à conséquences. Surtout pour le plaisir de raconter ensuite). Ah si mon con préféré , c’est Ghezi à Argenteuil. Celui-là je me le garde. Celui du Repenti n’est pas mal non plus. Mais ça ne compte pas.

A Taiwan M., ça oui. Elle en a pleuré.

Bon maigre chasse. Et je suis bien bien contente de ça. Tout cela sans doute parce que je me fiche d’avoir raison ou tort et que je n’ai pas le temps.

Hou la cette nuit, on croise une procession Catholique avec croix noires immenses et chaines. ( On revient de Montarcher et cette foule est dans l’autre sens ) Encore une ville où je ne me retrouve pas. Les Beaux-arts où je me perds dans des décors. A la maison d’Amiens, les chambres ont été données à des étudiants. Je leur dis de ne pas aller dans la chambre de ma mère. Qu’elle y dort… ! hum…)

Des adolescents regardent par la fenêtre.

En lisant Doblin sur la terrasse avec mon café, je repense soudainement à ce qui m’a le plus mis en rogne dans ma vie. C’est S. Oui c’est lui le gagnant. Presque 40 ans d’emmerdements avec lui. !!! Car je me suis mise en position de pare-feu pour que R. ne soit pas atteint ! J’ai la chance de tout oublier, sauf les choses indélébiles, dont on voudrait se débarrasser -se soustraire à la rancune est un vrai exercice difficile- Pas simple.

Bon je retourne dans mon livre. Il faut que je rejoigne ma femme à Rodez et il n’y a pas de trains. 1940

Voyage et Destin

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La torche de Cupidon

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Emilio a inventé un nouveau chapeau avec du fil électrique et je ne sais quoi!

Fin du l’incroyable Voyage au bout de la nuit. Que lire après. Hum. Un autre Doblin? Le seuil de l’ombre de Nuccio Ordine? Heu un polar?

Promenade dans le vignes vers Sainte-Anasthasie et sa Guinguette. Les pizzas sont monstrueuses, la clientèle populaire et familiale, la patronne indescriptible. Genre années 50. Patronne de bar dans un film avec Gabin. Pas été à l’atelier hier. Cette nuit froid polaire/ 24 ° et je dors dans le lit.

Fin de la première peinture et début de la seconde. Et une troisième.

Pas beaucoup de mer.

Où faut-il se planquer pour avoir la paix??? Mystère.

Excellente soirée au café des Mayons où les pizzas sont délicieuses. On a bien ri et pris le frais. Demain la réunion ( la barbe ), Jeudi chez Martine et Vendredi le grand repas sur la terrasse. R. toujours dans Tchekhov. A fond. . Empoisonnement de Döblin ne me plait pas vraiment. C’est vrai qu’après Berlin Alexanderplatz…

Je commence sérieusement l’intégralité des Métamorphoses d’Ovide, moi qui jusqu’à présent n’ai fait que les picorer- avec en tête Actaeon, Narcisse, etc… Mais jamais dans l’ordre du livre.

Rester un peu plus longtemps? Pourquoi pas.

Pénible


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Passer du temps derrière un ordi à chercher un appartement ça me saoule sévèrement. Je crois que je vais téléphoner aux agences demain et basta ça ira plus vite.

troisième nuit dans le hamac

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Frais frais, vent délicieux. Le coq, les oiseaux. U. avait tous les jours à 5h20 le même qui chantait.

Voici les conversations ici:Les hirondelles sont elles plus grosses que les Martinets. Les tomates ont elles la maladie. les graines de courgette américaines donnent des toutes petits légumes. Hier raviolis du marché et on est même pas allés à la fête au village. Peinture presque terminée. Hop maintenant un café et finir le voyage au bout de la nuit. Cette saleté de peinture m’enlève du temps pour lire.

LIRE TOUT LE TEMPS

PS : L’autre nuit vers 3h du matin, à ce que m’a raconté U, je suis rentrée dans sa chambre me suis arrêtée au centre, ai fait quelque pas et suis repartie. Ca c’est l’acte I. Acte 2, quelques instants plus tard, il me voit arriver de nouveau avec une serviette de bain à la main. Je me place au centre et lui jette dédaigneusement la serviette.

Puis je retourne dans ma chambre et vais tranquillement me coucher.

Aucun souvenir.

On a ri comme des bossus le lendemain. R. n’a rien compris du tout il pensait que j’allais à l’ordi.

R. est d’ailleurs en pleine forme malgré les emmerdements variés.

RIEN

On est tellement bien ici. Passé ma deuxième nuit dans le hamac. La première ( galop d’essai ) n’était pas vraiment bonne ( un peu froid à 4 h du mat, etc). Là, impeccable. J’avais tout prévu. Et le coq m’a réveillé comme il faut.” Ils ont supprimé la cloche de l’Eglise au Luc, parait que ça dérangeait, {monnnnneDieu}.”

Affligeant.Tout comme l’imbécile du hameau qui avait fait venir le garde pour interdire aux poules de courir partout..

Travail chaque jour. Ca ralentit le rythme lecture. Et chaque jour un épisode de Alexanderplatz de Fassbinder. Jen suis au N°9. Mis à part la musique de fond parfois ( je ne comprends pas bien sa présence, est-ce un rajout, est ce une concession télé? Je ne vois pas Fassbinder illustrer de la sorte certaines scènes.

Le matin je lis à haute voix David Copperfield aux enfants, Roger alterne travail, soleil, et réglage des affaires de S. Il faut trouver un appart prévoir le déménagement, appeler les assistantes sociales. Donc me voici derrière l’ordi. La barbe Mais bon. C’est pour R.

Beaucoup de vent. C’est chaud encore. Les voisines nous donnent des plats cuisinés, des tomates, des salades.

Emilio passe le soir. Il va bien.

Je voudrais terminer la dernière peinture avant de partir d’ici. puis hop à l’école.

Tiens la nouvelle doyenne, Juliette passe avec sa canne.

Rêve et Capitaine au long cours

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On est remontés par la rue de Belleville et un groupe attendait. J’ai peur. Je me suis faite le plus petit possible pour échapper à leur violence. Une fille avec une fronde a réussi à percer le toit de la voiture. Un type casse une fenêtre et souffle de l’acide à l’intérieur.

 Nous parlons avec G, dans la cuisine chez mes parents et je lui demande s’il connait l’histoire des Montres molles et du fromage.Exposition Dali au Grand Palais.  Nous devons y aller avec GC avant de partir en Autriche. Je lui demande si ma chemise blanche va. Il hésite. Je décide donc d’aller en chercher une propre. Je me retrouve nue, avec juste un morceau de bulpack et tous les gens du vernissage passent devant moi. Je suis gênée. Une gardienne. Je lui demande , en lui expliquant comment est rangé mon placard, de m’attraper des vêtements. Elle trouve une chemise; Je repars à l’hôtel. Je dois aller poster une lettre mais il y a des escaliers et je me perds. Grande ville. Il y a quelque chose avec ma mère. Je me souviens mal. Est-elle vivante . Sans doute puisqu’elle veut que j’aille la voir Dimanche. J’ai posé mon magneto sur une table . Pour l’Autriche je n’en ai pas besoin.

Déjà il fait chaud. Hop à l’atelier . Un café avant. Et une douche froide.

Unglee est reparti hier. Promenade et embouteillages . Nous passons devant la ville Tamaris:

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La villa Tamaris Pacha : la volonté d’un homme audacieux et novateur

Blaise Jean Marius Michel dit Michel Pacha

Natif de Sanary sur mer, Blaise Jean Marius dit Michel Pacha, est issu d’une prestigieuse lignée de capitaines marins. En 1835, alors qu’une épidémie de choléra menace Marseille, son père Antoine décide de l’embarquer avec lui comme mousse, sur le Stationnaire, vaisseau qu’il commande à Toulon. Le jeune homme gravit les échelons avec une rapidité exemplaire qui stupéfie ses instructeurs. A la fin de son service actif il s’engage dans la marine marchande où il fait carrière. Le 15 Mai 1844 il obtient le brevet de Capitaine au long cours par décision ministérielle ; dix ans plus tard, il est promu directeur général des phares de l’Empire ottoman. Pour son œuvre dans le domaine des ports et des phares de la Turquie, en mer Noire, en mer Egée, en Méditerranée, et à Constantinople, le sultan élève le commandant Michel à la dignité de « Pacha ». De retour dans sa province natale, il entreprend d’aménager le quartier de la Seyne appelé Tamaris dont George Sand après y avoir séjourné trois mois écrit : « On dit que c’est plus beau que le Bosphore et je le crois de confiance, car je n’ai jamais rien rêvé de pareil ; Tamaris c’est une ville de Grèce, non, c’est une colline dans des grandes déchirures de la côte toulonnaise, à deux pas de Mar-Vivo ».

Un projet ambitieux

Doté d’une fortune sans doute considérable, Michel Pacha forme le dessein d’établir à Tamaris, une station d’un genre oriental qui accueillerait les riches hivernants désireux de venir se reposer dans cet endroit agréable abrité du mistral. En 1880, il négocie avec les propriétaires locaux et acquiert pour une modique somme diverses parcelles englobant toute une zone de terrasses, de collines et de bois aux lieux dits Le Crotton, Tamaris, Balaguier, La Rouve et le Manteau. Michel Pacha édifie alors une cinquantaine de villas à l’architecture élégante, aux endroits voisins du bord de mer ; résidences qu’il entoure de parcs aux essences exotiques et variées telles qu’on les voit sur les bords du Bosphore. Pour desservir convenablement cet ensemble nouveau, il établit une ligne de bateaux à vapeur pour passagers. Ce service maritime permet d’assurer des relations régulières entre la station et Toulon

Villa Mauresques. Mer et bateaux. Impossible de se garer à Toulon. On rentre.

“AINSI ELLES FONT LES FOLLES DANS LES PIECES AVEC LES PETITS SINGES”

MERVEILLEUX: ALEXANDERPLATZ

Je n’en reviens toujours pas.

Notes/Franz Bibberkopf

“C’est un faucheur, il s’appelle la  Mort, sur la montagne s’élève ma plainte éplorée et sur les enclos de la lande ma lamentation, car ils sont dévastés, plus personne n’y passe, oiseaux, bétail, tout a fui, plus rien…”

Idiot de Fedor Dostoïevski/ Prince Mychkine, Gottfried Keller, Kleist, Shiller

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L’Allemagne. Passer de Sebald De la destruction/ Comme élément de l’histoire naturelle, à Walter Mehring La bibliothèque perdue/ autobiographie d’une culture.

Puis s’engouffrer dans l’AlexanderPlatz. S’engouffrer n’est pas le bon terme, car j’ai dans les 200 premières pages eu pas mal de difficultés je dois dire et la sensation d’une lecture pénible, agaçante même.

C’est une langue inhabituelle/ donc ce sont plutôt des récifs à franchir.

Je me disais à cette occasion que nos vies étaient finalement comme un livre. Certains d’entres-nous deviennent intéressants à la deux centième page, d’autres à la fin, d’autres juste au début et pfft patattrac plus rien. Les premiers chapitres prometteurs… Les parfaits ( il faut s’en méfier ). Bref en me promenant dans le livre ( tourne les pages, regarde, regarde les titres ), je suis arrivée au texte de Fassbinder qui a sauvé ma lecture. J’allais abandonner. ( Oh Non!!! … Si… ) J’en avais marre des histoires de Franz et de sa façon de parler: Il éteint l’écriture. Oui on entend. On ne lit pas et pourtant c’est de lecture qu’il s’agit.

D’ailleurs, ce livre neuf qui était dans le bureau vert, je l’avais acheté quand? L’an dernier puis laissé là. Mais ce titre m’a toujours intriguée: Alexanderplatz.

Ce n’est pourtant pas plus mystérieux que si je disais “Place de Clichy”, ou « Place de l’Etoile »… Bref. Oui. Il s’agit d’entendre et ça parle drôlement fort et tout le temps dans le livre. Ca chante, ça chansonnette, onomatopées, ça pense à voix haute. Taisez-vous qu’on puisse y voir clair dans Berlin. Zang tumtumb un peu. Zang . Zang.

Et un cri et un crime. Je pense à Loulou, à Brecht, à Jacques l’éventreur, à Marinetti, aux futuristes.

Donc Fassbinder dit qu’il a failli abandonner et que… Effectivement. Les personnages sont en vraie chair mais en légende aussi et en citations insérées sans même de guillemets ou d’italique. Vas-y. De la réclame et des titres . Des gros titres et des gros titres criés et du chômage partout et un brassard à un moment donné et de la viande accrochée à des crochets et des masses pour tuer des bêtes, des veaux, tout blancs et du brouillard.

Une fine.

Des filles mal nourries ou grosses.

Un bras coupé et du schnaps et être honnête. Ca ou en vendant des journaux; Si au mois il avait encore son bras. Maintenant l’épaule fait mal. Babylone. Et l’épaule fait mal. Un mort avec une faux…

Il lisait au moment où je lui ai parlé, il lisait Simon Leys. J’ai froncé l’oeil et le cerveau car ça me disait bien quelque chose Leys. Quelque chose de Chinois. J’ai cherché cherché. Chinois… Puis j’ai trouvé que Simon Leys, Leys était emprunté à René Leys qui est un personnage de Victor Segalen Ah ça fait du bien.

Le ventilateur on se croirait au Bourget dans les années 50 mais il marche bien.

Retour

Miezze est partie chez son riche. Lui est avec son bras face à Rheinhold; Son bras levier. Je me demande souvent comment on peut réussir à rendre tous les sursauts que la mémoire effectue…/ coupe…

Je pars faire quelque chose/on m’appelle/ ou ne fenêtre claque dans la chaleur.

Lorsqu’on cesse la lecture, les mots agissent encore et se précipitent. Ca parle ; ça parle;

Hier 40. Apres Alexanderplatz, que lire?. Heinrich Böll que j’avais commandé alors que je lisais Sebald. il parle p 46, de la végétation qui pousse sur collines de décombres “ C’était une question de botanique….”

Sur la même page on voit deux photos représentant des pieds chaussés d’objets informes et qui ont dû être des bottes ou des chaussures: Gollancz/ the misery of boots.= processus de dégradation

Il me semblait qu’il parlait davantage de Böll dont je n’ai pas beaucoup aimé le Silence de l’ange. Le livre m’a semblé mal fichu, mal construit. Le pain le pain et la faim. Mais j’ai en arrière plan les images de Rome ville ouverte. Le livre me semble vraiment « roman » ou peut être est ce la traduction qui pêche.

Commencé un livre sur le théâtre de David Mammet, puis attrapé dans la bibliothèque «Le voyage au bout de la nuit «  que je n’ai jamais lu.

C’est son tour.

C’est un plaisir absolu de ne faire que lire. Cela demande finalement plus qu’on ne croit. Presque être isolé tout le temps.

Bardamu.

Hier, grand vent sur la place. Comme nous nous plaisons à donner des noms aux gens, U. m’avertit que Dany Brillant est là. Effectivement un grand type carré tout en blanc du Samedi soir est à l’ombre à l’intérieur, au bar. Son verre est vert. On le regarde. Il gesticule. Moi/ Eh julien c’est qui Dany Brillant là-bas? Tu le connais pas? Nan jamais vu. C’est un espagnol. Il l’appelle viens viens.

Puis un peu plus tard, l’espagnol cambré en arrière fait des petits pas sur place. Regarde on dirait un torero. Tu lui enlèves 10kg et 10 ans, c’est un torero.

Eh julien, tu sais quoi ? Eh bien ton espagnol c’est quoi son nom Alain, il me fait penser à un torero.

Tu crois pas mieux dire; te moque pas de moi. Si, il était matador. Il l’appelle Alain, Alain!Ven aqui.

L’autre regarde mais ne vient pas, chemise blanche impeccable. Viens.

Ca alors; moi j’adore la corrida je dis.

Puis il vient. On parle on se présente. Il parle mal Français. Il est né en Arles. Oui il était matador pendant 10 ans professionnel. Des yeux incroyables. Une force de la nature. Il nous invite, il m’embrasse. Arrivent les autres espagnols. Un vieux qui est passablement saoul et qui confie à U. que là, c’est fini, qu’il ne bande plus; Puis une grosse bagnole. C’est le frère qui débarque avec des jeunes filles en short très court.

Ils boivent depuis pas mal d’heures tous. Ils sont assez bouillants. Je me demande comment va se terminer leur soirée.

La nôtre, sur la terrasse à côté, pour l’anniversaire d’Edouard.

Les ventilos tournent et tournent. . Bon/ le voyage

Voyage au bout de la nuit

Pas facile de lire à présent. Il y a toujours une conversation.

R. Maintient chaque jour son fils; l’appelle, l’encourage, lui parle; Marc et F. vont le voir. Et R. rappelle, médecins, assistantes sociales, infirmières. U. lui parle et M.T aussi. F envoie des photos du Havre. Chaque jour. Un père..

Francois Périer était assis à côté de moi et me dit qu’il a joué non pas dans India song mais Hindi song. Pourquoi m’a t’il dit: Modiano est à la mosquée?

On était assis sur une sorte de tribune et moi au premier rang. Je ne sais pas bien de quoi il était question ni ce qu’on attendait au juste;

Plus bas un acteur avec des lunettes posées sur le front, se prend au sérieux, dit à R. qui lui raconte quelque chose, de parler moins fort. Périer et son pull blanc et ses dents du bas présentes mais abimées à la racine, dit qu’il aimerait me voir cette semaine afin que je lui montre le travail en cours ( que je dois rendre demain pour l’exposition de Beaubourg ).

Je n’ai absolument rien fait et c’est le soir même que je dois tout déposer au Centre. Je ne connais même pas la taille des salles. Comme j’ai une espèce de personnage animal/ un oiseau empaillé-non-une souris?/ je passe à la Samaritaine pour lui acheter un manteau de ceux qu’on vendait pour les poupées.

Il y a des travaux, et le rayon jouets est fermé. Je prends un Escalator dans le noir et redescends. C.repeint le sol d’un rayon et la peinture s’écaille immédiatement.

Je dois dessiner, c’est ce que j’explique à P. un papier peint/ il me dit oui c’est ça, c’est le vide et le souffle de Duras/. Moi je fais des gestes pour montrer la pièce et son vide. Il est satisfait. Je ressors de la Samaritaine qui est située à côté de l’Eglise orthodoxe et là un groupe en tiares, manteaux et perles. Fourrure. L’un me parle et m’explique ce qui se passera.

Je dois montrer une maquette de livre à une fille que je n’aime pas. Quand elle arrive je cache l’album qui est très lourd sous je ne sais quoi. Porte gauche du garage d’Amiens.

Je me suis souvenue ce midi  que lorsque j’étais au lycée et suite à un cours où on avait charcuté un oeil de boeuf- consistance immonde-j’avais associé l’odeur perçue au rôti de porc froid.

Sur la place une fille ressemble à un acteur d’Almodovar.

Le tatouage se porte de mieux en mieux sur gros et moins gros. Une vraie épidémie horrible.

J’ai trouvé l’image correspondant à mes orthodoxes de cette nuit, preuve que c’est vrai.

Fassbinder  Alexanderplatz : Franz

L’histoire se poursuit inopinément

La réalité n’est pas réelle. elle change sans arrêt

Rêve

Nous sommes à une table dans un intérieur vétuste. un homme me parle, assis à ma droite il s’aplatit un peu sur la table pour me parler de plus près. Je vois sa tactique; Il veut me faire parler. Si je suis au courant de l’affaire, oui .Du paquet non. Du fil bleu non. Le paquet contenait une tourte aux morceaux d’enfant: Un profil abimé dans une croute dorée.

—Il faut que vous reconnaissiez le corps dans la tourte.

Surtout pas. HF est au fond du jardin il fait de plus en plus sombre. C’est lui qui a tué.

Je suis dans la rue et des flashes autour de moi. Des gens me photographient et aussi m’envoient la copie d’article:

HD criminelle.

3 journaux, 3 formats différents. Dans un article ma photo qui ressemble à celles que l’on faisait avec E.

Je m’étonne qu’on me laisse en liberté.

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PENIBLE INVENTAIRE

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Capture d’écran 2015-06-28 à 15.27.17Les chants de la Terre n’adoucissent en rien ce pensum. Et ce plongeon dans le passé.

Plus que demain. Ranger et Mardi je roule. Je fais comme je peux, j’en classe un maximum. Envie de travailler, tranquille et de lire.

 

Adolfo Wildt et Stephen King

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Retour d’Amiens. Hôpital et deux étages au dessus de JJ et son AVC, J.S meurt. Bon. Devais-je grimper les deux étages ou pas. Quelle était l’attitude la plus délicate??? N’y suis pas allée. On a papoté près de la fenêtre. La chambre à deux, c’est pas drôle.

Qu’il est con cet ORL de n’avoir pas appelé le SAMU. Quand on suspecte des signes d’AVC on se bouge même pour rien. Bref.

Grosse chaleur. Je lis sans savoir pourquoi un truc que j’ai trouvé: Carrie de Stephen King! J’ai abandonné pour le moment Starobinski et je ne sais plus qui. Tiens Agamben est à la villa Médicis/

De fil en aiguille j’essaie de joindre Nuccio Ordine sur fb pour l’inviter aux Beaux-arts l’an prochain. Mais peut être devrais-je aller aux Belles Lettres?

Passage éclair aux Bozar. Et je décide de prendre mon temps et un velib, d’aller (re)voir les nymphéas ( les gens semblent ici plus attentifs qu’au Louvre ) et l’exposition étrange Adolfo Wildt (1868-1931), le dernier symboliste.

Etrange et monstrueuse d’ailleurs. Plus c’est monstrueux, plus ça me plait mais les bondieuseries des années 30 plus abstraites ne me disent rien. Le buste terrible de Mussolini attaqué à la pioche est un sacré morceau, terrifiant. Le buste de  Pie XI. 1931 me fait carrément peur.

Bust of Pius XI. 1931.

Velib ( savez-vous que si vous ne trouvez pas à vous garer dans un rayon de 300m, vous gagnez 4h de location? Galeries Lafayette( berk ) et retour. Ca n’est pas si mal Carrie?

DARK FUR

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Les beaux-arts ça me va tant que c’est une fois par semaine, ou pour les concours. Mais les Ateliers Ouverts m’ont fait un effet de trop plein. L’école est magnifique il faut le dire et circuler partout est plaisant. Le statut de “prof de dessin” n’est pas idéal car considéré comme parent pauvre, le dessin qui pour moi n’est pas une fin un soi mais un moyen de réfléchir, devient une corvée pour certains étudiants.( puisque sanctionné par de UC dans l’année.)

Bref. L’attitude de certains est juste ridicule et déplacée . Re bref.

Je me disais qu’il serait amusant de décrire en se laissant aller les images qui passent dans ma tête. Là, juste maintenant… Que vois-je???Des rochers,, c’est flou. un escalier et une porte battante. Le jardin, ma mère. Les sapins. mon vélo.

NOTE: josef-breitenbach

Passage aux beaux-arts pour ouvrir la salle. Allan arrive . Il parle de la web radio , etc. Je file, mange un truc prends la voiture et direction chez Marin. enfers d’embouteillages. Enfer. Calme de mon côté, je me dis que je suis isolée dans les voitures avec la radio. Je charge la voiture et un type me tutoie et me demande si je peins des formats aussi grands et quel est mon style. Grr. Lui est style “surréaliste” et comme ici ça ne marche pas, on lui a conseillé la Belgique. Bah voyons. Gentil mais béta. Je réussis à enfiler si je puis dire, le rouleau de toile de 2,70 dans la bagnole et je m’aperçois plus tard qu’en même temps je réussis à casser la pare-brise. A pleurer. Avec Tom, nous poursuivons paris/ la Garde-Freinet par SMS la liste des choses qu’on trouve ou ne trouve plus quand on prête une maison. Qu’est ce qu’on rit avec ça. Sa dernière à lui, et je m’en veux de ne pas y avoir pensé, c’est la planche à découper:Ou plutôt son tiers restant car à l’origine elle était ovale.Dans le genre, les plus faciles sont : le fond d’huile, les mites dans les céréales, etc… On en a plein. Ca va de la pince à linge, au PQ, en passant par la boite d’allumettes où plus une n’est vivante mais qui a été refermée à l’envers, jusqu’à la bouteille de gaz vide. On a passé une fois une bonne soirée avec ça. Il m’a envoyé aussi: l’ampoule cramée dans sa boite neuve.

En sortant des beaux-arts ce matin, j’avais envie d’un capuccino au Flore ( 7,50 ). Tranquille, lire. Regarder. Sur ma droite un couple d’un certain âge, très très bronzé, genre retour d’Ibiza. Vulgaire. Elle, en short noir dentelle, va au premier et pendant ce temps là il mate ses SMS. Elle rencontre un énooooooorme type assis à la place des habitués/ il a 60 ans aujourd’hui. J’entends:

—T’es où en Arizona toi?

Deux japonaises, une fille à côté de moi se déplie. Elle est immense. Immense et laide dans sa petite robe turquoise. Une géante.; Christine Angot qui a rendez-vous avec un journaliste pour son livre de la rentrée vient me dire bonjour. Je lui demande si c’est un bouquin comique avec des blagues. On rit. Elle monte: Rancardos discretos.

Je commence à préparer les livres pour partir.

Bill Evans.

DVD Sphinx, c’est fait. Prendre des notes pour l’expo. En parler avec B.

Sortir par la porte de Bustamante et lire Champfleury

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Un mail de CR qui a perdu cette citation. Moi je ne me souvenais que d’un homme en noir. C’est affligeant cette mémoire moulinette-ordi.

Hier :

—Tiens! Comment vas tu? Oh Eh bien tu n’as pas beaucoup de cheveux…

et une main amorce un mouvement vers ma propriété crânienne.

Moi:

—J’ai le cancer

V. pouffe de rire du mauvais gout de ma réponse.

—Déconne pas. Tu fais toujours du théâtre?

—J’ai jamais fait de théâtre.

—Et tout cas, tu es toujours habillée drôle

— Je n’ai pas cette sensation

Après je me suis détendue.J’ai même été aimable Mais quand même c’est saoulant ces bêtises. ceci étant dit, j’ai croisé CA l’autre jours qui à la boule à zero , et à peine rencontré j’avais ma main qui caressait son crâne. Alors…. Oui la main, sans réfléchir, hop y est allée toute seule.!

Ce matin je me demandais combien de fois j’avais monté et descendu la rue Bonaparte dans ma vie. Chargée comme une mule, avec ma valise rouge en bois, mon chapeau à plumes ou le gris transpercé d’un plomb de chasse avec un ruban rouge autour, ou puisqu’on est au rayon chasse, avec la gibecière de mon père. Il y avait les chaussures montantes à lacets, introuvables à l’époque et que j’avais eues en soldes, le pull à bandes noires ( je n’ai jamais cessé d’acheter le même pull d’ailleurs)… Une collection de gilets en laine tricotés par ma mère. Le chiné était beau avec des boutons jaunes. Un rouge vif. Des chemises sans col, la salopette Hoshkosh achetée Rue Bonaparte l’année de mon Bac je crois.Une splendeur ( j’en avais deux ) Bref pourquoi je dis ça. Parce que ce midi alors que j’allais chasser le sandwich, j’ai vu deux hommes âgés, l’un derrière l’autre mais pas ensemble et comme le deuxième avait des lunettes miroir super avec des sourcils blancs qui dépassaient, j’ai pensé à des morts vivants ou au fantôme de Christopher Lee. Le premier était en sombre. Le deuxième en clair avec ses fameuses lunettes. Chacun penchait dans le sens contraire. J’aurais dû noter parce que je ne retrouve pas le déclic qui m’a comment dire, animée.Là mes descriptions ne sont pas vraiment convaincantes!

Bon. Bozar fin de l’installation. La porte de chez Bustamante a été piquée. On croit rêver. Je ris mais ce n’est pas drôle.J’ai envie de partir, partir, partir.

Je suis passée à la Hune et j’ai trouvé porte close. Je suis allée à l’autre, à côté du Flore. Ils ne sont pas aimables là-dedans. Ce n’est pas la première fois que je le constate. Place Clichy c’est vraiment mieux. bref j’achète les oeuvres de Des Forêts pour R. Et je prends Une histoire de l’anthropologie. Au dernier moment j’e prends un livre de Hermann Hesse qui parle de la bibliothèque. Je le sniffe puis le repose et attrape, edité aux belles Lettres, “La Bibliothèque perdue de Mehring”

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http://www.franceculture.fr/emission-le-temps-des-libraires-la-bibliotheque-perdue-de-walter-mehring-par-la-librairie-vivre-d-ar

Le retour du “Retour de l’ancêtre”

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Le retour de l’ancêtre , Rome 1984/ Frac Alsace

Journée aux Bozar, pas des plus enthousiasmantes pour les Ateliers Ouverts. Le cours de dessin sanctionné par un UC est de ce fait un truc obligatoire, une corvée pour certains. Comme nous partageons la salle je ne peux pas planter un souk, ce qui est bien normal. Mais j’aimerais plus de “bazar” , du faux bien sur, avec des mélanges d’images.; Je suis contente d’avoir mes petites photos et le diaporama, qui donneront l’idée de ce qui c’est passé. Ce qui est drôle est de voir ” ce que l’on génère”. De mon côté, beaucoup de choses écrites, de notes . Pas de dessin “esthétique” ou de composition. Fatigant de courir après le matériel. Il faut un étudiant pour le prendre. Je ne peux pas emprunter quoi que ce soit même pour l’atelier. C’est incroyable ça. Oh ça me déprime ça. Je me sens assez peu “prof” ( comme dirait Michel Bouquet ) mais j’aime néanmoins travailler avec les étudiants. C’est peut-être l’atmosphère d’école. C’est toujours la même finalement depuis la nuit des temps. Ou peut-être… !!!!???

J’ai entendu que le journal de  Maurice Garçon était paru ou réédité. Ca m’intéresse. Je ne savais pas qu’il était le père de feu Françoise Verny.

Discours à l’occasion de sa mort en 1967

” Mais notre confrère avait aussi un violon d’Ingres.

Il s’était, par le détour de l’histoire, intéressé à la magie, à la sorcellerie, aux procès auxquels celles-ci avaient donné lieu. Il avait acquis, dans ce domaine une compétence, une érudition exceptionnelles. On peut dire qu’il était l’homme au monde le mieux renseigné sur tout ce qui touche au Diable, à Satan et son empire. Là encore il assumait le rôle du défenseur. Il défendait le bon sens et la raison contre les délires de l’imagination et l’exploitation cynique de la naïveté et de la bêtise par les mystificateurs et les aigrefins.

Les livres publiés sur ces sujets par Maurice Garçon portent des titres suggestifs : le Diable, étude historique, critique et médicale. Guillemette Babin, sorcière. Trois histoires diaboliques, etc. Ces ouvrages, comme tous ceux qui sont sortis de la plume de notre confrère, sont écrits dans un style clair, aisé, élégant, coulant et plein d’agrément.”

J’ai beaucoup Aimé le film Eastern boys. Très dépouillé, plutôt sobre et économe en paroles. C’est vrai que les plus beaux films sont ceux qui bavardent peu. Bof, non, c’est faux. Voir Scorcese, Allen, Casavetes.

Tiens il y a … 2015-1984= 31 ans, MERDE…, c’était mon expo anonyme à la villa Médicis.Jungle et loups. J’ai retrouvé le texte de Guy: “Cuando ebbe varcato il ponte, i lupi…..”

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Christopher Lee “GRAND SAIGNEUR” sur ma table et au Chelsea and Westminster Hospital

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Table le 14 juin:

Machine a faire des trous pour classeur,pots, lecteur mini DV, clé dans une enveloppe avec film Nicole Stephane pour Sylvie Pras, lunettes, café, ordonnance, photo de R, clé, machin pour nettoyer l’écran.

Rêves à nouveau: Voyage en Chine et retour. Je ne veux pas y retourner, je ne trouve plus le chemin de la gare du Nord à la maison , et dans une rue il vient d’y avoir une fusillade: 5 personnes mortes ou allongées. Des couettes rayées dans de housses, je vais rater mon avion, la maison d’Amiens et ma soeur je crois. J’ignore ce que j’y fais.

L’élégance d’élocution de Christopher Lee en Français est admirable.

Ce matin au réveil, R avait sur sa main un rayon de soleil comme dans un image sulpicienne. Je regarde la dernière peinture que j’ai faite et je cligne des yeux tant je trouve ça immonde. Une sorte de portrait inspiré de Manckievicz. Zut les films que nous a envoyés la femme de P2B sont des blue ray et je n’ai pas de lecteur. j’aimais beaucoup Phillipe. SMS de Marianne . SMS de E. qui est près de sa mère.

Va se poser la question de ” qu’est ce que j’emporte comme livres et de toutes façons je n’en lirai pas la moitié!” Je crois que je pourrais passer tout mon temps à lire. Je crois que finalement c’est ce que je préfère et regarder des films. Un film sans fin ce serait bien, même s’il n’est pas très bon. Hier en zappant, c’est l’horreur totale, l’effondrement de la dignité avec une émission d’Arthur. Abject, humiliant, pas drôle. Terrible. Tous les invités ont je crois une actualité comme on dit et la pauvre Mathilda May se retrouve là-dedans. N’a t’elle pas pu faire autrement ( le propriétaire du théâtre de Paris, est aussi le Boss de ” vente privée” {avec sa queue de cheval, hum hum }. Alors. On achète des théatres comme des caisses de fringues. Idem.

Hier B2B était bien élégant, avec un bracelet en or que je ne connaissais pas. Il était accompagné de deux personnes Belges.Ce serait amusant de mener l’enquête. Ici une photo plus ancienne avec un collier d’or et sa couronne.Quand je vois ça je me dis qu’il faut que j’ose lui demander  de faire des photos; Mais son ami est un vieux Monsieur dans l’appartement et il ne va pas voir ça d’un bon oeil ( c’est le cas de le dire ). Britten( Sanctus du War requiem qui est une merveille ). Deezer est quand même une sacrée invention pour la découverte de musiques. J’ai le War Requiem sur un CD et ne l’écoute jamais .

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Pas de tennis ce matin. Pas de terrain. Grr et pourtant il faut que je bouge. Se promettre ça aussi.

D’un côté le cheval, de l’autre le cavalier

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J’ai insisté pour que O. ait la salle de dessin en échange de quoi il devait repeindre le sol. Alors que je suis bien tranquille à lire, un SMS du genre , c’est la merde. Je râle et prévois ce que je vais entendre Lundi.

Je ne comprends pas que ça puisse arriver.

Bref. Regardé”The best offer” de Tornatore, qui commence pas mal et s’alourdit puissamment au fur et à mesure. L’idée formidable de Vaucanson devient collante et insupportable le décor de la fin. Est-ce le film Peter Ibbetson de Hathaway qui donne le nom à l’héroïne agoraphobe et aussi la présence de la lourde grille ( si je me souviens bien, deux enfants jouaient de part et d’autre et à un moment Peter traverse la grille. Non?

Lu un peu Bolano . Je le lis lentement . Restée ici, à chercher je ne sais quoi, des portraits anonymes et équestres. Préparé la clé pour donner le film ( tiens aucune nouvelle de E.L. qui a le fichier depuis 1 mois et devait le regarder le lendemain. Pas un mot non plus. Sans doute ça l’a emmerdée. )

Réglé des machins genre PV et réexpédition de courrier, envoi de Bio etc.

Hier Tailleur pour Dames de Feydeau et j’avoue que c’es très bien foutu, drôle et classe. On est rentrés et on a mangé ce qu’on a trouvé à la maison;

Je serais curieuse de savoir ce que j’écris chaque année au même moment. Sans doute la même petite lassitude et tristesse de fin d’année.

Pas mal de choses la semaine prochaine. Le 15, 18, le 19, le 20… sans compter les ateliers ouverts et Lundi Mardi leur installation.

Et après plus rien pendant deux moi! Yes!

Salle 315

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C’était bien cette séance avec de très grandes projections. Après on a passé un moment en terrasse avec VDC. Pas eu le courage d’aller à Pantin pour Côté court.

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Le matin quand j’arrive près de l’ordi c’est toujours le même paysage qui entraine une moue de désappointement: Le bazar: Un verre, une cuiller, une tasse, un ticket Uniqlo, deux agraffeuses, une photo Net B, un planning Juin, des post-it jaunes qui collent et qui sont cornés, un stylo pas rebouché, une carte SD, deux enveloppes de banque pas ouvertes, des photos bande de lecture, des clés, l’iphone en charge, une diapo coincée sous le clavier, une chemise en papier rose, une image de chaussettes Adidas Y3, un double dcm cassé à 25,5 cm, le dvd de 20000 lieues sous les mer de Fleisher.
C’est à peu près tout.

Aujourd’hui avant le RV aux BA, Louvre. Poussin.

Je fonce. Bonne idée un Mardi. Me suis retrouvée devant les portes comme une imbécile. J’ai remplacé Poussin par me MAM. Carol Rama. Ca ne m’intéresse pas beaucoup. Je trouve ça un peu vieillot et l’expo telle qu’elle est installée n’est pas sexy. Ce n’est pas un fond rose à un moment donné qui sauve le truc. Et puis les catégories écrites en grosses lettres et accompagnées de morceaux d’interviews… Beuh Beuh. J’ai honte d’avoir traversé la vie de cette femme en 15mn montre en main.

Passons à Lüperz. Tartines. Je suis plus intéressée par le gardien qui penche qui penche et se réveille soudainement puis qui penche qui penche , se réveille soudainement et ouvre un demi oeil puis qui repenche, repenche et n’ouvre plus rien du tout.

C’est lourd. C’est lourd. Mythologie, antique, Poussin. Bref. Ce qui l’enverra pour moi en enfer, c’est le film qui lui est consacré. “Attention Génie!!!! “C’est ridicule. Il sculpte à la hache, modèle fébrilement,  ou peint de sorte que Minelli et son Van Gogh sont sobres à côté. Puis ces grandes phrases sur l’art. Mais c’est pas possible. Au moins il n’a pas l’air d’avoir de doutes quant à son exceptionnel destin d’artiste. Il halète en “créant”, emporté par un tourbillon d’inspiration, Mozart à fond les wagons et pourquoi pas Wagner. Je trouve encore que ça vieillit mal cette gestuelle théâtrale, cette emphase…

RV avec NB puis avec une étudiante.J’en râte une autre qui me cherche et parle avec O.D qui a passé don diplôme ce matin.

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“Le secret des dents de Cervantès”

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Pierre Thomas, étudiant

J’ai envie de partir, de ne plus être à Paris, de m’ennuyer de Paris, de lire hors de Paris.

Hier nous nous retrouvons à 17h 30 devant l’Eglise de Saint Germain avec Jean et Daniel qui repart à New-york aujourd’hui. Thé à la menthe pas bon rue Bonaparte et discussion à propos de film, du film et de danse. Daniel etait chez Merce C. Il a un sourire éclatant et beaucoup de charme, un maintien de danseur, c’est clair. Jean repart sur sa moto et une dame crie:

—Bertrand!!!!!

—Ah….Non, ce n’est pas Bertrand!

—Mais si!!

—Main non!!

Elle n’en revient pas.

Promenade sur les quais en devisant. Paris/ New York; l’argent, la liberté, vivre en France,  Puis Métro Madeleine.

Diaporama refait et terminé.

Madero

Il y avait un type au carrefour qui gratouillait je ne sais quoi, penché vers le sol Il a abandonné son enquête, il a continué. J’ai regardé l’or qu’il cherchait: C’était un bouton métallique argenté et à moitié écrasé. Puis les cloches ont sonné, les cloches de je ne sais où et en même temps à cause du vent une canette vide a roulé sur le trottoir et je me suis dit que les sons allaient bien ensemble. Je me suis dit que parfois quand en marchant, je regardais , c’est comme si je lisais un livre. Mais je ne peux rien noter et après j’oublie. Puis en marchant -pourquoi-, soudain pensé à ces images qui ont presque 40 ans-,aux diapositives qu’avait fait C.G Je me souviens qu’on me voit dans l’entrebâillement de la porte du Rez de chaussée ou j’habitais. J’ai un faux nez. Il y en a d’autres prises à l’intérieur. Je vais les porter au labo pour en faire des fichiers. J’avais 19 ans je crois.

Je poursuis la lecture de Bolano ( avec un tilde que je ne trouve pas sur le clavier).Pas eu le temps de lire le texte d’E.

+ + tard

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