Courir plus vite

C’est amusant que des gens intelligents qui montrent leur travail, que ce soit des artistes ou je ne sais quoi, prennent la mouche quand on n’approuve pas forcément. Je vais au théâtre , aux expositions, au cinéma…

Libre à moi de réagir et de penser ce que je veux.

Sinon. Que chacun reste chez lui ( soi ?) et ne risque ainsi aucun commentaire flatteur ou désobligeant, injuste ou plaisant.

C’est marrant ça quand même. Bon. Et puis les cases: On aime la peinture alors on ne peut pas aimer le reste. Mais c’est quoi le reste? Et c’est quoi la peinture et l’un est il le reste de l’autre.. Ben tiens! Ben tiens tiens!!!

Le problème est que tout cela n’est pas une question de forme mais de fond. Alors peinture ou autre chose.. Et certaines oeuvres ont un costume de concept. C’est comme les père-Noel quand on voit leur pantalon qui dépasse du manteau rouge.

Une autre fois j’avais réveillé la foudre d’un rocker un peu connu que j’avais entendu sur France Culture. Sa suffisance était un chef-d’oeuvre en soi. Je n’en étais pas revenue.

Bon, on s’en fiche.

La première heure j’ai joué au tennis comme un iguane et je ne m’en apercevais pas. C’est drôle de ne pas avoir la conscience de son corps.

—Qu’est ce qui se passe?

—Tu peux penser à bouger?

—Je bouge, je ne fais que ça.

—Ah bon…

Il faut dire que ça commence à s’accélérer et mes jambes parfois ne m’obéissent pas à 100 pour 100.

Je crois que et Roland Garros et le Goncourt sont fichus pour moi

Oh et puis merde.

Revenons à cette histoire de concept pictural bien plus passionnant .

Celui de cet article concernant les éléments grotesques sur les Quatre portraits.

Allez je finis Miss Mackenzie le peu passionnant livre de Anthony Trollope, mais je l’aime quand même. Oui je dois l’achever car il y a la queue derrière: Le Muss de Malaparte, le livre de V.Mrejen, les Didi-Hub, la leçon de peinture du duc de Bourgogne, un Jonathan Coe, le dernier Ellory, et j’en passe.

Je pense parfois a cette image de Jason Dodge et à son exposition il y a longtemps chez Yvon Lambert

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Des Mains, des mains

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C’est quand même pénible.

A nouveau tout a disparu de ce que je venais d’écrire.

Ne reste que ce carton des mains d’Orlac.

J’y disais ma satisfaction d’apprendre à qui appartenaient les mains que j’avais postées .

Un mail de G.A m’apprend qu’il s’agit de Bronzino.

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Le tableau est magnifique.

En cherchant d’avantage je trouve un dossier intéressant sur quatre peinture du même Bronzino, un ensemble où apparaissent si on regarde bien des grotesques.

Quatre portraits peints par Bronzino entre 1530 et 1555 sont ici analysés afin de dégager quelques caractéristiques de l’ironie picturale.

Souvent classées par les historiens dans les registres soit comique, soit sérieux, ces peintures n’ont jamais été appréhendées dans leur polyphonie ironique.

Or, des grotesques qui ornent chacun des portraits, se dégagent, par leur personnalisation adaptée à chaque modèle, plusieurs sens opposés et néanmoins conjointement présents.

En s’appuyant sur certains acquis linguistiques, tout en préservant les spécificités visuelles de l’image, cet article tente, dans un premier temps, de décrire le mécanisme de l’ironie picturale.

Il s’intéresse dans un deuxième temps aux conditions sociales, historiques et biographiques qui ont permis la production de telles œuvres dans la Florence renaissante.


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