Une autre créature du lac noir

Hans Erni 1938/ Surréalisme suisse
Die schweiz, das ferienland der völker

Voyage en Suisse. Paris Bâle Aarau où j’étais allée il y a bien longtemps pour la première exposition collective Rite, Rock, Rêve à laquelle je participais. Je me souvenais d’une toute petite ville,de neige carte postale, d’une église, de la nuit et du froid.

Exposition du surréalisme Suisse. Je découvre surtout Hans Herni et cette immense fresque de 1938 ou 9. heroïsme, travailleurs, nationalisme . Hum, mais c’est surprenant. Ce qu’il fait par la suite est irregardable. Ca, c’est moche mais ça me plait. Surtout l’espèce de créature du lac noir.

En fait, ceux que l’on connait ( Giacometti, Arp, Meret, Klee, peut-être Isabelle Walberg dont l’espèce d’échiquier rappelle étrangement le Palais à quatre heure du matin) , bref ceux que l’on connait et qui on traversé le temps, sont les meilleurs et de loin.Pas d’injustice donc.

Donc journée très agréable au Kunstmuseum.

ET.. retour.

L’autre jour j’ai regardé des tas d’images d’alphabets extraordinaires

Bon préparer un projet pour Unlimited, et celui pour Aarau.

Ce soir TGP

vernis et notes

Retouche rouge sous l‘oeil affligé de Pascal Dusapin

Comme je n’ai jamais mis de vernis à ongles, quand je vois ma main, j’ai l’impression que c’est celle de quelqu’un d’autre!

Hier soirée vraiment sympa à la Maison Rouge. J’avais mis du rouge à lèvres et A
nne de Villepoix a fait des photos super, mais je ne sais pas si elle me les enverra. Jambières Fragile . Short / Pull rouge et rouge à lèvres mal mis.

A young woman in her bed chamber trying a wig on her bottom for effect: her maid-servant holds a mirror for her and sniggers with amusement; a cat arches its back in fright and a dog dives for cover under the young woman’s corset which is lying on the floor.

A fat hunchbacked man with two large warts on his nose with hairs growing out, admires his fashionable wig in a hand-mirror; a grinning barber trims his wig in front of a table on which there are various hair-dressing appliances.

A woman wearing an extraordinarily high wig decorated with beads and lace, discusses her head-dress whilst taking tea with a man sitting opposite who wears a legal tie wig, gown and bands; on the wall is a framed picture of two monkeys sitting at a table drinking tea.

JACQUES PATIN

Les pages arrachées

Quelquefois on croit tout savoir de Man Ray. Je m’étonne d’en découvrir encore. Je ne connais pas toutes ses photos. Celles avec les masques sont magnifiques. Passage à la galerie pour tendre la toile de 2m50. Je redoute toujours un peu, mais impeccable, ça se fait tout seul. Je traine, passe voir l’expo  de DS, mange une délicieuse soupe en lisant Le lièvre de Patagonie qui commence indigeste ( les condamnations à mort, guillotine, garrot et autres plaisirs au sabre ). Quelques petits sonderkommandos plus loin, je paye mon addition et retourne à la galerie pour arracher les pages des catalogues de vente qu’on me garde. C’est assez stupéfiant le luxe de ces éditions qui ne servent à pas grand chose selon moi et qui finissent à la poubelle. J’arrache, j’arrache: Un Polke, un truc horrible, une photo érotique, Nadar, des fauteuils 1940, des trucs cinétiques; Je regarde mon butin.

La photo de Pierre Bergé avec une casquette, main droite dans la poche avec le pouce sui sort et tenant de l’autre main une laisse avec un petit chien au bout, langue sortie, patte droite quittant le sol. Derrière une maison dans la verdure. Chemise rayée et veste genre campagne avec col en velours moche

Photo de l’Arc de ?? Rome c’est certain. Auteur je ne sais pas, vers 1850 je pense

La Casati de Man Ray. Elle est entre deux grands chevaux blancs dressés sur leurs pattes arrière. 1935. AU dos: L’impératrice Elizabeth d’Autriche dressant ses chevaux Flick et Flock. Dernière apparition publique de la Casati. C’est chez le Comte de Beaumont. Cartons envoyés parfois un an à l’avance pour que l’on puisse préparer sin costume est-il écrit.

Paire de fauteuils garnis de lainage beige 1960

Fauteuils Arne Vodder , c’est moche.

Fauteuils bleus de Geneviève Dangles et Christian Defrance.

4 photos sépia sur la même page: Desire-Magloire Bourneville Paul Regnard/ Salpétrière service de Charcot.

Une fille aux poignets retournés et au visage cambré vers l’arrière, une autre comme illuminée mains jointes, un homme langue pendante, une femme alitée en mouvement , visiblement agitée et présentant son profil droit.

Une montagne pleine page. C’est écrit Adolphe Braun N°53 à 86.

Un homme de dos contemple, appuyé sur sa canne contemple le majestueux paysage (Mont Cervin épreuve au charbon ) Grands formats 100 X 150

Deux photos érotiques: En haut une fille robe retroussée, jambe gauche levée et posée sur l’épaule d’un garçon agenouillé et vêtu. Elle regarde l’objectif et lui a l’air de s’ennuyer de profil.

Une femme ? nue allongée sur une sorte de fauteuil incliné devant un décor peint. C’est écrit: Studio Iranien, Teheran 1890;Plus marrant 3 photos assez ridiules: Les deux du haut montrent une fille nue avec des ailes déployées. La première agenouillée dans du foin. Ca s’appelle Nu ailé. Ben j’aurais deviné. 1890

Jessie Tarbox Beals/ On en apprend des choses( elles sont belles ses photos ! ). Femme photographe 1907. On voit une sort de Coupole, une boule dans un hangar .

« Ballon captif » ? Avec une sorte de nacelle et des machins rayés, comme des ballons? Deux hommes qui semblent petits, observent. ( Exposition universelle de Saint-Louis 1904)

Pleine page: Une main droite qui serre une lame et fait des trous dans une surface. C’est Fontana: «  It was not an accidental hole, it was a conscious hole: by making a hole in the picture I found a new dimension. By making holes in the picture, I invented the fourth dimension.”

Une femme de profil , dans une exposition pose en touchant le bord droit d’un tableau avec sa main gantée de noir. La robe présente, en noir et blanc, les mêmes motifs que la toile. Ben c’est Carla Accardi . C’est pas mal je trouve. Noir et blanc Il y a aussi des grandes peintures. ( Grande integrazione 1957)

Une pleine page avec un cercle qui présente des matières, comme une lune. Ce doit être une peinture.

Une sorte de rotorelief noir et blanc. Mais c’est plutôt un machin cinétique.

Un bout de paysage peint genre 18 eme siècle.. Page déchirée suivante, on dezoome et on voit un chasseur qui se penche. Il est au milieu d’arbres racines . Temps couvert et au loin une éclaircie nocturne. Il a une veste jaune , un chapeau et tient son fusil. C’est écrit en Allemand.Oh c’est bizarre. c’est Franz Sedlacek

Polke, Dispersion sur carton 1999

Polke, nan c’est Stingel. Ah bon. Nan je dois me tromper

Des images illustratives / une danseuse dans des entrelacs, des fleurs

Une femme peintre / sa photo avec un chapeau et un col de fourrure blanc et regarde vers sa droite. Broncia Koller Pinell

C’est moche sauf ce qui semble être des bois gravés

Un dessin de MAn RAy de 1912 . Première promenade. C’est amusant. Il y a 11 personnages étranges et un chien

Depero

La photo bien lisse de David Teiger ( ??? ) Je regarde qui c’est … Un collectionneur. Photo couleur, cheveux blancs, cravate mauve lèger sourire et petite cicatrice au dessus de . Pochette blanche, veste croisée, mains jointes et montre noire la lèvre doite

Motifs agrandis un peu flous

Cindy Sherman 1980. Assise sur un lit . Couverture sur laquelle on voit une lettre? A l’arrière, un cadre avec la photo d’un homme et lampe de chevet contre rideau.

page comme un papier peint

Sculpture academique. Une femme sans bras, à les jambes prise dans le socle sous les genoux.: Wilhelm Lehmbruck 1913

Des avions piquent et descendent à toute vitesse en glissant sur la page de droite à gauche. Ca ressemble bien à Richter

TRucs géométriques moches, or et noir

Un cercle blanc sur fond noir. Julio Le Parc

Un paysage de montagne affreux bleu et vert. Rudolf Schlichter

Une page de cahier quadrillé perforé qui représente un bonhomme en faux bois et qui porte une échelle / Polke 71

Une sorte d ‘oiseau empaillé qui perd ses plumes

Un monochrome vert en hauteur

Un autre genre de rotorelief ( Asis Antonio ) Op art.

Bon.

J’en ai marre j’arrête et vais prendre un bain avant la soirée de fin Maison Rouge.

Passer à Autre chose

 


Voilà. Il n’y a plus qu’à passer à la galerie pour tendre la toile et hop , Miami c’est fini.

Aller chercher le scotch orange, il ne faut pas que j’oublie.

Hier atelier. Ranger un peu comme à chaque fin de chapitre. Puis reposer le valo et aller à La Monnaie voir l’expo Grayson Perry. Comme ça fait du bien!!!!. C’est intelligent, drôle, joyeux, irrévérencieux, habile et cultivé. Il ne fait pas le malin, il fait juste le job, un peu le show. Ce qui me plait et me réjouis c’est ce mélange d’irrévérence, de culture des images, de drôlerie et d’intelligence.

C’est drôle comme les gens ne cherchent qu’à être désagréable ( pour le camion qui vient chercher mes peintures, un mec surgit en grognant «  Vous allez rester là-longtemps , parce que là faut laisser le passage? « , dans le train avec mon vélo: “Faut pas le mettre là. » MAiS TA GUEULE.( là c’est moi qui parle !!!! Je crois que plus les gens sont humilés et méprisés chez eux et dans leur travail, puis il adoptent cette attitude d’autorité revancharde.Sinon, ils n’exostent nulle part. Moi j’ai juste envie de taper tout le monde et pourtant je n’ai pas à ma connaissance ce genre de problèmes.

Après l’exposition, on a bu un verre ( incroyablement peu cher ce bistrot ) en face à l’Assignat. Bar comme il n’en existe plus beaucoup. Deux verres de vin et un demi ( j’avais préparé 15 euros, et c’était 7,50 ) C’est joli, avec des habitués et un petit cochon noir qui grogne si on le touche, en liberté sur le bar.

Une dame parle à sa copine et se plaint d’avoir eu ses idées pillées par une collègue du CNRS. Puis elle évoque en Espagne un « branleur » et dit «  Zut, comment on dit en Espagnol? »Tout le monde entend tout.  Je me retourne et suggère Branlador mais ça ne la fait pas rire du tout. Alors je glousse. Plus tard, après avoir traversé le Pont-neuf-c’est trop beau la nuit de voir tous ces mascarons et de regarder la Seine- on prend le bus 67. Un groupe de jeunes mecs rentre. Une fille avec eux qui fait tellement vieux. La pauvre elle n’a rien pour elle. Je suis assez loin mais face à elle. Elle sort un tube de crème et méchants comme on est on se dit qu’aucune crème n’y pourra rien changer. Et là je ne peux pas résister, c’est de la faute à la forme du tube, je lui dis de bien vérifier que ce n’est pas de la colle scotch qu’elle étale. Son copain s’étouffe de rire et elle carrément pas. Elle me lance un oeil noir qui me fera encore rire, le soir, dans le lit alors qu’une bouffée de tristesse me submerge et que tout à coup je pleure parce que R. n’est plus là.

MONSIEUR PICK

C’était drôle ça

J’ai passé la journée dans le camouflage pourrait-on dire.

Je lis les textes des étudiants.

Pas mal. Mais pas assez de temps accordé à cela je le sens.

Abrutie

Mercredi et Jeudi ça va speeder pour le tableau à finir. Après la quille.

Envie de campagne. A la télé hier j’ai vu que les arbres étaient roux. Ici on ne voit rien.

Ordi réparé. Et celui-ci qui rame

Essayer Première.

Penser à nouveau à un film.

Allez chez BB et commencer

Avec quoi je filme?

NOTES AVANT PERTE

 

J’ai écrit tout un truc avec  des notes et ça a disparu. Non. Non. Et plus d’images dans la bibliothèque. Est ce parceque j’ai changé mon mot de passe??? Il y était question d’oiseaux, de leur chant, de Berlin, de Baltazar Gracian, de peinture, de notes sur les masques de honte.

The largest of Lamb’s five pieces in Conyers’s album, this Gothic image shows a nude woman being stabbed in the heart by Cupid with the specter of a skeleton observing — or directing — the scene. According to Elizabeth Campbell Denlinger, curator of The New York Public Library’s Carl H. Pforzheimer Collection of Shelley and His Circle and co-curator of Shelley’s Ghost, Lamb’s painting is in keeping with the style of art at the time, particularly the work of Henry Fuseli, a Swiss painter who settled in England. His most famous painting, The Nightmare (1781), shows a sleeping young woman in a white gown reclining on a bed; her head and one arm hang over the side, and an incubus (a male demon) sits on her stomach looking out at the viewer. (In mythology, male demons sat on women in order to have intercourse with them.) A horse’s head appears from between dark curtains draped in the background. In Frankenstein, Mary Shelley portrays Victor Frankenstein’s wife’s death similarly: “She was there, lifeless and inanimate, thrown across the bed, her head hanging down and her pale and distorted features half covered by her hair.” In the 1931 film version of Frankenstein, Elizabeth doesn’t die when the Creature attacks her, but director James Whale lingers on the image of her limp body on the bed before Frankenstein rushes into the room to revive her. Denlinger also notes that Lamb may have been influenced by William Blake, who she knew, and by Gothic literature by authors such as Ann Radcliffe and Matthew Lewis. Lewis visited Percy Bysshe and Mary Shelley in Geneva in the summer of 1816, the period during which Mary Shelley began writing Frankenstein. NYPL, Pforzheimer Collection

Ben depuis le temps que j’en parle de ce De Laudibus sanctae crucis, dont j’ai depuis 1000 ans un fac simile ( l’original est à la bibliothèque d’Amiens )… C’est Dibbets qui présente Raban Maur à la BN

J’écoute avec intêret l’émission sur les leurres. Hier atelier à reculons après la projection de film de Rémi avec Lucchini. Je croise C.A et quelques personnes mais je ne suis et n’étais que la femme de R. Que R. m’ait invitée m’a fait plaisir.

Fernando Jacopozzi

dit « le magicien de l’électricité », celui qui illumina la Tour Eiffel et fit passer Paris de Ville des Lumières à Ville Lumière est en charge d’éclairer l’ensemble du projet. Chaque soir, Paris serait plongée dans le noir et une ville factice, vide, brillerait de mille feux… Ce projet entièrement conçu et dessiné par l’état-major a vu ses premiers plans se réaliser au nord-est de Paris, la fausse gare de l’est a ainsi été construite. Mais la fin de la guerre a mis un terme à ce projet secret, d’une envergure démesurée.

J’ai regardé les commémorations. C’est assez drôle de s’imaginer la complexité d’une telle organisation. Le bolero de Ravel sous la pluie a dû être d’un ennui démesuré pour tous. Même à l’abri , c’était dur. Les talons des dames sont quelque chose et la Femen est gonflée de se lancer sur les Champs près de la voiture de Trump.En deux secondes elle est ramenée à la case départ évidemment.  Si j’ai bien compris il y a deux voitures blindées: Une avec Donald et une sans Donald. Quel bazar protocolaire.

Journée de Vendredi en AR à Monaco pour présenter mon travail et discuter avec les 12 étudiants pour le workshop. Bonne journée je dois dire. Me dis aussi qu’avoir un cours à Paris  sanctionné à la fin par des UC, c’est désagréable. Le Pavillon Basio est un endroit agréable, une petite école. Je trouve que c’est bien pour travailler. Au retour, ouf je trouve un vol une heure trente avant celui qui est prévu/ J’arrive aux artistes vers 9h où l’accordéon est là. On boit quelques verres avec le joueur d’échecs, sa majesté et R. Michèle de chez Michou nous chante Michèle de chez Michou entr’autres et on rit/

Tout doit être dini Vendredi car ce sera le transport pour Miami. Après, rideau. J’arrête de peindre un moment . Enfin je verrai. Si ça se trouve et je pense que ça se trouvera, je m’ennuierai et continuerai à aller à A; Mais il faut que je trouve d’autres pises même si les dernières peintures sint plutôt différentes ce qui m’interesse. Il faut préparer d’autres choses et aller en Suisse Vendredi prochain. On va au théâtre Jeudi et Samedi c’est la dernière boum à la Maison Rouge. Sniff

Berk/ Temps sinistre cent pour 100.

DES TRUCS QU’ON RETROUVE

Parmi les choses que l’on retrouve et dont on ne comprend plus du tout le sens….

A A2G le 7 septembre 2017

Bon je vois que tu as envoye ce mail à Terry. 

Comme je sais qu’elle vient avec tous les petits chanteurs à la croix de bois, je me débrouille pour économiser la place. J’ai trouvé un cavalier chauffeur; 
il sort de Fresnes il est sympa . Hihihihihi

LN
PS: moi je trouve qu’on devrait plus souvent offrir un taulard à ceux qu’on aime.
Tu peux relire ce mail en remplaçant au début les petits chanteurs par tous les taulards de Fresnes , et le taulard par le chanteur. Enfin tu vois ce que je veux dire.
LN
Samedi atelier et retour à vélo cette fois-ci par Clichy.
Diner chez A et F avec K et D et avant visite de l’atelier de François.
C’est vrai que c’est surprenant de débarquer à Etienne Dolet quand on viend de quitter Pigalle. C’est comme la province. C’est dépaysant. Comme si à l’autre bout du tunnel c’était un autre pays.
Hier journée entière à lire donc j’étais dans les tranchées, les tactiques militaires, entrecoupé le tout de courses dans la rue ( Deux poulets et des légumes et aussi des pommes). Retour à la guerre. Tarama.
Mal au dos . Appeler Olivier?

VICTOIRE et excitonique

Me revoici grâce à Emmanuel qui s’est arraché les cheveux afin de comprendre pourquoi mon tableau de bord n’existait plus. Et surtout comment j’avais réussi cet exploit. “Du coup” , après un mois sans parler, je ne sais plus que dire. Me souviens m’être fait fait cette reflexion: “Quand ça marchera, j’écrirai qu’il était assis sur le banc à côté du manège et que je m’étais dit que ses oreilles étaient dissymétriques . L’une était normale et l’autre perpendiculaire au visage, comme si elle avait servi de clignotant.”

Avouez que c’est une priorité étrange cette histoire morphologique, si l’on sait que d’autres choses se sont passées: L’exposition Freud, la lecture de différentes choses , des rencontres de travail ou de plaisir, des étudiants. Et mon propre travail, le retour à vélo depuis Argenteuil tout à l’heure. Ces 13 km au travers de Asnières ( ce matin restée une heure dans le train bloqué suite à une suicite, car que Je ne sais plus rien de ce passé proche.

( qu’est ce qu’un exciton… La différence entre isolant, conducteur et semi conducteur / electrons champs électrique…L’étalier est un atome d’hydrogène… Un etalier ( ? ) et un trou… = La méthode scientifique je ne comprends rien  )

En fait ça me rassure de pouvoir écrire à nouveau, comme si cela était la seule certitude et preuve de mon existence.

Vu plusieurs fois la magnifique exposition Georges Focus, Franz West. Impossible d’accéder à Jakuchu ( 1716-1800) au Petit PAlais. Intriguée par les découpages de Rodin ( en ce moment )

Bon. Pour une reprise c’est suffisant. ( Surveiller le poulet dans le four et éventuellement le punir…

Tien pour une fois une image de fond peint:

 

BERLIN

Note via HM

“La régression et la détérioration ne doivent pas être acceptées, fût-ce avec une indignation ou une rage qui, dans ce cas précis, et contrairement aux apparences,sont des mouvements profondément rationnels. Il faut avoir la force de la critique totale, du refus, de la dénonciation désespérée et inutile.”Pasolini

Note: Georg PenczSuite de sept tapisseries de haute lice en laine rehaussée de soie, d’or et d’argent. Tissées d’après des gravures sur bois de Georg Pencz pour le comte palatin Ottheinrich (1502-1559). Comprennent : “Saturne”, “Jupiter”, “Mars”, “Sol”, “Vénus”, “Mercure” et “Luna”. – Réalisation attribuée à Melchior Grienmann, tapissier à la cour de Heidelberg. – Conservées à la Fondation Martin Bodmer, Cologny (Suisse)

J’y suis arrivée seule. Et en entrant dans la galerie qui est magnifique je me suis dit que les peintures étaient une catastrophe. Ils étaient en train de tendre celle de 10 m. En fait je n’y comprenais plus rien. Je suis allée diner seule à côté ( Sale et Tabacchi) , bon restaurant Italien bourgeois et assez cher. Les verres de vin me semblent démesurément petits. J’avais mon polar – Pour les amateurs de polars, on est toujours sauvés par eux. Et je me suis finalement contentée-en dégustant mes vongole- d’observer les petites conventions sociales heureuses, maladroites, grossières ou ridicules. ( En parlant de grossièreté je ne me suis pas aperçue que j’avais continué à manger mon dessert pendant le discours de MB. Discours auquel j’ai répondu par une platitude digne d’être gravée dans du carton … Bref… )

Le monsieur d’à côté qui goute le vin en faisant tourner celui-ci dans le verre puis en ” connaisseur” gonflant le bec/ enfin on verra ce que je veux dire !!! Ridicule. A ma gauche, le Français qui draguait un couple en mode business à fait la même chose en laissant un instant son ordi à sa droite. Après du bout de l’index et en entrecoupant de bons mots il a montré des lignes de je ne sais quoi. Trop loin pour voir même en écarquillant les yeux. Ensuite il a posé sur ma table sans me demander-grande je dois dire la table, mais à MOI- il a posé ce qui le gênait de la sienne: Un chandelier ou truc du genre, une assiette. J’aurais eu du public, je lui aurais suggéré de poser sa godasse à ce con. Le garçon à qui j’ai parlé italien était suffisamment classe pour faire disparaitre ça comme Hanussen  l’aurait fait

Samedi j’ai tourné-viré dans la galerie, mais avec la lumière du jour, c’était bien différent. Ouf.

Le soir, après un vernissage, on a passé une délicieuse soirée avec C. dans un  restaurant français: Les Lumières,(  absolument délicieux: beurre au citron, rillettes, crème brûlée de roquefort et ratatouille avec des petites croquettes ) et après un verre au Victoria. On a même pu s’assoir et dans cet endroit ( à l’entrée une dame aux chevaux blancs, tailleur et calot fait le dragon, le garçon a lui aussi un calot et des boucles d’oreilles ). Un grosse fille est venue s’assoir aussi et j’avais l’impression de vivre la suite de la pièce de Carver que l’on avait vue aux Bouffes du Nord deux jours avant. Un personnage magnifiquement interprété-sais plus le nom- d’une grosse femme élégante qui rit méchamment. Là, j’avais la même. Cigarette en plus. Car à Berlin il y a des endroits où l’on peut ( encore ) fumer.

Dimanche. Pluie et froid, flic floc dans mes Nike et ma chauve-souris-ouf je l’ai prise. Juste une féroce envie de ne pas sortir de la chambre, de tout oublier de regarder You Tube, de dégringoler vers fB, de lire. J’ai opté pour le Kultur Forum où je sui allée à pieds en frissonnant. Un petit sandwich sur la route, Check Point je regarde les touristes qui se font photographier, puis cette avenue atroce. Puis cette place atroce-Postdater Platz. La philharmonie, le bâtiment en restauration de Mies van der Rohe. Musée des Arts décoratifs, collection sublime. Je suis contente.

Le soir, je décide de ne pas retrouver C. dans une sorte d’ateliers ouverts ? , et je ne sais plus ce que j’ai fait. Si, j’ai fait sécher mes chaussettes et ensuite j’ai bu deux bières Au bar de l’hotel.

R. l’instant me parle du bruit des touches de mon Mac. Me demande ce qu’on écrit dans un blog.

A présent je suis ici, allongée à écrire et je n’ai plus envie d’aller au Marché aux oiseaux comme j’ai prévu de le faire. Biche s’est sauvée, et a peu de chance cette fois-ci de revenir; mais Ovide piaille et piaille. Finalement on se décide à sortir après avoir mangé la délicieuse terrine du cousin de Saint-Bonnet. Miam.

Bus. Marcher, regarder. Zut. Plus de Sainte-Hélène. Je demande que prendre. Mais il n’y a que des oiseaux un peu chers pour être entretenus par moi qui suis un piètre ornithologue. Je choisis un Bec d’argent. Une fille. Elle est plus grosse que lui.

Je repars à Berlin. Donc arrivée de R. par le train Lundi. Hou…La gare est immense,haupfbannhof, je ne trouve pas les arrivées. Un Berlinois tente de m’aider. Mais ne trouve pas les arrivées non plus dans cette immense gare. Le temps d’arriver sur le quai, il n’y a plus qu’un contrôleur qui donne le départ d’un train. Gros et désagréable.avec une boucle d’oreille et les cheveux gras. L’anti-grâce. Dans ma tête je lui dis fuck mais tente d’avoir des infos en toute hypocrisie. Il ne me voit pas. Je réussis à joindre R. au téléphone. Ouf. Trouvé.

On est contents , on repart à la galerie. la peinture de 10 m est installée, ya plus qu’à mettre les chaines en résine. Le matin j’ai bu un café avec P. Elle m’a filé des adresses dont le fameux Max & Moritz qui ravira le premier touriste. Des bars, Henne aussi où on ira manger des délicieux poulets après le vernissage ( avec les doigts uniquement ); on dit que c’était un endroit où allait Hitler. ( Faut bien parler de lui vu que le sujet vient rapido en toutes circonstances-c’est ce qui me fait ne pas aimer cette ville, m’y sentir triste, avoir le bourdon ).

Bon heu. On est ravis chez M&M. On mange des saucisses, de la bière et tout ça dans la grande salle!!!. Cliché mais bon. Moi je connais mieux le Berlin de Doeblin. J’adore Alexanderplatz. Puis Fassbinder…

A. M’envoie un SMS de chez M&M au moment où j’écris.

DEMAIN JE VAIS TRAVAILLER

Plus plus tard. L’expo, la grande peinture qu’on a enlevée et tout. Là, raviolis vietnamiens…

 

Picsou

 

 

Ceux de ma génération se souviennent des Disques Stéréo VIEW MASTER. Il y en avait un que j’adorais parce qu’on avait l’impression d’être dans un vrai monde mais avec Picsou. On était au fond de l’eau je crois et il y avait un coffre avec des pièces d’or.

Hier exposition Picasso/ Très belle.Bien sûr. Des murs calmes et gris. Des gris très clairs.  Bien sûr/ Mais je ne sais comment dire ma relative indifférence aux périodes bleue et rose. Ce qui me plait, c’est ce qui vient en marge, les petits dessins, les pages de carnets, les photos. Les sujets -arlequins et un certaine douleur, tristesse bleue ne créent pas beaucoup d’émotion chez moi. Sais pas pourquoi. On en a vu et revu, lu et relu, parapluies et tasses, cartes postales et affiches. … reproduire et reproduire…

Il était bien jeune le mec!!!. Bref.

L’oiseau re-disparu, n’est pas revenu. Ou alors sous les traits d’un gros pigeon qui tournait dans mon bureau-la saleté-. Puis le retour , si retour il y a un jour, est difficile à cause du filet devant l’échaffaudage. Pas facile tout cela, beaucoup d’obstacles. Je crois que c’est Biche qui s’est sauvée. Et au Repenti je crois que c’était Ovide. Je suis un pru triste pour l’oiseau esseulé. Il fait que j’aille un Dimanche à mon retour de Berlin en chercher un.

Sport. Toujours rien. Comment vais-je m’y remettre avec ce peu de volonté que j’ai à redémarrer. C’est terrible.

ORDI IN THE BED

Questa di fuoco / Rapida procella / Per colei solo non / provaì nocente / Che puo spezzar di morte / Le quadrella

(Cette rapide tempête de feu / C’est grâce à elle seulement / qu’elle ne me fut pas nuisible, / (Elle) qui peut rompre les traits mortels.

Je regarde des ex-votos de Mantoue, reçois de J. cette photo d’un arrêt de bus -où???- à mon nom.

Sois allée a avec C. au coquetelle chez FP à l’hôpital Laennec. Incroyable reception. Jardins. Les écrans verticaux qui montrent des défilés sont très beaux. Je bois du Champagne, on regarde les gens. Il était indiqué de ne pas porter de chaussures à talons because les gravillons dans les jardins? Bon. On regarde . On rit. On s’étonne. Soudain je veux partir. Dans le métro j’ai le bourdon. Cette richesse, ce monde si artificiel. L’aisance. Le coffret d’Heloïse et Abelard,les femmes trop grosses pour porter Miyaké qui d’ailleurs semble d’un autre temps,  les hommes en noir pour le service-combien sont-ils??? Je me dis que j’ai aussi de la chance, qu’il faut savourer tout.

Je retrouve R au bistrot. Puis d’autres. On rit. C’est gai.

Alors je repense à A. à mes visites à Villejuif pour la voir.Elle me manque. Son courage, sa folie, sa dignité.  Bref tout se mélange. Le champagne à la Scala deux jours avant, celui-ci, les vivants et ceux qui ne le sont plus, les polars que j’ai lus ( oui avec un S ). Je glande, ce qui est peu dans mes habitudes, lis avec délices le défunt Kerr.

Hier magnifique exposition, MA GNI FI QUE…. Complètement piqué. Quai Anatole France chez Kugel.

J’avais il y a deux ans visité pour la première fois la galerie. C’est magique là-dedans . Un autre monde. Et il y a au Rez-de chaussée de nouvelles salles. Des bronzes étranges, drôle de couleur moche. Mais les objets en écaille sont dingues. Il faut le plus souvent regarder avec une loupe. Ces tout petits points entourent des singes enchainés, des profils, des scènes de chasse.

On tourne , on s’approche, on s’éloigne. C’est ce que j’aime , les images qui changent selon la distance et non pas ce qui s’impose d’un seul coup , paf et qu’on avale tout rond, tout cru. Je comprends à moitié la technique-faire chauffer l’écaille, inclure ??? piquer avec de l’or.

Tout cela pour dire qu’il est bon de s’émerveiller.

Oh regarde!

 

 

La médaille et la chaine

Voilà la splendeur plastique que j’ai eue entre les mains autour de mes 10 ans.

Bref. On se souvient de l’épisode « oiseau disparu » de cet été. Ovide s’était échappé je ne sais comment, avait disparu une semaine entière puis revenu , posé là dans le laurier de la terrasse, puis à sur la terrasse puis là sur la cage. Il avait pris l’habitude ensuite d’être souvent posé sur la cage. 3 semaines de liberté pour un oiseau si petit et qui n’avait jamais volé-quel vertige ce dût être – puis on avait réussi à le faire rentrer au bercail. Alors Biche et Ovide étaient sans cesse côte à côte comme deux amants retrouvés. ( Enfin bon… )

Retour Paris. Et hier, zut, même histoire. Sauf que nous sommes à Paris, et qu’on a installé sur le balcon un grand échafaudage pour réparer enfin le toit etc. Un joli filet de protection. J’ai demandé une ouverture, au cas ou Ovide revienne. Hum. Mais j’y crois peu. Biche chante et chante et a même dormi dans le nid d’osier où je ne l’ai jamais vue rentrer. PAr contre ce matin un gros pigeon-saloperie-dans le salon pour bouffer mes graines.

Allez . Direction Argenteuil. Hier vernissage Marmottan. Quel drôle de monde du passé que ces gens habillés vernissage. Petites robes, tailleurs, femmes sans âge. Bouh… DA,s l’expo actuelle de très beaux tableaux de collections particulière. Mais ça me barbe. Caillebotte magnifique. Cinématographique. Le pont et une table . Sais plus les titres.

Paris la barbe. C’est dur de résister à un départ en Bretagne demain…

RESINE BOWIE ET CHAINES

Je ne sais pas ce qui m’a pris de m’y mettre. Ca me trottait dans la tête une chaine horrible et peinte en doré pour mettre autour de ma dernière grande peinture que j’appelle en toute modestie Mon Uccello.

David Bowie

Mon pied

Ce goût des chaines me revient: L’horrible collier en plastique avec un château fort gravé, du déguisement de Thierry la Fronde. Et aussi la gourmette que je rêvais d’avoir. Une bien grosse, bien vulgaire. pas un truc de baptême discret tu vois. Bon. Me voilà à la fête foraine d’Amiens et après l’ours Noir et le train fantôme, miracle un distributeur “Plaisir d’offrir” Et … Une gourmette. Paf elle est à moi , mais ya pas de nom et elle est trop grande. Bien affreuse. J’ai commencé à graver mon nom avec des ciseaux. Ca a dérapé et le nom est atroce. C’est minable!!!

Ce matin, j’ai trainé un peu et regardé Les damnés pas vu depuis …

Hou. J’avais oublié la petite fille qui se pend, et la scène d’inceste comme vengeance. C’est vraiment violent.Peut-être que je ne l’avais jamais vu. Bon. Relu un peu. Pas facile de partir. Il faut ranger, aller au Jas du Mas récupérer la chemise oubliée, passer au garage, passer chez R pour payer le bois livré hier. Pas déjeuné. J’ai faim. Il est trop bien cet atelier. Osteo: Impératif de refaire du sport après cette interruption de près de deux ans. Ben oui, on peut pas lutter sur tous les fronts.

CHAINES

Panne d’essence sur la route

Elle est trop belle ma mobylette. Le ralenti n’est pas terrible, mais quel régal d’être là-dessus.

Pas envie de rentrer. Envie de rentrer je n’en sais rien…

Commencé des petites peintures et des chaines en résine. Car quand on a peint à ce rythme, arrêter d’un coup sec, ce n’est pas evident. Ce qui est délicieux c’est de ne plus avoir la pression: j’aurai fini ou pas. Boire un café en terrasse, lire le journal, se laisser un peu vivre.Hier repas dehors, rentrée tôt et regardé un DVD technicolor genre Barberousse. Me suis endormie.

Je dis oui pour les vitraux. Je ne serai pas forcément choisie mais on verra. Cathédrale de Meaux.

 

 

Rayon scénographie/ Rayon mise en scène

Ah encore une bonne critique pour le spectacle Le grand théâtre d’Oklahoma à Avignon. Pour info ce sera à Bobigny en Décembre et je pense que ça sera plein. Ils ont parlé du décor ! Cool. Ca me semble bien loin le temps où j’y allais franchement à reculons pour je ne sais quelle raison, je ne sais plus quand a eu lieu le premier RV. Le matin même il y avait zero maquette!!!?

Envie et pas envie ( le théâtre m’a toujours fait cet effet ) Mais là je suis bien réconcilié car l’équipe était super. Des constructeurs de Bobigny aux acteurs avec les quels j’ai tant ri. Bonne humeur et grande énergie malgré les handicaps. Ca donne à réfléchir à nos petits états d’âme.

Commencé comme je l’avais prévu des trucs moches en résine pour entourer la grande peinture et qu’elle soit encore plus chargée. Je fais des chaines. Mais ce serai mieux en une sorte de métal ou de bronze pourquoi pas.

Réenvoyé le projet de mise en scène pour la Scala (Je n’avais pas donné suite au RV de mai ou Juin ). On va voir.

OUF OUF REGARDE KING !J’AI FINI

 

Que ce soit bon ou mauvais, c’est trop tard, c’est fait!. La peinture de 3M X 10 m est là sous mon nez avec ses paillettes fraichement étalées.. Arrêter de peindre! Oui mais on doit y aller par paliers, c’est ce que je me disais. Enfin ce que je ressentais. Tiens Amélie Nothomb ne dit pas trop de banalités, disons qu’elle ne m’ennuie qu’à 40%. Sa voix est insupportable, m’est insupportable dirais-je. Je m’en fiche. Ce qu’elle est ne m’intéresse pas à vrai dire. On dirait une bonne élève, une vieille petite fille. C’est bizarre les vieilles petites filles.

J’ai bu un café en terrasse et relu Le chef d’oeuvre inconnu, en souriant , en me délectant. J’avais oublié que Poussin était dans ce coup-là.C’est atroce si on réfléchit bien. Ce n’est pas le hasard de relire ça après deux mois entiers à peindre 8h par jours. Quel été!!! PAs marché, pas couru, pas fait de vélo, pas de MOB !!!!

Demain je pars sur les plateaux avec ma Fox Rouge. C’est dit. J’en ai trop envie.

Hier je me suis endormie des les premières images d’un film de René Clair. Projection dans le lit, car R. est reparti hier. Je l’ai prévenu, qu’en partant d’ici , la réinsertion est difficile.

En rentrant prévoir les travaux sérieusement. En premier la cuisine et la salle de bains. Puis la chambre, puis la suite.

Ranger, virer des trucs et aller à la cave ??? pour la ranger et jeter des trucs.

Plaisir: Ranger mes livres et mes papiers. Ranger dans des boites.

Bon. Lire à nouveau, aller au cinéma. Partir à Berlin puis repartir. Où? Bretagne, Ouessant, Naples. Seule? Pas seule? Londres?

Ce sera la rentrée aux beaux-arts le 9 Octobre.

Il a une drôle de voix Bernanos, en premier je pense à Artaud. Bon.

Bientôt les vacances

Je n’ai pas cessé de travailler tout l’été et suis ( ouf ) en train de terminer la grande peinture de 270 X 1000. Donc pas nagé ou si peu, pas marché, pas fait de vélo. Rien. J’espère terminer Lundi et prendre quelques jours pour aller sur les plateaux et respirer. Lire= Pas lu. Picoré Sénèque, Agamben, Shakespeare, Ginzburg. Mais même pas terminé le Ellory ( qui est un peu chiant ). Journaux chaque jour et article effroyable sur la Chine hier dans Libé. France Culture heureusement en travaillant. Des trucs passionnants sur les crises bancaires, le feuilleton Monte Cristo-un plaisir et divers trucs dont je ne me souviens pas au moment où j’écris.

Hop, y retourner avant l’apéritif ce soir à la maison . R. part Dimanche. Ce sera la dernière semaine. Rêver à l’an prochain. C’est ce qu’il reste à faire. ?

 

MOON

 

Ce matin j’étais en face de la maison sur le banc à 6h30. Bien après le chant du coq mais quand même. C’était délicieux de lire «  le seuil de l’ombre » de Nuccio Ordine dans la fraicheur et sous les vols des hirondelles. Hier soir on a tous diné sur la terrasse des voisines, C. est arrivée tard , puis on a papoté au frais devant. Quelqu’un a crié: —L’eclipse!!!! et on a regardé l’éclipse. C’est magnifique ça. Voilà. Je me suis couchée ensuite, R. m’a téléphoné de Roissy. Je ne rêve pas Ici. Je mets le ventilo de temps en temps. Me tourne, ecoute le silence.

25 JUILLET

Zut je ne peux pas faire l’émission avec Cogitore sur France Culture…

Hier c’était bon le soir de nager avec la palme et de faire du kayak. Et au retour la route dans les chênes-liège est magnifique. Sortir de ma grotte de temps en temps.. Là le carton d’invitation est fait. Un montage avec une peinture d’Alexandre Roslin. Maintenant le texte. Heu Que dire.

Le titre To sleep, to die, no more qui suit le fameux to be or not to be dans Hamlet. J’avais déjà utilisé comme bande son, le passage ou Lawrence Olivier dit cela.

Les sources, toujours un peu la guerre, le grand méchant loup de Disney, moins digeste, les carnets de Mengele. Cahiers d’écolier, avec dessins: Une sorte de bête féroce avec des dents, un Napoleon qui brandit un sabre, des dessins de chaises bavaroises, des trucs écrits, une tour, un plan de maison, un oiseau qui fait Psitt, psitt. Le tout assez ingénu. Surtout le personnage étrange avec deux grandes oreilles.

Ce que j’aime ce sont les images innocentes qui cachent des réalités moins drôles, les emblèmes des sous-marins allemands aussi. Les U-Boot ert leur numéro. Etoile de mer aux yeux de Peter Loore. Paillettes

C’est un peu le principe Potemkine.

Les images qui se déforment, une Betty Boop hideuse, un betty Boop Croute. Des yeux.

Je préfère avancer « sans me retourner » . Peindre sans me demander si … et comment… et pourquoi. Aucune conscience de ce que j’ai fait.  Effroyable ou possible.

Départ pour l’Escalet et les criques.

Le temps passe. Hum. Ne pas regarder le calendrier. 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 1, 2 , 3 , 4, 5 départ.

C. arrive Vendredi puis tout le monde part. Serai seule .

Ici c’est très agréable. P. ( notre cuisinier et j’espère réparateur de la mobylette qu’on a retrouvée à la bergerie ), E, V, M et E après le passage de MT.

Demain Marseille pour RV

Un café. Tiens un chien blanc et noir et un marron. Connais pas.

Hier sur la route la lune pleine et Mars

Le chant du coq/ New vertigo

Réveil à 6h30. Un peu de France Culture / Jean Rouch/ descendre me brosser les dents ( de l’eau sur le museau à l’arrache/ Mon short crado ° et préparer les tasses pour tout le monde. Encore un grand repas sur la terrasse hier soir. La pluie nous pousse à l’intérieur puis on ressort puis on rentre à nouveau. Je suis contente d’une certaine sobriété indispensable vu le travail actuel. Je retrouve cette photo assez académique qui est une image video de ce que j’avais tourné au Musée Henner, alors vide. C’est convenu mais j’aime bien…J’en ai des trucs à la traine!. La peinture prend tout mon temps/ En parlant de ça: Hop mail à AV pour le projet théâtral de NS. C’est fait. On verra . J’aimerais mettre en scène cette histoire. Il me faut une actrice de 30/ 35 ans assez androgyne.

Ca dort dans la maison. Moi j’adore ce moment après le coq. Puis les oiseaux , comme un fondu ça monte et c’est de plus en plus fort, proportionnel on pourrait dire à ma conscience.

J’entends … si le chômage baisse… Dispositif… Je n’écoute pas.

Valerie m’a apporté le théâtre de Sénèque et les Kings. J’ai hâte de voit Thyeste . Je pouvais le voir à Avignon mais à ce moment de l’année je file ventre à terre au hameau et RIEN de culturel ne m’intéresse. C’est la trêve des pâtissiers en quelque sorte.

Temps super bleu magnifique. Ca file , ça file, plus que 10 jours ici mais il ne faut pas y penser.

Avant hier derrière ordi pour PDF Berlin et carton d’invitation que j’ai trouvé. Je crois que c’est pas mal. Zut le tapis que je dois commander à C. Envoyer le dessin aujourd’hui;

Ne lis pas. Commencé la Disparition de Mengele. Je trouve l’écriture sans intêtet et assez fade je dois dire.

Hop

BLAST

Wadworth 1935

L’onde de choc atteindra tous les organismes exposés, provoquant des lésions anatomiques viscérales (blast primaire), avec dans le même temps l’onde de pression qui précipitera par projection les éclats et les débris, puis les personnes, les faisant chuter ou les enfouissant (blast secondaire).

Ovide est revenu

Repris quelques jours plus tard

En direct de la place de Gonfaron. Enfin Gonfaron, j’en ai rêvé.

Ce n’est certainement pas la non reconduction du directeur des Beaux-Arts qui fait ma une, même si j’ai les effluves par mail. Certaines fort désagréables. De toutes façons je me demande pourquoi un artistement être directeur, veut être à l’académie… Par vanité? Sans doute. Ce sont des pièges à emmerdements, prestigieux certes mais quoi???

MAIS QUOI???

Fallait pas y aller!!!!! si on ne sait pas que ce sera forcément dur, qu’on sera forcément détesté ou aimé avec hypocrisie. Y’en a que je vois déjà dans les starting-blocks. Moi je rigole. Pas méchamment. Mais rançon de la gloire et de l’orgueil. Basta. Busta !!!Don’t cry. Fallait pas y aller te dis-je. J.A idem, directrice des études ??? Mais pourquoi faire??? Souffrir.  Fallait pas y aller te dis-je Joan!!!!

J’entends dans mon dos une langue que je localiserais plutôt vers La Chapelle-Paris, Quartier Indien. Flemme de me retourner.

Sur la place, j’adore. Profitons des platanes- qui ai-je entendu sur la même radio-platanes seront coupés l’an prochain pour cause de maladie, non, de “la maladie”. Je dirais pour cause de Connerie et si Gonfaron est le pays des ânes qui volent, c’est aussi celui d’un âne urbaniste??? Enfin un âne. S’il n’y avait plus grave en ce moment c’est un coup à faire la grève de la faim.Peut-être n’est ce qu’une rumeur ou une info exagérée<;

Bref. Trop heureuse d’être là. Seule au hameau. Un délice. Un délice. Peinture tout le temps quand j’aimerais quand même baller à la mer. Profitons de ces moments où je fais strictement ” à ma manière”: au lit tôt, réveil 6h30 et vélo. Déjà une semaine ( soude de légumes et riz… )

J’allume dans le noir la radio, m’endors avec François Truffaut, ouvre une heure plus tard et c’est Siménon qui me parle, et puis peut-etre avant ou après c’est le Comte de Monté Cristo que j’adore pour plusieurs raisons. Là j’ai idée que ce n’est pas génial (1980 )mais j’aime bien et j’imagine les bruiteurs ( La mer, les rames, le cachot, etc… Il y a de quoi faire !!!)

Hier aller retour au Festival d’Avignon pour la générale du Grand Théâtre d’Oklahama. Expérience géniale je dois dire avec les acteurs professionnels et malades mentaux comme on dit…. C’est très émouvant souvent de les voir avec leur saloperie de handicap ( dont ils sont conscients ) se battre et se débattre ( c’est pour cela que les BA, ben tu vois ce que je veux dire. Un directeur en remplace un autre et la caravane passe )

En désordre Ovide s’est échappé mais comment???

Tous ces oiseaux, tous ces chants c’est magnifique;les lauriers sont gigantesques..

Le livre Corps sanglants, souffrants et macabres m’intéresse beaucoup. De l’assassinant des De Guise, en passant pat les flagellations ( avec épingles, clés et j’en passe ) , la chirurgie, les martyres, le cannibalisme. Thyeste, Henri III. Atmosphère Sénèque.

Bon Plus tard. Je rentre.

Une semaine plus tard, miracle, l’oiseau echappé ( Ovide ) volète de lauriers en lauriers et vient se poser à présent sur la cage pour siffloter avec Biche. Cà m’enchante de le regarder dans son arbre rose. Je n’avais pas prêté attention à tous ces chants d’oiseaux ici.

Travail et travail. peinture. reprise progressive du velo et ce n’est pas facile. Les 30km reparcourus avant-hier, les mêmes déjà faits: je souffre dans la montée et cale dans celle à 20 °/°. Mer et piscine. Plus seule et je dois garder mon cap et travailler.

Pas beaucoup de lecture. Allez au boulot .

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