Miracle et autres notes

Miracle, je suis Barnett Newman 2019 détail

“Joyau en or représentant une grenade suspendue à une branche par trois chaînettes. Ce bijou est admirablement et finement travaillé. Les couleurs vives de son émail font ressortir les dessins précieux tous ciselés et gravés. Les grains du fruit qui se voient par une ouverture naturelle sont de rubis orientaux taillés exprès. en ôtant une petite vis cachée dans la couronne de la grenade , celle-ci s’ouvre en deux parties découvrant dans chacune d’elles une excavation avec portail de style renaissance avec quelques figures représentant le mystère de la Visitation de la Sainte vierge ,à Sainte Isabelle d’un côté et de l’autre l’Annonciation parfaitement émaillé” . p 105 tome 1 Benvenuto Cellini.

“L’anecdote la plus étrange de la vie de Redouté ? Celle-ci: une nuit il est appelé pour peindre devant Louis XVI et Marie-Antoinette prisonnier au temple un cactus en fleurs. Filmer donc cette scène “Philippe Sollers page 17 Discours parfait/ chapitre fleurs. On dirait des photos dira l’esclave du spectacle contemporain

Je pense en lisant cela, aux roses du jardin du Luxembourg, aux petites étiquettes qui sont attachées  à leurs tiges ( sous la corolle ) avec un nombre de noms insensé. Des noms merveilleux, des noms qui font rêver, des inventions littéraires pour classer, inventorier, ranger sans qu’une méthode scientifique ne vienne en éteindre le parfum.

En lisant le chapitre Fleurs  de Sollers je me souviens soudainement de mon père qui au printemps avait envie entre guillemets « d’aller faire un tour en Hollande » pour voir les tulipes.

Je me suis demandé, mais il me semble que j’ai déjà écrit ça quelque part donc je me redemande, je me demande à nouveau si les rideaux violets foncés dans la chambre de mes parents avaient quelque chose à voir avec le prénom de la Jumelle de ma mère : Violette. Cette couleur dans la chambre des parents m’a toujours étonnée/ des rideaux violet foncé!!!, Cette invention décorative m’a toujours arrêtée en une certaine stupéfaction discrète dont nous n’avons jamais parlé d’ailleurs. . À mon insu pourrait-on dire, j’étais « glacée » par cette couleur. Est-ce que l’inconscient a fonctionné au moment du choix des échantillons. J’imagine ma mère dubitative et mal à l’aise ( qu’avait -elle à dire à un décorateur? ) debout devant le nuancier. Pendant des années elle s’était tenue debout devant les cartons que sa propre mère fabriquait afin de gagner un peu d’argent. Puis debout elle s’était tenue face à sa classe de cours préparatoire. Mon père si il est dans cette scène doit fumer. Devant eux, courbé, l’architecte décorateur suggère. Soudain ma mère pointe index en avant: « Ça » dit elle, « çacette couleur ». On peut imaginer une sorte de mouvement réprobateur. Mais mon père s’en fiche et l’architecte dont je me souviens assez bien s’en fiche aussi tout compte fait. Est ce que ça s’est passé comme cela. Je l’ignore. 

Violette, cette petite fille morte très jeune ( on peut la voir sur une photo de famille sur les genoux de sa mère )est désormais associée pour moi à cette couleur. Et cette couleur à la mort. Quel ne fût pas mon déplaisir à la plage où nous aimions aller chaque année, de découvrir depuis mon matelas et sur la plage à côté des parasols du même violet foncé. 

Rimbaud:  l’araignée de la haie ne mange que des violettes 

La tribune des critiques de disques me fait toujours rire. Leur indignation : Mais il n’y a aucun legato je déteste cette chanteuse, ce n’est pas beau rien ne marche !

« La gnose se présente comme un savoir qui sauve davantage qu’une croyance ou qu’une religion .Elle apprend à se ressaisir dans la vérité , à rallier un monde défini comme autre ,nouveau , étrange et qui déborde celui que les hommes admettent couramment » Sollers

C’est bizarre en ce jour de Pâques 2019, pas un mail pas un message -on dirait que tout s’est arrêté. Je suis allée marcher (attendant évidemment qu’il commence doucement à pleuvoir… pour décider d’aller du côté de Marandière) 

Ou j’articule mal ou le Dictaphone est vraiment de mauvaise qualité car je suis allée marcher devient  je suis allée marcher au pensionnat. Je ne vois pas ce que le pensionnat vient faire là-dedans. 

J’ai donc observé les mousses… 

« Il galope où ce garçon? » dit le critique musical. J’ai un peu froid je vais aller prendre un bain. 

J’ai vu sept cul-blancs, des vaches, un lièvre et des tourterelles . 

« Un beau vêtement qui se métamorphose (pour ainsi dire se coagule) en un enchevêtrement de vers et de serpents lorsque celui qui le porte se regarde avec suffisance dans le miroir… » [RM, 1931, p. 78] Wittgenstein. J’adore cette note que je retrouve chez quelqu’un, à propos de Wittgenstein et les objets.

L’attention esthétique est dirigée vers une variété d’objets –  une chaise, un tissu funéraire, un diadème, une œuvre d’art, la neige qui tombe. 

Le plaisir esthétique est lié à la prise de conscience des règles – il constitue un ensemble de connaissances plus ou moins raffinées. [Cf RM, 28-29, 84; Z, 164]

« Supposons que quelqu’un que vous rencontrez dans la rue vous dise qu’il a perdu son plus grand ami, d’une voix très expressive de son émotion. Vous pourriez dire : « C’était extraordinairement beau, sa façon de s’exprimer. » Supposons que vous demandiez alors : « Quelle similitude y a-t-il entre mon admiration pour cette personne et le fait que j’aime la glace à la vanille? » La comparaison semble presque dégoûtante. (Mais vous pouvez relier les deux cas à l’aide de cas intermédiaires). » [LC, II, § 4, p. 34]

Le changement d’aspect (Aspekt-Wechsel)

CANONS DES INVALIDES

Je relève les noms des futs de canons.: Achille Larpenteur Le vengeur Le taureau Le coupeur de bourse Le Turc Le grossier Le diable L’égrillard -La comète L’affineur Le Pertinax Le commode Vespasien L’éclatant et Lou the Noa is Sheila Le Danois  ( erreur Dictaphone en Anglais )





“Pas de capuche ni de chaussettes à l’intérieur du temple.”

Me voici , me voici.

A rebours:

Hier tennis moins nul et contente de commencer les cours particuliers demain matin.

Café aux artistes, épinards, puis partir au Palais des Congrès pour voir le spectacle de Chantal. Incroyable. Tous vus depuis la création en 1980 !!!! ???. Ça m’a fait bizarre, je dois dire que ça m’a émue de me retrouver dans ce Palais atroce, dans cette salle archi pleine , et de revoir des gens croisés avec R. la dernière fois. J’ai eu, il faut bien le confesser au début du spectacle, la larme à l’oeil au souvenir de ces moments passés en studio. Moments où l’on a tant ri. A propos de rire j’ai bien gloussé lorsque Chantal arrivant des coulisses avec un objet bizarre (entre la lourde ceinture d’un roi avec des pierres précieuses, et le harnais de cheval), s’écrie:

—Mais qu’est ce que c’est que ça??? On dirait la ceinture de Line Renaud.

Dans ce contexte rose avec des animaux, des chouettes, cigognes et autres souris, l’effet pavé dans la mare était désopilant. Elle est franchement incroyable et le spectacle a beaucoup de tenue: Toiles peintes et imagerie traditionnelle parfaite, costumes et masques soignés. On peut parler d’un goût proche du goût Anglais en devinant les sources. Ça c’est l’oeil de Jean-jacques dont on peut dire qu’il a ” bon goût “. A propos de “bon goût“, je suis toujours sous l’emprise de “Corrections” et de ce qui s’y dit: Le cône, la soeur, la mansarde, la forêt, les papiers, le suicide, Cambridge, les architectes, le point rouge, les frères, Altensam, le goût, les oiseaux, le torrent, le bruit du torrent…. J’adore ce livre. Je viens, en même temps d’en commencer un autre. On ne peut pas dire que cela soit d’un grand optimisme, est-ce déprimant à notre insu?? Je ne sais pas si cela ne nous  gangrène pas un peu, si cette lecture ne ressemble pas à une petite blessure qui s’infecte. Est ce que soudain la peau noircit ou verdit-à peine / non j’ai cru que , mais non, Est ce que le mal s’étend et faut-il croire que la vie n’est que cette pourriture qui nous envahit imperceptiblement  jusqu’à la mort. Il dit que nous ne sommes qu’attente de mort, ce qui est vrai.

Cette idée est franchement désagréable.

France-culture replay Wittgenstein/ Correspondance:

“Le journal de Kafka n’est nourri que dans les moments où il n’arrive pas à écrire” FC émission Wittgenstein
Celui qui écrit un journal est celui qui n’arrive pas à être à la hauteur de lui même.

Bon. Vendredi quoi? Le soit théâtre pour voir A. Encore une fois , je n’étais pas retournée dans cette salle. Bref. l’après-midi, Lycée au Bourget. Le truc est un atelier décor de théâtre en lien avec ce que je viens de faire à Bobigny.

J’accepte ça ( deux heures le Vendredi en me disant que peut-être ça ouvrirait les esprits.)Je passe par la salle es profs qui est en fait à 13h  la salle micro-onde à l’odeur désagréable des différentes substances réchauffées. Puis, je me demande ce que je fabrique en racontant et en parlant du théâtre. J’admire les profs!!! Quel boulot. Emmener des élèves au théâtre, faire le gendarme, expliquer, râler, être patient, donner envie. Bon. Le Bourget est plus près que je ne l’imaginais, 4 stations depuis Gare du NORD. Quand je sors de la gare, j’ai l’impression d’être un touriste. Café Istambul, en haut de la façade une sorte de mascaron que personne ne regarde ou ne voit qui avait choisi ça au siècle passé?, puis un bout de conversation ” alors là il lui a mis le calibre dans la bouche ” et je poursuis mon chemin en me disant que / pas de surprises / la banlieue est quand même un peu telle qu’on la raconte. Vieilles bagnoles, rap à fond, “gens de couleur”, Liedl, café sans aucune femmes, auto-école et pompes funèbres, temple Sikh, immeuble bourgeois et prétentieux avec ferronnerie et surveillance, maison en construction qui semble abandonnée et bâtiments à tourelles. Tour rose… Puis le Lycée tout neuf avec sa première cour-sas sécurisée avant d’entrée. Je trouve que c’est immense et on me dit que c’est un petit lycée. Misère. Pas le droit d’avoir de capuche sur la tête à l’intérieur. En seconde, avec ceux que j’ai-18 personnes , il y a un garçon de 12 ans. Ou il est brillant ou le niveau est férocement nul en France !!!!

BON. Préparons nous. Direction Bobigny MC 93 pour rencontre avec votre ministre de la Culture.

Jeudi c’était la première du spectacle et on a passé un bon moment avec tout le monde et surtout Benoit et Isabelle.

Mercredi répétitions, je traficote la tour et donne RV à 14 h à quelques étudiants. Le soir, générale. Je ris beaucoup avec Catalyse.

Mardi , beaux arts et ” performance” pour le moins explosive. Puis bibliothèque pour présenter la suite.Verre avec V au Fumoir , puis G qui a gagné au loto nous invite . C’est sympa. Neige au retour.

Lundi Argenteuil puis Orsay/ Le talisman. Des Bonnard très bizarres et presque monstrueux.

 

Retour à Argenteuil…

La maison de Wittgenstein

Pas besoin d’Ostermeier pour montrer cette journée. Il y a eu une mauvaise critique de son Retour à Reims dans Libé. Je ne sais plus trop ce qui est dit mais de toutes façons je suis pour toutes les critiques négatives de ce truc. Tiens je saisis ça pendant que j’y pense. C’est le site des bibliothèques des Musées comme celle du centre Vivant Denon.

J’avais envoyé un SMS à CG en lui disant:

Je suis dans le train pour A.J’espère qu’i l n’arrivera jamais. 

C’est vrai. J’avais envie que ce transport ne cesse pas, et me permette de lire jusqu’au bout Corrections. Corrections est un livre fou, que je n’ai pas terminé encore mais qui vous envoûte littéralement. Thomas Bernhard est purement génial. C’est quand même une autre pointure que H. ( je ne mets que l’initiale car il a eu tellement de presse, que je n’ai ni envie de lire, ni de parler du livre même si je ne l’ai pas lu!!? ). C’est Asphixie plutôt que Corrections, ou Extinction ou je n’en sais rien.Le livre des mondanités. Le livre qu’il faut avoir lu. Basta. C’est chiant . On ne peut pas sortir sans en entendre parler. Moi je ne suis pas bornée mais il n’y a quand même pas que Houellebecq. Si? Bon. C’est pas… non plus??? Si. Bref je retourne à Wittgenstein et Thomas Bernhard et son écriture proprement ahurissante. Ces répétitions progressions par cercles et cercle et cercle qui soudain s’agrandit un peu et on glisse un peu ailleurs, on sort de l’enfer de cette répétition ( ça me fait penser à la musique de qui. Zut je n’y connais rien. Heu je vais trouver. Ce sont des cercles aussi et vous en êtes prisonnier. Zemlinsky.) pour entrer dans une autre. Je ne sais pas on dirait des anneaux de chenille. Non? La mansarde Holler. Cambridge. Altesam. Le cône. Le torrent. Le bruit du torrent la deuxième maison Holler. Et le cône, les plans du cône, cette construction démente au coeur d’une forêt. La mort de la soeur à qui est destiné le cône. Roithamer qui descend vers la maison Holler, l’autre qui monte vers Altesam. Chacun cherchant ou respirer et se croisant parfois par hasard au niveau d’une clairière où Roithamer se suicide.

Je ris en écoutant l’histoire de Bichofberger qui invite Basquiat à Saint Moritz pour se reposer et quand l’autre arrive il se trouve face à des châssis et de la peinture. C’est quand même dégueulasse. Je ne sais pas, pas bien suivi, s’il a peint sur le canapé chic. J’espère qu’il a tout salopé.

On est allés au cinéma. On a vu une histoire de famille. Hier on a bu un verre Aux oiseaux. Depuis l e temps je n’y étais jamais allée. J’aime bien, c’est un bar démodé d’Anvers. Et il y a beaucoup de portugais qui boivent une bière à 2,50 euros.e patron est Portugais et il donne des cacahuètes  avec leur enveloppe.

Une femme refaite, un homme? Non une femme est entrée avec des lunettes noires et je la regardais parler avec une femme noire plus petite avec son turban sur la tête. Les Portugais de ce soir là, ont les cheveux drus et implantés bas. C’est très peu cher. Puis on est rentrés et on a mangé des bons trucs préparés par R.

J’ai donc retrouvé A. et rangé l’atelier. Sorti les sacs poubelle, allumé le chauffage. Me suis assise. J’ai regardé… Rien. Lu un peu… Déplacé des trucs, mis des plastiques propres au sol et ça m’a fait plaisir ce semblant de propre. Il y a beaucoup de choses à expédier à SB. Dans le premier atelier on ne peut plus rien faire à cause du rail de la MR et des trucs revenus d’expo. Puis je suis rentrée à Paris à vélo. J’aime bien faire ces 12 km de traversée de banlieue moche, qui arrivent dans la rue de Levis qui est très commerçante.( j préfère passer par là plutôt que par l’avenue de Clichy ) Il y a là une épicerie italienne qui vend des tout petits babas au Rhum ou au Limoncello. Miam.

Trouvé Georges Salles dans l’exposition au Centre Vivant Denon

Tout oeil est hanté, le nôtre aussi bien que celui des peuplades primitives. Il façonne à chaque instant le monde au schéma du cosmos.

J’ai recommencé aussi à dessiner à la maison. Mais je me demande à quoi cela sert. Suis un peu démotivée à vrai dire. Je vois beaucoup de choses qui me semblent être plus des événementiels que des événements. Ce n’est pas facile de faire comme si ça n’existait pas. De continuer tranquillement. Car tranquillement rien ne peut se faire. Mais c’est pénible. Et terrible de geindre comme je le fais.

Les oiseaux se baignent avec beaucoup de plaisir dirait -on.

Au fait le cours de tennis de Samedi c’était bien car on n’était que 2. Voilà. Je n’aime pas du tout les cours collectifs. Ça m’ennuie. En plus comme j’ai beaucoup régressé, ça me décourage. Je me crispe et c’est pire.

Toujours ce mal de dos persistant sauf quand je bouge.

 

DU TRACTEUR AU TRACTATUS ?

A. Loos

« Mon livre consiste en deux parties : celle ici présentée, plus ce que je n’ai pas écrit. Et c’est précisément cette seconde partie qui est la partie importante. Mon livre trace pour ainsi dire de l’intérieur les limites de la sphère de l’éthique, et je suis convaincu que c’est la SEULE façon rigoureuse de tracer ces limites. En bref, je crois que là où tant d’autres aujourd’hui pérorent, je me suis arrangé pour tout mettre bien à sa place en me taisant là-dessus. »

Je pensais en souriant au paysan en face de la maison et qui nous amène devant les yeux ses vaches et je l’imaginais, Tractatus en main. Remarque que je ne me pense pas plus maligne et qu’en plus je ne connais rien aux vaches!!!. Qu’en ai-je lu? Je ne parle même pas de comprendre !!!

De Wittgenstein je connais bien peu. Je l’ai rencontré par le Neveu si l’on peut dire et donc par Thomas Bernhard. J’ai lu deux fois ce très beau livre qui ne dit rien de l’oncle finalement.  Il me semble avoir parlé quelque part de cette scène magnifique ( si ma mémoire n’invente pas ) des arbres et sur leurs branches les petits mouchoirs aux taches rouges des tuberculeux.

J’aime bien Wittgenstein. Il m’est sympathique et ce devait tout comme Thomas être un emmerdeur. J’ai reçu il y a quelques jours le livre que j’avais commandé à Julien:

Penser, dessiner, construire. Wittgenstein et l’architecture.

J’ai dit à J:

— Encore un que je ne lirai pas, puis je l’ai montré à R qui m’a dit

— Ah oui, la maison de W.

Ah bon? C’est quoi?

Bon maintenant je sais. Il avait une soeur et à la suite d’un architecte disciple de Loos ( et son ornement comme crime-j’adore ce titre ) il a conçu cette maison, au détail près au mm près pourrait on dire. Tout à l’heure je vais acheter Corrections de Thomas Bernhard , où il est question de cette maison et d’un projet d’architecture idéale, pourrait on dire, ou d’un cénotaphe ( pourrait-on dire ) en pleine forêt. Il est question aussi d’une mansarde de 4 m par 5,

Les lieux secrets

Ce matin, j’ai pris mon temps réveillée par la Villa Medicis qui me demandait si j’étais libre le 15 mars pour la réunion du jury. Puis j’ai embarqué l’ordi et le livre cité plus haut, au café. J’ai trainé. Un paquet est arrivé pour moi. J’ai décidé de marcher jusqu’au Louvre, et de traverser les jardins du Palais-Royal que j’adore. Suis passée avant devant le Grand Colbert, où on a passé nombre de moments délicieux tous les deux avec R. C’était gai cette brasserie d’après théâtre. Je n’y suis jamais retournée et n’y retournerai pas.

Me suis assise au soleil. Il n’y avait personne. C’était magique. J’ai fermé les yeux avec délices, lu un peu et attendu V devant le Fumoir où j’ai d’ailleurs diné hier .J’étais crevée après la journée d’UC aux Beaux-arts mais c’est toujours plaisant de diner avec Marc.

J’avais RV dans la cour carrée du Louvre, porte des Arts pour voir le centre Vivant Denon. Ah bon c’est quoi?

Il faut une carte d’identité et oser prendre l’ascenseur qui semble avoir de la bouteille. Moi je monte au second à pieds. C’est haut !. Arrivées là, ce sont deux grands couloirs et une bibliothèque vide. C’est trop bien. On regarde ce qu’a fait JMA ( présenter des éditions originales de lectures de Walter Benjamin, { dont Siménon! } etc.

C’est un bon repère tranquille.

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