JOE

Avant de partir à la soirée Sosie Joe Dassin aux Mayons nous avons fait des prototypes de lunettes pour aller sur la place.

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ceci donnera le lendemain les “Bread-glasses”, particulièrement prisées cette année:

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Emilio Tomaselli

La Tropézienne achetée et commandée par U. engloutie, on s’est un peu dépêchés car un show est un show et il ne faut pas rater le début que l’on soit à Vegas ou aux Mayons.

Je suis allée vérifier l’état de E.. Etait-elle venue sa belle étrangère? Ou était-il triste. Il était triste, prenant je frais sur sa terrasse avec comme compagnie sa petite radio.

—Tu viens , on va voir Joe Dassin

—Joe Dassin??? Il est vivant???!!… Non…. Je rentre..

—Tu ne rentres pas, tu viens.

Finalement hop, nous voici traversant les champs de chênes-liège  sous la lune, montagnes des Maures en fond. C’est splendide. Les Mayons…  ( dont les habitants sont les saute brugas -les saute-bruyères .

Le camions de Churros… On peut se garer là? On y va….

En fait c’est un repas et il y a vraiment du monde. Des grandes tables et une paella… Ils n’ont pas fini et sur scène il y a la petite beugleuse que j’ai déjà vue et qui depuis qu’elle à 13 ans doit en avoir 16. Elle est ordinaire. On s’assied sur les bords et il ne faut pas glisser sinon on se retrouverait à côté d’une tête de gambas dans une assiette en contre-bas.

La régie est à côté et il y a même une poursuite.

Nom d’une pipe, le voilà. Il entre. C’est lui !!!

joe fantôme

D’accord au stade où on en est, c’est plutôt son fantôme qui apparait. J’envoie cela à B.A qui était mon amie de lycée et qui avait des tonnes de disques de JD.

Bref le type extrêmement sympathique. Assez classe dans le genre avec sa chemise argent. Il est vrai qu’un coup de mistral aurait pu compromettre la “prestation”, mais la perruque était bien fixée et ne rebiquait pas à l’arrière. Il doit néanmoins savoir qu’il ne doit pas grossir d’un kilo rapport au pantalon blanc.

Mais sans être méchante comme à mon habitude, vraiment il était bien le mec.

On a chanté comme des dingues et puis on est descendus devant la scène pour danser et lever nos bras. Moi j’avais mon sifflet pour ponctuer et pour applaudir.

On ne s’est pas ennuyés une seconde ce qui est souvent le cas dans ces spectacles de sosies ( Michael Jackson nous a bien fait bailler ).

Moi ça me fascine ces histoires de Sosie , des Mayons à Amphytrion!!! et résister à une photo ce n’est pas possible. Pas Possible.

La voici et il y en à d’autres!!!!

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Pendant ce temps à Gonfaron, une autre paella. ce n’était pas le même genre. C’était le repas de la paroisse. D. est venu me dire que l’eau que le boucher rajoutait à sa préparation était bénite et que les grandes spatules pour remuer le plat étaient les rames de l’Arche.

On ne dit que de âneries mais cela me convient assez bien. Il n’y a-certes-pas de quoi faire un dossier dans Art Press mais on ne peut pas tout avoir.

C et D puis F et C sont arrivés tard et nous ont proposé d’aller boire un verre mais on est rentrés bien sagement avant minuit. Sobres et très joyeux.

Les rêves de cette nuit étaient parfaitement Sadiens et atroces. J’en ai déjà oublié l’essentiel.

Je suis dans une sorte de couvent et j’y retrouve A. qui me pique les doigts avec une pointe de ciseaux qui est fichée dans sa propre main. Je hurle en l’insultant. A côté d’elle et silencieux, D.S est un prêtre sombre à soutane en velours frappé noir à reflets prune. Voici à présent et encore A. Sa main droite se termine en une machine coupante qu’on trouverait chez Bilal peut-être ou plus certainement chez Edwards . Je l’attrape à pleine mains et finalement me coupe.

Je pars en hurlant et en me moquant de D.S. Des placards, des corps, des espions…

Je recommence à travailler. Après 15 jours de vraiment rien…. Chaque jour trois heures pour commencer mais c’est pénible. C’est terriblement difficile d’avoir envie de peindre. Il ne faut jamais s’arrêter et on est malgré tout obligé de le faire. Mais la reprise est chaque fois horrible…

CHER JACQUES….

Notes

Jacques Damase est né à Brest en 1930. Il a ouvert sa première maison en 1948, alors qu’il n’était âgé que de 17 ans. Ce qui en faisait le plus jeune éditeur du monde. Dans les années 50, il fréquenta à Paris des artistes et gens de lettres, et se fit notamment un ami de Sonia Delaunay, ou encore de Jean Cocteau.Bon. Comme image je voulais insérer une photo de la terrasse hier soir. C’est à dire un fond noir et les quelques petites lumières sur la table après le repas qui créaient une intimité propice.

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la terrasse après le repas

Il fait très noir. Il n’y a que les étoiles car la lampe du hameau a grillé. J’aime bien cette atmosphère.

U. et moi , seuls maintenant avons commencé à parler de J. dont j’ai appris la mort hier après-midi. Aux Etats-Unis? Un accident?

Même si on ne se voyait pour ainsi dire pas, j’ai eu un choc. J’aimais beaucoup Jacques Damase.

Une personne rare et étonnante. Je ne sais plus quand on s’est rencontrés…. Il y a… Ce devait être en 85…

Si. j’entre un peu intimidée dans l’appartement du Parc Monceau où je suis invitée pour une ” réception”. J’aime bien le mot dans ce contexte. On ne dit plus trop “une réception” tout simplement parcequ’il n’y en a plus de ce style peut-être. On devait dire réception à l’époque des Bestegui ou des Noailles..

Appartement sur le parc, personnes élégantes. Une mondanité cultivée et , j’ai oublié son nom, ce garçon Anglais et souriant qui nous apportait le Champagne. Jacques m’avait accueillie avec son immense sourire abrité par un long nez. J’adorais Jacques  parcequ’il m’évoquait un monde plus proche des Ballets Russes que de tout ce que je connaissais. Il était une personne merveilleuse au sens où des moments de Merveille pouvaient exister. Extra-ordinaire… Il avait  un souffle, je ne sais comment dire. Il était un dandy et il était snob.

Jacques n’était pas n’importe quel snob non, il était un snob. Au plus beau de la signification du mot. De la signification pour moi.( car normalement snob est péjoratif, tendance Verdurin !…) On peut être snob en étant élégant, intelligent, drôle , singulier et profond. Je pense que Jacques était snob, comme Cocteau l’était. Bref, ça me plaisait infiniment. Je n’en ai je crois jamais rencontré d’autres. ( Allan est de cette famille aussi à la réflexion …) et la Comtesse Marcello aussi….

Nous nous sommes vus aussi à Venise en 86 peut-être. Je ressemblais alors  à ceci. Tout dans la simplicité! et sans insister sur  la chaleur accablante de ce jour-là!!!

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LN Venise 

Il était arrivé, je me souviens accompagné de P. et il portait un short assez court, roulé sur les cuisses et des chaussures montantes. Très élégant avec ses grandes lunettes et ses jambes musclées. A ce moment là il devait avoir exactement l’âge que j’ai aujourd’hui. Il m’impressionnait. On avait beaucoup ri -rire de bêtises délicieuses- et de farces sans conséquences ( j’avais ajouté à l’installation de P. une gondole en plastique et lumineuse que j’avais branchée) . Depuis j’aimais à me nommer l’Horrible, ou l’abominable HD , avec comme devise ” faire souffrir  ou mourir”….

Bref. Hier nous avons souri quand U. qui a photographié Jacques ( j’aimerais voir les photos) , me racontait que le jour du rendez-vous précédant les prises de vues, J. avait déclaré que seul Cecil Beaton l’avait “râté”!!!! Ca j’adore. U. disait qu’il était peu à l’aise après une telle confidence.

Je ne trouve pas de photo de lui. C’est bizarre. Juste cette petite image..

Et la voix …. Cette voix… Il parlait ” du nez” parfois. Toujours? Jamais…

On peut l’entendre converser avec Remy Yadan quelque part sur le net.

Le jour d’un de ses anniversaires j’avais souffert le martyre: Qu’offre t’on à Jacques Damase.?

J’avais cherché et cherché et j’étais arrivée avec un tout petit paquet.

—Oh…

C’était un scarabée très beau que j’avais acheté chez Deyrolle-avant incendie.

—Tu sais que j’avais un scarabée en laisse.?

Je me demande si j’ai inventé cette histoire. Un scarabée attaché par un petit lien d’or…

Il y eut des réveillons géniaux. Une fois même on avait raccompagné Maud Linder je me souviens…

La dernière fois que je t’ai vu Jacques, je passais en voiture sur le Boulevard . Je t’ai aperçu . J’ai ralenti et hurlé:

—”Jacques”!!!!”Jacques”!!!! ( et nous n’étions pas dans les Yeux sans visage )

Tu t’es retourné mais tu étais assez loin..

— C’est l’abominable Hélène, Jacques!!!

Tu as agité la main en un grand bonjour puis comme si tu  répondais au téléphone tu m’sa indiqué que l’on devait s’appeler….

C’est ainsi….

damase

(2008) vintage 14 juillet

13 juillet ( 2008 )

juil. 14e, 2008 | 07:21 pm

Lever ver 9h et gonflage des 4 vélos. Emilio et S. qui à dans le dos un tatouage bleu d’une main faisant un doigt d’honneur, s’attaquent au lierre qui envahit le côté de la maison. Moi je regarde leurs efforts pour entourer d’une grosse corde les racines, bouger l’échelle. Je découvre ensuite sur le mollet gauche de S. une sorte de de diable rouge qui “fait un doigt”. C’est décidément une passion.
X. attrape une brosse dans le garage et j’y découvre une tonne de coupes. Ce sont ses victoires de cycliste. Incroyable. Il dit avoir abandonné, détester le milieu et le dopage, être aigri.
Il ne veut pas trop s’étendre sur la question. Le plus grave dit-il sont les amateurs qui se dopent “comme des amateurs” et parfois meurent. Des tout jeunes types de 15 ans.
Sur la place le drapeau tricolore entoure le monument aux morts. Un citron pressé avec U. et R. et l’anchoïade du Dimanche offerte par T.
Un coup d’oeil sur Var Matin où nous cherchons nos vedettes “Hachu et Hervé”, comiques locaux et garantis 0% dentelle. Mais ils me font mourir de rire tant ils sont ( assez et pas trop) mauvais. Pas trouvé. Ce soir bal et aujourd’hui corrida (?) à Collobrières. On n’y va pas. La maison est fraîche mais c’est bizarre, cette nuit il a plu. Jamais vu ça ici. Aujourd’hui des gros nuages au loin. J’essaie de ne rien faire, et prends beaucoup de plaisir à lire en levant les yeux pour dire une bêtise quand Y,C,M.T ou U. passent par là.
Je décide de mieux manger et du coup j’ai une envie de gâteaux de crème et de trucs comme ça. Hier une tropézienne est arrivée sur la table, made in La garde-Freinet. Hum Hum.
Ysé réécrit un peu “la princesse au petit pois” pour Camille et l’enregistrera tout à l’heure dans “la cabiote”.
J’ai sorti l’ordi et l’écran que j’avais commandé.
Je me demande si je ne vais pas ressortir le Tatoué et essayer quelque chose. Le bal. Le bal , et bien il n’a deçu personne. On a dansé comme des dingues et C. a fait une démonstration de ses nouvelles chorégraphies archi-contemporaines et assez dangereuses dois-je dire. Il crée quelques émules de moins de 10 ans, littéralement abasourdis par ce spectacle. Collision évitée , je ne sais par quel hasard et retournement de cornues et de planètes , par une sorcière qui devait suivre le spectacle depuis sa citrouille de video surveillance.
Emilio fait son apparition sur la place comme un grand rôle d’opérette. Poncho et sombrero. Egal à lui même.Peut- être un peu moins d’enthousiasme cette année. Un peu de tristesse. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que les fleurs de la chemise d’U., le sombrero, le rhum ingurgité par Y, et les moulins à vent de C. ont fait de l’effet.

La place

Il suffit de se planquer derrière un journal et d’écouter. Les commentaires concernant Michael Jackson, ou plutôt son sosie à nez pointu, gant argenté trop grand, et tee-shirt trop grand itou- Eminence col V:

( Avec accent midi-toulon )

—Moi je pense, enfin je dis que bien que n’aimant pas particulièrement ce type de musique-Mickael “Djaquessonne”- et bé je dis que c’était pas mal du tout. Il faut le dire. Une mise en scène élaborée, oui. Deux danseuses “ensemble” et lui, qui allait de droite à gauche , de gauche à droite -souple le gars- et de temps en temps la fumée. Oué, il faut savoir apprécier les choses qui ne sont pas de notre domaine je veux dire”….

C’est vrai que le sosie était plutôt pas bon et sympa. J’attends avec fièvre celui de Joe Dassin qui se produira aux Mayons Samedi soir.

Passage de MT que j’ai raccompagnée hier. Je poursuis les Indridiason-il faudrait quand même que je commence à lire autre chose. Je préfère ceux dans lesquels Erlandur est au premier plan. L’homme du lac ( le squelette d’un home attaché à un émetteur soviétique ) commence bien. J’oublie tous les titres et toutes les histoires mais pas la personnalité de Sigurdur Oli etc. C’est vraiment bien écrit et très bien traduit. J’ai autant de plaisir à lire ceci que Siménon.

J’ai avec moi les Ecrits de Vitez: le tome Ecole.

Je prends des notes pour les futurs cours aux Beaux-Arts. Je crois que les choses les plus intéressantes, les idées rares viennent plus souvent de metteur en scènes et de réalisateurs et même de chef d’orchestre , plutôt que d’artistes. peut-être que je dis des âneries. Il me semble que c’est très instructif de lire les écrits de Renoir. C’est drôle et intelligent et … vivant. ce qui manque dans les écrits d’artistes c’est cette légèreté indispensable.

photo

Je ne la connais pas du tout, rien lu.

Hier en regardant Libé , j’ai trouvé une photo que je dois découper. Il s’agissait de personnes dans un camion. Elles fuient. On est à Gaza. C’est dire que ça ne rigole pas. Ma première réaction fut de me demander de quel spectacle il s’agissait en Avignon. C’est vrai. L’image est tellement belle, tellement peu réelle qu’on se dit que c’est une photo de plateau. Ca pose un sacré problème l’esthétisme documentaire, qui n’est pas un problème nouveau, mais quand même.

On a l’impression qu’il n’y plus de violences, plus de réalité. C’est étrange.

On a l’impression que tout est faux. Tout est suspect.

En désordre:

Arrivée à l’instant de mon USB Super drive. Je suis toujours étonnée de la beauté du packaging Apple. C’est blanc et c’est beau et simple

Pas encore travaillé

Pas trouvé le titre du tableau doré

Pas fait de sport

Peu mangé

Parfois une certaine mélancolie

La mer avant hier sur la plage habituelle qui jouxte celle en mauve ( voir tous les ans ) et qui me ramène dans la chambre de mes parents à cause de cette couleur effroyable. En plus ils mettent de la musique d’ambiance. Bilan on a envie de se sauver . On espionne un peu une tablée de “gens qui se marrent ” et la tristesse de tout cela c’est cette joie forcée, ces types qui font les beaux et la majorité qui tient mal “le rosé bien frais”. Blaireau-land avec moins de fric qu’à Saint-Trop mais la même idiotie.

Tout est très tranquille ici. Ici c’est l’enfer de la personne qui a besoin d’être occupée. Il ne se passe strictement rien. A. et P. reviennent du jardin et nous donnent des légumes délicieux, JP est passé hier et nous a emmerdé avec son fil à débroussailler mais on en rit avec plaisir, Emilio toujours très élégant sous son panama blanc passe avec son chien qui reste assis sur se pattes arrière et est irrésistible. G. est sur sa terrasse et tient le pilier ou est-ce le pilier qui le tient après une soirée qui a dû être arrosée… Les enfants de M. que l’on aime tant rentrent Mercredi. J’ai fait des beignets d’aubergine, de la bonne sauce tomate. Je rêvasse. A la mer. A la peinture. Au film à terminer.. A rien…

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 Sea Maid (Raymond Barger)

Berk comme c’est laid!!!

Le luc-en-Provence comme le Front National

Le luc en provence. La maison est à 7 km mais on n’y va jamais/ C’est moche le Luc. Les abords sont laids, nationale pleine de commerces pêle-mêle, du garage à la boulangerie artisanale, de la vente de cheminées à celle de pièces détachées, du club de karaté à la pompe à essence. Les ronds points moches.

Le luc. On se gare et on fait un peu le tour pour trouver une boucherie. La place est très belle mais elle a toujours été un parking. Plus on avance par la rue principale plus on découvre les magasins fermés, desertés, abandonnés. la pâtisserie que l’on a connue est un kebab aux vitres poussiéreuses: fermé. La librairie n’en parlons pas: fermée. L’autre boulangerie: fermée. Un petit magasin de “mode” est plutôt sympa tant il est désuet. Robes à fleurs et grand tee-shirt imprimé motif femme à longs cheveux dans le vent. ( bleu pâle )

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 The fog of war – Robert McNamara 

C’est désolant.

Tiens une boulangerie. Une petite dame est derrière le comptoir et une autre en visite est assise près des gâteaux.

—Ce pain s’il vous plait, je ne connais pas son nom…

—Ah… ce pain on l’aime bien chez nous, savez-vous pourquoi? Parce qu’il permet de poser sur une tranche le morceau de viande que l’on a fait cuire sur le feu, au moment des vendanges ou dans les champs …

Je me dis qu’elle ne doit pas être au courant de l’alimentation qui a changé, des “casse-crôutes “qui n’existent plus…

Peu importe, c’était bien cette atmosphère de bonbon fourré des temps anciens ( je ne sais pas si ces saloperies de bonbons de confiseur que je détestais, enfant, existent toujours dans leur beau papier brillant… )

Comme on n’a rien trouvé, il faut se rendre…. Supermarché Leclerc. La laideur partout.

On décide de ne même pas boire un verre là au coin. Et puis c’est un fief Front-National. Qu’ils aillent se faire voir.

Retrouver la place de Gonfaron et ses Bitter SanPellegrino rondelle orange… Saluer ici et là… Observer le physique trop maigre de l’un . Trop épais de l’autre… La barbe de celui-ci et le bandana démodé d’un autre encore….

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Le seul jeu qui ne m’endorme pas: Les dames

J’y joue avec les enfants de M. que j’aime beaucoup. Des gosses vigoureux qui inventent des jeux, se cachent sous un séchoir à linge transformé en cabane. Cette année,” le salon de lecture” se complète du “salon d’écriture.”

Ne rien faire- et déjà une semaine s’est écoulée. A peine lire ( bien sur il y a eu les trucs à écrire jusqu’à Dimanche dernier….) Et puis retrouver les Vaux de Cernay et ce que j’avais filmé, réussir à l’importer. Continuer le film sur Nicole et la séquence de son enfance….

Cette saleté de FCP X m’empêchait d’installer FCP 7. J’ai mis le premier dans un dossier sans titre et l’ordi n’y a vu que du feu….

Ouf!!!!

Hier première piscine , 1500m , et ce matin premier footing d’une heure, avec Noa qui me précède à vélo.

Ce soir le Mistral incessant s’est calmé. Passer aux Mayons chez les “saute-bruga” les saute-bruyères comme nous a dit Juliette, plus qu’octogénaire pince sans rire, originaire des Mayons , le pays des longues jambes (!!!). J’adore ces micro-histoires de territoire.

Les chênes lièges ont le tronc dénudé. Que c’est beau les Maures….

Hop… Indridiason. Encore.

Le ver est dans le fruit

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Je m’étais  promis de ne pas avoir internet l’été. Hum. J’ai craqué car cela devient impossible d’ennuyer les voisins en permanence pour l’envoi de photos ou de PDF.

Orange m’a “sauver” . Oui Orange m’a sauvée et c’est incroyablement simple et rapide comme installation. Au téléphone les gens qui doivent être sur la planète Mars où les salaires sont bien plus bas, vous expliquent presque trop bien!.

Bon je dois reprendre la rédaction de “mon projet pédagogique”.

Hier la première journée au hameau, grise et étouffante. Pluie et terre rouge. J’étais , crevée et perdue et obsédée par ces trucs à écrire.

C’est vraiment difficile de morceler artificiellement dirais-je des intentions.

Bon. Je crois qu’hier soir je ne suis pas allée plus loin que la page 1 du Lotus bleu. Pas trop de rêves cette nuit-si? Si. La précédente, les peintures dorées étaient la cause d’incendies étranges. Puis dans mon atelier les lampes soudain s’éteignaient et sur les murs étaient projetées d’immenses images, des grands tableaux ” de Musée”. C’était magnifique. Dans quel film voit on un chacal en feu? C’est chez Franju, non?Un chacal???Bon au boulot.

Non mais ça ne va pas bien. C’est un cheval bien sur. Dans Thomas l’imposteur:

franju cheval

C’est vraiment peu évident de changer de rythme. Je suis encore un pied dans les exposé et le concours des BA. Je ne pensais sincèrement pas que les choses filent si vite et si facilement.

Hier nous avons retrouvé la place . L’ordinaire de certains, le laisser aller d’autres, la drôlerie d’autres encore. Le Monsieur qui nous raconte et répète 20 fois que le spectacle c’est “son régal”. Qu’il aime “faire le couillon” et monter sur scène à la fête. Pour lui, le théâtre c’est cela, se déguiser en Russe avec un costume taille standard ou alors en danseuse étoile. Le déguisement est un costume. On est loin de Claude Régy !!! Mais c’est délicieux. Pas vu Guitare le ranger de chaises. Les enfants ne regardent pas les Français qui sont en train de perdre mais jouent au foot avec leurs maillots bleus et leurs coupes de cheveux.C’est celle là qui semble la première au Palmares.

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Test worpress par iPhone

Prés de mon orange pressée j’entends roucouler je ne sais quel oiseau. L’horloge made in China déplace ses aiguilles assez bruyamment.

Pas d’ordinateur depuis plus de 15 jours. C’est arrivé un beau matin, un dimanche alors que j’étais fraiche et dispose pour commencer à préparer la soirée: Nicole Stephane, a displaced person. A côté Court.

Ecran noir. Bon plus us tard. Je pars installer l’iMac.

Image

NS salle 2 au 104 à Pantin

Bon tout ce que je viens d’écrire en attendant E. dans la voiture a disparu. Hop nouveau Mac. Dehors préparatifs de la Gay pride avec les camions ” Gouines en colère ” Que c’est moche ce mot. Horrible.

Bon hop . Maintenant déjeuner avec E. puis aller chercher A.H et direction Nogent.( Le déjeuner en face était très drôle car pour nous mettre à l’abri du bruit on était au fond. Mais sur la route des toilettes. Des gens descendent puis selon chacun remontent transformés/ L’un a des ailes , l’autres est cul nu hyper cuir. Deux autres passent lentement avec de belles têtes de chien. En parlant de chien, l’après midi en traversant le bois de Vincennes, sur la route un petit chien blanc style Milou, entre les voitures.Au moment où je m’étonne de le voir là , paf la voiture devant nous le percute et il hurle. La voiture évidemment ne s’arrête pas. Nous on se gare et le type derrière aussi. Il s’approche et se fait sérieusement mordre. Le chien souffre terrible. Bou… C’est terrible ça.

Cette image coupée, zut ( elle est plus impressionnante en pieds ) , je l’ai trouvée dans une revue nulle. Le titre de l’article est: Le croque -mitaine. C’est dans le Wisconsin et deux enfants de 12 ans tuent un camarade guidées par Slender Man( forum Something awful spécialisé en créations paranormales )

croque mitaine

Passée hier aux Beaux-arts pour trucs administratifs. les bureaux sont vraiment beaux. Ce qui est curieux c’est que les types du secrétariat étaient là quand j’étais étudiante!!!. Bon il me faut écrire les textes du programme. Grrr…

Partir , partir, j’ai repoussé de deux jours.

OUF

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Voilà. C’est terminé plus ou moins tout ce travail. Surtout la course de la semaine derniere, entre l’ordi qui claque et la préparation de la soirée Nicole Stephane , a displaced person. Travail non-stop, les yeux dans l’écran. Des 6h 30 le matin, vroom…..

Mais je suis contente. J’ai enfin commencé ce film que je me trainais depuis…

J’ai réussi à monter 50 mn en 3 jours. Heureusement que j’ai une pas mauvaise organisation et que j’ai pu me retrouver dans le derushage.

La soirée c’es bien passée. Pas beaucoup d’amis je dois dire. Enfin le peloton de soutien habituel: Valerie , Unglee, Camille , Julie ( !!!!) etc… C’est vrai que Pantin est de l’autre côté du périph! Bref.

Tiens BREF…. J’aurais un gros plan le mois prochain. Yep!

Le principal est que j’aie pu” voir”, moi sur un si grand écran… Et dans une grande salle. Les réglages du matin étaient impec et le soir, voix fantômes dans l’écran et qui venaient de la salle d’à côté, ondulations sur l’image. Pendant la projection ça a été, mais ce soir-là interférences partout. Bizarre.

Je dois dire que l’atmosphère de Côté-Court est particulièrement agréable. Plein de gens, plein de films. Et J et G formidables. Ils m’ont reçue magnifiquement je dois dire. Tout cela dans le calme et beaucoup de rires. Quelques bières dans des verres plastoc.

C’est vraiment important de frotter son museau “ailleurs ” et de ne pas moisir dans son coin ou ressasser!!!

Bon, bilan je suis en pleine forme après la journée-légume d’hier. Trainer au lit, sieste l’après-midi .Et je reprends le montage.

Visiblement on peut réparer mon ordi ( Pas chez Apple car il n’y a plus les pièces. Une carte mère de 2006, c’est avant les cavernes et… )Heureusement que comme d’habitude, T. m’a trouvé une solution. F. sa soeur m’a prêté son Imac ( le prochain que j’achète car c’est très agréable , et C. FCP que je n’avais plus évidemment .)

Mais zut comment lui rendre je n’ai pas ses coordonnées et T. absent ne répond pas.

Hier B L vient tout voir et me propose d’échanger un livre contre DVD. Je dis volontiers! Et il ajoute, en prenant mon livre: “Moi ça vaut plus”

Si on a pas l’humeur à rire, ce n’est pas du tout amusant. Je lui ai demandé si je lui devais quelque chose!!!!! J’avais l’humeur à rire / Mais sincèrement je crois qu’il était vraiment sérieux.

Hahaha.

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les choses réjouissantes et la femme-canon

En ce moment à peu près tout est chose réjouissante: R. termine sa tournée de 120 dates demain soir à Toulon ( je voulais lui faire la surprise et y aller mais c’est mort )

Christopher Lee ( merci E. ) sort un album Silver Knight  à 92 ans . Je crois que ce qui vaut l’os ce sont les images associées à My way, Moi Don

Quichotte et Toreador en Français. La musique est pas terrible mais c’est le fait d’exister 100 pour 100.

Comme Gisèle Casadessus que j’adore et qui fêtera ses 100 ans le 14 Juin prochain si Wiki dit vrai ( !)

SMS de GC qui m’a passé son stylo pour que j’écrive un mot dans le bouquin. Qu’ai je fait du stylo…

Travail de fou à Nogent avec Benoit Pfauwadel qui est notre chef !!!

Je m’éxécute. Fais ci. Va là. J’adore.

Il y a encore énormément à faire… Mais une fois que l’échafaudage sera enlevé je serai plus tranquille. ( j’ai la trouille des accidents -la disqueuse, les cutter, l’échafaudage, souder …)

B. fait venir des tas de gens: Samuel des arts Déco, Nathalie dont j’ignore le nom de famille: Précise, efficace, sure. Olivier , pas vu. Un autre pas vu qui a installé la table . Henri, serrurier et pianiste qui soude comme on respire. De mon côté Julie, Valerie, Pascal. Monsieur Dominguez et Cyrille. Giulia et Caroline. Quand ce sera fini on se demandera pourquoi tant de temps… Mais…

J’admire l’invention et le calme de Benoit, la façon dont il explique à chacun. et tout cela ( lui et les autres ) en totale générosité. personne n’est payé. Le budget est cuit.

Aujourd’hui G.A est venu pour “nous garder” et nous a fait un délicieux déjeuner.

Il nous a parlé de la femme canon. Il faut absolument que j’aille la voir . ( Elle est à la maison de retraite )

Le parc est très beau ( vu de l’intérieur ) . Retour et embouteillages.

C passe tout à l’heure pour le montage. Demain passer chez Varia pour récupérer le tissu. L’onde ne va pas. Il faudrait peindre, mélanger. Là ce n’est pas terrible. Et pas le temps d’essayer.

Son. Je suis à la bourre.

J’attends C. pour le montage…

La récré

 

C’est bon d’aller voir des expos! . Le matin au BAL, lui vraiment bien à deux pas de la maison et que je ne connaissais pas du tout.

Puis on file au Musée Victor Hugo.

Un club sandwich offert par Y en terrasse et il fait froid. Puis filer à la galerie.

Passage de G.L, accompagnée d’une fille sympa qui reste 10 minutes ne dit pas un mot et me demande le quartier des tissus. On en rit 5 mn!!!

Pas mal de monde. Montrer, rouler, accrocher.

Puis A.F arrive, on discute et on rit. Taxi . Maison . Dodo pendant que C. et N. doivent se taper le diner au Meurice

Notes

Das grinsende Gesicht (1921Julius herska

The cat and the canari / Paul Leni

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Au Musée Victor Hugo, “l’Âme a-t-elle un visage?” en l’occurence L’homme qui rit.

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Beaucoup de documents intéressants dont le Rochegrosse. La partie BD ,  Hum et le pire, le film de de Jean-Pierre Améris. 9a c’est vraiment moche. On avait les images splendides du film de Paul Leni et on se retrouve dans des images de télé.

Dossier à déposer demain et courses pour Nogent et c’est reparti. B.a bien travaillé et je suis très contente. J’ai hâte de voir ce que ça va donner.

 

Le tas de famille

(Pendant extraction de films)

De retour de la maison de la radio, puis de la boutique “Makillages” ( j’adore cet endroit plein de paillettes et de faux cils) Ils doivent se demander si je suis directeur d’un cabaret, ou encore si je suis la tenancière d’une boite de travesti ou encore si c’est pour mon usage personnel)

J’ai dû en acheter 20 boites ( des 09 et des 109 )

—Blanc ça n’existe pas?

D’un oeil complice:

— Si, si . Et même que lorsque vous êtes dans la lumière …. Ils sont fluo. Je vais vous en chercher , une merveille…

Tic tic tic il descend ( l’autre monsieur venait d’emprunter le même chemin pour des paillettes vieil or que je lui demandais )

J’aimerais passer une journée dans ce magasin, voir ce qui s’y passe, qui sont les clients.

En parlant de de ça, coup de téléphone de Michou qui veut que l’on vienne boire un verre. On doit le faire depuis longtemps;

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C’est pénible ces extractions. On ne peut rien faire d’autre. Tout est ralenti.

plus tard..

Et voilà le tas de famille

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La honte

Je ne connaissais pas Jacopo Ligozzi!! C’est magnifique.

La course.

Hier fin peintures

Ce matin fin ( enfin… ) dossier Beaux arts

Et là j’attaque le son.

NB ligozzi

 

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rapido pour ne pas oublier

En revenant de la maison de la radio hier où j’étais partie “filmer une voix”, je passe devant une vitrine à deux secondes d’ici et trouve ceci ( tas )

Bon plus tard pas le temps

LA BORGNOTTE note vente bibli zoummeroff

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http://www.pba-auctions.com/html/fiche.jsp?id=3906308&np=1&lng=fr&npp=1000&ordre=&aff=&r=

 

2 Pièces autographes signées “Fieschi”, Prison du Luxembourg 17 et 18 février 1836. 2 pages in-fol. (déchirées et recollées, qqs manques). Portraits annotés et commentés de Fieschi pour sa maîtresse, la veille de son exécution. 17 février 1836, portrait lithographié (par Maurin, lith. de Villain) de Nina Lassave, dite “la Borgnotte”, maîtresse de Fieschi, entouré d’inscriptions autographes signées: “Oui c’est ton portrait pour moi le plus doux souvenir que dans mon coeur doit toujour m’apartenir (…) je t’engage en mon absence, de faire professions de la vertu (…) rappel toi toujour de ton ami. Je tatend, dans les champ d’Elisé”, etc. 18 février 1836, portrait lithographié (par Van Giel, lith. de kaeppelin) de Fieschi, dédicacé en haut et en bas à Nina Lassave: “cet eccritture et le mien, moi je t’aime, et je t’aimerais toute ma vie, cet amittié est sans réserve, elle combat avecque la raison mais la raison l’emporteras”… On joint un fragment autographe, donné par son défenseur Me Chaix-d’Est-Ange.

vite

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Avant le RV je descends acheter des timbres. La dame Thaïlandaise devant son petit restaurant fait bruler de l’encens. Ca sent bon. Ca me plait.

 

 

le mail de PVC

“Qu’est-ce autre chose que la vie des sens qu’un mouvement alternatif qui va de l’appétit au dégoût et du dégoût à l’appétit ?”

Anachorètes, Succubes Lascifs, Adulateurs et Contempteurs, Saintes profanes, Simples et Evidents Amis,

La toupie, la boule, le balancier.
Je reviens.
Le concours de bites permanent (kicé kila la + grosse fréro !) et ce moment où tu te vois, toi le gardien du temple, devenir bêtement comptable de tes heures ouvrées m’avaient fait lâcher prise, éteindre un désir, rogner une vocation, taire un savoir-faire, cracher sur le travail, maudire une enfance, douter d’une technique à parfaire…
Alors j’ai voyagé. J’ai vécu. Je suis allé ailleurs, souvent aux deux bouts du même spectre (ATTACK – DELAY – SUSTAIN – RELEASE). En tête : la certitude que tout est question d’échelle (SCALE) et de malentendus (RANDOM). Je rencontre des gens. Je gagne de l’argent. Je “mets à profit des expériences” et “développe un réseau”. J’oscille, wildly.
Tout ceci pour dire que “refaire l’acteur” me chatouille pas mal aujourd’hui (merci AW, merci YG, pour ça). C’est un nouveau désir égoïste où cette fois l’ego (narcisse) est mort. Je suis 1 outil.
Je suis 1 outil prêt à être employé pas n’importe où et n’importe comment, ni même à n’importe quels prix. Simplement, je suis 1 outil disponible, remis sur le marché.
De marteau sans maître, je me mue en marteau sans tête. Passez le mot si jamais.
Je suis là.
Je vous embrasse.
pv

 

 

I see you

Travail.

Je suis contente du livre.

Sans rapport ( ah ce qu’il m’énerve ce mec qui démarre sa moto-qui-ne-démarre-pas) tous les matins à la MÊME HEURE exactement…)

J’ai encore beaucoup à faire pour lutter contre ” des grognes ” et des agacements .

Pour calmer le jeu, ne pas envoyer de mail incendiaire.

Dans la langue courante, on dit “envoyer chier”  ou ” ne pas envoyer chier”.

C’est plus clair.

Savoir être indulgent, essayer de comprendre ( on se demande quoi parfois)

Dans la langue courante on appelle cela ” s’écraser” . ou être intelligent.

Sans rapport

E. est venue Vendredi enregistrer. C’était bien de l’entendre lire Rilke à nouveau

Bon.

Le suite ( en private …)

Sans rapport

Sinon, je ne cesse de travailler. Dimanche commencé à Argenteuil à 7h. retour 18h. Puis travail ici sur l’ordi.

Hier RV pour l’interview à Pantin. C’était très agréable.

Retour maison. J’oublie le rendez-vous d’après à la MR. J’ai horreur d’oublier un RV et cela m’arrive très peu souvent. Puis Nogent ( vérifier, déposer les factures )

Pluie plus que battante.

Récupérer à Nation la batterie pour les moteurs, métro. Hop Camille m’attend pour me montrer le montage .

Sushi

Lit.

 

Pas le temps de parler de l’arracheur d’yeux

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de parler de l’arracheur d’yeux qui a sévi l’autre jour dans les couloirs du métro. C’était drôle de voir cette intention. Schlack, toi je t’arrache les yeux. Vite fait

Pas eu le temps d’envoyer à TL son ( beau ) texte

Pas eu le temps de parler vraiment à J du sien

Le temps de trouver les prix-fait du couronnement de la vierge de Enguerrand Quarton

Le temps de passer beaucoup de temps à Argenteuil. Sans radio. Sans téléphone.

De coudre des perles.

Allez

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PS le temps de jeter un oeil au numéro 700 des cahiers du cinéma , posé sur la table de la cuisine. CA a l’air très bien

 

SANS TITRE

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C’est là où j’ai envie d’être

Ce matin départ 7h en transport comme on dit à A pour aller y chercher ce qu’on appelle” l’oiseau”. Pluie battante. Basket percées j’arrive à Couronnes vers 10h comme un SDF ( existe t’il encore ce mot ? ) . Bas de pantalon trempé, pieds floc floc dans les chaussures ( qui sont à la poubelle chez B)

I. m’a prêté des chaussettes et des Puma trop grandes mais je suis au sec.

Direction la cave. On dirait qu’on est des souris…  B. est face à des moteurs des fils. Moi rayon mécanique je n’y connais rien. Il me dit:

—Tiens, tu vas démonter ça on va récupérer les moteurs. Misère. Je râle et soupire et  je peste et je grogne en cherchant la clé de 12, celle de 13, celle de 15. J’ai l’impression que je passe mon CAP. Il me montre comment on fait sans s’énerver. Une chose est certaine, je ne piquerai pas le boulot d’un apprenti de garage.  Finalement je m’en sors. Pas brillant mais pas si mal.

Mon nouveau téléphone ne chargeant pas je décide de filer chez SFR où ce sera la fête d’attendre des heures un Samedi…

Passage éclair à la maison, je branche le truc. Ca marche . Ouf.

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Réponse à TL qui me renvoie rapidement ses corrections. En fait ce n’est plus la même intention dans le texte. C’est bien aussi, mais moins centré sur l’éblouissement, la voix, le mystère , les archanges… J’aime bien les variations dans les récits. Raconter à nouveau. Ou différemment. Il est tentant de se laisser piéger et d’avoir “un standard” c’est à dire ce que j’appelle un récit-bonus.  Comme dans les suppléments des DVD quand des gens répètent les mêmes trucs. Nicole faisait ça parfois. Et je lui disais

—Non, N. Là, c’est bonus…

On se parle au téléphone.

Je l’ai un peu pressé car il fallait finir ce soir la maquette pour test. C. m’avait parlé le matin depuis L.A. Il avait lu le livre. Je n’avais pas  vu la rafale de  “notes” , horribles bulles jaunes citron de Acrobat, qu’il avait envoyé…

Quand j’ai ouvert vers 14h, j’étais en train de remanier la partie Scob, un peu confuse. J’avais le moral, ça avançait.

Je suis toujours prête à remettre en question tout. Mais a priori, si j’écris quelque chose, je relis et réfléchis ( dans les blogs c’est un peu rapide mais pour un livre) Grosso modo et sans prétention, je dirais que je sais ce que je veux raconter ou pas. Quand il y a une répétition, c’est que je la veux. Quand il y a une omission, c’est que je le souhaite et quand je mets une image , elle a un sens. Le personnage niais qui sourit et me sert pour les mises au point n’arrive pas par hasard. Les images ne sont pas autonomes elles se répondent. Une photo , un truc ne sont pas forcément des oeuvres sinon je ferai un catalogue. Je déteste les catalogues.

Ensuite vient le problème ” d’avoir trop le nez dessus ” . Bien sûr qu’on ne voit plus certaines choses. Et bien sûr qu’il faut savoir modifier. … Je ne suis pas bornée . Je ne crois pas. Bon…bref

C’est comme lorsque chez M. on me demandait si j’allais toujours peindre “si sombre, si noir” .

Ben oué

 Un seul mot à propos d’une image a mis fin à cet enthousiasme.. Bien sûr que ce n’était pas intentionné je le sais , mais soudain tout ce que j’avais retenu, étouffé depuis que nous avons laissé la maison vide et bien préparée pour être démolie, tout a explosé et l’action Kleenex-Sopalin a grimpé à une vitesse éclair.

De ce fait j’ai tout stoppé. Plus envie. Envie juste de partir quelque part et ça va.

Depuis cette tristesse ne me laisse pas. Zut .L’action K-S se maintient correctement.

Ca passera. R . qui est là aujourd’hui me rassure et on parle de ce que je suis en train de fabriquer, assise sur le tapis.

Je découpe des bouts de métal etc…

Je repense à ce rêve horrible de cette nuit. J’ai la tête dans des bandages-casque, une drôle de truc avec une ouverture qui n’est pas centrée. C’est à dire quelle ne correspond pas à ma bouche ou à un oeil. Soudain, une mouche vert émeraude entre et se pose sur l’arête du nez. Berk.

 

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