Sans rapport avec le titre:
Ni une artiste femme, ni une femme artiste , ni une cheffe d’atelier, ni une professeure. Ni une peintresse, ni une auteure.
"Dans la vie on devrait tout essayer sauf l'inceste et la danse folklorique" Christopher Lee
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
Sans rapport avec le titre:
Ni une artiste femme, ni une femme artiste , ni une cheffe d’atelier, ni une professeure. Ni une peintresse, ni une auteure.
Hum. Où sont les négatifs de toutes ces années de travail avec Eric Emo. ? Un courrier à sa soeur est resté lettre morte. C’est délicat mais en même temps ça me désole si ça a été foutu en l’air…
Le vêtement et les gants existent toujours.
(L’excursion des jeunes filles qui ne sont plus) / Note / Livre magnifique que je retrouve
Bon. Voici c’est terminé. Suis rentrée hier soir sous un peu de neige. Laver le linge, tourner dans l’appartement, jeter un oeil au courrier que F. a monté. Bon. Je fais quoi? F. passe. On rit. Grand paquet dans l’entrée, c’est la maquette de la Galerie Carlier Gebauer Berlin. Et au café, D rit toute seule. Avec F ils ont inventé ces imbéciles qu’il y a ma robe de mariée dedans. Ba voyons. Rigolez!!!
Tel à S. qui me demande de le rappeler quand je rentre et avant qu’il ne dorme mais peu importe l’heure. Ok! Puis passer au bistrot. Conversations ordinaires et BB arrive et me fait rire encore et encore.
En rentrant je m’étais étonnée de voir une rallonge orange branchée dans le couloir et qui arrivait dans une voiture garée. Un mec regarde un film. Quand je repasse vers 22. Idem. La rallonge orange. Je fais un signe muet d’interrogation au mec dans la buée de la vitre.
—Je ne suis pas flic mais c’est quoi c’que vous faites???
—J’habite ici.
—Ah bon
Puisque ces événement nous échappent////
La fin du monde et pourquoi????
Cette semaine au Musée a été si agréable que j’ai un peu de mal. Et puis je n’ai pas envie de travailler et il le faut absolument aujourd’hui et demain. Mardi Beaux-arts. Comment je vais faire. Le constructeur doit avoir une idée pour faire une sorte de devis. Je vais faire le pont avec les anges, la tribune en trois morceaux… , les images et la fin, les drapeaux, l’affiche. Le Join us… Et je traine et je traine là en écrivant, en feuilletant le livre de Ginzburg que j’avais commandé. Je mangerai bien un peu de ce délicieux dessert d’hier ( comme avoué dans mon blog, une sorte de fromage blanc léger avec une exquise compote de pommes . C’était une attention délicate)
J’ai un peu de mal à me concentrer. A Caen c’était facile parce que dans l’action. Là j’ai tendance à gamberger. Bon.
Je dors mal et suis prête à me lever à 3h. Me réveille toutes les deux heures. Me tourne, remets les oreillers regarde l’heure, mais je me sens bien. Je pense aussi à R. me disant que je ne comprends rien finalement à ce qui s’est passé et pourquoi il est mort, pfft.
Nick Cave
Je revois la librairie découverte par ma fenêtre d’hôtel, entre un clocher et … ben et rien. Au coin, La librairie du polar. Dedans tout est bien rangé. Je n’ai pas le temps d’y rester mais je demande si il n’y aurait « Un privé à Babylone » Non.
J’aime bien cet endroit.
Je ne fais que polar, espionnage, SF.
Ah oui et Molière c’est un polar?
Non c’est mon livre. Je l’ai toujours eu, je le mets là je le garde.
Je n’ai rien vu de Caen, si ce n’est le belle collection du Musée. La place Saint Sauveur et un peu plus loin pour aller à pieds chez E. by night. Restaurant Italien. Carpaccio. Une bière ici. un peu , mais peu de lecture.
C’est l’inconnu qui fait peur
Il était assis au bout du banc et un peu sous la pluie qui tombait encore.
Jamais je n’y étais entrée. C’est magnifique cette cour. Il fait jour quand on entre, il fait nuit quand on sort de l’amphi en bois qui n’a pas dû changer depuis la nuit des temps; Puvis de Chavannes. La mer, des criques dans mon dos. Parler pendant une heure 30. Raconter et commencer par le dialogue des chiens de Bonaventure des Periers ( cymbalum Mundi ). Peut-être était-ce confus au début et la lecture en ancien Français pas facile. Ce genre d’exercice me laisse toujours sur ma faim, ou plutôt me donne la sensation d’un truc jamais réussi. Je dois apprendre à mieux construire ou plus simplement à accepter de le faire.
Et c’est vraiment une sensation étrange d’être là, pour quelqu’un de quasi autodidacte.
Ensuite on se promène et on atterrit dans ce bar de Saint Germain. Un des seuls qui reste et qui est normal, c‘est à dire mélangé. Des gens mangent des huitres. Des étudiants des BA arrivent. On rit. Puis retour casa;
A dix-huit ans, Szentkuthy, de son vrai nom Miklos Pfister. décide de noter dans son journal, en même temps que les menus événements de sa vie de lycéen, ses rêves, ses ambitions, ses tourments, ses combats intérieurs. Il en résulte un ouvrage bridant, un récit truffé de méditations, de prières, et d’ébauches de roman, qui surprend par la violence de son ton et par l’imagination débridée de son auteur. Le livre n’a été publié qu’en 1991, trois ans après la mort de Szentkuthy. Le jeune Robert Baroque est aux prises avec ce qu’il croit être une contradiction insurmontable entre l’ascèse et l’érotisme, entre d’une part, son désir de perfection, sa profonde religiosité, son aspiration a la sainteté, et, d’autre part, ” le péché “, les exigences de sa chair, ses fantasmes, ses rêves lascifs. Les arts, la littérature qu’il pratique avec talent mais à laquelle son excès de scrupules et, parfois, son manque de confiance en lui-même l’empêchent de s’adonner entièrement, ne peuvent suffire pour calmer son éternelle insatisfaction. D’où son insurmontable désir d’évasion, qui nourrit son inspiration – ” Je voudrais écrire des récits hauts en couleurs, pleins de mystères et de rebondissements, ce serait là, pour moi, l’évasion ” – et le fait prendre en horreur la fatuité de ses camarades en mal de création littéraire. Ce roman fournit donc – entre autres – plus d’une clé aux exégètes de cette oeuvre étourdissante. Mais, en fin de compte, l’attrait qu’exerce sur notre lycéen le baroque, avec sa démesure, ses audaces, voire son hystérie, ne fait que le confirmer clans sa foi en Dieu. ” La folle exubérance de la nature est création baroque. Dieu est le plus grand des artistes baroques. “
Vers l’unique métaphore
Résumé :
“De jour en jour, tous les matins, devant la face de Gorgonne de l’horloge, sous l’atroce fantasmagorie des rides de la couverture, je ne cesse de soupeser : peut-être le sport me rendrait-il heureux, le tennis ou le saut en hauteur, quelque “action gratuite”, un mouvement non rationnel, car je n’ai jamais eu confiance en la raison ; peut-être suis-je un pilier d’hôtel mondain, puisque ces derniers temps seuls les nouveaux modèles de cravates et les formes des souliers féminins ont le don de véritablement m’enfiévrer ; je suis vraisemblablement un saint, saint jusqu’aux racines de mon cœur, un saint qui n’est aussi impuissant le matin que parce qu’instinctivement il perçoit que rien, quoi qu’il arrive, ne le satisfera en dehors de Dieu ; cette idée de sainteté n’est qu’exagération de la métaphore, demi-sommeil incohérent sur quelque reproduction du Greco : je suis un bourgeois philistin, dont le lit n’est pas assez long, le balcon pas assez ombragé, qui n’a pas dans son appartement assez de fauteuils, et qui de ce fait ne se sent pas bien ; comme il a quelques lambeaux de culture, il surthéologise ce malaise avec élégance : je suis né artiste créateur : d’où, tous les matins, l’absence absolue de thème vital – il est naturel que la vie n’ait pas de thème, puisque ce n’est pas la vie qui est en question : c’est, en dehors de la vie, la création qui vient de moi ; je suis un travailleur de force, à qui dès l’enfance on a appris l’habileté manuelle – si je pouvais être forgeron ou menuisier, ma vie aurait un sens : une clé ou une table sont incomparablement plus éternelles, plus “œuvres”, que par exemple cette auto-définition.”
Privé : De BOUCHERON au GUACAMOLE
Privé : « La dernière région »/ Sigognac
Privé: “Flou et tears”
Privé : bordel
Privé : Agamben à la vodka
Privé : « je l’aime tant le temps qui reste «
Privé:” tiens tiens”
“Nous pénétrâmes , le coeur battant dans la chambre qui est à l’arrière -plan des Ménines”
La peinture à Dora/ François le Lyonnais
Mail de E.
“Et ça, toujours de Jaccottet, dans “Eclaircies” :
Quelquefois je me vois pareil, dans mon incertitude, […] à ces oiseaux qui, moitié obéissant au vent, moitié jouant avec lui, offrent à la vue une aile tantôt noire comme la nuit, tantôt miroitante et renvoyant on ne sait quelle lumière.
“Hotel des voyageurs…”
C’est quand même bizarre. Au moment où je commande le journal de Mary Shelley, journal de douleurs suite au naufrage de Shelley, on m’invite au collège de France en Mai.
L’homme au manteau noir suite.
En rentrant de Caen suis passée aux A. et tiens tiens qui voilà.
L’homme au manteau noir… Suite Private
Buonamico Buffalmacco
Pise
Beaucoup. Beaucoup. Beaucoup. De peintures. De croix, de pieds sur des fonds d’or. De plaies sanglantes, de morceaux de peinture ” abstraite “. De tâches. De chiens qui grognent. De hérisson invisible, là en bas à droite. Des plumes d’ailes d’ange. Des grands manteaux noirs et des plis roses sur des fonds verts. Merde que c’est beau. XII/ XIII/ XIV
Souvenir à Florence des charrettes tirées par les vendeurs de cuirs et de ceintures. J’adore ces petites baraques que l’on pousse et que l’on traine avec effort. J’ai eu envie de filmer ça. Je ne l’ai pas fait.
Le Monsieur de l’Hôtel Granducca, égal à lui-même , hors du temps dans son costume trois pièces. Miroirs dans les étages. Ma chambre, la 24 dont ‘ai déjà parlé l’an dernier. Je l’adore. La singola. M à la 30.
A la radio Catherine Robbe-Grillet est soudainement émue et s’excuse. C’est bizarre et finalement je n’aime pas écouter grâce à mon ordi, ce que j’écouterais à Paris. FC everywhere. J’ai vu dans la métro l’autre jour passer Jeffrey et ses cheveux étaient blancs <j’ai aperçu aux bouffes du Nord Benjamin Lazar ( je n’étais pas certaine ) et J Carrey.
D’aujourd’hui Vendredi à Mercredi matin:
Sienne / départ Gare Florence 10h10
Quand on sort du train , on suit la foule comme on dit; on grimpe. Pentes/ escalator/ escalator/ Marches/ escalator. Nom d’une pipe !!! Qu’elle arrivée hideuse dans un centre commercial. On oublie. Un cappuccino. Marcher vers la place. Remparts. Ici je me sens mieux qu’à Florence, saturée selon moi, même aujourd’hui en Février. Beaucoup de Chinois ( ils mangent/ enfin un couple qu’on a vu /alterne la viande et le tira mi su en aspirant ftttt avec la bouche comme s’ils mangeaient une soupe et avec des baguettes. Hier à l’Accademia, magnifique exposition temporaire comme d’habitude / là sur les tissus , les étoffes/ le tissage… un homme chinois rote devant le suaire stupéfiant de Can grande della Scala. Lui c’est mon ami rencontré à Vérone il y a lurette comme on ne dit plus. Interdit de photographier les étoffes et pentures sublimes, les cahiers de teinture, les échantillons. Je dessine dans mon cahier les motifs. C’est très agréable.
Mercredi soir, notre délicieuse trattoria. Jeudi matin Accademia. Jeudi après midi Pise en train. Une heure dix. WOOOOOOO le Campo Santo. ( Là on a vu une scène de l’Evangile selon Saint Matthieu de Pasolini.)
Comme c’est beau. Et la tour et tout. ( Je râle de la connerie des gens qui se font photographier en feignant de tenir la tour. Mais que ça m’énerve. Et les selfies. Moins de perches dirait-on.)
Je fais des tonnes de photos de détails. Que des détails dirais-je. Il fait beau et froid.
Bon j’ai perdu la suite. La barbichette. Je ne recommence pas: ( l’homme à la soutane noire et au bonnet noir Piazza Annunziata, Hotel della Noce vieux souvenir, spécialités- les sortes de boules à la crème de riz? si j’ai compris, toutes chaudes sorties de je ne sais quel chaudron / Un régal/ La polenta / On a poussé des cris devant la bouffe et devant les oeuvres. C’est simple. Uccello = carciofini
On a poussé des cris en découvrant ces homme éviscérés tout en haut à gauche de la fresque.
Je repense à une rue dint j’adirais le nom à A: Rue des corps nuds sans teste.
Je n’aime pas cette petite toux qui ne me laisse pas tranquille.
Ce matin la photo ratée de moi sur mon tel
C’était plutôt drôle de faire des photos de mode pour Heu… . Au début je me suis retrouvée avec un grand sweet et grosses lettres GUCCI, puis un truc à carreaux que j’aimais pas, puis une grande chemise blanche devant et genre carré Hermes derrière. Le plus drôle c’était le pantalon et le plus plus mieux, les chaussettes pailletées . J’ai mis aussi des boucles d’oreilles et me suis retrouvée sur un set en miroir cassé avec un casque de BMX et des caisses en plastoc. Une échelle .
Les coiffeurs se coupent mutuellement les cheveux et je regarde ça du coin de l’oeil pendant qu’on me maquille. L’un passe une mèche derrière son oreille, puis devant. Ah! quels soucis que ces cheveux!!!. Ils replongent ensuite tristement dans leurs iPhone respectifs. La championne de BMX est sympa, je la filme à sa demande. Elle s’amuse, elle est contente. Elle est taillée comme une boxeuse. Elle sourit.
Vendredi soir, théâtre pour voir J: Trauma aux Metallos. Puis on a tous mangé et c’était drôle. On était une dizaine à table avec des pâtes. Samedi chez V.
Bon. travail, travail et notaire. passionnant tout ça. Samedi on a marché tout le matin et il faisait trop beau. J’ai acheté un nid et des machins en je ne sais quelle matière pour mettre dans le nid d’osier. J’aimerais bien qu’ils pondent ces oiseaux! J’y crois moyen. Les graines et tout ça sur les quais c’est un scandale. C’est beaucoup plus cher qu’au marché aux oiseaux. En passant j’ai vu le prix des chiens. C’est dingue comme c’est cher . Et les chats pareil.
Lis Simenon.
Hâte d’être à Florence
Dans un sens je comprends !!!!J’ai presque terminé le traquet Kurde, mais même si je trouve le sujet et les personnages que l’on rencontre , réjouissant, je me suis ennuyée. Je ne dis pas que le livre est ennuyeux. Mais j’ai commencé par sauter des mots puis des lignes, puis j’ai hâte de finir. J’ai un peu détérioré l’oeuvre de Roslin ( le fichier sous ce nom a été refusé par les instances supérieures). Hier la conférence à la Sorbonne a été annulée pour cause de neige. On dirait qu’il en est tombé 1 mètre.
Dans le petit couloir, j’ai frôlé la poche de mon manteau accroché. Le rouge, avec des carreaux.
Je l’ai regardée. Un peu déformée par les passages successifs de ma main, mon bonnet, un livre ou des choses bien trop grandes-même pliées- pour pouvoir y entrer malgré mon insistance. La manche tout contre.
Je passe 100 fois par jour dans ce couloir.
Je voulais attraper le parapluie et j’ai vu que ce soir là la poche n’était pas comme les autres jours. Je me suis arrêtée quelques secondes, je l’ai inspectée. J’ai constaté l’usure en haut et des petites billes de laine sur l’Ecossais qui révélaient un tissu de qualité plutôt moyenne. Un petit bout de plume blanche sue le col venait peut être d’un pigeon ou d’un oreiller.
Alors, comme ça, brutalement, j’ai eu envie d’écrire un très gros livre. Gros comme le dictionnaire des personnages. Gros avec des petits caractères. Comme si on avait choisi des lettres minuscules pour que toute ma vie puisse entrer.
Gros avec une couverture souple, comme le Journal de Lagarce que je venais d’acheter. et qui comptait 555 pages avec les notes. Il y a sa photo sur la couverture. Il est bras nus et tape à la machine.
Journal 1977 1990
13 ans de la vie d’un type dont je ne sais presque rien. 555 pages.
Je me disais que c’était drôle ces choses là. Tout à coup un objet, une chose, un truc devient une sorte de signal de départ.
Je pense à présent que tous les grands livres, les livres vraiment importants sont nés d’une poche de manteau. Pas n’importe quelle poche et pas n’importe quel manteau, évidemment
Poche plaquée oui
poche à soufflets oui
Poche de côté : Non
Manteau en velours à grosse cotes oui
duffle-coat oui
gros manteau trop lourd oui
habit sans forme et usé oui
veste oui
Manteau “habillé” non
manteau rouge à petits carreaux oui. Enfin oui jusqu’à un certain moment.
Un gros livre, je suis bien d’accord que ce n’est pas en soi un rêve très malin.
C’est même une idée sotte et orgueilleuse. Une idée pleine d’envie pour ceux qui ont su “quoi raconter” et encore plus fort, ceux qui ont réussi à ne rien dévoiler tout en ayant l’air du contraire. En fait non, je me trompe, ceux qui ont réussi à tout raconter en ayant l’air de ne rien dire.
Bref un gros livre. Oh oui.
Moi je n’avais aucun don pour aucun style; Aucune question interessante qui aurait pu faire de moi un interlocuteur “acceptable”; Pas d’idée sur Flaubert, avec ou sans perroquet, une petite idée à propos de cette merveille de Saint -julien…pas d’idée sur Cummings ou Ezra POund; pas assez de temps passé à “ça”. Et pourquoi les autres. Et pourquoi pas moi.
Un jour j’ai dit: la maison de verre d’Eisenstein, vous la connaissez?
Le mec, à vrai dire ce n’était pas un mec mais un ami, m’a regardée bizarrement. Un peu comme si j’étais à côté de la plaque, dirais-je. un air de compassion à peine marquée. Trop nulle. C’est ce que j’ai ressenti. Mais X. tout simplement ignorait cette histoire, oui … C’était vrai mon récit d’Eisenstein.. Il a fait une moue. Je ne savais pas que c’était celle du mec qui ne sait rien mais te remets en question, toi. bref…
Attention, un gros livre bien, juste bien comme La solitude est un cercueil de verre écrit trop gros à mon goût avec aussi une couverture moche, mais où on est embarqué directement dans le brouillard de Venice, où le tramway du bord de mer fait un bruit dingue dans le brouillard de Venice. Puis une chambre à Venice avec une machine à écrire , puis sur la plage de Venice dans la villa rouillée d’une star oubliée…. Bradbury auteur de Science Fiction? Pfff.
J’aime cette photo récente de lui, en bermudas et chaussettes longues.Il sourit.
Une idée en entraînant parfois une autre , je me disais qu’il serait plus raisonnable de faire justement le compte de mes idées. Enfin, de préciser un peu ce que j’entendais faire. D’y aller avec humilité, et à la fois ambition. Oui oui, les deux vont ensemble. Comme vont ensemble modestie et prétention quelque fois. Quand une personne timide et réservée, modeste devient pour quelques heures le Maître du monde, c’est impressionnant comme Spencer Tracy qui se transforme en Docteur Jekyll.
Mais celui qui écrit c’est moi?
A ce moment précis où mon cerveau faisait le point, le gros livre perdit plus de la moitié de ses pages. C’est à dire qu’il n’était plus que le dictionnaire de quelques personnages et même, si on regarde les choses en face, d’un seul et pas forcément en entier. Par déduction, je compris que le rescapé c’était moi, et que c’était peut être cela écrire un livre.
Par lâcheté et pour m’arranger des événements, je me suis dit qu’un petit livre qui se glisserait sans forcer dans la poche du manteau à carreaux ne manquerait pas d’élégance et serait la situation idéale. Plat, discret, accessible. Oui.Il ne déformerait pas les poches. Je me trouvais bel et bien devant l’obligation morale d’écrire Bartleby. Enfin je veux dire, d’écrire un livre de la taille physique de Bartleby. Je veux dire la taille des pages, l’épaisseur du dos, etc….
Si on parlait comme au cinéma on dirait: Je prépare un 90 pages, comme un 90 mn. Tout aussi bête. Ecrire un 500000 mots. Ecrire un Huit majuscules est audacieux, Moi c’est un sans fin que je voudrais faire. Sans avoir le moins du monde la moindre idée.. I would prefer to.
Le ton du livre de Rolin me plait. Je n’en ai lu que quelques pages. Page 10:
Puis j’en arrive à James Bond et à Taryn Simon.
La taxinomie des 331 oiseaux de Taryn Simon serait le reflet précis d’une nouvelle nature, telle qu’on pourrait la trouver dans une réalité alternative. L’artiste a collectionné les dépouilles anatomiques d’oiseaux ; la correspondance, les prix et récompenses reçus ainsi que les effets personnels de James Bond l’ornithologue, pour les exposer dans des vitrines, accompagnés d’oeuvres photographiques. Ces artefacts nous présentent les vestiges de la vie du véritable James Bond et de son existence, en parallèle de celle de l’espion fictif qui s’appropria son nom.TS identifie, photographie et classifie tous les oiseaux qui apparaissent dans les vingt-quatre films de la série d’espionnage. La présence d’un grand nombre de ces oiseaux, virtuellement indétectable, n’était pas planifiée, opérant comme un bruit de fond sur les plateaux et décors où ils évoluaient. Pour découvrir ces moments dûs au hasard, Taryn Simon s’est aventurée au coeur de chaque scène. Le résultat nous propose une classification qui n’est pas sans ressembler à celle du Birds of the West Indies original.
Puis je me promène dans les noms d’oiseaux et repense au codicille de Gama Machado dans Les excentriques de Champfleury.
En matière d’oiseaux je me souviens peut-être d’un livre de… Ah , il s’est fait tuer par les nazis, hey Bruno Shultz, yesssse. Dans quoi? Les boutiques de cannelle ?
Lorsque mon père étudiait de gros manuels d’ornithologie et feuilletait des planches coloriées, il semblait que ces fantasmes emplumés s’envolaient entre les pages pour venir peupler la pièce de leur battement d’ailes bigarré, flocons de pourpre, lambeaux de saphir, de cuivre et d’argent. Pendant qu’il les nourrissait, ils formaient sur le sol une plate-bande ondulante, un tapis vivant qui, quand quelqu’un entrait par mégarde, se disloquait, s’éparpillait en fleurs mouvantes et voletantes pour finalement s’installer dans les hauteurs de la chambreIl me semble aussi que chez Bradbury ( la vie est un cercueil de verre????? ) il est question d’oiseaux? Je ne sais plus. Ce serait drôle une anthologie de textes ou apparaissent
Dendrocygne à ventre noir
Sarcelle à ailes bleues
Canard chipeau
Fuligule à dos blanc
Fuligule à tête rouge
Érismature routoutou
Puffin fuligineux
Océanite de Wilson
Phaéton à bec rouge
Frégate superbe
Cormoran à aigrettes
Aigrette neigeuse
Bihoreau violacé
Urubu noir
Urubu à tête rouge
Balbuzard pêcheur
Naucler à queue fourchue
Marouette à sourcils blancs
Râle tacheté
Avocette d’Amérique
Pluvier neigeux
Tournepierre à collier
Bécassine de Wilson
Chevalier semipalmé
Chevalier solitaire
Mouette de Bonaparte
Sterne royale
Bec-en-ciseaux noir
Tourterelle triste
Faucon pèlerin
Tyran grosse-tête
Viréo aux yeux blancs
Viréo à moustaches
Hirondelle à ailes hérissées
Merle aux yeux blancs
Paruline à joues grises
Sucrier à ventre jaune
Bruant à joues marron
Ictérie polyglotte
Moineau domestique
Capucin damier / Muskatbronzemännchen/ Scaly-breasted Munia/Lonchura punctulata punctulata/ 斑文鸟
Dans l’avion, mon voisin était déjà installé et avait gardé son manteau à chevrons et son bonnet orange fluo. Il en a déroulé le bord pour se cacher les yeux et dormir.
Dans l’avion, j’adopte toujours une position foetale et il faut dire qu’avec un billet normal on est encastré. Je ne suis ni énorme ni grande, mais il y en a qui doivent souffrir. Bientôt il y aura à la place du machin pour calibrer les valises, une espèce de coque humaine. Une forme approximative du genre de celles laissée par un corps assassiné et délimité par la police à la craie blanche… Si on est pas dans les “canons”, hop la soute.
Dans l’avion mon voisin près du hublot avec son manteau à chevrons marrons, a relevé son bonnet et attrapé le livre devant lui. J’ai vu que l’éditeur était le défunt POL ( mourir dans un accident de voiture est quand même la chose la plus stupide répertoriée ) . J’ai lorgné discrètement mais je ne voyais pas la couverture. En faisant un petit effort j’ai lu en haut des pages: Le traquet kurde. Mais je ne savais pas ce qu’était un traquet et donc qu’une certaine forme d’ornithologie me poursuive ( Malouf voir jours précédents) n’a pu me venir à l’esprit. Je n’ai pas vu qui était l’auteur. J’ai noté ça sur mon iPhone et puis j’ai continué à lire ( je n’ai pas encore tué Kennedy et j’ai du monde aux trousses, notamment ceux qui m’ont payée pour dégommer Castro. J’ai pris l’argent et j’ai disparu… ) ou à somnoler pliée en quatre comme je l’ai dit.
C’était hyper rapide ce voyage à Berlin. C’est bizarre. RER, taxi , Check point Charlie, Galerie. Puis quelques heures plus tard, la même chose dans l’autre sens. Sauf que le RER du retour a mis des années. ( Un garçon m’a demandé si j’étais la figure ” de cire ” de la maison rouge et on a commencé à parler. Il revenait de Suède chaque semaine et construisait des plates formes pétrolières. Il ressemblait à Thomas, même genre d’homme, beau, ouvert et drôle et doux. )
La galerie est magnifique. Et c’était très agréable de déjeuner avec l’équipe. Ensuite j’ai tourné, j’ai viré, j’ai pris des notes. Me suis dit que c’était grand, très grand, que j’allais mettre ça et ça. Puis ne mettre ni ça , ni ça… Bref c’était très ” energizing “. Ca m’a plutôt enthousiasmée qu’angoissée et maintenant je me demande si ce n’est pas le contraire.
Pour en revenir au traquet kurde, je sais maintenant de quoi il s’agit. Dans l’avion j’avais réussi à lire un peu la quatrième de couverture. Mon voisin aux yeux cachés à nouveau, avait posé le livre blanc sur le tissu à chevrons beiges de son grand manteau long.
Au printemps 2015, un ornithologue amateur observe au sommet du puy de Dôme un petit oiseau, le traquet kurde, jamais vu en France auparavant, et dont nul ne sait comment il est arrivé jusque-là. Sur la piste du traquet kurde, le narrateur de ce récit, quant à lui, croisera les ombres de T. E. Lawrence, St. John Philby (le père du célèbre espion), Wilfred Thesiger, celle aussi d’un invraisemblable escroc, mystificateur et mythomane, le colonel Meinertzhagen, et beaucoup d’autres grandes figures de l’histoire impériale britannique.
Je n’ai jamais lu Rolin. Ni beaucoup de littérature contemporaine d’ailleurs.
Mes oiseaux à moi étaient contents de me retrouver enfin c’est ce que je me dis.
L’Étreinte du crapaud, dont l’enquête frissonnante retrace le tragique destin du biologiste autrichien Paul Kammerer, et Les Racines du hasard, une excursion scientifique dans l’univers de la parapsychologie.
Le 23 septembre 1926 au début de l’après-midi un cantonnier trouva sur un sentier de montagne en Autriche un cadavre bien vêtu, en complet foncé, assis, le dos calé contre la paroi verticale d’un rocher, la main droite tenant encore le pistolet avec lequel l’homme s’était brûlé la cervelle. Une des poches du veston contenait une lettre adressée « à la personne qui trouvera mon corps » :
Le Dr Paul Kammerer demande qu’on ne le transporte pas chez lui, afin d’épargner à sa famille la peine de le voir. Le plus simple et le moins coûteux serait de l’utiliser dans le laboratoire de dissection d’un institut universitaire. Au fait, je préférerais rendre au moins ce petit service à la science. Peut-être mes dignes collègues universitaires trouveront-ils dans mon cerveau quelque trace des qualités qu’ils n’ont pas décelées de mon vivant dans les manifestations de mes activités mentales. Quoi qu’il arrive au cadavre — qu’il soit enterré, brûlé ou disséqué — son propriétaire n’appartenait à aucune confession religieuse et souhaite qu’on lui épargne une cérémonie qui, de toute façon, lui serait probablement refusée. Ce voeu ne traduit aucune hostilité à l’égard du prêtre en tant qu’individu ; comme tout le monde il est humain et c’est souvent un être bon et noble.
La lettre était signée Dr Paul Kammerer. Un post-scriptum demandait à sa femme de s’abstenir de porter des vêtements noirs ou autres signes de deuil.
Ici William vous dit par ses gestes que LN a presque arrêté de tousser.
Il dit « —A mon avis, ça y est”
Hier je devais récupérer mon téléphone à Barbes sur le quai. Je ne trouve pas mon navigo. Je ne trouve pas mon portefeuille. Je vais au métro B à pied et me dis qu’une âme charitable me laissera passer avec elle si je le demande gentiment. Ben Non. 4 personnes refusent mais je passe avec l’Anglaise qui est aussi con que son brexit/ Bref ( je ris en écoutant Laurent Le Bon parler des nains de jardins ) Parmi les autres quatre, un sale con refuse ( moi je ne refuse jamais de laisser passer je déteste juste le mec qui te colle sans demander ) puis cet imbécile ne réussit pas à passer. Premier portillon zéro, deuxième zéro. Il ne passe pas. Hahaha!!! ricane-je, haha . Je suis de l’autre côté et je ne le lâche plus. Alors t’es dans la merde vieux, tu passe pas… C’est bête . Et son copain qui l’attend de l’autre côté. Oh c’est bête hein? Imbécile que tu es. Quand ça ne m’a plus amusée, j’ai laissé tomber et vu mes anglais qui cherchaient leur chemin. Je leur ai dit Fuck do yo need help. Trop contente de ma petite méchanceté. Je les aurais tapé tous ces gens avec leur petit ticket. En plus j’avais mon beau manteau neuf et je ne faisais pas clodo. Bon. En fait le porte feuille était dans ma poche. Sur le retour à pieds à la maison, j’appelle MT pour annuler . Je ne me sens pas de parler, je suis fatiguée, je tousse un peu moins, mais il y a le problème du chat . Je ne peux pas risquer l’asthme.
Un bout de pizza que F. a amenée hier et au lit. Yes le Mystère Von Bulow avec Jeremy Irons. Je perds le film en route et ne le retrouve plus. Ha non. Comment ça finit. ?
Ce matin on devait aller voir l’expo Karlsfeld.. J’annule. Me suis rendormie après avoir été réveillée cette nuit par d’horribles cris de fille sur le boulevard. Une horreur. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais l’angoisse. Crier comme ça, c’est une torture de l’entendre. Dans mon demi sommeil je me disais qu’il faudrait descendre pour voir. Me suis rendormie et Gabin plus son collègue m’ont montré leur carte de police et m’ont embarquée. Gabin, je lui ai dit que j’étais la femme de R et que bon, j’avais rien fait. Je me suis répété le rêve parce qu’il était bien et surtout pour m’en souvenir, puis les beuglements, les au secours, un « ta gueule « masculin, on repris le dessus et Basta. J’ai allumé ( c’est drôle allumé ) la radio et c’était un truc intéressant sur les Pauliciens :
“Dans ce contexte d’évangélisation et de luttes politiques apparaissent diverses hérésies, souvent « montées » de Syrie. L’une d’entre elle est celle des Pauliciens ( Cf. un culte particulier à St .Paul ?) entre la fin du VIe et le IXe siècle avec l’apogée d’un petit Etat théocratique situé dans la Haute Mésopotamie, mais dont la descendance est attestée dans les siècles suivants. Ils sont iconoclastes, accusés d’être dualistes ou plutôt « manichéens », et condamnés par l’Eglise arménienne, les empereurs byzantins – sauf par les empereurs iconoclastes – et trouvent souvent l’appui du califat arabe. Déportés en Thrace pour défendre l’empire contre les Barbares, ils donnent naissance au bogomolisme en Bulgarie et auraient inspiré dans l’espace et le temps, les Vaudois et les Cathares. “
Café et jus d’orange au café. Le joueur d’échecs est là. Il regarde Federer à Melbourne. Wah il a gagné. Je papote avec la dame du théâtre, BB passe et on se taquine, le joueur d’échecs me parle de Leopardi et du livre sur le conte d’hiver de Shubert. En sortant je salue Julien et le réalisateur, sais plus son nom demande le conte d’hiver aussi . Nom d’une pipe. Peduzzi et son manteau marron passent ( oui ils sont deux. Lui et le manteau ) le nez au vent. Dusapin n’est pas à la librairie ce matin. Mes lunettes n’ont plus de branches et j’en ai fabriqué avec du scotch.
C’est quand même passionnant ces histoires d’Iconoclastes. Il faut que je regarde mieux. Je pense bien sûr à Raban Maur.
Je ne tousse pas, à peine, aujourd’hui c’est trop bien. TROP bien. Les oiseaux n’ont plus d’eau dans leur petite boite. Mais ils sont dingues de passer leur vie à se baigner.
Ho ils parlent de Leroy Gourhan. Hé je l’ai eu comme prof à l’école du Louvre. Avec Desroches Noblecourt. Elle je l’aimais pas. Je le savais bien que je n’y resterais pas dans cette école. Mais quand même je me revois le Dimanche chez mes parents à travailler mes notes sur la préhistoire. Ca m’emmerdait. Oh il parle. ( moi je l’ai connu en 1977 sans doute peu avant sa mort )Bison cheval/ Etroitures/ Cerfs/ Bouquetins. Lire une caverne
Je ne fais pas grand chose ( les peintures pour NY et Arco sont parties c’est fait hop )- et il y en a 2 autres en route. Les sous titrages Nicole, c’est bon de mon côté, j’ai commencé « Le Chevalier « sous titrage/ J’ai fini le grand ( immense Dura trans de plus de 2 X 3 ) mais je le fais mieux dirait-on. Fait les sujets des BA pour le semestre. Lu . Mais ne suis quasiment pas sortie ( Le RV avec la galerie, et aller à la galerie porter les peintures à photographier .) Rien du tout le soir. ET dormir un peu dans la journée.
Leonard de Vinci et les sombres rochers/ Je plie mes reins en arc…
Tiré par mon ardent désir, impatient de voir des formes variées et singulières qu’élabore l’artificieuse nature, je m’enfonce parfois parmi les sombres rochers ; je parviens au seuil d’une grande caverne devant laquelle je reste un moment – sans savoir pourquoi – frappé de stupeur : je plie mes reins en arc, appuie ma main sur le genou et, de la droite, j’abrite mes yeux, en baissant et en serrant les paupières et je me penche d’un côté et d’autre pour voir si je peux discerner quelque chose, mais la grande obscurité qui y règne m’en empêche. Au bout d’un moment deux sentiments m’envahissent : peur et désir, peur de la grotte obscure et menaçante, désir de voir si elle n’enferme pas quelques merveilles extraordinaires. Léonard de Vinci, Codex Arundel, 155 r°1.
Contents:Notebook of Leonardo da Vinci (‘The Codex Arundel’). A collection of papers written in Italian by Leonardo da Vinci (b. 1452, d. 1519), in his characteristic left-handed mirror-writing (reading from right to left), including diagrams, drawings and brief texts, covering a broad range of topics in science and art, as well as personal notes. The core of the notebook is a collection of materials that Leonardo describes as ‘a collection without order, drawn from many papers, which I have copied here, hoping to arrange them later each in its place according to the subjects of which they treat’ (f. 1r), a collection he began in the house of Piero di Braccio Martelli in Florence, in 1508. To this notebook has subsequently been added a number of other loose papers containing writing and diagrams produced by Leonardo throughout his career. Decoration: Numerous diagrams.
Fernand Windels
Quand on est malade on peut regarder la télé et s’esclaffer si pour une fois on va sur TF1 en regardant une série policière médiocre. » Les innocents ” Nul ! Nul. Tragique. La fille se fait tirer dessus et le bras est atteint. Un flic arrive avec le matos, une valise lourde et au travers d’une déchirure lui place un bout de kleenex sur la blessure. Ah yen a des splendeurs. C’est moins bien que dans mon rêve. Je passais mon diplôme des BA et il se composait de plusieurs parties dont une en rase campagne. Des champs de Picardie. Une voiture genre DS noire ( la pantoufle comme disait Mitterrand ) à toute vitesse déboule d’un chemin prend son envol et fait successivement 8 tonneaux horizontaux, si on peut dire; Sublime. Deux autres voitures noires genre Gestapo suivent , juste pour le décor. Le reste me souviens pas. Mais comment est on si nul à réaliser ce genre de séries.
Bref. La toux ayant repris, je « tourne « ( on « tournait « les chaines à la maison ), apparait Cyril hanouna et je veux bien rester aux portes de l’enfer pour voir chanter un enfant sous l’oeil ému et trempé des parents. Misère. Il est un petit produit déguisé, aux gestes de la télé ( je suppose des émissions et concours de chant à la con ). Out. Là un truc sur la télé des années 80. Je reste. Mais comme elles étaient moches ces images et vieillottes! C’est fou ça. C’était hier. La grande gueule de Georges Marchais et les horribles lunettes de Monrousi, Valerie Lemercier hideuse : J’en souris, comme aux couleurs criardes, à Davina et je ne sais plus qui, à la fille de Giscard et son émission de cuisine ou plutôt de potiche de bonne famille. Je revois avec plaisir le jour des élections. Pendant que tout cela s’agite, on est dans la cuisine de FM et j’ai plaisir à m’en souvenir. Mon père que j’ai laissé à A; avec ma mère, fait la gueule devant la télé. Je soupçonne ma mère d’être contente.
Pas toussé ce matin . C’est un complot. Donc hier jusqu’à deux heures pliée en deux de toux et pas de rire.
Mes mouchoirs en papier ne sont pas encore accrochés aux branches des arbres comme dans le jardin du sanatorium . Il faudrait que je retrouve l’extrait. Bon? Aujourdhui il faut que je sois un peu plus, comment dire, reacticve
Dans la boite il y avait la lettre annoncée par V. « Et j’ai quitté l’école ». J’ai pensé que c’était dommage. Un étudiant intéressant qui part. Il y a un texte, une petite carte avec une adresse en province et une petite photo mystérieuse en noir et blanc Puis, VL ayant annulé pour cause de grippe notre rendez-vous de travail, je suis allée à celui prévu avec une autre étudiante que je devais voir Mardi. On a bu un café, un thé. On a discuté. Je la revois il ya déjà 4 ans, a 17 ans. Là elle me fait rire en disant:
— Quand je suis arrivée aux BA, oh lala les garçons avaient de la barbe et ils étaient grands. C’était des hommes, et les filles des femmes !!!”
Les PG sont vraiment differents dans la journée. Il y a le lycée, des personnes plus âgées. C’est calme et agréable pour y lire ou travailler.
J’ai un peu de peine ( n’exagérons rien ) en voyant la boutique de chaussures souvent vide, transformée en Coiffeur homme/ barbier. Barbier désert dirais-je. Le garçon qui fait le pied de grue est absorbé par son téléphone. Je n’ai vu qu’une seule fois un client dans cet endroit cosy et comme il faut, tendance.
Je tousse encore mais moins dirait on grâce à ces pilules rouges magiques. J’ai au moins dormi presque d’une traite.
Polar avec un tueur à gages, allongée. Je tire à 100m en visant le nez d’un nazi et empoche le pognon. Là je vais à Cuba voir si je peux en faire autant sur Castro et son frère. Opera. Oiseaux
En passant et en fermant l’ordi:
Je trouve que c’est délicieux d’avoir un frisson parce qu’on voit qu’il manque un accent sur un a et que le sens n’est plus le même par l’absence de ce petit trait; Et je ris sans méchanceté quand un type visiblement et il le dit, elevé dans une cité, avec l’accent que ça implique dit toutes les deux phrases: Paradigme et porosité !!!!! Non pas qu’on aie pas le droit mais c’est tellement appliqué ( ce que j’ai entendu sur FC) Le plus marrant damned c’est Cécile Guilbert tellement elle est pas marrante. ( en vrai c’est pire, une suffisance nom d’un renard argenté ). Je dirais qu’elle est une sorte de paradigme de l’intelligence chiante!!!!! Ben Matthieu Galey était plus méchant que ça. !!!
Si seulement il n’y avait pas cette toux terrible qui m’arrache la gorge ce ne serait pas si désagrèable de flotter, de m’endormir, de regarder longueument les oiseaux. Je me refuse au lit, et me plie en deux sur le canapé. Passionnant. Un thé. Sortir et respirer. Res-pi-rer. Aucun courage. Je lis les livres donnés par un étudiant de 5eme année. C’est bien. Même très bien. Chaud puis froid. Pas de Beaux-arts. C’était trop me demander. Attendons que le sac de médicaments fasse effet. Demain RV à l’atelier.
Toux de pire en pir et je m’aperçois que le pharmacien a oublié le médicament qui me permettrait d’être un peu tranquille. C’est vraiment épuisant. Arg. Travail sans conviction en attendant la galerie de Berlin. Puis je traine, n’ai le courage de rien et rentre. Hier Lanzmann, n’ai regardé que le premier ( Le serment d’Hippocrate ) . Avant le 14 si je veux partir j’ai un paquet de trucs à faire.
Demain France-Culture, Anouk des BA car j’étais absente. Couper le tissu pour l’envoyer à C afin qu’elle me couse un tapis. Texte pour Guernica. Dura trans géant. Envoyer taille pour Berlin. Transports à régler. Fichiers pour Caen. Courses pour MAX le 1. Berlin le 2. Courier pour le workshop
Bouh……;
Dans la cuisine il y a France Cul, et ici , France Musique. Le nain de Zemlinsky. Zemlinsky c’est guy qui me l’avait fait découvrir à Rome en m’emmenant via della conciliazione pour un concert. Plus tard j’ai écouté « le Nain », mais je ne m’en souviens plus. En toussant je passe d’un côté à l’autre. Pose les « chroniques souabes « de l’étudiant, repars manger une bricole. Je suis fatiguée et espère qu’avec ces deux nouveaux médicaments, je vais bien dormir. Le matin je découvre toujours un champ de mine. Les télécommandes par terre, un livre qui avolé aussi et des pulls, des kleenex, une chaussure , les lunettes sous l’oreiller lui même au bord du gouffre d’un côté ou de l’autre. Je ne me rends pas compte moi qui dormais autrefois comme un marbre, je ne me rends pas compte de ce bazar nocturne. Point. Chaud; Puis froid. demain est un autre jour.
Fin des sous-titrages en Anglais du film sur Nicole Stephane. Youpi. Camille Morin assure!!! Là c’est ce qui précède Mourir à Madrid.
Raphaël Enthoven , ce n’était pas désagréable de l’écouter. Mais, là, fuyant les Papous et trouvant un truc sur Arte ( Diogène et le cynisme) je le vois parler et là c’est autre chose. Car il se pense très beau je crois. Oui, ben oui il n’est pas raté mais quand même. J’aime bien à côté de lui, Jean-François Balaudé comme un professeur qui n’a pas l’aisance d’un homme de télé mais que l’on a envie d’écouter. Bon il n’est pas Rock ’n roll mais il ne fait pas le malin avec des tours de poignets pour appuyer ses dires.
Sans rapport avec ce qui précède:Dans le domaine du con, Bartabas brille. Mon Dieu quelle prétention modeste. Quelle humilité. Il est vraiment un peu primaire et ses philosopheries font sourire. Pour lui ,remarque la vie est simple: Un salaud ne peut pas être un grand artiste. Bon. Il y a les méchants, les profiteurs, mais aussi les vrais artistes , les purs. Misère et peau de banane. Qu’il s’occupe de ses chevaux et qu’il la ferme. Ce serait mieux que ces leçons de vie.
Je reçois le mail d’un étudiant qui sera absent Mardi:
Veuillez m’excuser ma brochette de caprice.
J’adore.
Putain je tousse comme un chacal
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