Hier c’était vraiment glauque cette pluie. j’ai atterri à Pailleron avec mes palmes en bandoulière et qui étaient au chômage technique depuis pas mal de temps. Nagé 3/4 d’heures. Trempé un quart d’heure dans l’eau chaude du bassin des flemmards. Ca fait du bien. Mais je crois que ce n’est pas terrible pour le dos.ce matin bobo. Labo photo et toutes les petites images. Puis conférences Kantor, très réussie; J’ai amené Kantor dans mon cours et personne ne connaissait sauf une fille qui m’a dit: Je connais quelqu’un qui est spécialiste… Et deux conférences se sont organisées. Ca fait plaisir. La leçon d’anatomie du docteur Tulpest un truc très drôle et génial; Ainsi que le personnage, chargé comme Atlas une fois encore, d’un sac énorme.
RV à la galerie donc et me voici en pénitence avec des stickers et un stylo. un carnet noir pour ce travail pénible!!!
Avant de partir , un message de Pauline qui m’envoie un extrait que j’adore. Beatrix Potter tales en 1971. la danse de la grenouille:
Hier il pleurait dans la cuisine et j’en ai été impressionnée et attristée. Puis tout s’est éclairci.
J’ai regardé La chatte à deux têtes qui est un film formidable ( monté par Sophie ! ) . cela se passe presque tout le temps dans le noir , au cinema Atlas ( Pigalle conserve néanmoins un irréductible cinéma X: l’Atlas. Ce cinéma pornographique est un des trois derniers encore en activité à Paris) devant lequel je passe chaque jour . J’adore la fille allongée, une sorte d’Olympia à sa manière . Et ce qui est drôle c’est ce nom Atlas, encore une fois. Mais ceci est bien loin de Warburg et Mnémosyne ! ( quoi que… cette misère que les personnages portent sur leur dos, ce trouble. ). Le film est vraiment bien, 2002, de Jacques Nolot . C’est Franck qui l’a ramené au terrier. En parlant d’animaux, j’ai enregistré l’étudiant chinois qui parle de ” Rhinocero ” et de “le oiseau ” . Je l’enregistre car il dit cela si joliment que j’en souris encore.Il n’arrive pas à dire “ornithologie”! La journée de Mardi était vraiment sympa. Beaucoup de monde d’ailleurs
Là j’attends le nouveau frigo acheté hier chez Darty.
Drawing now. Je n’ai retenu que les dessins très beaux de Gilles Aillaud . Voilà un exemple de non fabrication, de non affectation. Pas de séduction mais un regard. Des animaux, un paysage tout petit, un chameau. Rien ou presque. Rien de spectaculaire. Tout cela donne envie de dessiner. Me réconcilie avec cette “technique ” qui met souvent en avant une virtuosité pénible, ou un effort de maladresse tout aussi fatigant. Viallat tient bien le coup je trouve. Les dessins trompe-l’oeil photo, dans leur spectaculaire tromperie aguicheuse m’ennuient.
—C’est une photo ! Mais non c’est pas une photo! Mais si c’est une photo! C’est trop bien fait on dirait une photo.
papillon Acteon
Bon est -ce que cette saleté de frigo va arriver? Pluie à grosses gouttes immondes. Je m’égare, me retrouve chez Galilée, puis j’arrive par les miracles du Web sur un coquillage gravé. ( Beinecke ) et aussi des livres d’alchimie. C’est infernal. juste infernal de naviguer dans ces bibliothèques: Acteon, un papillon, une photo post-mortem, repenser du coup à Horace Walpole dont je tape mal le nom et qui m’emmène au rayon Machine à laver.
Labo photo sous la pluie, puis de Laumière à Pailleron, sinistre, sous la pluie. Nagé Une heure avec les palmes. Il y a si longtemps. Ca me fait mal aux articulations des chevilles./ Bon repartir à la conférence sur Kantor. Ambiance triste. Mail d’une étudiante qui sort d’HP. Zut.
Je me disais bien que j’avais déjà été étonnée par ceci. Et l’avais rapproché d’un Hantaï à l’époque.
In his Recollections of the last days of Shelley and Byron (1858), E. J. Trelawny explains that during the disinterment of Shelley’s body near Viareggio, the “iron [of the mattock] had struck a skull ….” He claims that Lord Byron desired Shelley’s skull for himself, but Trelawny, recalling that Byron had once used a skull as a drinking-cup, “was determined Shelley’s should not be so profaned.” During the cremation, Trelawny reports that Shelley’s corpse fell over, and the “frontal bone of the skull, where it had been struck with the mattock, fell off …”
Bon.Hier Argenteuil où je rame un peu. Aujourd’hui lever 7h pour garer la voiture et je me rendors sur “le bain de Diane ” de Klossowski que j’avais lu en 1983.
Au super marché un homme, lunettes de soleil sur le front parle très mal à la femme qui l’accompagne. Il est élégant pas mal, et elle se hâte, panier en main.Elle est maigrichonne, il lui dit pauvre folle et des choses du genre. Je comprends qu’il est aveugle ce sale type. Imbécile, trouve des Danettes dit-il . Elle s’exécute docilement. Elle a un petit visage ( alcoolique?). Je traine un peu pour suivre le dossier puis pars en soupirant.Pas le courage d’aller peindre. Recherches ici.
Diner chez E.et V. Délicieusement bon. Et agréable. Nous marchons le long du Luxembourg avec GG. Puis je bifurque vers Notre Dame des Champs. Il est plus de minuit. Il fait bon.
J’ai reposé, une fois lu d’une traite, Ignorance de Kundera ( Je ne sais pas pourquoi je crois que je n’aime pas beaucoup Kundera. Why , why? ). Ici c’est :{Ulysse, le retour , la patrie, l’abandon… Les prétendants… La NOSTALGIE. Fuir et ne pas vouloir revenir. A peine, juste le temps de voir que, oui, on est d’ici. Ne pas vouloir être dans cette tombe; Non. Non. }
{ Pour moi , surtout pas à Amiens avec mes parents etc… NON, pas là mais en poudre mélangée avec des paillettes de chez… et dans les Monts du Forez près de l’école…. }
Pendant la lecture je me suis souvenue ici et là, de Prague. Et quelle Prague, celle de 1989! Celle de l’atterrissage à Bratislava, du car et de Sacha Distel dans le même avion et qui prend un taxi, laissant ses musiciens furieux en plan avec nous. Le voyage de nuit chaotique ( je passe l’épisode de la personne oubliée sur l’aire d’autoroute..) la mandarine, et récompense l’arrivée au petit jour merveilleuse et glacée-( il faudrait le témoignage de la Baronne… ). Puis la ville gelée , sublime… Puis la rencontre avec Pavla, avec Jiri, avec le professeur égyptologue ( Miroslav et ses chemises des années 70 ) venu à la maison pour revoir son vieil ami qui l’avait oublié, le professeur X au Louvre, puis Jaroslav.
Waaaa Pavla comme elle était belle !!!
Jaroslav Klat que je retrouve sur FB. Jaroslav et son costume. Sur cette photo il me semble qu’il n’a pas changé.Une personne quelque peu surannée et douce. Son Français riche et délicieux et sa voix étrange, peu timbrée. Sa peinture qui à l’époque nous évoquait les années 50 chez nous, devait être d’avant-garde. Elle n’a pas changé à ce que je vois. La même. C’est drôle. Dans son académisme abstrait…{Des étudiants bulgares me montrent leur travail… Au secours, même problème . Quel poids de tradition dans le mauvais sens du terme, terne, étouffant lourd et scolaire… Mort }
Le froid, les cafés, ce que j’appelais en riantavec G.G “les gâteaux à la poussière “, le jambon, le fromage, le jambon, le fromage, et encore la bière, et encore le jambon et le fromage… et les maison cubistes si étranges à mes yeux. Pas de touristes à ce moment-là. Zéro. Des prix incroyablement bas, le brave Soldat Sveik. L’oie…Les promenades, le malaise pendant l’exposition et Miroslav à qui nous avions donné nos gants rouges en laine.
Et, quelques années plus tard, cette belle journée avec Jaroslav à Karlovy Vary où il nous avait dit que sa mère devait approuver le choix de sa fiancée.
Plus tard aussi des tournages( Hostivar est-ce là-bas??? Oui, Ho la la, j’y étais allée en car au pif rejoindre R et je me suis retrouvée à pieds sur une bretelle d’autoroute !!! Mais j’ai réussi.)Il y avait jean Yanne et ??? avec qui on riait comme des bossues . Et l’hôtel horrible et démodé, avec prostituées et en même temps aussi Jiri Liska imprimeur et les délicieux moments passés avec le Monsieur typographe de l’époque communiste. Tiens je regarde si je le trouve.
Ma question est: Dois-je lui faire coucou ( à Jaroslav ) via fb, ou laisser enfouis ces moments.
Bon, hier je n’ai pas mal travaillé. Mis en route plusieurs nouvelles peintures. Une chambre avec vue.
Verre chez D. puis maison et F . dine avec nous et dort là. On rit et ce matin à 8h encore. Métamorphoses de Ovide et RV aux collections pour préparer deux séances. Dont celle des Métamorphoses. Monsieur S. est très drôle. un autre temps. On va dans les réserves avec une lampe de poche pour voir le cote de livres. C’est drôle. J’y passe plus de temps que je ne pensais mais j’aime cette atmosphère de souris laborieuses. la jeune fille de la Sorbonne qui travaille sur les marges d’un livre d’heures, l’américaine et l’architecture, le garçon qui cherche le nus qu’on recouvrira de drapés. Je feuillette en attendant un mince livre sur les premières élèves femmes aux Beaux-arts.
Puis je file, ne croise personne et décide d’aller prendre RV pour radio du dos ( j’ai super mal ) et d’acheter en face un nouveau téléphone. Je me prends toute la pluie et le SFR est fermé. Tout cela est passionnant. Pluie et encore pluie.
“La société, aujourd’hui, doit reprendre en main son futur contre ceux qui, pour essayer de sauver leur pouvoir, sont prêts à ébranler la République dans ses fondamentaux et à choisir une République autoritaire, inégalitaire, et identitaire contre l’idéal de liberté, d’égalité et de fraternité. Eh bien ceux-là nous devons les laisser à leur médiocrité, à leur tristesse, et réhabiliter le bonheur, la bonté, la beauté, c’est-à-dire un idéal de générosité qui rassemble au lieu de diviser.”
IL NEIGE en diagonale / Samedi 8h40
Cette nuit conférence interminable autant qu’incompréhensible dixit R. Ce matin de images hallucinantes, des mélanges de formes, de personnages en mouvement, des scintillements. Hou lala
Un mal de dos. jpeux pas me baisser, monter une marche… Grr. Dur pour peindre.
Pour effacer les horreurs précédentes! Ca c’est du néon.( Parceque yen a un peu marre de néons)
Et on est dans les années 20
En fond du Grand verre, je pense à la ville illuminée.
Apres le cours, un verre au Flore à côté de gens qui disent des conneries sur l’art. Lui en quête de contacts, elle dans la com en quête d’un rôle social et de rencontres avec des artistes. Et vazy les agendas, les numéros, les coup de fils affairés. Ils se flattent, s’adorent, se félicitent. Ils se fâcheront bientôt ( me dis-je ). Hahaha.
—”Mais j’y pense j’ai une amie qui a un château et une roseraie. Mais j’y pense j’ai un ami qui a un hotel particulier à Aix”.
Bon je rentre. Ca suffit.
Et lui, qui c’est. C’est la voix du père de Bambi ( livre interdit par les nazis d’ailleurs ).
Le pire quand il y a traitrise et qu’on l’a analysée, c’est de masquer sa colère et donc d’être obligé de feindre.C’est de se persuader que c’est plus intéressant que blessant. Que c’est à mettre dans la collections d’insectes dangereux même si la bestiole a des couleurs douces et une forme séduisante. Sous les ailes, attention aux petits crochets venimeux. Il y a évidemment plusieurs cas de figures. Si c’est un ami on lui rentre dans le chou ou pas et on ne le voit plus jamais. Si c’est pour le travail hum. Le plus intelligent est de feindre en retour, sans s’occuper de son propre orgueil et de son envie de tuer! Je me dis qu’en politique c’est monnaie courante, les retournements de veste, les mensonges, les perfidies. On s’attendrait à mieux là où je respire. Mais pour cela j’ai bonne mémoire. Evidemment je ne peux raconter ici même si j’en brûle d’envie.
Il y a un autre cas de figure qui donne aussi quelques aigreurs: Celui de la personne qui tout à coup est souvent sur votre chemin, sympathise avec vous. Vous ne voyez rien venir, êtes content de cette relation naissante et intéressante. La personne, disons X, vient aux vernissages régulièrement, vous montre son travail qui est plutôt bien. Un beau jour vous la présentez à votre marchand, il se rend à son atelier et là… silence radio, plus de nouvelles. Formidable. Vous ne voulez pas prendre de nouvelles par principe, parce que….
J’appelle C.à la galerie et lui demande comment ça s’est passé et il me dit que pour sa galerie, c’est non.
Fin de toute relation, pas un merci, et plus une venue au vernissages. Fantastique. Un mois après un coup de fil quand même. Pure formalité arrivée trop tard. Dans ces cas là, je ferme mes rideaux et peux devenir malveillante. Je déteste n’avoir rien vu, m’être laissée abuser et tromper. C’est arrivé peu de fois.
Bon. Hier j’ai passé la journée au musée Henner qui ouvrira en Mai. Filmé. Je ne sais pas trop quoi, dans cette maison étrange avec des escaliers à la Hitchcock, des miroirs , des colonnes, des moucharabiehs et des grands ateliers. Seul tableau présent, la femme au parapluie. Son visage irradie. D’autres oeuvres à la réserve dont une fantômatique, à la James. Ce n’est pas un grand peintre mais c’est intéressant de voir qu’il a peint sur des couvercles de boites à cigares , sur des cartes postales…
Je n’ai pas fait de photo car , où est passée ma batterie. Mystère.
Visites à l’atelier. Deux personnes dans la semaine c’est plus qu’en 15 ans !!!!! EB du Musée Picasso et LB. Très agréable. Je redoute toujours un peu.
On a regardé les Cesar avec C et V et R et hier suis passée chez MC pour lui donner son cadeau .
Déjeuner aussi dans la “cellule ” de E. On se sent bien à l’abri dans son petit studio.
Je regarde Californium ( Arte/ PK Dick ) et comme je n’ai jamais joué a des jeux vidéos, je ne sais pas démarrer. Bon . Fini Cornes. ( J. m’envoie un lien vers un trailer immonde. C’est exactement ce qu’il ne fallait pas faire. Continue l’arrêt de mort de Blanchot. Regardé les Anarchistes . Joué au tennis. ENVIE DE CAMPAGNE. J’ai commandé Chambre avec vue.
C’est un drôle de peintre que ce Carlo Portelli. J’ai eu beaucoup de plaisir à le découvrir à Florence. Il y a quelque chose d’un peu sauvage là-dedans, d’un peu brutal, un peu laid. En regardant la main gauche( je trouve que l’index et le majeur ressemblent à des jambes de femme dont on peut imaginer la pose un peu lascive ) je pensais à Bronzino et m’aperçois qu’ils sont contemporains à 5 ans près ( 1503 ) . Quand ils naissent Piero di Cosimo 1462 a plus de 40 ans.
La tête sculptée à l’arrière me rappelle ceci dont j’ai oublié l’auteur ( Florence aussi )
Je me suis replongée aussi dans le catalogue de l’exposition Disney ( après avoir imité Mardi la jeune fille qui était employée par les studios hum hum !!!)
…/…«J’avais 14, 15 ans, quand j’ai été choisie pour servir de modèle à Blanche-Neige. Après les auditions, je suis arrivée aux studios Disney et j’ai rencontré Walt Disney, a-t-elle poursuivi. Vous savez, il m’a choisie parce que j’étais une jeune fille très polie. Mon père m’a toujours appris les bonnes manières et c’est une chose à laquelle Walt Disney était très sensible.» Ce qu’elle ne dit pas, c’est que c’est également la grâce et la fluidité de ses mouvements de danseuse qui lui ont permis de décrocher ce rôle tenu secret jusqu’en 1938, soit huit mois après la sortie du long métrage d’animation, aujourd’hui devenu un classique et une référence dans le domaine. En effet, sans un reportage publié dans les pages du défunt magazine Life, et dévoilant son identité et sa contribution au dessin animé, personne n’aurait jamais connu son existence, ni même son rôle dans la création de cette héroïne, le nom de Marge Champion n’apparaissant nulle part dans le générique du long métrage.
«Walt Disney ne voulait pas qu’on sache que Blanche-Neige avait eu un modèle, il pensait que cela empêcherait le public de rêver et d’apprécier le film. Il pensait que cela enlèverait de la magie», a-t-elle confié de sa voix douce et aujourd’hui chevrotante.
Car l’adolescente de l’époque ne s’est pas contentée de poser quelques instants pour le rôle iconique. Loin de là! Habillée en Blanche-Neige, elle jouait toutes les scènes du film dans un décor le plus fidèle possible à ce qui allait être présenté à l’écran. Ensuite, les animateurs prenaient la pellicule et, à l’aide d’un papier transparent, recopiaient sa silhouette, ses mouvements et les expressions de son visage. Puis, image après image, ils créaient le conte de fées, le coloriant à la main et s’assurant de la cohérence visuelle des séquences. Au final, Marge Champion s’est présentée trois ou quatre jours par mois pendant trois ans dans les studios Disney, et l’équipe passait ensuite des semaines à répliquer ce qui avait été film…/…
Tiens Regis Debray a écrit un opéra sur Walter Benjamin.
J’ai poursuivi finalement la lecture de Cornes. Ce n’est pas Flaubert mais ça pourrait être un film interessant à condition que le héro Ig n’ait pas de cornes bien sûr.
De fil en aiguille , et après la lecture de Plein gaz qui m’a assez plu(e)? dans le genre, j’achète Nosfera2 et Cornes. J’ai commencé le premier et je crois que je n’aime pas du tout ces machins un peu fantastiques avec un pont qui disparait quand on l’a traversé. En matière de pont je préfère Brigadoon. J’ai offert le livre à une personne du secrétariat qui m’avait prêté Plein gaz et qui voulait celui-là. Bon. Cornes. Un mec se réveille avec des cornes sensibles. Ecriture crue. Ce qui n’est pas mal c’est que ces cornes permettent de savoir tout sur les gens, leurs turpitudes derrière la façade.Bon. Bof … On verra je crois que je perds mon temps. C’est pas bon. Se remettre à… A une semaine de distance, Crumley me plait toujours.
Mort de Zulawski
Travaillé avec plaisir. Les paillettes sont cette fois ci à la bonne taille. Ce sont les plus fines. Coup de fil à A. pour parler des étudiants “bloqués” . Ceux qui ne VEULENT rien savoir d’autre que ce qu’ils savent. Ce sont les pires. Ceux qui ont peur de s’abimer ( dans les deux sans, avec ou sans accent ^qui est bien utile pour la nuance ) au contact de ce qu’il ne connaissent pas et de gâcher leur imagination, sensibilité etc. Je me dis que c’est un excès d’ego ( cultivé par les familles en général qui pensent que leur rejeton est Artiste )et pour finir jeune ou pas jeune ça m’ennuie trop. Le devoir pédagogique est une chose. Un âne borné de 15 à 80 ans qui ne veut pas avancer, invoquant un “tempérament rebelle et un je suis comme ça “, on le laisse brouter me dis-je quand je suis grognon. J’ai aussi mes exemples. Avec des gens différents. Ceux qui tentent vraiment de comprendre. Et ceux qui, même intelligents …. bref.
Il y a chez moi un oubli extraordinaire des pays étrangers que j’ai traversés, et j’entendais, ce matin, avec stupéfaction, un jeune homme qui racontait à un de ses amis un voyage, remontant à plusieurs années, et cela avec le nom des localités et la description des paysages, comme s’il les avait sous les yeux. Chez moi, cette mémoire n’a rien du ressouvenir des choses réellement vues, c’est plutôt comme la réminiscence de choses rêvées. Journal des Goncourt 1885
Le type qui ressemble à un personnage de Dickens Masaccio Crumley Plaute en Italien. Casa del fantasma Le mail de Nuccio Ordine Le chinois au chewing-gum Le soleil Les blasons La trattoria près de l’hôtel La terrasse de ma petite chambre Le cimetière Anglais qui aurait inspiré Böcklin pour l’île des Morts Mes bagues en toc L’arrivée à Bologne à cause du vent Le pape et le pope La chute des princes Le petit livre sur les jardins de Pitti Le dernier risotto La polenta de carciofi L’accent florentin ( C= H aspiré ) Les selfies La tribune Les cires de La Specola La beauté de tout ça Les boutiques de luxe Les tout petits bars de quartier L’hotel familial avec le Monsieur et son registre à l’ancienne, son costume trois pièce et sa gentillesse L’ascenceur avec une grille. Botticelli inaccessible Pas de téléphone Marcher, marcher et encore marcher Quelques messes Savonarole etc, etc, etc…
Ca a commencé par un avion qui ne peut se poser à Florence mais à Bologne à cause du vent. Va pour Bologne. Puis un car. Ce n’est pas désagréable. Jamais je n’ai vu Bologne et je me dis que je vais m’y arrêter et prendre un train plus tard. Finalement non. J’arrive à l’hôtel, Le buste du Grand Duc un peu peinturluré est là dans l’entrée sur un colonne et devant l’ascenseur avec grille à l’ancienne. Un homme tout sec en costume trois pièces m’accueille et remplit consciencieusement ma fiche. On se croirait au 19eme siècle. J’ entre dans ma petite chambre avec terrasse. La 24 au second. Je vais attendre M. qui n’arrive qu’après moi et par Bologne aussi. Promenade nocturne. On est un peu loin du centre-15mn, ce qui est parfait et permet d’échapper à tout ce qu’on déteste. les selfies devant le baptistère et partout. Les perches; la bêtise. Mais le mercredi c’est bien. Le pire est le WE mais on ne sera plus là. On est à deux pas du Cimitero degli Inglesi , qui n’ouvre que l’après midi, ressemble à une île et où sont les tombes des enfants de Shaekespeare. “La ressemblance est stupéfiante avec le tableau de L’Ile des Morts (1879) d’Arnold Böcklin (1827-1901). Le peintre s’en serait inspiré pour les cinq versions de cette oeuvre célèbre, exécutée après le décès de sa fille Maria Anna (1877) morte et enterrée à l’âge de 7 mois. “.
Je me suis laissée guider, ce qui est très agréable. Dans la chambre , Crumley ( je regarde a quoi il ressemble et me dis que c’est exactement le personnage du bouquin. Le titre , heu… Dernier baiser et moins bon que le précédent qui était : Le chien ivre ou un truc du genre.) Puis j’ai attaqué ” La chute des princes ” de Goolrick, acheté au pif à l’aéroport. Excellent. Ce que j’aime dans ces livres ( séries noires, polars etc…) c’est que je ne sais RIEN des auteurs . L’écriture est charnelle. Ca saigne et ça respire fort. Ca baise, ça transpire et les personnages sont des héros à l’envers, des types qui font comme ils peuvent.Qui sont souvent fripés, fatigués, dépassés par ce qu’ils n’attendent plus de la vie. Ca sent la vodka et ça picole tellement que c’en est presque ecoeurant. Goolrick écrit le récit du trader de Wall street . Terribles années 1980 où l’argent coule à flot et le Sida suit la courbe des bénéfices. La cocaïne saupoudre tous et toutes. L’argent. L’argent. L’argent.Vegas, le poker, gagner et perdre. Amis qui se suicident ( l’un prend soin d’ôter ses chaussures sur mesure et de les placer sous le bureau avant de sauter) et disparaissent sans que cela ne change grand-chose. Trahison et vulgarité. Argent et encore argent. Puis enfin, Proust , une librairie, une bague.
J’adore être dépaysée comme ça, dans des milieux qui me sont inconnus.
Dans une belle petite librairie, j’achète Plaute en Italien ( bilingue latin-Italien ){La mostellaria, La farce du fantôme, La comédie du fantôme, le revenant, La casa del fantasma}
De la même façon, dans La Comédie du fantôme, l’utilisation du lexique de la vue fonctionne étroitement avec celle du vocabulaire de l’ouïe, et le thème du regard entretient des rapports privilégiés avec celui de la ruse et toutes ses implications conventionnelles dans le code comique : l’amour, qui est au fondement des intrigues figées de la palliata plautinienne et qui constitue la fin dramaturgique de la duperie ; les thématiques de l’ivresse, du sommeil et du rêve, dont je m’efforcerai de prouver qu’elles sont indissociables du regard en ce qui concerne la théorie de la connaissance, notamment de la vérité par rapport au mensonge, et de la réalité par rapport à l’illusion ; le lien entre le regard, la ruse et le pouvoir conformément à la tradition comique du renversement carnavalesque entre les maîtres et les esclaves ; la ruse comme métaphore de l’illusion théâtrale dans la tradition d’auto-réflexivité des comédies de Plaute ; le rapport, parodique ou non, de la comédie avec la mythologie et la tragédie autour du thème de la vue.
et un petit livre vert sur les jardins Boboli où nous ne sommes pas allés. ( j’ai déjà parlé quelque part des sculptures représentant des garçons aux yeux bandés et qui jouent à deux sortes de jeu- giocco della Pentolaccia et gioco del Saccomazzone )
Orazio Mochi / Saccomazzone
giocco della Pentolaccia
Par contre un peu plus loin il y a “La Specola ” Et les hallucinantes cires anatomiques de Clemente Susini. Avant de les rencontrer on traverse une trentaine de salles pleines d’oiseaux, de pierres, d’étoiles de mer et d’insectes. En tout et pour tout deux ou trois poissons blancs qui tournent dans un petit aquarium. Les vitrines -ouf- n’ont pas subi les criminelles rénovations propres au Muséums d’histoire naturelle ( voir l’horreur de Bruxelles, et Venise, Paris aussi ). On marche on marche, pluie ou pas, Offices où non, chacun de son côté ou ensemble. Je prends beaucoup de photos, beaucoup de détails et aussi presque tous les plafonds peints de grotesques de la première galerie. Les gens avancent comme des animaux, je me fâche en contemplant “La tribune“,(“…/… Elle représente la transition entre le cabinet de curiosités personnel (studiolo de François Ier du palazzo Vecchio par exempleet le musée moderne. )merveille de pièce octogonale à coupole incrustée de coquillages de nacre. Sublime endroit sans ce Chinois qui mâche son chewing-gum dans mon oreille et passe sa main et son appareil photo devant moi. En plus il n’a pas débrayé le son et à chaque réglage bip bip et déclancheur… Bref… Je le regarde méchamment en faisait le bruit de sa mastication.
Le pire ce sont les gens qui utilisent comme simple fond toute splendeur, eu se selfisent en souriant et en faisant le V index-majeur. Du pâté dans la tête, et du mauvais. Fait avec des mauvaises viandes grasses et sans parfum léger de thym ou de genièvre.
Tout était beau, tout était bon. Le restaurant du soir, adresse secrète de MT, une merveille. Des choses jamais mangées comme cette sorte de Polenta d’artichaut avec au centre des feuilles tendres farcies au fromage, des “Gugni” je crois, je ne sais pas bien ce que c’est mais c’est délicieux, des soupes de légumes…
Ufizzi, Accademia, San Marco, Palazzi, Bargello, Chiese…
J’ai bien travaillé cette semaine. Je suis contente. J’ai terminé ” la mort, entre autres” qui est un bon Kerr, commencé un petit livre intéressant sur les fan d’Apple ( Rossella Rega ), enchainé sur ” Plein Gaz”(Throttle) de Stephen King et Joe Hill et commencé un “roman noir polychrome ” que m’a passé qui travaille aux BA.
Après je me remettrais aux choses sérieuses. j’ai vu que L. lisait Edith Sitwell. L. est je crois un des étudiants qui a le plus de personnalité.
j’ai acheté La Grèce ancienne de Vernant en 3 livres. ( Réussi à mettre 3 étudiants sur ce chemin ! )
Fait passer l’UC au garçon Japonais qui me dit que les mots n’existent pas en Anglais pour traduire des sensations ” japonaises “. Il me montre une feuille de papier japon, la fait en peut bouger devant son visage et me dit: Ghost. Il veut parler de ça et aussi des paravents.Il a installé des dessins à l’encre de chine ( mais je sais qu’il ne dessine jamais ) et les a fait tenir avec des cailloux. Il est marrant ce type, mais ce doit être infernal pour lui de ne pas parler la langue.
Les histoires familiales ne sont pas au top mais j’ai à mon grand étonnement beaucoup de distance et suis peu affectée. C’est drôle les frères et soeurs quand même.
“The Lobster” j’abandonne
Conasse princesse des coeurs, j’abandonne
Birdy. Je regarde. Je trouve que c’est une très mauvaise idée de l’avoir fait voler et aussi qu’il déplace des objets. Sinon le scénario est bien et les acteurs top.
C’était drôle de se retrouver dans le noir de ce passage rue Saint-Jacques. Et 5 mn plus tard de surplomber la cour vide du lycée Louis Le Grand. Quel endroit! Et une soirée délicieuse.
“J’ai pris un cours de lecture rapide et j’ai pu lire “Guerre et Paix” en vingt minutes. Ça parle de la Russie”. Woody Allen
ou la la il faut que je file/
En bref enfin une fille qui crée des smoking pour femmes; BHL dans le presse c’est toujours à mourir de rire ( les poses ), des photos de presse très ( trop )belles de l’horreur qui nous entoure, Weiwei dans la pose de l’enfant mort au bord de la mer ( bof ), heheheheheheu au boulot, des designers intéressants, temps gris
Pas mal le tennis ce matin. Pas mal. Pluie qui mouille.
Voilà le projet pour France-Culture envoyé, la lettre à Nuccio Ordine, la rédaction du sujet deuxième semestre et ce qui m’ennuie le plus: recopier les résultats des UC. Plus de non que je n’imaginais. Tout au moins plus de “à confirmer” au deuxième semestre.
Pas pensé à grand chose d’autre. Demain on travaille au sous titrage du film. Puis galerie. Mardi Cours.
Cette nuit j’ai trop rêvé. C’était infernal. Des chaussures fourrées à la tranche de saumon bio, une ville de Picardie, à vélo la nuit, le vélo disparu qui me rend dingue, le vélo retrouvé dans une housse de pied photo, des gens qui me jettent des balles de golf, la salle que je traverse et Claude Regy agonise, l’obscurité, les médicaments, les tickets de parking à côté d’une cathédrale. Ouf parmi les 100 tickets on trouve le bon, une page imprimée et dans le haut un carrosse et des chevaux dessinés au stylo bille et à l’envers, un cours étrange, sorte de yoga avec des gens anormaux. Je me retrouve avec tous les téléphones portables des gens dans mes poches et pas le mien. Dessiner sur du papier calque. Je n’ai pas payé les médicaments. Deux de mes doits étaient collés et on a du couper pour les séparer mais je dois aller à l’hopital mettre un tube(?), je parle et parler me reveille. J’en oublie. J’en oublie. C’est infernal. Pénible bruyant. Je me répète ” Tais toi, tais toi”, mais je recommence à soliloquer à peine les yeux fermés.
Travail avec C. pour le sous-titrage et je ne me souviens pas de ma version définitive.
J’aime bien me lever tôt et lire pendant une heure en buvant un café dans la cuisine. J’ai trouvé ” Causeur” sur la table et lu quelques articles. Un sur Picasso et Guernica ( sur lequel , ou laquelle étaient collés des papiers de couleur et que P a décidé d’enlever pour ajouter de la gravité à cette commande d’oeuvre.)( Pas vu Picassomania-je déteste le titre-) Un article amusant et intéressant sur Foucault / par Roland Jaccard. F. y parle de le nécessité absolue d’écrire de façon peu claire pour que les intellectuels Français y voient un intérêt. Ceci me rappelle une conversation avec une étudiante qui avait mis le museau dans ” Les mots et les choses ” et se trouvait stupide de ne pas y “entrer”. Quand je lui ai dit que ce n’était pas une mince affaire , elle était soulagée. Alors vous aussi ? m’a t’elle dit. Moi aussi ai-je avoué. A part le texte sur les Ménines, rien. J’ai abandonné. Steiner qui me fait toujours rire ou plutôt sourire ( Attention … comme il dit toujours ), dit, lui: Pourquoi s’emmerder avec ça!!! J’adore. Bien sur que Foucault n’est pas le quart d’un imbécile, mais la critique des intellectuels Français vus de l’extérieur est toujours plaisante.
La rencontre Steiner et Boutang est d’ailleurs passionnante – les rencontres- que l’on trouve facilement.
Fair is foul, and foul is fair:
Hover through the fog and filthy air.
WS
Bon hier j’ai continué à peindre. J’aime bien le faire. Je pense qu’il faut être affolé par ce que l’on génère comme image. Affolé car on ne les connait pas encore ces images. Affolé par leur laideur lors de l’élaboration. Je pense que cette monstruosité est indispensable . Ce n’est pas non plus la garantie d’une réussite… Je vois beaucoup d’artistes baigner doucement dans ce qu’ils ont fabriqué. Cette douceur, cette beauté tiède ne peut exister. Je crois que l’on doit être fâché avec ce qui arrive, ce qui surgit. Comme si on voulait tout remettre vite fait dans un tiroir.
Bon, on en est où? Les UC ? 30personnes dans la journée. Une qui veut s’inscrire et combien la semaine d’avant? 22. Un Japonais qui a raté le coche et deux absents. Ca nous fait 56.
C’était une bonne journée avec J. C’est vrai que paradoxalement j’étais moins creuvée avec plus de monde ( J. aussi ).
Il y a eu quelques pleurs et quelques échecs; Juste un manque de travail que je ne peux laisser passer. D’ailleurs au deuxième semestre on va resserrer les boulons niveau Fonds Maciet. Certains amènent un crobard et demi. Ce n’est pas possible.
Max
Hier , et ce matin essayer de trouver des solutions pour Sabrina dans la rue. J’ai appelé la mairie, le secours catholique, le 115….
Apres les UC je me suis changée dans la cabine du modèle et j’ai foncé à la Maison Rouge. C’était le diner des amis…. Assise en bonne compagnie comme on dit, mais peu douée ce soir là pour la conversation. ( Hergott à ma gauche en face une dame qui vit à Tel-aviv et Laurent Lebon etc… ). J’ai été amusée d’y croiser D. dont je ne mets ma la photo que j’ai prise pour raison de secret!!!
Cette dame donc était très amusante mais elle a raconté une histoire que j’ignorais et qui me glace encore. Deux histoires plutôt. Elle dit:
—”Ze vais vous raconter quelque ssose mais ze zozotte et pour le dire c’est difissil. Il y a eu l’élecssion de Miss Soa.”
Tout le monde dresse l’oreille et tout le monde a peur d’avoir bien compris.
—Miss Ssoa, Miss Shoah??? Non???
—Ssi
Effectivement j’ai vérifié. C’est Miss Holocauste ou Miss Shoah. Allez voir vous-mêmes ou pas. C’est … Brrrrr.
Autre chose intéressant et dont à ma connaissance on parle peu ou pas ( le site “6 millions” est intégralement en hébreu. Dommage {J’essaie d’écouter mais évidemment ne comprends rien. En plus l’hébreu est une langue qui m’est extrêmement désagréable/ Chacun ses oreilles }; Donc des descendants de victimes de camps se refont tatouer le matricule de leurs grands parents etc….:” Si pour les rescapés il est la preuve concrète de leurs souffrances, pour leurs descendants il est désormais l’emblème d’un devoir de mémoire essentiel et collectif.”
Et:
Of the approximately 180,000 elderly Holocaust survivors living in Israel today, nearly quarter live in poverty
Hum
Ce matin en me brossant les dents m’est venue cette idée que mon père aurait été un artiste conceptuel-brut si on avait su découvrir ses talents de cinéastes!. En effet, je crois que si on développe les films qu’il faisait avec la petite caméra, ce serait toujours les mêmes images. La maison de Grasse, le cyprès, les fleurs, le ciel bleu. L’enchainement des idées et des images me surprendra toujours !!!
Je viens enfin de me débarrasser des chassis que j’ai utilisés aux beaux-arts . Comme je les portais dans la rue à Arg, une personne envoyée du ciel (…) m’a demandé si je jetais tout ça. Jeter … Non, mettre à disposition , oui. L’idée que cela va servir à des malades mentaux me réjouit.
J’ai déjà dit que je déteste l’idée du châssis. Comme réalité et comme métaphore. Ainsi ce document des année 1970 de Almeida, me déplait aussi. La peinture, le châssis,blabla. J’ai fait quelques tentatives avant la ” fermeture définitive”. On verra plus tard.
Puis j’ai empilé mes croutes me disant que je pourrais un jour y découper des formes.
Hier big journée aux Beaux-arts avec Jonathan dont la présence rend bien plus facile l’examen des travaux. Je suis plutôt contente. 3 ou 4 UC non données / Simplement un manque de travail. Quelques pleurs ( oui mais ), quelques travaux impressionnants.
Travail toute la journée pour trouver l’orientation de l’expo. Puis RV avec C. pour en parler.
Ce matin RV avec P à la MR
Pluie
Dans le genre mes poils se hérissent, ceci aux soirées nomades:
Vendredi 5 février de 16hà 22h Daido Moriyama
A la carte ( printing show )
Une performance ephémére et participative où chacun sélectionne 40 images parmi le 60 proposées par DM et en définit l’ordre afin de créer son propre exemplaire du livre.
Les lives sont imprimés et reliés sur place puis signés par l’artiste.
“J’ai fait une rencontre dans un lycée pro en périphérie d’Orléans cette semaine, certains avaient fait des dessins à partir des nouvelles pour voir si je les reconnaissais. Je leur ai montré tes tableaux… “
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