Le Prado s’est déjà transformé en citrouille!!!
Days / Faire un truc par jour
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Faire un truc par jour
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
alpargatas en Paris
Où est passée ma nuit
musée Cerralbo
Le rêve de la nuit précédente est revenu soudainement hier soir pendant le repas. Il m’avait laissé un sentiment désagréable de trop. Trop d’images, trop de situations comme dans un mauvais film. Trop chargé. Ce matin, je l’ai oublié à nouveau. Maison, frères, grottes, lacs, ascenceurs, manteau shakespearien, neveux, embouteillages, disputes. Maison d’Amiens. Blanquette de veau. Grand marché plein de mondes.Achat de pommes de terres car tout le monde prend ses repas le soir rue Saint Fuscien. Une vielle voiture et mon frère fonce sans regarder aux carrefours, moi je le suis à moto avec mon autre frère. Des dos d’âne immenses comme des montagnes. Bref. Acheter le Monde dans une gare et un journal féminin dont je ne peux me rappeler le nom.
Ce qui est bizarre , c’est que même formulé oralement donc à priori fixé, le rêve s’évapore à nouveau
Merveille
Je suis héraldique
L’ ours, l’arbousier et la bague de Maria Barbola
Moi, depuis que j’ai vu les espadrilles de Joseph Delteil, il me faut les mêmes. j’adore. Donc ce sont soit les « valencianas » soit les « vascas » comme sur l’image. La casa Hernanz a tout l’air d’une institution à en juger par la file d’attente dès 9h du matin pour l’ouverture à 10h. J’en ai pris une paire de chaque après une attente d’une bonne demi heure ( on est arrivées à 9h30 )
Moi ( bis ) , je n’arrive jamais à partir. Je n’en ai jamais vraiment envie à vrai dire. Alors je prends des billets, réserve un appart et ensuite la date approche – je me dis » mais pourquoi tu as réservé tout ça« . Puis dès que je suis à l’aéroport, c’est bon.
Madrid est une ville vraiment agréable. Je n’y étais pas retournée depuis 9 ans. dès l’arrivée dans un super appartement avec une belle terrasse; On a filé dire bonjour aux Ménines. Ce qui est vraiment bien, c’est la gratuité de certains musées dès 18 h et jusqu’à 20 h. Idem pour les expositions temporaires qui sont moins chères le soir. Bref, c’est vers les Ménines que je cours ( presque au sens propre du terme ) immédiatement. Elles me fascinent et m’émeuvent toujours autant. Mais ai-je inventé une histoire de restauration et de bague? Maria Bombola aurait eu un anneau au doigt, soudain réapparu après nettoyage. Une historienne américaine en aurait suggéré les conséquences quant à l’interprétation… Bref pas d’anneau. Rie,. Je ne vois rien…
29 Nov 2014: ( décidément )
Est ce que c’est Daniel Arasse qui parlait d’un anneau au doigt d’une des Ménines. Maria Barbola?
Oui!!!
Je m’endors sur la page : Me voici en train d’essayer de reproduire une danse. Deux personnes qui sont chez nous au Repenti et que je ne connais pas, regardent sur scène un ballet ou 3 danseurs dont une sorte de Nijinski. Les deux personnes que je ne connais pas me font penser au moment où j’essaie de les décrire, à un tableau de Cézanne. On y voit un homme affalé dans une sorte de canapé. Il a une canne et une moustache et il regarde je ne sais quelle scène- un nu? ( je ne trouve pas la tableau- non ce n’est pas Cézanne??? Si? ) Puis dans la première pièce du Repenti, un matelas est posé verticalement contre le mur. Il n’y a plus aucun meuble de la réalité mais une cage, qui est abimée sur le dessus. Un énorme perroquet aux couleurs passées finit de ronger l’osier et s’envole. J’ai peur. Je m’adresse maintenant aux deux personnes qui sont à l’étage au-dessus. Et c’est la voix de ma tante G. qui répond. A ce moment là je sens que ma tête est emprisonnée dans je ne sais quoi qui à la texture du pelage d’un chien. C’est Nijinski- chien qui serre ma tête entre ses-pattes arrière- puissantes. Il n’a pas de partie supérieure, juste les pattes. J’en suis prisonnière et je n’arrive pas à me libérer. C’est atroce.
Est -ce à cause du chien qui ne voulait pas me quitter et dont le maitre a dit : Il aime le parfum; Il adore
Bon alors cette bague?
C’était splendide de voir l’exposition Rogier van der Weyden, et aussi Goya à Madrid ( par thèmes: la chasse, l’air , la danse etc): { Curators: Manuela Mena, Head Curator of the Goya and 18th Century Art Department, and Gudrun Maurer, Curator of the Goya and 18th Century Painting Department at the Museo del Prado } Je déteste les trucs thématiques ( chez Thyssen l’horrible exposition Delvaux: le miroir, le double, les femmes, les trains berk. Et puis qu’est-ce c’est moche Delvaux…) mais là, au Prado c’est très beau et pas du tout pédagogique. Donc on y est allées au moins trois fois;
Au musée Thyssen, les murs sont de couleur saumon périmé. C’est vraiment pénible . Il y a des oeuvres magnifiques mal présentées et sur ce fond.
Et puis quand un Musée ose inventer le » Selfie Mielich « , c’est la pure honte: Las obras están acompañadas de un montaje especial en el que se invita a los visitantes a reproducir la escena vistiéndose con la indumentaria de los protagonistas y posando ante un fondo similar creado para la ocasión. Des gens qui se déguisent en tableau si on peut dire et se photographier avec un col de fourrure etc… prêts à avaler la perche ridiculissime spéciale selfie, ça me fait vomir de honte. Cette bêtise de la photo de soi, est insupportable. Même pour rire; c’est impossible. Moi je veux bien poser à côté de l’ours, emblême de Madrid et on a bien ri. Mais ce narcissisme de téléréalité est abject, bête, désolant. Je viens de lire qu’un jeune garçon était entré sur le terrain à Rolland Garros, avait approché Federer pour… un selfie avec lui. Mais yen a marre de cette bêtise. Je disais devant la scène » activité déguisement » que c’était la fin de la civilisation et un grand type allemand qui devait comprendre le Français souriait!.Voilà les modèles , et à disposition un col en fausse fourrure, une sorte de toge noire et j’en passe. Peut-on imaginer plus ordinaire.Pauvre Mielich!!! Oh non!.Je crois que je vais leur écrire pour leur dire que c’est la honte.
On a marché et marché, mangé des choses délicieuses dans des rades ou au marché près de Opera, qui est une vraie exposition de bouffe. Langoustines en beignets, plus loin de la buratta , des asperges a la plancha, là un premier verre de Rioja, là des croquetas, là quoi? On a fini sur les délicieux pastel de Belem. Et les cafés sont formidables, pleins de gens. c’est vraiment une atmosphères que j’aime. L’espagnol revient par rafales. Mais, bon, parfois ce n’est pas honteux.Los tres Gatos. Et le petit déjeuner à Sol: Napolitana miam.
J’ai fini mon polar de Keer. Une enquête philosophique. J’aime bien ses livres.( trilogie Berlinoise/ des bons best-sellers ). la correspondance Delteil-Miller est arrivée. Quel charme ces deux hommes ( un faible pour Henry ).
Reina Sofia. je n’avais pas envie alors j’ai attendu V dans le jardin, bien tranquille au soleil près de la fontaine. Aujourd’hui après les quelques stations à Retiro, et autres jardin, j’ai le nez et le front qui pèlent sévèrement.Le soleil était intense et le fond de l’air frais, voir froid parfois. Bref Madrid m’a semblé être une ville agréable à vivre. Paris est agressif, sale. Je trouve.
Quand j’ai vu la queue devant l’église, Vendredi, je me suis demandé ce qui se passait. Le marchand de billets de loterie m’a expliqué.
Cristo de Medinaceli.
C’est vraiment un lieu de dévotion. Les gens attendent puis montent un petit escalier. certains le font à genoux. Ils arrivent près du Christ, font un signe de croix et baisent le pied de la statue au longs cheveux; certains apportent des fleurs.
J’ai suivi. Il y a belle lurette que je n’avais fait un signe de croix. Etrange. La dame a essuyé d’un linge blanc le pied que j’avais embrassé. Curieux…
La imagen del Cristo es de la primera mitad del siglo XVII, con 1,73 metros de altura. Fue tallada en Sevilla. Es dudosa la autoría de la imagen y, mientras que unos se la atribuyen a Luis de la Peña, los más se la adscriben a Francisco de Ocampo. La imagen se realizó por encargo de la comunidad de los Padres Capuchinos de Sevilla, quienes la llevaron a la colonia española de Mámora en el norte de África, llamada por los españoles San Miguel de Ultramar. El día 30 de abril de 1681, Mámora cayó en manos de Musley Ismael y su ejército y la imagen del Nazareno fue también capturada y llevada a Mequínez. La historia atestigua por orden expresa del Rey Muley, la imagen fue arrastrada por las calles de Mequinez en señal de odio contra la religión cristiana y hasta algunos aseguran que, como si se tratara de carne humana, fue arrojada a los mismos leones… Fue vista por el Padre de la Orden de la Santísima Trinidad, Fray Pedro de los Ángeles, quien, arriesgando su vida y presentándose ante el mismo rey, solicitó el rescate de la imagen como si se tratara de un ser vivo. Se dice que el rey le permitió al padre trinitario custodiar la imagen, hasta que reuniera el dinero para su rescate, amenazándole que, de no hacerlo así, lo quemaría a él y a la imagen. El Padre General de la Orden mandó a los Padres Miguel de Jesús, Juan de la Visitación y Martín de la Resurrección que se encargaran de servir de mediadores en la solución del problema y estos lograron convencer al rey Muley de que tasara el rescate de la imagen pagando su peso en oro. La leyenda asegura que la balanza se equilibró exactamente cuando se acumularon treinta monedas. Una y otra vez efectuada esta operación, el resultado fue siempre idéntico, con lo que el recuerdo del episodio evangélico en el que Cristo mismo apareció valorado en esas 30 monedas resultaba milagroso.
SMS
D’ABERCROMBIE & FITCH
J’oubliais le petit passage éclair dans ce magasin. Je m’étais demandé ce qui pouvait se passer derrière ces grilles, cette entrée majestueuse devant laquelle ou peut selfiser à l’aise et stupidement, bien caché(e) derrière des lunettes de star ( car quand on est personne il vaut mieux rester anonyme ). J’avais vu un jour une queue de personnes qui attendaient pour entrer. En sortant de chez Nike où R. a acheté des trucs classiques ( blanc )dans une atmosphère sympathique, souriante et horrible ( musique, appel des boites de Nike en réserve et fille en leggins qui porte et qui porte et qui emporte et qui emporte) . Tapis de course. Trucs en tous genre qui dans un bac feraient moins d’effet mais dans l’écrin Nike on a envie d’acheter.
Bref on descend l’avenue direction A&F. Pour peu je me croirais dans l’entrée jardin de la Villa Médicis-petit gravillons blancs et hautes haies. Bon on entre. C’est immense et tout noir la dedans comme dans une boite de nuit. Le pire ce sont ces fausse fresques à l’entrée, genre fasciste il faut bien le dire ( et vieillot -ça me rappelle une salle de sport ancienne – et des corps peints dans des positions de lutteurs etc…. ). Oui des corps dans l’effort mais sans le charme de ces peintures académiques des années 30. Re-Bref des ersatz de croutes sur-académiques vantant la lutte, le sport, l’effort, le corps mâle. Du toc. On reste à l’orée du bois, n’ayant nullement envie d’aller plus loin. Grande sculpture en toc à la Breker, en contrebas. On se sauve. Y a t’il toujours des vendeurs torse poil? Pas eu le temps de voir. Fuyons
NOTES BLASONS
HORROR et ARCHIVES
LIFT
A JON 2 WEEKS AGO
It would be a nice exercise to try to write this blog in english. But I’m so lazy… Hum Hum. To write and then to translate. If not i’m going to stop every two words and look for something in « reverso »! And who knows if I’ll be able to read what I wrote later???
Ce commentaire SMS se rapportait à la voix de Jean-Claude Ameisen, qui me fait le même effet que le contact avec un objet en grès ou en terre . Des frissons de déplaisir. Cette voix qu’on qualifierait par ailleurs de profonde et magnifique-d’extra radiophonique- me fait ça à moi.Je n’y peux rien et ne peux écouter sur les épaules de Darwin pour cette raison. Autre exemple, la voix de Jacques Brel: je me cache sous trois oreillers. En parlant de voix j’ai déjà évoqué le livre de Denis Podalydes, qui décidément a bien des qualités.C’était voix off. Il y décrit avec génie les voix des autres, de quelques autres. C’est vrai que parfois on se demande comment tel homme peut vivre avec telle femme qui a » cette voix » ( insupportable ). C’est vrai qu’en général on n’aime pas sa propre voix ( sauf certains acteurs mais il n’y en a plus beaucoup -qui jouissent de leur propre roucoulement ). Ca me fait penser que des étudiantes des Arts déco m’avaient demandé d’enregistrer un texte. Devais-je rappeler. Sais plus. Décrire une voix c’est super difficile. Spectacle au Theatre de Paris/ Open space, entre Tati et Les Deschiens. Grande qualité. Classe.
Après verre . C’est sympa. Je déclare ma flamme de groupie à Niels Arestrup. C’est vrai qu’il est devenu, il l’était déjà probablement un acteur top. Il me fait un peu peur. Il a un regard intense. Brrr. Il dégage quoi. Je taquine Berléand qui salue avant moi M.M. Bref . Je regarde ( en sifflant mon champagne de mondaine) du coin de l’oeil Pierre Richard qui ne m’a strictement jamais intéressé. Je me dis que vieux il est bien mieux. les rôles d’ingénus qu’il a joués …. Bon bref.
OUÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ!!!!!
DEMI-VESTE ET PICASSOS
Je ne sais plus le nom de ce peintre anglais montré au Musée Bourdelle dans l’exposition des mannequins qui commence pas mal et finit pas terrible . ( » Nous sommes les man ne quins » ) ( la dernière fois que j’y étais allée , c’était une exposition de Eric et ça m’a fait bizarre ) .
Ce qui me déplait dans le petit courant actuel de mode peinture « figurative » et le mot n’est pas le bon, c’est le côté vintage et suranné. Et en plus j’ai l’impression de me balader sur le net. Donc c’est une réalité que je comprends mal. L’hyper réalisme je le saisissais même si là n’est pas ma passion. Pendant les concours, et je regrette de ne pas avoir noté son nom, un Chinois présentait des peintures dingues, mi ex-voto mi-manifeste. Bref comme il faut que je file je ne vais pas développer. Mais les Claire Tabouret , Giulia Andreani etc….
demi-veste et picassos
LA MAIN DROITE DE B2B
Quand on est rentrés de la cinémathèque où Rappeneau et R. présentaient « L’homme de Rio », on est passés aux A. Je n’avais jamais vu ce film je crois. Précurseur d’Indiana Jones, suiveur de Tintin entre l’oreille cassée et les 7 boules de cristal. C’est très drôle. Des longueurs dans l’action parfois. Mais ça a beaucoup de charme. De Broca, j’en ai déjà parlé quelque part, probablement au moment de sa disparition… Bref je suis toujours contente de dire bonjour à B2B aux A. Toujours le même au même endroit sur le tabouret au bar, jambes croisées et dégustant un sandwich coupé en deux et en biais. Une Leffe, il boit doucement.
On se tutoie et on s’embrasse. On ne se dit pas grand chose. Je m’extasie devant ses bijoux. Je peux faire une photo? Il ne se fait pas prier quand je lui demande de poser ses mains à plat sur le siège.
—On y va? me dit-il…
—On y va … l’autre main. Je voudrais le filmer mais où? Chez lui semble impossible car il ne vit pas seul. Ici c’est moins intéressant.
Tennis pas mal et puis… Rien. Je tente le Resnais et tiens 15 mn, je regarde le dernier de Nicole Garcia. Puis remplir les cases des UC pour l’administration. Faudrait aller porter ça demain. Bouh.
OLD SOCKS’ SELFIE
Photo au moins aussi intéressante que ce blog
Ranger les livres. C’est fait et je suis bien contente de ne plus avoir en trois endroits qui se sont mélangés, Virginia Woolf près de Handke et Ovide qui traine du côté de chez Daney. Qui a donné l’autorisation? Hop tout le monde reprend sa place. Au dessus du radiateur mes préférés. Les Belles-lettres, Benjamin, Woolf, Rilke, Vernant, Veyne, Morel. Beaucoup de livres non-lus aussi. Mais j’aime qu’ils soient là. De l’autre côté les Anglais, les Anglaises, Les Victoriens-Victoriennes, les fantômes, Le Lorrain, des livres traitant de la Bêtise et Bouvard et Pécuchet… Etc les polars tout en haut, les Allemands là. A droite, Borges, Blanchot, Sade, quelques dictionnaires, le cinéma, Bresson, Renoir etc… Roussel, Calvino, Magris.
Refaire, refaire, faire.
Hier soir délicieux diner rue des Dames- c’était très bon- et nous n’avons pas choisi le jardin car il faisait trop froid. Le dessert-moi qui ne suis pas une passionnée sauf dans l’assiette des autres- miam. Une fille anglaise et potelée, portant une robe romantique à manches bouffantes et fleuries genre Cacharel des années 70 observe la jolie assiette de thon mi-cuit et salade thai surmontée de je ne sais quoi. Elle sort de son sac un téléphone Hello Kitty et immortalise le poisson. Du coin de l’oeil j’observe qu’elle commande un troisième verre de vin rouge. J’adore regarder. Elle n’est pas bien à l’aise, seule au resto, avec son guide de Paris. Après le soufflé glacé au grand-marnier , nage agrumes aux épices ( dont je parlais plus haut et qui est un régal) elle opte pour un cognac. On reprend le métro tranquillement.
Rêvé de Hélène Petit mon amie d’enfance perdue je ne sais où en France. Aimerais-je la revoir?
Les travaux des étudiants s’estompent. Plus qu’à remplir la feuille .
Sensation intense d’avoir TOUT à recommencer. Quel programme.
jonas pourquoi pas
Je suis passée à l’école voir le travail de Sacha que j’aime bien. Des étudiants à qui je n’ai pas donné l’UC magique ne saluent pas. Ben tiens!. Pfffff. Passage chez V en morpho, puis vernissage Moninot. Je suis toujours en admiration quand Monory est quelque part. Les dessins de nuages sont beaux, avec les indications d’heures.
Rien à dire. Rangé l’atelier. Puis roulé la peinture de 8M. Pas facile , seul.
Bon. Y retourner.En fait j’ai envie de ne rien faire du tout, d’aller au Louvre ou visiter des expos comme si j’étais un touriste. J’ai commencé un pollar pour oublier tout ( mais quoi au juste ). Bon il faut que je devienne mon étudiant et me dédouble pour continuer.
L’école est finie
Jarislav Rössler (Czech, 1902-1990)
Untitled
1924
Pigment print
9 1/16 × 9 1/16″ (23 × 23 cm)
The Museum of Modern Art, New York
Thomas Walther Collection. Horace W. Goldsmith Fund through Robert B. Menschel
Willi Ruge (German, 1882-1961)
Seconds before Landing (Sekunden vor der Landung)
From the series I Photograph Myself during a Parachute Jump (Ich fotografiere mich beim Absturz mit dem Fallschirm)
Hier grande journée UC avec tous les étudiants. Genre 29. Beaucoup trop. A mon avis ce que l’on a vu est moins intense que le Mardi d’avant. Pas mal de personnes bloquées dans les documents et présentant des choix d’images comme travail. Hum. Je pense plutôt qu’il y a un manque de travail tout simplement pour certains. Et comment garder sa fraicheur et comment ne pas devenir un fabricant d’art contemporain ( so called) . Comment l’intelligence peut-elle paralyser et s’avérer ennemie. Comment la certitude empêche tout dialogue et c’est le pire.
Mais ce sont toujours des bons moments; La présence de J. me plait.
On boit un verre au Flore après puis on rentre. J’ai l’impression que la soirée s’est effacée tant j’étais saturée. Je me suis affalée devant la télé et ne sais pas ce que j’ai vu. Envie de « ne que lire! » NEKELIRE. Et de NEKESOLEIL et de plus de sport.
Bon. Douche et Arg.
« Serions-nous plus heureux sans les informations ? »
… demande le Courrier international.
Nepal…
En allant au 104 je suis sidérée de voir toutes ces tentes sous le métro Jaures. Un vrai village. Dingue. La fois dernière ( quand ?-j’y passe assez souvent- il y avait des grands cartons.) Aujourd’hui combien sont-ils. Je m’arrête, 3 types souriants sont un selfie et des gosses se lèvent d’un campement de matelas sans toit. La densité est forte. Que faire.
Le dernier film de Godard est un pensum. J’en visionne 15 mn et je craque; j’ai envie de n’importe quoi, d’un bon pollar. Les images penchées ( j’avais écrit pensées, mais c’est pareil) me cassent les pieds. Bien sur Godard. mais bon. souhaitons qu’aucun étudiant ne voit celui-ci car il comprendrait mal pourquoi: » Non, pas ça comme cà « .
Téchiné ( du coffret Cesar) image dégueu. On dirait une télé.
Je m’attaque à l’inventaire Maeght et ça m’ennuie mortellement de revoir les ektas. Un supplice.J’achète des classeurs.
Creuvée toujours. Analyses ce matin. On verra.
je cherche, je cherche . En plus une idée de film pour R. ou avec lui. Un personnage décadent et sophistiqué. Précieux. Où? Comment?
Penser à la maison, aux maisons, aux maquettes. Voir Petronella Oortman.
VIEILLES NOTES
http://www.fabula.org/revue/document5417.php
L’originalité de l’œuvre de Sebald réside dans son usage de l’image, de la photographie et de l’archive au sein même du récit de fiction, bousculant les catégories des genres. Cette originalité formelle, souvent soulignée par la critique, fait aussi l’objet d’une analyse de la part de Muriel Pic qui met en évidence, dans un premier temps, sa parenté avec la pratique de la collection ou du montage, méthode littéraire amplement utilisée par Walter Benjamin. Cette « compulsion de conservation » (p. 58) qui fait coexister la photographie d’apparence la plus anodine, présentant détails, objets, visages d’anonymes, avec documents d’archives, s’inscrit dans la tradition baudelairienne du « chiffonnier », celui qui ramasse les rebuts, et valorise le petit, l’insignifiant, le « marginal », le « déclassé » (p. 58). Chez Sebald, le montage procède selon deux modes : « le montage par dissemblances », construisant un véritable catalogue de bric-à-brac, et « le montage par ressemblances », favorisant les analogies.
Muriel Pic montre bien à quel point, en ce sens, Sebald est proche de la méthode préconisée par Benjamin : en sortant les images de leur contexte, en les isolant, voire en les recadrant, il est possible de faire émerger entre elles d’autres rapports, de « dynamit[er] le cours de l’histoire »4. Pour Sebald comme pour Benjamin, « le montage possède une vertu politique » en tant qu’il mène le lecteur, par une expérience de choc, à « une méditation sur la mort, un travail de deuil ; sa vocation ultime est philosophique. » (p. 85).
En refusant toute hiérarchisation des images, mais aussi en affirmant « la nécessité d’une énonciation collective » en donnant la parole aux anonymes et aux sans-voix dans ses récits, la démarche de Sebald témoigne d’un matérialisme littéraire qui « implique une politique de la mémoire visant à voir autrement le passé que depuis le point de vue de l’histoire. » (p.84).
« Que l’on ne connaît pas bien quelle divinité l’on doit invoquer pendant les tremblements de terre. »
J’ai fini ma chapelle sixtine hier soir. Aucune idée de ce que ça vaut. Si c’est ringard ou quoi. 8m par 3 si c’est une horreur ça fait une grande horreur.
Je regarde avec plaisir les Diaboliques . Grrr. C’est terrible. Les gifs aussi sont terribles. Impossible de s’arrêter. Regarder et regarder encore une fois; je me souviens de cette image de film ( lequel). Un Keaton, avec un cheval qui galope sans fin dans une tasse. Magique. Oups ça tape dur sur un piano en dessous . Vu une habitation provisoire en carton et je n’avais pas le temps de m’arrêter pour photographier. Je regarde des images des Bouddhas explosés par les talibans il y a quelques années et lis un article sur notre attachement au passé. Nous occidentaux.
Je ne sais pas par ou attraper les choses. commencer à faire une sorte de liste pour la Maison Rouge. Choisir quelle partie je prends. Hum. Article intéressant sur On Kawara. Reprise d’un classeur. Aulio Gelios/ Nuits attiques
Cobra verde, rangé où?
HOP
Retour Dimanche après une semaine à ne rien faire-laisser faire. Des moments plaisants, lecture et cheminée. Des moments drôles (éléction de Miss Haut-Forez!!!), Vélo à peine mais dans les bois. C’est merveilleux. Le B.A institution locale et ses conversations. Le marché et les étals pleins d’asperges, et de bonnes choses.
Lundi, les Molières…
Mardi les UC.
27 dans la journée!. C’était bien que J. soit là. C’est beaucoup plus amusant pour tout le monde y compris les étudiants qui connaissent un peu mon ronronnement. Un » corps « étranger, c’est toujours salutaire. Quelques échecs mais en général de trucs pas mal. Avec évidemment parfois des ruses réussies ou pas ( j’ai l’impression que j’ai eu même une présentation en double, à savoir que j’ai vu, entendu la même chose à l’UC de Janvier concernant une personne!!)
Puis Flore et Chablis.
C. passe diner avant son départ à L.A puis travailler à nouveau cette fois ci le film de Nicole Garcia.
Tennis ce matin. La raquette tendue à 22 dégage. Mais moi je ne dégage rien du tout. Berk. Nul.
Ca y est j’ai ma carte ministère. C’est génial les coupe-files! Vive les privilèges! ( Je visite le pôle numérique et nous avons une longue conversation avec V.R.)
Du coup ( comme on dit-tout le monde dit Du coup du coup) ,du coup je passe rapido à l’expo JP Gauthier. Je suis quand même intriguée par ces visages vivants de mannequins morts et repense aux Aveugles de Maeterlinck sans acteurs ( Denis Marleau).On pense aussi à Cocteau bien sur. Mais c’est effroyablement difficile de montrer des vêtements, de montrer la mode statique. La première salle ( où les meubles sont « fantômatisés » et recouverts d’un tissu extensible ) est hideuse à mon gout. Je ne lis rien, flâne ( il y a du monde) et me dis que pour éviter les pièges du Grévin show c’est difficile. Je trouve la scéno moche. La deuxième salle est ce qui me plait le plus avec la surprise des yeux qui s’ouvrent dans le groupe de face. C’est réellement intrigant, un peu moche un peu bizarre. Ensuite peut-être ne fallait il pas reproduire cela partout ou presque . Même le Narcisse est plus anecdotique puisque le truc est en quelques sortes éventé.
HOOOOOOO/ L’HOMME AU MANTEAU
DEMAIN.
Je prendrai le vélo et hop
Macabre!
Ouf je ne rêve plus.
Pompéi. Une image envoyée par une étudiants. Je ne connaissais pas du tout cette fresque de Pompei. Un personnage se regarde dans le miroir tandis qu’un autre pour l’effrayer tend un masque dont il verra l’image dans ce même miroir.
Mal joué ce matin.Nulle. RV semaine prochaine pour le film et dans une heure à la MR
Mardi soir au F. avec J. puis R. On pousse des grands rires en faisant les mortes ( suite à la photo des frères qui nous fait peur). Il s’agit de faire le corps mou comme si l’armature de présentation du mort n’était plus là ou se brisait. Atroce!!!! J’en mets une seule. Je crois qu’on est grillés dans l’établissement. On a fait un tel boucan mais c’était bien car tout le monde était en terrasse et nous bien tranquilles ( au chaud ).
Quand j’étais flic
Am I somebody
Am I somebody
QUI EST LE MORT 1
J’y reviens. Car cette image me poursuit et je constate encore le visage au cou pris dans les épaules qui avance imperceptiblement. Je me demande le hors champ. Que se passe t’il. Comment ont-il installé le défunt.On dirait; comme sur les images du précédent post que le vivant écarquille les yeux qu’il veut appuyer son état de vivant.Il est médusé il voit la mort qui n’est pas sienne et fixe un objectif qui n’est pas chose courante. S’enfoncer dans le siège , Y être. Ah. Comme c’est étrange et beau.
Qui est le mort dans la photo?
Alors que je regardais de Duchêne de Boulogne je suis tombée sur des documents Victoriens, Memento Mori étranges. Si je savais que l’on photographiait alors les morts, dans des tenues théatrales ou exagérées, ou les fleurs elles-même étaient en nombre… J’ignorais que de véritables mises en scène visant à ressusciter le mort, à faire » comme s’il était bien vivant » puissent exister. C’est assez glaçant je dois dire car ici aucun théâtre. Tout est normal. Le frère s’est assoupi sur l’épaule de son ainé ou cadet,
La jeune femme plus nette étrangement que ses parents semble rêver alors que les deux autres ont comme une crispation qui pousse la tête imperceptiblement vers l’avant.
Quant au troisième, c’est tout comme un portrait de cour d’un autre âge.
Mais sortons il y a du soleil.
Le livre des cérémonies de l’empereur Constantin
J’avais fini la journée de Vendredi comme j’avais pu et R. m’avait embarquée au théâtre ( pour ne pas que je rumine ) . Après on est allés manger des spaghettis alle vongole à la Sardegna. Samedi matin, projection du film de Remy. Dès que les lumières s’éteignent et que je lis le titre, je pleure une minute. Je me dis que je ne vais pas rester. Tous ces gens me semblent dans une autre vie. J’aime beaucoup Remy et sa famille. Catherine a une doudoune bleu pétant. Je manque de patience, il fait froid et je n’aspire qu’à une chose, rentrer, ne pas aller à l’atelier, lire, me balader sur le net, chercher des interviews d’Agamben, et des extraits où on le voit dans l’Evangile de Pasolini. Ce film est une merveille. Puis ça m’ennuie, je commence » De la très haute pauvre pauvreté », les règles monastiques, l’Habit, l’ermite , les termes ecclésiatique, le seul et l’ensemble… L’empereur Constantin.
Puis ça m’ennuie et je farfouille dans le coffret des Cesars. Mommy de Nolan. Pourquoi pas. J’oublie tout. R. Me rejoint. On regarde.C’est agréable et les acteurs sont excellents. Le format carré ne me plait pas trop mais j’aime le film.
—On bouge ?
—Heu. Je ne me sens pas bien. Coeur gros est le mot. Je sors un Kleenex régulièrement, je tourne et vire et reprends Klein et son Majorama. Puis un verre de vin blanc.
Allez on sort. Bon d’accord. Ca a fini comme d’hab à côté car traverser la rue nous emmène en Italie , Angleterre ( Oh my Knees dit en se levant une vielle dame qui sort d’un Ken Loach ), mais aussi en Auvergne. Ya du foot sur l’écran muet. Tiens voilà Bernard de Beloeil qui arrive. Habillé classe comme toujours. Chapeau noir et longue jambes qu’il croise. Il est las d’attendre de grimper , je ne sais pas comment on dit ces choses dans la hierarchie de la Noblesse. Pour se sonsoler il s’est acheté « des baffles en nacre » ??? et il doit garder le carton pendant 2 ans.
Alors , tu n’es pas venu à la soirée accordéon? Il fait la grimace et je lui dis que moi aussi je préfère les valses de Vienne (!) . Il répond que , oui , ce n’est pas le même monde. Il est assez difficile à comprendre avec sa prononciation. Mais ce que je préfère c’est le brancher sur les oiseaux. Il en a une peur terrible et ça me fait mourir de rire. J’adore. Je lui raconte le petit poussin… Tais toi j’ai la chair de poule me dit il , surtout qu’aujourd’hui un pigeon m’a frôlé!!!
Bref,je le fais parler, Versailles, les couronnes , le roi des Belges tout ça. Je ne pense plus à Eric, je mange même une tarte délicieuse. Puis maison . Les 39 marches nous attendent. Un petit comprimé ( qui me fait dormir d’une traite même si je rêve encore beaucoup. ) Ne me souviens pas. Je cherche. CA m’énerve. Je sais presque. Un petit avion, un helico? Des gens , des enfants? Puis la mer, la côte. Une adresse de pâtisserie. Un autocar et l’arrêt Charlemagne
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