« et neveu d’Oscar Wilde…. »

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Arthur Cravan

Si vous voulez planifier un petit blues, il suffit sur Deezer de programmer Reggiani. C’est ce que je fais ce matin. Pourquoi??? Sais pas… Je me revois à 15 ans, écoutant ça  avec mes photos collées au dessus du lit ( qu’y avait il sur ce mur? Un danseur me semble t’il, un autoportrait que j’avais fait, une affiche de Picasso, et quoi et quoi. ) Il y en avait beaucoup. des trucs découpés. Evidemment pas trop de photos faites avec l’appareil offert à la communion! J’avais un tourne-disque assez moche avec un couvercle haut-parleur en imitation bois. Et des 33 tours. Pas beaucoup. J’avais essayé Pink Floyd et j’aimais pas.J’aimais Hey Jude des Beatles et j’avais seulement un 45 t. Je n’ai jamais été bien en avance niveau musique. Et je préférais très tôt chanter Trenet plutôt que David Bowie, ou Nina Haagen dont j’ai des albums quelque part. Après, plus tard, j’ai rencontré Trenet et jamais NH. J’écoutais Bach. Je connaissais Igor et David Oïstrakh… Marino Marini et son orchestre ( disque de mon frère ainé ), Barbara, les Aphrodite Childs.   Bref…

Je n’ai jamais pu écouter Brel. Ca m’a toujours ennuyé mortellement et je n’y peux rien. Avec B. on était fan de Joe Dassin, et après j’avais la photo de Julien Clerc sur mon cahier de textes . Nul n’est parfait. La californiiiiiiiiie….

J’adore Arthur Cravan et sa légende. Jacques Vaché, etc… ces gens qui ont choisi leur fin. Et qui -Dada plus que Dada avant Dada- n’ont pas supporté de continuer. R. m’a souvent parlé de  » Par delà les marronniers  » , création de JM Ribes en 1972. Puis repris à l’époque à l’espace Cardin. Il avait adoré.

C’est hier que nous sommes allés au Rond-Point pour voir la nouvelle version de Par delà. Mais… Mais… Michel Fau ne peut réussir à sauver cette catastrophe. Moins grave que la gierre de 14 mais quand même. Aucun tragique dans ce défilé de déguisements. Chacun sait qu’un déguisement est un mauvais costume.  Nous avons appelé cela du ringard riche. Tout y est superficiel, plaqué, chargé/ Des images, des lumières , des effets, des chapeaux et un choix sonore médiocre. Le pire serait peut être le passage de cour à jardin d’un grand panneau où sont photographiées des Gueules cassées. Ben tiens. C’est subtil ça. Je me dis d’ailleurs qu’il ne devrait pas être permis de montrer ces documents devenus des décors de théâtre, des accessoires … Et de respecter la mémoire de ces pauvres martyres défigurés à jamais. Tout cela n’a rien de Dada et montrer son cul comme JMR a demandé à Michel Fau de le faire n’est pas bien révolutionnaire. Pas drôle non plus.

En haut vous voyez AC et son grand manteau de fourrure. Celui dont est affublé Michel Fau sur scène est affreux et n’a pas l’ombre d’une élégance dandye: On dirait qu’il a été fait avec un fond de rouleau déniché dans les réserves archéologique du marché Saint-Pierre. A l’époque où on faisait des recherches sur la fourrure acrylique et que que l’on tâtonnait. Soudain je repense au manteau que portait un jour Gilbert Lascaux. J’avais dit à un ami, entre mes dents: Je te présente King Kong et il avait explosé de rire.

« La revue est une bonne idée, car elle met du sucre glace et du glamour sur l’amer et la mort, mais elle noie un peu le poisson. A dire vrai, nos trois dada semblent parfois accessoires sur ce grand plateau encombré de praticables de foire et de fête (scénographie de Sophie Perez). On jurerait qu’ils s’ennuient de temps à autre. On en voudrait plus. Plus de dada, moins de manège.« 

« Ennuyeux, bavard, prétentieux ; il y a de l’argent pour le décor et et les costumes, mais pas pour les idées. Ca ne raconte rien, aucune émotion, aucune histoire. C’est froid et pffff… N’y allez pas, vous passerez une meilleure soirée. »

En parlant de cela , R. me dit que je devrais ressortir ma pièce écrite en 1998 à ce sujet. L’Opera du Rhin était intéressé; m’avait appelé et je n’ai jamais donné suite selon mon habitude de l’époque. « Le cerf des tranchées  » est donc quelque part, pas assez fini.

Et la nôtre… La nôtre de baraque c’était un peu différent.  C’était comme qui dirait passer des cieux au gouffre. J’me comprends…D’abord le rideau…  Une idée de Cosmos:
—”Faut  un trou noir dans ce bazar, faut un gouffre…” 
Ah quand j’y pense… Tout en soie noire avec des éperviers noirs brodés. Impressionnant!  Les Portes de l’Ombre “qu’il déclamait… Les portes de l’Ombre…Ah! rien à voir avec les toiles peintes et criardes des autres. Pas de sirènes pas de mer des Tropiques chez nous, Ni grelots ni pirouettes… Passée la tente de Gina la femme au corps de crocodile qui faisait rire tout le monde, vous aperceviez nos rapaces brodés et votre sourire disparaissait immédiatement. Les femmes se pressaient contre leur homme en frissonnant, les chiens grognaient… C’est comme si la nuit était tombée  d’un seul coup juste au dessus de notre théâtre. Oui. J’ai bien dit théâtre.  Ah , vous ne le connaissez pas Cosmos. Il était pas du genre à s’ contenter  de monstres dans des bocaux. Il me disait:
—J’t’aime bien toi, parce que ta bosse est vraie et il éclatait de rire. T’a bien fait de tomber du trapèze. Je ferais quelque chose de toi.C’est vrai qu’avant le public n’était pas trop difficile. On lui disait:”Voici la femme araignée” et il la voyait. “Le grand cannibale emporte dans sa tanière du centre de la terre l’esclave du Désert pour la dévorer crue” et les femmes criaient. Et ma bosse qui n’a jamais changé de place, il suffisait d’annoncer qu’elle allait tourner pour qu’ils la sentent bouger sous leurs doigts!!! Tu parles!!!
—Prenez places Messieurs-dames dans ce chariot!  Venez admirer sous nos lustres de cristal Polonius le Grand Cerf funambule, Nous traverserons la Sibérie. Courage…. Courage…En route vers l’autre monde…Les squelettes vous guideront, les fantômes fermeront notre route. Nous  entrerons dans la Grande Rome. S’il vous plait devant vous l’Empereur Domitien. Il arpente sombrement la galerie en pierres transparentes où il s’est réfugié! Son nain favori l’escorte et porte le poinçon d’or très fin sur lequel le maître enfile des mouches… 
L’art!!! Nous pratiquions l’art… Et ce n’était qu’un début… Imaginez sans ce désastre… Allez singe tordu , tu ne vas pas pleurnicher…etc etc!!!

LND 1998

 Pour revenir au spectacle il ressemble à Dada, comme Pure People à la revue Maintenant. Ca bouge, ça file.Ca clignote.  Les acteurs sont bien ( toujours, eux, victimes de… ) mais que c’est ennuyeux. Ils doivent s’ennuyer aussi ! Applaudissement frais on peut dire, et acteurs qui après le spectacle doivent s’enfuir plutôt que d’apparaître en bas. Moi j’avais demandé à R: «  Qu’est ce qu’on dit à Michel? « . Ne voir personne nous a facilité la tâche. Ouf.

Moi, on le sait j’adore Michel Fau. Lui, aurait fait un magnifique travail sur Dada et sur ces personnages qui jamais ne se rencontrèrent mais disparurent, pourrait-on dire, ensemble.

Le top à la fin, est l’apparition d’une barque, ben oui, Cravan a disparu en mer. Et puis comme il y a marronnier dans le titre, hé ben vla les filles affublées de feuilles. Des feuilles de quoi? De marronnier bien sûr!!!!

Ce qui est bien c’est que les constructeurs et métiers du théâtre ont du taf.

On a croisé Judith Magre. Incroyable et bien vivante. Magnifique. Elle m’a dit que j’étais une pauv’conne et j’aime ces manifestations d’affection-là !!!! Tiens ce très beau garçon, ce ne serait pas… Pardon, vous êtes Adrien?? Oui hélène!!!.

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Hier avant de passer à la galerie et de poursuivre ce fastidieux inventaire je passe chez Yamamoto ( J’y vais, j’y vais pas, j’y vais pas, j’y vais… ) J’y suis. C’est drôle il n’y a personne. Je ne voulais plus y retourner à ces ventes, parce que 1/ c’est un piège à pognon et 2/ C’est la foire d’empoigne des friqués en culotte derrière un portant ( Hahah ) Ca c’est marrant, des copines qui se conseillent mutuellement en racontant n’importe quoi.  Et c’est insupportable cette frénésie.Cette peur de manquer. Les pires et ce n’est pas du racisme,( comme on dit quand on va l’être !!! ) mais une constatation, sont les blacks qui dès l’ouverture, crient, se disputent et doublent dans la file d’attente ( pour ce sport les white sont bons aussi ). Puis attrapent tout ce qui passe et laissent par terre, ce qui ne sera pas élu. Cela sent la revente rayon Sapeurs.( j’adore les sapeurs et j’en avais vu à Kin pas mal )

Bon. Je claque en pensant à la condition humaine ( heu…. ! ) .Et pars au soleil, vers la rue Chapon, avec mon grand sac.

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Avant hier, au café de la Mairie en terrasse je suis intriguée par un Monsieur d’un certain âge comme on dit. Il a des bagues énormes. Une à chaque main, un chapeau et une tête intéressante. Il me rappelle quelque chose. Oui c’est Jean-Luc Parant à mon avis. Oh lala c’est fou comme on tombe dans les oubliettes.

Alors pas d’angoisse!!!

Se regarder

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En écoutant «  de la plante à l’image

Je lisais que maintenant on pouvait, via le drone , filmer son footing et autre scène passionnante de nos vies en plein air. C’est terrifiant ce narcissisme et c’est terrifiant d’être le héros de sa vie.

Les reçus UBER sont le témoin de nos déplacements. Je trouve cela assez drôle. Pas pour maintenant, pour plus tard. Tenter de mener l’enquête sur sa propre vie , et ce blog n’est fait que pour m’aider quand je chercherai ce que j’ai fait de ma vie. Je me souviens lors d’une table ronde au Musée Rodin, j’avais dit que nos photos, nous sur les photos dans nos ateliers ne servaient à rien , excepté nous distraire quand nous serions vieux. Orlan n’ pas eu l’air de prendre très au sérieux ce que je disais.

Je file aux ventes Yamamoto puis à le galerie.

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Ho!!! Il l’avait fait avant moi !!!!!!

Les collections+Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ?

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Emmanuel Schwartz

« After an email at 2:30 saying he would be free to meet me personally if I came right away, I rushed over to meet the head of the art school’s archive, Emmanuel Schwartz. »

Agrégé de lettres, conservateur du patrimoine, Emmanuel Schwartz est l’auteur d’articles, communications et livres qui considèrent les relations des œuvres d’art avec la littérature universelle. Il étudie dans cette optique l’histoire, les doctrines, les bâtiments, les collections, l’influence de l’Ecole des beaux-arts.

Principales publications : Les Beaux-arts, de l’Académie aux Quatz’arts (1817-1968), (sous la direction d’Annie Jacques) ; La Chapelle de l’Ecole des beaux-arts de Paris, Paris, 2002 ; Les Sculptures de l’Ecole des beaux-arts de Paris, Paris, 2003 ; L’Ecole des beaux-arts côté Seine, Histoire impertinente du quai Malaquais…, 2008.

Ce matin, la télé qui vient filmer R. et la Canon et la perche, et la journaliste qui me raconte sa rencontre avec de Toth à Hollywood. Il voulait un hélicoptère. Elle a dealé une limousine. Elle a imité sa démarche, raconté son passé Hongrois si je ne me trompe pas, son bandeau sur l’oeil bien sûr. Moi j’aime de Toth. Et avec un nom pareil…

J’ai mangé un truc, regardé des choses sur l’ordi, cherché pour l’avocat cette image:
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Puis j’ai filé aux Beaux-arts pour le rendez vous avec Emmanuel Schwartz.

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 On avait déjà eu RV il y a un mois pour parler de mon envie de montrer aux étudiants des choses concernant les métamorphoses d’Ovide. J’ai toujours énormément fantasmé sur ce livre sans l’avoir lu en totalité.Je l’ai découvert à 24 ans à la Villa Médicis. J’en ai un exemplaire acheté quand l’électricité n’existait pas et que l’on portait des peaux de bête. J’exagère un peu, mais le livre est à peu près en aussi bon état que mon permis de conduire. C’est dire. Actéon est un peu chiffonné, et Narcisse sur la photo est loin d’avoir l’apparence d’une petite fleur. Donc Monsieur Schwartz. Je le trouve étrange et drôle. Son bureau ( la table ) est un enfer de bazar et il me dit qu’il perd tout. J’aperçois des mains de plâtre, des livres ouverts, de la paperasse. Et le bureau est -comme on l’a dit avec X – « un open space » du XIX eme siècle. L’open space m’a fait pensé alors à ce que l’on appelle « une douche sonore », principe muséal qui permet sans ouvrir aucun robinet et en se plaçant dessous, d’entendre par exemple la voix d’Appolinaire. On à l’air bête là-dessous, planté comme un je ne sais quoi les oreilles pointées vers le pommeau. Bref, nous voici dans les réserves. Dans la bibliothèque. Je touche un livre qui me semble parler d’alchimie. Dans un autre des monstres. C’est très beau. Je feuillette avec précaution. Il fait sombre . M. S a une petite lampe et le premier jour, la liste. Moi, mon cahier rouge. On se courbe, on se met sur la pointe des pieds, on monte à l’échelle. Il me dit les numéros, je cherche. Avec ou sans lampe. C’est drôle, j’aime bien. Il y a quelques années j’aurais éternué comme une bête. Là, ça va.

Donc c’était le premier RV. Comme nous avons, lui perdu sa liste et moi mon cahier rouge, nous avons recommencé exactement la même cérémonie hier après midi!

Nous passons voir aussi les peintures dans la bibliothèque et le petit étudiant coréen a le nez plongé dans… un de mes livres.

Puis nous parlons un peu avec Monsieur S. qui est décidément très drôle et d’une espèce en voie de disparition.

 Ensuite j’ai trainé un peu , regardé des gravures qui sortaient pour une expo, demandé une loupe ( non pas pour ressembler à cette photo au-dessus que je ne connaissais pas- et ainsi avoir l’air d’un bibliophile parfait ) mais pour voir de minuscules détails d’arabesques, sur un livre traitant d’orfèvrerie.

Ensuite un Uber pour filer à la galerie et me retrouver dans mes listes du passé Maeght. On pointe, on note, on classe.

7h 39; pourquoi me suis-je levée à 6h30?

C’est bien le plus grand fou qui soit dans la nature 
Que celui qui se plaist aux livres bien dorez, 
Bien couverts, bien reliez, bien nets, bien époudrez, 
Et ne les voit jamais que par la couverture.

Jean le Pautre

« Vous avez lu Ovide »?

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Une  caricature de Max ( Ah le salaud !!!)

Parfois je jette un oeil au blog et j’aime bien les images. Je me dis que ce n’est pas génial mais que c’est vivant. Enfin ça me semble vivant. Comment l’intégrer dans l’expo.

Bon, je suis mécontente de m’occuper de trucs qui m’empêchent de travailler. Les avocats car récidive de MP qui me plagie à l’aise, le dossier M., le dossier Bozar, le dossier vente maison, et pour moi l’horreur, la déclaration à la maison des Artistes. Ca a toujours été un traumatisme, envoyé la plupart du temps en retard, avec des ratures,. Pas envoyé du tout. La misère. Je déteste les trucs de ce genre, poster une lettre. Mais je préfère poster une lettre plutôt que de regarder un De Stael ou un Renoir peintre!!!Ou un Modigliani. Ou même Paul Klee ( pardon ) qui m’ennuie( nt ).

J’ai envie de peindre bazar et ne suis pas allée à ARG. depuis 3 semaines . En plus les concours d’entrée la semaine prochaine. Présidente de jury. Ben tiens. Je sais même pas ce qu’il faut faire.

Hier comme toujours bonne journée au Fonds Maciet. Il y fait très chaud. Suis fière d’avoir ma caricature. Il y en a d’autres !!!!

fashion et masques

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Je m’aperçois que dans mes découpages presse il y a beaucoup de trucs de mode. Je photographie des bouts de pages , j’enlève du texte, je re-cadre. Ca m’amuse.

Je regarde des documents filmés sur les female maskers; C’est vraiment berk… Se transformer en poupée de pied en cap. Avoir la voix bloquée dans le masque en silicone, c’est de la pure horreur. Se talquer pour enfiler les combinaisons. C’est très indisposant à regarder. pour moi.

Les masques coutent des blindes en plus. Dans les 600 dollars.

Dreigroschenoper (The Threepenny Opera)

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Bob Wilson opera de 4 sous

C’est quand même très casse-gueule. Ce n’était pas mal. Mais… Bon. Scéno oui, avec l’orchestre sur le dispositif.  Mise en scène oui, pas mal, hum . Le personnage en costume de flic français, nul cette « trouvaille de costume » ainsi que la combinaison orange de condamné à mort; Et puis trop d’insistance sur le : Voyez quand ça a été écrit et voyez que cela s’applique à today. François Villon à la fin… Hum. Et en Français ça manque de charme…

Rêve. Réveil à 10h40 !!!! Moi ???? Mais non!!!

J’ai demandé à François Hollande que je regardais par le biais d’un miroir, s’il voulait m’apprendre à jouer aux échecs. Il a répondu avec la tête de François Mitterrand en me disant de jouer avec moi -même , que c’était la meilleure école; Dans un grand hôtel je fonce vers une porte, l’ouvre et l’alarme de déclenche. Dans le même hôtel , près de la mer il y a une tour très haute. Je m’appuie contre un mur et regarde la mer. je touche un truc et deux grands rouleaux tombent à mes pieds. Je lève les yeux, ce sont les stores du phare en forme de tour. Je me trompe de route et la voiture entre dans la mer. Un grand voilier passe devant moi. Des gens me sauvent. Je suis dans une sorte de salle de bal. Un imbécile me parle. Les gens qui m’ont sauvée sont stupides.

R. Vient vers moi en chantant l’opéra de 4 sous. Il parait que cette nuit je l’ai chanté jusqu’à 3 heures et demi!!! Emoji , emoji, emoji

ARTISTS SHOULD CROAK

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Hier c’était vraiment glauque cette pluie. j’ai atterri à Pailleron avec mes palmes en bandoulière et  qui étaient au chômage technique depuis pas mal de temps. Nagé 3/4 d’heures. Trempé un quart d’heure dans l’eau chaude du bassin des flemmards. Ca fait du bien. Mais je crois que ce n’est pas terrible pour le dos.ce matin bobo. Labo photo et toutes les petites images. Puis conférences Kantor, très réussie; J’ai amené Kantor dans mon cours et personne ne connaissait sauf une fille qui m’a dit: Je connais quelqu’un qui est spécialiste… Et deux conférences se sont organisées. Ca fait plaisir. La leçon d’anatomie du docteur Tulp est un truc très drôle et génial; Ainsi que le personnage, chargé comme Atlas une fois encore, d’un sac énorme.

RV à la galerie donc et me voici en pénitence avec des stickers et un stylo. un carnet noir pour ce travail pénible!!!

Avant de partir , un message de Pauline qui m’envoie un extrait que j’adore. Beatrix Potter tales en 1971. la danse de la grenouille:

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ATLAS

Scrimshaw of General Zachary Taylor

Hier il pleurait dans la cuisine et j’en ai été impressionnée et attristée. Puis tout s’est éclairci.

J’ai regardé La chatte à deux têtes qui est un film formidable ( monté par Sophie ! ) . cela se passe presque tout le temps dans le noir , au cinema Atlas ( Pigalle conserve néanmoins un irréductible cinéma X: l’Atlas. Ce cinéma pornographique est un des trois derniers encore en activité à Paris) devant lequel je passe chaque jour . J’adore la fille allongée, une sorte d’Olympia à sa manière . Et ce qui est drôle c’est ce nom Atlas, encore une fois. Mais ceci est bien loin de Warburg et Mnémosyne ! ( quoi que… cette misère que les personnages portent sur leur dos, ce trouble. ). Le film est vraiment bien, 2002, de Jacques Nolot . C’est Franck qui l’a ramené au terrier. En parlant d’animaux, j’ai enregistré l’étudiant chinois qui parle de  » Rhinocero  » et de « le oiseau  » . Je l’enregistre car il dit cela si joliment que j’en souris encore.Il n’arrive pas à dire « ornithologie »! La journée de Mardi était vraiment sympa. Beaucoup de monde d’ailleurs

Là j’attends le nouveau frigo acheté hier chez Darty.

Drawing now. Je n’ai retenu que les dessins très beaux de Gilles Aillaud . Voilà un exemple de non fabrication, de non affectation. Pas de séduction mais un regard. Des animaux, un paysage tout petit, un chameau. Rien ou presque. Rien de spectaculaire. Tout cela donne envie de dessiner. Me réconcilie avec cette « technique  » qui met souvent en avant une virtuosité pénible, ou un effort de maladresse tout aussi fatigant. Viallat tient bien le coup je trouve. Les dessins trompe-l’oeil photo, dans leur spectaculaire tromperie aguicheuse m’ennuient.

—C’est une photo ! Mais non c’est pas une photo! Mais si c’est une photo! C’est trop bien fait on dirait une photo. 

Thymelicus acteon

papillon Acteon

Bon est -ce que cette saleté de frigo va arriver? Pluie à grosses gouttes immondes. Je m’égare, me retrouve chez Galilée, puis j’arrive par les miracles du Web sur un coquillage gravé. ( Beinecke ) et aussi des livres d’alchimie. C’est infernal. juste infernal de naviguer dans ces bibliothèques: Acteon, un papillon, une photo post-mortem, repenser du coup à Horace Walpole dont je tape mal le nom et qui m’emmène au rayon Machine à laver.

Labo photo sous la pluie, puis de Laumière à Pailleron, sinistre, sous la pluie. Nagé Une heure avec les palmes. Il y a si longtemps. Ca me fait mal aux articulations des chevilles./ Bon repartir à la conférence sur Kantor. Ambiance triste. Mail d’une étudiante qui sort d’HP. Zut.

Encore un retour

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Une dernière promenade au château de Marandière et demain ce sera le départ. Le départ c’était à midi et l’arrivée c’était 5 heures plus tard. C’était délicieux les promenades dans la neige avec les raquettes, le soleil dans le jardin le lendemain avec les jonquilles qui se sont ouvertes. Commencé des livres. Balzac/ re-Le chef d’oeuvre inconnu / Puis je picore Malraux puis…. Bilan. Pas un seul livre lu. C’est bizarre. Marche Oui. Vélo Non. Courir un peu. Dérushage du Musée H. oui. Préparation de prochain RV Maison Rouge oui. Découpage de journaux un peu. Vin Oui puis non. Froid oui puis non. Marché de Pâques sous la pluie. Retour pour Bozar mardi= Lever 4h30, train à 6h13. Gloups. Dans l’autre sens le soir.

J’ai la tête vide, vide. C’est pénible de ne pas lire. Zut je ne sais plus par quoi commencer.

C’est drôle ce temps qui est déjà effacé. Le passage de C., M et E. On a beaucoup ri et râlé. Ils ont lu les journaux. Moi un peu. Mangé des excellents chaussons aux pommes locaux, un régal. moi un peu. J’ai commencé à boire ce drôle de jus de bouleau qui serait comme un eau plus pure que l’eau.

Les 85 ans de A. au Droubliei hier soir à 5. Puis rien, la cheminée, la chaise longue dans l’herbe rase, les ronces, un scarabée que je filme, la forêt . Le bar des Amis. Le film  » Merci Patron ». Passer des vaches aux collections des Beaux Arts où Anne Marie nous accueille : Marey et Muybridge, Duchêne et Charcot. Etrange…

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Bis repetita

percy shelley

 

Je me disais bien que j’avais déjà été étonnée par ceci. Et l’avais rapproché d’un Hantaï à l’époque.

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In his Recollections of the last days of Shelley and Byron (1858), E. J. Trelawny explains that during the disinterment of Shelley’s body near Viareggio, the « iron [of the mattock] had struck a skull …. » He claims that Lord Byron desired Shelley’s skull for himself, but Trelawny, recalling that Byron had once used a skull as a drinking-cup, « was determined Shelley’s should not be so profaned. » During the cremation, Trelawny reports that Shelley’s corpse fell over, and the « frontal bone of the skull, where it had been struck with the mattock, fell off … »

Bon.Hier Argenteuil où je rame un peu. Aujourd’hui lever 7h pour garer la voiture et je me rendors sur « le bain de Diane  » de Klossowski que j’avais lu en 1983.

Au super marché un homme, lunettes de soleil sur le front parle très mal à la femme qui l’accompagne. Il est élégant pas mal, et elle se hâte, panier en main.Elle est maigrichonne, il lui dit pauvre folle et des choses du genre. Je comprends qu’il est aveugle ce sale type. Imbécile, trouve des Danettes dit-il . Elle s’exécute docilement. Elle a un petit visage ( alcoolique?). Je traine un peu pour suivre le dossier puis pars en soupirant.Pas le courage d’aller peindre. Recherches ici.

Diner chez E.et V. Délicieusement bon. Et agréable. Nous marchons le long du Luxembourg avec GG. Puis je bifurque vers Notre Dame des Champs. Il est plus de minuit. Il fait bon.

 

 


Revenant(s)

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J’ai reposé, une fois lu d’une traite,  Ignorance de Kundera ( Je ne sais pas pourquoi je crois que je n’aime pas beaucoup Kundera. Why , why? ). Ici c’est :{Ulysse, le retour , la patrie, l’abandon… Les prétendants…  La NOSTALGIE. Fuir et ne pas vouloir revenir. A peine, juste le temps de voir que, oui, on est d’ici. Ne pas vouloir être dans cette tombe; Non. Non. }

{ Pour moi , surtout pas à Amiens avec mes parents etc… NON, pas là mais en poudre mélangée avec des paillettes de chez… et dans les Monts du Forez près de l’école…. }

Pendant la lecture je me suis souvenue ici et là, de Prague. Et quelle Prague, celle de 1989! Celle de l’atterrissage à Bratislava, du car et de Sacha Distel dans le même avion et qui prend un taxi, laissant ses musiciens furieux en plan avec nous. Le voyage de nuit chaotique ( je passe l’épisode de la personne oubliée sur l’aire d’autoroute..) la mandarine, et récompense  l’arrivée au petit jour merveilleuse et glacée-(  il faudrait le témoignage de la Baronne… ). Puis la ville gelée , sublime…  Puis la rencontre avec  Pavla, avec Jiri, avec le  professeur égyptologue ( Miroslav et ses chemises des années 70 ) venu à la maison pour revoir son vieil ami qui l’avait oublié, le professeur X au Louvre, puis  Jaroslav.

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Waaaa Pavla comme elle était belle !!!

Jaroslav Klat que je retrouve sur FB. Jaroslav et son costume. Sur cette photo il me semble qu’il n’a pas changé.Une personne quelque peu surannée et douce. Son Français riche et délicieux et sa voix étrange, peu timbrée. Sa peinture qui à l’époque nous évoquait les années 50 chez nous, devait être d’avant-garde. Elle n’a pas changé à ce que je vois. La même. C’est drôle. Dans son académisme abstrait…{Des étudiants bulgares me montrent leur travail… Au secours, même problème . Quel poids de tradition dans le mauvais sens du terme, terne, étouffant lourd et scolaire… Mort }

Le froid, les cafés, ce que j’appelais en riantavec G.G « les gâteaux à la poussière « , le jambon, le fromage, le jambon, le fromage, et encore la bière, et encore le jambon et le fromage… et les maison cubistes si étranges à mes yeux. Pas de touristes à ce moment-là. Zéro.  Des prix incroyablement bas, le brave Soldat Sveik. L’oie…Les promenades, le malaise pendant l’exposition et Miroslav à qui nous avions donné nos gants rouges en laine.

Et, quelques années plus tard,  cette belle journée avec Jaroslav à Karlovy Vary où il nous avait dit que sa mère devait approuver le choix de sa fiancée.

Plus tard aussi des tournages( Hostivar est-ce là-bas??? Oui, Ho la la, j’y étais allée en car au pif rejoindre R et je me suis retrouvée à pieds sur une bretelle d’autoroute !!! Mais j’ai réussi.)Il y avait jean Yanne et ??? avec qui on riait comme des bossues . Et l’hôtel horrible et  démodé, avec prostituées et en même temps aussi Jiri Liska imprimeur et les délicieux moments passés avec le Monsieur typographe de l’époque communiste. Tiens je regarde si je le trouve.
Ma question est: Dois-je lui faire coucou ( à Jaroslav ) via fb, ou laisser enfouis ces moments.

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projet de maison cubiste ( pas à Prague )

Un NUAGE

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Le Corrège, Io

Bon, hier je n’ai pas mal travaillé. Mis en route plusieurs nouvelles peintures. Une chambre avec vue.

Verre chez D. puis maison et F . dine avec nous et dort là. On rit et ce matin à 8h encore. Métamorphoses de Ovide et RV aux collections pour préparer deux séances. Dont celle des Métamorphoses. Monsieur S. est très drôle. un autre temps. On va dans les réserves avec une lampe de poche pour voir le cote de livres. C’est drôle. J’y passe plus de temps que je ne pensais mais j’aime cette atmosphère de souris laborieuses. la jeune fille de la Sorbonne qui travaille sur les marges d’un livre d’heures, l’américaine et l’architecture, le garçon qui cherche le nus qu’on recouvrira de drapés. Je feuillette en attendant un mince livre sur les premières élèves femmes aux Beaux-arts.

Puis je file, ne croise personne et décide d’aller prendre RV pour radio du dos ( j’ai super mal ) et d’acheter en face un nouveau téléphone. Je me prends toute la pluie et le SFR est fermé. Tout cela est passionnant. Pluie et encore pluie.

 

« La société, aujourd’hui, doit reprendre en main son futur contre ceux qui, pour essayer de sauver leur pouvoir, sont prêts à ébranler la République dans ses fondamentaux et à choisir une République autoritaire, inégalitaire, et identitaire contre l’idéal de liberté, d’égalité et de fraternité. Eh bien ceux-là nous devons les laisser à leur médiocrité, à leur tristesse, et réhabiliter le bonheur, la bonté, la beauté, c’est-à-dire un idéal de générosité qui rassemble au lieu de diviser. »

 

IL NEIGE en diagonale / Samedi 8h40

Cette nuit conférence interminable autant qu’incompréhensible dixit R. Ce matin de images hallucinantes, des mélanges de formes, de personnages en mouvement, des scintillements. Hou lala

Un mal de dos. jpeux pas me baisser, monter une marche… Grr. Dur pour peindre.

MICKEY

Pour effacer les horreurs précédentes! Ca c’est du néon.( Parceque yen a un peu marre de néons)

Et on est dans les années 20

1930sDisneyStudio

En fond du Grand verre, je pense à la ville illuminée.

Apres le cours, un verre au Flore à côté de gens qui disent des conneries sur l’art. Lui  en quête de contacts, elle dans la com en quête d’un rôle social et de rencontres avec des artistes. Et vazy les agendas, les numéros, les coup de fils affairés. Ils se flattent, s’adorent, se félicitent. Ils se fâcheront bientôt ( me dis-je ). Hahaha.

— »Mais j’y pense j’ai une amie qui a un château et une roseraie. Mais j’y pense j’ai un ami qui a un hotel particulier à Aix ».

Bon je rentre. Ca suffit.

Et lui, qui c’est. C’est la voix du père de Bambi ( livre interdit par les nazis d’ailleurs ).

Samson Fainsilber pere de bambi

Samson Fainsilber

ventriloque et … beurk

ventriloque

Je repense en voyant cette image à la tradition Victorienne des photos post-mortem qui me glace. Celle de la jeune fille morte et de ses deux parents de chaque côté d’elle. Si je me souviens bien, elle seule au centre est nette et ses parents un peu flous. On se serait, enfin moi , attendu peut-être au contraire. Celle qui suit est atroce.

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Dimanche

Viens de terminer  » Une femme simple et honnête » qui en fait est un roman du 19eme écrit en 2009 par Goorick; Bon maintenant , Chambre avec vue.

Pendant que R . travaillait , suis allée marcher un peu mais il faisait froid et je me suis réfugiée à Saint-Georges avec mon bouquin et un thé.

Soirée très agréable mais je crois que l’on a épuisé les réserves de vin blanc du Sud de Paris

Suite/ un parapluie dans le dos

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Henner

Le pire quand il y a traitrise et qu’on l’a analysée, c’est de masquer sa colère et donc d’être obligé de feindre.C’est de se persuader que c’est plus intéressant que blessant. Que c’est à mettre dans la collections d’insectes dangereux même si la bestiole a des couleurs douces et une forme séduisante. Sous les ailes, attention aux petits crochets venimeux. Il y a évidemment plusieurs cas de figures. Si c’est un ami on lui rentre dans le chou ou pas et on ne le voit plus jamais. Si c’est pour le travail hum. Le plus intelligent est de feindre en retour, sans s’occuper de son propre orgueil et de son envie de tuer! Je me dis qu’en politique c’est monnaie courante, les retournements de veste, les mensonges, les perfidies. On s’attendrait à mieux là où je respire. Mais pour cela j’ai bonne mémoire. Evidemment je ne peux raconter ici même si j’en brûle d’envie.

Il y a un autre cas de figure qui donne aussi quelques aigreurs: Celui de la personne qui tout à coup est souvent sur votre chemin, sympathise avec vous. Vous ne voyez rien venir, êtes content de cette relation naissante et intéressante. La personne, disons X, vient aux vernissages régulièrement, vous montre son travail qui est plutôt bien. Un beau jour vous la présentez à votre marchand, il se rend à son atelier et là… silence radio, plus de nouvelles. Formidable. Vous ne voulez pas  prendre de nouvelles par principe, parce que….

J’appelle C.à la galerie et  lui demande comment ça s’est passé et il me dit que pour sa galerie, c’est non.

Fin de toute relation, pas un merci, et plus une venue au vernissages. Fantastique. Un mois après un coup de fil quand même. Pure formalité arrivée trop tard. Dans ces cas là, je ferme mes rideaux et peux devenir malveillante. Je déteste n’avoir rien vu, m’être laissée abuser et tromper. C’est arrivé peu de fois.

Bon. Hier j’ai passé la journée au musée Henner qui ouvrira en Mai. Filmé. Je ne sais pas trop quoi, dans cette maison étrange avec des escaliers à la Hitchcock, des miroirs , des colonnes, des moucharabiehs et des grands ateliers. Seul tableau présent, la femme au parapluie. Son visage irradie. D’autres oeuvres à la réserve dont une fantômatique, à la James. Ce n’est pas un grand peintre mais c’est intéressant de voir qu’il a peint sur des couvercles de boites à cigares , sur des cartes postales…

Je n’ai pas fait de photo car , où est passée ma batterie. Mystère.

Visites à l’atelier. Deux personnes dans la semaine c’est plus qu’en 15 ans !!!!! EB du Musée Picasso et LB. Très agréable. Je redoute toujours un peu.

On a regardé les Cesar avec C et V et R  et hier suis passée chez MC pour lui donner son cadeau .

Déjeuner aussi dans la « cellule  » de E. On se sent bien à l’abri dans son petit studio.

Expo Picasso Mania. Expo Alberola Lecture Peinture

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ENVIE DE NE RIEN FAIRE

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Toc à Florence / Chanel au Flore

Je regarde Californium ( Arte/ PK Dick ) et comme je n’ai jamais joué a des jeux vidéos, je ne sais pas démarrer. Bon . Fini  Cornes. ( J. m’envoie un lien vers un trailer immonde. C’est exactement ce qu’il ne fallait pas faire. Continue l’arrêt de mort de Blanchot. Regardé les Anarchistes . Joué au tennis. ENVIE DE CAMPAGNE. J’ai commandé Chambre avec vue.

DE CARLO PORTELLI A MARGE CHAMPION

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C’est un drôle de peintre que ce Carlo Portelli. J’ai eu beaucoup de plaisir à le découvrir à Florence. Il y a quelque chose d’un peu sauvage là-dedans, d’un peu brutal, un peu laid. En regardant la main gauche( je trouve que l’index et le majeur ressemblent à des jambes de femme dont on peut imaginer la pose un peu lascive ) je pensais à Bronzino et m’aperçois qu’ils sont contemporains à 5 ans près ( 1503 ) . Quand ils naissent Piero di Cosimo 1462 a plus de 40 ans.

La tête sculptée à l’arrière me rappelle ceci dont j’ai oublié l’auteur ( Florence aussi )

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Je me suis replongée aussi dans le catalogue de l’exposition Disney ( après avoir imité Mardi la jeune fille qui était employée par les studios hum hum !!!)

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Blanche-Neige :

…/…«J’avais 14, 15 ans, quand j’ai été choisie pour servir de modèle à Blanche-Neige. Après les auditions, je suis arrivée aux studios Disney et j’ai rencontré Walt Disney, a-t-elle poursuivi. Vous savez, il m’a choisie parce que j’étais une jeune fille très polie. Mon père m’a toujours appris les bonnes manières et c’est une chose à laquelle Walt Disney était très sensible.» Ce qu’elle ne dit pas, c’est que c’est également la grâce et la fluidité de ses mouvements de danseuse qui lui ont permis de décrocher ce rôle tenu secret jusqu’en 1938, soit huit mois après la sortie du long métrage d’animation, aujourd’hui devenu un classique et une référence dans le domaine. En effet, sans un reportage publié dans les pages du défunt magazine Life, et dévoilant son identité et sa contribution au dessin animé, personne n’aurait jamais connu son existence, ni même son rôle dans la création de cette héroïne, le nom de Marge Champion n’apparaissant nulle part dans le générique du long métrage.

«Walt Disney ne voulait pas qu’on sache que Blanche-Neige avait eu un modèle, il pensait que cela empêcherait le public de rêver et d’apprécier le film. Il pensait que cela enlèverait de la magie», a-t-elle confié de sa voix douce et aujourd’hui chevrotante.

Car l’adolescente de l’époque ne s’est pas contentée de poser quelques instants pour le rôle iconique. Loin de là! Habillée en Blanche-Neige, elle jouait toutes les scènes du film dans un décor le plus fidèle possible à ce qui allait être présenté à l’écran. Ensuite, les animateurs prenaient la pellicule et, à l’aide d’un papier transparent, recopiaient sa silhouette, ses mouvements et les expressions de son visage. Puis, image après image, ils créaient le conte de fées, le coloriant à la main et s’assurant de la cohérence visuelle des séquences. Au final, Marge Champion s’est présentée trois ou quatre jours par mois pendant trois ans dans les studios Disney, et l’équipe passait ensuite des semaines à répliquer ce qui avait été film…/…

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Tiens Regis Debray a écrit un opéra sur Walter Benjamin.

J’ai poursuivi finalement la lecture de Cornes. Ce n’est pas Flaubert mais ça pourrait être un film interessant à condition que le héro Ig n’ait pas de cornes bien sûr.

Soupirs et satisfaction mélangés

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De fil en aiguille , et après la lecture de Plein gaz qui m’a assez plu(e)? dans le genre, j’achète Nosfera2 et Cornes. J’ai commencé le premier et je crois que je n’aime pas du tout ces machins un peu fantastiques avec un pont qui disparait quand on l’a traversé. En matière de pont je préfère Brigadoon. J’ai offert le livre à une personne du secrétariat qui m’avait prêté Plein gaz et qui voulait celui-là. Bon. Cornes. Un mec se réveille avec des cornes sensibles. Ecriture crue. Ce qui n’est pas mal c’est que ces cornes permettent de savoir tout sur les gens, leurs turpitudes derrière la façade.Bon. Bof … On verra je crois que je perds mon temps. C’est pas bon. Se remettre à… A une semaine de distance, Crumley me plait toujours.

Mort de Zulawski

Travaillé avec plaisir. Les paillettes sont cette fois ci à la bonne taille. Ce sont les plus fines. Coup de fil à A. pour parler des étudiants « bloqués » . Ceux qui ne VEULENT rien savoir d’autre que ce qu’ils savent. Ce sont les pires. Ceux qui ont peur de s’abimer ( dans les deux sans, avec ou sans accent ^qui est bien utile pour la nuance ) au contact de ce qu’il ne connaissent pas et de gâcher leur imagination, sensibilité etc. Je me dis que c’est un excès d’ego ( cultivé par les familles en général qui pensent que leur rejeton est Artiste )et pour finir jeune ou pas jeune ça m’ennuie trop. Le devoir pédagogique est une chose. Un âne borné de 15 à 80 ans qui ne veut pas avancer, invoquant un « tempérament rebelle et un je suis comme ça « , on le laisse brouter me dis-je quand je suis grognon. J’ai aussi mes exemples. Avec des gens différents. Ceux qui tentent vraiment de comprendre. Et ceux qui, même intelligents …. bref.

CE SOIR L’ÉMISSION SUR LES DOCKS ÉTAIT TOP: PARO

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