SIRI

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Sketchup

Ah il est stupide ce machin qui me demande ce qu’il peut faire pour moi et que je m’énerve à voix haute il note ce que je dis avec une belle faute d’orthographe!!!

Couchée tard et commencé avec B à 8H ce matin. Franck m’envoie un mot: Ce matin j’ai une tête de guerre mondiale !!!

Bon et maintenant filer à ARg. De ce temps là ça me barbe

La domenica

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J’ai écouté les Regardeurs. Bon. Ça va, c’est pas la honte. Le trio est pas mal avec moi qui pose des questions. De toutes façons je ne peux pas faire la mariole avec quelqu’un comme Philippe. Sinon j’aurais l’air de Bouvard et Pécuchet. Mais c’est un exercice intéressant.

Apres l’émission je me suis précipitée vers le métro pour aller à Argenteuil. Puis soudain j’ai regardé l’heure. 15h 20. Nan. J’y vais pas. Trop tard. Suis revenue sur mes pas. Le Dimanche c’est un peu le jour le plus difficile. On ne faisait pas grand chose. J’allais au tennis . Ensuite je restais ici. C’était bien. On faisait du thé. On allait en fin de matinée faire des courses en râlant contre les enfants modèles de la rue des martyrs. On faisait les vieux cons anti-trotinettes. On râlait, on riait et on achetait la délicieuse purée de chez Plume en bas. Et un gâteau pour moi. Le « re-enactment «  du gâteau du Dimanche dont je détestais le cérémonial quand j’étais enfant.

Je découvre Bambi , le vrai , le livre écrit par ce juif Hongrois et interdit par les nazis. Le sous titre est je crois , un peu comme celui de Walden, Une vie dans les bois. Mais ce qui est très clair , c’est que c’est un livre sur la peur , la menace, l’inquiétude. C’est très simple et très beau.

Je cherche un appartement à Naples pour y partir un mois. Mais quand. Pas possible avant un an. Travailler là bas me plairait beaucoup. Le moi de Mai serait parfait.

Je suis seule à la maison. Par moments ma tristesse est agréable et je me demande si je me rends réellement compte. Mais dès que je me dis ça j’ai les larmes aux yeux, le dernier moment en tête. Le dernier moment avant le moment et moi, assise dans le couloir de la réanimation, avec mon café posé devant mes baskets. Digérer ce qu’ils viennent de dire. Digérer que c’est fini. Les pleurs de C dans l’escalier, ceux de J. dans les toilettes et moi incapable d’un bruit. Pétrifiée.  Donc je me rends compte bien sur. Parfois, ça me semble trop ou très vivable. C’est le travail qui me maintient, les fréquents signes des autres. Les petits mots.

Bon. Ca va bien.

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NAPOLI MY LOVE je veux revenir

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Capodimonte/ Anonyme

De Lundi à ce matin des jours merveilleux à Naples. J’en avais un souvenir intense et je n’ai pas été déçue de m’y retrouver cette fois  dans le quartier Spagnoli. Ce qui me manque bien évidemment ce sont les coups de fil quotidiens et raconter ce que je fais là ou là. Et au retour de ne trouver personne, bras ouverts- te revoilà toi ??? Je m’ennuyais, ça devenait long !!!. Bon.

On arrive et il fait déjà presque nuit. On vient nous chercher. C’est pratique. Je retrouve avec plaisir cette langue que je ne comprends pas. Je tends l’oreille. Mais.

On découvre la baraque, Top. Superbe.

Le premier soir nous nous retrouvons dans un petit truc où la pizza dont je rêvais n’est pas terrible. Mais nos seuls deux voisins de Vérone sont sympathiques. Lui travaillait chez Mondadori à l’imprimerie et il a envie de parler Français. Et qu’imprimait-on et que  transportait ce Monsieur dans une valise de 40 kg? On imprimait Mickey! Et il transportait Topolino… Il décrit les machines, les couleurs, le papier. On imprimait aussi Life là-bas. (Another important foreign acquisition for Mondadori’s list was the Walt Disney Company’s cartoon character Mickey Mouse, who, endearing himself to Italians under the name Topolino, appeared in a weekly series in 1935. This success was repeated shortly after by Donald Duck (Paperino) in the first Disney story conceived and produced in Italy by agreement with the U.S. company.).

L’appartement est très grand, trop grand pourrait-on dire. Mais on s’y habitue très vite. C’est un palais et les plafonds et fenêtres sont super hauts. Le temps est presque chaud. Il est même vraiment chaud par moments. Je retrouve une ville qui depuis le temps a dû changer. Mais je ne m’en rends pas tellement compte. Sans doute comme partout des magasins de fringues etc… Mais la même énergie, le bordel , les vespas réparées au scotch, sans lumière. Pas de casque (pour quoi faire) et à trois là-dessus en tapant un SMS d’une main. On a 12 ans seulement parfois et à fond la caisse. Ca fonctionne. Il faut , dans les rues faire gaffe à ses oreilles, se plaquer contre un mur, frôler des oranges ou des poissons, ou une vieille dame qui lentement grimpe la rue. Oui, des poissons sur des petits étals, comme ça, là. Des coquillages, des bêtes qu’on ne connait pas. Du thon rouge. Des trucs représentés sur des mosaïques antiques, des mosaïques en pixels tant les carrés de pierre sont minuscules… Des piments qui ressemblent à des petites tomates et qui poussent au Vésuve. Vésuve qui dans mon souvenir devient l’Etna. Je me trompe, comme je me trompe plus tard en cherchant Piero della Francesca à Capodimonte. Je revois la Madonna al l’uovo et surtout en fait la dame qui gardait la salle de la Brera avec un radiateur devant elle.

Je n’aime pas Milan; Sauf les musées. Et en parlant de ça demain: CA ( Hum, hum Brrrrr )

{Tiens c’est marrant, je n’imaginais pas la voix de Jean Luc Lagarce comme ça. Très douce. }

Les rez-de-chaussée de la via Mattia, dans lesquels on rentre avec les yeux autant que l’on peut, jusqu’où la décence le permet. La cuisine, le lit ou les lits , le grand écran télé. Puis la mer. Le monde, un bout de sable. Et marcher encore et marcher et passer là… Misère 300 marches qui mènent à la Chartreuse de San Martino. Splendide et déserte. Et des marqueteries sublimes qui racontent l’apocalypse et la crèche immense dans la tradition locale. Crèche-grotte plus ou moins immenses.  Et les crânes de pierre dans le cloître et des mini babas au rhum Napolitain délicieux en sortant. C’est bon… Et le soleil couchant sur la terrasse de la Chartreuse  à regarder Capri au loin. On reste assez longtemps. Pas de monde sauf une arrivée-genre vite le coucher de soleil la photo le selfie et ouste … Dans le car…

Mardi 1 est férié, les gens mangent des glaces pendant que les cimetières ressemblent à des marchés aux fleurs et que celui qui est sur la route de l’aéroport est bondé et qu’il y a des embouteillages. Quelqu’un me dit qu’autrefois, il fallait sortir le mort de l’hôpital en disant qu’il était vivant. POur pouvoir faire une veillée digne de ce nom. On me dit aussi que le fazzoletto bianco marche toujours et que dans les quartiers du centre c’est plus efficace qu’une ambulance. C’est vrai qu’on se demande comment ça roule dans certains coins. On a loué une voiture pour aller à Pompei. On passe devant des zones à prostituées: Une de dos, incroyable en dentelle noire, d’autres postées à des carrefours minables.

Pompei: Et heureusement qu’on est parties tôt et arrivées à l’ouverture… Vite à la Villa des Mystères et seules OUF. On enjambe même les cordons de sécurité pour faire des photos de plus près. Mais après la misère, les groupes, l’horreur avec un prime des sculptures de Mitoraj et là c’est le comble. Je déteste Mitoraj. Je me demande si je ne l’ai pas croisé à Pietra Santa….Il y a … On file. On laisse les guides à leur clients. Les marchands de saloperies et de mauvaises pizzas… De glaces en tube. Vers  Sorrente. Ciel couvert et olives et pain avec du jambon sous les falaises. C’est un peu impressionnant. Les hôtels désuets. l’atmosphère vieillotte. On prend la route de la côte d’Amalfi. Alors là, c’est sublime comme dans mon souvenir. Positano doit être un enfer en saison. On voit une tornade au loin. On roule vers Amalfi, ça tourne, ça tourne et les routes sont inondées. Jamais vu ça. Des motos rebroussent chemin. Moi j’y vais mollo. Il fait nuit maintenant.Une place est complètement inondée. Ca tourne encore. Rentrons, mais par où. La route tourne et tourne dans la montagne. Puis les lumières en contre bas et enfin le bon chemin, trouver comment rendre la voiture. C’est fait.

V. m’appelle pour boire un verre à Pyrénées et M pour un concert. Non. Je n’irai pas. Mais c’est sympa.

{« Il fait partie des morts vivants pas des morts morts » }

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Repos/ Pas de gardiens/ on se sent libre

Deux soirs de suite dans un restaurant indiqué par un chauffeur de taxi. Da Nenella. Ce que l’on peut dire c’est qu’on n’est pas au Flore ou chez Gambrinus! Hou la la. Le Lundi 31 il y a plus d’une heure de queue. On abandonne  Le lendemain c’est bon.Et en terrasse. On commande des anchois grillés, des pâtes, du thon et du vin blanc. C’est très popu, très bruyant, très familial. On n’est pas à la sortie du prix Goncourt, chez Drouant. C’est sûr. Mais moi j’aime ça. Les grands restaurants m’ennuient avec leur raideur qui annonce le délice des plats. Le patron met une musique hyper forte et commence à danser. Il m’invite-bon d’accord. Puis V. On paye trois fois rien. On nous offre du Limoncello. Le lendemain nous voilà encore et j’essaye le plat du coin, les pâtes aux pommes de terre et au fromage avec en plus du parmesan. C’est vraiment ce qu’on appelle un plat de pauvre et c’est très bon. On se promène et le soir on boit un truc sur la terrasse « chez nous ».Je repense aussi aux têtes de terre cuite avec leurs yeux cernés de blanc car si j’ai bien compris il y a un problème de température de cuisson différente pour la terre et le verre. Je ne retrouve plus une des cartes de l’appareil photo. Zut.

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Musée archéologique, mes déplacements

J’adore cette appli qui suit tous mes mouvements. Bon. Capodimonte: des splendeurs et de la fatigue et le parc et encore des olives. Des églises, des crèches, des endroits fermés, des chorales et Vivaldi, des cris et des cappuccini. Un mec avec un grand pansement sur la tête et des gens si mal habillés. La mode du pantalon déchiré dépasse l’entendement. Chez nous il y a plus de tissus que de trous. Là-bas c’est le contraire. Je m’explique mal cette mode du haillon qui rendait dingue R., et aussi  la vulgarité des survêtements à impressions immondes… Les chaussures sont laides, tous les vêtements que j’ai vus sont laides. J’adore la proximité du boucher, du soudeur, de l’antiquaire et du boulanger.  Je voudrais passer du temps là-bas, mais dans ce quartier. J’ai l’impression que la Via dei Tribunali de Spacca Napoli est plus « mode ».Mais on ne l’a pas parcourue en entier. Je m’y revois avec mon frère, dépassant un de ces rez de chaussée si particuliers. On voit tout et en l’occurrence c’est un mort dans son lit-oups- et une veillée funèbre. J’ai sans doute ce récit écrit à la main, dans un carnet venu d’Amiens. On a pas vu tant de choses!… San Gregorio Armeno fermé.. et .. et… Et Fontanelle le cimetière.

Quand même ça sent la misère et la démerde. Je donne à un jeune garçon le site de Bruno de Lorgues. Appelle le et démerde toi, lui dis-je. Oh hier soir le resto tout en céramique et la dame genre Stromboli et en blouse à manches courtes. La patronne. Trop bon le poulpe qui atterrit dans mon assiette. A notre table un vieux monsieur et une femme plus jeune avec un charme de cinéma. On guette leurs gestes. Est-ce la nièce? Est-ce l’amante?. On parle et eux sont de Milan. Eux Mari et femme sans doute. Elle mange aussi un poulpe au vin blanc.

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Le même anonyme qu’au dessus/ Saint-Michel archange

Je disais à V. que lorsqu’on est à Naples on comprend tout ce que l’on a perdu: L’énergie, la force, le désir de vivre. La liberté.

LA TERRE TREMBLE

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Françoise Arnoul

C’est bon de rompre les habitudes et de ne pas aller au tennis.Je poursuis mon polar au lit. C’est bon ça.  Je vais boire un café très allongé et des tartines aux A. Je prends même de la confiture. Ca me semble bon. Bon comme des vacances ou un Dimanche. De ces nouveaux Dimanches qui sont mélancoliques et où souvent je pleure un peu. ( A chaque jour sa particularité !)

Il y a du monde. 9h/ heure d’hiver / touristes, Louis de chez Michou, et des gens que je ne connais pas. Je m’assieds à côté d’un Monsieur qui a commandé des oeufs au plat. On regarde l’écran qui annonce un nouveau seisme en Italie. 6,6 ce n’est pas rien. Je pense que ce sont des tremblements de joie en prévision de mon arrivée demain. Je vais prendre mon costume anti sismique.

Le monsieur est un Italien de Trévise. Délicieusement bien élevé. Il visite Paris seul et ressemble à ces Italiens d’un certain âge qui parlent de leur mère. —Manfreid,me dit-il. Comme Byron? C’est un livre magnifique . Il est cultivé et je lui demande s’il est professeur. Non. Non. Je n’ai pas d’ambition, je travaille au Théâtre de Trévise à la conciergerie dit il en Français… Eternuements et pourtant je suis remontée il y a dix minutes et j’ai embrassé DD il y a un quart d’heure. Il partait à la messe, parfumé comme une casta diva. J’ai encore tout ça dans les narines. Il était très élégant tout en noir avec chapeau noir, un croque-mort hyper classe. Il partait à la messe à Montmartre.

Bref.

Avec Manfreid on papote. Il dit si je place 100 euros à la banque et que dix ans après j’ai 95 euros, je suis content. Mais c’est l’inverse qui doit se produire alors je ne place rien. Ca ne m’intéresse pas du tout. Je veux me promener. Je lui indique le Musée de la vie romantique et son jardin, le musée Gustave Moreau et dans les hauteurs, le café mon Coeur et sa belle-vue.

Il me dit : Pas plus. Plus c’est trop.

Il me donne quelques adresse à Trévise et son mail. l’arobase en italien se dit Le petit escargot et je lui dessine UBU roi. Il rit.

Arrive ébouriffé Gonzague Saint-Bris avec un sac sur lequel est imprimé une fleur de lis. Il commande un crème et ouvre son courrier. Puis me vole mon Italien a qui il commence à parler de châteaux, à dire qu’il est écrivain, à parler de lui quoi. Il offre à Manfreid une reproduction du lieu où est mort Leonard de Vinci. Puis nous salue car il va voir sa mère à la maison de la rue des Martyrs. A mon avis, il s’est gouré d’heure. Il est venu trop tôt. Je dis à mon Italien qu’il a parlé à une célébrité Française. Ca ne l’intéresse pas plus que ça et il ne me pose aucune question qui appelerait des réponses croustillantes. C’est marrant quand on est GSB de le croire. Les gens sont drôles. Drôle aussi le grand noir carrément dingue hier dans le métro. Fou à lier dirais-je. Et en liberté. Il criait, marchait vite, faisait des grimaces et tapait sur l’épaule des gens. Puis il s’asseyait lourdement.

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J’ai diné chez NT . Il y avait Françoise Arnoul, incroyable. 1931 ce n’est pas hier et French-Cancan non plus Je ne l’avais pas vue depuis un moment. On a toujours beaucoup ri. Puis des gens très sympathiques et un délicieux plat alsacien. Une jeune comédienne passe après le spectacle et mange un peu de fromage. Je ne parle plus de théâtre et ne suis plus trop au courant de ce qui s’y passe. On commente Robert Hirch ( R. devait faire la tournée du spectacle/ Je vais demander des places à Ladislas ). Stéphanie Bataille et Francis Nanni me passent un coup de fil pour me dire qu’ils sont là. Paini aussi et puis C. qui m’invite à manger une épaule d’agneau. C’est vraiment bon de sentir tout ça. J’aime comme les gens parlent de Roger même le Gonzague !!!

Je réécoute Delerm. Je me souviens d’un été en voiture  on écoutait ça: Fanny Ardant et moi. J’aime bien même si c’est peut-être un peu… On faisait un CD par été qu’on écoutait en boucle. Steamboat, Amanda Lear; Offenbach…Des comédies musicales et … Delerm.

Je n’aime pas du tout ce temps qui passe.

Je me suis trompée et j’ai envoyé aux étudiants de l’an dernier le courrier pour ceux de cette année. Ce qui est sympa c’est que beaucoup me répondent et sont contents « d’avoir à nouveau vos mails avec des images , on passera… »

Un oeil sur FB ou je trouve Tina Turner … Et un dessin animé trop bien.

Bon. Je fais quoi. Dessin? ordi?

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« SUIS MOI, PETIT MORTEL… »

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Maquette, maquette et encore maquette. Hier RV avec G et AL de Saint-Etienne. Je leur fait visiter les BA puis Valerie ouvre la collection. Ils sont contents. Verre dans un bar sympa ( il n’y en pas des tonnes à Saint-Germain qui soient fréquentables ). Je file chez F. et A. qui m’ont invitée à diner avec MT. Retour, Franck me rejoint dans la cuisine. On bavarde. Ce matin lever 8h et toute la journée atelier. Je n’ai le temps de rien et vois peu de monde. Pas encore revu E. le voisin du dessus, pas allée chez V. le voisin du dessous, pas vu U. Pas vu A. Pas rappelé M. Pas vu D. non plus. Pas diné chez D. Me couche tard, me lève tôt. Mange peu.

Je ne suis presque jamais à la maison le soir. Suis contente de partir à Naples. Hum ça va être bon de voir la mer. Pompei. Le Vésuve.( cet imbécile d’ordi corrige Vésuve en veuve comme si je n’étais pas au courant! Je voudrais y retourner (Vesuvio ). J’ai le souvenir d’une nuit passée avec R. dans un petit hôtel sur la route du sommet. Quelques années plus tard il était englouti par la lave.

Trouver des titres pour les tableaux

Le mal est fait

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Studio Avec Jean de Loisy, Phlippe Morel et Sandra l’assistante de J2L

Mail de moi

J’espère que ( foi de vaudois ) je ne t’ai pas fait honte !!!!
Baci

Envoie moi le texte des yeux-crapaud stp

Mail de Philippe:

Eccolo le petit crapaud ! Je trouve que l’on s’est pas trop mal débrouillés et je trouve Jean de Loisy sympathique…

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Il suffisait de chercher à Vaudois ( mais il suffisait de savoir qu’il fallait aller chercher Vaudois, auquel on rajoute bien sur une grenouille ou un crapaud et hop). Bon effectivement je crois que ce n’était pas mal et que je n’ai pas été trop lamentable… Enfin. Ce n’est pas à moi de juger. Merde la bio…

Banque. misère je ne comprends rien. Et pour me désintoxiquer, le films de Ken Loach . Dur dur mais nécessaire. On en sort quelque peu abattu.

Maison et soupe.

Aujourd’hui on a montré la maquette à C et envoyé les captures à C. Bien sur , ce n’est qu’un début mais la ligne est trouvée. On s’y remet demain matin.

Fatiguée.

 

 

Bramantino révision !

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Je pensais que les Visiteurs du soir avaient davantage vieilli. Mais non. J’ai eu plaisir à le revoir . Et notamment les décors d’enluminures genre Très Riches heures au début. Et puis je suis une inconditionnelle de Jules Berry, dans ses rôles d’infâme. ( il n’y a que ça )C’est très drôle en plus.

Je saute du coq à l’âne.J’avais commencé à regarder le Deuxième souffle de Melville. Première surprise, celui du nom de Gustave Minda. Gustave me fait dresser l’oreille. C’est le personnage du film mais aussi un garçon qu’on m’avait présenté sous ce nom et qui travaillait sur Melville. Je souris de mon ignorance d’alors. La deuxième surprise est plus subtile. Au moment où je ne sais qui vient voir Ventura dans sa chambre d’appartement ou d’hôtel plutôt minable, je re-dresse l’oreille car je crois entendre Nicole Stephane. Je me dis que le diable Jules Berry a sauté dans mon blog avec son beau costume noir et démarré un fichier. Mais non. C’est bien Nicole: » Il faut rendre la vie… «  et ce sont bien les Enfants Terribles dont le son s’échappe d’une autre chambre. Je souris à cette citation quasi invisible. J’en parle le soir à Dominique qui évidemment connait ce passage.

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provenance San Michele dei diciplini

Note / San Michele dei diciplini: Une confrérie de laics / Pratiques de pénitences. Décoration de leur lieux de réunion

Au fond une architecture octogonale et derrière les anges des tours. L’architecture est métaphysique et on pourrait penser plus tard à De Chirico. L’espace semble vide sauf à gauche deux minuscules personnages en haut d’un escalier. l’un deux à les bras levés comme s’il manifestait sa présence à quelqu’un. C’est le seul mouvement «  vivant «  ou presque naturel, non symbolique du tableau.

Les objets sur le tableau:

Le rameau de saule, la balance, le fouet, la mitre, l’épee. Le voile rouge qui recouvre le siège. l’architecture , les créneaux, escalier raide

La vierge entre Saint Ambroise ( Mitre + aureole fine ) et San Michele ( drapé, main cachée, âme agenouillée, aureole fine ). Il porte un ou deux personnages agenouillés qui vont être pesés. plutôt leurs âmes et on cannaitra leur destin.???Au centre la vierge un peu masculine. L’enfant qui tend les bras ( sexe dévoilé et raccourci des jambes )

Premier plan Sorte de dallage à motifs rectangulaires, puis estrade en faux marbre. A gauche Arianus ( Arius ) ( Il nie la nature divine du Christ )mort et verdâtre comme le crapaud. Sa jambe gauche est repliée sous la droite. Il a de la barbe. A droite le crapaud ( Lucifer ) tacheté dont les pattes avant sont comme des bras pas encore posés sur le sol. ( intermédiaire avec l’invisible ( psychotrope  realisé à partir d ela peau du crapaud qui est une sorte de poison

Hier Bibliothèque Sainte Geneviève le matin pour m’inscrire. C’est magnifique là-dedans. C’est gratuit aussi. Et c’est plein de monde. J’ai trouvé le catalogue Bramantino de Milan 2012 que m’avait signalé P. et qui contient une belle notice sur le triptyque de San Michele, qui n’est d’ailleurs pas un triptyque , mais un faux triptyque . Enfin qui le fut !!!. C’est très intéressant. J’en profite en attendant que le livre n’arrive pour picorer des informations sur mon vieil ami Savonarole, dont j’ai visité la cellule à San Marco l’an dernier. On voit ces machins piquants qui servent à souffrir et que l’on porte à même la peau. Zut le nom!!!!

Sans aucun rapport sur France-Culture l’auteur du livre sur les love dolls que j’ai , mais pas encore lu sauf un peu le début et c’est très intéressant et troublant.

J’arrive d’Arg. Pas levé le nez de mon travail. Terre et peinture puis rouler deux toiles et les apporter Mercredi à la galerie. Pour qui . Sais pas.

Bon; Au boulot pour Bramantino.

Je vais donc être face à Philippe pour parler de la Vierge au Tours ou plutôt du Triptyque de San Michele. Ou de la Vierge entre Saint Ambroise et Saint -Michele Archange.

Saint Michel Archange est le défenseur de la foi de Dieu contre Satan. ( Attributs: Ailes, épée, armure, diable, balance, globo surmonté d’une croix, sceptre )

Saint Michel et le dragon / Raphael : Après la chute de Lucifer qu’il parvient à terrasser, il devient le prince de tous les bons anges, le chef des forces du ciel, des armées célestes, le Champion du Bien.

Bon je reviens au tableau. Je ne l’ai vu qu’une fois. C’était La Pinacothèque Ambrosiana de Milan. Mais cela des années après je l’avais oublié. J’avais demandé à des amis qui passaient par Milan de me dire de qui était ce tableau ou figurait une grenouille en raccourci, un homme transformé en grenouille et qui me faisait penser au Christ Mort de Mantegna. ( 1475 ) ( et allégorie de la chute de l’humanité / Pallas chassant les vices. )

Dans mon lointain souvenir ( je n’avais aucune image car à l’époque les appareils étaient argentiques et les iphones n’existaient pas ). Le gardien m’avait dit « pas de photo« . J’avais bien essayé de ruser mais avais échoué.

L’idée de cette grenouille bizarre m’a poursuivie pendant presque 20 ans. Peut-être davantage. Et personne ne voyait de quoi je parlais. Un jour; JW vainqueur m’a envoyé un dessin en noir et blanc. Un relevé du tableau. Victoire. Il avait trouvé ça à la bibliothèque des Arts décoratifs en cherchant dans une revue un article de Daniel Arrasse sans doute.

Tiens je regarde dans l’Atlas Mnémosyne, pas de Bramantino du tout. Dommage!!!

Alors le dessin et la repro crado en genre roneo typé vient de la revue L’Ecrit voir, mai 1982.

Je n’ai pas noté l’auteur. La personne commence par les étrangetés ou bizzareries/ La madone un peu masculine ( et Lacan a écrit  un texte drôle là dessus pour le colloque de Carracas ( colofon N°30 ) en 1980.

Il dit: Il y a une peinture qui me trotte dans la tête ( Je repense à Pinocchio qui dit: M’e piovutà nella mente un idea…. ) Et bien cette peinture est bien faite pour témoigner de la nostalgie qu’une femme ne soit pas une grenouille !!!

Il dit aussi : Ca me tracasse!!! Décidemment nous avons des points communs avec Lacan!!!

Expo où on a vu le tableau

1946 Lucerne

1956 Milan

2004 Vicenze

2012 Milan

2014 Lugano

Bramantino, ça commence bizarre avec Vasari qui crée une confusion entre Bramante et Bramantino qui n’est autre  Bartolomeo Suardi. Né en 1456 et mort en 1530??? Le tableau est tout dabord à l’oratorio de San Michele

Alors le tableau. Sa taille .  Parce que en ce qui concerne la date c’est la guerre. Certains disent 1497, d’autres 1505, d’autre 1515. Après le voyage à Rome ( il a une commande pour des stanze du Vatican, Piero della Francesca aussi. Les siennes seront recouvertes par Raphael si j’ai bien compris. ) Et puis aussi il doit copier la Cène de Leonard… Bon. Et alors ce n’était pas un triptyque. Si mais non. Enfin un faux. Dans les premières reproductions le tableau est compartimenté et des barres verticales passent le long des épaules des deux anges.  Il y a le même problème avec la Pala je ne sais quoi de je ne sais qui avec une circoncision. ( Pala Lampugnani/ Bernardo Zenale ). En fait il y a eu sur le tableau une sorte de cadre, de fenêtre

Et puis il est dit qu’on a rajouté en haut 8,5 comment et que les barres verticales qui cachent la patte du crapaud font 3,5 comment.Bref restauration en 1956 et le triptyque redevient panneau.

Première description: Agostino San Agostino

L’altare e di 3 quadri, cioe nell mezzo la madonna col bambino in braccio che riceve une anima offerta da San Michele arcangelo. Lui a a suoi piedi il demonio…

De l’autre côté et agenouillé lui aussi il y a Saint Ambroise ( qui n’est pas un Martyre malgré le fait que la Vierge lui tende une palme… Non, ce n’est pas une palme mais une branche de saule ou??? On en voit une aussi dans la tapisserie du mois d’Aout )
1674: Pittura bellissima benche di vecchio penello

San Michele con una bella figura di demonio.

Un colorito che non invidia a Bellini ne altro di scuola Veneziana antica. 

Les pieghe de San Ambrogio son com nel Francia, poche et grazziose, cosi nel san Michele vestito .. Lanzi 1793

En parlant de plis, dans certains tableaux, Bramantino laisse les mains ou une des deux mains cachées sous le drapé. C’est beau . Ici la manche de l’archange. Ah! Saint Ambroise . Celui ci avec sa mitre posée à ses pieds est l’un des protagonistes des débats contre l’arianisme ( Le fils de Dieu n’est pas immortel car né . C’est ça??? ) . Il y ajustement à ses pieds Arius gisant mort sa jambe gauche repliée sous la droite.

( Son berceau se trouvait dans la salle du prétoire. Un jour qu’il y dormait, un essaim d’abeilles survint tout à coup et couvrit sa figure et sa bouche de telle sorte qu’il semblait que les insectes entraient dans sa bouche et en sortaient. Les abeilles prirent ensuite leur envol et s’élevèrent en l’air à une telle hauteur que l’œil humain n’était plus capable de les distinguer. L’événement frappa son père qui dit: « Si ce petit enfant vit, ce sera quelque chose de grand. » En quittant son visage, les abeilles avaient laissé un peu de miel dessus. Ceci fut considéré comme le présage de son éloquence.)

On dit tôt que c’est une oeuvre bizarre d’invention .

Cet ouvrage très estimé pour son antiquité, pour la bizzarerie de l’invention et pour la correction de la perspective

1838 Une lumière quasi théâtrale, l’androgynie de la Madone

1862 Charles Lock Easlake ( peintre 18eme )

Les figures du premier plan sont à éliminer pour améliorer l’effet. N’apprécie pas le raccourci des jambes de l’enfant

On dirait que l’architecture est le trône

Dialogue muet avec les fonds d’architecture/ mouvements de l’âme

Les villes désertes à la Chirico ( personnages minuscules à gauche )

Couleurs de Bramantino: Azurite, minium, jaune de Plomb et d’étain, Cinabre, terre d’ombre, Céruse, Noir de Fumée.

<colophane, sandaraque gomme laque, oeuf

Magie, sévérité, sérénité, rituel rigide/ Cités idéales, batiments singuliers. octogones

Bataille de Pavie 1525

Bernardino Butinone

Marani

Maura Natale

Vincenzo Foppa

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Bramantino a travaillé avec l’orfevre Giacomo di Campeiris

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Savonarole: Voici le glaive de Dieu qui va bientôt frapper la terre. 

A…suivre

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Nel tutto predomina una tinta che se direbbe argentina ed un poco vuota, o diafana. Il grande rospo gli pare un idea bizzarra che toglie molto al decoro della pittura, benché sia ben dipinto ( cavalca selle )

Est ce que l’âme dans les mains de SAint Michel représente le commanditaire

 

Bon Alors

 

Old times et trucs et Sinatra.

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Ce matin 5 mn de retard ce qui n’est jamais arrivé et pas de clé de la salle. Du monde.

Je ne sais même plus où j’en étais. Les journées filent. Hier j’ai écouté les Regardeurs à propos du Merzbau. Marc Dachy passionnant ( c’était il y a au moins un an et demi et sa voix est bien fatiguée ) Je ne sais plus quand il est mort. Par contre l’artiste invité CBM, je ne mets pas le nom parce que ce n’est pas sympa, mais c’était nul. Pourtant sur le Merzbau ya des trucs à dire. Du coup j’ai envoyé un mot à l’assistante ou collaboratrice de De Loisy pour savoir par qui j’allais être mangée… C’est vrai que ça se dit vite des bêtises et que, une heure c’est long!!! Misère ( T’avais kapa yaller !!!) Me dit la voix !!. L’autre voix, celle que je dois reconstituer maintenant me dit

Tu vas faire ça très bien.

C’est vrai que toujours R. m’a encouragée en tout et que c’est un peu raide de devoir m’encourager moi-même. Bon je serai plus tranquille après Lundi.

Suis claquée. Frederic est venu parler de son travail et du voguing.( Dans l’amphi d’honneur , Waaaaa ) C’était dense. Les étudiants ont l’air sympa de manière générale. Chaque année il y a toujours un exemplaire du mec qu’on emmerde quoi que l’on fasse ou dise et qui vous toise genre t’es un vieux, ou un exemplaire d’ego démesuré. Mais c’est comme ça. Selon l’évolution  et vu que c’est blindé, je ne subirai rien qui me déplaise. J’ai déjà vu des trucs intéressants. Il y a deux colombiens . Un indien, des espagnols …Bon. Je vais passer aux Artistes car c’est l’anniversaire de Dédé et j’ai acheté des fleurs.

Tiens tiens pas mal au dos today. Pilates hier. C’est bien. J’aime bien. Il faut que je finisse absolument cette peinture. Et que je fasse des miniatures !!!!!.

La paperasse est horriblement compliquée.

Bon ce blog est nase.

Visite de Allan, Demian passe la tête, Laurent et Manon viennent me montrer leur projet. Un autre veut revenir en année 2. C’est le bazar tout ce monde.

You will be my music….

Plus plus tard mais la soirée au Bar…. Un truc de fou entre B2B et les esprits, les bretons qui se font dépouiller dans les bars à putes de Pigalle , les derniers… et Joe Dassin. De grands moments.

Je ne sais plus ce que je voulais dire. Heu … Ben tampis on verra demain. J’ai oublié les mecs de chez Michou, la fleuriste…

Et Bramantino dans tout ça ??? hein? Suardi????

Tiens c’est Kader Attia qui a la palme. Tant mieux. Je l’aime bien. Mais le prix ou les prix Marcel Duchamp ou autre ce serait pas un peu con? Un prix!!! Un prix, une médaille c’est trop marrant. Un prix c’est académique, c’est le début de la fin…. Sais pas.

Marcel Duchamp associé à une médaille c’est une trahison pour lui, à mon sens; Non???

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Richard Artschwager

Au rayon quotidien et B2B parle à l’au-delà…

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C’était bien d’être à Argenteuil toute la journée. Très bien avec soleil. Puis j’achète le Monde et vais le lire d’un oeil aux A. Mais je suis trop intéressée par la conversation des autres. Louis XI pas en forme. B2B bavard, A. seul devant son verre et l’américaine un peu saoule qui me prend pour un mec, me photographie, me colle. Ah ces filles du Minnesota!!!!Les Mojito ne lui réussissent pas et demain lui dis-je ça sera moins marrant Paris !!!Je leur file des adresses de bars.( j’apprends le lendemain qu’elle en a bu 7 , puis a disparu dans la nuit ) Elle me re photographie et vas-y les selfies. Valerie arrive et à le droit à la photo. En souriant elle dit comme un ventriloque: Elle ressemble à un petit cochon. On part manger un truc au Tibétain. Puis back aux A avec C. qui arrive à son tour.

Chez MM on regarde des images de peinture. Pour celle-ci je lui dis qu’il se trompe et que ce n’est pas Michel-Ange. C’est plus ancien. Après vérification, c’est bien lui et il a 14 ans. Je trouve splendide cette boule volante. Etrange quand même. Bon.

L’exposition des Peintre Américains des années 30 est super. Il y a même un tableau de Yvan Albright ( qui a peint avec son frère le portrait corrompu dans Dorian gray ). Des oeuvres étranges et agressives. Ca ne ressemble à rien et ça fait du bien.

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Soudainement Paf il faut que je repeigne la porte du placard de la cuisine. Je file acheter un gris pas trop mal. Mais c’est une décision audacieuse. C’est sans compter sur mes talents de peintre en bâtiment. Ho… Les traces. Les coups de rouleau. La misère.

Cete nuit re-ceremonie à Saint Roch. Camille est en noir avec des tresses. Je n’ai pas de veste. Ce n’est pas grave car c’est la troisième messe.

Hier Vendredi Argenteuil tôt. Je continue mon truc en terre et peins. Puis C. arrive pour préparer l’atelier et le visite l’après midi. Mais qui a eu cette idée de peindre des trucs de 10 m de long. Rouler puis dérouler puis recommencer. Retour Paris en voiture . L’horreur.

Je ris en voyant le chèque que Christophe m’a préparé! C’est un chèque en blanc. Pas le temps de lire. Ce matin paperasse encore. Passionnant non?

Ah oui B2B qui hier empestait le parfum, me chuchote qu’il parle avec les esprits et que le corps n’est qu’une enveloppe qui reste «  dans le caveau » mais le reste , le reste … Oh lala. Mais c’est un secret, me dit il je t’expliquerai. Puis il ajoute: On s’aime bien nous hein!

C’est touchant. On dirait qu’il a 12 ans.

Le blog de C.A

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« On s’était retrouvé à 9h station Pyramides, pour le petit déjeuner avec P.G.
Cette fois, je n’avais pas de sac, rien pour écrire. 
Je devais ensuite assister à 10h30 à l’office funèbre de R.D. à Saint Roch. Je m’étais dit, je ne sais pas pourquoi, pas de sac à dos dans une église. Simplifier la silhouette. Gravité et tristesse de la situation. 
Il ne fallait pas en plus ramener ses petites affaires là-dedans, m’étais-je dit.

C’était intimidant. En bas des marches, H.D. attendait, mais elle ne savait plus quoi ni qui exactement et moi je ne savais pas quoi dire ni quoi faire alors après être resté quelques instants les bras ballants, je gravis les marches, vais embrasser les amis et m’asseoir au troisième rang. 

Les églises c’est toujours étrange.
C’est comme au tribunal. On vous demande de vous lever, de vous asseoir. Il y a des gestes et des mots rituels, qu’on choisit de dire ou de ne pas dire, de faire ou de ne pas faire.
C’est parce qu’il y a tout ce cérémonial que c’est bien. Je veux dire, c’est nécessaire. Il faut y mettre les formes sinon la mort c’est terriblement abrupte et inepte.
Même sans religion, il faut un cérémonial.

Déjà les mecs des pompes funèbres -on dirait les brigades du tigre avec leurs moustaches- ont cette qualité graphique, presque caricaturale. 

Je vois le pauvre U. qui serre les dents. Pour lui, l’église c’est d’une violence terrible. Je sais comme la religion est une chose horrible à ses yeux. Je le comprends. Moi non plus je n’aime pas ça alors je regarde les ors du plafond, les reliefs des alcôves, les fausses perspectives, les vrais et les faux marbres. Les enfants de chœur. L’un des deux est plutôt un adolescent de chœur. On dirait que c’est le chef. On se croirait chez Buñuel. 

Le curé signale que les deux enfants de chœurs c’est en hommage à R., qui fut enfant de chœur lui aussi. Ils sont comme investis d’un rôle. Ils ne chantent pas mais ils tiennent un rôle. C’est de la peinture, du théâtre. Je laisse les trucs de résurrection, de rachat, de pardon et de notre père qui nous juge et qui nous aime me glisser dessus, le nez au plafond. Après, les discours sont magnifiques et émouvants. Surtout celui d’H., qui énumère plein de petites anecdotes de vie, faisant littéralement vivre R. sous nos yeux. 

On se faufile autour du cercueil. J’évite le goupillon. 

Je sors. Je rentre. A pied. Cagnard.

Je mange fissa. Y. appelle. Je réserve une bagnole de location pour les deux semaines à venir, histoire d’emmener C. un peu en vacances.

J’y retourne. 
Père Lachaise. 
Et là, je suis en retard. 

C’était à 14h30 et il est 14h45. 
Je vois des gens, mais je ne connais personne. J’essaye de demander des informations à l’accueil du colombarium mais il y a plein de gens qui pleurent et dont les questions ont l’air plus urgentes que les miennes. Je ne veux pas emmerder H. alors j’envoie un texto à U. pour dire que je vais prendre un café plus loin. Mais U. n’a probablement pas consulté son téléphone. Je vais prendre un café. J’attends 15h30. Je ne vois sortir personne de connaissance.

C’est très étrange. Je me demande si je suis bien là. Si c’est bien aujourd’hui.
Deux cafés et je rentre.

Le soleil tape. Je suis trop habillé. Je m’effondre et je dors une heure.

Je pense à R. qui zappe d’une chaîne à l’autre en disant « s’il y a un mec avec un flingue sur une chaîne, il faut que je tombe sur un mec qui se prend la balle sur une autre ». Qui se réveille la nuit pour demander « tu dors, imbécile ? ». Qui dit « in the pocket » en feignant de glisser quelque chose dans sa poche, qui entre dans les boutiques en déclarant de sa voix d’acteur « Je suis le diaaaable! ».

Maquette 3D encore et encore

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Baldessari

Heu. Quoi…

Mardi cours. Sympa.

Pot avec CR. Pot avec C etc..

Mercredi: Benoit 3D

Jeudi idem . Et Arg le matin; Commence mon, Laocoon !!!

Projection au quai Branly d’un très mauvais documentaire de Daniel Soutif et ??? réalisateur) Heuu…. Noire est la couleur, documentaire de Jacques Goldstein et Daniel Soutif, mercredi 5 octobre à 22h10 sur Arte( expo The colour line ) aussi ennuyeux moche et vieillot que faire se peut ( sur les artistes black américains ) . Produit par Arte, je rêve; Paresseux et moche . Du coup l’expo , je la traverse en 2/2. Je me sauve. Passe aux A. C. arrive. Un verre et au lit .

Vendredi . Benoit le matin, après Fred 9h,  pour préparer sa conférence aux Beaux-Arts. SMS de Jean qui fait des photos pour Kenzo ( qu’est ce que c’est devenu moche Kenzo d’ailleurs ).

Puis Argenteuil l’après midi. Ce soir verre 1 rue des Envierges au café Mon coeur. Vue magnifique sur Paris qu’on a l’impression d’avoir quitté. C’est beau par là. Une bière et back casa.

Casa tranquille. Casa silencieuse. Message de Danièle Gain et Nicole Higelin. Sympa.

Demain la paperasse. Grrr.

SMS avec Guy. Je pouffe de rire.

 

Merveilleux

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J’y suis allée hier.

Il faut y aller. Ne pas s’y rendre serait dommage. On entre dans un autre monde. Sur le quai, après la Concorde. Les horloges sont immobiles mais on peut demander au garçon sérieux qui garde la salle de réveiller les singes et les éléphants. Les yeux tournent, le bras se dresse et s’abaisse, le petit bâton d’or touche le collier du lion qui ainsi piqué ouvre grand sa gueule. Des figures féminines portent de grands verres et glissent. Elle s’arrêtent pile avant le précipice.

C’est incroyable de voir le charme et la beauté de ces objets. Tous les sons, me dit-on sont différents, on entend le bruit des rouages.

J’imagine ce que serait l’enfance avec un seul de ces trésors dans une maison. Passer ses premières années avec le singe qui roule ses yeux doit changer le destin.

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Nom d’une pipe il y a la queue à l’expo Wilde. Ca fait plaisir mais ça ne m’arrange pas et aucune de mes cartes ne fonctionne.

On prend un taxi. Oh la la c’est fini ce genre de taxi. Mais où nous emmène t’il ce chauffeur sans âge sans GPS!!!. Je paye. Et à partir de ce moment mon portefeuille s’est évaporé. C’est pas possible. Opposition et tout le bazar.

L’éléphant roule des yeux

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Ah non!. Ce rêve que je ne visualise pas encore très bien était abominable. Un truc à la Sade version Gore, où un prêtre doucereux découpe des femmes en morceaux. Décor gothique. Couloir, saut de mur mitoyen dans la maison d’Amiens, couloirs, portes dérobées. Poursuites. Cicatrices. Enfants sur-exités, trains et taxis. Quai noir… Homme qui se sait démasqué et tente de fuir. Il me tire dessus aussi alors que je dévale une pente. Bouh c’est beaucoup trop pour une seule nuit tout ça.

Atelier avec C., G., C. et N

Mieux aujourd’hui.

Demain idem Maison rouge

Je trouve ceci sur le FB de Philippe Mianes:

L’éléphant roule des yeux ; à chaque heure, il remue sa trompe de gauche à droite, tandis que le cornac abaisse son trident et que sur la tour, des soldats turcs font la ronde. Une horloge presque identique, provenant clairement du même atelier, est conservée dans la collection Esterhazy au château de Forstenstein. Celle-ci est mentionnée dans les inventaires Esterhazy de 1685 et 1696 et porte les poinçons d’Augsbourg et du maître AB dans un écu, pour Erasmus dit Asmus Pirenbrunner, maître en 1571.

Ouille ouille je vais y courir.

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Au moment où je lis des choses sur les Fous littéraire et sur les Enfants du limon de Queneau ( je n’ai jamais lu Queneau ), je reçois ce mail et j’y réponds par un point d’interrogation:

Ay eventually be able to mentally transmit entire thoughts to distant points, as is done now by telephone. Independently of magnetism, it is difficult not to believe that two persons, mutually dear to each other, although separate…

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La première partie de Faust, je l’ai aimée. Vive, belle et j’adore les acteurs du Berliner. On a envie de danser , les costumes sont beaux on n’a pas trop de » Boberies ». C’est parfait mais/ et ça respire. Le caniche est très drôle, les singes blancs aussi, les panoramiques paysage aussi. J’applaudis bien fort.

Après avoir respiré délicieusement sur la terrasse du foyer Nijinsky on a volé comme des aigles à l’orchestre. Je n’ai jamais vu tant de places disponibles pour Bob Wilson. Bref. Le plus dur est devant nous. Vulgairement ça part en vrille,  ça s’affaisse. Et exactement au moment où eclate l’image de Nosferatu. Qu’elle soit là OK, mais que le diable devienne aussi Nosferatu, soit deux Nosferatu, affaiblit tout selon moi. Ce qui marchait c’est le diable meneur de revue. S’il disparait, plus de lien, plus de revue, plus de possibilités d’être amusés par la musique un peu varietoche et les images quelque peu kitch de l’Egypte, etc…. Alors commence une succession de tableaux léchés et ennuyeux. Je ne sais plus de quoi on parle. Ya des trucs, des colonnes, des décors, des lumières. Ya plus rien< même si ce rien est absolument parfait ,  précis, incroyable. Comme disait Jean Renoir: Méfions-nous de l’intelligence, elle nous fait faire de terribles choses…J’attends la fin.

Retour à pieds avec C. Tiens c’est DP de dos. Je bois un verre avec eux. C’est sympa. Casa, soupe de légumes et France Cukture: Proust. Les témoignages de Marie Scheikevitch

Trop bien .

Hop au lit 1h 26

DES HIBOUX ET DES OISEAUX

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Nicole, Henri et moi/ Aucun souvenir…

On était sur une route de campagne et V. était sur mes épaules. Un oiseau volait immobile devant moi, alors je l’ai pris dans mes mains. Du lointain sont arrivés deux hiboux qui volaient côte à côte. Ils ont foncé sur nous et l’un deux à blessé V au front. Puis ils sont partis. Puis ils sont revenus à la charge. J’ai compris que l’oiseau que j’avais dans les mains était leur petit. J’ai traversé Paris et il y avait des bateaux de guerre sur la Seine. Puis avec R. on a voulu aller dire bonjour à Eric Tabarly. Je ne savais pas exactement où était son bateau alors j’ai roulé le long de la côte mais il y avait un embouteillage à cause du Carnaval… Bref

Tout cela sans doute est dû à la réflexion de G.: Tiens tu as une cicatrice au front?

Effectivement à 4 ans je suis tombée et je crois que j’avais eu une agrafe. Le truc réapparait. Ca me plait .

Le lendemain du rêve des hiboux, dans le métro il y avait une fille penchée sur une cage. Dans ses mains il y avait un paquet de laine d’ou sortait une tête grise et un bec! C’était comme l’oiseau du rêve devant mes yeux.

Il était blessé. Elle l’emmenait à maison Alfort. Ca me plairait d’avoir des oiseaux. J’en avais acheté avec R. et ils vivaient dans mon atelier. Mais ça met des graines partout ces machins.

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Hier rentrée aux Beaux-Arts. Du monde. Je parle , je parle, regarde quelques dossiers, finis à 16h, vais casser les pieds deV. en morpho, passe aux collections puis à la bibliothèque.

Diner chez la Baronne. Retour et passage aux Artistes. Alors que je discute avec A. j’ai vu entendu dans mon dos qu’un type demandait un café et non plutôt un demi. Le demi arrive et dans mes oreilles arrive aussi ceci:( « J’te crois pas!!! Nan??? Siiiiiiiii « )

Alors ça se passe bien cette chimio?

Il n’a pas eu le temps d’en dire davantage. Je me suis retournée comme un mécanisme et je lui ai dit de dégager, de se titrer-tire toi sale con, sale type.

On ne l’a pas revu. le garçon m’a dit que j’aurais dû lui filer une baffe mais je n’y ai même pas pensé.

Dentiste. Il est si gentil ce dentiste qui passe son temps à aller au théâtre et à jouer dans un groupe d’amateur. Il demandait plein de conseils à R. La je me sentais soudain fragile comme tout. Je me suis reprise dès que j’ai senti que ça montait. La dent à arracher on verra ça en décembre. pour le moment je ne m’en sens pas le courage. C’est si calme cet appartement. Ca ne chante plus, il n’y a aucun bruit de porte, de conversations au téléphone.

Coup de blues. Tel de C. qui comprend que ce qu’il me raconte…

Au lieu de travailler comme je le devrais je regarde Alphaville que je n’avais jamais vu. J’adore. Le son, le noir , le clignotement des lumières, l’acteur de Welles, Ana Karina of course. Mais aussi les dessins, les images abstraites les inversions, le son qui se coupe. C’est splendide.

Mauvaise journée.

Je deteste les veuves

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Today gros coup de blues vers 10h après avoir travaillé. Puis je ne veux plus aller au cours de Pilates et V. réussit à me faire changer d’avis. Putain, après, plus mal au dos !!!.

Maison. Travail. Benoit. Le comptable. Travail.Ca y est je suis dans l’expo. C’est le premier jour!!! Yes. Orsay. Magnifique exposition. On se bidonne avec Guy.

Un verre de champ et casa pour préparer le cours de demain que je ne prépare pas !!!.

livre intéressant sur l’érudition. N’ai jamais lu Claude Simon.

« Détruire Alpha 60 et sauver ceux qui pleurent »

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Ce qui m’a beaucoup impressionnée et fait rire cet été, alors que je visitais B., c’est le moment ou son tel a sonné et qu’à l’autre bout il y avait M.B !

( Au moment où je cherche son nom, je tape Mark Lombardi !!!!)

Eh c’est pas rien ça. J’exulte parce que j’adore le braqueurs. Ceux qui ne tuent pas évidemment mais ceux qui se servent et spécialement ceux qui braquent des banques. J’ai dit à B. que j’aimerais bien le rencontrer. Il m’a répondu, tu risques de devoir attendre un peu. Il est effectivement à l’ombre.

Oh, j’ai rêvé que je passais ma main à l’arrière de ma tête et sous mes cheveux ( plus longs qu’aujourd’hui  bien sur ) . Il s’en détachait une écorce épaisse et la partie arrière de mon crâne devenait une matière d’arbre. C’était dégoutant. Nom d’une pipe, Apollon et Daphné c’est moi! Après ( et au même rayon ) je me suis retrouvée perchée sur l’Appenin de Pratolino, et ne savais plus comment descendre tant c’était vertigineux. Après il y a eu un homme qui marchait à côté de son cheval ( mais zut il avait quoi ce cheval blessé ). Un type est venu à leur rencontre sur un pont. Bon, ben on ne saura jamais.

Hier on a mangé dans la cantine tibétaine de Camille. Ils sont très gentils, c’est bon aussi. Puis on s’est promenées comme des touristes en traversant Pigalle. Sur le terre-plein.

Putain mais qu’en va t’on interdire les Papous dans la tête????? Pourquoi ça existe toujours???

Oh Oh Oh… Oh Oh Oh …. OH OH OH Oh  il y a longtemps que je me gondole à la vue de l’affiche de Cézanne. Grotesque!!! Grotesque et le teaser. Maman revient, ta fille s’évanouit!!! Gallienne en Cézanne. C’est trop beau.

Bon. j’ai séché le vernissage à Orsay. Pas envie. Sortie Avenue Junot voir l’appart de Franck. Travaillé. Ca n’avance pas vraiment. Bon je vais aux A. boire un verre, avec un vieux cahier du cinema sur la peinture dans les films.

SOMMES-NOUS NOUS ?

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Saloperie de paperasses. Saloperies de livrets de famille, d’acte de divorce, de machins que PERSONNE ne retrouve. Je voulais aller à la piscine. Levée tôt. Hier j’ai allumé la télé avec appréhension ( pas vue depuis que R. est allé à l’hosto ). J’sais pas, ça me faisait pas normal d’allumer ça et de voir avec recul toutes ces conneries. Sais même plus ce que j’ai un peu regardé… Qui m’appelle ?…

On a bien travaillé avec B. Good. Good. Plaisir; Agréable. Travail. Ranger encore et une soupe au Viet. Lecture.

Waaa quel soleil!!!!

Je file à la projection de film de Nicole Garcia. ( Le mal de pierres). Elle est classe Nicole Garcia. Et vraiment sympathique et drôle. Ouf.J’aimerais bien la connaitre. Elle dégage quelque chose d’intelligent et simple. Tu veux être ma copine !!!!

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Je retrouve ça: La tricophilie est une paraphilie dans laquelle un individu est sexuellement attiré par la pilosité humaine ; plus communément les cheveux1 selon la classification DSM. L’excitation sexuelle peut survenir en observant, touchant ou mangeant tout type de poils, incluant notamment les cheveux, les poils pubiens ou la fourrure.

Le fétichisme des cheveux est une paraphilie connexe dans laquelle un individu est sexuellement attiré par sa propre coupe de cheveux, par le fait de couper les cheveux des autres, de regarder d’autres individus se faire coiffer ou d’observer quelqu’un ayant une coupe de cheveux particulière, qu’ils soient longs, courts ou rasés. Couper ou s’occuper des cheveux donne la même sensation de bien-être que les massages ou les caresses. Lors d’une coupe ou d’une teinte de cheveux, le corps produit des endorphines, et les individus prennent ainsi du plaisir. Les tricophiles peuvent également s’occuper des cheveux d’individus qu’ils n’ont jamais vu, ou voler des objets liés à la coiffure comme des bigoudis dans un espace public3. D’autres individus tricophiles fantasmeraient ou voudraient littéralement « se frotter contre les cheveux de quelqu’un ». Ils peuvent aimer caresser, brosser, coiffer ou laver les cheveux d’autres personnes et/ou aimer que l’on s’occupe de leurs cheveux. Ce fétichisme affecte aussi bien les hommes que les femmes.

Bon, d’accord si tu le dis.

Putain il faut que je serre les dents. J’ai l’impression qu’il n’y a que peindre qui puisse m’aller. V. m’a proposé d’aller à Versailles marcher et j’ai refusé. On a bu un Perrier au retour de la projo. Il faisait si beau. Et en plus un truc bizarre. Je crois apercevoir GC. Je me dis tiens cette fille ressemble à Geneviève et on continue de parler avec Camille qui es assistante sur le film. Je ne me dis pas c’est Geneviève. A la fin cette personne me fait un signe et du coup moi aussi discrètement. Je me dis, elle lui ressemble vraiment. D’ordinaire je serais aller l’embrasser.

Je suis dingue ou quoi. J’ai eu le même machin avec CO de france-culture à qui après saint-Roch j’ai demandé si c’était bien elle… Bref… Voilà M…

HOME ( Brrrr )

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A Isola Bella

Argenteuil à 8h. Le plombier est à l’heure. En 20 mn l’affaire est réglée. Il part en Australie. Il est content. C’est marrant comme tout le monde a comme rêve l’Australie. Pas moi. Moi je crois que mon rêve c’est toujours et seulement l’Italie. Ou le Repenti; ou ici. C’est pareil.

J’ai recommencé à peindre à 9h. Mou mou. Néanmoins c’est ce qui me plait le plus avec la lecture et le sport.  Et cet aprés-midi Rendez vous avec Benoit à la Maison rouge. Merde c’est quand même grand. Est ce que c’est « le décor «  qui se détermine ce qu’on va mettre , où le contraire. Je ne veux pas que ça ait l’air d’une expo. Mais d’une maison, ou d’un décor de maison.On travaillera demain. Chouette.

On récupère les fichiers sketch-up.

Un verre et je passe au vernissage de Simonini. Ce sont des encres très simples, limpides. Il y a aussi des pinceaux de décorateurs, enfin de peintres de décor. C’est juste présent. Il n’y a rien à dire. Juste regarder et de près ces petits frissonnements de l’encre. Pas d’esbroufe. Le pinceau peint le pinceau.

Depuis Juillet j’ai eu beaucoup d’énergie et là… Hum. Il faut que je m’accroche. Pas répondu à de Loisy. Pas appelé le musée Picasso, pas cherché la peinture pour Sète. Faut pas que je recommence mes conneries. Et tout ce boulot qui m’attend. Je suis contente. mais je l’aurais été bien davantage… Bon. Merde. Ce n’est pas ce soir je le jure que je vais lire «  les Reflexions critiques sur la poésie et sur la peinture. » de mon copain l’abbé du Bos ( pas Du Bois, ce n’est pas le même ).

C’est une édition des Beaux-arts et je dois dire que le livre est très beau. Mais ça doit être super chiant. Non? Voyons: Sur la poésie pastorale… Le pouvoir de la peinture sur les hommes… Réciter la tragédie et la comédie. Je vais dire aux étudiants que c’est une lecture obligatoire et ainsi j’aurai moins d’élèves.!!!! Hahaha… Que la vénération pour les bons auteurs de l’Antiquité durera toujours s’il est vrai que nous raisonnons mieux que les anciens… Qu’un ouvrage nous intéresse en deux manières: Comme étant un homme en général, et comme étant un certain homme en particulier..

Hoho!!!

Bon… Chirac..; Dead or Alive?

Cinema : non

Manger: oui. Un peu.

Partir en vrille

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Isola bella

Hier après la rentrée aux Beaux-arts ( j’ai mis les fausses dents…) on a pris des places pour Bob Wilson: Faust. Je ne suis pas une fanatique mais c’est toujours intéressant et même si je trouve son esthétique quelque peu figée, j’avais bien aimé l’opéra de 4 sous avec le Berliner. Je pense qu’il devrait boucler la boucle et faire un truc à l’arrache et sans argent.

Une guêpe abeille nous tourne autour. On l’enferme dans la petite carafe de jus d’abricot, sous l’oeil désolé de notre voisin qui déjà nous a vues pouffer quand un type s’est pris les pieds dans la grille du trottoir. V . engage la conversation. Il lui donne sa carte et dessus il y a … deux abeilles dessinées.

Je m’achète un maillot de bains à 10 balles

Rangement encore.

Puis galerie avec Benoit.

Puis je récupère mon vélo qui est resté là-bas depuis Juin et l’hôpital. Je ne pouvais plus faire 100 m.

Bref je remonte et je sens que le temps se couvre. Arrivée à la maison, je pleure et pleure et pleure en rangeant encore les livres. Armelle tente de me joindre sans doute pour m’inviter au théâtre. Je ne réponds pas. C. m’appelle de Vienne, je réponds( pourquoi) et pleurniche. On a rendez vous avec C. pour aller voir Infiltrator Place Clichy. Mais au Wepler on commence à boire un verre puis 2 puis 3. On a faim. On file vers Pigalle ( SoPi!!! ), moi sur le porte-bagages. Terrible. Je ne sais pas comment on est arrivées entières Aux artistes. Et on continue. Des frites. Il y a B2B, Jacques arrive, Antoine est là. B2B au lieu de sortir un flingue nous tend son livret de famille. Je ne sais plus ce qu’il nous raconte. On pleure de rire. Bon ça fait du bien. Camille est vraiment une merveille.

Il fait beau.

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Rangement. encore et encore. Papiers, revues, articles, livres

Les dents dans le milieu de l’art

 

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Van dyck

Depuis ce matin, paperasses, état civil, envoi de ci et de ça, sécu, attestations, plombier, dentiste, INA, Sacem et j’en passe.

Je me prends au passage un billet pour Florence en Février comme récompense. R. aurait dit: ‘On f’ra ça demain‘. Mais ça me prend la tête ces histoires de succession. Je voulais aller à la piscine mais là je n’ai plus le courage. Je vais ranger des trucs dans l’appart.

Sacs et sacs et range les livre, mets les papiers ensemble avec FC en fond. Je retrouve des photos. Ce n’est pas triste. J’aime bien ranger les livres. J’enlève des tableaux que je n’aimais pas trop. Je m’installe . Enfin je me réorganise.

Vernissage Magritte à Bobour. Je mets mes fausses dents.Mais sur Valerie c’est mieux: Ca ne fait rire que nous.

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Demain c’est la rentrée aux Beaux arts. Glurp.

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