dimanche

Vite fait, vite posté. Tennis dramatique, beau temps, vent mortel dans le sud, derushage de La Comtesse Marcello ( dingue) j’avais oublié. R. merde , sa voix casse dès qu’il entre et sans prévenir. Fièvre. On verra demain.

“Papa oh papa”

Hier c’était bon de se détendre en allant à l’imprévu, petit bar sympathique à Villiers. Oui , je sais bien, sympathique et Villiers ne font pas bon ménage. C’est vrai que cette clientèle est particulièrement atroce et arrogante. Le plus marrant est d’aller au 3PC, qui à l’allure de La Fourmi à Pigalle, mais dont la clientèle est faite de jeunes gens de bonne famille ( à Rome on aurait dit “dei Parioli”). C’est incroyable.Des caricatures.

Bon, notre Imprévu nous réservait deux surprises. Une famille Française à lunettes avec les 3 enfants. L’ainé doit avoir 10 ans et il est déjà aussi sympathique qu’un banquier. Les filles plus petites. Idem. Elles me regardent sans arrêt derrière leurs lunettes de première de la classe. Je ne devrais pas mais j’éprouve une antipathie évidente pour ces enfants qui ne m’ont rien fait mais dont j’imagine toute la vie. C’est tracé. Alors, moi je trace un mouton. Comme le petit Prince, disons mais en Gore.Tout à coup me vient à l’esprit que c’est l’Aïd et qu’on va égorger le mouton. Un bon conte de fée un peu saignant ne fait mourir personne, mais les parents “remuent les chaises ” comme aurait dit mon père pour qu’ils n’entendent pas mes commentaires.Et comme je parle de mon père , et bien il aurait été content . Et je me dis que je connais ce type au bar, qui s’agite et s’échauffe. Il a l’air assez sympa. Je dis à T. C’est “il tape sur des bambous,” Il me répond que non. Mais moi je sais que c’est “il tape sur des bambous nanana”. Le mec est lancé, boit des coups. Damned, je me suis trompée. C’est le fils de Tino Rossi.Papa, j’ai vu le fils de Tino!!

—Ah… Tino…

Je n’ose imaginer ce qu’il a vécu le Laurent. L’enfer.

Je rentre travailler et T. M’envoie pour ma détente “Oh papa”. Si vous n’avez pas peur, c’est le moment. Et là aussi.

Bon, comme les clés sont arrivées, ça y est je peux passer à autre chose!!!. Je n’en reviens pas que Chronopost marche!!!!

Et quant au mec qui pique des images pour mettre Haendel dessus en me disant que la musique adoucit les moeurs. On rêve.

Je ne veux pas que ce truc circule…

Enregistrement/ Monument en Anglais

 

 

Grâce à JG , je n’écris pas ” a Three days beard” mais a three day beard. Ce qui me fair réexporter tous les fichiers-la barbe ( de trois jours ou plus)

Il vient dès que je lui demande, enregistrer le texte du Monument. Thé et moments agréables .

Printemps.

R. malade, médecin et antibio… Mais ça va mieux.

Passage de C.

 

STARS

Evidemment ce que je raconte n’à rien à voir avec ces passionnantes “impressions de Grèce “que m’envoie Constantin, rencontré à Cergy alors qu’il était en première année.

Il a une écriture vive et directe , hyper vivante et on a le sentiment, bien plus qu’au travers de mille reportages ( il y a des journalistes plus ou moins palpitants), de participer à quelque chose. D’y être.

Bon . Moi pendant que lui était à la guerre, j’étais au Grand Rex. C. m’a emportée sous son aile. J’ai de la chance!!

J’ignore tout des chanteurs des années 80 en Grèce, mais je connais ceux d’ici. Difficile d’y échapper. Je suis assez friande de ce genre de réjouissances. Les avant-première m’amusent plus que les vernissages. Donc hier je sèche pour mon plus grand bien, Maison Rouge et Macval, et pars remettre le prix Marcel Duchamp à Jean-Luc Lahaye ( par exemple). Avant sept heure il y a la queue.

( pour annoncer ma tenue je vais à la ligne…)

J’ai pour l’occasion mis mon flambant pantalon doré(  ( depuis que j’ai vu C.A et sa veste à paillettes sur scène avec Sofitel j’en rêve… ) donc pantalon doré avec des chaussures blanches ( il ne faut pas avoir peut d’un brin de vulgarité!!!) ( Je corrige comme Flaubert le faisait, damned…) Et en haut je mets quoi??? Heu ben un t-shirt avec une étoile?

Ben oui. Veste noire et hop, je glisse ( en cas de besoin) des lunettes de soleil blanches dans ma poche, un peu de fric et me lance dans la rue comme une comète en priant pour qu’il ne pleuve pas.

Tiens , me dis-je , on ne me regarde pas beaucoup. J’analyse cette indifférence rapidement. Elle n’est que pure jalousie évidemment. Un pantalon comme ça, c’est presque une tenue de Pharaon, et encore je suis modeste.. Disons le clairement, je n’ai en descendant la rue fait qu’un avec le roi soleil: Pures noces alchimiques  rue des Martyrs…

Bien installés et munis de nos sacs contenant le kit perruque dorée, bâton lumineux, bonbons Haribo et délicieux petits sandwiches.

Je regarde plus loin Diane Chasseresse se préparer, puis nous allons boire une bière et C. papote avec son équipe. Il y a des projos prêts pour des séances photo que je n’ose imaginer. Zut , on ne peut plus descendre. Ca commencera une bonne heure et demi après. Je suis bien disposée, tout m’amuse, Luc Plamandon arrive en groupe , un Marouani par ici, et la presse.

Etre là c’est moins marrant qu’avec les gens au-dessus. On s’en apercevra un peu plus tard pendant la projection. Nous on hurle et on se trémousse. J’ai l’impression que eux voient un Bergman et que nous voyons ce que nous voyons.

Et c’est du lourd.

J’ai une grande capacité à me laisser aller et oublier que je suis la Reine d’Angleterre en déplacement. On s’y fait de n’être personne, de n’être qu’un pauvre spectateur ordinaire qui rit à des répliques un peu épaisses.

Hoho, mon rendu est terminé

. Je retourne sur FCP pour la version Française, en Français serait plus modeste… de “Un monument près de la mer”.

Bref, projection, concert, je danse et Gilbert Montagné qui en chante 3 , c’est beaucoup, fait que nous sortons. Au privilège? Heu … Oui, non, oui. Finalement je décide de rentrer.

Mon pantalon fait beaucoup plus d’effet la nuit. Il brille à fond. Et dans le Rex, je n’avais pas à envier celui de JLL ni la robe de Jane Mas.

I am the queen….

J’enlève vite fait ma parure, et pose quelque part ma perruque dorée de réveillon. Zut, j’ai oublié les lunettes de soleil Années 80!!!Et j’ai faim….

AMUSING PHILOSOPHY et encore SHELLEY

Ce matin 9h chez Olivier pour me décoincer le cou.

En écoutant Fidelio/ Oh  comme c’est beau… ( Klemperer …)

De fil en aiguille comme on dit et cherchant l’origine de cette gravure ” Amusing philisophy” que j’avais dans ma documentationje cherche dans ma chère NYPL et tape: Amusing philosophy  ce qui ne donne rien.  A philosophy , une vignette m’attire:

gravure de Mutlow 1806 Depicting acoustics

mur Frigo 2012,découpage 

Dans Location, est écrit ceci: Stephen A. Schwarzman Building / Carl H. Pforzheimer Collection of Shelley and His Circle

SHELLEY AND HIS CIRCLE!!!

Miam miam , me dis-je. Et en effet miam -good. C’est une exposition en ligne de  cette collection:

The Collection was the creation of the financier Carl H. Pforzheimer, Sr. (1879-1957), who took a special interest in the lives and works of the poet Percy Bysshe Shelley and his contemporaries, including his second wife, Mary Wollstonecraft Shelley, her parents, William Godwin and Mary Wollstonecraft, and such friends and fellow writers as Lord Byron, Claire Clairmont, Teresa Guiccioli, Thomas Jefferson Hogg, Leigh Hunt, Thomas Love Peacock, Horace Smith, and Edward John Trelawny.

The Bodleian Library and The New York Public Library — include close to 90 percent of all known surviving Shelley manuscripts, embodying the history of literary Romanticism in Great Britain and the United States. SHELLEY’S GHOST offers a lens through which to see that history.

Notes

J. Noël Paton/

Lady Hester Stanhope/( “reine de Tadmor, sorcière, prophétesse, patriarche, chef arabe, morte en 1839 sous le toit délabré de son palais ruineux, à Djîhoun, dans le Liban”)/ Alphonse de Lamartine, “Visite à lady Esther Stanhope”, in Voyage en Orient, 1835.

James Akin (1773–1846).

Palpitant

Rêves désagréables. Suite au film Lucia, vu hier, des scènes en traversant à moto la banlieue. Paris, une tour dans le brouillard, et je suis à contre sens sur les voies le long de la seine. Campagne. Je vais voir un lieu d’exposition. Nuit. Pluie. Presque une panne d’essence. Une pompe au loin dans la nuit. Je n’ai plus de poignée droite sur la moto et elle cale. Le garçon assemble deux images qui représentent une sorte de chateau fort. Une boite de nuit de campagne. Où dormir. Je ne sais plus avec qui j’ai rendez-vous.

Dans les salles d’exposition, des horribles trucs ludiques pour les enfants , des grottes tournantes, se mélangent à tout: une exposition, des meubles, de la vaisselle.

Moi je veux montrer des dessins. Le bas de dessins comme s’ils arrivaient par le plafond.

Herbert Leonard arrive avec un vieux 33 tours. Il es très jeune.

Je chante une de ses chansons. Laquelle , mystère!!!!

C. ce matin m’a envoyé une mini video du bal a Montarcher. Alexandri…Alexandra…

Bon. Café et Argenteuil dare dare. Puis j’irai manifester:

01 manif moma

Note étoile

One of Roussel’s later plays was called L’Etoile au Frontthe Star on the Forehead.

Duchamp’s famous haircut in which he had a star cut into the hair on the back of his head may be a joke in which he has reversed the forehead, in French “le front,” or in English pronunciation, the “front” of his head….

 

MAIL à DS

“Et qui a passé deux heures chez Edith Scob cet aprem??? QUI????

C’est moi!!!
Et PAN!! ( et je souffle sur l’extrémité de mon revolver avant de le replacer vivement à mon côté droit d’un air impassible et distant….)
Et BOOM ( la bombe noire de BD celle qui fume, !!!)
 et Paf  ( le coup de poing avec bruitage )
et HUE!!!! le hennissement de Perle Noire!!!!!
 
Salut!!!!!
LN”

Et pour en finir avec la Bretagne

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les clés de Notre Dame des fleurs

J’avais fait le voyage en voiture, avec mon bazar.

Tranquillement, sandwich sur l’autoroute et radio en continu. Tout ce que j’aime.

J’ai compliqué l’itinéraire à un moment donné et me suis perdue dans des petites routes, lancée là dedans par l’iPhone et abandonnée par manque de couverture.

En parlant de cela, si vous voulez vous guérir des addictions telephone, la Bretagne-centre est le lieu idéal pour une cure, car ça ne passe nulle part.A un carrefour/ et il n’y a que des croisements de routes chemins, calvaires… je trouve un type qui ne sait pas où est le Domaine des Camélias. Pas loin sans doute. J’appelle et Madame me répond vaguement. J’en conclus que je vais me débrouiller merci. Il est 14h 30. Elle me dit que pas d’installation avant 18h30, que c’est écrit sur le site. Fort bien me dis-je , l’accueil est un art qui ne se pratique visiblement pas aux Camélias. Je lui répond que sur le dit site j’ai vu un beau jardin, qu’il fait un temps splendide et que d’accord j’arrive.

Elle me suggère une promenade vers le canal. Merci/ Après ces 500 km je vais lire.

Je me suis installée dans l’herbe , ai lu, rêvassé. C’était très agréable. La mari sur un tracteur m’a fait un grand sourire qui m’a réconciliée avec l’endroit.

Chambre impec et simple, avec quelque cucuteries genre photos de vagues. Mais ça va. Tout très propre et soigné.

Bref. 

Un lundi de Pentecôte diner quelque part? Hum… Le canal. Oui. C’est magnifique les bords de cette rivière. Seul restaurant ouvert “Le chalet”. C’est une crêperie. Je m’en contente et poursuis ce beau livre qu’est Voix Off de Denis Podalydes. C’est formidable d’être en terrasse sans nuisances téléphoniques.

Le lendemain, je décharge le bazar à la chapelle. Elle est vraiment belle et quand j’y entre je la trouve très petite. Puis elle reprend sa forme initiale et elle est parfaite. Il ne fait pas trop humide,c’était ma hantise à cause des impressions jet d’encre et du carton.

Je vais vers la ferme saluer le propriétaire qui s’appelle Gwenael. Il élève plein de porcs et vit là avec sa soeur C. Café, discussion . Nous nous entendons bien. Il aime rire et plaisanter.Il est vif et curieux. Il doit avoir mon âge. On parle de plein de choses. De l’intelligence, de la culture de “nous”… les artistes de “eux”, les paysans. Le chien Titi , un grand chien est toujours escorté d’une poule et ils sont même encadrés dans la cuisine fraichement repeinte. Chantal arrive à 14h.Elle arrive de l’usine agro-alimentaire de charcuterie. Elle se lève chaque jours à 4h , commence à 5 . Une semaine sur deux.

Ca calme. Elle sourit , mange une banane, un café et je repars dans ma chapelle. Maintenant j’ai les clés!!!.

H. passe pour voir ce qu’il y a a faire . Pas grand chose. Installer le rideau. Espérons que nous n’aurons pas besoin de perceuse pour le mur. Ouf. Je peux accrocher moi-même.Réfléchir et prendre mon temps.

C’est vraiment sympa et il fait un temps merveilleux et chaud.

Le petit déjeuner , je l’évite pour éviter la table commune. De toutes façons je pars trop tôt. Même à Pluméliau le bar est fermé.

Le soir je repars au canal. Un autre restaurant. Quatre anglais sur la terrasse. Je m’installe mais le patron est désolé. Il n’a plus rien. Je pleurniche un peu et il accepte de faire au mieux.

Le type est très gentil et délicat et ce que je mange et simplement délicieux. Tout est bon et je dévore. J’y retournerai deux jours plus tard, les Anglais seront toujours là, reprendront encore une deuxième bouteille de vin et je constaterai à nouveau son effet sur la conversation. Je les ai dans les épaules et ne les vois donc pas. C’est amusant de suivre les conversations ainsi et qui plus est en Anglais. Eric est le nom du patron qui est en fait;me dit-il ,un ancien de La Coupole puis de chez Lipp.

Toujours Voix-Off.

“Pré-vernissage, la chapelle et pleine. P.A présente très bien mon travail. Hop c’est fait et la surprise , c’est MRR, pas vue depuis nos 12/13 ans à la Cité Scolaire. Je suis très émue et ça me donne envie de pleurer. Nous nous prenons dans les bras.

Puis hop, on rit, c’est bien. Son mari est sympathique. Je suis coincée le soir et regrette de ne pas diner avec eux. Vraiment. On se dit demain? Mais demain, j’en ai marre de tourner en rond dans ma chapelle même si c’est presque fini.

Le midi GW et sa soeur m’ont invitée pour les crêpes délicieuses.

La dame du gite finalement est moins raid et elle sourit. Un peu plus chaleureuse disons. 

Voilà. Prévisions du lendemain, partir à 7h vers la mer/ Zut il faut retourner à la chapelle . RV à 9h qui arrive à plus de 10. C’est grillé pour la mer. Par contre je vais voir les porcs. C’est impressionnant.

J’irai quand même , à Larmor-Baden. Personne, c’est calme et beau. Mais je n’y reste pas longtemps et décide de re prendre la route vers Paris.

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les porcs de G. 

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