Days / Faire un truc par jour
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Faire un truc par jour
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
Catégorie : DAYS 2013
FB
Je me demandais à quoi au juste cela servait fb? Et pourquoi c’était si addictif, pourquoi on avait besoin de “réaction” des autres. Mystère. Sommes-nous si perdus avec nos manies d’images et de collections qui définissent ( définiraient ) notre portrait.
Je ne choisis que des images que j’aime. Pas de texte. J’ai horreur de ça, les textes sur Fb, sauf quand c’est le traducteur Marcovitch qui s’exprime. Sinon c’est indigent bien souvent. Les blogs ce n’est peut-être pas terrible, mais à côté c’est la Pléiade. Il y a des mecs qui écrivent sérieusement sur les livres. Il font ça consciencieusement. C’est agréable. Mais il y en a des wagons. Des wagons de blogs qui traitent de wagons de sujets.
Je me creuse la tête. Hum. Cette famille d’images, de d’Artagnan ( ou tout au moins mousquetaire, en passant par Nabokov dont je n’ai lu que Lolita et mon préféré Pnine que m’a conseillé AB ), de mon dessin d’arlequin que j’associe à Cecil Beaton, des clés de l’armoire à une page de David B.,le jardin, des masques noirs… C’est quoi et à nouveau: Qu’est-ce que je fais.
Et comment le montrer. En fait je voudrais que les expositions ne soient ni plus ni moins que “ça”. Puisque “ça” me semble le plus vivant. Et la peinture est ce qui , au fond est le plus satisfaisant. Je ne parle pas du résultat mais de la qualité du temps passé à peindre. C’est la seule chose vraiment captivante, ennuyeuse, passionnante, décourageante presque toujours. Mais ça existe.
J’ai découvert en allant voir l’exposition Perret….( L’escalier du conseil économique est social est magnifique) ( ils auraient pu s’abstenir de mettre la tête de Perret en grand comme dans une fois exposition… )
Héhé! Ca va de soi
Beaton-Venise
Delprat -Amiens
Je me suis juste gourrée sur le chapeau….
PS moins glamour mais…
ARMAN/ conscious vandalism
Arman, ça ne m’a jamais intéressée. Tout au moins ce que j’en connais.Les inclusions, les violons , les horribles scuptures en bronze devant la gare Saint-Lazare. Mais au moment ou je regarde qui est Daniel Farioli qui me demande sur fb, je suis la piste et tombe sur ce site intéressant Une histoire de la performance sur la Côte d’Azur de 1951 à nos jours.
ET je trouve ce document sur Arman” Concious vandalism”
Je me dis que c’est ce que j’aurais voulu faire ( c’était impossible) dans la maison des parents la semaine dernière, mais evidemment seule, sans témoins.
Arman | Conscious Vandalism, 2001 | Une histoire de la performance sur la Côte d’Azur de 1951 à nos jours
AMIENS picardie
Ca commence à 08h28 ou plutôt ça commence à 7H 20. Bon. A la gare à pieds. J’aime bien , l’avenue Trudaine le matin tôt , tout ça…. il fait beau… J’ai fait quoi hier soir??? Heu???Mais j’ai fait quoi? Ah oui Peter Pan/ Bob Wilson/ je déraille ou quoi ?Donc ce matin Hop . 10 mn de retard. Puis 15. La SNCF c’est vraiment la honte. Bilan aucune info et une heure de retard sur un trajet d’une heure treize. A l’arrivée évidemment personne ne se précipite pour vous donner les enveloppes magiques de remboursement. ( enfin…) C. qui essaie de rejoindre cette terre lointaine un peu plus tard ne trouve aucun train avant… 17h et retard de 40 mn…
Bon , on attaque. Le garage et tout le déménagement de MG ( dingue comme j’avais bien emballé tout ça. On en vire un max ( l’Escale prendra tout ça: des chaises, des tables, des Larousse Ménager, des boutons , des trousses de couture, des cahiers, un Scrabble, des étagères, des lampes et des cuillers, des coussins et une couverture de prisonnier,, un drapeau Français, toute une vie… Hum… Toute une vie….) et comme on ne s’appelle pas Dédé La Brocante, il ne faut pas regretter. Des cols en dentelle magnifiques, quelques belles photos, une boite avec un papillon, une sorte de petit château, une petite maison avec le toit qui s’en va ( hum on se demande pourquoi ces choses vues, merde, ont raison de nous et nous dictent leur loi. J’aime les châteaux comme celui -ci et les maquettes de maison. Tout à l’heure je me disais: C’est donc parceque tu les a vus depuis ton enfance. Grrr me rebiffe-je, contre mon destin !!
Des plats des machins des verres: out. Des livres : Mémoires de Casanova, quelques machins, un minuscule personnage qui souffle dans une trompe, des gants pour des mains si fines, des obus de 14, un petit avion, un dessin…. In.
On a fait un premier transport de “ça” que l’on garde. Puis à mon tour. Des affaires à moi. Pénible. Des peintures roulées ( c’est quoi?) des dessins, des peintures de ce type du parking de Rome, le Sarde Giuseppe Delogu, pur art brut vrai de vrai.( Il habitait dans un parking souterrain et remplissait ma voiture de ses trucs. Dommage que je n’aie pas pris TOUT. B. avait eu la casquette de chauffeur avec le bateau dedans. Qu’en a t’il fait avant de décider de mourir.
Pui la cave; Encore des trucs à moi: Catalogues, livres, maquettes de costumes; costumes, Pfff.
Bref on a fait ça avec M. et on était bien crevés. Lui a pris une douche vite fait pour aller voir son ami à l’hosto. C’est quand même fou. On vous opère du cerveau et 48 heures après vous trottez dans les couloirs….
Moi j’ai prié je ne sais qui pour avoir un train. Il était à l’heure. Miracle et en arrivant, un bain monstrueux qui m’a lavée de tout, de la poussière, du passé des autres, du plastique bulle, de l’enfance, des parents, du froid, des grands arbres.
Anse de la Fausse-monnaie
Ne rien faire. Marcher. Vider le cache. Ne rien prévoir. Respirer. Regarder la mer.
C’est délicieux. Ca fait du bien.
Je vais même au cinéma à 18h30. Polanski. La venus à la fourrure. Je ne sais rien du film. Même pas la distribution.
Je m’ennuie . Amalric n’est pas un acteur qui m’intéresse. Je ne comprends pas trop pourquoi tout le monde l’adore. Je ne trouve pas que ce soit un acteur passionnant.
Marcher. remonter la Canebière. M’installer chez Noel . Je voulais éviter le port. Là c’est bien. Une vraie pizzeria avec des gens “normaux” du coin.
Elle ne s’appelle pas Stellamare.
Depuis longtemps je connais cette maison. Je ne sais rien d’elle sauf que j’ai décidé qu’elle m’appartenait. Je n’ai jamais d’envies tenaces, je veux dire d’obcessions quant aux choses.
—”J’aimerais, ce serait bien, j’adorerais … “… Non…
J’oublie. Mais la revoir là, alors que je n’y pensais plus du tout… Il y en a une autre avec un grand jardin devant ….
Ah je m’y vois comme Malaparte, face à la mer, des heures, des heures.
J’ai marché , marché. Vent de voleurs et vagues. Magnifique. Cette boucle doit faire 12 km.
Visité le Mucem.
Impressionnant Fort Saint-Jean. Passerelles. Et vue incroyable sur la mer.
Les expos? Le bazar du genre. Bordelique et confuse. Moche, peu lisible.
Galerie de la Méditerranée: Idem/ voilages, rideaux, on est dans le noir et on sait que la mer est là.
1500 m2 avec des retraités , des vidéos, une guillotine, des fixés sous verre, une maquette de bateau, une oeuvre de Pistoletto, une Marianne…
Tout cela m’ennuyait. Ne suis pas restée longtemps. (La Galerie met en perspective le monde méditerranéen avec d’autres ensembles comparables à l’échelle planétaire comme l’Asie du Sud-est ou la Mésoamérique à partir de quatre singularités intitulées : « Invention des agricultures, naissance des dieux », « Jérusalem, une ville trois fois sainte », « Citoyenneté et droits de l’Homme » et « Au-delà du monde connu ».)
Ouem….
Déçue , non par le batiment et le site mais les expos. Le temps des loisirs ( horrible le titre ). Fermé? Pas trouvé?
Je termine Mystic River de Lehane et en achète un autre pour le retour.
Hop,retour, direction rue Richer. Je rejoins C., T., P. pour l’anniversaire de Pia. 16 ans.
SORTIR
Ce n’est pas une mince affaire pour moi, à certains moments de sortir de l’appartement. Tout simplement comme aujourd’hui et une fois cette semaine , je ne peux pas.
Ca commence ainsi:
1—Il est trop tard pour aller à A. ( La vérité est qu’il n’est pas tard du tout, je suis lève tôt et quand bien même je partirais à 11h, j’arrive au plus tard à 11H45 et vraiment j’ai le temps de m’y mettre)
2—Je me suis engouffrée sur le net et rien à faire….
3—Je me documente, disons utilement.
4— etc/ rien-sais pas/ pas de raison/ L’ennui. Bouh…
A chaque instant , je dois sortir, aller voir une expo, aller à la piscine. Et… Je ne décolle jamais. J’ai presque failli annuler ce soir le spectacle avec Jean, précédé du café avec Benoit.
Je me suis poussée à franchir la porte, R. m’a aussi poussée dans le dos et ….Hooooop ! C’était fait. J’étais dehors!!!!
J’ai marché jusqu’à Stalingrad … Pris le métro , ligne 5. Photographié le néon rouge du café: “Tout va mieux ”
Benoit.
Ca me fait plaisir de le voir. Ca faisait un moment. Il me raconte son tournage en Algérie, je lui parle des géants, il me raconte son fils, je lui parle d’Amiens…
Puis je file salle Boris Vian, à la Grande Halle. J’ai beaucoup aimé Cartel, ai la flemme d’en parler. Quel plaisir de voir Jean, particulièrement juste . Quand il a commencé à parler -on peut dire cela- dans les premiers spectacles où il ne dansait plus exclusivement, il ” appuyait” pourrait on dire… Hum/
Ce soir ( comme tant d’autres ) , je le vois impeccable, émouvant. J’ai les larmes aux yeux. Cyrille Atanassoff manque car il s’est pété le tendon d’Achille. Un jeune homme est là lui aussi, un jeune danseur classique. Et trois types qui pédalent… Jean Guizerix est une merveille. Je le déclare.!!!
A la sortie c”est Michael D. ( Zut je ne sais pas orthographier son nom et sur Googoo ils me proposent un hôtel à Dinard….)
Je regarde les chaussures de ces deux étoiles. Hum. Et repense aux pieds de Merce Cunningham. Tout comme eux. Déformés, crispés, augmentés…
On s’embrasse. Il repart à moto à Poissy.
Et moi je décide de rentrer à pieds à la maison. Porte de Pantin/ Pigalle, passe devant “Aux arts et sciences réunis” , un restaurant pas cher en plus, que j’aime bien. Je longe le canal, passe sous le métro aérien.
Fin du marché de nuit. Des femmes sont encore là à vendre des boites de haricots, des Fjord, trois merdes . Des fringues trainent… Un type me propose des cigarettes Marlboro … Il commence à pleuvoir un peu…
Demain Marseille. Pour quoi faire? Rien.
Dietrich Fischer-Dieskau
Avec Winterreise… Avec Mankiewicz
C’est le jardin qui m’a apaisée. J’y suis rentrée comme ça ( en toute modestie) :
Même si dans mon cas il n’y a aucune trace d’exotisme ou de plantes carnivores…
J’ai eu l’impression d’une matière vivante, d’un espace vivant extrêmement doux et enveloppant. Bien plus beau dans son état d’abandon, que ce que je gardais comme souvenir.
Hier le brouillard s’est levé alors que nous brulions mes affaires petit à petit. Les dessins des beaux-arts, des pages et des pages, des feuilles et des feuilles d’efforts et de répétition. Parfois je souris car la sensation de cet acharnement et de cet échec me reviennent. Je revois la salle de dessin des beaux-arts et Mademoiselle Bouchez, âgée, petite, sa visière, ses clés. Qui fut-elle? Mystère. Autoritaire et encourageante. Comme j’ai rougi lors des premières présentations, quand la jambe dessinée était plus grande que tout et voulait sortir de la feuille. Bouffées de chaleur et de honte. Je souris à nouveau. Et mon exaspération à 15 ans d’avoir des modèles femmes nus et les hommes en sous -vêtements qui coupaient le corps en deux.
A vrai dire , je n’ai pas trop souffert de ces moments à l’intérieur de la maison. Son odeur désagréable certes, le peigne de mon père dans un étui de cuir que je porte à mes narines et qui sent cette lavande particulière.. Je le range dans le tiroir. Quoi d’autre? Des vêtements que j’avais déjà jetés. Tant mieux. Et ces immenses écailles de peinture sur les murs. C’est beau, c’est ce que je me dis. Je les touche . Elle sont vraiment des écailles animales . Rèches et cassantes, verdâtres.
J’ai cherché sur les marches de l’escalier l’espèce de forme que je regardais et qui était pour moi un animal planqué là, répondant à un des motifs du tapis.
François m’a prêté son Canon 7D que j’expérimente là. C’est drôlement mieux que le caméra je crois , avec des objectifs que l’on peut changer. Je filme pas mal-je veux dire en quantité , et n’importe comment , à l’instinct. Dans un premier temps je me dis que je ne ferai rien et petit à petit je prends de la distancet ces espaces se transforment en scènes que je vois pour la première fois. Je dois à présent y retourner plusieurs jours pour affiner ces sensations. Puis il y aura l’évacuation des meubles. Puis le débarras . Enfin, les pièces vides.
Puis… La démolition est ce qui nous attend. J’en suis certaine.
Mais… Un sale moment à passer sans doute et à filmer. Et le jardin , ses générations de chats entérrés au fond, ses vestiges de pommiers, vignes, banc sous l’arbre… tout cela sera retourné comme une salade, mélangé brutalement…. Il y aura de la boue , des branches cassées, des pierres;
Ce sera hideux comme un chantier .
Spasfon+ un doliprane 1000 . Ouf… C’est passé.
Oui, ce que je remarquais aussi lors des ces moments, c’est l’impression que la maison vous aspire… Et au croisement de votre image, ici et là, dans le couloir, dans la “grande salle ” et surtout dans la chambre des parents , la réelle constatation que c’est mon père qui apparait. C’est je dois dire assez désagréable. J’ai alors-c’est sans doute ridicule-l’impression d’avoir le visage plus rond, d’être plus âgée. Sais pas. Mais ensuite, de retour chez M. je me suis inspectée. Sensation qui ne m’a quittée depuis, de lourdeur physique. Et réalité au tennis de déplacement rapide, sauts, hop hop rien n’a changé.
Hum… Faudra que je réfléchisse. Mot de J. qui est la première personne à analyser l’émission avec ES.
Demain Marseille!!!!!!!
Maison: La presque fin.
J’avais pris rendez-vous pour voir le” château 13 tours” montré sur le site. Ca m’a toujours intéressé ces trucs de Carnaval. Sans doute puisque à Amiens on ne pouvait y échapper. Je dois dire que j’étais très surprise de voir des images de celui de 63 je pense. Quel monde fou!!
archives sur blog mon bel Amiens
Et ce commentaire pour ceux qui n’ont pas peur des fautes d’orthographe !:“j habité amiens de 1962 à 1970 je me souvient tres bien de ce carnaval. Biensur je voyer ça avec mes yeux d enfant j avais 5/6 ans à l”époque.J’habité rue de la 2 eme DB et le dimanche avant le grand defilé,les chards stationné dans ma rue ainssi que les grosses tete. tt cela etait giguantesque ,Je me rappel de la parade de nuit aussi et le roi carnaval qui etait brulé le soir sur la place du marché à coté du baie froid. je suis triste pour vous tous que ce carnaval ai disparu
SALUTATIONJ
Donc nous traversons plaines, champs de betteraves dans une grisaille 14-18. C’est lourd… Canal du Nord. Péniches… Chercher la rue… Un petit homme souriant nous reçoit. Mains de travailleurs, hangars, grosses têtes et chars. En tous sens des diables, des sourires grotesques , gigantesques, des chevaux en résine qui hennissent!! Il fait un froid de canard.
Mon château est là. Plié sur une remorque. Contreplaqué triste. La photo le présente sous son plus beau jour. Sur une autre, c’est encore mieux car c’est la nuit ( cache misère) et le château croise un paquebot illuminé. Je vois tout de suite que ça n’ira pas-j’en étais certaine d’ailleurs- mais c’est amusant cette visite, ce type passionné qui fait cela seul depuis 25 ans, puis part conduire ses “oeuvres” en Belgique, en Hollande. Un char coute de 600 à 800 euros la journée plus le transport. Une grosse tête 50 euros.
Tout cela est assez hideux je dois dire . Mais c’est hideux le carnaval!!!Ici le Rialto, là Betty Boop… Le voilier…
Ce que je notais en regardant ce film c’est l’incroyable joie de vivre qui en émane. La mobilisation totale… les sauts, les grimaces, les bonds. Je me souviens que nous y allions avec MJ à pieds car la ville était bouclée et que les campagnes déferlaient par la gare en empruntant la rue des 3 cailloux. Les grosse têtes faisaient super peur quand elles se penchaient sur vous et on passait par la trappe des poignées de confettis.Les enfants serraient bien la main des parents car on risquait de se perdre…
Le carnaval d’A. n’existe plus depuis belle lurette. Les commerçants ne se mobilisent plus pour fabriquer les immenses chars tiré par des tracteurs camouflés. J’ai une certain nostalgie de ces moments même si je pense que c’est assez hideux: ” Fair is foul… ” une fois de plus…
Le gout du défilé militaire, de la parade, de l’uniforme.
Le jardin est abandonné. Je ne l’ai jamais vu si beau. Je pense à Soudain l’été dernier, alors que le bruit de mes pas est étouffé désormais par la mousse. On s’enfonce un peu. Vert et vert mousse. Mousse et lierre. Je ne trouve plus le banc où on s’asseyait avec mon père. Un arbre est tombé. Des pommiers derrière le petit portail sur lequel je grimpais, sautais, regrimpais, resautais… Le potager m’a vue râler lors de la cueillette obligée des haricots verts ( on emportait des schweppes dans un panier d’osier et des biscuits si c’était l’après midi .) Il était autrefois bien entretenu, des fraises aux pommes de terre, des salades aux carottes…
J’y suis restée longtemps et avec un plaisir dépourvu de nostalgie. La balançoire, tout ça, je m’en fiche.
Je ne revois rien, je respire cette humidité, les feuilles…
Cela facilite le passage dans la maison. Abandonnée aussi, écaillée maintenant avec les meubles toujours présents.
Trier, ranger , jeter mes affaires. C’est fait.
Tiens, ce doit-être dans la ferme en Sologne, et là je me plais. J’ai 5 ans.
DECEMBRE
Jaime le 1 décembre et aussi la neige qui tombe sur le blog. Je suis toujours émerveillée par ces petits points sur la page. Cela ramène à l’imagerie Hiver: Traineaux, vie dans les bois, sources, grand froid, feu…
Rentrée hier après-midi. De Mardi à Samedi dans le jardin et la maison.
Paris-tennis-amiens
Dimanche soir chez A et F ( il me montre le fonctionnement de son appareil photo ) délicieux bouillon aux carottes – coriandre et sauté de porc aubergines
Enfin terminé le texte pour le nouveau projet ES. Pas si facile.
Hier RV avec elle au Wepler ( c’est son père architecte qui a fait la façade..)
Puis peinture poussive cette semaine et décision quant au dossier M. ( faire des scans, réunir ce que j’ai, etc…).C’est parti. Il faut en finir.
Aujourd’hui Amiens . Je n’y suis pas retournée de puis…
Terminé les anges de new-york et acheté un nouveau polar
Cyclope
C’est pas vrai??
En sortant de la maison pour me rendre au Père-Lachaise ( j’hésite entre vélo/ il fait beau- et métro/ lire le polar pas excellent de Ellory-Les anges de N.Y – mais c’est toujours un sentiment de cocon ce genre de livre. J’ai beaucoup aimé ” Seul le silence” et “Vendetta” , puis… Cette fois-ci les chapitres sont courts et semblent faits pour un usager des transports en commun ( comme moi ).
Puis a vrai dire l’histoire de cet auteur qui avait toute ma sympathie , mais qui s’est fait piquer à écrire des mauvaises critiques lecteurs au sujet desbouquin des autres , c’est pas classe…
Pas classe remarquez-dit LN la vieille Mémère à poussières, c’est chose courante. Tiens, ce matin donc, je descends à pieds, vu que l’ascenseur dont je me méfiais depuis deux jours avec ses bips, est en panne. C’est le même gars qui répare. Un grand con désagréable que j’ai déjà expérimenté. J’avoue être un peu narquoise en lui disant: ” Encore vous!Alors cette fois vous allez le guérir? “
Il répond de façon aussi désagréable que dans mon souvenir un truc du genre. ” C’est ça , il est en panne tous les jours, oué, sans doute..”
Bon, faut laisser tomber.
Vélo , soleil, destination crématorium. Feu rouge. Je démarre . Un mec passe et me dit:— ” Pousse-toi”
—Oh, je réponds, et il passe…
Puis il ralentit à 200 mètres de là , m’attend et me dit: “ Tu m’as dit kekchose là ?”
—Rien de précis, je vous trouve un peu agressif.
Je vous passe la réponse. Je le prie de me vouvoyer, il essaie de shooter mon vélo. Moi je lui dit gravement et à plat:
—” Comme vous me faites peur “. Il se tire. Mais je sens un truc sournois. Je sens que ce n’est pas fini. Je sens qu’il me manque la faculté stupide de frapper et fort. De démolir. De tuer ( “non je vous assure j’ai dit ça dans mon blog mais je ne le pensais pas du tout…!!!)”
Puis il m’attend à nouveau , me laisse passer, me double, et ….me crache dessus.
Pfft ça fait….
—Raté!!! Car c’était bel et bien un flop pour ce mec ahurissant de connerie qui vous ferait devenir raciste, anti-black, anti-tout.
Bref…
Suis arrivée en avance au crématorium. Il faisait beau. Le type ( pas un curé et pas un mec des pompes-funèbres ou peut-être si , était lamentable, parlait avec des intonations ridicules dignes d’un récité par coeur en Primaire. Mais bon.
Je suis contente d’y être allée, d’avoir salué A. et A. et retrouvé M.P .
Remarquez que dans mon bureau des pleurs je rajoute le retour d’Argenteuil en bagnole hier. Chargé le retour, vu que c’est le chemin pour le Stade de France. Bon, des types avec un drapeau sur ma gauche, je fais un signe de sympathie ( je fais des effets supporters hypocrites!!!-et en plus j’ai regardé le match toute seule dans le lit!!!) et voilà que je ne vois pas que je suis en Jaune Ukraine !! Oh putain….!!!!
Panoplie-repas aujourd’hui Argenteuil
Bon . Après ces passionnantes tranches de vie d’un 20 novembre , un petit verre de vin de Gonfaron pour me réconcilier avec l’espèce humaine.
( Hier quand le foot m’a saoulée, je suis passée à l’émission sur Hitler ( Colorisées les images??? Nan??? Si???Nan??? Ca sonne faux , je déteste ) et la chasse au nazis menée par entr’autres Serge et Beate Klarsfeld et Wiesenthal ( ortho?)
Je me dis qu’il fallait bien à A2 un Hitler pour voler des spectateurs-footà l’A1
saloperie/
Je ne pouvais plus écrire… Oui saloperie car même si je ne suis pas accro et si j’y passe peu de temps , fb prend du temps et tout temps qu’il prend est du temps en trop. Même s’il y a des gens super intéressants . Mais tout cela est mélangé à des mangeurs de pizzas obèses qui voyagent pour manger d’énormes glaces comme à la tété. C’était un désastre ce que m’a montré J. hier à ce sujet. X et X avec leur chien X , tous obèses, tous débiles, tous immondes et tous contents devant des plats, des coupes, de la bouffe à fond.
Très bonne soirée. Nous avons regardé le début du génial Ubu de J.C Averty ( montré aux étudiants d’Angers la semaine dernière ).
Reçu les livres de Raymond Roussel . La vue , en vers ( édition Pauvert ) et aussi l’Avant scène / L’étoile au front .
Ce matin, Saint-Roch, cérémonie pour Pierre Franck.
Dans la catégorie théâtre Paul-Louis Mignon a filé lui aussi.
Des vieux Messieurs. Je ne connaissais que Pierre que j’aimais beaucoup. R. encore plus car ils se parlaient souvent. REné de Obadia, doyen s’il en est était là…
Ai pris un bus à la sortie puis direction A.
Ai réussi à allumer le chauffage/ YES / , mangé mon sandwich fait du thé offert par V. Constaté avec emoji-sourire qu’il faisait déjà 12!!!
Pense au projet ES.
Quelques photos. Flemme de ranger alors qu’il le faut.
La nuit tombe. Je regarde en face les lumières. Je trouve que c’est beau.
Où en sommes nous dit un membre des Bright Young Things
Atelier Argenteuil aujourd’hui
Bright Young Things – Wikipédia
A l’avant scène théâtre reçue hier/ L’étoile au front
Au froid
Aux bleus
A la peinture / Aujourd’hui de 12h30 a 19h
Du local pisté par E.
De la maison qui sera sans doute détruite. Et est ce que ce n’est pas mieux?
De musique que j’ai envie d’écouter mais je sais pas quoi? Là maintenant… Heu…
Des trucs sur lesquels je passe une fois ou plusieurs comme :
John Waters (réalisateur) – Wikipédia
Des trucs sur lesquels je passe une fois ou plusieurs comme :
Stephen Tennant vieux… Je cherche des photos de lui âgé, de ce garçon qui était d’une beauté incroyable.
En fait en ce moment je regarde pas mal de choses genre dandy, trans, Blitz kids etc… Parfois je me dis que je ferais mieux de lire plutôt que de regarder des images.
J’ai mis sur le mur 3 peintures et en tout ça doit faire 7m50
Parlé avec JJ.
Chauffage marche bien.
Ce soir R. à Rennes
Demain Père-Lachaise
Antoine Compagnon/ un été avec Montaigne
Notes
Appeler B. pour automate
Commencé corticoîdes
7°
Ca vient du site Blitz Kids mais je n’en sais pas davantage
Semaine prochaine deux enterrements/ Le directeur du théâtre Hébertot-Pierre Franck/ demain
Laurent Doré/ Mercredi….
J’adore la musique de Bernard Hermann/ Ecoute Psycho.
J’ai vu l’expo de Pierre Huyghe et j’ai bien aimé tout ça. J’étais avec Y. Ils exagèrent à Pompisou avec leurs billets groupés à 13 euros et l’impossibilité de ne prendre par exemple qu’un ticket pour Huyghe.
Je trouve une photo de Klaus Nomi qui me plait et la mets sur fb.
Envie de travailler davantage. De lire plus etc…
travailler / point
Je commence à en voir assez de cette douleur au cou (? ) dans l’oreille(?) au crâne( ?).
Ai appelé JC pour qu’il regarde ça. Jusqu’à présent si l’osteo, ni le kiné, ni…
Bref.
Contente des ventes de Paris Photo.
Hier RV avec Edith, ah non c’était avant hier. Toujours partante. Il n’y a plus qu’à inventer quelque chose.
J’ai besoin d’une situation égale à celle de l’été. Ne rien faire d’autre que ce que j’ai à faire et ne pas me soucier du temps qui passe puisque justement “là-bas”, il s’écoule raisonnablement. Je regarde des images de G&G que je trouve toujours très classe. Cela fait du bien dans cette ambiance brouillon et moche. C’est vrai, un peu de tenue ce n’est pas mal.Un peu de merveilleux, un peu de rare. Comme ce matin lorsque P. est passée habillée d’un pardessus bleu sombre à col de fourrure, de drôles de chaussure ” en cygne” blanc et d’un chapeau d’homme. Elle est toujours bien sapée Pauline. Mais son ordi est mort, je le crains. Je l’ai mis en target. Des clous, des clous…
Persée
Vu hier la belle expo Vallotton. Il y a des trucs insensés là-dedans. Je n’en connaissais pas le quart. Quel plaisir de déambuler calmement, alors qu’à deux pas, Paris-Photo est blindé, grésille de je ne sais quel grésillement d’ailleurs, s’agite: Ici une fille qui déambule en Carmen, roses à la main, là une tout en rose. Une très belle femme en cape noire passe. S. très élégante comme toujours, mais on ne se retourne pas toute les minutes. Moi dans ces trucs, ce sont les gens que j’aime regarder. Me balader dans les stands m’use en 10 mn.
Puis Pasolini. Il faudrait y retourner. Beaucoup à lire. J’aime bien pouvoir me repérer grâce aux cartes. ( Par contre je n’aime ni à l’arrivée le montage-diaporama genre “par la fenêtre du train/ E pericoloso sporgersi!!!..”) , ni la projection sur le pare-brise de la voiture, ni les futs métalliques de je ne sais quoi.
Trop bavard tout ça. Pas la peine.
ROUSSEL-ETOILE NOTES
http://www.pileface.com/sollers/article.php3?id_article=485
Lot | Sotheby’s
Petit gâteau sec en forme d’étoile à cinq branches, placé dans une boîte d’argent spécialement fabriquée selon sa forme, avec un couvercle de cristal, l’habitacle ainsi constitué fermant par un minuscule cadenas. À l’anneau de suspension situé à l’extrémité d’une branche est attachée une pièce de peau de vélin sur laquelle est inscrit à la plume et encre noire : « Étoile provenant d’un déjeuner que j’ai fait le Dimanche 29 Juillet 1923 à l’Observatoire de Juvisy chez Camille Flammarion qui présidait. Raymond Roussel. »
Le gâteau est brisé…/…
Michel Leiris évoque également cet objet, à plusieurs reprises, dans ses écrits sur Roussel.
De même, Annie Le Brun qui fait un rapprochement entre la fameuse madeleine de Proust et ce « gâteau étoilé » [Annie Le Brun, Vingt mille lieux sous les mots, Raymond Roussel, J.-J. Pauvert / Fayard, 1995, p. 341 et 342].
C’est quand même magnifique cette étoile.
J’ai finalement appelé la photo: Le traité des miracles
Cours de tennis à 10h puis à 13h30 RV avec E.
Dans le restaurant Japonais ( très bon, spécialisé en anguilles, 272 rue Saint Honoré), il y a deux hommes face à face. Je vois le dos de l’un d’eux qui cache le premier.Je ne remarque rien tout d’abord, ( j’entends parler de cardiologue… de dos… )puis du dos que j’ai devant les yeux s’échappent des bras, une tête. L’homme en face ne peut retenir ni contrôler ses gestes. C’est terrible. Même sourire ne se contrôle pas. Personne ne regarde. On entend des coups saccadés parfois, comme une accélération du mouvement , un énervement. Je n’arrive plus à écouter E. Je lui raconte ce que je vois. C’est terrible. Je me demande comment il se levera. Curieusement , c’est plus supportable. Sauf que ces mouvements sont d’avantage ceux d’un danseur. Mis à part évidemment cette angoise à voir cette maladie que j’ignore, c’est très beau. Poétique dirais-je ( et je suis économe de ce mot )
Hou lala… Vivons…
Uniqlo
travail maison ( Roussel, Duchamp, rituel de toulon, tonsure)
ES au telephone
Une chambre à soi
Hier P. a dit:
—Tu sais cette fille intelligente et stupide? Tu vois qui?
J’adore.
Bon je pars demain matin.
A moi les sapins. A moi le fantôme de Petrus.
A moi le VTT, à moi les Tintin lus mille fois. Après cette journée… grise. Onyx sur l’ordi, timing de dérushage pour E.
Puis réussir à sortir de l’appartement. Poste. Et Saint-Michel pour DVD.
J’ai fait découvrir au petit B., vierge de télévision et de films, Buster K. Je n’en revenais pas de ses éclats de rire Et maintenant ce sera C. Chaplin.
Il choisira son camp!!!!
J’emporte pour lui d’autres films et repose “La belle et la Bête ” que je lui montrerai à la cinémathèque un jour, en grand en vrai.
Il fait beau. Je flâne ce qui ne m’arrive que très peu souvent. J’ai bien fait de retarder le départ.
E. m’apporte sa valise rouge et hideuse. Nous rions de la voir si moche et je la pose sur un coussin du même ton, pour lui donner de l’allure.
Fou rire. C’est délicieux de rire ainsi. Pour un objet absurde.
Mail du notaire. Je réponds en deux secondes. Je signe.
Rues. Chaussures terribles dans une vitrine de second-hand. Elles sont à vendre mais dans un tel état. Etat poubelle cent pour cent.
Alors voici ce qui peut nous inciter à un peu moins d’arrogance.
Putain mais qui va acheter les blanches. Cradingues, éculées mais qui semblent avoir un passé en forme de quelque chose.
Quand dans la cour de la mairie l’autre jour, je regardais les chaussures de R. Dati et Trierweiler, je chuchotais à l’oreille de X:
—Putain on fait pas le poids niveau pompes.
Et hier dans les allées je disais à C. que le fric discret était au poignet des hommes et aux pieds des femmes.
Là, les pompes de chez Guerrisol elles viennent direct d’un campement Rom , ma parole. Vous savez quand les bulls viennent de passer, il reste ce genre de choses.
En sortant ce soir dîner au bistrot du coin, comme une vieille dame choquée j’épouvante deux types qui s’apprêtent à pisser entre les voitures et un qui est en train de le faire. Hahahaha, ils filent…
Personne ne moufte.
Je grogne. Je grogne contre tout.
Et contre tous dont certains, bien élevés pourtant, à la Fiac qui vous rentrent dedans sans même un mot d’excuse ou de je ne sais quoi ,et qui rentrent aussi dans des dames qui ont l’air de vraies filles en disant
—” Vous n’avez pas la priorité!!.
Je l’ai vu et entendu. Le comble. Ca c’était à l’entrée VIP où un gros con à l’inverse du métro poussait pour sortir, une dame d’un certain âge.
Ca me désole.
“Beau singe à photographier”
« Vous allez droit à la catastrophe. Nous vous plaignons. Je vous dit ça sincèrement pour votre décadence, votre indifférence, votre insolence » Raimondakis
Je ne pense pas beaucoup aimer ce film. J’en trouve le commentaire un peu sentencieux et les mouvements de caméras ( en avant en arrière, en arrière en avant … un peu artificiels…). Et puis les murs lépreux hum hum…/
Pourquoi n’avoir pas ECOUTE tout simplement…
1973
40’50
Ah AH Eh bien je ne suis pas si stupide!!!!!:
Si Pollet n’a peut être pas trahi ses interlocuteurs avec ce film, il a cependant très certainement trahi son sujet. Les paroles de Raimondakis sont sans arrêt tronquées : elles sont secondaires, elles ne servent qu’à se mettre au service d’un long poème que déblatère un narrateur, sur les images de Spinalonga. Document central, l’interview de Raimondakis est ainsi tronçonnée en pièces détachées. Une séquence brute et continue de l’interview aurait été plus intéressante à regarder que ce long poème contemplatif et rêveur, qui pose sur les lépreux un regard curieux, poète, exalté, en un mot, bourgeois. Le narrateur tisse effectivement une poèsie sur 45 minutes, il lance des interrogations, des révoltes, sans jamais construire de réponse élaborée, sans jamais développer une analyse historique : le titre foucaldien promettait pourtant plus de finesse. On est simplement face à un détournement ; à la complainte du révolté échevelé et romantique, qui s’attarde quelques jours sur le sujet et s’en va, à califourchon sur de nouveaux chevaux de bataille.
Pollet a pris un phénomène social et historique et l’a transformé en expérience purement esthétique : il y a là, à mon sens, quelque chose d’immoral.
Héhéhéhé!!! OUé!!!!!
Traité par Erving Goffman ou par Frederick Wiseman, le sujet aurait été autrement mieux respecté : on regrette ici le cinéma du réel, le documentaire silencieux, celui qui ne nous prend pas par la main.
PAR CONTRE/ MAIS / CEPENDANT/
les passages (( sous-titrés ) où parle Raimondakis sont terribles de calme, de dignité, de tenue….
Et aussi cette dame qui dit :
Extrait du propos de Raimondakis :
« Il y a 36 ans que je suis emprisonné sans avoir commis de crime. Pendant ces années, beaucoup de gens sont venus nous voir. Certains pour faire des photos, d’autres avec un point de vue littéraire, pour voir une espèce de gens différents, plusieurs ont tourné des films.
Hélas, ils nous ont trahis jusqu’à aujourd’hui. Aucun n’a transmis ce que nous voulions et ce qu’ils avaient promis de montrer au monde.
Finalement une duperie, une photo, et une légende dessous qui modifiait les promesses et nous trahissait – et ceci nous blessait, parce que les uns voulaient montrer de la compassion et les autres de la répulsion – mais nous ne voulons ni qu’on nous déteste ni qu’on nous plaigne. Nous avons seulement besoin d’un sentiment, l’amour. Amour, en tant que personne qui a une infortune, et non comme s’il était une sorte différente d’homme, un phénomène…
Je me demande si, bien qu’étrangers et partant très loin, je me demande si vous rendrez la vérité, ou si vous garnirez de mensonges ce que vous avez tourné pour l’utiliser qui sait dans quels buts, qui sait pour quelles idées. »
miam
Fig. 6 – Etincelles directes obtenues par la bobine de Ruhmkorff ou la machine de Wimshurst dites « Figures de Trouvelot », Etienne Léopold Trouvelot, vers 1888. Epreuve positive sur papier aristotype. Inv 35732-11
“L’image telle qu’elle se produit dans l’écriture automatique” est moins souvent citée ou reproduite que la célèbre triade “Explosante-fixe”, “Érotique-voilée” et “Magique-circonstancielle” (fig. 4 à 6), qui forme l’illustration de la notion de «beauté convulsive». Elle est pourtant tout aussi mystérieuse. Pour comprendre en quoi cette forme renvoie à l’écriture automatique, il faut d’abord l’identifier en la comparant aux photographies d’étincelles électriques réalisées à la fin du XIXe siècle, comme celles de Ducretet (fig.3 [E. Ducretet, photographies d’étincelles électriques, 14 x 11 cm, 1885, coll. CNAM]). Cette métaphore est loin d’être nouvelle chez Breton. On la retrouve dès le Manifeste de 1924, lorsque l’auteur identifie l’image surréaliste.C’est dans «le rapprochement en quelque sorte fortuit de deux termes, qu’a jailli une lumière particulière, [p. 72] lumière de l’image, à laquelle nous nous montrons sensibles. La valeur de l’image dépend de la beauté de l’étincelle obtenue; elle est, par conséquent, fonction de la différence de potentiel entre les deux conducteurs8». Et, ajoute Breton, c’est l’atmosphère créée par «l’écriture mécanique» (comme un gaz raréfié permet d’obtenir de meilleures étincelles) qui permet la production «des plus belles images». En ce sens, l’image trouverait sa condition de possibilité dans l’expérience de l’écriture, susceptible d’intensifier les différences de potentiels [p. 73] nécessaires aux étincelles les plus fortes. En d’autres termes: pas de substance imageante, de «lumière d’image», sans une contradiction extrême. Breton aura dû attendre pas moins de dix années pour publier une photographie qui épouse sa définition de l’image surréaliste, image du surgissement sous la forme d’un tracé lumineux, d’une écriture par la lumière. Cette métaphore mise en image procède donc d’une substitution du référent de l’étincelle électrique par celui de l’opération toute théorique du surgissement de la pensée. Ce qui demeure toutefois, c’est l’écorce du référent, la résonance que conserve l’iconographie scientifique, et qui intéresse Breton: cet amalgame de l’objectivité de l’enregistrement scientifique et de l’émerveillement que suscite le phénomène physique. Autrement dit, il s’agit de parer du prestige de la science une pure abstraction théorique.
- 9 Louis Aragon et A. Breton, [Projet pour la bibliothèque de Jacques Doucet],OEuvres complètes, Ga (…)
- 10 A. Breton,L’Amour fou, Paris, Gallimard, 1937, rééd. 1964, p. 25.
5La métaphore de l’éclair n’appartient cependant pas en propre à Breton. Elle illustre en particulier la conclusion de l’ouvrage phare de l’épistémologie du début du siècle, La Valeur de la science (1906) d’Henri Poincaré. Poincaré, dont Breton recommande les ouvrages à [p. 74] Jacques Doucet (avec ceux de Freud, Einstein ou Bergson) pour son projet de bibliothèque9. Poincaré auquel il recourt encore, à l’heure de définir dans L’Amour fou, la notion de «hasard objectif…..”
Fig. 7 – Etincelles directes obtenues par la bobine de Ruhmkorff ou la machine de Wimshurst dites « Figures de Trouvelot », Etienne Léopold Trouvelot, vers 1888. Epreuve positive sur papier aristotype. Inv 3532-10
Enlever l’étiquette
chez CG/ Catalogue de la vente je ne sais pas où d’oeuvres de Yue Minjun
Ca coute une blinde. Bref
Donc cette nuit ça beuglait et j’étais derrière l’ordi à 7h à corriger les photos. Il fallait que l’on en discute et j’ai filé à la galerie avec mon pneu arrière qui est foutu et que je ne peux pas regonfler. Pourquoi ai-je pris le vélo dans l’état où j’étais. Mystère. Mais il fait si doux. J’ai ramé comme s’il y avait des côtes partout. Mais ramé. Pathétique.
On a déjeuné à côté de la galerie,( croque -Madame et bonne salade et pourquoi j’ai pris un dessert?????) pris RV avec G. pour les tirages. 17h30 – 18h OK…
Et je suis rentrée à la maison lamentablement avec mon pneu à moitié à plat… Ma sonnette à fond pour lutter contre le piéton à écouteurs….
Un bain ( j’avais froid…) et je m’allonge 5 mn tu me réveilles si je m’endors?
J’ai sombré et quelle angoisse de devoir repartir. Aller à Saint-Germain .
“Ca”, ça m’a accablée.
Je voulais faire plaisir à C.T, et aller voir ses dessins présentés chez Ralph Lauren* ( J’avais jamais fait attention que RL était Boulevard Saint-Germain). Bon m’y voilà. Mon nom? Oui. Bon, je sors mon beau ( simple et vraiment beau ) et luxueux carton. Il y a un personnel de dingue-bonjour madame-un plateau présenté par des gants blancs.
Je monte.
Des fringues yen a à la pelle et dans les escaliers des croutasses qui vous mettent dans une sorte de fausse ambiance ” on est bien près du feu après avoir chevauché sur la lande”.
C”est super bien vu, le côté cosy-chic, décontracte-classe., moins “coincé du cul” ( pardon )que Arnys ( qui n’existe plus-à Sevre Bab qu’on se souvienne de ces fringues chic et mauve, aussi réactionnaires que ridicules dans leur “élégance” germanopratine..
Je chope au premier étage un petit machin:
—Girolles
Va pour Girolles mon chou. C’est bon ce micro truc. Je croise des gens assez raides avec leur verre de champagne à la main. L’espace est surchargé à mon gout. Il y a des belles choses qui m’angoissent. Et ces gens, tous les mêmes…Mais je suis venue voir C. et ses dessins, pas des pulls en je ne sais pas quoi, poil de poussin, ou de jeune cheval … C. est très charmante et tout de noir vêtue. Ses dessins sont beaux.
Mais ce mélange dessins-fringues me laisse perplexe. Qui sert quoi??? Je ne peux sincèrement pas croire en ces choses. Ce que j’espère c’est que les dessins ont été achetés. Et que le dessin représentant le dernier étage n’est pas justement celui qui a été acheté pour peu ( genre être ici c’est bon pour vous!!!) alors que c’est si on peut dire une commande ( je suppose… Mais je suis un vieux singe et… Vous connaissez la suite…)
Sinon c’est effroyable d’utiliser des jeunes artistes qui ne sauraient évidemment pas refuser d’être une sorte de dindon, d’une sorte de farce. En parlant de farce, les girolles étaint super bonnes. Faust Ah Faust….
J’ai tourné, j’allais dire dans l’expo, mais disons dans le magasin, viré, touché des pulls des chaussures. Un type essayait un manteau, et derrière un dessin apparaissaient des vestes. A coté d’un autre des jeans chic et un casque de moto.
Le vintage est au dernier étage… Je déteste, ce “on est bien chez vous à la Nescafé“.
Croisé X et X, surgis d’un autre monde… Celui de leur temps où ils étaient courtisés, ” où ils servaient à quelque chose”. Fini. Personne autour d’eux. A eux de chercher les autres, de parler d’eux. Hum….
Me suis sauvée en souhaitant bon,vraiment bon courage à C. Elle va en entendre des conneries ce soir. Déjà j’ai surpris un ” Vous mettez combien de temps… ” Bref .
Je file, car je veux faire plaisir à V. qui est à la galerie Agnès B. pour Drawer. Les filles du Drawer sont sympas et les gens aussi. Mais j’ai l’impression de faire les magasins. Manque plus que Vuitton, Chanel, etc…
* voir sur mon FB le bazar aux beaux-arts avec les ateliers des étudiants vidés pour la fête de RL , le mécène…
Ca pète d’ailleurs toujours aux BA. Tant mieux.
Parfois je me demande ce qui se passerait si on ne devait plus joindre d’images dans les blogs, FB etc… Une sorte de restriction, de couvre-feu visuel….
En sortant du labo, j’ai demandé à Barbes s’ils changeaient la vitre de mon iphone brisée. Oui . 20 mn , 25 euros. Je paye. Revenez plutôt dans 30 bonnes minutes. Je vois. Je reviens et évidemment le type qui normalement devrait être abominable vue la clientèle n’a pas commencé. Renevez dans une heure.
—Surement pas. Rendez-moi les 25 euros.
—OK 10 mn
—OK
C’était impossible de gueuler. Ce type au visage intelligent, russe -je crois qui passe sa vie dans les PIN, SIM, déblocage, téléphones volés et tout le bazar. Ce type qui a devant lui en permanence des mecs en survet pour qui le portable, c’est toute la vie… Et vous m’imaginez dans cette ambiance, zen avec mon bouquin de Cocteau bleu pâle qui parle de sa tapisserie Judith et Olopherne??? Un de ces mecs, je l’aurais emmené chez Ralph Lauren serait devenu criminel . C’est certain.
Je suis repartie bien contente avec ma belle vitre de téléphone et la queue derrière moi. Dans le métro un mec hurlait ” Ya quoi???; Ya quoi????” sans cesse.
Bon après tout ça, j’ai filé et me suis retrouvée rue Quincampoix. Décidé de rentrer à pieds pour me laver des marques, des étiquettes, des rayons hommes, femmes, chaussures, soir etc….
Bu une Bière en terrasse au Café des Artistes à l’angle du Boulevard
“A l’époque je…”
Lever 8 h
Avant de partir j’avais revu l’Homme invisible de Whale ( vu il y a longtemps sur les boulevards) , histoire de me donner du courage.
Je suis contente de m’en être tenue hier soir au Perrier et au coca. Je n’avais pas trop envie de parler. Plutôt être là et regarder. Mais surtout ne rencontrer personne, ne pas raconter ce que je fais… Quoiqu’en général je préfère écouter sans parler sérieusement de moi. Objectivement dans ce type de soirée j’ai l’impression que tous les gens sont vieux.
—Et toi ?
—Moi et bien c’est vrai que ça va devenir un désastre de croire que je viens de passer mon bac ou que je sors du cours de gym!!! R. a la même sensation en général. Et il en a 25 de plus que moi !!! Je me souviens de notre fou rire il n’y a pas si longtemps à X. Coincés, impossible de partir une fois qu’on s’était rendus compte de l’assistance “chanceleuse”, (du verbe chanceler).
Puis il y a les carrières ou la carrière, le bazar. Le sérieux… Eu plaisir à parler avec Frederic. Et restée sur le canapé à coté de D. Pas eu le courage de parler à des amis pas vus depuis longtemps… Il y a des jours comme ça.
J’ai esquivé une fois le ” Qu’est ce que tu prépares ?” de J.J. Mais “il y est revenu” et j’ai dû …. Incroyable tous les gens qu’il a croisés.( c’est très intéressant son “Hors Champs” du 19.02.2013. ( je ne trouve pas les autres ….)
Ah si là…Il connait la Comtesse Marcello!!! C’est dingue ça. Me parle de son mari Timothy qui était peintre, de sa maison à Hydra, du portrait du doge Marcello par le Titien. Il était aussi très étonné que je la connaisse. Il faut que j’y retourne absolument cette année.C’est prévu. E. s’occupe du dérushage. Je ne sais plus du tout ce qu’il s’y dit. J’ai retrouvé sur Final Cut, l’extrait où elle parle de la fausse séance Mescaline avec Matta et Michaux. C’est drôle.
Je racontais que j’avais l’après midi même trouvé des images sur you tube de Timothy Hennessy. Et une espèce de document où on le voit dans un lit à la fin se sa vie…
Nous en venons au magnifique film de Mekas? sur les derniers moments de la vie de Ginsberg. Brr… La cérémonie Boudhiste, le lit…. J’en ai déjà parlé quelque part.
J’ai filé à l’anglaise. En sachant que l’o dit en Angleterre ” to take French leave “Tiens je regarde d’où vient cette expression , ça m’intrigue depuis un moment: “L’expression proviendrait de l’ancien verbe “anglaiser”, pour “voler”. Par la suite on aurait utilisé “filer à l’anglaise” pour désigner la façon discrète dont part un voleur qui vient de faire son coup. Par analogie, on a aussi vu apparaître l’expression “partir comme un voleur”.
Hum. C’est pas très marrant.
F. a qui je confiai mon désir de m’éclipser me racontait qu’u XVIII il était inconvenant de saluer en partant. Rt bien je suis la reine du 18. Comme punition j’ai pris le métro en sens inverse. GRRR.
1962/ J.J Lebel Galerie Cordier
Et avant de partir au tennis , un petit tour au Rijksmuseum
Rester ce soir à la maison!
Ce serait trop bien…
Et manger une pizza !
Le café à “la fleur en papier doré”
Bien que je ne passe pas mon temps à boire du thé ou du café dans les tasses que m’ont offert les descendants de Oscar Wilde *, le temps fuit et je ne prends plus une seconde pour écrire.
J’écris pour moi, je l’ai déjà dit et mon nombre de lecteurs est infime.
Bon. Je ruminais aujourd’hui, mon Cocteau contre Proust sous le bras. Pourquoi? Parceque je me disais qu’il serait intéressant de démasquer les assassins des muséums d’histoire naturelle. Bien sur ils doivent être planqués en Amérique du Sud , visage refait, pupille repeintes. Je n’illustrerai cette phrase par aucune image.
En 6 mois j’ai visité deux Muséums: Celui de Venise. Une catastrophe qui a cependant des éclaircies ( belles vitrines, parfois mais rarement, présentation qui semble n’avoir pas bougé, momies et crocodile assemblés, compositions anatomiques en papier mâché dans de grandes vitrines d’époque) .
Quant à celui de Bruxelles , c’est le pur scandale. Horreur totale, bâtiment massacré, plafond rabaissés, vitrines ignobles, pédagogie désuète. Tout fait pleurer ou pouffer de rire. C’est immonde. Atroce, bête , laid….
Paris a eu sa dose aussi avec son troupeau de bêtes qui cherchent toujours l’arche, ses variations de lumière et son accompagnement sonore.La galerie des espèces disparues , ouf est là, et la galerie de l’évolution et ses fuites d’eau, ses rampes d’escalier qui se cassent le nez, n’a pas changé. Faute de moyens sans doute. On y perdra quelques spécimens mais quelle beauté!.
Mais qui sont ces assassins, ces pauvres types à qui on a scandaleusement confié des rénovations. Moi, si j’avais commis un quart de cela ,je convoquerais la presse et je sauterais par la fenêtre, une tête d’éléphant empaillé sous un bras, un perroquet de l’autre…
A Bruxelles ils ont épargné les Dioramas. On se demande pourquoi. Une chance….
Je rajoute un mot sur le moche Musée Magritte. Tout est dans le noir, il faut prendre un monte charge jusqu’au troisième étage, et ON N’A PAS LE DROIT DE PRENDRE DES NOTES MANUSCRITES !!!!
Bref . Il y a des oeuvres qui m’intéressent beaucoup ( évidemment pas celles de la fin) . Film terrible ( hoho ) du réalisateur??? qui???? qui pose en Magritte. Ca vaut son pesant de parapluies volants!!! J’ai honte pour lui de cette idée de poser comme Magritte avec son jean craqué et son tee-shirt…!!! Me demande si ce n’est pas Henri de Gerlache…. Hoou Hou!!! Emoji féroce, émoji féroce!!!!
PLOUF!!!
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Aujourd’hui Argenteuil. Pris connaissance du problème aux beaux arts, et de la page Ralph Lauren dans le monde.
Même si le mécénat permet bien des choses, ils sont gonflés de présenter cela de cette façon!!!!
Les étudiants sont virés de leurs ateliers et n’ont été prévenus qu’à la dernière minute… Hum Hum…
J’ai oublié à Bruxelles d’aller visiter” la fleur en papier doré”. Peut-être peur que les documents en noir et Blanc de la Bande de Magritte ne se transforment dans mon esprit en citrouille si le bistrot est “juste folklorique”.
PS: Bruxelles A room of One’s own/ Hotel Métropole
J’adore cette chambre et son immense salle de bains.
Pouette pouette. Quelqu’un me dit : Mais les artistes peuvent se payer ça??
Gnark , Gnark/ No comment….
Et pourquoi on irait FORCEMENT chez Dédé la frite ou au formule un local???? Hein????
* mensonge
“La fleur en papier doré”
porseleinmodelleur: Johann Gottlieb Kirchner
(ca. 1706 – na 1737)
Bon. Bon. de retour de Bruxelles ( départ Vendredi 7h22 , ouille) après la soirée acec E. à la maison ( on a écouté l’émission puis discuté= au lit à 2h).
Exposition très belle de Thomas à Bruxelles.
+ + tard..
Hier soir arrivée Gare du Nord puis expo Kudo à la galerie, puis chez C. Puis retour Velib car zéro taxi because nuit blanche…
Puis tennis ce matin à 10h puis déjeuner à 14h , puis Elias Canetti dans mon bain ( j’ai toujours froid quand je rentre du tennis) , puis lit , puis réveil à 17H… Horreur. Puis ballade avec mailllasbande, puis Wepler, puis café des artistes, puis maison-je prépare repas, puis SMS divers, puis maintenant.
Plouf.
les ombres
En rentrant de l’atelier hier j’ai tourné la tête pendant le feu rouge et découvert ceci/
J’aime bien cette image car je ne sais absolument pas ce qu’est ce local-entreprise à coup sur mais…- et que font ces personnes penchées. Des femmes découpées et des portes manteaux. Cela m’a fait penser à Blanc et Demilly .
Je ne sais pourquoi.
Rangé en partie l’atelier et les immenses dessins et accroché les papiers pour commencer à peindre.
p92 de l’histoire d’une jeunesse de Elias Canetti.
On ne peut plus le quitter. Je trouve si juste ce qu’il dit de la peur:
Rien de plus vivace que la peur, sans elle, nous serions bien peu de chose. C’est une tendance caractéristique de l’homme que de s’abandonner à la peur. Point de peur qui se perde, mais les cachettes de la peur sont insoupçonnables. Parmi tout ce qui existe en l’homme, ce sont peut-être bien les peurs qui se transforment le moins. Quand je songe à mes jeunes années, ce sont mes peurs, infiniment nombreuses, que je reconnais avant tout. Il en est, parmi elles, que je ne découvre qu’aujourd’hui, il en est d’autres que je ne découvrirai jamais; en elles réside, me semble-t-il, le mystère qui me donne envie de vivre éternellement.
Il y a le deuxième tome qui m’attend puis aussi Melmoth que j’ai reçu d’occasion / Pauvert et qui m’intrigue autant qu’il est gros. Puis le petit livre sur Walpole. Et le matin laborieusement pendant une heure et comme une fourmi, j’ai repris la lecture du Sultan de Zanzibar en Anglais . Je passe plus de temps dans le dico que dans le livre mais bon. En attendant le professeur de mes rêves que je n’ai pas pris le temps de chercher, c’est mieux que rien.
Maintenant choisir des images pour Paris photo.
Je regrette mon frigidaire à sapin transformé en grand atelier, sans téléphone, sans ordi…
RV avec ES demain à 18h. Où???
Ce soir au conservatoire présentation publique des travaux des étudiants de Mario Gonzalez
Comme un dimanche
Ce matin départ 7h 30 pour Argenteuil. Finir un dessin et filer au tennis. Hier longue journée aussi et heureusement que V. est venue m’aider à installer tout pour le RV.
On a retrouvé sur la boite de la grande peinture des traces de pas et des rayures, des gnons. Elle était pourtant dans du bulle. C’est quand même dingue pour “des professionnels de transport d’oeuvres d’art”.
Je m’interromps pour lire le mail de E. et les bras m’en tombent.
Décidément entre les personnes bienveillantes qui ont envoyé au metteur en scène des photos où on voit R. dans une fête!!! ( photo vieille de 3 ans ) pour prouver qu’il jouait les malades en fin de saison au théâtre !!! et ce que je viens de lire qui est abject, on en viendrait à dire comme notre ami: ” L’ami du genre humain n’est point du tout mon fait”.
Je pense que l’envie et la jalousie, la nécessité d’exister d’une façon ou d’une autre … Bref. C’est consternant. Je l’imagine là-bas dans cette tourmente aussi injuste qu’une rumeur.
Parce qu’E. n’est pas ” d’ici, de chez nous”. Parce que E. est intelligente, agréable et joyeuse. Parceque E. ne pèse pas une tonne et qu’elle est jolie… Parce qu’elle est notre amie à moi et R. mais tous ceux qui sont passés à la maison.
j’ai la chair de poule en y pensant.
La meilleure solution mais comme c’est difficile et douloureux, c’est d’encaisser…
Et de partir un peu….
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