NOTES ENCORE

VIVIERS 2012

 
Ecrire sur l’iphone est plutôt inconfortable. Mais je devais noter ce rêve. Je ne m’en étais pas vantée mais il est temps de révéler que je suis celle qui  a vu s’eteindre Salvador Dali . Eh oui! C’etait vers 3 h du matin et c’était extraordinaire. J’avais bien conscience qu’au reveil tout s’évaporerait. Exact. Ne me reste qu’une promenade à son bras ( nous nous étions rencontrés et il avait été subjigué par ma personnalité rare ( rare est à prononcer en roulant les r comme dans  » le chocolat Lanvin » même si ce dernier n’a pas de R.) Donc me voici adoubée par le Maître, élue. Héhé, me dis-je dans le décor de cette nuit, héhé la vérité éclate enfin!! Passé ce petit complexe de supériorité, j’ai poursuivi ce rêve, ramassé au passage une pochette à fermeture éclair et qui contenait du sang . Bien sombre et dense et qui coulait comme un fin ruisseau. Mais nous avancions Dali et moi comme Dante et Virgile. Je l’accompagnais chez les morts et déja voyais qu’il avait perdu ses dents de devant. Depuis des années elles tenaient me confia t-il avec du Tricostéril. J’ai perdu les détails du voyage pour lequel je portais un pull -over rouge. A deux endroits sur le devant  il présente deux étoiles blanches. Dali s’écarte de quelques métres, reste ainsi isolé et nous dit ( d’autres personnes sont a mes côtés )- j’ignore qui.

– Déja je m’éloigne. Nous sommes dans des espaces de plus en plus étroits… »

Je me disais que cette histoire était née à la fois de ma coupe- tonsure à l’étoile,  mélangée au fait d’avoir abandonné le projet de Nuit Blanche à Sainte-Eustache que nous avions surnommée Sainte- Moustache. Bon retrouvons la réalité, la Syrie, la Grèce. Temps magnifique pour cette premiére journée du tome 2 de l’été.

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Versailles/ Date inconnue

« En France on enferme, en Turquie on étrangle, en Russie on exile dans les déserts ; l’un revient à l’autre » remarque l’auteur du Gazetier cuirassé. »

« La diffamation paraît être un de ces jeux de la société, une de ces ressources contre l’ennui. »

 Le Gazetier Cuirassé de Charles Théveneau de Morande est une accumulation d’anecdotes scandaleuses sur la cour de Versailles. Comme beaucoup d’autres de même provenance, il est imprimé « à cent lieues de la Bastille », là où la liberté de la presse a triomphé depuis des décennies, à Londres…. Comme l’indique le frontispice, le gazetier tire à boulets rouges sur ses adversaires. Serpents et lettres de cachets sortent de la bouche de Phélypeaux, comte de Saint-Florentin, duc de La Vrillière, ministre de la Maison du Roi et du département de Paris, et à ce titre ayant autorité sur la Bastille. Il est encadré à droite par le ministre Maupeou, et à gauche par un fût, comprenez un baril, ce qui se prononce comme le nom de la dernière favorite de Louis XV : Madame du Barry !

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Nouvel appartement de Camille. On dirait une petite maison. C’est très bien. Tout neuf et seulement au premier étage ça qui va lui changer la vie. J’y suis donc passée et on a pique-niqué à 5 dans la pièce. Il y a trois chambres et deux salles de bains; et elles seront bien en colloc là-dedans. Dessin encore et courses pour demain. Rien à signaler. Je ramollis me semble-t’il niveau dessin et c’est bien d’arrêter une journée. Je n’ai pas le courage d’aller à A et pourtant il le faut.Hier encore le comptable et recherche de papiers. Il est très gentil et calme alors ça facilite. puis la maison des Artistes puis payer et payer et payer des trucs. Ca n’en finit pas. Les charges, les taxes, les impôts…

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SOUPIRS

C’est drôle car moi qui ne suis nullement soumise au rythme des gens qui travaillent, j’aime sentir l’approche du week-end, les gens en terrasse le Vendredi soir et cette espèce de relâchement joyeux des gens. En parlant de Bunuel, je ne croise plus Jean Claude Carrière. Il s’étaient parlés avec R, qui lui avait passé un coup de fil. R. me disait qu’il était angoissé par la mort. Comme si lui, R. n’était pas concerné par le problème.

Fidel Castro est mort.

Hier on a poursuivi la visite de mon travail avec Benoit. Puis soupe, puis je travaillotte, me sens bien dans l’appartement. A. vient et me fait de la compote de pommes. Je file au centre Pompidou pour l’avant première de l’ornithologue précédé d’une commande du centre. Où en êtes vous?. J’aime bien ce principe, cette demande. Bref. la salle est pleine. Le type parle simplement, il ne dit pas grand chose au fond, mais j’aime bien. Il est sincère et ne fais pas le malin. Il remercie tout ceux qui on permis l’élaboration de son travail. La fille à côté de moi ne quitte pas son iPhone puis enfin le range puis sort d’un papier un chewing-gum à la pêche ou genre. Odeur dégoutante. Pas beaucoup aimé le « Où en êtes vous Joao Pedro Rodrigues « . Thoreau, Hawthorne, les tombes, le reflet dans la vitre, heu… Le sang qui gicle de la gorge, séquence de l’ornithologue, tunnels , heu.. Bon voilà. Zut me souviens déjà plus. Comme un bout à bout de moments. Des paysages? De la pluie? Non? Si…Le film me semble étrange, me séduit, capte toute mon attention. J’ai tout d’abord le sentiment que c’est génial, libre. Il y a des scènes dingues et très drôles puis Saint Antoine puis Jésus, puis…  Puis en sortant je pense le contraire et même mon avis se retourne complètement. Je trouve que malgré les apparences c’est très formel, du formel baroque pour ainsi dire!! , et surtout trop chargé, trop compliqué. ( la vision qu’aurait l’aigle en volant , au début-au secours )Je regrette Saint Simon du désert de Bunuel dans sa simplicité. Réflexion idiote je le sais bien. Mélange des voix ( l’acteur doublé par le réalisateur )… En passant l’acteur est une bombe.Paul Hamy. Il est très beau avec son verre de champagne dans son grand manteau! Au point de vue touristique c’est magnifique ces paysages et les oiseaux genre documentaire animalier. Les cigognes noires. Bon un verre de champagne et un de ces machins ridicules qui tiennent avec une mini pince à linge. Vous voyez ce que je veux dire? C’est bon d’ailleurs mais c’est con comme la lune ces mini pinces. Il y a des petits machins surmontés d’un petit jaune d’oeuf instable. Bientôt le sol est barbouillé de jaune d’oeuf ou de points jaunes comme des yeux mous, pas encore atteints par une chaussure.Je rentre à velo et me mets à dessiner jusqu’à deux heures en écoutant Malraux. C’est vraiment dingue de l’entendre.

 « Et bientôt Locarno implosait, brusquement soulevé de terre entre le lac et la montagne par un beau jour ensoleillé, avec la présentation (en compétition internationale) du nouveau film du Portugais João Pedro Rodrigues, l’Ornithologue. Seule la stupeur empêchait ses spectateurs de se jeter à genoux dans les travées de l’auditorium. La stupeur ou la honte, qui est le moteur de la foi et celui du sexe, qui eux-mêmes ne sont qu’une seule et même chose, une chose intégralement profane. Le public recevait son baptême de pisse, de sang et de larmes.

L’ornithologue du titre (l’acteur français Paul Hamy), est jeté de nos jours en pleine nature pour vivre une vie nouvelle : la vie de saint Antoine, celui de Lisbonne et de Padoue (1195-1231), un chemin ambigu et semé d’embûches, à travers les divers stades d’une passion, ou d’une pratique, de la liberté. Crier au chef-d’œuvre est la tentation à laquelle il ne faudra pas céder : Rodrigues, depuis O Fantasma (2001), a sa manière propre et oblique de libérer des décharges de sublime sans jamais prétendre à la clôture ou à la grandeur. C’est que la souffrance vient toujours saboter la grande «forme» en même temps qu’elle l’anime et qu’elle la soutient. Cette empreinte dans la chair, c’est l’affaire des films de Rodrigues, qu’il les signe seul, comme celui-ci, ou avec son complice João Rui Guerra da Mata : la question de comment prendre corps, un corps de plaisir ou un corps de sainteté (et leur indistinction). L’Ornithologue serait à ce jour l’issue la plus heureuse à ce problème dans sa filmographie – c’est un film qui tient tout seul en l’air. Fernando devient Antonio, et il trouve, pour ce nouveau corps, un nouveau chemin. Corps hybride, encore plus que dans les précédents films (Odete, Mourir comme un homme, la Dernière Fois que j’ai vu Macao…), et de façon plus terrifiante aussi : non seulement la voix qui double le corps de l’acteur est celle du cinéaste (il n’y a pas d’idée plus mystique que celle du play-back, une voix venue d’ailleurs dans mon corps, ma voix dans le corps d’un autre), mais certains plans substituent à celle de Paul Hamy la silhouette de Rodrigues lui-même. Il ne faudrait pas trop en dire ici, et rester encore un peu là, au bord de l’évanouissement, à céder au mouvement inverse, d’une contre-incarnation : disparaître, un fauteuil vide dans une salle de cinéma. Disparaître du côté de ce qui ne peut pas être capturé, tous les oiseaux (on les regarde), et les poissons (on leur parle), et les hommes, qui se glissent dans la nuit hors des liens qui les enserraient. »

« Sir William a maintenant épousé sa galerie de statues »

Par le p. MÉNESTRIER, de la Cie de Jésus.

Le blason, composé de différents émaux,
N’a que quatre couleurs, deux pannes, deux métaux.
Et les marques d’honneur qui suivent la naissance
Distinguent la noblesse et font sa récompense.
Or, argent, sable, azur, gueules, sinople — vair,
Hermine, au naturel (1) et la couleur de chair.
Chef, pal, bande, sautoir, fasce, barre, bordure,
Chevron, pairle, orle et croix, de diverse figure
Et plusieurs autres corps nous peignent la valeur,
Sans métal sur métal, ni couleur sur couleur.
Supports, cimier, bourlet, cri de guerre, devise,
Colliers, manteaux, honneurs et marques de l’Église
Sont de l’art du blason les précieux ornements,
Dont les corps sont tirés de tous les éléments.
Les astres, les rochers, fruits, fleurs, arbres et plantes,
Et tous les animaux de formes différentes
Servent à distinguer les fiefs et les maisons,
Et des communautés composent les blasons.
De leurs termes précis énoncez les figures
Selon qu’elles seront de diverses postures.
Le blason plein échoit en partage à l’aîné,
Tout autre doit briser comme il est ordonné.

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Gianni Motti

Je ris des histoires de B2B qui aux dernières nouvelles ne s’appelle pas comme ça. Il s’est collé une particule et à associé le chateau de Bel Oeil. Il dit qu’il commence à faire froid et je lui suggère de mettre un manteau de fourrure. Il répond qu’il en  a 4 et qu’il a jeté le vison parceque «  c’est trop lourd ».

Je l’ai posé sur la poubelle.

Et comme j’ai la flemme d’écrire je passe les histoires de voyage, de chauffeurs, de châteaux etc. On doit y aller pour filmer. Faut préparer ça. Beaux arts hier de 10h à 18 h passées. Verre avec CR au coin.Puis A. et soupe…

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LE SPHINX EST PRÊT

Quoi encore. J’ai l’impression que les rêves ne font qu’un et suis fatiguée de ce trop d’images (… l’exposition où les visiteurs sont des sortes de Pénitents dans visage sous la capuche…), New York les aller-retours et les cours. Je fonce sur un étudiant qui ne veut pas cesser de jouer de la guitare et lui casse la gueule. Je viens d’avoir un éclat de cette nuit. Pfff. C’était quoi; AH oui. Une chambre, des fenêtres à changer, une lettre à recopier et je n’y arrive pas. Un grand livre. Des disputes.Une grande piscine que je transformais en atelier. Vu une partie des 20000 lieues sous les mers de Fleisher. J’adore. Les funérailles sous la mer. Peter Lore qui se passe la main sur le crâne, encore et encore. Les mauvaises nouvelles d’hier (J qui rentre à l’hosto et E. aussi ) m’ont fait saigner du nez. Ce matin, barbouillée, la pizza que je pensais réparatrice n’est pas passée. J’ai froid. Je regarde des motifs de tissus du 17eme. Quelle merveille au Prado, les robes peintes par Velasquez. C’est fou ces noirs, ces sombres, ces perles… Hier peinture. Ce dont j’ai envie, c’est d’être dans l’atelier à SB et travailler. Partir de Paris. Il me faut attendre les Ateliers ouverts. Objectivement je n’ai rien  à faire de spécial ici. Deux trois choses.

Je cherche l’idée de ce film et ne trouve pas.

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MAURICE GARCON

21 octobre 1941: «Je porte comme un manteau de plomb. Je suis mal à l’aise et me sens atteint par une indéfinissable angoisse. La faute en est à l’affreuse période que nous vivons. Chaque jour, on assiste au resserrement de notre joug. La défaite, il n’y a qu’un an, ne touchait que les âmes, aujourd’hui, elle atteint les corps mêmes.» 3 septembre 1944 : «L’oubli est une des plus précieuses qualités de notre esprit. Sans lui, nous ne vivrions que dans le deuil et la fureur.»

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Voilà. Tout est prêt. Quel bazar à chaque fois, mais curieusement je n’ai pas tant d’affaires que ça. La voiture est pleine , mais pleine-moins pourrait on dire. A l’ecole j’ai ce qu’il faut pour travailler. C’est plutôt dans le midi??? Je n’ai pas fait de liste Ah si peut être sur mon tel. Pas eu le temps de prendre un verre avec CR. Rangé, écrit aux Belles Lettres pour contacter Nuccio Ordine. Puis lettre à Nuccio Ordine pour l’amadouer !!!!

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Voyage et destin m’ennuie pas mal. Ce sont des anecdotes et considérations sur les conditions de vie dans les baraques, la guerre. Mais peut-être est-ce comme Alexanderplatz. Il faut attendre la page 200 !!

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De la mort d’une petite fille à la couleur d’un rideau

En fait après le RV agréable avec AV et le bruit terrible d’une fanfare,, ( en parlant j’ai fait un rapprochement jamais « vu ». Alors que j’évoquais ma mère jumelle d’une petite fille qu’on appela Violette, décédé vers 7 ou 8 ans, j’ai je crois compris l’idée saugrenue dans les années 1970, de cette couleur de double rideaux gancés de blanc dans la chambre à coucher des parents.) Bref en toussant et en rageant, déposée en taxi devant le Grand-Palais par AV, je n’avais qu’une ambition: Passer voir les photos chez « Lumière des roses » Le fameux groupe d’images où un anonyme pose avec un fouet, des cuissardes et une drôle de culotte tricotée main. Genre 70 photos et quarante plaques pour 200000 euros ce qui est infernalement trop cher. Ne rien regarder. Puis aller boire du champagne qui me semblait ce jour-là plus efficace que le sirop Toplix. Conversation avec Christophe quant à ce type de photos anonymes ( il me montre d’ailleurs un truc de dingue )Le rideau c’est plutôt ça. Nan, trop sombre…

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J’ai envie de ne strictement rien faire. Beaucoup de rêves encore. Agités, peu agréables. R. Me dit que mes mains étaient crispées devant moi et qu’il ne pouvait rien faire.

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NOTES / LA VALISE MEXICAINE

En 1939, Robert Capa quitte en urgence la France pour les États-Unis, laissant dans son studio parisien, 37, rue Froidevaux, des boîtes contenant des négatifs et des tirages de la Guerre d’Espagne. Son ami Csiki Weisz, un photographe hongrois lui aussi réfugié à Paris, les emporte à Bordeaux : « En 1939, alors que les Allemands approchaient de Paris, j’ai mis tous les négatifs de Bob dans un sac et j’ai rejoint Bordeaux à vélo pour essayer d’embarquer sur un bateau à destination du Mexique. J’ai rencontré un Chilien dans la rue et je lui ai demandé de déposer mes paquets de films à son consulat pour qu’ils y restent en sûreté. Il a accepté ». On perd alors toute trace de ces images. Pendant près de quarante ans, elles sont recherchées en vain. Toutes sortes de rumeurs circulent sur l’existence de ces négatifs disparus. En 1979, Cornell Capa, frère du photographe, alors directeur de l’International Center of Photography, publie un encart dans une revue internationale de photographie en vue de recueillir des informations nouvelles sur ce film introuvable. Par la suite, plusieurs ensembles ou cachettes des photographies perdues de Capa sont découverts, mais pas les négatifs cruciaux. Ceux-ci sont en possession de Benjamin Tarver, un cinéaste mexicain qui les a hérités de sa tante. La défunte les a elle-même reçus d’un parent, le général Francisco Javier Aguilar González, ex-ambassadeur du Mexique à Vichy de 1941 et 1942. En 2007, Tarver finit par livrer les images à Trisha Ziff une conservatrice de Mexico. Ziff remet la Valise mexicaine à l’ICP le 19 décembre 2007.

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« Ce que dit la bouche d’ombre ».

C’est incroyable en un Dimanche ce que je peux regarder comme images. Ca frise l’indigestion parfois. Le mal au coeur sérieux, l’absurde, l’écoeurement l’envie de noir ou de blanc ou de monochrome. De rien. De livres sans images. . En lisant ( parcourant ) Le livre des table de Hugo ( que j’avais acheté à la sortie et immédiatement offert à je ne sais plus qui), je vais consulter les superbes dessins spirites exécutés à Jersey . Quels drôles d’albums ( photos ) quel drôle de monde où les esprits devaient être un remède contre l’ennui que j’imagine dense quand on est ni lecteur, ni écrivain, ni ascète, ni… ni…. Aujourd’hui c’est le printemps. quelle douceur. C’est délicieux. Revu hier « Invincible  » de Herzog, puis V. est venue diner. Papotages.Je prends des notes pour la MR, mets sans réfléchir les images dans un dossier, trouve des dessins de prisonniers qui représentent leur vie ou des livres qu’ils ont lus. Les trois mousquetaires me plait beaucoup. En fait je les imagine comme cela.

Le 11 septembre, enfin, tressaillement de la Table

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Ces rêves trop intenses donnent un réveil pénible. Je n’ai jamais pris de somnifère mais je pense que c’est comme cela. pour cesser en plus de me parler ( question réponse sur tout et avec tous-morts et vivants ) à 5 h je continue mon bouquin. Bonne idée. Je me suis endormie dans une voiture prête à passer la frontière allemande. A l’aller j’avais des chaussettes noires à petits pois blancs. Après avoir cru me tuer le soldat a pris une photo. Pour repartir dans l’autre sens on a attendu la nuit et j’ai lavé mes affaires. Damned, les chaussettes dans la machine ( qui était aussi une caisse à outils où j’ai retrouvé quantité de trucs, tourne-vis, pinces ) Bon il fallait absolument que je porte les mêmes pour qu’il me croit morte. Complications et trouille. Hier robe de baptême. Un enfant dans les bras de ? en robe de baptême rouge vermillon tricoté au point mousse. Un élu Paca, des glaces au foie gras dégoûtantes, une cathédrale à Marrakech, Camille qui changeait d’âge dans la même journée, et j’en passe. L’enfer.

La grande peinture est terminée. le rendez-vous avec le Musée Picasso déplacé.

Rêves mais moins pénibles. Il s’agit toujours de se cacher, de faire le mort. Cette nuit, c’est marcher en montagne et échapper aux avalanches de force 8 (?) et m’informer sur l’attitude à adopter si je suis enfouie sous la neige. Comment réussir à respirer etc. J’ai pris trop de vêtements et j’ai trop chaud avec mes skis. Ce qui est étrange c’est que des lieux , des faits se retrouvent, identiques, d’une nuit à l’autre. Seuls quelques élus savent à quoi se rapporte ce grossier collage. On a bien ri..
Message de DP. Je n’ai pas lu le monde et donc ne sait pas ce qui se passe avec Guy. Hum. En cherchant , je suis accablée de voir que lorsque je saisis Guy Cog… apparait comme choix GC cancer, GC compagnon, GC malade, GC mariage. C’est accablant . pouac et pouac…
 

Rêve

Je me suis fait voler la caméra cette nuit.

Alors que j’allais à Argenteuil, je découvre que les portes de métal grises sont fermées et la cour déserte. On dirait un lieu abandonné. C’est beau d’ailleurs.

Je suis avec ? et me faufile. On sent une odeur de brûlé, mais pas vraiment. J’ai peur que le feu ait tout dévasté… On dirait que le peste est passée là. J’avance et constate que je ne peux plus accéder à mon atelier. A la place il y a un chemin escarpé taillé dans la roche et très difficile d’accés. Le chemin est blanc. Je crois entendre  quelques personnes qui rient et me disent de ne pas m’inquiéter.

Je suis dans une ville et habite une chambre communautaire. Où, je ne sais pas. J’ai V. au téléphone qui ne peut finalement pas me rejoindre car elle est avec quelqu’un dont je ne connais pas le nom. Etre seule m’angoisse.

J’arrive sans une sorte de café où on me connait. On m’avance une assiette de haricots verts. Mais je voulais un café. Ils mangent tous une espèce de substance blanche. Comme un nuage en crème.

Je me retrouve encore sur ce passage escarpé et de l’autre côté d’une porte je trouve Jean Renoir. Je lui demande de m’excuser si je le dérange mais j’aimerais savoir comment il a tourné Le fleuve.

Puis… Pffff

La voiture, la caméra.

Dormi profondément/

Je rumine toute la journée et tente de me distraire. Travaille au projet Edith Scob. Jeudi nous devions nous voir mais elle a  mal au dos. Nous parlons un peu au téléphone et je lui dis que c’est à elle de me poser des questions.

Je tourne autour de Jean Lorrain, découvre  « les minutes de sable mémorial » de Jarry.

Dans ce véritable « colin-maillard cérébral », comme il l’écrit, le lecteur joue à un jeu de « qui perd gagne ». La raison, la déraison, l’humour et le délire volontaire ou non, contrôlé ou non, sont de la partie. C’est un avant-projet d’Ubu Roi. 

Là c’est confus.

J’avais trouvé ce message qui m’a fait rire.

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Dandys

Ouf. Noël c’est fini.Au lit à 3h30-4h

Tout s’est bien passé, très bien passé mais ça me fait toujours cet effet: Humeur massacrante dans la journée, puis hop, ça va.

Hier DP au téléphone me disait que la ville était Métaphysique, tellement déserte qu’elle ressemblait à un Chirico.

C’est vrai. Pas un chat dans les rues.

Je feuillette avec intérêt le livre  Le dandysme, la création de soi et y rencontre James Lee Byars que je ne connaissais pas.Sur Ubu web on trouve un film

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J’aime bien cette image aussi

Buars + Beuys

C’est vrai qu’en domaine de dandysme, je ne sais pas qui l’on pourrait citer aujourd’hui? La mode a tendance à brouiller les pistes. Les mannequins pour produits de beauté n’ont rien à voir avec ça, et pourtant…

Est ce que Galliano par exemple en est un? Est ce que Cedric Villani en est un?

Qui en est un?

Monory?

Un imbécile déguisé ( Nothomb) n’est pas un dandy pour autant…

Les dandys d’aujourd’hui ne seraient -ils pas invisibles, au moment où tout s’affiche??? Beuh….

Les lendemains de  pintade farcie ne me réussissent pas. J’abandonne.

DandyEstMort

Comme un lundi

Jeudi A. doit passer , puis G. doit passer, puis je dois boire un verre avec qui? . Le « qui « annule et ça m’arrange. Oublié qui c’est;

Week-end au pas de charge avec mon frère.

Il y a longtemps que l’on ne s’était pas vus.

Vu Hopper, revu Bohêmes ( à la deuxième lecture, la musique ambiante et la scéno me semblent encore plus insupportable).

Revu Dali. Vu Les dieux au Petit Palais ( plan plan ).

Vu les Enfants du Paradis. C’est bien.

L’expo qui a l’oscar pour moi est l‘art en guerre au Musée d’art moderne.

C’était bien ces deux jours avec Met E. La pluie nous a un peu poursuivis mais bon.

RV avec EE à la Fondation Cartier pour l’amusante crèche vivante de Pauline. Je regarde l’expo qui ne m’avait absolument rien dit.Et c’est plus intéressant que je ne pensais.

Aujourd’hui 11h, A. passe avec son ami avant un casting et R. les fait travailler. J’aime bien ces atmosphères.

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14h Aujourd’hui c’était la photo avec ES pour le site. T. nous a photographiées sur l’avenue Trudaine.

Je ne sais pas laquelle choisir.

Puis on est montées pour discuter du projet.Et je lui ai fait écouter Jabberwocky de Lewis Carroll. J’avais oublié le titre de cette drôle de chose mais retrouvé le fichier Lewis C.

C’est très intéressant et traduit par Artaud. Pas très étonnant.

Bon. Il y a un bazar pas possible sur ma table. Des papiers, des livres , des tasses, des cuillers…

Ca c’était un essai .

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MAISON-ALFORT

Hier je ne regrette pas qu’E.S ne soit pas venue à la dissection. Bouh, ça sentait terriblement fort. J’ai respiré par le nez tout le temps. Mais après on se sent imprégné.Berk, les boyaux , estomacs blanchâtres et autres trucs mous.

Un étudiant de V. se promène là-dedans comme s’il était chez Chanel. Il a un physique très fin, et un sac à main. Complètement particulier.

Pour s’aérer on a fait un tour au musée. Il y a des choses exceptionnelles comme les préparations de Fragonard mais des « trucs » qui nous ont fait pouffer de rire et qui ne ressemblent à rien.

Des monstres, des machins. Je ris en les regardant.

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Là ce n’est pas moi qui photographie, ou plutôt ce n’est pas ma tête mais on dirait.

C’est inconcevable qu’une telle apparence ait pu être vivante….Mais c’est quoi? Une sculpture anglaise? Non, non.

 

 

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Et Pluto mon préféré.

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MOI, HD professeur émérite

hier,  à L’E.H.E.S.S:

Un beau film de Pascal Goblot sur Henri Atlan.

Il y a cet amphi en super pente de l’Ecole. Beaucoup de monde. Devant moi, un type étrange avec un gros paquet de feuilles manuscrites . Serré, serré. Je me permets une indiscrétion. Mais c’est beau en soi.

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Après il y a salle 8 un verre . Du vin et du fromage. Un tableau . Des craies.

Lorsqu’on arrive ceci est écrit:

« Sommes-nous déterminés »?

Et cela va bien avec le propos du film.

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Comme je suis toujours impressionnée par les grandes écoles, je regarde le tableau et mijote une intervention « fausses conférences ». C’est C.A qui se lance et cela donne:

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« Sommes nous terminés »? Hum, la question est intéressante

J’attaque à mon tour pour un double coup:

SOMMES NOUS DES TERMITES

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et le conclus par cette phrase à méditer.

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Ouf, je suis entrée dans le monde universitaire et personne ne l’a vu!!!

J’ai pendant cette projection noté ceci:

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Propriété de caractère

dan-perjovschi-rich-poor

je ne sais plus d’où ça vient. Un site américain

 

Il y a un gosse qui braille dans la rue, c’est incroyable.Il ne pourrait pas la fermer?

On se demande parfois comment les parents éduquent leurs enfants. Sans aller jusqu’aux jouets éducatifs, suffirait de leur passer une play-station…, un iPad…

Pourtant, qu’y a t’il de pénible, un beau jour d’hiver qui précède Noêl à attendre avec maman que les poubelles sortent du supermarché?

Maman pourra dans une heure-elle est arrivée tôt- entasser les victuailles périmées à côte de lui sur la poussette?

En rentrant de Saint-Denis en voiture, je suis affligée de voir les bidonvilles s’étendre. Là ce sont des Rom. Mais plus généralement ce sont des super pauvres. A Saint-Denis Université, vous regardez les chaussures des gens. Cent pour cent garanti que celles pleines de boue-ou blanchâtre de boue sèche- vous mènent à un de ces terrains où fleurissent des constructions de génie, en bouts de caravane,  de placard Ikea, cageots, carton et autres machins que nous, on jette.

Le linge sèche. Comment je n’en sais rien mais il sèche.

Niveau visite de Dame patronesse on peut s’offrir aussi les dessous du métro vers Stalingrad. Là c’est le carton le matériau de base.

Faut dire qu’ils auraient du faire du cinéma plutôt que de n’être rien. Suffit de vouloir.

On l’entend quand même moins ce « quand on veut on peut », ou « quand on cherche du boulot on en trouve, allons!… ». Parce que les Français malins qui claironnaient ces conneries ne sont plus à l’abri et le savent.

Gerard Depardieu et la Belgique, c’est juste moche:

« Il aime notre entité, son caractère rural, champêtre et bucolique. » Tels sont les mots de Daniel Senesael, bourgmestre d’Estaimpuis… »

C’est juste immonde. Berk . Berk. Je lui souhaite de bien s’emmerder dans son bled.

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Remarque, je comprends que l’on ne puisse résister au charme d’un telle demeure.

Moi qui ai gouté aux joies de la Picardie et de ses villages, je comprends bien.

Hahahaha!!!

CORNU et BICORNU

Titre : Le Roman d’Alexandre à Tombouctou, Histoire du Bicornu, le manuscrit interrompu

Ca me plait bien ce titre. Après les insectes longicornes ou pas, le Bicornu dont je ne sais strictement rien. J’attrape un article là. Mais n’en sais pas beaucoup plus.

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J’y suis arrivée en cherchant ce matin des grammairiens latins. En effet hier c’était délicieux d’écouter ce type auteur d’un dictionnaire des synonymes.

Il pointait l’oreille car , parlant avec X. une jeune Italienne, je lui annonçais dans notre langue les surprises du « Brûle -pourpoint », du  » à corps et à cris » qui doit être plutôt à « cor et à cri »… Bref nous parlions de ces expressions délicieuses et il est intervenu.

Un dictionnaire de synonymes de locutions ce n’est pas simple. Il a dévié sur les grammairiens latins, un inconnu Cyprien je crois, dont les manuscrits circulaient au VI eme siècle. « De fil en aiguille » nous avons atterri à Constantinople, euh Istambul et à la construction de Sainte-Sophie. La coupole d’origine, la coupole actuelle… H. a pointé nez et oreille puis est repartie avec son verre!

J’aime quand les gens abordent de sujets difficiles, comme s’ils parlaient d’un ami, d’une situation accessible. J’ai vécu cela avec cette fille spécialiste de Eisenstein et qui « raconte » comme si c’était son grand-père.

Hop . Au tennis

Ah oui, ce que je voulais dire c’est que j’ai éprouvé une drôle de sensation en regardant Brigadoon.

Tout d’abord il me semblait que ce que je voyais-le village, les alentours- pouvait être aussi en moins montagneux l’image du Werst dans le Chateau des Carpathes.

Le point commun d’ailleurs est que ces deux villages n’apparaissent pas sur la carte ( Le noms de Borges passe de droite à gauche Pfff, dans mon cerveau??. Il est parti…)

« Le village de Werst a si peu d’importance que la plupart des cartes n’en indiquent point la situation »

Mais c’est autre chose:  » Comment en pourrait-il être autrement dans ces endroits où chacun nait, grandit , meurt , sans les avoir jamais quittés. »  dit Verne.

Tout est magnifique, idéal paradisiaque et lumineux. Brigadoon aux chemins peints, aux chaumières studio… Brigadoon et le miracle qui restera miracle si personne ne passe le pont.

Tout est pur. Et cette pureté préservée est bien ce qui me met mal à l’aise. Pas d’étrangers-l’arrivée de Gene Kelly le chasseur est une exception. On est bien entre nous, c’est un peu, la race est préservée.

Bon. Voilà , je pensais à tout cela et ça a un peu atténué le plaisir de voir les kilts danser…

Bon mais j’exagère…

Hier dons soiré très sympathique chez A. et P. Balthazar court partout. Des gens intéressants c’est évident , mais pas ennuyeux. Un Monsieur est Linguiste politique. Je lui dis:

—Ca tombe bien c’est mon rayon!!!

Bref je rentre vite car Paul et Livia ont laissé les clés dans l’appart et tentent désespérément de me joindre.

R. arrive en même temps que moi…

COCHENILLE

La vie est parfois cruelle. Exemple.

Une espèce d’insecte qui ressemble à ma Cantharide chérie  sommeille dans  » les collections anciennes »chez Deyrolle. Elle est bien, la Cantharide qui n’en est pas une. Piquée là avec sa minuscule étiquette. Elle est bien.

Elle mène sa vie d’après la vie, dans un large tiroir et sous une plaque de verre.

Soudain éclair, soudain lumière.. L’horrible noirceur de la mort anéantie … par … moi ( ah être Victor Hugo …)

Donc j’ouvre le tiroir et suis responsable de la fin d’une époque post-mortem pour la bestiole que je vais choisir.

 

Et par où votre diableri-e est elle entré-e ici? (  Ca tombe bien, j’entends ça dans les contes d’H, c’est peut -être l’insecte qui me parlait…)

Dans pas longtemps sa vie change. Elle n’en sait rien la Morte.Mais j’hésite et demande conseil.

—Mouche cantharide?? Heu…

Moi:

—En fait ce n’est pas une mouche. Je raconte vaguement  l’histoire de Sade et aussi décris les cloques que fait cette saloperie à cornes. Une fille fronce les sourcils et dit:

—Ce n’est pas un longicorne… Crois pas.

Puis elle laisse l’affaire à sa collègue et continue à piquer ( de piquer? ) des scorpions noirs sympathiques avec de longues aiguilles, comme l’Empereur Domitien qui je crois enfilais en tout bien tout honneur des mouches avec une aiguille.

Ca me plait un longicorne.

D’ailleurs l’enthomologie est une mine de noms somptueux st de descriptions poudrées ( Heu… poudrées? Bon, je laisse. )

En parlant de poudre deux choses. La matière des ailes de papillon. D’ailleurs un type achète une sorte de machin metallique et je demande ce que c’est. C’est pour le filet à papillons.

Je commence… silence… silence

La deuxième c’est le sucre glace que j’ai acheté.

Il sont drôlement nombreux là-dedans, dans le tiroir que j’ai failli perdre de vue à l’examen d’un bouquin laid. Son titre me plait. Genre les grands collectionneurs de papillons… Je ne connais que mon cher Walter de Rothschild. Mais c’est trop laid. J’abandonne.

Donc …

Olympia vaut très cher…

Quoi Cochenille? Qu’on la paie Co-che-nillle? C’est un personnage Cochenille où il dit ça parce que je suis dans les insectes???

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Donc, je choisis 5 insectes .

On les met dans une boite…

J’ emporte mes corps morts en plein jour qui plus est, hop … Je m’enfuis.

Train/ Chateau des Carpathes/ atelier où il fait 15 degrés!!! Oué. travailler sans bonnet…

Donc je commence mon inspection. Laquelle vais-je sacrifier pour mes expériences. La plus moche. Mais sous son corps cette petite étiquette d’à peine un centimètre, me dit qu’elle a quasi mon âge, je veux dire que sa mort a mon âge. 1961, Sainte Baume, Var.

Capture d’écran 2012-12-08 à 19.52.58

 

Depuis 1961 elle est protégée chez Deyrolle ; A peine sort-elle de sa boite ( je prends mille précautions), paf une patte avant gauche. Là par terre…

 

Bon pendant ce temps là l’autre chante Schlemihl ci et là et son ombre. Mais c’est pas le même Peter Schlemihl  que Chamisso?

Bon Zut.

Invitée à diner et j’arrive pas à partir.

En fait je suis jamais invitée à dîner et j’aime mieux.

Ici, lire, travailler , attendre R. et diner avec lui après le théâtre…

Allez grouille.

 

 

« Illimitation »

Un bain chaud . Mais pour prendre un bain, chaud ou froid il faut se déshabiller.

Les grosses godasses.Le grand pantalon noir. Puis le short noir ( vestige du tennis ce matin ) . Puis le collant de laine gris. Puis les chaussettes de tennis.

En haut le gros col roulé tricoté parJ.

Le col roulé bleu avec une ligne rouge. Je l’adore. On l’a acheté au vieux campeur et A. avait 15 ans. Donc le pull à 9 ou 10 ans.

Le pull Bensimon tout moche et tout plumé à cause d’une mauvaise programmation machine.

Puis les tee-shirts: Le gris manches longues , sur le rouge manches longues.

Basta. Ah non, l’écharpe à carreaux.

Le bonnet et la doudoune, je ne les compte pas.

Il faut dire qu’à A. , je n’avais pas réussi à allumer le chauffage hier. Et tout à l’heure quand je suis arrivée, il faisait 6.

Bon. J’ai dompté la bête et en fin de journée, j’atteignais glorieusement le 10.

Je ne dis pas que j’avais chaud, mais bon, en travaillant on n’y pense pas.

Donc la première chose après le bain , était de changer l’image du blog parce que celle que j’avais choisie était un peu équivoque:

Capture d’écran 2012-11-02 à 20.54.18

C’est ce que T. m’a dit. Oui , en effet ça fait un peu salut nazi. Hop, je vire.

Pour me réchauffer , j’ai préparer un thé à A. et la bouilloire a explosé. J’ai eu peur.

Retour en voiture. Même les embouteillages me plaisent. Il y a une interview de Jacques Bonnafé sur France inter  ( le Grand entretien) et c’est génial. Il est fin, intelligent, drôle. Et évidemment je ris à ses histoires de Cafougnette. 

Qui a vécu dans le Nord de la France, et même moi qui viens du Sud du Nord, n’a pu échapper aux histoires de Cafougnette.

Je grinçais des dents quand mon père se lançait. Maintenant que le sus-dit Bonnafé à posé Cafougnette quelque part sur l’Olympe, je regrette ce temps où j’aurais pu ne pas avoir honte.

Je crois que quelque part notre héros pisse sur ses chaussures et que cela y fait des trous. Bon, ce n’est pas Don Quichotte mais, allez…

Je souris toujours à l’accent Picard et un bon collègue pour duo est un acteur de…, Zut… Allez il est peintre aussi l’auteur  et j’aime pas. Mais je rêve… Je m’ennuie quand je vais écouter ses pièces . C’est devenu systématique…Ouf Nôvarinâ!

Je mets des accents pour prononcer Picard.

Bon tanpis. Moi je parle mal le Picard. Ca fait son effet et rire tout le monde mais je pourrais faire mieux.

Ai dessiné donc cet aprem.

Et hier j’ai lu des choses qui m’intéressaient à Beaubourg. Je ne trouvais pas  » Sade, Fourier et Loyola « . Finalement c’était caché dans un bouquin plus gros avec plein de trucs y compris des notes sur ce qu’est un journal.

Ce qu’il dit de Sade est ce que je cherchais.Il dit qu’il avait une addiction à « l’illimitation ». Juste Auguste .C’est moche comme mot mais c’est ça. C’est parfaitement ça.

Et aussi le fait d’inventer une langue dans un château, un cellule de prison ou de moine.. Les logothètes et les autres ( je replacerai cela à table dès que quelqu’un ose m’inviter )..

Et puis il parle de la volupté de la classification. Jamais je n’aurais eu idée d’assembler ces deux mots. Ca fait un peu Frankenstein comme association. La volupté de la classification. Oui.

La volupté des mots, des listes, des formules et des signes.

Il dit aussi , le Roland, que théâtraliser c’est illimiter le langage. Ben oui.

J’ai noté: Mélanie Bastian ou la séquestrée de Poitiers. C’est quoi cette bête. Certaine que AB m’en dirait davantage. Secret espoir orgueilleux qu’elle ne l’ait pas lu!

Damned c’est Gide. Eh, ça à l’air bien ce machin:

 Le 22 mai 1901, le procureur général de Poitiers apprend par une lettre anonyme que Mlle Mélanie Bastian, cinquante-deux ans, est enfermée depuis vingt-cinq ans chez sa mère, veuve de l’ancien doyen de la faculté des lettres, dans une chambre sordide, parmi les ordures.

Comment cette affaire, où la culpabilité de Mme Bastian et de son fils semble évidente, put-elle aboutir à l’acquittement des inculpés ? André Gide démonte magistralement le dossier de cette affaire devenue légendaire.

Et il conclut : « Ne jugez pas. »

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  Barthes-journal

Sapristi la vla la Blanche Monnier, c’est son vrai nom. Incroyable cette histoire.

blanche monnier

Blanche après avoir été tondue (photo L.Leclairc, La Vie Illustrée, n°140, 21 juin 1901

Son père est né à Amiens, nom d’une tulipe!!!

Au fait, vu à Beaubourg et en 3 mn l’expo de Adel abdessemed. Bien complaisante l’expo. Bien image choc. Et Pffff…

Je m’en fiche. C’est d’un simplisme… Ca me désole. On dirait des clips et des pas bons. J’avoue que Loup y es tu est assez impressionnant avec tout les renards collés. Mais ce que j’ai regardé eh bien…Et où est l’engagement? Dire??? Faire???

Une bonne surprise, la présence d’un tableau d’un peintre ( deux? ) que j’aime beaucoup: Monsu Desiderio. L’Enfer qui vient de Besançon.

Hop

Des livres des livres oui mais « des yeux, des yeux »

 

C’est dans l’homme au sable ça? Sais plus?? Des yeux, des yeux… Pour lire mes livres, mes livres.

Reçu Hans Christian Andersen de Charles Vidor. 1952( avec Danny Kaye )

Et aussi « Histoires prodigieuses et biographies exemplaires de quelques personnages modestes et anonymes », de Chave-Nogales. J’aime beaucoup ce titre.

Ce livre s’ajoute à ceux posés au sol et qui attendent leur tour.

Tout à l’heure je file à la Bibliothèque  ( Sade ).

Demain retournerai dessiner. J’espère que le chauffage va se mettre en route…

J’ouvre à l’instant le gros gros livre « Gustave Moreau, correspondance d’Italie ».C’est MC qui me l’a donné au musée et je l’ai posé « là » en rentrant sans le regarder.

Il est magnifique. Simple, belle typo.

 

princesse cantharide

 

Enki nous envoie son dernier album  » Les fantômes du Louvre »

Notes / Après midi E.S

Je dois résumer cette visite et ces moments à la maison. Je le ferai avec un code d’accès. Je me sens plus libre à parler de nos échanges .

Samedi soir nous sommes allées avec AB , voir ( revoir) le carrosse d’or au Champo. Une merveille.

Les costumes sont magnifiques.

En parlant de costumes, la robe que porte Pandora à la fin du film de Lewin, la robe noire, alors là… Extraordinaire.

Hier Dimanche tennis et derushage. Je ris en écoutant .

J’ai bien fait d’enregistrer. C’est inutilisable mais je vois bien ainsi, ce qui revient, ce qui nous préoccupe.

Il y a évidemment l’émission mais aussi ce qui déborde de l’émission.

gravure hiboux

ES et HD cherchant des idées en patinant sur le lac gelé d’Orlando !!

AMPHI

je commence par cette photo de moi que m’a envoyée T.

Ah, j’aime bien cette photo dans l’amphi de morpho qui grâce à V. est redevenu un endroit que j’aime.

Ca y est, les mauvais moments que j’ai vécus là avec ce stupide et prétentieux professeur JFD… Pfft.

Ln morpho

Excellente journée hier et visite de E.S.

( PRIVATE ).

Ressortant toute guillerette après ces 3 heures à parler, chercher et rire il me semble que » je vois mieux ce que je vois ».

chaves nogales

les chemins du monde  p34 Manuel Chavez Nogales

Un drôle de type à l’allure trop rapide qui fonce vers l’entrée du métro puis se ravise puis choisit un autre point d’attaque. Je me retourne et l’observe aller de A à B de B à C. Des segments qui au bout de la journée doivent définir une figure géométrique incroyablement compliquée.

Peut-être dis-je cela influencée par deux phrases que je viens de lire sans Le Monde des livres. Il s’agit d’un bouquin dont j’aime le titre ( c’est ce qui m’arrête). C’est: Histoires prodigieuses et biographies exemplaires de quelques personnages modestes et anonymes.

Bref.

Métro jusqu’à Maubert. Sur le trottoir d’en face, rien à signaler, je traverse, fais une course, retrouve X. Nous repassons au même endroit et là est apparu un roi. Un roi barbu et vieux, assis bien droit dans un trône fauteuil-roulant.

Il porte une couronne massive et dorée dont une pierrerie clignote.( pierreries n’existe qu’au pluriel???).

Ce qui est curieux-bien sûr c’est une fausse couronne – ce qui est curieux est qu’on a pas un instant l’impression de faux. Elle est massive lourde dirait-on. Où s’est il procuré ce machin? C’est un roi de théâtre  réussi. C’est un roi Shakespearien, en guenilles.

Je pense à Welles, à Macbeth ( qui d’ailleurs porte une incroyable et étrange couronne-j’avais oublié cet objet carré à quatre pointes…)

Dans je ne sais quelle biographie que j’avais dévorée ( Bogdanov?) on raconte les costumes qui n’arrivent pas et la fabrication d’armures avec des boites de sardines ( j’invente???? Non crois pas).

Je me suis donc arrêtée avec l’envie de le photographier et d’envoyer cela à E. Mais d’une part je n’ai pas osé, d’autre part je me suis dit que ça « écornerait » le souvenir que j’en ai, que je pourrais inspecter des détails qui abimeraient le tout.

On a marché jusqu’à Saint-Michel et j’ai poursuivi jusqu’à Saint-Paul.

Galerie. La télé y fait un sujet à propos des « dress codes » et on voit une grande fille godiche et fagotée d’une robe noire vulgaire poser devant des photos. J’ai un sentiment de gêne.

Elle ne sait pas quoi faire de son corps. De chaque côté des épaules, elle a  deux bras qu’on dirait artificiels-vous savez les bras des anciens mannequins de vitrines ou ceux qui résistent encore chez Reine- des bras qui ont 3 positions possibles…

Bref on regarde « ça », et le chapeau qu’il lui ont collé et ses chaussures- altitude.

Sans entendre l’échange en forme d’interview qui a lieu devant moi , je me demande ce « qu’ils » veulent dire, montrer. Que le monde de l’art c’est ça? Que les amateurs d’art sont des femmes-viandes à l’air stupide ? Sais pas. Pendant ce temps et à 3 pas, avec D. et son frère nous commentons la scène de façon assez sexiste avouerais-je. Nous arrivons par des chemins pas bien difficiles à débroussailler, nous arrivons à la découverte de D.: Dans une vente à Lyon, 25 images stéréoscopique où figure Michel Simon…Il est heureux de cette « prise ».

Il est drôle ce type, tout l’intéresse. La statue de Jane d’arc à Orléans, les prostituées, la photographie, les plats Lyonnais…

Je ne traine pas et file. Décide de marcher jusqu’au théâtre en passant par la rue Saint Denis. j’ai cette fois ci de la chance de croiser quelques dames à l’ancienne, poitrail en avant et jupe noire trop serrée.

Du monde sur les boulevards, puis avant les galeries Lafayette et dans la rue de la chaussée d’Antin, c’est calme. Au coin, dans ce grand bar, une dame derrière le bar aurait pu être la soeur de celle aperçue rue Saint-Denis: En noir , des blonds cheveux trop blonds retenus par un ruban de velours noir. Je ne m’arrête pas et elle continue de remplir un verre de bière en abaissant le manche de la machine à pression.

Je passe par la grande entrée, montre patte blanche, fais le code et arrive dans les loges du bas. Il y a le sac avec le chocolat. J’ouvre une plaque de Côte d’or j’sais plus quoi « avec une pointe de sel ».

Un régal.

Puis je m’installe sur la banquette trop étroite dont mon corps maintenant sait utiliser l’étroitesse.J’essaie de lire puis décide de me laiiser aller à écouter par le retour ce qui se passe sur scène, souris,ferme les yeux et me dis que je suis bien.

29 novembre

En attendant E.S

Les jours derniers? Tennis ce matin , tennis mardi… Arg. rangement. Passe au théâtre et lis dans la loge une ou deux fois. Rencontrons A. et son ami qui veulent être comédiens. R. leur parle longtemps. C’est très agréable.

J’ai reçu « le journal de David Holzman » en parfait état.

Pas beaucoup de temps pour écrire et pas beaucoup d’envie non plus.

Hier présentation du film aux beaux-arts dans l’amphi de morpho, où étudiante, j’allais à reculons.

Il est magnifique cet amphi.

Puis nous avons filé à la Cité universitaire, maison de l’Italie écouter GG Lemaire lire ses textes.

Soirée amusante et gaie. Hors du temps. Je fais la langouste en disant Sono l’aragosta humana, la langouste humaine . Evidemment pendant la lecture et pour faire craquer A. CA marche. Elle a le fou rire. On se donne des coups de coudes appuyés au moment des vidéos. Pas de mots pour décrire.GG est parfait et délicieux comme toujours. La Baronne italienne chaussée comme Casanova et qui d’ailleurs doit avoir son âge est un monument. Jamais personnellement je n’ai vu de voilette soutenue â ce qui ressemble à un bonnet de laine, mais c’était l’occasion. GG me dit que cet « appareil » doit néanmoins couter plus cher que la tour Eiffel.

Nous évoquons en riant les gâteaux à la poussière  de la Prague post chute du mur. Du Slavia et autre bars dont j’ai oublié le nom.

Bons moments à discuter avec V. Et ce grand homme psychanalyste, à visiter. J’écris à GG:

— Et ton copain pseudo psychanalyste, une rareté!!!!

Il me répond:

—Mon copain n’est pas un pseudo-pschanalyste : c’est un grand manitou de l’Ecole lacanienne ! Je te l’accorde : c’est à ne pas y croire !

Et bien il en a entendu le Lacanien. Mes sottise avaient l’air de le ravir. Mais il n’a pas réussi à embarquer V. qui l’intéressait particulièrement.

Je lui ai dit

—Au revoir cher marquis.

Bref

En rentrant R. m’appelle . Il est dans une chambre de bonne avec les autres ( du théâtre)… Je m’endors sans l’attendre.

Il y a dela neige à l’école Hum délice…..

Quelque fois bavarde , quelque fois pas

Bon. Parfois blabla , parfois non.

Je suis dans les mouches cantharides, dans ma boule à zéro, et dans Edith Scob avec qui j’ai RV Jeudi.

Hier Argenteuil ( pas allée depuis 3 SEMAINES! Haïe …). Hum. Je m’y ennuie un peu. Il faudrait mettre le chauffage.

Me demande parfois s’il ne suffirait pas de faire de la peinture et c’est tout. POINT. Peinture. Point. Point PEINTURE. Peinture. Basta.

Respirer me plairait. ( ecole/ vélo/ sapins/ cheminée/ P et E.)

Super chute à vélo qui m’ a fait boiter une journée. Puis c’est le dos qui se coince et je ne l’écoute pas.

Super bon cours de tennis.

OÙ  sont mes Dv????

Rien à raconter .

Pas le temps.

Cette nuit ai tout cassé dans la maison: vas y les pots de confitures, la télé, tout tout…

Et un mot au réveil , un mot bizarre que j’ai oublié.

suite de:

LES HOMMES d’AFFAIRE SONT DES « DANDYS-CONSO 

Brummel devait à ses ancêtres une singulière combinaison d’esprit, de gout, d’insolence, d’indépendancecar il ne fut jamais un courtisan-qui n’était sans doute pas assez fine pour s’appeler une philosophie de vie mais n’en tenait pas moins le rôle

p106-107

virginia woolf/ Suis-je snob

Quelques heures après me suis échouée chez M .

Le magnifique Monory et ses chaussures bicolores était là. Le Fromanger était là. Le Adami était là. Le …

Hum. le temps passe…

Le temps a passé…

Ils ont fait ce qu’ils avaient à faire, et continuent…Mais…

Impossible et trop tard de retrouver A.

Quelques heures après ai fini la soirée avec des Polonais à la station Rue du bac. Demain je dois amener un pack de Pivo.

Maintenant je vais dormir.

Bureau des pleurs

J. m’envoie ça…

C’était plus simple!!! Un texte écrit, accepté, enregistré. Hop.

Et ma pièce sur 14 à la traine? C’est encore autre chose.

A mes atermoiements J. suggère qu’il se maquille en Borges et que je prenne le manteau de Jerôme Bosh

Moi je crois que je devrais prendre mon vélo plutôt

LES HOMMES d’AFFAIRE SONT DES « DANDYS-CONSO »

« Ou comment apporter une touche romantique à son vestiaire professionel? »

Je traduis: Comment se déguiser en « artiste » en n’étant qu’un homme d’affaire passablement grisou, avant remettre son Jogging le week-end?

Et je n’ai rien contre ou pour les hommes d’affaire(s)

Mais…

Pauvre Oscar mêlé à cette affaire! Il a un sacré vestiaire pro Oscar Sauvag quand même .

J’imagine le type de la BNP qui tout à coup porterait camées et cannes à pommeau!

Hahaha!

Tous des dandys??

Hohoho !

C’est dans l’express. Oh mais je n’avais lu que le titre. Et là:

Manteau d’artiste aux accents de fourrure chez Lanvin….

Bon on y cite l’expo Bohêmes, Cedric Villani ( qui achète ses foulards-decidemment on mélange tout- dans cette horrible boutique de chemises à manches bouffantes à Odeon ) et John Malkovitch OK…

Mais quelle « minestrone » comme disait la dame du musée de Turin: Les manteaux, l’argent, les hommes d’affaire, les physiciens mis au même niveau et … « Le personnal shopping. « Ben oui ! vous appelez Isabelle Dubern ( agence 10 Vendôme) ( site vraiment vilain ) qui propose ses services à « une clientèle business« …

C’est le genre de page que l’on croise sur la table de la cuisine-on est encore pieds nus- et qui vous met en rogne. Pourquoi serait-on TOUS des dandys?. Le dandy c’est l’unique même, le singulier, le « martial » dans sa guerre contre l’ordinaire et l’utile.

Do you laugh at me?:

Yankee Doodle went to town,
A riding on a pony.
He stuck a feather in his hat,
And called it Macaroni.

Most American children, upon hearing the lyrics of our country’s first patriotic song, “Yankee Doodle”, ask why sticking a feather in Yankee Doodle’s hat made him into a noodle.

Too few adults can answer that in the eighteenth century “macaroni” was a term that the English borrowed from the Italians to mean a very frilly (and often silly) version of the urban dandy. It was only later that a curlicued form of pasta took on the name.

Le titre eût été Tous des Macaronis, incompréhensible au public aujourd’hui, mais ayant au fond  le même sens….

On se serait amusés car être traité de Macaroni n’est plus vraiment un compliment!!!

Les Italiens en savent quelque chose.

WIG Pour Messieurs

J’ai volé ça . Horreur j’ enlève le lien qui mène à une cascade d’imbécillités où nous sommes gagnants de je ne sais quoi. Ouf!

 

Bon bon , mas parfois l’orthographe est un peu étrange??? » : l’Econnomme » etc….

The a L’Adorable was a gentleman’s wig, popular around 1757, with ornately tied side panels covering the ears and a long back.

The a L’Anvieu was a gentleman’s wig, popular around 1757, with the side panels covering the ears, tied to form horizontal bars of hair, and a long back.

The a L’Aventure was a gentleman’s wig, popular around 1757, with the side panels covering the ears, tied at the bottom into three rows of buttons, and a long back

The a l’Econnomme was a man’s wig of the mid-18th century.

The a l’Elephant was a man’s wig of the mid-18th century.

The a l’enfant was a 1770’s man’s style of wig with a flat top, curls at the front and at each side, long straight hair at the back with curls at the end hanging to look natural.

The a l’Entiquitee was a man’s wig of the mid-18th century.

The a l’Impassiant was a man’s simple style of wig from the 1750’s.

The a l’Inconstance was a man’s wig of the mid-18th century. The hair was swept back and tied at the back level with the shoulder, and the side of the wig had four bands of alternating curled hair decorations.

The a l’Indiference was a man’s wig of the mid-18th century. The wig consisted of a more natural look than the a L’Inconstance of the same period,

with the hair similarly brushed back and tied at the back of the neck in a ribbon bow, and the sides adorned with three rows of curled hair.

The a l’Italienne was a man’s wig of the mid-18th century. The wig consisted of hair swept back and tied in a ribbon bow at the back of the neck, the sides of the wig

being decorated with rows of tight curls of hair.

The a l’ordinaire was a man’s style of wig from the mid-18th century.

The a l’oyseau royal was a man’s style of wig from the mid-18th century.

The a la brush was an 18th century short cut hair style for men.

The a la Dragonne was a mid-18th century men’s style of wig with the hair worn long and tied back with a ribbon at the top of the shoulders and two vertical curves over each ear.

The a la Jacobine was a women’s hair style popular around 1791. The cut was a short, and simple style, though radical and hence named after the radical French political club

The a la Jalouise was a man’s wig of the mid-18th century. The wig consisted of a more natural look than the a L’Inconstance of the same period, with the hair similarly brushed back and tied at the back of the neck in a ribbon bow, and the sides adorned with three rows of knotted hair..

The a la Jalousie was a man’s wig popular during the mid-18th century. As with other wigs of the period the a la Jalousie comprised hair brushed back and tied at the back of the neck with a ribbon bow, the sides were then decorated with knots of hair.

The a la Legere was a man’s wig of the mid-18th century.

The a la lunatique was a man’s style of wig from the mid-18th century.

The a la Maitre d’hotel was a man’s style of wig from the mid-18th century.

The a la mousquetaire was a man’s style of wig from the mid-18th century.

The a la nouvelle mode was a man’s style of wig from the mid-18th century.

The a la Parisiene was a man’s style of wig of the mid-18th century.

The a la plut tot fair was a man’s style of wig of the mid-18th century.

The a la port Mahon was a man’s style of wig of the mid-18th century.

The a la prudence was a man’s style of wig of the mid-18th century.

The a laparesseuse was a man’s style of wig from the mid-18th century.

Sapo frog

Les chroniques de Sapo ou Hamilton’s pharmacopeia

 

Moi en Amazonie , hum dans le coin de Mitu/ Colombie, il y a cent ans. L’oiseau et la dame doivent être morts.

Ne sais plus si j’ai parlé des » Chroniques de Sapo » trouvées sur Vice dont je ne sais pas trop le, la , enfin …

Bon. J’ai regardé ce film sur l’amazonie, qui m’a rappelé la mienne à une grenouille sapo près et un oiseau sur l’épaule près et à des singes près aussi. . Même si le type est un peu agaçant comme un americain un peu défoncé ( ne dis pas ça) un peu agaçant comme notre Grizzly man adoré à claques (Herzog), le film est bien, vivant, bien foutu et n’a rien de pédagogique.Débrouillez vous pour le lien.Ca dure une heure en trois fois.

La barbe et le papillon

J’aime beaucoup cette image du jeune Nabokov avec ses papillons, comme j’aimais celle du jeune Rothschild -quelque part dans ce blog -avec ses collections et son attelage tiré par un zèbre.

Je n’ai pas lu un seul livre de Nabokov. Je peux le dire car personne ne m’entend.

mail: Chère Hélène,
« Pas d’urgence, bien sûr, mais pour Nabokov : lis Pnine !
Et Autres rivages. »AB

A défaut de promenades dans les bois qui me feraient plaisir, je lis Les années de jeunesse de Heinrich Stilling-Une histoire vraie. Pas tout à fait terminé.

Puis moi qui ne suis pas en avance , ai vu la Nuit Américaine que j’ai adorée.( adoré / le film )

Mail et SMS à E.S . Grrr… Il faut que je trouve. Anne à ma demande en parle. Pauline me rappelle que lors du dernier exercice de l’année ( un spectacle réunissant « les bouts de leurs recherches ) une étudiante « faisait  » Edith Scob. J’ai complétemenet oublié, mais le visage de cette fille m’est revenu. Son visage d’alors.

La barbe.

J’ai plusieurs choses à faire et dès que je commence ou tente de commencer l’une, je pense à l’autre. Comme avec les livres. J’en commence un et je lorgne vers l’autre.

Donc : Le film Rase, le truc sur Warburg, les mouches.

ACR, Yes!!!! J’ai reçu la lettre me disant que je suis sélectionnée. Avec Edith Scob.

Je crois que c’est plutôt elle qui est sélectionnée….Et c’est bien normal!!!

Héhé!!! Je suis aussi heureuse qu’épouvantée!!!!

De retour d’une visite agréable chez P.( je regarde son travail) je trouve un mail de C qui m’envoie régulièrement des perles de dossiers d’artistes ou leur courrier.

C’est en général assez terrible. Là dans le dernier trouvé, je me rends sur le livre d’or ( c’est toujours quelque chose un livre d’or)  et trouve parmi des compliments sur « la beauté de l’oeuvre et son humanité, vraie photo « et j’en passe, ces trucs qui me font bien rire:

LUNDI DERNIER , chapeau pointu

je ne sais pas qui est le chapeau pointu

Le Fresnoy pour la journée d’étude autour de Warburg avec Arno Gisinger, Didi-Huberman. Je ne mets pas de photos de la table avec les intervenants parce que c’est toujours moche. Je me contente de ce qui se passe à mes pieds:

ou bien du bout de bracelet papier qu’on nous a donné à l’entrée:

On est rentré tard à Paris. Mais c’était une bonne journée.

Hier Balthazar me disait que l’école l’ennuyait, que le solfège l’ennuyait et que les expositions l’ennuyaient. Il me parlait de celle qu’il à vue cette semaine à LIlle.

Je lui demandais de me décrire au moins un tableau et il m’a parlé de l’homme à tête de montagne, avec des oreilles comme ci et comme ça.

J’en ai déduit une expo plutôt XVI eme siècle. Pas difficile à trouver puisque c’est le dommaine de P.

Donc j’ai appris qu’il y avait cette expo et ça à l’air vraiment bien.

Paris Photo avant-hier. Moi dans ces trucs là, je ne vois RIEN. Pas même les indications : Vu par David Lynch.

Vu à la télé!!!

Cela est toujours intéressant de voir ce qu’aime ou intéresse un philosophe, un cinéaste où je ne sais qui. Mais dans un bazar pareil, aucun « portrait de David Lynch » ne se dessine. J’imagine en jubilant, les galeries crispées lors du passage du maître sur les stands.

—Pas ça, pas ça, ça!!!!

Rencontré DG pour son spectacle à la Commune.

Me suis sévèrement ennuyée à Salinger de Koltes en Argentin sous-titré… Faut dire que c’était risqué!!!

Bon, à part ça.? Interêt à trouver des idées vite fait pour E.S

The Encyclopedic Palace/  “…an entirely new concept in museums, designed to hold all the works of man in whatever field, all discoveries made and those that may follow.”

Réservé tout pour Venise. Oui cette année j’irai visiter la Biennale. Le sujet m’intéresse autour de Marino Auriti. ( Que je ne connaissais pas ce matin)

“This building is an entirely new concept in museums, designed to hold all the works of man in whatever field, discoveries made and those which may follow,” wrote Marino Auriti of his goals for his Il Encyclopedico Palazzo del Mondo, the “Encyclopedic Palace of the World.”

One of two known architectural models made in the mid-twentieth century by this self-taught artist, Auriti’s was an audacious concept: to create a museum to house humankind’s greatest achievements, “everything from the wheel to the satellite.”

This object exemplifies the bold singularity of many contemporary self-taught creators.

Not hemmed in by the strictures of the art academy, artists like Auriti follow their individual visions. «  suite 

Encore   MIEUX LÀ car c’est son petit fils qui parle, oups petite fille, c’est pareil.

My grandfather, Marino Auriti, and his “crazy” endeavor meant, and mean, so much to me that it’s hard for me to assemble my thoughts about him.  I tried to write an essay about him at MacDowell in 1998, but merely succeeded in smoking lots of cigarettes, eating lots of carrot sticks, and banging my head against it all summer.  Later still I started a mini-comic about all this and made two issues, but then ran out of steam because of my seriously feeble drawing chops, and maybe more so because of the sadness that comes over me when I think too much about my family.  So please bear with me on this. ..

La suite

Donc la suite. Mais la suite de quoi.

Ah oui la Pizza au mètre.

Donc Turin, donc tourisme: Musée du cinéma, exposition Métropolis,Palazzo Madame ( avec des videos horribles de Bob Wilson ça et là, sonores qui plus est ) Comme défense je mets les écouteurs moi qui déteste ça. Ce que c’est moche, les photos aussi. Kitch. Et puis je n’ai pas envie de croiser une image de Jane Moreau , ou de je ne sais quoi, Galliano… Berk ( la photo pas Galliano)

Maquette très belle en bois du Chateau de Rivoli. En haut une collection ( déserte ) de faiences , dentelles etc. Ce qui est magnifiques ce sont des stalles:

Comme j’ai retrouvé Y. nous visitons ensemble Le MAO ( zut l’expo sur les miroirs n’est pas commencée) et aussi le musée Egyptien.

Café ici et là. Place san Carlo. Délicieux soleil et vélos qui passent. Dans une boutique de pâtes une femme sans âge avec des cheveux blancs ébouriffés organise tant bien que mal une vitrine de raviolis, polenta et autres choses que je ne connais pas.

Via Garibaldi, les montagnes qui apparaissent dans la perspective d’une rue. La neige.

Les magasins de vêtements sont excessivement moches et maronnasse. Les chaussures n’en parlons pas.

Tiens un Apple store. Ah ça va mieux!!!! ( Je plaisante)

Bon. Je file chercher Balthazar à l’école Italienne. Qu’allons nous faire cet aprem?

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