Un petit os

Il affirme qu’un mystérieux os, ayant appartenu à Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII est un radius de girafe… De quoi provoquer la colère de la Marquise Pompadour qui croit dur comme fer qu’il s’agit d’un tibia de géant. (Promenade érudite dans le jardin des plantes/Fig littéraire)

C’était agréable de retrouver A. chez C.G pour l’exposition des dessins de Fernand Desmoulins.

Beau temps et cache-nez.

Puis Thé comme des vieilles dames chez Mariage, où je n’étais jamais allée.

Ils ont des drôles de tenus ces garçons. j’hésite entre deux sensations ou même trois.

La première est que cet accoutrement a quelque chose de colonial.

La deuxième est que cet uniforme a quelquechose du peintre en bâtiment: Une salopette qui se serait transformée en costume de Pee-Wee

La treizième, que ce costume est peu seyant.

La quatrième que ce vêtement de travail est exactement comme il faut où il faut.

Cinquièmement , que ce deux pièces est salissant, mais qu’…..( je ne sais pas quoi, on a sonné à la porte…)

Apparait A.M qui travaillait au Musée Gustave Moreau.

Kiné et ecrasage d’un point précis du coude, qui me fait grimacer et sursauter parfois.

Puis autre thé pour moi seule. Non plus un thé Perse assez décevant dirais-je ( bien plus belle était la théière transparente d’A, où flottait je thé au jasmin, ) mais un Lipton théière inox, brûlure garantie.

L’idée était de commencer le voyage; Le voyage à Samoa, offert par A. . J’aime ses-ces délicatesses de petit cadeau,

Je suis donc Schwob, enfin, je le suis dans sa cabine et dans les infinies descriptions de la mer, des rivages et nuages:

Ting me dit qu’on voyait une grande ville dans les nuages. Par mon sabord ouvert, j’aperçois une étrange apparition….

Papotages, lecture de pages écrites par A. suite à sa lecture de mon livre.

Qu’est ce qu’une displaced person, est pourquoi ce sentiment d’appartenir à cette famille.


Et l’os mondain de Johnny, suite:

“Aux Etats-Unis, on nous dit que son opération (à Paris) était un massacre”,”



Comedie Française….”virer, écarter, évincer, révoquer”

C’est la loi terrible de cette maison unique : on y est jugé par ses pairs et Catherine Hiegel n’est pas le premier membre de la troupe à être dégagée prématurément.Ce qui est un peu gênant, ce sont les raisons invoquées qui filtrent : Catherine Hiegel ne serait pas un bon Doyen. Elle négligerait trop la part “sociale” de cette fonction. Elle serait trop “clivante”. On entend également parler de la nécessité des récupérer des “douzièmes”. Et bien sûr, Catherine Hiegel est une Sociétaire à 12 douzièmes…”

Armelle Heliot


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HOP

 Johann SCHWARZER 1908.jpg

9 decembre

Finalement je suis contente de ne partir nulle part et ainsi de travailler à A.

Déjeuner avec E. délicieux chez un Viet de la Tombe-Issoire—le meileur que je connaisse. C’est bon, mais très bon et délicat. Le riz gluant cuit je ne sais comment dans un bambou….

Puis RER . Je descends à Luxembourg car cette foule m’oppresse. C’est blindé, sans doute à cause de la neige.

Bonne idée: Je traverse le Jardin du Luxembourg tout blanc, observe des batailles , me dis” Ce soir là c’était bataille de boules de neige dans la cité Monthiers”, puis écoute le sifflets des gardiens qui annoncent la fermeture.

Cela fait plusieurs fois que je veux enregistrer ce moment.

Sous la neige, à ma gauche, ce qui serait l’objet d’une mauvaise photo” poétique” : Les portants du terrain de boules et leurs porte-manteaux nus.

Achat d’une cagoule pour moi et C. à la Clé des Marques qui vaut vraiment la peine pour ce genre de trucs. Et ceux qui sont intéressés par les cachemire de Ralph Lauren, yen a à 125 Euros… ( jdis ça, jdis rien.)

E. trie tous ces livres sur le Japon, il y en a un paquet.

Voilà.

Commencé le voyage à Naples de Sade, mais vais terminer mon Schwob que je ne trouvais plus.

Et aussi emporter le scrap d’A à A. pour le lire par petites bouchées quand je me fais un thé.

Allez hop le Kiné

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Lucevan le stelle

Comme R. m’a boutée hors de ma Safari-hutte, j’ai mis mon bonnet sans du tout savoir ce que j’allais faire, où j’irais. Je prends un Velib, rencontre Vincent qui m’offre un vraie pomme de jardin, arrive Erick, discussion-Identité… puis R. apparait . Lui aussi va faire un tour.

Moi je démarre. Opera , place Vendôme ( j’aime imaginer que c’est la première fois que je vois cette ville, que je sui un touriste, que tout est neuf ), Concorde, je décide de “faire” les Champs. Monde fou, traineaux et cerf, toboggans, chalets et des quantités de lumiere ( il y avait un article dans le point qui racontait l’ascension de Monsieur-j’ai oublié, et de son l’entreprise ( illuminations diverses dont tour Eiffel etc)

Avenue Matignon, on change de couleur. On passe du Blanc au rouge. Je traverse le pont, moins de monde, passe devant un campement- le contraste est étrange. je me décide pour Saint-Germain, Odéon. Arrêt. Je croise un homme grand aux chaussures qui martèlent le sol. Elles sont ferrées. Quand nos épaules sont sur la même ligne je l’aperçois que de sa bouche sort une dent jaunâtre. Nosferatu, me dis-je. Je dépasse la boutique hyper tendance qui vante les mérites de l’anti-shoe ( à ne pas confondre, j’y pense à l’instant avec l’Antiphon, dont je serai incapable de dire quelque chose-oublié…)

On s’en fiche de ces chaussures concept à bascule . Un couple âgé s’interroge comme sur un dessin de Sempé.

Je passe devant Champion et voit un ouvrage de G. Sand. Zut je ne le trouve pas. Il y a diable dans le titre et ce n’est pas evidemment La mare au diable…

Thé au Rostand, après avoir regardé la vitrine sombre de Corti fermé.

Re-velib et retour par Le Louvre.

Je n’aime pas cette pyramide. Qu’elle soit dans ce sens ou dans l’autre.

Puis en pédalant je décide de chanter doucement, puis en m’enhardissant, à tue-tête ( c’est joli tue-tête), un air de La Tosca.

Eh bien, c’est pas si facile de pédaler et de chanter en même temps. C’est pas si facile.

Pédaler sans chanter ET avec une jambe de bois… Hum hum c’est déjà coriace.

Pédaler sans les mains, avec une jambe de bois en chantant à gorge déployée, et en montant la rue des Martyrs, moi je dis Hat!

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DE SAISON

En distribuant ses tracts le FN qui relève la tête comme un minaret, distille des âneries qu’il est aisé de s’imaginer. ( Ce matin rue de M.)

Je leur offre ce documentaire

Les derviches 1955/ Macedoine

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Regardez

EMILIE



Emilie Sannom a plus d’une trentaine de films à son actif. Elle débute à 23 ans, dans Apachepigens hævn (La Vengeance de la fille apache) en 1909, un film de Cal Alsrup. Elle apparaît également dans la comédie de moeurs København ved Nat, où elle interprète une danse primitive échevelée.

Sa carrière s’interrompt tragiquement lors d’un spectacle aérien en 1931, lorsque son parachute refuse de s’ouvrir.



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Ni Orson Welles, ni Bob Wilson
(Jean, le Cadet)

Cinémathèque : Magyar Nemzeti Filmarchívum

Nationalité : Hongroise

Réalisateur : Mihály KERTESZ


Coucou

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Je la trouve belle cette horloge .

885 euros? Mettez m’en 2

ENQUËTE

Qui secoue ses miettes juste au dessus???t aussi des allumettes noircies.

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Les miettes désagréables m’ont amenées .

C’est décidé, je veux être trader. C’est drôle ce blog. Des graphiques des courbes et des courbes et de temps en temps un ours, Sherlok Holmes, Pee-Wee ( que j’avais totalement oublié)

Je n’y comprends rien:

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Ah Non

Je pars voir l’expo chez C.G, puis tout part de travers.

J’ai laissé le vélo à A. Je suis à pieds. Pas de Velib. Si. La chance.

Labo. A peu près 50 personnes devant moi. ce sont des tests que je viens chercher. Le type ne trouve rien. Rien. J’attends, je lis. Après une demi-heure, victoire.

Il faut que j’aille chercher des boites. Et voilà que je ne réussis pas à enlever l’antivol. C’est super mal fichu ce système. Le temps passe.

Je décide d’abandonner l’expo, J’irai tranquillement cette semaine.

Je ne veux pas regarder les images sur le site, mais la curiosité l’emporte. Je regarde. Miam miam.

Et c’est exactement ce qui m’intéresse les dessins médiumnique. Je vois peu Victor ces temps ci mais je ne suis pas mauvaise en fluides, en expériences Mesmeriennes (? “riques”?)…

Je plaisante. Et hier encore, même si cela n’a rien n’avoir, je me souviens de la page ou PB cite Cardan. Rien à voir avec les fées le dessin médiumnique.

Mais quand même c’est accepter que la réalité n’est pas si simple, n’est pas ce qu’elle est.

Hier en rentrant avec la voiture, j’avais l’impression que j’étais emprisonnée dans un décor, un cylindre, un panorama. C’était l’influence de ce que j’avais lu.

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Fernand Desmoulin/Je suis fatigué 1900 1902

On peut voir une publication sur le site… ( je ne sais pas quel est l’outil ideal pour feuilleter un livre clairement, simplement.comme ça:

DEVISES ET EMBLEMES ANCIENNES & MODERNES, TIREE…

SPHINX?

Tout à coup j’ai eu envie de nager , et me suis préparée. Deux Km avec les palmes.

Je me sens bien. Envoi de dessins pour l’expo.

Passer au labo et chez C.G.

Repense à P.

Ne sais pas ce que je vais faire??? Un truc simple? Une projection?

Faire un truc spécial? Un truc qui existe déjà? Nicole et le sphinx. oui c’est court.

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Francesca Woodman

Patrick Illico -à corriger

Quelle journée étrange; Il faut du temps pour raconter cela et aussi insérer les publicités de Macdo d’hiver ou je ne sais quoi aux lardons et “25 ans après toujours l’amour “ ou un truc comme ça qui dit sans le dire que le sida existe toujours.

Ce sont ces pubs vieux style , en papier gondolé aux coins des rues : Le hamburger / le sida, de haut en bas incessamment…


iTunes

Tournons et valsons; valsons et tournons , comme des toupi-es

En prenant les armes nous nous en irons…

Vidons notre verre , prenons un baiser

et tanpis ma chère, si c’est le dernier….


Donc ce matin je suis passée vite fait au labo, puis ai garé le vélo devant la gare du N. , rayon RER , pour aller à Pantin, ligne E.

Je n’aime pas le RER et l’ai pris dans le mauvais sens, me retrouvant perdue comme une touriste à Saint Laz.

A cheval sur la discipline ( Et pif paf pouf, je n’aime pas cette interprétation…) Elle caresse ma moustache....

CND/ PANTIN

Bonjour…

—Ah Bonjour. C’est prêt ( sourire et sympathie)

L. ( c’est son prénom?), m’installe:

—Là c’est la thèse, là des articles, là un texte, là un carnet. Je vous donne une loupe.

Si j’avais su qu’un jour, je te regarderai à la loupe Patrick…Et en plus une loupe avec option lumière… Comme toi, un jour dans une librairie marchant dans les ravins entre les lignes , moi entre tes mots et tes râtures; mots minuscules ou dilatés comme lorsqu’on a bu trop, me semble t’il. Parfois.

Une loupe éclaireuse, comme le cristal du désagréable … , éclairant la banquise….

George Sand, justement; La réalité justement. Quelle réalité, justement

Oui l’intérieur de la pierre ronde et creuse, l’intérieur de la pierre, la vitrine brisée pour commencer le voyage dans les cristaux, les stalactites brillants, les trous étincelant d’ombre…, la main en sang dans une lumière verte, comme la tienne, la tienne main dans le train. Mais que s’est il passé, dans le train , et au bar. Le verre qui explose, le sang.

Eclairer la nuit, greffer au train des projecteurs; éclairer le monde,une idée à la Jules Verne/

Me rappelle les trajets Paris -Amiens à dessiner le paysage en mouvement comme un story- board.( un story- bobard!!!)

STORY-BOBARD

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jean guizerix:Boivin/7 dernières paroles du Christ/HD/theatre de la ville

Bien sûr, je me souvenais de Patrick Bossatti avec 2 T

Mais comment m’en souvenais-je ?

Je ne sais pas; Un son, un rire une couleur de cheveux, l’automne, B.L, une poignée de main, des dessins sur un fond rose pâle et un petit mot arrivé un jour rue du Faubourg, dans une enveloppe. Un type assis et qui dessine. L’autre danse .

Hum…

Et puis sa mort.

Voilà.

Et je ne savais pas “ça”.

Puis le mail de B/L et puis tout à coup la Mana danse devant moi.Où? Où? Là, au studio, chez Jean et Will… Quand… Quand…

Et avant Fontevrault, me semble t-‘il en 85, avant la danse de Nada; Bien avant. C’est le critique à qui j’ai serré la main. Le type de la danse.

CND ce matin, 10 h. Grande et bleue lumière, je regarde à l’extérieur des jeunes blacks qui passent et voient que je les observe furtivement comme Gepetto par dessus ses lorgnons..

J’ouvre….Et je lis, et le temps passe.

Et je découvre un jeune homme vivant, primitif, un feu dans la main, une bête sauvage sous les ongles… Un garçon, un enfant, .

Un enfant avec sa grand-mère, un enfant-l’enfant-et sa grand mère… Un jeune homme qui voit Lilliput, qui voit Zoom… Il parle de Mircea Eliade… Tu te souviens LN de cette lettre à mircea??? Oui? Oui , tu la commençais et France Culture annonçait sa mort.

La réalité, Clement Rosset, voir, voir quoi, les montagnes le tampon Art, Nu, les montagnes, l’érection, l’initiation, la chambre et la corde. Artaud… JP Raynaud… Les années 80…

Méchante…

Et voilà


Tout à coup, il est si vivant, zut, c’est troublant, là , au dessus de moi.

C’est dérangeant; je suis dérangée. Je poursuis , puis comme récréation, les critiques de 83 à …

Plein de noms que j’avais oubliés: Cré-ange, Paul les oiseaux, tous ceux que j’avais représentés “alla manière” comme aurait dit A., sur l’affiche de la saison TCD…

Je cherche, ne trouve plus… Celui ou celle qui s’entraînait à Fontainebleau et grimpait… Dominique Boivin… Diverres… Marc Thompins… Balthus..; Les sauts… La discipline; les cours… Kilina Kremona…

Nous avons je pense aujourd’hui le même âge; Pas malin comme réflexion…

Bagouet, dont je n’ai rien vu…

Bagnolet… Le concours

Les éventails d’Andy…

CND

J’ai quitté le navire, non que j’aie autre chose à faire, mais j’étouffais un peu.

Ce soir , au bal de la cour….

— Gardez les moi, je reviens cette semaine

Non General, prenez par là….

Dehors. Velib le long du canal. c’est beau. Tristesse. Récupérer le vélo. Filer à Saint -Lazare.

J’ai faim. Viet, sinistre , où pour 10, 90, on a un buffet “à volonté” médiocre.

Homme à sac de sport qui se ressert 3 fois, type arabe qui cherche l’embrouille et parle fort, et de façon super désagréable” Jvous ldis, jvous lrepete, j’ai déjà mangé, jmange pas, fille qui garde son manteau et mange et mange. En reprendre encore= A volonté, 10,90 -Ados qui paient en pièces, et j’attends.

On peut demander un wok en plus; Je suis la seule à lire George Sand et a vouloir des baguettes.

Et du thé. Qui d’ailleurs est bon.

Décidément je n’aime pas cette version de la duchesse de Gerolstein (musiciesn du Louvre/ Marc Minkowski)

George /suite

Histoire de ma vie

Voyage dans le cristal

Voici la folle labradorite qui fait miroiter ses facettes tour à tour incolores et nacrées, et l’aventurine à pluie d’argent qui montre ses flancs polis, tandis que la rouge et chaude almandie, chantée par un voyant qui s’appelait Hoffmann, concentre ses feux vers le centre de sa montagne austère.

J’adore ça. Et ça rend le court trajet en train triste, agréable.

Me suis acheté un grand truc rouge qui protège bien de la pluie.

France Culture. ( Claire Simon/Ionesco…)

Pas d’appel sauf France-culture justement pour R. et A. et S. qui se décommande et F.

J’ai envie de lire de lire et de lire.

D’aller à Madrid. De rester ici. ou d’aller à Madrid ET de rester ici

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Ca y est , ça m’agace…

Passée devant les grands magasins ce matin/ vitrines et gnan gnan.

Vu un Pere Noel pas trop rapé.

j’en ai vu de toutes les couleurs dit la grasse et sotte boulangère

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Je ne sais pas pourquoi, je me projette dans ce personnage là; cet ou cette enfant.

Conference Satiricon/Satyricon

Pâtes et beignets aux pommes.

Tel à M.

Mails.

A. Le chauffage marche. c’est agréable. Je dessine.

Ce matin dans une boulangerie, scène de la médiocrité ordinaire.

Des américains à visage oriental prennent 3 sandwiches

—Could you cut them?

La vendeuse marmonne:

_Ben oui, jvais les couper, j’ai qu’ ça à faire tiens.

Bref, gracieusement elle s’exécute en déplaçant vers la caisse ses 100 kilos inclus 5 grammes de cerveau…

—Madame?

—Je voudrais un sandwich. Oui celui-ci. Vous pourriez me le couper en 4? ( j’avais mijoté ça )

Elle attrape un couteau en soufflant un;—”C’est ma journée”

—Je plaisantais.

—???

—Je plaisantais.

—Ben on en voit de toutes les couleurs vous savez. Couper un sandwich??? Ca alors. Quand on en est là, pas avoir les moyens de de se payer un sandwich par personne, on voyage pas ( traduire on reste chez soi…)

Moi j’aurais honte….

J’ai attrapé mon bien , dégoûtée de tant de bêtise.

Et me disant qu’en voir de toutes les couleurs était une notion toute relative.

J’AI TERMINE CONSUELO

Et je sais que G.S compte sur moi pour en écrire la suite. Ben j’ai qu’ça à faire tiens….


“Voyez Cinabre, il sait bien que”…

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Je me demandais bien comment Consuelo allait quitter le Château des géants et où elle irait chanter. Je pensais à Albert et à ses pouvoirs occultes, au Porpora si agité qu’il errait dans les jardins sans s’en rendre compte.

Je pensais à tout cela, en allant à 20h sonnantes au JDP , entrant par les jardins. Ils sont magnifiques quand même.

J’aime toujours m’arrêter à un endroit ou un autre, sur un pont souvent, et me dire: C’est magnifique.(quand même)

J’étais passée vers l’ordi non pas pour écrire comme un Saint Simon d’opérette mais pour regarder la météo et savoir si je me drapais dans mon horrible pantalon gris trop grand que j’adore, ou s’il fallait envisager quelque chose de plus léger. Parfois, il suffit d’entrouvrir une fenêtre pour être fixé.

C’est quand même étrange qu’Anzoletto ne réapparaisse pas. A mon avis il va surgir de je ne sais quelle coulisse, gondole.

Mais il doit se “grouiller” car il reste peu de pages.

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J’en reviens à mes mondanités. C’est DD qui m’avait gentiment invitée. C’était drôle de se trouver en Helvetie dès l’arrivée, avec plein d’hommes en costume traditionnel de la planète, le gris-cravate.

Mais entre un Gris cravate et un autre, il y a un monde: La coupe, la qualité du gris, et l’es extrémités: chaussures et manches de la chemise . Un écran vantait les joies du “Vivre en Valais”, Vivre en Valais , sans trop de minarets si j’osais. ( mais oui, tout cela n’est qu’un problème d’architecture!!!! Quelle hypocrisie!)

A ce propos, nous étions une petite ronde à écouter un monsieur Suisse nous dire qu’il ne supportait les minarets que s’ils disparaissaient dans le feuillage. JMM me corrigera si je retranscris mal…

Bref , moi qui voulais rester peu de temps, je suis partie tard armée de mon filet garni de Fellini, alcool suisse en petites bouteilles de bar d’hotel, des prospectus. Pas de fromage. Pas le moindre petit échantillon laitier.

On a beaucoup ri.

Ai retrouvé T. que je connais peu et qu’U. avait invité un soir.

Que faisait là B.?

C’était absolument délicieux. Un peu sophistiqué. Dans les alpages ou avec Fellini, j’aurais imaginé des chaudrons fumants. En parlant de chaudron, T. qui venait d’engloutir de succulent éclairs au beurre salé, non au caramel … a découvert l’existence d’une sorte de hachis parmentier de canard ( et foie gras). Par contre ce même foie gras, à l’apparence d’une microscopique pomme de fête foraine rouge, gloups. D., a lui aussi regretté son acte, et s’est précipité sur un petit rouleau de je ne sais quoi pour oublier son passé.

Je me disais que c’était dingue toute cette bouffe.Ca ne me met pas vraiment à l’aise cette profusion. Bon.

Je pensais à 1000 trucs en même temps et le vin blanc du Valais était délicieux.

Ce soir , la conférence sur le Satyricon par B. Racine. J’irai avec C.

Hier passé boire une tasse de thé chez D. qui rentrait de Casa.

Mais que fais E.J dans ma baignoire?

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