Au fait, as-tu lu les Carnets américains de Hawthorne (Corti) ?,
de Melville Moi et ma cheminée (Allia) et Hawthorne et ses mousses (Gallimard) ?,
enfin le très étonnant et merveilleux Pour saluer Melville de… Giono (Gallimard) ?
"Dans la vie on devrait tout essayer sauf l'inceste et la danse folklorique" Christopher Lee
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
Au fait, as-tu lu les Carnets américains de Hawthorne (Corti) ?,
de Melville Moi et ma cheminée (Allia) et Hawthorne et ses mousses (Gallimard) ?,
enfin le très étonnant et merveilleux Pour saluer Melville de… Giono (Gallimard) ?
Tout “ça ” est terminé. Alors la Fête commence vraiment.
Il ne pleut pas. Tout est calme.
J’irais bien faire un tour dans les bois.
Il y a aussi cette exposition sur les maisons Closes que je verrais bien, mais aujourd’hui tut est fermé. J’ai envie de nager mais Pailleron fermé jusqu’au 4.
F. et A. très beaux hier soir.
Derniers moments avec G. Puis au lit.
J’appelle Emilio au Repenti.
J’ai commandé le Tome 1 de Sade vivant écrit par Pauvert. ça m’intrigue. 3 volumes? Et pas des petits.
Ce soir on va voir Edouard Baer
J’ai pas sommeil du tout.
Je me sens bien. Calme. Je n’ai pas débarrassé la table.
Tentative pour descendre à Solferino: Pas de Velib, métro blindé de touristes à lunettes en forme de guitares, spirales, etc..
On boit un verre au coin avec G. puis je remonte.
Des vagues sonores…
Parfois c’est calme comme la campagne; soudain plein de Klaxons.
OUF. POUR MOI LA VIE VA COMMENCER
J’entends des pétards.
Ca claque.
Là, ça gueule.
Bellocq
BONNE ANNÉE A TOUS
2010
Visiblement je ne suis pas la seule à ruminer!
JMM met un lien vers mon blog . C’est gentil.
Mais je ne sais pas pourquoi c’est angoissant ce moment de l’année… Bref.
Ca commence par un B, ça finit par un N
BOURDON
A l’espagnol de chez Marin avec ses gros yeux ronds, tout étonné que je sois de sexe féminin je dédie cette photo.
Parce qu’en fait quand il me scrute cet imbécile, il doit voir un truc de ce genre:
Je la dédie aussi à ceux qui me demandent pourquoi j’ai la boule à zéro, si je suis malade, si je suis guérie, si ça va.
Avec leur sourire de compassion que je tords dans tous les sens.
Je la dédie à celui qui m’a dit
—Soit vous avez le cancer soit vous êtes bouddhiste.
Humour noir que j’aime mais qui me lasse.
Je la dédie à tous ceux de mes amis qui (encore) me demandent si ça pousse, et puisque c’est le cas, pourquoi garder ça?
PARCE QUE CA ME PLAIT À MOI
Je la dédie à ceux qui se permettent de me toucher le crâne alors que l’on n’est pas intime
Il est certain que je m’en fiche, mais tant de lourdeur et d’indélicatesse commence à m’irriter et il y en aura un ou une ” qui paiera” pour tout le monde .
Qui me prendra pour une hystérique quand je le ou la choperai au col.
Ca m’inquiète un peu mais je pense que ça va arriver un de ces jours.
Puis celle là aussi je la dédie à l’ado qui m’a traité de PD à Argenteuil, et aussi à celle qui devient toute rouge de confusion quand je l’appelle aussi Monsieur
Et pendant que j’y suis allons y franco… Je n’ose pas ajouter Alice Toklas,( fichons lui la paix )et la caste des “jaquettes flottantes”, des “on sait pas cque c’est”
Et vous vous faites quoi?
Grrrrr…..
On est mal Partout. L’atmosphère est degueu… Non????
Même si on fait partie de ceux qui sont bien au chaud.
Ah j’étais donc en colère hier soir. Mais c’est vrai que l’argent, l’argent, l’argent. c’est barbant.
Il faut beaucoup refaire.
Oui, j’ai pris un mauvais chemin et en relisant la note de la lectrice de chez Christian Bourgois, je la trouve juste.
Merde , quel boulot m’attend; réécrire???
Au 3PC avec Tom.
Il y a là un garçon splendide ( bof comme qualificatif) , Un garçon de 17 ans qui comme dit T. est un personnage de Gus Von Sant.
Exact. Un profil sensuel et carnassier, insolent et juvénile.
Je prends au vol deux pizzas.
Je dois raconter demain l’histoire des deux énormes thons Anglais, de l’espagnol qui n’en revient pas que je sois une fille et quand en français je lui dis que je suis PD, comprend que je le traite de PD.
Basta cosi.
J’en ai marre
—des gros thons,
—de la vulgarité,
—du cynisme ,
— du pragmatisme,
—de l’arrivisme,
— de la prétention,
—de l’inculture,
— de l’argent….
—de l’incivilité
Après avoir rêvé que l’on greffait une queue de crocodile à je ne sais qui, et cauchemardé ( père vivant et mort à la fois) et vue la pluie battante, j’ai décidé d’aller chercher mon châssis chez Marin à l’autre bout de Paris.
Bonne idée, mais faire rentrer 3M30 dans la voiture est un sport particulier. Je suis donc revenue à la case départ puis ai décidé d’aller au labo à vélo et de là, au CND pour continuer la lecture du bouquin de Bosatti.
Bonne idée encore , car la médiathèque est fermée. Mais elle est ouverte puisque j’y entre et pourrais emporter ce que je veux.
Trois filles travaillent sagement. A l’accueil je demande des informations et au téléphone un dame me dit que c’est fermé. Moi, que c’est ouvert.
—Ouvert??
—Oui j’en sors
—Oh lala j’arrive tout de suite…
Tiens mais qui arrive à petits pas??? C’est Andy Degroat. On échange quelques bêtises. Il vient préparer son spectacle de Février.
Bzz et mots puis vélo, canal, le temps se dégage.
Je suis vidée et crevée. Mon vvélo pèse une tonne. Je ne fais rien de bien.
Tel de B. I. est à l’hosto car sa vue est trouble.
E. fait semblant de ne pas me voir en sortant de l’immeuble. Pffffff…
.
Ce matin j’ai trouvé cette photo . Elle m’hypnotise
Aujourd’hui j’essaie de ne rien faire; Hum. Comment faire?
Ce matin prise de sang. On rit comme des bossues avec l’infirmière.
Je réponds à toutes les questions. Non. Non; Non. Je n’ai rien. Jamais opérée; jamais rien.
J’ai ramené d’A des trucs écrits sur Nicole, et j’ai envie de regarder mais ça va s’appeler travailler?
Regarder un film?
ma voix
—Un film dans la journée? Ca va pas?T’asseoir en plein jour , ne pas bouger….
ma voix de réponse
— Je sais bien, mais si j’essayais?
11h27
jusqu’à 15h30 heure du départ au tennis je peux…
—lire Consuelo……
—???
J’ai abandonné le Cixous provisoirement car il me donne le cafard. Je pense à ma mère, à la mort, à la mort de ma mère. Je pense à Nicole…. Out.
Je peux:
—Appeler Christophe pour savoir quand on termine la mouche
—Ranger, mais il n’y a pas grand chose à ranger
—me faire un thé…
Hier j’ai vu Crabe. Assis sur un banc du Boulevard . Banc recouvert d’une sorte de sac de couchage blanc.
Donc Crabe dort dehors.
Tout à l’heure il était attablé Aux Artistes. Il a bu un pastis. Puis à 11h est arrivée une terrine avec des cornichons. Il était content devant son assiette.
Dans son dos, deux gourdes habillées en Père Noël demandaient des cafés.
L’une avait la robe rouge a fourrure blanche, bas résilles et cuissardes, l’autre bas filés, guêtres en laine, chapeau de père Noêl. Ce qu’on appelle “la classe”
Je me disais qu’elles sortaient à peine de la nuit du 24. Je me disais qu’elles avaient passé 4 jours dans une boite de nuit.
Je suis la gantière
je suis le bottier
A Brand-New Bird,
By | F D Steinheimer |
“A Brand-new Bird” is the entertaining story of how two German bird lovers spent most of their spare and life time experimenting to create a red canary. Hans Duncker (1881-1961) and Karl Reich (1885-1970) had in common a keen interest in bird breeding. Duncker, however, had been the more academic of both and is considered as one of the first avian geneticists. Reich on the other hand had highly praised skills in rearing and cross-breeding captive birds. He had been one of the very few breeders holding a strain of canaries singing Nightingale songs. Both conducted many experiments to hybridize Red Siskins and canaries for getting the formers “red-plumage-genes” into a canary brood.
In the end they actually never succeeded beyond an orange plumage of their canaries, and it was later up to the Englishman Jack Swift to breed a truly crimson red canary. Nevertheless, Duncker and Reich did some amazing pioneer work towards the understanding of inheritance in birds.
Besides the main story Tim Birkhead skilfully draws a historical overview on bird catching and bird song contests, explains the etymology of bird trappers’ jargon, gives many details on the early domestication of canaries, illustrates pre-war Germany, but also analyses well Duncker’s involvement in Nazi thoughts and Eugenics.The book is well and thrillingly written. One actually wonders how so many facts and different aspects were possible to be included without loosing the red line towards the climax at the end of the book. This is a truly entertaining and informative book not only for bird breeders, ornithologists, geneticists and academics, but also for anybody with an interest in human culture and time history. It also remains the only modern book so far to stress bird keeping and its major influence on the understanding of ornithology and general biology, respectively.
Frank Steinheimer, Ornithology – Museum für Naturkunde, Berlin.
Je n’ai pas le souvenir d’avoir noté ça…
Je me suis acheté une main Michelangelo et une libellule
—Menteuse!
Suis allée nager.
Un peu poussive, mais contente de l’avoir fait.
Je grogne car une femme d’un certain âge ne comprend pas que pour entrer dans la douche, il faut que j’en sorte. Parfois j’ai envie de les attraper et leur serrer le cou.
De la cabine j’entends:
—Ya pas d’panier… Non yen a pas… On retrouve les bonnes habitudes de France…
Faut dire qu’à Munich on est gâtés.
On a des paniers, on met ses affaires.
Là, yen a pas.
Je laisse s’extérioriser un CA VA!!! que j’ai toujours en réserve derrière une molaire.
Puis méticuleusement je m’habille ( je suis maniaque quand à l’organisation piscine-Je mets toutes mes affaires dans un grand sac, puisqu’il n’y a pas de panier et qu’on est pas à Munich, puis en bandoulière le filet à palmes et à la main mes chaussures.
Je prends toujours le même casier, avec une pastille jaune adhésive.
Je vais à la même douche, puis monte les escaliers, salue, et me dirige vers le bassin.
Je pose sur un banc le filet à palmes, les sort ainsi que des chaussettes blanches de tennis- sinon cloques et bobos, j’attrape les lunettes et le pince-nez qui me donne toujours des soucis parce que je ne sais pas bien dans quel sens on le met.
Je copie sur un type qui l’a en position anneau de foire bovine, ça me semble judicieux, mais ça ne va pas d’être un taureau des marchés.)
Velo. Sur une affiche à Barbes quelqu’un a dessiné au feutre une barbe sur le visage de Charles Aznavour. Ca me fait rire.
J’aime bien la Goutte d’or où ce qu’il en reste. Il y a un bistrot où je dois aller, ça s’appelle le Royal je crois. Que des hommes . Que des hommes arabes. J’aime bien le côté gare routière du bled.
A la Chapelle je regarde les mecs qui sortent de leur campement.
Je suis toujours étonnée de “notre” faculté à trouver comment se fabriquer une maison, avec un peu de tout. Des palettes de bois, du plastoc, du carton.
Argenteuil. Je prends la voiture et y vais en me forçant. Une fois arrivée je suis contente.
18h RV avec M. au Colibri
Un thé pour moi, un Martini pour M.
Creuvée, alors…
c’est jusqu’au 3.
Je reprends le livre de Cixous: Eve s’évade, dense dense,inouï par moments, d’une beauté…. à rendre jaloux quelqu’un comme moi…
Et quelquefois irritant comme une analyse… ou plutôt un analysé.
Je cherche et fouine pour l’écriture ou réécriture de la première partie de N.S.
Compte beaucoup sur l’avis de A.B
C. est partie retrouver sa copine Russe de la Femis; Aussi jolie que friquée à ce que j’ai compris.
C. l’imite:
—Tou voulrai pas les huites et lou champeign avant li kinoma?
Puis:
—Tou keuné lu Fleure? liu cafè dou Fleore
Au café dou Flore, K. a rencontré le réalisateur des Beaux Gosses justement, et j’raconte pas la suite.
Ca me fait penser qu’il y a 8 jours j’y ai dégusté une excellente tarte aux pommes en matant le symétrique des Beaux Gosses en mode 16.
Le pôle Sud des mecs du film: Beaux, blonds, peau lisse comme maman;
Le post d’Accidental mysteries aujourd’hui est purement hideux.
Il ne manque qu’un masque venitien en porcelaine et hop.
les beaux gosses
Avouez que c’est quand même assez dégueulasse.
On a pas passé minuit une, qu’arrivent les solutions pour revendre ce que l’on a dépaqueté 30 secondes auparavant.
Bon, je suis épargnée totalement. Mais quelquefois encore je reçois des cadeaux qui m’ émerveillent. Mais cette stupeur est d’une nature particulière:
Pourquoi, lui, elle, eux, qui me connaissent si bien m’offrent ça.:Ce truc d’un écossais douteux, cet objet qui ne peut avoir aucune place dans ma vie… Cette forme qui …
Je me suis dit à ces rares occasions::
Mais quelle est donc l’image que j’envoie pour qu’elle se transforme en un objet que je regarde sans le reconnaître. A ce point là!!! ( Comme lorsqu’un clown se saisit d’un objet connu de tous et qu’il l’examine comme si c’était un truc incroyable, .)
Je ne sais pas pourquoi Noël est toujours une pression.
Même si on ne veut pas, même si on fait la sourde oreille, même si on se dit” ce sera un repas comme un autre” et bien , c’est Noël.
Avec cette atmosphère un peu “buée” un peu étouffement.
Tout s’est bien passé et j’étais contente.
E. avait apporté presque tout le repas et c’était DE-LI-CIEUX
25-12 16h/c
S. va beaucoup mieux et on a beaucoup ri.
25-12 16h/a
Mail à D.
Hier appel d’Efisio et je parle à toute la famille: Roberta, Lella; Stefano, Paola etc: Auguri…
Appelle la famille Feles..
SMS de Cindy, de Merielle, de Bec, de G. de M. de Londres…
Promenades à pieds. Pluie battante du 24 boueux sur les Champs Elysées désertés. Baraques fermées. La grande roue vide aussi.
Marc a triché et fait des cadeaux.
Je suis contente d’avoir “evadeo”, pour trouver sa route même quand il n’y a plus de route”. Pour le VTT et les bois c’est bien. Reste à télécharger les cartes etc….
Et pour terminer la journée, je regarde “Les beaux gosses”, qui est vraiment drôle et qui redonne foi en une certaine fraîcheur .
Pas de morale ronron et un casting vraiment réussi. Les garçons sont vraiment bien choisis.
J’attends le coup de fil de C. qui fait la queue au petit guichet pour La grande magie de E. de Filippo.
Voilà. Vu. C. a pris 3 places au poulailler et nous avons dévalé 2 étages pour atterrir, grâce à une ouvreuse dans de bons fauteuils avec une bonne visibilité comme on dit.
J’ai bien aimé. Pour le moment pas grand chose à en dire.
Si ce n’est que tout cela est bien moins léger qu’il n’y paraît.
On retrouve Fanny à la sortie. Puis je les laisse ( C. et Azedine) et remonte à la maison après l’achat d’un bouquin sur les Pôles.
Thé à la Tour d’Auvergne ( à défaut d’aller à la Porte du même nom)
puis thé à la maison.
A mon avis, l’addition vient vers la page 37!!!
Je pouffe souvent de rire en lisant—en relisant— “Prières exaucées” et surtout ” des monstres à l’état pur” qui est un titre magnifique.
Les portraits des célébrités évoquées sont désopilants: La veuve, Alice Toklas avec sa moustache, Cocteau, Marie-Laure de Noailles et tous les gigolos, camés, sexes gigantesques, nymphomanes ets.
Découvrir si tardivement que Paris n’est qu’à 15mn de la mer , est la meilleure nouvelle de cette fin d’année. On y est allés en décapotable, par une route étrange qui était en sens interdit des deux côtés. Sur ma droite, elle était belle cette grande crique avec son sable blanc.
—On se baignera.
Je ne vous dis pas qui était le chauffeur.
Car personne ici ne sait garder un secret.
C’est à dire que là, au moment ou je regarde tout ce bleu, je ne sais pas qui conduit. C’est le visage numéro 1. Il est un peu comme un Bacon. Et il est prêt à se transformer à chaque instant.
Un château immense. Un jardin . Là des chaises longues et pleins de gens très snobs, et mondains. On nous regarde, Jean-Claude Brialy—du Genou de Claire— et moi.
Je m’étends aussi mais je n’ai pas de lunettes de soleil. A côté de moi , une fille qui semble âgée mais en réalité elle est très jeune
moi à Jean-Claude:
—J’ai pas du tout envie de parler à cette fille. Elle est du genre chien-chien. Elle va me barber avec des histoires de cadeaux et de fringues…
Jean-Claude
—Fais un effort, c’est une journaliste de Match. Elle fait toutes les pages du milieu, de la 30 à la 50…
—Ah… Les pages du milieu, c’est important…
— Tu parles…
On y a juste passé la journée.
Je me suis dit qu’on y retournerait avec R.
Ca prend si peu de temps et il n’y a personne sur la route interdite.
Soirée délicieuse avec D.
Cherche taxi=rien et me décide pour le métro direct.
C’est magnifique le métro:
Homme à chapeau crêpe café au lait genre marché bio; A mon avis il lit la vie sexuelle de Calvin.
En face de moi un mec à bonnet rayé. Il est , en mieux ou moins bien, les clown russes , les Jigalov que m’a fait connaître MM; ( Lien demain) Il me fixe puis décroche son regard ailleurs en parlant sans le son….
Un jeune garçon de 15ans.
Sortie Pigalle. je m’esclaffe:
—Wher did you…
—In Italy
—Ma da dove vengono “ste “scarpe bellissime”?
Ce type a les baskets argentées dont je rêve. Les plus belles du monde.
On dirait qu’il a des scarabées aux pieds, des élytres, des trucs pas vrais
Normal, c’est un italien.
Bedbed
Jean Stanislas, baron de Frascata
Et maintenant les instruments de bruitage pour Tea-Time
En arrivant chez C. j’ai l’étrange impression d’avoir déjà vécu ce moment .
Il y a dans la pièce une odeur de cuisine, et une fille qui fait cette cuisine.
La fille va déjeuner sur la petite table.
Elle lit un livre en Japonais
Elle est Japonaise. Elle a ôté ses chaussures.
Sa valise est dans l’entrée.
Cette fois ci, le plat est à base de poulet et pas de poisson comme c’était sévèrement le cas la fois dernière .
Nous commençons à travailler dans les vapeurs d’encens réparateur.
—Quand même j’avais dit que je travaillais ici à 14h. Et elle est là. Elle se fait à manger!!!
On rit en concluant qu’il y a des gens pas très bien élevés.
On rit encore en regardant la bouteille d’alcool offerte… avec le prix de dessus
On s’amuse dans la recherche de bruits de perroquets, grondements, bruits de tasses que nous enregistrons” à la manière”
Je me dis que j’absorbe pas mal de temps à C.A, qui en plus est dans un trip Noel en famille et comme il se doit songe aux cadeaux.
Nous marchons jusqu’à Pigalle où il fait l’imbécile, comme Buster Keaton déguisé en Kafka ou plutôt le contraire.
…………………………………
Moi je suis contente de rester ici ,
S. arrive pour quelques jours le 24 et ; M.E.C. et A. / Puis M.T…
Je suis contente et de bonne humeur malgré les bricoles quotidiennes ( déception d’une amitié qui s’écorne, voisin d’Argenteuil-le frère du collabo qui m’avait fait convoquer à la police-et qui décrète que mon vélo le gêne!!!. )
Maintenant ça m’amuse: Lasciare perdere.
R. me dit: Mais tu t’en fous tu t’en fous.
Ca matin j’ai dessiné. C’est la bazar à la Gare Saint-Lazare. Un monde….
J’observais deux personnes se télescoper se regarder un instant sans que l’une ou l’autre ne s’excuse…
Bref je suis contente de ne pas être soumise aux vacances, drôles de bêtes dont je n’ai pas besoin. ( —Ben oui vous êtes en vacances toute l’année…)
R. ne pense qu’à travailler. C’est très bien ainsi.
Moi aussi.
Hier “Raoul” au théâtre de la Ville.
Bien sûr c’est parfait, il est hyper fort.
Mais je me disais ( j’ai vu tous ses spectacles) qu’il y avait comme un parfum de redite et de suranné.
C’est à dire qu’il y a des images magnifiques ( la méduse, le monstre marin, la grande crevette sont géniaux et puis à la fin, le fond sans fatras, sans 10000 accessoires… )
Mais si l’on change de paysage et d’histoire, la gestuelle danseur, mime acrobate , je la reconnais et n’en suis pas surprise.
Je regrette le hanneton, plus rèche, plus inattendu. C’était réellement génial et les abysses aussi. Au revoir parapluie ne m’a laissé qu’un vague souvenir.
Et puis les objets sont un peu pittoresques ( le phono-vieux phono; la cadre dans lequel on met la tête, le bidon de fer rouillé, etc…)
F. lui s’est carrément ennuyé. C’était sa première fois; Dommage.
Et dans la main de la gantière tremblait la main du Brésilien