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J’écris ceci à CA ce matin.

« que fabriques tu dans le secret de ton âme humaine? Tu as remarqué comme le mot humain nous envahit dans le langage, à la radio etc???? C’est qu’on doit avoir peur des monstres. »« 

C’est vrai non? J’en peux plus d’entendre ce mot et je n’en peux plus des gens désagréables ( hier le taxi à qui je retirais mon bonsoir vue l’amabilité nous a simplement dit « Nique ta mère ». Pas eu le temps de relever le numéro pour le faire saigner. Entre ça et ces jeunes mecs qui quai samedi soir, qui emmerdaient plus que vulgairement 3 filles en face. J’enrage. Je voudrais être Iron-man pour les boxer.
Roger aux Mathurins dans Je ne serai pas au Rendez-Vous
J’ai bien aimé tout cela .La sceno d’Edouard Laug est top.
Et tout le monde . Aurore Auteuil dégage un max.

Ladislas a bien travaillé. J’aime beaucoup sa mise en scène.C’est à 19h. Après diner en face avec Camille et LE
Mal partout.Mal au dos

Maintenance

Bon, je n’ai pas pris le temps d’écrire. Ce n’est pas que ce soit passionnant mais moi, après je m’y retrouve. Il faut juste que je vous laisse un instant pour voir où s’était arrêtée ma vie trépidante.( hé

hé).Ah ouije comprends pourquoi MF m’a débusquée!!!.

Donc hier munie de mon autre   Bret Easton Ellis, son premier, » moins que zéro », je suis partie de la maison à 6h15 et rentrée à la maison à 21h45. Vers Pontivy via Rennes, de Pontivy, via Saint-Brieux Arrh je savais que ça se terminait par un C ( j’ai toujours pensé que Saint-Brieuc allait mieux à une ville de montagne) .

Des trains des cars, des cars, des trains. C’est quand même beaucoup.

Arrivée, (et je pensais que tout allait être speed ), déjeuner pizza commandées, visite des chapelles, OK parfait celle-ci impec: Notre Dame des Fleurs.

Petite , simple avec sa Sainte peinte et qui à la façon d’un ex-voto recueille entre ses deux bras ses propres boyaux.

Je me demande si je ne l’ai pas choisie plutôt parce qu’elle continuait mon histoire avec ce livre et Genet.

Le premier épisode étant celui de l’abbaye de Fontevrault, où dormant dans une sorte de cellule et sur un lit de camp j’avais ouvert le livre.

Je crois d’ailleurs , il faudrait vérifier que le premier mot et même phrase est Fontevraut.

Bref c’était pour un projet avec Degroat, ce n’est pas hier, et je travaillais dans un grand espace, dans les cellules aux cloisons cassées avant travaux/ mais avec tous leurs graffitis. Pas d’appareil photo avec moi, et pas cette manie de capture systématique.

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Bon R. vient de rentrer de répétition… C s’annonce….alors…

Et le lendemain….

ELLE FILE

Dimanche

Tennis. échauffement de 20mn / je suis raide raide et ça fait du bien de respirer n’importe quel air.

Je fais partie de ceux qui sont pas mauvais lors des entrainements et nuls lors des matches. « Efface » efface, efface me dit T. à chaque balle gagnée ou perdue. Hum, efface…

A un moment je me suis dit que j’aurais bientôt besoin de lunettes pour tout le temps. Berk.

Comme MH part un quar d’heure avant la fin, je fais des balles avec T. Hou que ça va vite. J’adore ça.

Lu toute la journée Suites impériales de Bret Easton Ellis. J’aime beaucoup.

Oh ça me gonfle ce truc de Saint -Saëns que je suis en train d’écouter..

Hier A; toute la journée et au lit à 21h30

Demain train à 7h direction Pontivy ( 2 heures de train, deux heures de car ) et retour l’après midi. ouille ouille/

.2012.tif

FRITES à TOUTE HEURE

Jeudi c’était le concert de C.A , pardon du groupe Sofitel au Gibus.

Le but est de « gagner « puisqu’il s’agit d’une sorte de battle. on part de chez U. en bavardant puis on retrouve la star au café en face.

Il fait des mines et des clins d’oeil qui me font mourir de rire. Faut dire que la veste en lamé et le pantalon vynil sont quelque chose.

J. et H. nous retrouvent. La présence de la deuxième nous apporte un peu de nostalgie Repenti/ bal du 14!!! Ce serait bien le Gibus sous les platanes…

Je n’étais jamais allée dans cette endroit. J’aime bien. Ce n’est pas trop grand et il y a une atmosphère particulière.

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Nos cris , hurlements ont dû faire sauter la machine!. Retour tranquille.

Je regarde le film de V. Mrejen ( En ville)

Oué/ Message/ Ils ont gagné!!! Prochain concert en Mars pour le quart de finale….

Feuillette Talon Rouge, livre d’occase sur Barbey d’Aurevilly / » le dandy absolu ». Je ne sais pas qui est cet Arnould de Liederkarke???? hé il a un foulard roulé héhéhé

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Commençons bien l’année

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munari

Ce soir concert de C.A au gibus. On s’y retrouvera avec U. J. et H

Hier Galerie puis essais de colle etc.

Rien de passionnant.

O. pour le dos.

Fini de regarder le film de Sofia Coppola ( Somewhere)

Ne me suis fâchée avec personne, en colère contre personne.

Andale mono, janvier 1 et comité de défense des mathématiques!!!

« Ô mathématiques sévères, je ne vous ai pas oubliées¤ », s’écriait Maldoror; et l’éloge de l’algèbre, de l’arithmétique et de la géométrie se poursuit ainsi, dans quelques pages desChants: « Par l’enchaînement rigoureux de vos propositions tenaces et la constance de vos lois de fer, vous faites luire, aux yeux éblouis, un reflet puissant de cette vérité suprême dont on remarque l’empreinte dans l’ordre de l’univers. »

Ce n’est pas dans l’exposition mais sur le site des Etudes photographiques.

Là c’est intéressant. j’aime bien Alberola.

Et là

Mais « Les mathématiques pour tous » ????

Oui, enfin moyen oui, mais comment? Et pourquoi tout pour tous en permanence.?`

Pourquoi faudrait-il que tout le monde soit journaliste, écrivain, réalisateur, violoniste et j’en passe. Mathématicien…

Il y a des domaines cachés, secrets, complexes, abstraits, silencieux ou assourdissants .

Il y a aussi des domaines réservés. Des zones difficiles ou impossible d’accès.

Et permettre à des gens d’appuyer sur un bouton pour qu’un forme helicoïdale fasse bzz, ne sert pas à grand chose ( pas de ces formes dans l’expo…)

Le « dépaysement soudain » est une belle formule de Alexandre Grothendieck qui ne s’applique en aucun cas à cette exposition;

La seule chose très belle est cet objet dans la salle vide.


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Et ceux que l’on voit sur le mur d’Alberola et empruntés à l’institut Poincaré. ( objets mathématiques )

J’en parlais hier soir à un mathématicien J. Azema ( tiens , c’est bizarre j’en rencontre justement un… ) . Pourquoi aller polluer graphiques et formules , pourquoi leur fabriquer des écrins de présentation, semi pédagogiques hideux.

La pièce ronde aux colonnes… la demi sphère sur pattes rouge jaune bleu… Je n’aurais pas pensé me retrouver sur une aire d’autoroute…

Patti Smith. Oui. Bon. Et le film de Depardon, ou tous sauf Misha Gromov et Don Zagier, ont l’air de jouer. Particulièrement Cedric Villani ( et sa broche !!! ), émerveillé aux yeux ronds…

( ceci étant dit, CV est toujours comme cela –voir sa conférence sur Nash à la BN = très intéressant d’ailleurs sauf qu’à un moment / je ne comprends plus rien du tout au moment des dérivés puis de l’équation de la chaleur)

Mieux vaut voir ses mains dessiner et filmées si j’ai bien compris par JMA


Par contre sur le site les interviews sont plus intéressantes


Carioca/ Fred Astaire

pompiers suite

Je ne crois pas que les pompiers aient pris la décision de tout jeter. A mon avis, le propriétaire furax y est pour quelque chose. Bref, plus rien dans le four….

T. me dit qu’il ne faut pas rester « là-dessus » et nous partons à ML pour faire cuire les rescapés. En portant l’un d’eux, je me bloque le dos.

Hier creuvée, je ne sais pas pourquoi. je décide néanmoins d’aller voir ce que propose La réserve des Arts. 74 rue des cascades. Mais au 74 il n’y a rien, ou alors c’était fermé.

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Beauty and the beast : the aesthetic moment in science / / Ernst Peter Fischer ; translated from German by Elizabeth Oehlkers

Les pompiers

Servent vraiment à tout.

Avec thomas nous avons transporté mes essais de trucs en terre. C’est ultra fragile. Mais avec des couettes, oreillers, mousse et autres substances molles, on a réussi à faire un voyage Argenteuil-Rue des Dames, impeccable, agaçant je le conçois pour les gens qui nous suivaient à 2 à l’heure avec les warning.

Tout est dans le four, merci à vendredi matin. Mais hier, la dépanneuse étant repartie ( plus de batterie ) , coup de fil de C. me disant qu’il y a une catastrophe: les perles que j’ai laissé accrochées à la terre ont fondu , ce qui a causé des odeurs suspectes.

Les voisins ont appelé les pompiers, les pompiers ont défoncé la porte de l’atelier de céramique.

Puis à ce que je sais, ouvert le four. Je ne verrai le carnage que tout à l’heure.

Le propriétaire est fumage et je suis interdite de cuisson(!!!) C. très gentille m’a rassurée. Et puis dit-elle, c’est fait c’est fait.

Moi je m’inquiétais pour l’atelier ( entre parenthèses, rien de plus déprimant -et je me le suis toujours dit- qu’un atelier de  » poterie » ou genre ), pour la porte….

Voici donc mon entrée dans le joyeux monde de la céramique. Oui ça commence par de la casse ( peut-être est-ce préférable!!!! ) et évitera à la planète d’être encombrée par de nouvelles saloperies!!!

Je n’en ai pas été épouvantée. Assez philosophe pour savoir qu’il y a plus grave. Quand heu son son… Marcovitz , a perdu toute sa traduction de Pouchkine alors là oui, il aurait fallu tous les pompiers de Paris.

Levée à 7h pour garer la voiture et éviter d’être embarquée.

Vu un personnage sur une photo de Tzara à découper

Tentatives d’essais ( tenter des essais??? hum) pour E.

Tourner et virer à Argenteuil . Je n’arrive à rien de très bon.

Envie d respirer et aujourd’hui nous devions aller marcher en forêt avec F. Raté à priori.

M’ennuie un peu

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Mucha

back up

En fait , je me souviens de ce que j’ai ingurgité à la télé , le lendemain vers midi. Donc, je repense à Arte et à un film de Varda . Visiblement une commande, une série.

Il y avait Boltanski , Annette Messager, Sokourov, j’sais plus..; heu , heu… J’ai zappé parce que entendre les angoisses des artistes ça me saoule.

Varda n’y est pour rien d’ailleurs. Faut arrêter d’être un artiste ou pas un artiste. ( et puis d’être entre soi.)

Avec ses droits et ses devoirs et ses leçons d’humanité sans se salir les mains.

Quoi???

Les états d’âme , je connais des solutions radicales pour les enrayer .

Bon zut;

J’ai embrayé sur The reader, déjà lu , déjà vu ( et j’adore Bruno Ganz), mais qui me fait toujours pleurer à la fin.

Et c’est agréable une petite larme discrète, ou même des flots en étant en même temps épouvantée que d’autres planètes terre existent à des milliards de je ne sais pas quoi, distance ou temps. (comme me le lisait R.)

Ca y est le versement pour A. commence. c’est Fred le premier . Il a récupéré son RIB et hop. Un peu de sous en plus l’aidera quand même.

Merde je devais partir il y a une heure.

Hop je file

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La tortue de Lang, sur le mur de J.A

Sapore di mare

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Et si je m’offrais 5 mn avec Lucio Dalla ( moment remember emotion) et un petit post.

Bof finalement ça m’ennuie Lucio dalla

Je ne sais pas ce que je fais. Toujours à travailler et trouver les journées trop courtes, sans avoir vraiment l’impression que ce soit efficace.

Retour difficile à Argenteuil et peinture ( Haie je vois l’oeil noir de C.A- je parle bien de toi!!!)

Peinture un peu. Achat de materiel.

Et confirmation du fait qu’i faut être milliardaire pour peindre ou avoir une activité disons artistique. Bon j’exagère, mais pas tant. Entre le materiel de peinture ( et encore je la fabrique) , les supports.. Les matériaux qui sans être Kapoor .. Et je me rends compte à l’instant du poor de Kapoor…

Ca me fait penser à une émission intéressante et drôle sur France cul à propos d’anagrammes. un physicien parlait/// Sais plus quand, sais plus quoi.

Puis le materiel photo et les labos, puis l’atelier, puis les à côtés innombrables… Bref

Imaginons qu’il faille acheter des logiciels hum hum…

Ces jours-ci des moments agréables … Chez PS puis F et A avec J et A.

Lundi dernier RV avec Joan pour voir les traceuses et envisager des essais. j’adore ces machines et surtout l’immense imprimante qui sort des 1m 50

Puis le diner spécial Taiwan, drôle et bon et vraiment sympa.

Je ne sors jamais tant. D’ailleurs tous les soirs ça m’est pénible. j’aime bien être à la maison avec R. Lire ou regarder la télé.

Hier soir, soir lumineux attendu , car c’était la première de Michel Fau. Comme le disait Camille en entrant aux Bouffes du nord et en riant:  » mais c’est zeuplésstoubi!!! »

Bon je suis une groupie totale de Michel Fau, et j’avais adoré son spectacle au Rond-Point. Comme je suis une handicapée du tag, je ne sais plus où j’en parle dans ce blog…

A ceux qui ne sont pas avertis, il faut dire que ce n’est pas chose facile que ce Recital Emphatique. Moi j’aime énormément. A. ne partageait pas mon sentiment.

Ca dérange, c’est certain. Pas là où l’on attend d’être dérangé d’ailleurs.

On rit et c’est somme toute tragique. Mais c’est un spectacle pour gens de théâtre, c’est le seul Hic…

Que dire? Que je l’admire d’avoir osé ça. C’est terrible. C’es génial de ne pas avoir joué la facilité et de nous refaire le rond point.

R. était subjugué. C. plus groupie que moi.

J’ai failli me battre avec des vieilles dames devant qui avaient dû se tromper de spectacle ( elle se tournaient agacées quand on riant, puis vu que tout le monde riait…)

Puis soi-disant je leur donnais des coups de genou dans le dos … J’ai déménagé puis à la fin leur ai demandé si elles voulaient emporter ma jambe de bois fantôme. Je leur ai dit qu’elles étaient vraiment chiantes et elles se sont excusées.

Encore davantage lorsque j’ai ramené à l’une d’elles le bonnet marron mémère oublié…

Bon voilà. Reçu les Cahiers de Malte, une édition de 1947 ( pour voir la traduction)… C’est d’ailleurs drôle , à l’instant je trouve à l’intérieur une carte de visite de Philippe Clouët des Pesruches. ( c’est un livre d’occase)

Pas mal Des Pesruches… Je lis et je le prends pour moi, ce petit mot :

« Tous mes compliments: aussi ravissante au figuré qu’au réel »

77 rue de l’assomption XVI

A mon avis l’assomption, au figuré n’a pas du trainer après réception de l’ouvrage

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« La félicita »/ Restare vicini come bambini… ohohoh

Abassare la luce….

Hier j’ai joué si mal au tennis sur terre battue. J’ai mal partout…

la felicità… Una telefonata non aspetatta… nananana, Nananaan

Bon Au boulot « ravissante au figuré et au réel »

Momus notes

   Inacceptable, Momus, parce que même si Alberti est admis par les dictionnaires pour son œuvre d’architecte et de théoricien de la peinture, il n’est pas convenable qu’il ait écrit, en latin! , au XVe siècle, un roman satirique, cynique et drôle, dans ce qui sera l’esprit, universellement admis, du XVIIIe siècle.

Leon Battista Alberti

Momus ou le Prince.
Fable politique.

A travers les aventures fantastiques de Momus, dieu de la critique qui crée les plus grands désordres dans l’Olympe et chez les humains en niant l’existence des dieux, Alberti délivre une magistrale leçon d’immoralisme en même temps qu’une réflexion…

NOTE

Résumé : 3 excentriques les belles Lettres


Tout anglais se veut excentrique.

Il se distingue d’une norme tout en se définissant par rapport à celle-ci, manière détournée de s’y reconnaître, de s’ériger en exception qui confirme la règle. Ce triptyque biographique a été conçu à l’instar d’un retable : chacun de ces portraits allégoriques illustre un aspect esthétique et moral de l’Angleterre – avant, pendant et après le victorianisme. Trois formes de déviances qui, comme des contretypes, révèlent «  » en négatif » » la société en marge de laquelle elles s’inscrivent. Gothique par excellence, Thomas Lovell Beddoes (1803-1849) est le poète le plus macabre du romantisme anglais. En quête d’un sens à l’après-chair, il tenta de ressusciter le théâtre élisabéthain dans son chef-d’oeuvre posthume et poussa la logique du nonsense à son paroxysme en faisant de la mort sa raison de vivre. John Gray (1866-1934) incarna rétrospectivement Dorian Gray, le personnage d’Oscar Wilde. Ange dévoyé, ce dandy à la délicatesse décadente fut victime d’une profonde crise d’identité lorsqu’il rompit avec son mentor. Crise qui le conduisit à se convertir au catholicisme et à recevoir la prêtrise pour échapper au fantôme romanesque qui le vampirisait.

Quant à Aleister Crowley ( toi je te connais )(1875-1947), magicien charismatique et érotomane, enclin à toutes sortes d’expériences extrêmes, il exerce désormais outre-tombe son influence démoniaque sur la contre-culture britannique.

Cet Antéchrist est aussi le fondateur d’une secte, Thelema, qui se proposait d’aider ses membres à trouver leur «  »Véritable Volonté » » en recourant à la «  »magie sexuelle » ».

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Les dents de Glen Gould

En écoutant Lucien Jerphagnon

Lucien Jerphagnon (3/5) – Hommage – Littérature – France Culture

Bon

L’événement d la semaine fut l’arrachage de la dent insauvable.

Partagée entre la peur et le plaisir de cette peur. De cet événement qui bouscule un peu un corps sans soucis-sauf des tiraillements là et là , au pied gauche, un peu le bras-après le tennis et surtout la terre battue.

Je me suis trouvée enfin un point commun avec Glen Gould. Il était temps.

Donc je lisais sagement Walter Benjamin, ( oui c’est une lecture simple pour ce genre de circonstances!!!) en une fausse décontraction, puis l’homme à l’immense sourire vint me chercher et j’ai marché à reculons ce qui l’a fait rire.

—Mais j’y pense, comment allez vous l’attrapper. Le L apostrophe désignant ma molaire morte.

—Vous pensez que je vais vous le dire. Vous allez imaginer tant de choses….

Essayez de détecter un iceberg qui n’émerge pas. Ce n’est pas simple.

—On y va? Ca va durer… heu.. Allez 15mn

J’ai donc ouvert un large bec-inutile de compliquer les choses, il faut se rendre à l’évidence, la rébellion ne sert à rien en certaines circonstances- et il a attaqué les piqûres .

Ce sont elles que l’on sent le plus. Là, même pas. Rien. La deuxième, troisième, quatrième… Rien.

Comme je n’avais pas regardé dans quel sens volaient les oiseaux en me rendant au Rendez-vous, je me demandais si ce bon début était un signe funeste ou pas.

J’ai bien senti qu’il se passait quelque chose, que ça tirait, que ça changeait d’outil.

Moi crispation maximale, épuisante

Et soudain, un petit chantonnement, un petit hanhanhan tout doux m’ont aidé à passer ce moment étrange. Donc, j’ai fait hanhanhah, sans déranger personne. Comme Glen Gould dont on entend le chantonnement lorsqu’il joue Bach.

On sait que ça doit saigner. On sait que c’est la guerre là dedans et on ne sent strictement rien. Rien.

C’est cela qui est bizarre.

—C’est fini!

Ah je l’adore le docteur M. A ce moment précis, je l’adore.

—Vous aurez sans doute mal après.

Mais après, c’est après.

Et après rien. Rien. Rien senti non plus.

Vive le docteur Murciano.

Continué la maquette.

Fait des pauses en regardant les films des Cesar de l’an dernier. A part quelques bonnes surprises ( je te mangerai) des nullités absolues ( la femme invisible) qu’il m’est impossible de regarder. Insensé tous ces films qui ne servent à rien.

Tennis. Plutôt en progrès mais il faut régler « le mental ». C’est finalement le plus difficile, lorsque l’on n’a pas le désir de gagner dans les gênes

Tiens j’entends le mot Nectanebo. ( Emission sur Alexandre) et ce mot je le connais bien… Quand…Pourquoi… Premier roi d’Egypte..

Bon la maquette, les profils, j’y retourne .

lazy susans hum hum/ Look but don’t touch/ Hum hum

J’ai découvert ça en lisant le blog d’E . Lebovici.

Le Beau Vice: Yvonne Rainer tacle Marina Abramović et son infâme plan de table au MOCA de Los Angeles

Acusan a Marina Abramovic de explotar a performers | [esferapública]

Marina Abramovic’s silent heads from MOCA gala speak out [Updated] – latimes.com

Je vous conseille ça:

MOCA Gala 2011 | Arrivals – theenvelope.latimes.com

mes préférées sont la 11 et la 19

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TrendCrib // MOCA Gala Art Directed by Marina Abramovic

Bon et bien je préfère Le bal des Matières

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Sasha Masour

Cocteau 1930

terre battue

T. m’appelle alors que je m’échauffe sur le set.  » Rapplique tu vas en manger ».

Super , on est sur terre battue. tres longtemps que je n’ai pas joué la dessus. J’adore cette matière.

Mais ce n’est pas facile et tout semble lent. En plus je n’arrive pas à frapper. Je ne dépasse pas le carré et il me faut pas mal de temps pour m’adapter.

Le soir, ça tire de partout. Plus d’appui, plus de flexions, et ce bras qui dois « partir »: — » Laisse le partir bordel de merde ». Pourtant T. ne dis jamais de gros mots.

Ce sport est infernal et je ne ferais que ça si je m’écoutais, car c’est un antidote absolu. Des images de la réalité traversent mon esprit et je les chasse. Bizarre d’ailleurs ce qui peut surgir à la fin d’un coup droit où dans le repositionnement: Un morceau d’enfance, une image fugitive, un visage imprimé à son insu dans le métro. Oui c’est drôle. Mais il faut se débarrasser de TOUT. Sinon impossible de se concentrer.

Je me dépêche de rentrer , de prendre un bain éclair et je file

.

Hier soir projection du Casanova à la BN. J’avais découpé les personnage, et M. les a animés.

Je sursaute en voyant « mon Casanova » en couleurs.Je ne m’y attendais pas… C’est le seul truc moche.

Puis V. m’invite à diner dans un Italien bon. On ne mange pas si souvent des pizzas à pâte fine. C’est rue Montmartre. On papotte et on rit. C’est agréable

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Portrait de mon ordinateur ce matin. Il y a une certaine urgence à passer Disk Warrior

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Sigmar Polke

C’est la photo qui m’a le plus impressionnée à Paris photo . Elle fait partie d’un groupe de 5. Ce que j’aime , outre les Momies de Palerme représentées, c’est la qualité assez pauvre du tirage qui est parfois découpé abimé…

Melolonthinae et autres madeleines

Le « monument près de la mer est terminé ». Une histoire de 10mn, une histoire courte.

Après avoir par hasard parlé à CG des lucioles de la Villa Médicis, il me demanda si j’avais lu « la survivance des lucioles  » de Didi-Huberman.

Très beau livre à lire après avoir consulté « l’article des lucioles » des écrits corsaires de Pasolini.

Je repense souvent à »mes « vers luisants… A ce moment dans la nuit où je pédalais dans le noir, seule, m’étant relevée pour sillonner les jardins, pour « voir » je ne sais quoi.

Et je n’avais pas été déçue puisque , j’avais pilé net me croyant propulsée dans un autre monde-oui le paradis devait être un peu comme cela , ou la mort tout au moins. J’étais immobile et laissais faire, laissais clignoter .

J’y repense vraiment souvent. Et avec le temps ( comme on commence à dire), j’y repense avec émotion.

Ce que j’aime aussi c’est que l’on ne peut pas les représenter. Je n’ai jamais vu une photo de lucioles qui me procure le moindre intérêt .

Bon.

Au rayon diurne et en symétrie, j’ai à proposer les Hannetons dans le jardins et près du saule pleureur.

Des silhouettes adultes et floues à présent devant la maison, et les insectes qui s’accrochaient ou collaient je ne sais plus.

Hier déjeuner avec F et J pour essayer de trouver une solution pour A.

Au passage une adresse: Ramen 17 rue de Maubeuge. Restaurant japonais ( sans sushis) ou pour 8 euros vous mangerez une délicieuse et immense soupe , des gyosa et un thé à l’orge. SImple et peint en une couleur pas très heureuse/ un drôle de jaune orangé. Pas chichi comme….

La dame japonaise est très sympathique.

Pour le même prix vous avez 1 délicieux thé j’en conviens + deux tartines de bon pain avec confiture à l’angle Trudaine Martyrs.

Vous serez entourés de trentenaires-à-Mac ou Libé et dans le pire des cas d’enfants dans des poussettes « rolls », et dans le pire des pires des cas, de jumeaux dans les même poussettesX2

J’exagère un peu, mais la rue des Martyrs est devenue si snob, si bobo, avec ses boutique à la con ( la chambre des confitures), et ses bons produits je dois dire mais hyper chers, et ses enfants modèles le Dimanche . Enfants accompagnés la semaine de nounous noires.Ou parfois bébés à qui l’on donne le sein en choisissant un livre à l’Atelier.

Sans être une vieille peau méchante, je déteste :

Qu’on change un petit bébé devant moi, ou qu’on lui donne le sein dans des lieux publics.

Ca me gonfle.

Ce n’est pas une question de pudeur mas d’intimité. Pas plus que je n’ai envie de partager la vie de bureau que m’infligent certaines personnes avec leur portable, je ne veux être une puéricultrice modèle.

A un type qui malgré le monde égrenait la description de ses journées: « Lundi j’ai fait ça, mardi j’ai fait ça.. Arrivé à Vendredije lui ai demandé ce qu’il faisait Samedi et s’il était libre. Il s’est tourné tout confus et à quand même baissé de deux tons.

Si j’étais vulgaire je dirais que peut être Samedi il ira baiser deux thons Hahahah …

Pourtant j’aime les enfants. Mon admiration la plus récente est la petite Circé magnifique et souriante répétant « C’est dommage » qu’elle a assimilé recemment . Elle regarde ses livres, joue avec une petite souris blanche en plastique que je lui ai donnée, s’installe tranquillement sous la table. Pourquoi allons nous sous les tables lorsque nous sommes enfants.

Au Repenti même combat Noah et sa soeur Emma y ont passé des heures et moi il y a belle lurette j’y ai coupé mes tresses.

Bon. Stop Au boulot

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Sigmar Polke à Paris photo. Magnifique Stand et photos

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