MARY DARLY 1756-1779

Macaronis

The macaronis were an ephemeral phenomenon, as well as an extension of the fops and beaus of the earlier part of the century. They were called, among other epithets, ‘noxious vermin,’ ‘that doubtful gender,’ and ‘amphibious creatures,’ and were compared variously to monsters, devils, reptiles, women, monkeys, asses, and butterflies.
“Their concern for elaborate clothing, including tight trousers, large wigs, short coats, and small hats made them the ridicule of their generation, who focused on their gender ambiguity and the dangers of their conformity to foreign and effeminate fashion. A contemporary pamphlet, The Vauxhall Affray, sums up this view: ‘But Macaronies are a sex Which do philosophers perplex; Tho’ all the priests of Venus’s rites Agree they are Hermaphrodites. This gender ambiguity is the aspect of the representational life…’ (West, The Darly Macaroni Prints and the Politics of “Private Man.” Eighteenth-Century Life 25.2 [2001] pp.170-182).

“…the marks that had been codified into the macaroni type [were]: fine sprigged fabric, tight clothes, oversized sword, tasseled walking stick, delicate shoes, and, most recognizably, an enormous wig. This wig, combining a tall front with a fat queue or “club” of hair behind, was the feature that epitomized the macaroni’s extravagant artifice during London’s macaroni craze of the early 1770s. Named for the pasta dish that rich young Grand Tourists brought back from their sojourns in Rome, the macaroni was known in the 1760s as an elite figure marked by the cultivation of European travel. But as The Macaroni and Theatrical Magazine explained in its inaugural issue in 1772, ‘the word Macaroni then changed its meaning to that of a person who exceeded the ordinary bounds of fashion; and is now justly used as a term of reproach to all ranks of people, indifferently, who fall into this absurdity.’ Macaroni fashion was contagious, and as it spread beyond its original cadre into the rising…” (Rauser, Hair, Authenticity, and the Self-Made Macaroni.Eighteenth-Century Studies 38.1 [2004] pp. 101-117)

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James Akin (1773-1846). The Pedlar and his Pack or the Desperate Effort, an Over Balance. Philadelphia, 1828. Etching and aquatint with hand coloring.

(Fausses) conférences: Mnemosyne rase/NUIT BLANCHE

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(Fausses) conférences/ En finir avec l’extension du pire

Du CAC 40 aux points Aveugles

Du crâne rasé au bataillon de la mort

De Cocteau à Buzz Aldrin etc…

Continuer à lire “(Fausses) conférences: Mnemosyne rase/NUIT BLANCHE”

NUIT BLANCHE 1-201

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LES (FAUSSES) CONFERENCES

60 mn sonore / Noir et Blanc

Langue Français / Latin / Grec

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«N’est-ce pas là ce chien de Ménippe ? C’est bien lui, si je n’ai la vue trouble ; c’est Ménippe en personne. Mais que signifie cet étrange costume, ce bonnet, cette lyre, cette peau de lion ?»

Lucien

PRESENTATION

Les (fausses) conférences est le dernier film d’Hélène Delprat.

Il s’agit d’un Auto-filmage tourné en été 2011 dans l’ancienne usine Sauvignet de Saint-Bonnet-le Château (42)

Le film «Les (fausses) conférences» de décline en divers chapitres :

Sauterelles, Licorne, Singe du Cabaret Lux dans Les nuits de Cabiria sont entrecoupés de fragments d’interviews réalisés par Héléne Delprat: ( Dominique Delouche -assistant de Fellini, Nicole Stéphane héroïne des Enfants Terribles de Cocteau etc… ).

Et aussi des remèdes à base de coeur de taupe ou d’oeil de Hérisson, de l’Antiquité à Buzz Aldrin sur la lune, des considérations sur les têtes-à-queue du Cac 40 sont annoncés par la danse du Singe, les cris de la Femme-âne ou le rire de la Morte assassinée…

De Chapeau Melon et Bottes de cuir aux Voyages extraordinaires de Lucien de Samosate, de Pline l’ancien aux derniers articles de presse, de Steed à Acteon, de Peau d’âne à l’ornithologue Gama Machado, de Judex à son masque d’oiseau tous les «rôles» sont tenus par Hélène Delprat.

Son:

Scarlatti

Sylvie Vartan

Michel Legrand

Radio-télévision

etc…

DISPOSITIF

Les (fausses) conférences peuvent être présentées sous différentes formes:

—Projection traditionnelle en salle cinema

—Projection simple dans une exposition

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INSTALLATION 1 avec intervention de Hélène Delprat

100 m2 minimum

Un espace -loge attenant

Deux écrans

Rétroprojection simultanée

( 2 mac+ 2 video projecteurs+ enceintes = 2 écrans 200 X 230 environ )

Eléments:

2 tables

3 tabourets

1 chaise

Une dizaine de bancs

Lecteur DVD

Ciseaux

Miroirs

Une carafe

Un verre

2 rideaux de scène à rayures au sol

Costume squelette

Costume « défilé »

Cagoules

Robe

Chaussettes Adidas

Dessin 120 X 100

Articles découpés

Découpages carton

Livres

Journaux

Une dizaine de lampes

Rallonges éléctriques

INSTALLATION 2 avec intervention de Hélène Delprat

Un régisseur est nécessaire

Le film étant constitué de nombreuses séquences, il est possible d’envisager l’INSTALLATION 1 décrite ci-dessus dans un plus grand espace avec un plus grand nombre d’écrans, ainsi que du son direct ( lectures, conférences ) et des invités spécifiques qui s’intégreront à cette proposition «tentaculaire.»

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“GUY m’a TUER”

C’est ce que doit se dire Gae Aulenti.

Et tanpis pour elle….

Je me souviens de mes ronchonnements, grognements désespérés quand j’allais à Orsay et tentais d’y voir quelque chose… Je trouvais tout laid. et cette architecture atroce.

Et j’avais tou simplement cessé mes visites, me contentant des expositions temporaires.

Je pense toujours que cette architecture prétentieuse et grandiloquente est immonde et narcissique.

Depuis hier , ce n’est plus qu’un mauvais cauchemar. Pfft terminé… Depuis hier on oublie presque tout.

Guy et son équipe d’Orsay ont travaillé comme des fous.

On peut retourner voir les impressionnistes si longtemps boudés, on peut voit Gauguin, on peut voir cette magnifique oeuvre de Cuno Amiet ( déjà accrochée mais où et comment???) qui m’a fait penser à Mortal storm de Borzage, des Cezanne qui prennent toute leur intensité… C’est absolument magnifique. Les Gustave Moreau…

Tout est pensé maîtrisé et les oeuvres cohabitent avec intelligence.

Les subtils bancs de verre et le café délirant des frères Campana…

Les teintes des murs du bleu sombre au prune foncé, permettent de VOIR .

Et je ne sais quelle est le système d’éclairage mais enfin on a plus l’impression d’avoir une projection de diapositives comme cela était dans pas mal d’endroits.

Quand il y a des verres sur les oeuvres on ne les voit pas et cela n’affecte ni la couleur ni le relief..

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MAIS AVANT DE PARTIR…

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En Juillet avant de partir il me fallait absolument aller au Musée des Arts décoratifs et photographier la bibliothèque, plus particulièrement le fonds Maciet.

C’est un endroit que j’ai découvert il y a 100 ans et où souvent je suis venue dessiner.

Il est vrai qu’ensuite, vue la profusion d’images sur le net, j’ai un peu espacé mes visites.

Mais j’adore cette atmosphère, ces grands albums où l’on trouve rangées et collées des images découpées à la main. Un monde incroyable, une encyclopédie “casareccia”..

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©helenedelprat

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©fonds maciet

ECOLE/ AOUT 2011/USINE SAUVIGNET

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La veste du vestiare
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Cet hiver j’avais repéré ” A VENDRE ” sur la grille d’une usine à Saint-Bonnet. Et un peu plus tard, alors que je “calais”, et tournais un peu en rond, l’usine m’est revenue en mémoire. J’ai appelé D.G —” Tu crois qu’on me la louerait “… ?

Il me répond qu’il va appeler et qu’il connaît très bien le directeur. L’usine a fermé depuis quelques années.

—Ah tu le connais? Tu crois qu’il me la louerait cet été, heu… prêterait?

Peu de temps après , et c’est ce qui est génial avec D. le Rendez-vous était pris.

Daniel m’a déjà prêté so “frigidaire à sapins”, enfin sa chambre froide deux années de suite. C’est formidable cet endroit et j’adore y travailler…

D.G est pépinièriste et il écrit aussi et il a crée un prix du roman historique et… Il y a oui F. son épouse qui bat le record de vitesse du déchargement des cartons que j’utilise!!!

Il fait froid . Un froid terrible.

D. a une casquette à oreilles. JS les mains dans les poches. Moi un bonnet.

—Jacques Sauvignet

—HD

—Voilà, dit il avec un trousseau de clés à la main… Et la visite commence. C’est immense…

C’est déjà “mon” usine… Aucune idée de ce que j’y ferai….

Il reste la forge ,la photo d’une fille à poil sur une porte, des vestiaires, des tubes et encore des tubes, des prototypes de chaise, car on y fabriquait des vélos puis du mobilier en tubes.

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C’est comme une petite ville. Une ville dont je n’utiliserai pas la moitié.

Et il y a une rue pavée qui mène en montant , au bâtiment principal. Etrange, on pense à un fronton de Pelote basque. Avant ça s’appelait Zavaterro je crois.

C’est le 7 Juillet au soir que j’ai déchargé le matériel que je pensais utile pour le mois d’Aout: Des lampes, des vêtements, du plastique, du papier blanc et les cartons déjà stockés chez Daniel.

Puis je suis repartie.

Le 7 août. j’ai repoussé la porte. Je ne savais pas trop quoi faire là -dedans. puis petit à petit. Puis voilà, les Fausses conférences sont nées.

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La partie ancienne de l’usine Sauvignet

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Comme ça

Alors que je découpais les journaux mon oeil s’arrêta sur la mot Attraction.

J’aime beaucoup ce mot .

Ca me rappelle Pigalle quand je suis arrivée à Paris et aussi les fêtes foraines un peu pelées, où la femme araignée attend patiemment dans sa toile ( au deux sens du terme: toile d’araignée et toile de tente qui prend l’humidité les soirs de fin d’été, baraque en un mot).

Bon. Alors donc mon oeil s’arrête et je lis que la plus belle des attractions de la nuit blanche était Purple rain, et qui montrait une pluie violette un jour sans pluie.

J’avais en en parlant à des amis désespérément cherché un mot qui exprimerait à lui seul ce type de proposition spectaculaire que je déteste.

Le truc à badaud, qui regarde cinq minutes un truc qui brille et qui à la bonne conscience de s’intéresser à l’art.

Je préfère les feux d’artifice à la campagne. Ne pas réfléchir pour ne pas réfléchir, mieux vaut avoir le nez en l’air et enlacer un garçon en oubliant tout et en sachant qu’après on mangera une glace ou des churros….

Et bien le mot dans “l’art contemporain”, c’est attraction.

Oui. Attraction. Sauf qu’il s’agit d’attractions sophistiquées, high cost si l’on peut dire, et assez démagogiques. ( ou qui participent à une certaine démagogie ).

Bref.

Cette nuit ( mon rêve) c’était Noel je ne sais où et c’était cafardeux. Même pas de neige. Puis perdue dans une ville. Et aussi un revenant.

Parfois il y a des raisons de se réjouir et en même temps de s’attrister ( c’est le titre de mon prochain ouvrage de vulgarisation)

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Se réjouir:

Je ne fais QUE ce qui me plaît et j’ai tout mon temps pour ruminer mes soucis artistiques(!)

Je ne suis pas ( encore ) malade

J’aime lire

Je peux m’acheter des livres

Je sors de Paris si je veux

On a de la place à la maison pour circuler

J’aime mon vélo

J’ai des amis, qui sont MES amis même si je ne les vois pas

je vis avec une personne que j’aime

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= J’additionne et ça fait un gros chiffre, largement au dessus de la moyenne.

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“Casanova” de Alexandre Volkoff (France)
Diana Karenne dans le rôle de Maria,Duchesse de Lardi


M’attrister:De la disparition d’amis ou personnes que j’admire.

Des problèmes qu’ont des amis avec leurs enfants

Des difficultés dues à des maladies incurables et au courage incroyable de ceux qui les subissent.

En parlant de cela, hier je suis allée au théâtre écouter des textes de Maupassant mis en scène par Clémentine Célarié. Cette fille est incroyable. Pour un ami , qui joue assis et ne se lèvera plus jamais elle a monté ce truc.

J’ai passé une heure délicieuse à écouter des nouvelles que je ne connaissais pas.

Puis dehors on a ri et parlé. puis dehors attendait PAM.

La première fois que Benoit m’a dit ” Pam viendra la chercher”, j’ai cru que Pamela était une copine d’Isa.

Non PAM , c’est Paris Accompagnement Mobilité.

Ce n’est pas un fille gironde et un peu vulgaire mais toujours souriante.

C’est une voiture, ou une estafette ( j’aime ce mot) qui vous ramène chez vous avec votre fauteuil roulant.

PEINDRE

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Australian Museum staff Miss Phyllis Clarke  and Mr Allan McCulloch painting the background of the Boatswain bird group for the Lord Howe Island diorama. 1922.

Il y a Scott sisters et Scott Sisters: Celles qui dessinent des papilons. celles qui sont accusées d’avoir volé 11 dollars

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19 trous…. dans la tête

Bon. J’ai envie d’aller à A. mais il faut que je passe du temps sur l’ordi pour des sauvegardes diverses. Cette nuit j’étais sur une île puis dans la rue de mon enfance.

L’autre jour sur la couverture d’un livre noir était écrit delprâ qui comme chacun sait veut dire Antiquité.

En parlant de langue Antique ou pas, je ne résiste pas au plaisir de retranscrire ces quelques mots trouvés dans le Figaro Madame ou magazine, lecture peu recommandable mais délicieuse de sottise/

L’appli trendy p 160

Le must de l’automne? Clipser son, iPhone au shaft de son putter.. Cela pour utiliser Ping une appli révolutionnaire qui permet d’analyser son putting, l’angle d’attaque de la tête du club… blabla….

Je me faisais une autre idée de la révolution.

Ca me rend dingue de telles conneries. déjà que je déteste la clientèle du golf ( il doit bien s ‘y rencontrer des gens normaux quoique…)

Ah! Formidable le club du Lys ouvrira exceptionnellement ses portes aux lecteurs de Madame Figaro . Je ne veux pas être là pour voir ça!!!!!

Hier la vision de la petite X paralysée devant un petit sandwich m’a attristée vraiment…

Puis celle de cette autre petite fille seule devant un dessin animé qui se déroulait sur un grand écran plat. Mais les enfants ne jouent donc plus?

Bon. Vu Habemus papam. Je l’ai bien aimé même si je le trouve raté ce film.J’aime bien Moretti…

La scène du volley ball interminable et ce ton de comédie trop appuyé ( comme cette scène du rideau qui bouge, drôle au début puis fatigante ).

Piccoli rien à dire.

Hier soir MT me donne de photos de l’amazonie et H le matin , une photo devant la maison que G avait achetée … C’est loin!

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LN delprâ ( Ah non dans le rêve l’accent circonflexe était à l’envers ) donc Ln Delprâ explorateur de l’antiquité en Amazonie 1989

Hippolyte et Aricie

Scène III.

PLUTON, les trois PARQUES, Divinités infernales.

PLUTON, descendu de son trône.
Qu’à servir mon courroux tout l’Enfer se prépare ;
Que l’Averne, que le Ténare,
Le Cocyte, le Phlégéton,
Par ce qu’ils ont de plus barbare,
Vengent Proserpine & Pluton.

CHŒUR.
Que l’Averne, &c.

(On danse.)

CHŒUR.
Pluton commande ;
Vengeons notre Roi.
Pluton commande,
Suivons sa loi.

Qu’ici l’on répande
Le trouble & l’effroi.
Ne tardons pas ; les moments sont trop chers ;
Que cent gouffres ouverts
Aux regards soient offerts ;

Dans les Enfers,
Que tout tremble ;
Qu’on y rassemble
Les feux & les fers !


Notes

Jean Dorst

Les Migrations des oiseaux, 1956

Bon bon les oiseaux. plus le temps d’écrire. Je n’ai envie QUE de travailler. Trucs à préparer mais des tonnes d’idées et de choses à terminer.

La palme du truc en rade est…le livre+ film sur Nicole Stéphane. La honte.

En position 2, tout le travail sur Madame Grès ( interviews etc)

en 3 Jean Guizerix

en 4 le site qui est à la ramasse,

en 5 le catalogue ( je déteste ce mot)

en 6 la collection de vêtements portables ou non que je veux faire.

En 7 la collection de perruques en papier

En 8 les autre textes ( suite de ceux de cet été mary sheley, Walter de la mare, Judex et je ne sais plus quoi.

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JUILLET 2011

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Dans le midi je passe la moitié de la journée à écrire. L’autre à lire ou relire ( Frankenstein, Walter de la Mare .. ) et à commander des livres en vue de la préparation du travail à l’usine en Aout.

Le click sur l’iphone est mortel.En rase campagne on a tout en quelques jours.

J’achète les souvenirs entomologiquesSartor resartus ( une vraie découverte)et me replonge dans Pline l’Ancien et l’énorme et génial Thomas Browne Pseudodoxia epidemica

Maeterlinck

Le traité des passions de Lebrun ( relecture)

Mary Shelley


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Judex

Les cahiers de Malte

A première vue de Walter de la Mare

Je retrouve ceci qui devrait être  plutôt:

Mercredi 20 dejà

Montagnes et inde?

Manteaux superposes

Claude Levi strauss dans la piece à côté;

Je le retrouve au coin d’une rue et nous marchons un moment;

Puis assis dans une piece- qui est la troisieme personne ??, il nous explique le fonctionnenment des masques?

On dirait de petits confessionnaux avec des fentes et des trous; certains au passage du vent font un son comme des “rhombes”.

Il prend des petits batons pontus et qui traverse sa peau de chaquec oté de la bouche.

Je grimpe des pentes raides, il y a des branches au sol puis suis dans un lit et une dame qui dit être amie de Nicole Stephene entre..

Elle dit avoir une cape noire courte. En velours. Un garçon m’accompagne en Inde.

 

U. reparti hier a Toulon. Embouteillages

Le matin ciel noir et pluie. Nous allons quand même à Gonfaron boire un café sur la place et les chaises sont humides.

“Guitare” empile les fauteuils du Regain et T. S’est bloqué le dos en éternuant. La place, toujours la place avec les gens que nous prenons plaisir a décrire et dont nous nous moquons un peu.

Il manque chaque année quelqu’un. Pas vu le garagiste , pas vu “la belle ” et dans robe courreges.

Ce matin vent fort.

 

Hier encore vent terrible

Marché

Puis écrire le reste de la journée

Rêve qu’il neige

Les petits beignets aux pommes de la boulangère sont délicieux

Il ne se passe rien. Sur la place j’écoute une sotte qui ne cesse de parler de sujets spectaculaires: Enlévements, viols….

Puis ce soir encore sur la place, la fête nationale des Belges avec hymne qui sort de la sono.

Les flamands puis les wallons se lèvent.

Ils ont préparé un plat typique et il y a une chanteuse ( haie quand elle se lance bravement dans l’air de La wally ( La wally La wallon!!!) T. essuie ses verres au fond du café, on nous offre un morceau de pizza, sue le bancs “des vieux ” un peu plus loin, il ne reste pas grand monde.

Le “garagiste” est mort il y a un mois. Il n’aura pas profité une dernière fois des soirées-chaises.

Les enfants de M, ont pris possession de la terrasse et se fabriquent une maison sous la table.

On a tous requisitionné des serviettes de bain pour faire des murs er des rideaux; Puis écosser les coco blancs.

Ils ne me lachent pas. Mais j’aime bien.

U m’annonce la mort deLucian Freud alors que je grignote un bout de Pizza d’hier. Texte interessant de Tlon et sur Gide ( époux arnolfini…)

 

Argenteuil

La boite qui a loué Mardi a tout laissé impec. Sauf un carton en exterieur que je dois aller repecher avec la grande échelle.

Je remplis la voiture. Ecoute la radio, mais quoi? Les infos… Mais quoi. Rien ne se fixe.

Sommeil maintenant que tout est à peu près au point tout au moins pour ce que je peux faire ici.

Thé avec D ce matin et conversation sur ses préoccupations Franco marocaines..

Des oeufs au plat et une tranche de jambon.

Je n’irai pas au MaM . j’ai la flemme.

Je vais lire.

universal Royalty contre les Anargyres Saint Cosme et Saint Damien

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Nous échangions à ce sujet avec C. La monstruosité de certaines émissions “à pauvres gens” qui rêvent d’un conte de fée dont ils seraient les princes, ne se rendant absolument pas compte qu’ils sont dupes et manipulés par les productions.

Hier je suis tombée en arrêt , comme un chien à la chasse, Paf il sent un faisan, Toc sa langue pend ( comparaison un peu….bon…)

Bref je me retrouve écran à nez avec des enfants de 5 à 12 ans qui concourent pour des prix de beauté. Alors là, c’est la palme de l’immonde. Un, parce que tout simplement c’est hideux, deux parce que d’atroces mères font subir CA À LEURS FILLES

Elles les teignent en blond , leur font faire des trucs( genre danser) en toute occasion devant les gens. Elles apprennent à se montrer au jury en souriant et à décontracter les zygomatiques lorsqu’elles tournent avec “mignonnnerie”.

Ces monstres surprennent par leur proportions. On dirait que la tête est un peu grosse? Non. On dirait des petites horreurs de femmes. Voilà on dirait les petits mannequins désuets qu’il y a ( encore) chez Reine au marché Saint Pierre.

Ces petites femmes m’ont toujours fascinée avec leur petit corps drapé d’une étoffe désuette. On imagine une petite voix d’homoncule…

Je ne voudrais même pas utiliser cette photo mais elle parle d’elle même. Berk.

Je suis à A. dans la cour et sors de la voiture. Ma soeur est à côté de moi. La maison est dans le noir. Le jardin aussi. Je demande si tout va bien. Silence. Je sens quelque chose d’étrange…

En fait ma soeur ne ma pas annoncé la mort de ma mère. Dans le rêve c’était hier.

Et je lui en veux terriblement, je crie. Quelqu’un a disparu le même jour… Mais qui?

Ca ne cesse jamais les rêves sur la maison et les parents morts? Jamais?

Bon direction A. pour ramener tout ce dont j’aurai peut être besoin.

Marre de porter des trucs et envie de jouer au tennis à nouveau.

Bou , elle me déprime cette petite image . Il faut que je l’étouffe par une autre.

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La Guérison du diacre Justinien (Fra Angelico )

( Au IV siècle, saint Côme et saint Damien auraient greffé à un sacristain atteint de gangrène une jambe prélevée sur le cadavre d’un Maure.)

Pas de nouvelles d’AB. Où est elle. Houhou, tu m’entends A ?

“on va le payer”

J’ai toujours entendu dire lorsque j’étais enfant en province et que le temps était incroyablement beau, “qu’on allait le payer”. GRR. Tout payer, payer le plaisir que l’on a eu. C’est le syndrome “ça cache quelque chose”…

Belle soirée après transport houleux de mon PVC gris pour l’ écran: rouleau de 3 mètres de haut dans le métro.

RV au Wepler. J’aime bien le Wepler.

Conversation et rires.

Les garçons installent les tables ( nan on dit “dressent les tables”/ elles sont là imbécile les tables, ils ne les amènent pas… )et posent une nappe pour notre table ronde sur le dossier d’une chaise, nous signifiant délicatement que… Heu… il faudrait partir.

Je commande depuis la place Clichy des nems et des trucs. Monde aux terrasses.

Monorum. Quelques touristes. Un apéritif sucré que l’on m’offre ( je n’ai jamais su à base de quoi était ce machin mais c’est bon).

Maison.

Blabla. Fenêtre grandes ouvertes. pas le courage de skyper AM

Fra Angelico/ Gaz à tous les étages

Sarah m’a proposé de l’accompagner hier soir pour un “coquetelle” au Musée Jacquemard André.

Cocktail ou pas c’était l’occasion géniale de voir cette exposition qui sera blindée de monde.

En attendant sur le banc devant le musée, je me demandais qui étaient ces gens.

Ces costumes grisous, accompagnés de femmes aux tenues incertaines ( sauf Françoise Fabian, magnifique de sobriété). J’appelle tenues incertaines des vêtements du Dimanche dans ce cas. Des trucs pas terribles, sans élégance malgré l’effort de noeuds et plis ou voyants ou ni moche ni rien. Probablement pas donnés, mais juste pas seyants ( Miyaké quand on a des hanches , c’est dead. Et quand on a bien plus que les hanches, c’est super mort surtout en gris pâle).

En général le turquoise profite de ces moments pour rayonner.

Comme deux princesses hors catalogue et disant déjà des âneries, nous avons suivi le long tapis rouge, pour une arrivée dans les jardins. Musique baroque, lumières dans les niches aux sculptures.

Accueillies parfaitement.

Quelle splendeur que la ThébaÏde!!!.

J’adore F.A.

Je n’en parlerai pas. Mais cette Thébaïde!!! Pas le souvenir de l’avoir vue. Mais ma mémoire visuelle est telle que je peux jurer n’avoir jamais rencontré la Joconde.

On se promène tranquillement.

Pas trop de monde c’est parfait. un petit tour ensuite dans les salles où j’adore ce plafond du salon Vénitien, bleu et grisaille.

Je raconte à S qu’autrefois à l’Accademia, on disposait de miroirs pour admirer les plafonds. J’adorais cette promenade étrange…

Le buffets ou plutôt les innombrables buffets de Vigneau -Desmarest sont disons le succulents. Des asperges aux noisettes, des cèpes, des huîtres, des langoustines, des jambons succulents, des trucs et des machins simples ( petit hamburger tomate mozza basilic/ J’ai envie d’en manger 10 ).

Trop bon. Jamais trouvé aussi délicieux.

Bon. Hop on part après avoir papoté exclusivement à deux, n’avoir parlé à personne. On était bien contentes il faut le dire de cette douceur sur la terrasse. De toutes ces bonnes choses et évidemment d’avoir vu l’exposition dans ces conditions.

En sortant on a compris qui étaient tous ces gens.

Merci Gaz de France!!!!

PS Et le truc marrant était cet instrument de musique qui aurait pu apparaître dans Chapeau Melon. Formes 60 et métal. Touches en verre que l’on caresse en se trempant auparavant le bout des doigts dans l’eau. Pédale.

Héhé

Vélo

Et en rentrant l’abominable télé et son émission genre Black Swann, atroce, où on refait les gens. MONS-TRU-EUX et d’une connerie féroce.

Globster

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N’empêche que je ne savais pas ce que c’était ce machin.

Cette espèce d’on ne sait quoi flasque et gigantesque, avant de mettre le museau dans ce thriller épais que l’on m’a offert. ( abysses de Frank SchÄttzing)

Le genre de bouquin pas forcément génial dans sa forme, mais dans sa capacité à vous faire tout oublier.

Alors je buvais en terrasse mon café accompagné exceptionnellement d’une “tartine”/ je ne mange pas le matin/ et cherchais ma page quand, relevant le nez mon attention fut arrêtée par une grosse Mercedes noire garée là devant moi, avec des warning sur les retros extérieurs.

Chauffeur. Jeune garçon à “la place du mort” et derrière une femme.

Sa mère vue la concordance des deux profils dans les deux fenêtres.

Elle brune et au téléphone. Lui regard dans le vide? A peine un bâillement de temps en temps. Une cravate. Dans les 20 ans. Je me disais qu’il allaient sans doute à un enterrement. Passant prendre un homme élégant en manteau noir mais qui serait un peu en retard.Pas mal en retard même. Vu que mon café allongé était maintenant sur la table, et que lassée j’avais repris ma lecture. J’ai encore jeté un oeil et le chauffeur a allumé le contact puis est descendu afin d’ouvrir la portière arrière, celle côté chauffeur.

Enfin! Enfin j’allais voir arriver un personnage sévère et digne, important sans doute… Connu peut-être allez savoir…

A la place de mon Niels Arestrup dans un rôle de méchant ( pour changer)( ne pas voir “Tu seras mon fils”…) c’est un type en sorte de veste de combat beige, un sac plastique à la main qui s’est présenté.

Pas Woody Allen non plus.

Un type qui en plus n’est pas monté là où on l’attendait, là où on allait lui ouvrir la porte. Non, la dame s’est poussée et il est monté avec son sac qui contenait quoi? Des médicaments? Zut je me demande ce qu’il y avait là dedans.

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