DARK FUR

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Les beaux-arts ça me va tant que c’est une fois par semaine, ou pour les concours. Mais les Ateliers Ouverts m’ont fait un effet de trop plein. L’école est magnifique il faut le dire et circuler partout est plaisant. Le statut de “prof de dessin” n’est pas idéal car considéré comme parent pauvre, le dessin qui pour moi n’est pas une fin un soi mais un moyen de réfléchir, devient une corvée pour certains étudiants.( puisque sanctionné par de UC dans l’année.)

Bref. L’attitude de certains est juste ridicule et déplacée . Re bref.

Je me disais qu’il serait amusant de décrire en se laissant aller les images qui passent dans ma tête. Là, juste maintenant… Que vois-je???Des rochers,, c’est flou. un escalier et une porte battante. Le jardin, ma mère. Les sapins. mon vélo.

NOTE: josef-breitenbach

Passage aux beaux-arts pour ouvrir la salle. Allan arrive . Il parle de la web radio , etc. Je file, mange un truc prends la voiture et direction chez Marin. enfers d’embouteillages. Enfer. Calme de mon côté, je me dis que je suis isolée dans les voitures avec la radio. Je charge la voiture et un type me tutoie et me demande si je peins des formats aussi grands et quel est mon style. Grr. Lui est style “surréaliste” et comme ici ça ne marche pas, on lui a conseillé la Belgique. Bah voyons. Gentil mais béta. Je réussis à enfiler si je puis dire, le rouleau de toile de 2,70 dans la bagnole et je m’aperçois plus tard qu’en même temps je réussis à casser la pare-brise. A pleurer. Avec Tom, nous poursuivons paris/ la Garde-Freinet par SMS la liste des choses qu’on trouve ou ne trouve plus quand on prête une maison. Qu’est ce qu’on rit avec ça. Sa dernière à lui, et je m’en veux de ne pas y avoir pensé, c’est la planche à découper:Ou plutôt son tiers restant car à l’origine elle était ovale.Dans le genre, les plus faciles sont : le fond d’huile, les mites dans les céréales, etc… On en a plein. Ca va de la pince à linge, au PQ, en passant par la boite d’allumettes où plus une n’est vivante mais qui a été refermée à l’envers, jusqu’à la bouteille de gaz vide. On a passé une fois une bonne soirée avec ça. Il m’a envoyé aussi: l’ampoule cramée dans sa boite neuve.

En sortant des beaux-arts ce matin, j’avais envie d’un capuccino au Flore ( 7,50 ). Tranquille, lire. Regarder. Sur ma droite un couple d’un certain âge, très très bronzé, genre retour d’Ibiza. Vulgaire. Elle, en short noir dentelle, va au premier et pendant ce temps là il mate ses SMS. Elle rencontre un énooooooorme type assis à la place des habitués/ il a 60 ans aujourd’hui. J’entends:

—T’es où en Arizona toi?

Deux japonaises, une fille à côté de moi se déplie. Elle est immense. Immense et laide dans sa petite robe turquoise. Une géante.; Christine Angot qui a rendez-vous avec un journaliste pour son livre de la rentrée vient me dire bonjour. Je lui demande si c’est un bouquin comique avec des blagues. On rit. Elle monte: Rancardos discretos.

Je commence à préparer les livres pour partir.

Bill Evans.

DVD Sphinx, c’est fait. Prendre des notes pour l’expo. En parler avec B.

Sortir par la porte de Bustamante et lire Champfleury

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Un mail de CR qui a perdu cette citation. Moi je ne me souvenais que d’un homme en noir. C’est affligeant cette mémoire moulinette-ordi.

Hier :

—Tiens! Comment vas tu? Oh Eh bien tu n’as pas beaucoup de cheveux…

et une main amorce un mouvement vers ma propriété crânienne.

Moi:

—J’ai le cancer

V. pouffe de rire du mauvais gout de ma réponse.

—Déconne pas. Tu fais toujours du théâtre?

—J’ai jamais fait de théâtre.

—Et tout cas, tu es toujours habillée drôle

— Je n’ai pas cette sensation

Après je me suis détendue.J’ai même été aimable Mais quand même c’est saoulant ces bêtises. ceci étant dit, j’ai croisé CA l’autre jours qui à la boule à zero , et à peine rencontré j’avais ma main qui caressait son crâne. Alors…. Oui la main, sans réfléchir, hop y est allée toute seule.!

Ce matin je me demandais combien de fois j’avais monté et descendu la rue Bonaparte dans ma vie. Chargée comme une mule, avec ma valise rouge en bois, mon chapeau à plumes ou le gris transpercé d’un plomb de chasse avec un ruban rouge autour, ou puisqu’on est au rayon chasse, avec la gibecière de mon père. Il y avait les chaussures montantes à lacets, introuvables à l’époque et que j’avais eues en soldes, le pull à bandes noires ( je n’ai jamais cessé d’acheter le même pull d’ailleurs)… Une collection de gilets en laine tricotés par ma mère. Le chiné était beau avec des boutons jaunes. Un rouge vif. Des chemises sans col, la salopette Hoshkosh achetée Rue Bonaparte l’année de mon Bac je crois.Une splendeur ( j’en avais deux ) Bref pourquoi je dis ça. Parce que ce midi alors que j’allais chasser le sandwich, j’ai vu deux hommes âgés, l’un derrière l’autre mais pas ensemble et comme le deuxième avait des lunettes miroir super avec des sourcils blancs qui dépassaient, j’ai pensé à des morts vivants ou au fantôme de Christopher Lee. Le premier était en sombre. Le deuxième en clair avec ses fameuses lunettes. Chacun penchait dans le sens contraire. J’aurais dû noter parce que je ne retrouve pas le déclic qui m’a comment dire, animée.Là mes descriptions ne sont pas vraiment convaincantes!

Bon. Bozar fin de l’installation. La porte de chez Bustamante a été piquée. On croit rêver. Je ris mais ce n’est pas drôle.J’ai envie de partir, partir, partir.

Je suis passée à la Hune et j’ai trouvé porte close. Je suis allée à l’autre, à côté du Flore. Ils ne sont pas aimables là-dedans. Ce n’est pas la première fois que je le constate. Place Clichy c’est vraiment mieux. bref j’achète les oeuvres de Des Forêts pour R. Et je prends Une histoire de l’anthropologie. Au dernier moment j’e prends un livre de Hermann Hesse qui parle de la bibliothèque. Je le sniffe puis le repose et attrape, edité aux belles Lettres, “La Bibliothèque perdue de Mehring”

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http://www.franceculture.fr/emission-le-temps-des-libraires-la-bibliotheque-perdue-de-walter-mehring-par-la-librairie-vivre-d-ar

Christopher Lee “GRAND SAIGNEUR” sur ma table et au Chelsea and Westminster Hospital

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Table le 14 juin:

Machine a faire des trous pour classeur,pots, lecteur mini DV, clé dans une enveloppe avec film Nicole Stephane pour Sylvie Pras, lunettes, café, ordonnance, photo de R, clé, machin pour nettoyer l’écran.

Rêves à nouveau: Voyage en Chine et retour. Je ne veux pas y retourner, je ne trouve plus le chemin de la gare du Nord à la maison , et dans une rue il vient d’y avoir une fusillade: 5 personnes mortes ou allongées. Des couettes rayées dans de housses, je vais rater mon avion, la maison d’Amiens et ma soeur je crois. J’ignore ce que j’y fais.

L’élégance d’élocution de Christopher Lee en Français est admirable.

Ce matin au réveil, R avait sur sa main un rayon de soleil comme dans un image sulpicienne. Je regarde la dernière peinture que j’ai faite et je cligne des yeux tant je trouve ça immonde. Une sorte de portrait inspiré de Manckievicz. Zut les films que nous a envoyés la femme de P2B sont des blue ray et je n’ai pas de lecteur. j’aimais beaucoup Phillipe. SMS de Marianne . SMS de E. qui est près de sa mère.

Va se poser la question de ” qu’est ce que j’emporte comme livres et de toutes façons je n’en lirai pas la moitié!” Je crois que je pourrais passer tout mon temps à lire. Je crois que finalement c’est ce que je préfère et regarder des films. Un film sans fin ce serait bien, même s’il n’est pas très bon. Hier en zappant, c’est l’horreur totale, l’effondrement de la dignité avec une émission d’Arthur. Abject, humiliant, pas drôle. Terrible. Tous les invités ont je crois une actualité comme on dit et la pauvre Mathilda May se retrouve là-dedans. N’a t’elle pas pu faire autrement ( le propriétaire du théâtre de Paris, est aussi le Boss de ” vente privée” {avec sa queue de cheval, hum hum }. Alors. On achète des théatres comme des caisses de fringues. Idem.

Hier B2B était bien élégant, avec un bracelet en or que je ne connaissais pas. Il était accompagné de deux personnes Belges.Ce serait amusant de mener l’enquête. Ici une photo plus ancienne avec un collier d’or et sa couronne.Quand je vois ça je me dis qu’il faut que j’ose lui demander  de faire des photos; Mais son ami est un vieux Monsieur dans l’appartement et il ne va pas voir ça d’un bon oeil ( c’est le cas de le dire ). Britten( Sanctus du War requiem qui est une merveille ). Deezer est quand même une sacrée invention pour la découverte de musiques. J’ai le War Requiem sur un CD et ne l’écoute jamais .

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Pas de tennis ce matin. Pas de terrain. Grr et pourtant il faut que je bouge. Se promettre ça aussi.

Salle 315

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C’était bien cette séance avec de très grandes projections. Après on a passé un moment en terrasse avec VDC. Pas eu le courage d’aller à Pantin pour Côté court.

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Le matin quand j’arrive près de l’ordi c’est toujours le même paysage qui entraine une moue de désappointement: Le bazar: Un verre, une cuiller, une tasse, un ticket Uniqlo, deux agraffeuses, une photo Net B, un planning Juin, des post-it jaunes qui collent et qui sont cornés, un stylo pas rebouché, une carte SD, deux enveloppes de banque pas ouvertes, des photos bande de lecture, des clés, l’iphone en charge, une diapo coincée sous le clavier, une chemise en papier rose, une image de chaussettes Adidas Y3, un double dcm cassé à 25,5 cm, le dvd de 20000 lieues sous les mer de Fleisher.
C’est à peu près tout.

Aujourd’hui avant le RV aux BA, Louvre. Poussin.

Je fonce. Bonne idée un Mardi. Me suis retrouvée devant les portes comme une imbécile. J’ai remplacé Poussin par me MAM. Carol Rama. Ca ne m’intéresse pas beaucoup. Je trouve ça un peu vieillot et l’expo telle qu’elle est installée n’est pas sexy. Ce n’est pas un fond rose à un moment donné qui sauve le truc. Et puis les catégories écrites en grosses lettres et accompagnées de morceaux d’interviews… Beuh Beuh. J’ai honte d’avoir traversé la vie de cette femme en 15mn montre en main.

Passons à Lüperz. Tartines. Je suis plus intéressée par le gardien qui penche qui penche et se réveille soudainement puis qui penche qui penche , se réveille soudainement et ouvre un demi oeil puis qui repenche, repenche et n’ouvre plus rien du tout.

C’est lourd. C’est lourd. Mythologie, antique, Poussin. Bref. Ce qui l’enverra pour moi en enfer, c’est le film qui lui est consacré. “Attention Génie!!!! “C’est ridicule. Il sculpte à la hache, modèle fébrilement,  ou peint de sorte que Minelli et son Van Gogh sont sobres à côté. Puis ces grandes phrases sur l’art. Mais c’est pas possible. Au moins il n’a pas l’air d’avoir de doutes quant à son exceptionnel destin d’artiste. Il halète en “créant”, emporté par un tourbillon d’inspiration, Mozart à fond les wagons et pourquoi pas Wagner. Je trouve encore que ça vieillit mal cette gestuelle théâtrale, cette emphase…

RV avec NB puis avec une étudiante.J’en râte une autre qui me cherche et parle avec O.D qui a passé don diplôme ce matin.

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“Le secret des dents de Cervantès”

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Pierre Thomas, étudiant

J’ai envie de partir, de ne plus être à Paris, de m’ennuyer de Paris, de lire hors de Paris.

Hier nous nous retrouvons à 17h 30 devant l’Eglise de Saint Germain avec Jean et Daniel qui repart à New-york aujourd’hui. Thé à la menthe pas bon rue Bonaparte et discussion à propos de film, du film et de danse. Daniel etait chez Merce C. Il a un sourire éclatant et beaucoup de charme, un maintien de danseur, c’est clair. Jean repart sur sa moto et une dame crie:

—Bertrand!!!!!

—Ah….Non, ce n’est pas Bertrand!

—Mais si!!

—Main non!!

Elle n’en revient pas.

Promenade sur les quais en devisant. Paris/ New York; l’argent, la liberté, vivre en France,  Puis Métro Madeleine.

Diaporama refait et terminé.

Madero

Il y avait un type au carrefour qui gratouillait je ne sais quoi, penché vers le sol Il a abandonné son enquête, il a continué. J’ai regardé l’or qu’il cherchait: C’était un bouton métallique argenté et à moitié écrasé. Puis les cloches ont sonné, les cloches de je ne sais où et en même temps à cause du vent une canette vide a roulé sur le trottoir et je me suis dit que les sons allaient bien ensemble. Je me suis dit que parfois quand en marchant, je regardais , c’est comme si je lisais un livre. Mais je ne peux rien noter et après j’oublie. Puis en marchant -pourquoi-, soudain pensé à ces images qui ont presque 40 ans-,aux diapositives qu’avait fait C.G Je me souviens qu’on me voit dans l’entrebâillement de la porte du Rez de chaussée ou j’habitais. J’ai un faux nez. Il y en a d’autres prises à l’intérieur. Je vais les porter au labo pour en faire des fichiers. J’avais 19 ans je crois.

Je poursuis la lecture de Bolano ( avec un tilde que je ne trouve pas sur le clavier).Pas eu le temps de lire le texte d’E.

+ + tard

FORENSIQUE

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Je me suis assise pour boire mon café et j’ai entendu des drôles de bruits. j’ai pensé qu’Artaud était dans l’appartement d’à côté ou sur le toit. Puis je me suis dit que ce devait être un jouet. Puis j’ai repensé que ça n’existe plus les jouets qui font je ne sais quel son quand on appuie dessus. Coinc… Coinc… Ce bon vieux son remplacé par des trucs qui dateront tout autant.

Hier JD que je présentais à eu le prix Marin. Je suis contente. Moins contente de mon attitude à un moment. Je regarde de loin Ernest Pignon Ernest qui est un homme délicieux et je vois que devant lui un type avec un I pad…. On connait la suite. J’ai pris mon cheval blanc pour aller le libérer et alors que le type, en plein vernissage faisait défiler des images de son travail, je suis intervenue. E m’a dit “Tu veux voir”. J’ai dit: “Surement pas”. Je ne veux rien voir du tout ici. On ne peut pas avoir des cacahuètes dans une main , un verre dans l’autre et regarder un travail. Bref, de quoi tu te mêles, LN et quelle peau de vache. Bon. Parfois c’est comme ça !!

Le diaporama pour les portes ouvertes, bien terminé avec ses 350 photos a été placé par mes soins dans la poubelle et j’ai aussi vidé la poubelle. bref.

Vu l’exposition au Bal. Très intéressante.Et enfin j’ai compris le sens du mot Forensique croisé souvent dans le roman de Kerr: Une enquête philosophique ( le personnage principal a pour pseudo Wittgenstein dont j’ai d’ailleurs acheté Les recherches philosophiques  à la librairie du Centre P. ) ( encore un livre dont je vais absorber 5 pages!!!!). POur revenir au BAL o Et j’irai sans doute écouter la conférence sur Nuremberg le 11.C’est un drôle de mot forensiqueForensique veut dire qui appartient, qui est lié ou qui est utilisé dans les cours de justice, vient du latin forum, la place publique, lieu du jugement chez les anciens (forensis : du forum). Science forensique est un néologisme, traduction de l’anglais forensic science, rendu nécessaire par la confusion des termes et de leurs traductions qui désignent la contribution des sciences, en particulier des sciences de la nature, à la justice

Chaleur terrible hier. Inhabituelle, inattendue. Quand c’est ainsi j’aime ( comme le faisait Hubert Deschamps ) avoir une veste et un col fermé, histoire de ne pas être soumise à la météo, de garder la tête froide. Hier , j’ai craqué et vite roulé ma veste dans mon sac. Le RER B un enfer, avec ses employés qui guident les gens. La chef a même un micro et ressemble de part son ton autoritaire à un kapo.

Il faut que j’aille voir plein d’expos avant de partir. E. m’envoie un message qui tue: ” Veux tu venir à Roland Garros cet après midi ?

Damned je ne peux pas. J’ai RV pour rouler la toile de 8m; pour faire l’inventaire des peintures en bas qui datent de l’époque Maeght. Aucune idée de ce que c’est.

Où est passée ma nuit

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musée Cerralbo

Le rêve de la nuit précédente est revenu soudainement hier soir pendant le repas. Il m’avait laissé un sentiment désagréable de trop. Trop d’images, trop de situations comme dans un mauvais film. Trop chargé. Ce matin, je l’ai oublié à nouveau. Maison, frères, grottes, lacs, ascenceurs, manteau shakespearien, neveux, embouteillages, disputes. Maison d’Amiens. Blanquette de veau. Grand marché plein de mondes.Achat de pommes de terres car tout le monde prend ses repas le soir rue Saint Fuscien. Une vielle voiture et mon frère fonce sans regarder aux carrefours, moi je le suis à moto avec mon autre frère. Des dos d’âne immenses comme des montagnes. Bref. Acheter le Monde dans une gare et un journal féminin dont je ne peux me rappeler le nom.

Ce qui est bizarre , c’est que  même formulé oralement donc à priori fixé, le rêve s’évapore à nouveau

L’ ours, l’arbousier et la bague de Maria Barbola

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 Moi, depuis que j’ai vu les espadrilles de Joseph Delteil, il me faut les mêmes. j’adore. Donc ce sont soit les “valencianas” soit les “vascas” comme sur l’image. La casa Hernanz a tout l’air d’une institution à en juger par la file d’attente dès 9h du matin pour l’ouverture à 10h. J’en ai pris une paire de chaque après une attente d’une bonne demi heure ( on est arrivées à 9h30 )

Moi ( bis ) , je n’arrive jamais à partir. Je n’en ai jamais vraiment envie à vrai dire. Alors je prends des billets, réserve un appart et ensuite la date approche – je me dis ” mais pourquoi tu as réservé tout ça“. Puis  dès que je suis à l’aéroport, c’est bon.

Madrid est une ville vraiment agréable. Je n’y étais pas retournée depuis 9 ans. dès l’arrivée dans un super appartement avec une belle terrasse; On a filé dire bonjour aux Ménines. Ce qui est vraiment bien, c’est la gratuité de certains musées dès 18 h et jusqu’à 20 h. Idem pour les expositions temporaires qui sont moins chères le soir. Bref, c’est vers les  Ménines que je cours ( presque au sens propre du terme )  immédiatement. Elles me fascinent et m’émeuvent toujours autant. Mais ai-je inventé une histoire de restauration et de bague? Maria Bombola aurait eu un anneau au doigt, soudain réapparu après nettoyage. Une historienne américaine en aurait  suggéré les conséquences quant à l’interprétation… Bref pas d’anneau. Rie,. Je ne vois rien…

29 Nov 2014: ( décidément )

Est ce que c’est Daniel Arasse qui parlait d’un anneau au doigt d’une des Ménines. Maria Barbola?

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Oui!!!

Je m’endors sur la page : Me voici en train d’essayer de reproduire une danse. Deux personnes qui sont chez nous au Repenti et que je ne connais pas, regardent sur scène un ballet ou 3 danseurs dont une sorte de Nijinski. Les deux personnes que je ne connais pas me font penser au moment où j’essaie de les décrire, à un tableau de Cézanne. On y voit un homme affalé dans une sorte de canapé. Il a une canne et une moustache et il regarde je ne sais quelle scène- un nu? ( je ne trouve pas la tableau- non ce n’est pas Cézanne??? Si? ) Puis dans la première pièce du Repenti, un matelas est posé verticalement contre le mur. Il n’y a plus aucun meuble de la réalité mais une cage, qui est abimée sur le dessus. Un énorme perroquet aux couleurs passées finit de ronger l’osier et s’envole. J’ai peur.  Je m’adresse maintenant aux deux personnes qui sont à l’étage au-dessus. Et c’est la voix de ma tante G. qui répond. A ce moment là je sens que ma tête est emprisonnée dans je ne sais quoi qui à la texture du pelage d’un chien. C’est Nijinski- chien qui serre ma tête entre ses-pattes arrière- puissantes. Il n’a pas de partie supérieure, juste les pattes. J’en suis prisonnière et je n’arrive pas à me libérer. C’est atroce.

Est -ce à cause du chien qui ne voulait pas me quitter et dont le maitre a dit  : Il aime le parfum; Il adore

Bon alors cette bague? boch jerome

C’était splendide de voir l’exposition Rogier van der Weyden, et aussi Goya à Madrid ( par thèmes: la chasse, l’air , la danse etc): { Curators: Manuela Mena, Head Curator of the Goya and 18th Century Art Department, and Gudrun Maurer, Curator of the Goya and 18th Century Painting Department at the Museo del Prado } Je déteste les trucs thématiques ( chez Thyssen l’horrible exposition Delvaux: le miroir, le double, les femmes, les trains berk. Et puis qu’est-ce c’est moche Delvaux…) mais là, au Prado c’est très beau et pas du tout pédagogique. Donc on y est allées au moins trois fois;

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Au musée Thyssen, les murs sont de couleur saumon périmé. C’est vraiment pénible . Il y a des oeuvres magnifiques mal présentées et sur ce fond.

Et puis quand un Musée ose inventer le ” Selfie Mielich “, c’est la pure honte: Las obras están acompañadas de un montaje especial en el que se invita a los visitantes a reproducir la escena vistiéndose con la indumentaria de los protagonistas y posando ante un fondo similar creado para la ocasión. Des gens qui se déguisent en tableau si on peut dire et se photographier avec un col de fourrure etc… prêts à avaler la perche ridiculissime spéciale selfie, ça me fait vomir de honte. Cette bêtise de la photo de soi, est insupportable. Même pour rire; c’est impossible. Moi je veux bien poser à côté de l’ours, emblême de Madrid et on a bien ri. Mais  ce narcissisme de téléréalité est abject, bête, désolant. Je viens de lire qu’un jeune garçon était entré sur le terrain à Rolland Garros, avait approché Federer pour… un selfie avec lui. Mais yen a marre de cette bêtise. Je disais devant la scène ” activité déguisement ” que c’était la fin de la civilisation et un grand type allemand qui devait comprendre le Français souriait!.Voilà les modèles , et  à disposition un col en fausse fourrure, une sorte de toge noire et j’en passe. Peut-on imaginer plus ordinaire.Pauvre Mielich!!! Oh non!.Je crois que je vais leur écrire pour leur dire que c’est la honte.

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On a marché et marché, mangé des choses délicieuses dans des rades ou au marché près de Opera, qui est une vraie exposition de bouffe. Langoustines en beignets, plus loin de la buratta , des asperges a la plancha, là un premier verre de Rioja, là des croquetas, là quoi? On a fini sur les délicieux pastel de Belem. Et les cafés sont formidables, pleins de gens. c’est vraiment une atmosphères que j’aime. L’espagnol revient par rafales. Mais, bon, parfois ce n’est pas honteux.Los tres Gatos. Et le petit déjeuner à Sol: Napolitana miam.

J’ai fini mon polar de Keer. Une enquête philosophique. J’aime bien ses livres.( trilogie Berlinoise/ des bons best-sellers ). la correspondance Delteil-Miller est arrivée. Quel charme ces deux hommes ( un faible pour Henry ).

Reina Sofia. je n’avais pas envie alors j’ai attendu V dans le jardin, bien tranquille au soleil près de la fontaine. Aujourd’hui après les quelques stations à Retiro, et autres jardin, j’ai le nez et le front qui pèlent sévèrement.Le soleil était intense et le fond de l’air frais, voir froid parfois. Bref Madrid m’a semblé être une ville agréable à vivre. Paris est agressif, sale. Je trouve.

Quand j’ai vu la queue devant l’église, Vendredi, je me suis demandé ce qui se passait. Le marchand de billets de loterie m’a expliqué.

Cristo de Medinaceli.

C’est vraiment un lieu de dévotion. Les gens attendent puis montent un petit escalier. certains le font à genoux. Ils arrivent près du Christ, font un signe de croix et baisent le pied de la statue au longs cheveux; certains apportent des fleurs.

J’ai suivi. Il y a belle lurette que je n’avais fait un signe de croix. Etrange. La dame a essuyé d’un linge blanc le pied que j’avais embrassé. Curieux…

La imagen del Cristo es de la primera mitad del siglo XVII, con 1,73 metros de altura. Fue tallada en Sevilla. Es dudosa la autoría de la imagen y, mientras que unos se la atribuyen a Luis de la Peña, los más se la adscriben a Francisco de Ocampo. La imagen se realizó por encargo de la comunidad de los Padres Capuchinos de Sevilla, quienes la llevaron a la colonia española de Mámora en el norte de África, llamada por los españoles San Miguel de Ultramar. El día 30 de abril de 1681, Mámora cayó en manos de Musley Ismael y su ejército y la imagen del Nazareno fue también capturada y llevada a Mequínez. La historia atestigua por orden expresa del Rey Muley, la imagen fue arrastrada por las calles de Mequinez en señal de odio contra la religión cristiana y hasta algunos aseguran que, como si se tratara de carne humana, fue arrojada a los mismos leones… Fue vista por el Padre de la Orden de la Santísima Trinidad, Fray Pedro de los Ángeles, quien, arriesgando su vida y presentándose ante el mismo rey, solicitó el rescate de la imagen como si se tratara de un ser vivo. Se dice que el rey le permitió al padre trinitario custodiar la imagen, hasta que reuniera el dinero para su rescate, amenazándole que, de no hacerlo así, lo quemaría a él y a la imagen. El Padre General de la Orden mandó a los Padres Miguel de Jesús, Juan de la Visitación y Martín de la Resurrección que se encargaran de servir de mediadores en la solución del problema y estos lograron convencer al rey Muley de que tasara el rescate de la imagen pagando su peso en oro. La leyenda asegura que la balanza se equilibró exactamente cuando se acumularon treinta monedas. Una y otra vez efectuada esta operación, el resultado fue siempre idéntico, con lo que el recuerdo del episodio evangélico en el que Cristo mismo apareció valorado en esas 30 monedas resultaba milagroso.

 

D’ABERCROMBIE & FITCH

Breker

J’oubliais le petit passage éclair dans ce magasin. Je m’étais demandé ce qui pouvait se passer derrière ces grilles, cette entrée majestueuse devant laquelle ou peut selfiser à l’aise et stupidement, bien caché(e) derrière des lunettes de star ( car quand on est personne il vaut mieux rester anonyme ). J’avais vu un jour une queue de personnes qui attendaient pour entrer. En sortant de chez Nike où R. a acheté des trucs classiques ( blanc )dans une atmosphère sympathique, souriante et horrible ( musique, appel des boites de Nike en réserve et fille en leggins qui porte et qui porte et qui emporte et qui emporte) . Tapis de course. Trucs en tous genre qui dans un bac feraient moins d’effet mais dans l’écrin Nike on a envie d’acheter.

Bref on descend l’avenue direction A&F. Pour peu je me croirais dans l’entrée jardin de la Villa Médicis-petit gravillons blancs et hautes haies. Bon on entre. C’est immense et tout noir la dedans comme dans une boite de nuit. Le pire ce sont ces fausse fresques à l’entrée, genre fasciste il faut bien le dire ( et vieillot -ça me rappelle une salle de sport ancienne – et des corps peints dans des positions de lutteurs etc…. ). Oui des corps dans l’effort mais sans le charme de ces peintures académiques des années 30. Re-Bref des ersatz de croutes sur-académiques vantant la lutte, le sport, l’effort, le corps mâle. Du toc. On reste à l’orée du bois, n’ayant nullement envie d’aller plus loin. Grande sculpture en toc à la Breker, en contrebas. On se sauve. Y a t’il toujours des vendeurs torse poil? Pas eu le temps de voir. Fuyons

A JON 2 WEEKS AGO

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It would be a nice exercise to try to write this blog in english. But I’m so lazy… Hum Hum. To write and then to translate. If not i’m going to stop every two words and look for something in “reverso”! And who knows if I’ll be able to read what I wrote later???

Ce commentaire SMS se rapportait à la voix de  Jean-Claude Ameisen, qui me fait le même effet que le contact avec un objet en grès ou en terre . Des frissons de déplaisir. Cette voix qu’on qualifierait par ailleurs de profonde et magnifique-d’extra radiophonique- me fait ça à moi.Je n’y peux rien et ne peux écouter sur les épaules de Darwin pour cette raison. Autre exemple, la voix de Jacques Brel: je me cache sous trois oreillers. En parlant de voix j’ai déjà évoqué le livre de Denis Podalydes, qui décidément a bien des qualités.C’était voix off. Il y décrit avec génie les voix des autres, de quelques autres. C’est vrai que parfois on se demande comment tel homme peut vivre avec telle femme qui a ” cette voix ” ( insupportable ). C’est vrai qu’en général on n’aime pas sa propre voix ( sauf certains acteurs mais il n’y en a plus beaucoup -qui jouissent de leur propre roucoulement ). Ca me fait penser que des étudiantes des Arts déco m’avaient demandé d’enregistrer un texte. Devais-je rappeler. Sais plus. Décrire une voix c’est super difficile. Spectacle au Theatre de Paris/ Open space,  entre Tati et Les Deschiens. Grande qualité. Classe.

Après verre . C’est sympa. Je déclare ma flamme de groupie à Niels Arestrup. C’est vrai qu’il est devenu, il l’était déjà probablement un acteur top. Il me fait un peu peur. Il a un regard intense. Brrr. Il dégage quoi. Je taquine Berléand qui salue avant moi M.M. Bref . Je regarde ( en sifflant mon champagne de mondaine) du coin de l’oeil Pierre Richard qui ne m’a strictement jamais intéressé. Je me dis que vieux il est bien mieux. les rôles d’ingénus qu’il a joués …. Bon bref.

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OUÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ!!!!!

DEMI-VESTE ET PICASSOS

 

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Je ne sais plus le nom de ce peintre anglais montré au Musée Bourdelle dans l’exposition des mannequins qui commence pas mal et finit pas terrible .  ( ” Nous sommes les man ne quins” ) ( la dernière fois que j’y étais allée , c’était une exposition de Eric et ça m’a fait bizarre ) .

Ce qui me déplait dans le petit courant actuel de mode peinture “figurative” et le mot n’est pas le bon, c’est le côté vintage et suranné. Et en plus j’ai l’impression de me balader sur le net. Donc c’est une réalité que je comprends mal. L’hyper réalisme je le saisissais même si là n’est pas ma passion. Pendant les concours, et je regrette de ne pas avoir noté son nom, un Chinois présentait des peintures dingues, mi ex-voto mi-manifeste. Bref comme il faut que je file je ne vais pas développer. Mais les Claire Tabouret , Giulia Andreani etc….

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demi-veste et picassos

LA MAIN DROITE DE B2B

 

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Quand on est rentrés de la cinémathèque où Rappeneau et R. présentaient “L’homme de Rio”, on est passés aux A. Je n’avais jamais vu ce film je crois. Précurseur d’Indiana Jones, suiveur de Tintin entre l’oreille cassée et les 7 boules de cristal. C’est très drôle. Des longueurs dans l’action parfois. Mais ça a beaucoup de charme. De Broca, j’en ai déjà parlé quelque part, probablement au moment de sa disparition…  Bref je suis toujours contente de dire bonjour à B2B aux A. Toujours le même au même endroit sur le tabouret au bar, jambes croisées et dégustant un sandwich coupé en deux et en biais. Une Leffe, il boit doucement.

On se tutoie et on s’embrasse. On ne se dit pas grand chose. Je m’extasie devant ses bijoux. Je peux faire une photo? Il ne se fait pas prier quand je lui demande de poser ses mains à plat sur le siège.

—On y va? me dit-il…

—On y va … l’autre main. Je voudrais le filmer mais où? Chez lui semble impossible car il ne vit pas seul. Ici c’est moins intéressant.

 

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Tennis pas mal et puis… Rien. Je tente le Resnais et tiens 15 mn, je regarde le dernier de Nicole Garcia. Puis remplir les cases des UC pour l’administration. Faudrait aller porter ça demain. Bouh.

 

jonas pourquoi pas

mekas

Je suis passée  à l’école voir le travail de Sacha que j’aime bien. Des étudiants à qui je n’ai pas donné l’UC magique ne saluent pas. Ben tiens!. Pfffff. Passage chez V en morpho, puis vernissage Moninot. Je suis toujours en admiration quand Monory est quelque part. Les dessins de nuages sont beaux, avec les indications d’heures.

Rien à dire. Rangé l’atelier. Puis roulé la peinture de 8M. Pas facile , seul.

Bon. Y retourner.En fait j’ai envie de ne rien faire du tout, d’aller au Louvre ou visiter des expos comme si j’étais un touriste. J’ai commencé un pollar pour oublier tout ( mais quoi au juste ). Bon il faut que je devienne mon étudiant et me dédouble pour continuer.

L’école est finie

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Jarislav Rössler (Czech, 1902-1990)
Untitled
1924
Pigment print
9 1/16 × 9 1/16″ (23 × 23 cm)
The Museum of Modern Art, New York
Thomas Walther Collection. Horace W. Goldsmith Fund through Robert B. Menschel

 

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Willi Ruge (German, 1882-1961)
Seconds before Landing (Sekunden vor der Landung)
From the series I Photograph Myself during a Parachute Jump (Ich fotografiere mich beim Absturz mit dem Fallschirm)

 

Hier grande journée UC avec tous les étudiants. Genre 29. Beaucoup trop. A mon avis ce que l’on a vu est moins intense que le Mardi d’avant. Pas mal de personnes bloquées dans les documents et présentant des choix d’images comme travail. Hum. Je pense plutôt qu’il y a un manque de travail tout simplement pour certains. Et comment garder sa fraicheur et comment ne pas devenir un fabricant d’art contemporain ( so called) . Comment l’intelligence peut-elle paralyser et s’avérer ennemie. Comment la certitude empêche tout dialogue et c’est le pire.

Mais ce sont toujours des bons moments; La présence de J. me plait.

On boit un verre au Flore après puis on rentre. J’ai l’impression que la soirée s’est effacée tant j’étais saturée. Je me suis affalée devant la télé et ne sais pas ce que j’ai vu. Envie de “ne que lire!” NEKELIRE. Et de NEKESOLEIL et de plus de sport.

Bon. Douche et Arg.

VIEILLES NOTES

http://www.fabula.org/revue/document5417.php

 

L’originalité de l’œuvre de Sebald réside dans son usage de l’image, de la photographie et de l’archive au sein même du récit de fiction, bousculant les catégories des genres. Cette originalité formelle, souvent soulignée par la critique, fait aussi l’objet d’une analyse de la part de Muriel Pic qui met en évidence, dans un premier temps, sa parenté avec la pratique de la collection ou du montage, méthode littéraire amplement utilisée par Walter Benjamin. Cette « compulsion de conservation » (p. 58) qui fait coexister la photographie d’apparence la plus anodine, présentant détails, objets, visages d’anonymes, avec documents d’archives, s’inscrit dans la tradition baudelairienne du « chiffonnier », celui qui ramasse les rebuts, et valorise le petit, l’insignifiant, le « marginal », le « déclassé » (p. 58). Chez Sebald, le montage procède selon deux modes : « le montage par dissemblances », construisant un véritable catalogue de bric-à-brac, et « le montage par ressemblances », favorisant les analogies.

Muriel Pic montre bien à quel point, en ce sens, Sebald est proche de la méthode préconisée par Benjamin : en sortant les images de leur contexte, en les isolant, voire en les recadrant, il est possible de faire émerger entre elles d’autres rapports, de « dynamit[er] le cours de l’histoire »4. Pour Sebald comme pour Benjamin, « le montage possède une vertu politique » en tant qu’il mène le lecteur, par une expérience de choc, à « une méditation sur la mort, un travail de deuil ; sa vocation ultime est philosophique. » (p. 85).

En refusant toute hiérarchisation des images, mais aussi en affirmant « la nécessité d’une énonciation collective » en donnant la parole aux anonymes et aux sans-voix dans ses récits, la démarche de Sebald témoigne d’un matérialisme littéraire qui « implique une politique de la mémoire visant à voir autrement le passé que depuis le point de vue de l’histoire. » (p.84).

HOP

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Retour Dimanche après une semaine à ne rien faire-laisser faire. Des moments plaisants, lecture et cheminée. Des moments drôles (éléction de Miss Haut-Forez!!!), Vélo à peine mais dans les bois. C’est merveilleux. Le B.A institution locale et ses conversations. Le marché et les étals pleins d’asperges, et de bonnes choses.

Lundi, les Molières…

Mardi les UC.

27 dans la journée!. C’était bien que J. soit là. C’est beaucoup plus amusant pour tout le monde y compris les étudiants qui connaissent un peu mon ronronnement. Un” corps “étranger, c’est toujours salutaire. Quelques échecs mais en général de trucs pas mal. Avec évidemment parfois des ruses réussies ou pas ( j’ai l’impression que j’ai eu même une présentation en double, à savoir que j’ai vu, entendu la même chose à l’UC de Janvier concernant une personne!!)

Puis Flore et Chablis.

C. passe diner avant son départ à L.A puis travailler à nouveau cette fois ci le film de Nicole Garcia.

Tennis ce matin. La raquette tendue à 22 dégage. Mais moi je ne dégage rien du tout. Berk. Nul.

Ca y est j’ai ma carte ministère. C’est génial les coupe-files! Vive les privilèges! ( Je visite le pôle numérique et nous avons une longue conversation avec V.R.)

Du coup ( comme on dit-tout le monde dit Du coup du coup) ,du coup je passe rapido à l’expo JP Gauthier. Je suis quand même intriguée par ces visages vivants de mannequins morts et repense aux Aveugles de Maeterlinck sans acteurs ( Denis Marleau).On pense aussi à Cocteau bien sur. Mais c’est effroyablement difficile de montrer des vêtements, de montrer la mode statique. La première salle ( où les meubles sont “fantômatisés” et recouverts d’un tissu extensible ) est hideuse à mon gout. Je ne lis rien, flâne ( il y a du monde) et me dis que pour éviter les pièges du Grévin show c’est difficile. Je trouve la scéno moche. La deuxième salle est ce qui me plait le plus avec la surprise des yeux qui s’ouvrent dans le groupe de face. C’est réellement intrigant, un peu moche un peu bizarre. Ensuite peut-être ne fallait il pas reproduire cela partout ou presque . Même le Narcisse est plus anecdotique puisque le truc est en quelques sortes éventé.

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