Days / Faire un truc par jour
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Faire un truc par jour
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
Catégorie : 2016
MON OEIL
DE CARLO PORTELLI A MARGE CHAMPION
C’est un drôle de peintre que ce Carlo Portelli. J’ai eu beaucoup de plaisir à le découvrir à Florence. Il y a quelque chose d’un peu sauvage là-dedans, d’un peu brutal, un peu laid. En regardant la main gauche( je trouve que l’index et le majeur ressemblent à des jambes de femme dont on peut imaginer la pose un peu lascive ) je pensais à Bronzino et m’aperçois qu’ils sont contemporains à 5 ans près ( 1503 ) . Quand ils naissent Piero di Cosimo 1462 a plus de 40 ans.
La tête sculptée à l’arrière me rappelle ceci dont j’ai oublié l’auteur ( Florence aussi )
Je me suis replongée aussi dans le catalogue de l’exposition Disney ( après avoir imité Mardi la jeune fille qui était employée par les studios hum hum !!!)
…/…«J’avais 14, 15 ans, quand j’ai été choisie pour servir de modèle à Blanche-Neige. Après les auditions, je suis arrivée aux studios Disney et j’ai rencontré Walt Disney, a-t-elle poursuivi. Vous savez, il m’a choisie parce que j’étais une jeune fille très polie. Mon père m’a toujours appris les bonnes manières et c’est une chose à laquelle Walt Disney était très sensible.» Ce qu’elle ne dit pas, c’est que c’est également la grâce et la fluidité de ses mouvements de danseuse qui lui ont permis de décrocher ce rôle tenu secret jusqu’en 1938, soit huit mois après la sortie du long métrage d’animation, aujourd’hui devenu un classique et une référence dans le domaine. En effet, sans un reportage publié dans les pages du défunt magazine Life, et dévoilant son identité et sa contribution au dessin animé, personne n’aurait jamais connu son existence, ni même son rôle dans la création de cette héroïne, le nom de Marge Champion n’apparaissant nulle part dans le générique du long métrage.
«Walt Disney ne voulait pas qu’on sache que Blanche-Neige avait eu un modèle, il pensait que cela empêcherait le public de rêver et d’apprécier le film. Il pensait que cela enlèverait de la magie», a-t-elle confié de sa voix douce et aujourd’hui chevrotante.
Car l’adolescente de l’époque ne s’est pas contentée de poser quelques instants pour le rôle iconique. Loin de là! Habillée en Blanche-Neige, elle jouait toutes les scènes du film dans un décor le plus fidèle possible à ce qui allait être présenté à l’écran. Ensuite, les animateurs prenaient la pellicule et, à l’aide d’un papier transparent, recopiaient sa silhouette, ses mouvements et les expressions de son visage. Puis, image après image, ils créaient le conte de fées, le coloriant à la main et s’assurant de la cohérence visuelle des séquences. Au final, Marge Champion s’est présentée trois ou quatre jours par mois pendant trois ans dans les studios Disney, et l’équipe passait ensuite des semaines à répliquer ce qui avait été film…/…
Tiens Regis Debray a écrit un opéra sur Walter Benjamin.
J’ai poursuivi finalement la lecture de Cornes. Ce n’est pas Flaubert mais ça pourrait être un film interessant à condition que le héro Ig n’ait pas de cornes bien sûr.
Les enfants terribles le retour
Florence
Jeudi 9 juillet. —
Il y a chez moi un oubli extraordinaire des pays étrangers que j’ai traversés, et j’entendais, ce matin, avec stupéfaction, un jeune homme qui racontait à un de ses amis un voyage, remontant à plusieurs années, et cela avec le nom des localités et la description des paysages, comme s’il les avait sous les yeux. Chez moi, cette mémoire n’a rien du ressouvenir des choses réellement vues, c’est plutôt comme la réminiscence de choses rêvées. Journal des Goncourt 1885
Le type qui ressemble à un personnage de Dickens Masaccio Crumley Plaute en Italien. Casa del fantasma Le mail de Nuccio Ordine Le chinois au chewing-gum Le soleil Les blasons La trattoria près de l’hôtel La terrasse de ma petite chambre Le cimetière Anglais qui aurait inspiré Böcklin pour l’île des Morts Mes bagues en toc L’arrivée à Bologne à cause du vent Le pape et le pope La chute des princes Le petit livre sur les jardins de Pitti Le dernier risotto La polenta de carciofi L’accent florentin ( C= H aspiré ) Les selfies La tribune Les cires de La Specola La beauté de tout ça Les boutiques de luxe Les tout petits bars de quartier L’hotel familial avec le Monsieur et son registre à l’ancienne, son costume trois pièce et sa gentillesse L’ascenceur avec une grille. Botticelli inaccessible Pas de téléphone Marcher, marcher et encore marcher Quelques messes Savonarole etc, etc, etc…
Ca a commencé par un avion qui ne peut se poser à Florence mais à Bologne à cause du vent. Va pour Bologne. Puis un car. Ce n’est pas désagréable. Jamais je n’ai vu Bologne et je me dis que je vais m’y arrêter et prendre un train plus tard. Finalement non. J’arrive à l’hôtel, Le buste du Grand Duc un peu peinturluré est là dans l’entrée sur un colonne et devant l’ascenseur avec grille à l’ancienne. Un homme tout sec en costume trois pièces m’accueille et remplit consciencieusement ma fiche. On se croirait au 19eme siècle. J’ entre dans ma petite chambre avec terrasse. La 24 au second. Je vais attendre M. qui n’arrive qu’après moi et par Bologne aussi. Promenade nocturne. On est un peu loin du centre-15mn, ce qui est parfait et permet d’échapper à tout ce qu’on déteste. les selfies devant le baptistère et partout. Les perches; la bêtise. Mais le mercredi c’est bien. Le pire est le WE mais on ne sera plus là. On est à deux pas du Cimitero degli Inglesi , qui n’ouvre que l’après midi, ressemble à une île et où sont les tombes des enfants de Shaekespeare. “La ressemblance est stupéfiante avec le tableau de L’Ile des Morts (1879) d’Arnold Böcklin (1827-1901). Le peintre s’en serait inspiré pour les cinq versions de cette oeuvre célèbre, exécutée après le décès de sa fille Maria Anna (1877) morte et enterrée à l’âge de 7 mois. “.
Je me suis laissée guider, ce qui est très agréable. Dans la chambre , Crumley ( je regarde a quoi il ressemble et me dis que c’est exactement le personnage du bouquin. Le titre , heu… Dernier baiser et moins bon que le précédent qui était : Le chien ivre ou un truc du genre.) Puis j’ai attaqué ” La chute des princes ” de Goolrick, acheté au pif à l’aéroport. Excellent. Ce que j’aime dans ces livres ( séries noires, polars etc…) c’est que je ne sais RIEN des auteurs . L’écriture est charnelle. Ca saigne et ça respire fort. Ca baise, ça transpire et les personnages sont des héros à l’envers, des types qui font comme ils peuvent.Qui sont souvent fripés, fatigués, dépassés par ce qu’ils n’attendent plus de la vie. Ca sent la vodka et ça picole tellement que c’en est presque ecoeurant. Goolrick écrit le récit du trader de Wall street . Terribles années 1980 où l’argent coule à flot et le Sida suit la courbe des bénéfices. La cocaïne saupoudre tous et toutes. L’argent. L’argent. L’argent.Vegas, le poker, gagner et perdre. Amis qui se suicident ( l’un prend soin d’ôter ses chaussures sur mesure et de les placer sous le bureau avant de sauter) et disparaissent sans que cela ne change grand-chose. Trahison et vulgarité. Argent et encore argent. Puis enfin, Proust , une librairie, une bague.
J’adore être dépaysée comme ça, dans des milieux qui me sont inconnus.
Dans une belle petite librairie, j’achète Plaute en Italien ( bilingue latin-Italien ){La mostellaria, La farce du fantôme, La comédie du fantôme, le revenant, La casa del fantasma}
De la même façon, dans La Comédie du fantôme, l’utilisation du lexique de la vue fonctionne étroitement avec celle du vocabulaire de l’ouïe, et le thème du regard entretient des rapports privilégiés avec celui de la ruse et toutes ses implications conventionnelles dans le code comique : l’amour, qui est au fondement des intrigues figées de la palliata plautinienne et qui constitue la fin dramaturgique de la duperie ; les thématiques de l’ivresse, du sommeil et du rêve, dont je m’efforcerai de prouver qu’elles sont indissociables du regard en ce qui concerne la théorie de la connaissance, notamment de la vérité par rapport au mensonge, et de la réalité par rapport à l’illusion ; le lien entre le regard, la ruse et le pouvoir conformément à la tradition comique du renversement carnavalesque entre les maîtres et les esclaves ; la ruse comme métaphore de l’illusion théâtrale dans la tradition d’auto-réflexivité des comédies de Plaute ; le rapport, parodique ou non, de la comédie avec la mythologie et la tragédie autour du thème de la vue.
et un petit livre vert sur les jardins Boboli où nous ne sommes pas allés. ( j’ai déjà parlé quelque part des sculptures représentant des garçons aux yeux bandés et qui jouent à deux sortes de jeu- giocco della Pentolaccia et gioco del Saccomazzone )
Orazio Mochi / Saccomazzone
giocco della Pentolaccia
Par contre un peu plus loin il y a “La Specola ” Et les hallucinantes cires anatomiques de Clemente Susini. Avant de les rencontrer on traverse une trentaine de salles pleines d’oiseaux, de pierres, d’étoiles de mer et d’insectes. En tout et pour tout deux ou trois poissons blancs qui tournent dans un petit aquarium. Les vitrines -ouf- n’ont pas subi les criminelles rénovations propres au Muséums d’histoire naturelle ( voir l’horreur de Bruxelles, et Venise, Paris aussi ). On marche on marche, pluie ou pas, Offices où non, chacun de son côté ou ensemble. Je prends beaucoup de photos, beaucoup de détails et aussi presque tous les plafonds peints de grotesques de la première galerie. Les gens avancent comme des animaux, je me fâche en contemplant “La tribune“,(“…/… Elle représente la transition entre le cabinet de curiosités personnel (studiolo de François Ier du palazzo Vecchio par exemple et le musée moderne. )merveille de pièce octogonale à coupole incrustée de coquillages de nacre. Sublime endroit sans ce Chinois qui mâche son chewing-gum dans mon oreille et passe sa main et son appareil photo devant moi. En plus il n’a pas débrayé le son et à chaque réglage bip bip et déclancheur… Bref… Je le regarde méchamment en faisait le bruit de sa mastication.
Le pire ce sont les gens qui utilisent comme simple fond toute splendeur, eu se selfisent en souriant et en faisant le V index-majeur. Du pâté dans la tête, et du mauvais. Fait avec des mauvaises viandes grasses et sans parfum léger de thym ou de genièvre.
Tout était beau, tout était bon. Le restaurant du soir, adresse secrète de MT, une merveille. Des choses jamais mangées comme cette sorte de Polenta d’artichaut avec au centre des feuilles tendres farcies au fromage, des “Gugni” je crois, je ne sais pas bien ce que c’est mais c’est délicieux, des soupes de légumes…
Ufizzi, Accademia, San Marco, Palazzi, Bargello, Chiese…
hop
Heure fatale!
creepy pasta / pas le temps
Vanité
S. m’a offert un petit crâne en terre qu’il a fait. Au sommet il y a comme une sorte de je ne sais quoi qui est fin et sort de la tête. j’ai rêvé que sous la peau de mon crâne il y avait trois espèces de vers . Berk. Je ne savais s’il fallait avec une aiguille… Bref….C’est bon de se réveiller. Café. Soleil. Arg.
DIABLERIES et BONNETS
Diableries
Moi qui adorais les bonnets et qui avais commencé une collection il y a quelques années, j’ai mis de côté l’objet ornemental et ne l’utilise que si j’ai froid. Le bonnet est devenu le signe de reconnaissance arty décontracte et je trouve souvent un peu crado, un peu négligé, genre je suis à l’aise. Effet anti-dandy assuré et pire s’il va avec une cigarette roulée Là c’est la version Gucci cette année.Puis Comme des garçons en jaune!
Bonnet Gucci 2016. Cheveux jaunes Comme des garçons. Et en dessous c’est mon bonnet lumineux il y a bien longtemps. J’aime bien le défilé Owens d’ailleurs, mais on parles de filles maigres et bien là, c’est le tour des garçons…
Quand je regarde des images des défilés, je trouve cela fascinant et atroce. Là se trouve toute la grimace à l’état or brut, les kisses, les yeux qui docilement regardent l’objectif, les amitiés spectaculaires et théâtrales. Comment tu vas toi, demande Catherine Deneuve à Pierre Bergé. L’aéroport de Chanel est bien. Le mannequin de Owens se fait virer, frapper même à ce que je lis ???
Courrier à faire mais flemme. UC à rendre mais flemme.Sujet à rédiger mais flemme. Reunion Mardi-La barbe
Imitation Game. J’adore l’histoire d’Allan Turing. Et puis ça change quand ya pas Dussolier dans un film hihihi
Bouillon delicieux
UC, Balthus et Sabrina
Morton Bartlett 1909-1992
Parallèlement à son travail, il réalise dès l’âge de vingt-sept ans une quinzaine de poupées en plâtre, ainsi que leurs vêtements et accessoires. Il consacre parfois jusqu’à cinquante heures à donner une expression vivante à un visage, tandis que le modelage, le coulage et la peinture d’une poupée entière peuvent l’occuper durant un an. Ses poupées se déboîtent de telle sorte que Bartlett peut constituer une multitude de personnages à partir des têtes, bras et jambes qu’il confectionne et assemble sur un tronc. Les nombreux accessoires dont il dispose (chapeaux, robes, sacs à main) lui permettent également de transformer les poupées à sa guise. Une fois habillées et parées, il les place dans des décors créés par ses soins et il les photographie sous un éclairage particulier, et dans des mises en scène élaborées. Sur les clichés, les poupées semblent alors comme animées et acquièrent un réalisme troublant qui a suscité l’intérêt d’artistes contemporains comme Cindy Sherman ou Jake et Dinos Chapman notamment. Cinquante ans après leur création, elles conservent une vitalité fascinante.
Cette découverte me fascine. Ces sortes de poupées trouvées dans des grandes boites chez lui. MB. Ca fait incontestablement l’effet des meilleurs Balthus. Ceux qui sont ambigus. Surtout les petites filles . Nues puis habillées de vêtement cousus par le mec. On comprend vraiment CS après cela. ( En parlant de Balthus, je suis invitée au carnaval de la Villa Medicis. Je n’irai pas. Avec les amis c’est marrant quand on est pensionnaires mais après je suis certaine que c’est triste à mourir. Je n’essaie pas ce truc qui va me déprimer c’est certain, pour répondre aux questions:” T’y vas” de G, F, P etc… )
Et en parlant de Balthazar K de R, je n’en menais pas large quand il est venu ( Signore il Comte ) sur la passerelle dans ma piaule. J’écoutais Lucio Silla. Il m’a dit:
—Vous écoutez Lucio Silla?
J’ai tout oublié de la conversation que nous avons eue.Pffft… Plus rien.
Il avait des sabots.
Photographie de Balthus
Demain les UC. C’est l’angoisse mais en fait j’aime bien. 30 personnes si je ne m’abuse et ensuite la soirée Amis de la Maison Rouge. Prévoir une ambulance à la sortie direction mon lit et train pour A. le lendemain à 7h30. Jonathan où es-tu????? Jonathan , c’est génial qu’il soit là.
Aujourd’hui A. J’y suis bien une fois que j’y suis mais pour partir ce n’est pas facile. Bref. J’ai peint. Chaque reprise est terrible. Je n’ai qu’un fauteuil et c’est déjà trop. ( volontairement jamais un canapé dans l’atelier et ce depuis toujours ) Trop tentant. Néanmoins à force de fixer ce que je fais, je m’endors sur la voix d’Anne Dufourmantelle, pas vue depuis si longtemps. C’est marrant quand on connait les gens dans la vie et quand on les entend à la radio.
Je me recroqueville. J’ai froid et me dis qu’il faut que j’ouvre les yeux. C’est une sorte de paralysie de plus d’une heure. Puis un thé, une théière plutôt et ça repart. mal. Mais ça bouge jambes et bras.
Intéressant le catalogue Goehring. Hum.
Pas eu le temps de voir le Saint Augustin de Rossellini.
Je me demande si je ne serais pas mieux à avoir un atelier aux BA plutôt qu’un ambigu cours de dessin. Qui n’en est pas un. Qui est plutôt la tentative de débloquer quand ça bloque, d’encourager, de gueuler quand c’est mou. De transmettre mon bazar et le bazar.. Bref.
Là je gueule par la fenêtre: Sabrina Tais toi. Ils sont là en bas dans le froid. Elle hurle.
Mail à Irène O. de France-cul. je n’ai toujours pas envoyé le projet/ Grr
divers varié
Anonymes H.U
Rosellini:
“Je voudrais maintenant citer une phrase de Marx, à laquelle j’ajouterai la mienne. Karl Marx disait : “L’ignorance n’a jamais servi personne” ; et moi j’ajoute : “L’ignorance sert très bien ceux qui veulent nous tenir en laisse.”
J’ai 71 ans, je tiens debout, et je continue à casser les pieds de tout le monde. J’avais pourtant le choix. J’ai connu le succès ; je suis devenu une star, j’aurais pu en profiter, vivre à partir de là sans chercher les ennuis puisque je m’amusais bien dans la vie. Mais j’ai préféré revenir casser les pieds.
Hitchcock -Truffaut
Wolfpack
Le labyrinthe du silence ( dans le coffret des Cesar )
La bibliothèque des beaux-arts est magnifique. Etudiante, je n’y suis jamais allée. Je me demande bien pourquoi. J’y regarde un livre: The alternative guide of the universe et y découvre les oeuvres étranges de Morton Bartlett, ( certaines photos sont dans la collection de Cindy Sherman tiens tiens tiens !!!!). Lee Godie pas mal dans le genre photobooth.
TODAY
GRR les châssis
Je viens enfin de me débarrasser des chassis que j’ai utilisés aux beaux-arts . Comme je les portais dans la rue à Arg, une personne envoyée du ciel (…) m’a demandé si je jetais tout ça. Jeter … Non, mettre à disposition , oui. L’idée que cela va servir à des malades mentaux me réjouit.
J’ai déjà dit que je déteste l’idée du châssis. Comme réalité et comme métaphore. Ainsi ce document des année 1970 de Almeida, me déplait aussi. La peinture, le châssis,blabla. J’ai fait quelques tentatives avant la ” fermeture définitive”. On verra plus tard.
Puis j’ai empilé mes croutes me disant que je pourrais un jour y découper des formes.
Hier big journée aux Beaux-arts avec Jonathan dont la présence rend bien plus facile l’examen des travaux. Je suis plutôt contente. 3 ou 4 UC non données / Simplement un manque de travail. Quelques pleurs ( oui mais ), quelques travaux impressionnants.
Travail toute la journée pour trouver l’orientation de l’expo. Puis RV avec C. pour en parler.
Ce matin RV avec P à la MR
Pluie
Dans le genre mes poils se hérissent, ceci aux soirées nomades:
Vendredi 5 février de 16hà 22h Daido Moriyama
A la carte ( printing show )
Une performance ephémére et participative où chacun sélectionne 40 images parmi le 60 proposées par DM et en définit l’ordre afin de créer son propre exemplaire du livre.
Les lives sont imprimés et reliés sur place puis signés par l’artiste.
Reservation obligatoire, tarif unique 60 euros
AHAHAHAHAHAHHAHA!!!!!!!!
PLUIE BATTANTE , FLEURS ROSES et un papillon en tube qui passe par là
Françoise Sagan: “Je ne renie rien”
Voilà. C’est ce que je vois de ma table: La pluie horrible et les fleurs roses si bien soignées du voisin d’en face – je le vois vieillir , en silhouette dans son intérieur, ce n’est pas si loin chez lui.15 pas dans l’air et je suis dans son salon. Il se lève tôt, traine un peu en peignoir, téléphone. Il était professeur d’histoire. Laissons-le assis de dos dans la pièce de gauche. Je ris en repensant au passage ou Françoise Sagan parle de son père. Pas le temps maintenant. Il faut que je retourne sur le champ de mine à savoir mon atelier plein de châssis des peintures époque beaux-arts: Que des croutes il faut en convenir, que je découpe.
Bon je file.
( Si j’avais un assistant parfois ce serait bien )
Je renie tout
Ismael, Mustapha et Sabrina
Personne sur le matelas hier soir. Et quand je suis descendue faire une course vers 21h30, Sabrina y dormait seule comme un bébé. J’ai caressé sa joue du bout de l’index et elle n’a pas bougé.
J’ai croisé Mustapha tout content avec une rose, un sandwich et une banane pour elle. Il était vraiment content de la fleur surtout et il souriait. Je suis remontée 15 mn plus tard et là c’était la guerre. S. A foutu en l’air la fleur et tout le bazar-il pleuvait des frites- et elle hurlait. Du coup , M s’est effondré et a pleuré avec sa fleur écornée. Puis il s’est relevé et a commencé à la frapper. Faut m’imaginer dans cette scène. Une sorte d’erreur moralisatrice. Alors que l’on n’est pas du tout dans la même logique. Mais ce qui est drôle c’est qu’avec moi ils arrêtent comme des enfants coupables. Bon. Embrassez vous. C’est fait. A peine fini le baiser de réconciliation, c’est reparti de plus belle et cette fois ci avec tesson de bouteille de rosé. Dans le mouvement , celui qui avait rejoint les deux ( surnommés par leurs amis” les feux de l’amour ” ) se prend un coup de litron sur le crâne, comme dans un film muet et paf, le voilà étendu.
Il s’est remis et moi , j’ai dit bonsoir à tout le monde, fait promettre que ” vos gueules “. Arrivée au 5eme, j’entendais déjà S:
—Ta mère la pute… Voilà. Ta mère la pute… Voilà. Ta mère la pute… Voilà. Ta mère la pute… Voilà. Ta mère la pute… Voilà. Ta mère la pute… Voilà. Ta mère la pute… Voilà. Ta mère la pute… Voilà.
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