Courir plus vite

C’est amusant que des gens intelligents qui montrent leur travail, que ce soit des artistes ou je ne sais quoi, prennent la mouche quand on n’approuve pas forcément. Je vais au théâtre , aux expositions, au cinéma…

Libre à moi de réagir et de penser ce que je veux.

Sinon. Que chacun reste chez lui ( soi ?) et ne risque ainsi aucun commentaire flatteur ou désobligeant, injuste ou plaisant.

C’est marrant ça quand même. Bon. Et puis les cases: On aime la peinture alors on ne peut pas aimer le reste. Mais c’est quoi le reste? Et c’est quoi la peinture et l’un est il le reste de l’autre.. Ben tiens! Ben tiens tiens!!!

Le problème est que tout cela n’est pas une question de forme mais de fond. Alors peinture ou autre chose.. Et certaines oeuvres ont un costume de concept. C’est comme les père-Noel quand on voit leur pantalon qui dépasse du manteau rouge.

Une autre fois j’avais réveillé la foudre d’un rocker un peu connu que j’avais entendu sur France Culture. Sa suffisance était un chef-d’oeuvre en soi. Je n’en étais pas revenue.

Bon, on s’en fiche.

La première heure j’ai joué au tennis comme un iguane et je ne m’en apercevais pas. C’est drôle de ne pas avoir la conscience de son corps.

—Qu’est ce qui se passe?

—Tu peux penser à bouger?

—Je bouge, je ne fais que ça.

—Ah bon…

Il faut dire que ça commence à s’accélérer et mes jambes parfois ne m’obéissent pas à 100 pour 100.

Je crois que et Roland Garros et le Goncourt sont fichus pour moi

Oh et puis merde.

Revenons à cette histoire de concept pictural bien plus passionnant .

Celui de cet article concernant les éléments grotesques sur les Quatre portraits.

Allez je finis Miss Mackenzie le peu passionnant livre de Anthony Trollope, mais je l’aime quand même. Oui je dois l’achever car il y a la queue derrière: Le Muss de Malaparte, le livre de V.Mrejen, les Didi-Hub, la leçon de peinture du duc de Bourgogne, un Jonathan Coe, le dernier Ellory, et j’en passe.

Je pense parfois a cette image de Jason Dodge et à son exposition il y a longtemps chez Yvon Lambert

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Des Mains, des mains

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C’est quand même pénible.

A nouveau tout a disparu de ce que je venais d’écrire.

Ne reste que ce carton des mains d’Orlac.

J’y disais ma satisfaction d’apprendre à qui appartenaient les mains que j’avais postées .

Un mail de G.A m’apprend qu’il s’agit de Bronzino.

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Le tableau est magnifique.

En cherchant d’avantage je trouve un dossier intéressant sur quatre peinture du même Bronzino, un ensemble où apparaissent si on regarde bien des grotesques.

Quatre portraits peints par Bronzino entre 1530 et 1555 sont ici analysés afin de dégager quelques caractéristiques de l’ironie picturale.

Souvent classées par les historiens dans les registres soit comique, soit sérieux, ces peintures n’ont jamais été appréhendées dans leur polyphonie ironique.

Or, des grotesques qui ornent chacun des portraits, se dégagent, par leur personnalisation adaptée à chaque modèle, plusieurs sens opposés et néanmoins conjointement présents.

En s’appuyant sur certains acquis linguistiques, tout en préservant les spécificités visuelles de l’image, cet article tente, dans un premier temps, de décrire le mécanisme de l’ironie picturale.

Il s’intéresse dans un deuxième temps aux conditions sociales, historiques et biographiques qui ont permis la production de telles œuvres dans la Florence renaissante.


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SANS POISSON

Promenade dans Paris, et un thé rue Monge avec un fond sonore portugais.

A l’intérieur ça danse. C’est comme un bal de campagne.

On a regardé passer les gens, ce qui est l’exercice que je préfère…./…

Curieusement la population est assez mélangée. Bien plus que dans notre quartier.

Je regarde Omar m’a tuer sans le finir car je vais être trop en retard puis file rue Lafayette à vélo.

Diner chez G.et A

…./…

Retour vélo et bouffée de Ventoline pour effacer le souvenir du chien noir malade avec des attelles aux pattes.

promenade sur ARAGO

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Je me réveille assez mal. J’étais à Berlin et D et D tenaient un bar. Un groupe d’artistes Français arrive pour une exposition et j eme demande comment je vais m’échapper. Je cherche désespérément le titre d’un livre. Je décris ce livre mais à la librairie de l’opéra ils me proposent tout sauf ce que je cherche. La fille me dit: C’est le viculus énigmaticus?—Oui c’est cela…( VICULUS, I, m 1 siècle avant J.C.CICERO (Cicéron) bourgade n. f : village aux habitations dispersées/ petit bourg )
Ficopomatus enigmaticus feeds on suspended detritus and phytoplankton with its crown of ciliated gill plumes, which it extrudes from its tube opening.
Bon. Puis qu’il en est ainsi… J.G traverse lui aussi le rêve. Il y a un film sur lui et il ne veut pas le regarder dans cette grande salle de cinéma.

Hugo

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Donc je ne sais pas pourquoi tout a disparu alors que je parlais et citais «le promontoire du songe».Je me demandais pourquoi soudainement j’avais en tête une rue en pente de Beauvais, quartier Voisinlieu- apriori rien à voir avec Victor Hugo- juste à côté de la Manufacture de la tapisserie.

Puis une autre phrase du promontoire et je me retrouvais sur un banc, aux premiers rayons du soleil près du plan d’eau à côté d’elle.Toute menue dans son manteau gris et bien protégée par un bonnet elle mangeait avec joie une glace.

Je l’accompagnais et me moquais d’elle. On était contentes.Elle, la soeur de ma mère et moi, comme autrefois lorsque c’était elle qui mettait mon manteau, elle qui m’achetait une glace et prenait garde à ce que je ne me tâche pas.

Puis je l’avais ramenée chez elle, aidée à enlever son manteau et a enfiler ses chaussons.Elle était contente. Me reste d’elle sa voix et quelques moments filmés avec la caméra où le téléphone.On est loin du noir et de la lune

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Ci-dessus un brûle parfum bizarre, comme un casque de guerre, aussi laid que beau et offert par Alexandre Dumas

Ce samedi il fait gris et mélancolique. Je sors et roule vers la Place des Vosges. J’ai froid malgré le bonnet. Hier c’était l’été.Plus tard dans l’après-midi, je serai contente de récupérer mon manteau laissé à la Galerie pour cause de «trop chaud»

L’exposition à la maison de Victor Hugo, les arcs en ciel du noir, conçue par Annie Lebrun est magnifique. Nous avons tout d’abord visité les appartements. Le salon chinois est une merveille et aussi dans la pièce précédente un miroir de Venise gravé ou peint, je ne saurais dire et dois chercher à ce sujet.

Les tentures avec papillons, les meubles si particuliers conçus par Victor lui-même et son ébéniste, le lustre aux bobines de fil…


Parfois dans les musées j’ai l’impression que je ne retiens rien des images, que je ne les vois pas même. C’est très désagréable. Comme si je n’avais plus de neurones disponibles pour capturer la réalité. Déjeuner avec V.

SMS de G qui est à Paris et me demande si je veux aller à la Tartine. Il suffisait de me le dire avant. Le soir je ne suis pas libre non plus. Impression de servir de pis-aller ou d’accompagnatrice. Je ne veux pas de ces relations. J’ai proposé un thé avant le départ du train, mais ça ne va pas.

Tant pis.




Promontoires

En revanche, lisant ce soir ton blog : INCROYABLE !!! TU N’ES JAMAIS ALLEE A LA MAISON DE VICTOR-HUGO ??? CELLE DE LA PLACE DES VOSGES ?”

Eh bien non, je n’y suis jamais allée!
Zut. Tout ce que j’ai écrit sur hier ( Arg, concert, lecture du promontoire du Songe… Pffft plus rien)
Tanpis
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Plaisir du matin, courtisan de l’après-midi

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J’ai ouvert la boite, y voyant une enveloppe blanche. Ce devait être ma “leçon de peinture”.

J’étais tout étonnée de trouver une enveloppe pourrait-on dire calligraphiée.

Oui, tant de soin porté à l’écriture de l’adresse m’a vraiment étonnée.

Et puis les 6 timbres collés avec attention:

Des portraits de femme: La souriante de madame Vigiée-Lebrun, la pudique et fière jeune fille aux anglaises de Hippolyte … ( haie mes lunettes), la pensive du Titien, ( elle pense aux astres) , la pensive de Gauguin ( elle pense à l’homme d’hier soir)…

Tout cela vient d’Audierne et je pense à notre ami BT, mort dans le train qui le ramenait à Paris.

Salon du dessin.

Cette entrée par la pyramide est insoutenable.

Cette galerie marchande plus que bête. Je comprends que les gens ne distinguent pas le passage du commerce au Louvre -musée.

Je comprends qu’ils continuent à consommer, à parler fort.

Sandwich médiocre sur un banc des champs-Elysées.

Mais ce soleil … C’est magnifique.

Retrouve C à Art Paris. C’est lourd plein de trucs moches. De l’animal en marbre blanc surmonté d’un papillon, aux palmiers avec bananes, c’est surtout une compétition de mauvais gout. Et lorsque c’est bien, c’est tiré vers le bas par le reste.

Deux très belles petites peintures de Richard Long.

On rit beaucoup. Il faut s’amuser de tout cela ( le bal des monstres) sinon….

Passe chez Louis Carré, puis ouf, maison et thé fumé et M.A Charpentier

Il faut que je range.

LUNDI

Avant que les journaux ne partent à la poubelle, je m’assieds par terre avec les ciseaux et tourne les pages rapidement.

J’attends qu’une image me saute aux yeux. d’habitude il y en a davantage qui m’appellent.

Ce n’est pas que les événements manquent (menman…) mais à part treillis, voiles , cris, militaires, chine, courbes, pleurs, Raid ( écrit Raide sur le site de TF1 l’autre jour)… Donc à part toute cette actualité guerre-misère-religion-attentats-Dede la Saumure ,élections, mode….je découpe une image de Jane Fonda:

Elle a sous son bras doit un chien-chien, et tend de la main gauche un bâton sur lequel se tient un perroquet. Je pense à une sorte d’arche de Noé, un paradis. Des plantes grasses, des palmiers, l’éternelle jeunesse dans une robe à paillettes prune. Sourire sur dents parfaites, ciel bleu. Fontaine de Jouvence.

“A 74 ans je n’ai jamais eu une vie sexuelle aussi épanouie “, me confie-t-elle.

Elle devient plus grave en me disant qu’en 1972 elle s’est fait photographier , riant , assise sur un lance-missiles nord-Vietnamien….

A ce moment de confession le perroquet s’envole et se pose sur mon crâne et ça me gratte la tête puisque je n’ai pas de cheveux pour me protéger. Nous oublions Hanoi et rions à dents blanches déployées pour elle , à dents pour moi.

Autre image, une usine éclairée par des néons. Plutôt un atelier et un couloir. Au sol en noir, les grosses pommes Apple. De part et d’autre des ouvriers en blanc et l’eur tête est la même pomme noire.Je nesais plus le titre de l’article et j’ai tort en général de ne prendre que les photos qui decontextualisent. Mais peut-être le fais-je aussi pour cette raison. Pour ne pas savoir ce qu’on m’en dit , pour imaginer moi-même ce que j’en pense.

Je me dis: Ils manipulent des composants dangereux? Ils sont sous-payés car c’est de la sous-traitance?. Je ne sais pas. Et j’ai la flemme de rechercher l’article dans je ne sais quelle revue au fond du sac.

Apres la photo de deux femmes à Jérusalem.On dirait les Dupont-Dupond qui se promènenent discretos comme à leur habitude lorsqu’il mènent l’enquête.

On est cependant loin de Hergé. Ce n’est pas drôle du tout , du tout.

Du titre de la page que j’ai arrachée, il reste: Israel, ces juifs qui vo… imposer leur ch…

Ah ce sont des Haredim…

Puis autre photo, un portrait d’Annie Lebrun dont je n’ai rien lu. Impressionnant . Sur fond de papier pain ancien à papillons sur fond noir, et chimères sculptées; Sans doute la maison de Victor Hugo.

Quels sont les horaires de lacelle-ci où je ne suis jamais allée.

Autre curiosité, le magic circle. Je regarde sur le net là, cet anneau magique pas si magique et dernier cri, reliant des sites d’artistes.

Je trouve cela “in-navigable” et ça m’ennuie très rapidement. J’abandonne ma théorie des graphes!

Hier tennis laborieux au début et puis ça va.

Je laisse un message à E.E pour lui dire que l’on s’est couchés tard avec la dernière au théâtre…

Il fait un temps idéal. C’est vrai, j’ai envie de ne rien faire, commence à regarder Tree of life ( Je comprends bien pourquoi E. l’aime à ce point. ).

Moi je ne supporte pas. Je fais des efforts. Le film m’indispose physiquement dès le début. Un prêche. L’Amérique.

Puis j’abandonne, je le confesse, méduses, planètes, american way of life, éducation, plantes et prière, vie… J’abandonne les chants religieux.

Et je dis: Si on allait se promener?

En rentrant, Skype de AM. Elle m’annonce qu’elle vient en Janvier et je suis contente…

Phocion et l’euthanasie

J’avais sous le bras La Leçon de peinture du duc de Bourgogne et sortais du Metro Filles du Calvaire.

J’ai toujours aimé ce nom qui m’évoque en me glaçant un peu, un groupe femmes au visage absent, genou légèrement plié sous un grand capuchon.

Une image qui serait plutôt celle d’un monument aux morts de la guerre de 14 s’il s’agissait d’une sculpture et d’un scène peinte au XVII eme s’il s’agissait d’une peinture.

Et puisque nous sommes dans ce registre cela m’amuse toujours lorsque E. me dit:

“—Non Jeudi je ne peux pas je suis à la Tombe…”

Je lui rends parfois visite à la Tombe, dans son studio monacal.

Tombe-Issoire, mais toge quand même…. ( lapsus/ je veux dire: tombe quand-même )

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J’ai assisté à cette scène: Une sorte de manifestation devant le cirque d’hiver.

Pas tellement de monde, des banderoles et une sorte de gravité malgré la fanfare qui jouait “Ah lalala c’est magnifique.”

Je me suis approchée en traversant.

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journal des arts

La leçon de peinture du Duc de Bourgogne
Anne-Marie Lecoq excelle à débrouiller les énigmes.
Dans François Ier imaginaire, elle avait reconstitué le système symbolique de la monarchie dans les premiers temps de la Renaissance française, avec Pierre Georgel, elle avait analysé La Peinture dans la peinture, deux essais brillants qui avaient frappé les esprits par leur originalité.
Cette fois, elle se livre à un commentaire de texte, l’analyse serrée de deux descriptions écrites par Fénelon à l’usage du duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV et espoir de la dynastie, les seules pages d’« histoire de l’art », avant la lettre, qu’écrivit le Cygne de Cambrai.
De 1689 à 1697, Fénelon s’appliqua à former l’esprit de celui qui devait être le meilleur des rois – et qui mourut du vivant de son grand-père.
Fénelon commente deux œuvres de Nicolas Poussin, le Paysage avec les funérailles de Phocion et le Paysage avec un homme tué par un serpent.
Il invente un dialogue des morts : Poussin, mort en 1665, doit expliquer ses tableaux au peintre de l’Antiquité Parrhasius et à Léonard de Vinci.
Pour Anne-Marie Lecoq, plusieurs niveaux de lecture se superposent : une lecture proprement d’histoire de l’art, d’abord.
Elle dégage dans ces textes une vision de l’idéalisme classique, opposant Poussin à Rubens, la France à l’Italie, qui prépare l’émergence du néoclassicisme français avec un siècle d’avance.
Ensuite, Anne-Marie Lecoq donne à lire, et sa démonstration devient passionnante, les sens politiques cachés de ces deux textes.
Elle cite la fameuse lettre, d’une violence inouïe, que Fénelon adresse à Louis XIV, et qui ne fut sans doute jamais envoyée au roi : « Vous n’aimez point Dieu.
Vous ne le craignez même que d’une crainte d’esclave. » Face à un roi corrompu qu’il appelle à se convertir, Fénelon, sous couvert de peinture, souhaite le retour de l’âge d’or, de l’harmonie du Ciel et de la terre.
Ce sera le règne d’un enfant, le retour à « l’enfance perdue », aux premiers âges du monde. Le livre, très joliment édité, avec de nombreuses illustrations qui permettent de suivre pas à pas la démonstration, mêle ainsi art, littérature et politique. Anne-Marie Lecoq a dédié son essai à Marc Fumaroli.
On peut imaginer que l’auteur de L’État culturel et de L’Âge de l’éloquence n’a pas été mécontent de cet ouvrage, véritable fête de l’intelligence et grande leçon d’histoire de l’art.
Langers Pierre

L’Oeil – n° 549 – Juillet – août 2003

Anne-Marie Lecoq, La Leçon de peinture du duc de Bourgogne, Fénelon, Poussin et l’enfance perdue, Le Passage, 2002, 208 p., 25 euros.

Licorne perdue

JMM me signale une annonce qu’il a vue et qui dit qu’une récompense sera donnée à qui rendra la Licorne. Cela me réjouit . Je ne peux pas lire le texte qui est flou .

Pas fait grand chose. RV hier rue SAint-Martin avec C.A puis après avoir essayé trucs et machins, déjeuner au soleil. La salade Thai est très bonne et ses haricots verts ont bonne mine. je n’aime pas manger des haricots verts. Je ne sais absolument pas pourquoi. C’est délicieux mais non. C’est comme les fruits? c’est délicieux. Est lié ( pour les haricots) au supplice du jardin, la cueillette d’été et pui dans la cuisine “les éplucher”?

—Tu iras jouer après. Il y a d’abord les haricots…

Saloperie ces haricots vers , avec fils dans le cas du supplice le plus raffiné. Et on a tout essayé pour gagner du temps:

Les faire, un a un. Deux par deux. Couper le bout avec des ciseaux ( aux grands cris de ma tante) , avec un couteau ( tu vas te couper) .

Pour finalement revenir à la case départ et travailler “à l’ancienne” en acceptant cette fatalité.

Incoronazione di Poppea

Passage à la galerie pour retoucher le tableau remplacé. BHV. Et thé noir aux amandes délicieux. Blabla.

RV pour récupérer le vélo de C. chez T.

Une bière et blabla. Maison. Le frigidaire ne s’allume pas? J’écoute la porte comme si je consultais un malade. Les poumons? Je n’entends rien. Zut. Disjoncteur? , rallonge?

Bon. Ce matin il fait tout aussi sombre dedans mais le coeur a redémarré…. Il va claquer c’est certain. Mais pour le moment ça va.

Papelards. Ursaff . Avis amiable. J’appelle: Mais non vous ne devez rien…. N’importe quoi.

Je commence les leçons de peinture au duc de Bourgogne et y trouve des pages magnifiques quandd à l’éducation, le savoir, la pédanterie. Mais à vrai dire, mes picotages ( le prince Travesti, les écrits de Tacita Dean) ne sont que superficiels.

Je n’arrive pas à lire. Je coulais partir demain, mais non.

Ce sera pour avril au moment où on montrera le film là-bas.

 

Pire d’après Monteverdi

Essayer de ne rien faire.

Porter chez Loca le magnéto

Déjeuner avec E.

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Reprendre le vélo et passer dans une rue terrible qui longe la Santé.

Je m’arrête et fais une photo.

C’est impressionnant.

Je pédale , yeux en l’air comme si j’allais VOIR.

Voir la prison,voir quelqu’un, voir l’enfermement.

Il fait un temps magnifique.

PUIS.

Flâner au Luxembourg, somnoler et rire seule des ces personnes qui marchent avec des bâtons de ski.

Normalement c’est un sport mais là, comme tout ce qui est 7 ou 6 arrondissement, c’est du pipo.

Comme les cours de tennis au même endroit. De la frime.

Marivaux.

Puis envie de Louvre;

J’y vais…

Ceci est une merveille.

Mais…
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Blindé de monde. Horreur. Des enfants, des ados, des adultes qui ont leur iPhone ou appareil devant le nez et ne regardent rien.

Aller là où ils ne sont pas??? Est ce le sens d’une visite???

Voir ce qui n’intéresse personne. Mais tout le monde est intéressé par tout.

Je me réfugie dans l’histoire du Louvre.

Un gros Américain baille très fort.

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Vélo.

RV avec T.

Imprevu.

Des têtes à claques du 17…

Mèches et lunettes de soleil.

Bières . 1664

Extension Suite

Je ne donnerai pas le lien qui vous mènera à Pop’pea ( elle aime Néron et Rome brûle )

Au châtelet encore une merde, une affiche dégueulasse avec une guitare électrique en feu sur une image de Colisée?

Mais, merde!!! pourquoi tant de laideur, d’ordinaire..;

Tacita dean.

Plus tard la sortie du théâtre.

Plaisir de rencontrer Nicolas.B.S.

Le plus amusant fut ce soir de voir T. courir en chaussettes dans la rue avec des godasses dignes de ce nom à la main.

culture

Ce matin je me demandais en traversant l’appartement ce qui sentait le brûlé. Et SMS de Camille me disant qu’à Barbes il y a une fumée terrible et plein de police.

J’ai donc tapé Barbes fumée sur Google et suis arrivée dans des zones inattendues . J’avais écrit Barnes au lieu de Barbée. Donc la Djuna m’a proposé son livre Fumée. Je ne connais d’elle qu’Antiphon.( aucun souvenir )

Et bien au rayon des vapeurs qui font tousser et laissent sur les vêtements une odeur de feu, il y a aussi Tourgueniev. En pensant à lui, me voici dans les bois, me voici avec le nez froid et mes pieds font craquer les feuilles. . Journal d’un chasseur

Mais que se passe t’il? Voilà les pompiers. Aller voir?

Un os dans l’Arioste et pire

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Un léger coup de blues après l’expo. R. aura le sien dimanche après la pièce;

J’ai envie de sortir de Paris mais aussi envie de faire pas mal de choses. La peinture, le montage du film et ce bouquin à finir et hop on n’en parlera plus. Puis les trucs à la traine: Madame Grès; Jean Guizerix, Le monument près de la mer.

Régler cette histoire de FCP, aller chez Loca-image porter le magnétoscope DV pour révision-réparation. Et la Maison des Artistes encore…

Et si j’allais au Louvre cet après midi. Ou plutôt si je regardais où lire à voix haute pour des aveugles ou je ne sais quoi.

J’ai une telle sensation de privilégiée que je me demande quoi faire

1 pour le faire

2 pour égoïstement je le confesse ne pas culpabiliser.

Il ne s’agit pas d’états d’âme.

Allez Deezer

Orlando Paladino

AU SECOURS

“Pour le metteur en scène et chorégraphe Kamel Ouali….

—Pardon, allo??? Kamel Ouali un chorégraphe.

Cher Merce vous qui n’avez pas eu la chance de vous frotter à la Starac ou truc dans le genre , ne vous retournez pas dans votre tombe!!!

…. qui s’attèle aussi pour la première fois à un opéra, les personnages d'”Orlando Paladino” ressemblent à ceux qui l’ont fait rêver au cinéma, comme celui de la magicienne qu’il apparente à Cruella dans “Les 101 Dalmatiens” de Disney.

Des personnages qu’il met en scène “par des voies détournées”

—???????? hein?????

…en faisant “avancer la dramaturgie avec le mouvement”, l’énergie, et en intégrant des éléments du film fantastique et de la culture urbaine, dont il est issu.

“Kamel Ouali, qui a grandi à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, venait enfant, grâce à un technicien, regarder les spectacles au Châtelet perché en haut du théâtre.

Ce monde “pour moi, c’était inaccessible”, raconte-t-il. “Je ne me projetais même pas”, émerveillé d’être maintenant dans ces murs pour s’approprier “un univers baroque”.

C’est beau , c’est beau!!!

Bon j’en ai déjà parlé mais je ne me remets pas de tant d’ordinaire, de laideur, de confusion quant au mot Chorégraphe.

Pire que l’extension

Anne

M’a offert un livre de Tacita Dean. Hum. Il est beau et simple. J’ai commencé la présentation. Yabon

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sans rapport avec ce qui précède/ “brûler en effigie”

“l’eau démente”

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Ce petit mot de G.A m’a fait très plaisir.

Recto verso.

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Voilà, l’exposition a commencé.

Pour la première fois depuis longtemps je n’ai rien fait aujourd’hui.

Faire dépanner la voiture.

Elle ne démarrait .. ( je mets de la musique) ( Rake’s progress que j’aime beaucoup) / donc elle ne démarrait pas et curieusement la radio marchait toute seule comme une voix de fantôme.

Les essuie- glaces ont fait un gauche droite puis plus rien.

Je me suis dit que c’était là peut-être le signe d’un de mes morts qui me disait “Ne nous oublie pas???” qui sait???

Le dépanneur était plus terre à terre.

—”C’est la batterie , on voit qu’elle est vieille. “

Va pour une batterie passionnante. Suis allée récupérer les affaires à la SCAM. C’est beau cet endroit; La grande grille de l’allée Velasquez, le parc Monceau juste là.

J’ai repensé à la dame qui tourne.

C’était agréable hier soir et tout à coup j’ai eu peur. Peur comme ça. Impossible de regarder à nouveau ce film, ni les deux petits qui précédaient…

On a attendu avec F., S., et A.M . Puis il y a eu une petite rencontre. D.D était là, ce qui m’a fait bien plaisir.

Ce qui m’a plu aussi c’est que je ne connaissais pas les gens, qu’ils venaient “du documentaire”.

GULLIVER

Un autre monde qui m’intéresse énormément.

Voilà, un verre et hop.

J’avais tout préparé dans la journée, courses à Auchan porte de Bagnolet.

Pas un vrai cauchemar, mais c’est horrible ces mega charriots, ces galeries marchandes, ces gens.

Plusieurs catégories. Le retraitéq ui fait ses courses avec son épouse, la dame ou le monsieur seul qui prennent deux tranches de jambon ( le caddie semble immense), le regardeur, chômeur ou autre.

Le pire des rayons est celui dont j’ai oublié le nom et qui est ostensiblement destiné exclusivement aux pauvres.

D’ailleurs on devrait créer une allée Pauvres au point où on en est. Des produits pas chers et dégueu d’allure, des sodas aux couleurs crissantes, berk.

La plus grande hypocrisie est de nommer le rayon cubi: FONTAINES. Oui à nous l’Italie où l’on n’ira jamais, à nous les jardins de la villa d’Este…

Nom d’une pipe un cubi de super marché, reste un cubi, fontaine ou pas. Et je ne connais pas de cubis de Puligny-montrachet.

Montrachet, ça me fait penser à Montarcher, à Gilles dans sa menuiserie et au café de Paul, fermé maintenant mais qui n’a jamais vu de fontaines. pas plus de Montracher. Et aussi à la sacrée piquette que l’on boit à la buvette du bal le 15 aout, mais ça fait partie des meubles.

Bon bref, quoi, rien… Oui les courses de la semaine des gens, les mêmes trucs.

Comme lorsque j’accompagnais ma mère et plus tard ma tante âgée qui ne pensais qu’aux cerveaux de noix pour les oiseaux.

Elle en voulait plein de sachets et ça coutait une blinde!!!

Zut j’ai oublié la projection de Fairy Queen…

Je vais regarder un film en attendant R. et S partis au Lucernaire voir Julie.

J’ai mis cette photo sur le blog du site.

J’adore cette image que j’ai pêchée je ne sais où.

Cette main me fait penser à une Pieta. Oui les deux doigts sont les jambes du Christ et le pouce, le bras qui tombe.

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Je quitte à l’instant ce grand mannequin qui court parce qu’elle a perdu sa pochette et me dit sans s’arrêter qu’elle doit parler Australien.

J essais que je ne ma reverrai jamais. Je quitte aussi ce grand garçon qui me donne son mail.

Je sais que je ne le reverrai jamais. Floue, une construction, une sorte d’avion, une fusée???? Je ne sais plus.

ce chant

Il y a d’abord eu ce chant.

J’avais réussi à m’assoir sur la ligne 1. Le type d’à côté rougeaud sent le vin-cigarettes, la fille d’en face me regardait avec de gros yeux d’éléphant, grosse bête habillé en noir. Et puis cette voix. J’ai cru que c’était la sonnerie d’un téléphone.

Puis la radio que quelqu’un écoutait sans se soucier des autres comme cela arrive.

Mais non, en général c’est du rap ou clam. Tout à coup, je me détends, j’arrête de prendre quelque chose dans ma poche, d’envoyer un sms, de chercher autre chose dans mon sac.

J’arrête de lire. Je cherche d’où vient cette voix qui monte. d’autre aussi se demandent.

C’est comme la visite d’un ange, dans ce transport infect.C’est magnifique. Contemplatif. Je me vois soudain dans un lit à Marrakesh réveillée par le Mezzuin, à l’église orthodoxe un Samedi…

La ligne devient moins saturée est c’est une petite dame noiraude qui est là et chante. Elle est habillée ” comme une bohémienne”, ” une romanichel”. Et pourtant ce que j’entends n’a rien de tzigane. Je n’y connais rien, mais que c’est beau…

Jusqu’à Nationale c’est long!!! Et au retour , changement trop tard= taxi.

C’était sympa cette soirée ou je ne connaissais que MT, F et S. J’aime beaucoup leur petite fille qui a une forte personnalité. Elle est vraiment sympa, ouverte , intelligente….

Que des gens qui font films ou films documentaires. Et c’est drôle de retrouver là Bernard Blancan, pour qui j’avais fait un costume il y a 100 ans dans un Romeo et Juliette de Soni Labou Tansi.

Mémoire arrivée.

Mais FCP déconne et j’en ai absolument besoin. J’envoie des signaux de détresse à R.

Hier aussi, journée résolutions: 1 j’appelle les impôts, 2 j’arrive à la maison des artistes avec 30 mn d’avance, tout se règle en 15mn et la dame est agréable, 3 je rentre à la maison au moment ou la postière me remet une lettre …. des impôts. Ca crain. Je fonce à vélo rue d’Unes payer. Tout, TOUT est réglé. OUF.

Puis déposer les clé au bistrot à Abbesses pour Sedsed qui arrive de Copenhague et n’a pas de logement. Je lui dépose les clés de Camille avec toutes les indications. Puis vers 20h me demande s’il n’y aurait pas un code. SMS cam qui , ouf, répond dans la seconde.

Puis Argenteuil. Je respire. D. pas rentrée du Maroc. Personne.

MB me demande cette image.

olympia DELPRAT.tif

De Los Angeles à Aubervilliers…

Café et bâillements en rentrant de l’aéroport . Je passe à la galerie.

Cet aprem j’irai chez R. pour les dernières corrections. Travail un peu ingrat et long.

Nous voilà dans son grand atelier devant les écrans. Et il est vrai que quelqu’un qui connait…. connait.

Hop hop…Anesthésiée par la préoccupation unique de la disposition des images, j’ai négligé la typo, enfin, j’ai… J’aurais du…

Et R. se récupère la merde en bout de course.

C’est bien mieux maintenant. Je vois les erreurs ( quand on me le dit!) . Il est efficace et c’est sympa. Re le dimanche jusqu’à 22h 30. On n’en peut plus , mais les quelques stupidités que l’on dit pour alléger la douleur permettent d’avancer.

J’ai été con de mettre cette typo. Mais bon….

jeu lugubre.tif

R. et ses soucis me décident à boucler les retards caractériels de la maison des Artistes et à remplir mes paperasses et à y aller avant d’être exclue de la SECU.

Au moment de ma dent magique qui coute un bras, ce serait mal venu..

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le tablier maçonnique de Casanova

De Chalon à Los Angeles

J’aime beaucoup rouler en voiture, penser à tout-à rien, écouter la radio et aussi regarder comme je peux des SMS qui arrivent même si c’est dangereux.

Pour aller à Châlon; je m’étais levée de Bonne heure .

Départ 7h et ça roulait bien jusqu’au moment où je me suis aperçue que j’avais passé l’entrée de l’A6 et me retrouvais Porte de Vincennes. Oui j’écoutais une émission intéressante sur l’économie et hop. Dans l’autre sens c’était moins glorieux. Embouteillages ….

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Je suis passée directement à l’atelier de D. et nous avons tiré des plans sur la comète: Comment, quoi , quelle taille. Acheter le bois, et les matériaux dans des vraies entreprises et pas chez Casto qui vend de la peinture noire incolore spéciale 1000 couches ou des mèches molles.

Les prix sont incroyables et D. a encore des prix sur les prix. Le Mirolège ( Mirolej) en plaques passe du simple au triple. Le verre ( magnifiques plaques de 6m par 3m) qui vont rêver. A quoi je ne sais pas, mais qui font rêver. Et qui font peur aussi. Tout comme cette scie circulaire dont la protection est accrochée au mur… Je grince des dents en imaginant des doigts déchiquetés…

Le chien me suit et s’assied sur mon pied et le père de D. qui était menuisier et fils de menuisier et fils de menuisier , tourne et vire dans Son atelier essayant d’aider, mais gênant d’avantage. C’est un peu triste. Il devient frêle et oublie le présent.Il marche à petits pas maintenants, roule toujours les R. Mais seul désormais sans son épouse disparue c’est dur. Et ne jamais avoir pris l’habitude de lire c’est effroyable. On se retrouve dans un fauteuil, et parfois dans l’obscurité, comme ça.

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Moi je ne fais pas grand-chose et dans le bruit des machines corrige le bouquin.

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La veille de mon départ, mon bureau s’était transformé en cabine d’essayage. Rentrant de l’expo ( magnifique) Debussy, j’ai trouvé une petite assemblée: C. son ami et Alice. 2 valises et des housses!!!/ L’essayage était terminé. Point de robe noire de Madame Gres trop juste , point de smoking trop court des manches mais d’autre trucs parfaits pour les Cesar.

On rit, on boit un verre de vin. On dit des âneries.

Les housses et tout le monde s’engouffre dans l’ascenseur.

Après les Bafta à Londres, puis les Cesar, ce sera Samedi Matin le départ pour les Oscar. C’est pas mal à 21 ans de se retrouver dans cette aventure de travail. The Artist nous avait grillé le petit repas à la maison à 3 , pour les 20 ans, car elle n’avait pas lâché l’ordi pour travailler et réceptionner des fichiers etc…

Voilà une récompense drôle et qui ne se reproduira pas de si tôt.

Et pendant ce temps ils ponçaient ponçaient.

Je reprend la route vendredi soir ( coup de fil panique de C. qui n’a pas de miroir et ne sait pas de quoi elle à l’air- à quelle heure tu arrives?)

—Dans trois heures…

Je la rassure, lui dit que c’est moins pénible qu’un entretien d’embauche et que même avec un paillasson elle serait la plus belle. Je lui dit que je l’amènerai à l’aéroport .

En roulant dans la nuit et écoutant sur RTL ( que je n’écoute absolument jamais ) le début de la cérémonie, je m’inquiète un peu puis suis rassurée quand je trouve un SMS écrit en Picard avec cette image:

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Je suis claquée en arrivant et récupère R. au théâtre au moment où Dujardin se fait photographier…

Une salade.

Samedi
Lever 6h

Hop 7h rue Houdon, départ Roissy. C. n’a pas dormi du tout .

Tout s’enchaine bien. Pas de circulation, une place… Un café et elle disparait dans le tube en faisant des grands signes.

J’avoue être un peu émue ; même si tout cela n’est aussi QUE du cinéma. Mais je suis trop contente pour elle. Elle a bossé comme une bête. C’est bien. Et tampis pour le changement à Houston.

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