M.

A présent il ressemble à une grande arrête verticale sur laquelle est posé un manteau. Un pied de poule vert , coupe 1950, vestige de sa splendeur passée.

Il est affairé à traverser la place, il cherche . Il ne cherche rien du tout au fond, évite les regards. Il est devenu cinglé. C’est certain. C’est quand même la seule personne qui prétende pouvoir s’opérer seul de l’appendicite…

Les manches sont un peu courtes et il fume tout le temps. Une grosseur a poussé sur sa paupière.

Les dents se sont sauvées et il m’est difficile de le regarder sans dégoût.

Pourquoi lire puisque les livres s’effaceront aussi de ma mémoire. J’avais eu une période Brautigan. Je ne me souviens même plus d’un titre. Rien. L’étudiant assis lisait et le conservateur maigre et pas très rock du Château de R. lui a dit:

« Derrière vous sont tous les verts. Maintenant c’est la vraie période des verts. « 

J’ai alors levé les yeux en passant sur les mains tremblantes du jeune homme qui continuait sa lecture devant la croisée. Le parc était bel et bien vert.

Les pare terres verts et le jour baissait.

Il y avait une ligne de petites fleurs jaunes sur la mousse verte. Il a arrêté sa lecture, la pièce était vide: « Je lis Perec et Brautigan. »

—Oui Brautigan… Vide. Vide. Ne restait je ne sais pourquoi que l’image d’une chaussure rouge à hauts talons sur le bord d’une route et d’un texte où je le citais. Je disais  » ce salaud de Brautigan »… Pourquoi? Aucune idée.

Les souvenirs des sensations accumulées…. Est ce que c’est nous? C’est ça nous?

Boucle:

Alors que je lisais le roman d’Eugène Green une voiture est passée très vite. J’ai vu rouler R. Oui rouler dans le fossé. Puis il s’est relevé, la voiture est repassée et il a roulé. Il s’est relevé…. la voiture est passée très vite….Il a roulé….

(Ce livre fait partie de ceux qu’A. m’a donnés et qui viennent de son bureau et j’ai décidé de lire sans choisir. D’attrapper un volume et de m’y tenir. Ce qui m’éviterait les considérations habituelles: Le plus urgent, le plus indispensable, le plus difficile parce qu’il est bon de souffrir….)

Donc j’ai attrapé Eugène par l’oreille après avoir terminé « Les Chasses du Comte de Foix ». Puis je me suis dit , c’est drôle, la seule fois que j’ai parlé à E. c’était à propos de Gaston Phoebus… Et le voilà à la suite d’une chasse… Bref.

« La reconstruction » est le titre. Lu d’une traite. Facture académique et un peu appliquée, dirais-je.

Ce n’est pas le choc des planètes ce style, qui s’efforce de « synonymer »= ne pas répéter. J’ai eu la sensation d’un sujet intéressant, mais d’un style démodé.

Paf. Servi.

Démodé n’est pas le mot. Enfin j’oublierai sans doute plus rapidement encore que Brautigan qui, si je ne peux rien en « raconter » a sur moi un pouvoir effervescent.

Je me disais que lorsqu’un livre était « bon », on n’ imaginait jamais l’auteur en train de se relire.

Rêve.

Un coeur arraché et piqué de plumes de paon.

R. lit la correspondance de Miller et Cendrars ‘(épuisé et trouvé sur le net). Parfois il me dit:

— Ecoute ça….

Alors je laisse E. quelques instants. D’ailleurs je finis son livre dans la baignoire. Dans les livres, sauf s’il s’agit de Huysmans bien sur, ça me barbe que le décor soit Saint Germain des Près, où bien le Café de la Mairie.

Je n’en peux plus du café de la Mairie, l’écrin des auteurs. Ca sent la nourriture de l’épicerie du Bon marché. ca sent le » kinka +++ »

E.G écrit un truc du genre: « Le Germanopratin descendit l’escalier »…. Bonnet d’âne pour ça!!!! :

GERMANOPRATIN: » terme d’allure savante »

C’est Wikipedia qui le dit!!!!

Voilà, le problème ce sont les mots, les textes, les idées « d’allure savante ».

+

Deux enfants. des garçons blonds, des jumeaux. Exactement identiques sauf que l’un des deux est nettement plus petit. Ils ne peuvent être vus que de face et se tiennent la main comme une guirlande de papier découpé.

+

Un port. Une perspective orageuse et verdâtre. Alger. Des souks. Des musées et des fresques sans possibilité de recul. Les diables verts de céramique étaient aussi sans recul.

Ai feuilleté « Tombe » D’Hélène Cixous. Picore ci et là. Ca m’intéresse. Là justement est une écriture. Ai ramené le bouquin à Paris.

Hasard d’un livre assez gros de Thomas Wharton. Agréable à lire comme on dit, un peu fantastique un peu Borgesien. Un bon moment que j’oublierai.

Virginia Woolf

Et je suis allée cette nuit à une corrida au musée d’Orsay. Hombre!!!!

La princesse inconnue

Blog de Constantin:
Sur de grandes plaques en pierre noire, on a inscrit les noms des occupants.
On y découvre la princesse inconnue.
La princesse inconnue c’est ma préférée des rois de France.

VIVIER JEUDI_MARDI

La postface de la Femme au collier de velours dAlexandre Dumas est magnifique. On y découvre Nodier penché sur son microscope
« Il prit un peu de sable mouillé dans la gouttière , et le posa dans la cage de son microscope, puis il appliqua son oeil sur la lentille. »
+
« Vous ne connaissez pas le Taratantaleo n’est ce pas?
Ni moi non plus, mais Nodier le connaissait lui. Nodier le savait par coeur. Il vous racontait les moeurs, les habitudes, les caprices du Taratantaleo ». Il vous eût raconté ses amours si, du moment où il s’était aperçu que le Taratantaleo portait en lui le principe de la vie éternelle, il ne l’eût condamné au célibat, la reproduction étant inutile là ou existe la résurrection. »

Tout à coup c’était facile de lire. De la place pour lire et beaucoup de place. J’étais passée à la FNAC de Saint-Etienne connue de moi pour sa nullité absolue: Pas de textes de theatre contemporain, pas l’Illusion comique non plus. Pas de Swift, pas de Koltes, pas de ci qui vous passe par la tête, de ça qu’on aurait bien commencé.
bague
J’ai attrapé La femme au collier de velours [ on apprendra que son fermoir est une petite guillotine d’or qui hypnotise Hoffmann ( oui, lui)] et aussi « Le lièvre de mon Grand-père », sorte de Moby Dick des bois.
Quel plaisir ces phrases ;

Cet homme pouvait aussi bien avoir cinquante ou trente ans.
Il en eût eu quatre-vingts que la chose n’eût pas été extraordinaire ; il n’en eût eu que douze que ce n’eût pas été bien invraisemblable. Il semblait qu’il eût dû venir au monde tel qu’il était. Il n’avait sans doute jamais été plus jeune, et il était possible qu’il parût plus vieux.
Il était probable qu’en touchant sa peau on eût éprouvé la même sensation de froid qu’en touchant la peau d’un serpent ou d’un mort.
– C’est étrange ! fit Hoffmann en se rasseyant, j’aurais parié qu’il ne vivait pas.

Et comme si, quoiqu’il eût vu remuer la tête de son voisin, le jeune homme n’eût pas été bien convaincu que le reste du corps était animé, il jeta de nouveau les yeux sur les mains de ce personnage. Une chose le frappa alors, c’est que sur la tabatière sur laquelle jouaient ces mains, tabatière d’ébène, brillait une petite tête de mort en diamants.

En sortant de l’estaminet, Hoffmann fit un mouvement pour appeler un fiacre ; mais le docteur frappa ses mains sèches l’une contre l’autre, et à ce bruit, pareil à celui qu’eussent fait deux mains de squelette, une voiture tendue de noir, attelée de deux chevaux noirs, et conduite par un cocher tout vêtu de noir, accourut. Où stationnait-elle ? d’où était-elle sortie ? C’eût été aussi difficile à Hoffmann de le dire qu’il eût été difficile à Cendrillon de dire d’où venait le char dans lequel elle se rendait au bal du prince Mirliflore.
Puis un petit texte: Les chasses du Comte de Foix ( Bon, Alfred Deller je t’aime beaucoup mais « Il was a lover and his lass », me saôule un peu.
Break chez Sotheby’s:
A MAN AND A HORSE ON A SNOWY DAY, CARROLLTON, OHIO
J’étais perchée près du grand mât et posée dans un des plis blancs de la grand voile, pieds calés sur une garcette, ou un cordage plus épais je ne sais plus.
Sur le pont un marin tient à la main son faubert (( En parlant de Flaubert et non pas de balai de pont, il y a eu un article intéressant dans le Monde de Orhan Pamuk:
/ La première catégorie de flaubertiens, ce sont les admirateurs de cette voix indignée qui le caractérise. Je veux parler de cette colère, tantôt ironique, tantôt outrée, que son intelligence fait tonner contre la banalité, la médiocrité de la vie bourgeoise, sa superficialité et sa bêtise. Cette ironie prend pour cible la stupidité humaine et surtout bourgeoise, et tire sa force de l’intelligence, mais aussi du talent très particulier de parodiste de Flaubert. Au XXe siècle, les jeunes écrivains admirateurs de Flaubert attachent une grande importance à imiter cette ironie, à prendre ce ton spirituel, à arborer ce masque cynique.
Et moi je racontais quoi/ Je vais ouvrir la fenêtre et pense à une soupe vietnamienne, à la lecture promise à moi-même et pas encore commencée, à l’expo de M.M que l’on ira voir à 17h avec A.P.
Le fenêtre est ouverte et il y a le bruit d’un camion immobilisé.
Donc le Capitaine donne l’ordre de baisser la voile et nous glissons tous comme des miettes , dos contre la toile. Pas de fin à cette chute…
Je lis la liste des « collaborateurs » de Dumas… Anicet, Auger,Bocage,Cordelier,Comtesse Dash,et j’en passe sans oublier Maquet.: « While Dumas died poor, Maquet died rich. » Bon, mon rêve de marin…. Voici un grand bassin éclairé, une piscine.Je ne veux pas nager, inquiète j’observe. La lumière s’éteint et je me glisse alors dans l’eau noire. Des gens sur le bord… Des hommes ouvrent une vanne. C’est une sensation effrayante et dégoûtante que le contact avec le poil de toutes ces souris qui remplacent maintenant l’eau…
Une eau de souris blanches; Je tente de sortir du bassin.
Mon père?
Puis le Grand Hotel des Bains du Lido qui est posé sur une place de Bruxelles. On m’attend à la villa Médicis pour une sorte de cérémonie qui me fait comprendre soudain Eyes Wide Shut, que je n’avais pas aimé et qui me laisse un goût désagréable, un malaise….
Mais j’ai oublié dans un petit casier fermé à clé l’aube de communiant qui est nécessaire. Des plis blancs. Ils sont au cinquième étage, au numéro S-25 ou S-36.
Dans l’ascenseur une femme de chambre qui dit m’attendre mais que je ne retrouverai pas..
G propose quelques jours à Florence ou en Espagne. Un homme à perruque 18ème a le bout du nez carré. J’observe avec insistance son profil alors que nous entrons dans une ville et sur notre gauche une cathédrale de porcelaine et de céramique; Surgissent des murs des diables vert émeraude, des cornes, des pattes arrachés à des plats de Palissy…
Il était entré dans la maison et j’attendais dans un courant d’air. J’attendais devant l’arbre -« à l’époque on pouvait sauter par dessus regarde comme il est grand immense, bien trop grand-il va tout recouvrir… Mais il était si petit. Il doit même y avoir des terriers là dedans »… Tel que je revois ce moment /la sonate de Bach est parfaite avec les murmures de G.G … J’attendais pour pousser la porte à mon tour? J’attendais que le sale boulot soit fait. Le sale boulot, c’est à aîné de l’accomplir. C’est à aîné d’annoncer à son père que la mère vient de mourir. On avait un peu menti. On avait menti, car déjà elle reposait depuis deux jours, déjà en rentrant de l’hôpital, tout de suite en rentrant j’avais ouvert le placard du couloir et rempli un grand sac des ses chaussures.
Maintenant, droit au bout de la table il me regardait pousser la porte et savait.
— »Amène moi à la chambre »
J’ai débloqué sans rien dire les cales du fauteuil et nous avons traversé « la grande salle » en laissant à notre gauche la table octogonale . A droite les bois et des chasseurs verts avec des arcs. Peut être une ruine et une Diane chasseresse. Maintenant ouvrir les draps et effectuer le « transbordage » qui au début semblait si compliqué. Ajuster les oreillers, ôter les chaussures de cuir marron en commençant par le talon, reposer les draps doucement sur le corps allongé.
—A tout à l’heure papa.
Ses yeux déjà étaient fermés, ses sourcils froncés et l’arête de son nez comme celle du nez de sa propre mère.

NAPOLI

Gégé di Giacomo

Renato Carosone

C.A M’envoie un lien vers Gege di Giacomo et je souris. C’est assez génial ces formations souriantes, riantes. Il y a une joie qu’on ne retrouve nulle part aujourd’hui. Et je rencontre Renato le Napolitain  » Tu vuo Fa l’Americano »…

Ce qui est drôle c’est que C.A ( qui n’est pas C.A) ressemble au batteur!!!!

Voilà. Ca recommence. Je rentre et je me dis. Bon. E. est à Kyoto, et ici ça sent un peu les vacances, l’année qui avance, le beau temps.

il serait grand temps d’apprendre à savourer les choses simplement.

R. parti tourner et moi dans l’appartement; S’organiser, lire le matin, travailler autrement. Cesser de gémir. reprendre le livre, mixer le film.

G.

Voici qu’à l’instant je lui parle au téléphone. Du film. Il rit . Il est content. IL sort de l’hopital; a été relogé. Je ne comprends pas bien ce qui c’est passé. Maison insalubre?Hum. Tout cela semble suivre la pente de ses malheurs….

« Un jour j’ai crapahuté . L’indo… Une chaleur…. Ma gamelle a fondu sur mon dos; »

C’est ce l’on peut entendre quand on va un Mercredi matin chercher le journal chez Monsieur Marc.

Monsieur Marc à fait l’indo-sans-blagues?


"La veuve d'un chef indien regardant les armes de son époux décédé"

Bon on se calme. J’ai appelé pour le débit et blabla et blabla Madame Dumas. Je skype Bogota/coupure du net. De moins rapide on est passé à rien. Ce matin tout à l’air normal. Ils ont du rajouter de l’huile.

U. vient dîner à l’improviste et nous tenons notre réunion de la cuisine, réservée aux initiés.

Beaucoup rêvé, maison tout en longueur en Italie . Une montagne, une construction sorte de hangar verdâtre , apparition de P. Le revoici. C’est assez drôle les fantômes. Et chaque fois on se perd, on n’a pas nos numéros de téléphone. J’occupe une grande chambre et , oui, c’est à Venise… C’est ça.

A. attend que je parte car il n’a pas d’endroit où dormir. Puis P. à nouveau. Je traîne un peu au lit en la compagnie agréable de ce revenant.

Je me suis toujours dit que dans la rue on croisait des gens perdus depuis longtemps. Le hasard , toc, comme hier, G. inchangé, vivant et la conversation continue.

Ou encore D.C l’ex ténébreux à la Fondation Cartier….

On se demande alors  comment certains amis s’évaporent, pourquoi, comment cela s’est passé. Sans ou avec raison? C’est assez bizarre quand même. Qui n’a plus vu l’autre, qui a quitté le navire.

Mais la personne à qui on sacrifierait deux mains, enfin, un bout de doigt, un petit ongle, persiste à se terrer quelque part peut-être dans la mort tout simplement. Dans une nécro l’autre jour, j’ai ainsi retrouvé P.Z dont je ne savais plus rien. « Ca me disait quelque chose mais quoi? En fait il était peintre et habitait La cour de Bretagne.

Pff… Fini pour lui.

P. m’envoie u lien vers les mini clips assez drôle de I. Rosellini » La vie des poissons où un truc comme cela.

Mais de M. étudiant aux Arts déco pour les cours animation 2D.

En regardant des sites ou blogs des étudiants de cette école, je retrouve E.K qui était venu me voir je crois. Souvent, malgré des qualités de dessin évidentes, je trouve quand même le travail trop illustratif… Oui Illustratif en soi… Comment dire? Il y a une forme-dessin d’illustration.

Chose que l’on ne retrouve jamais en BD ( si J. me lit encore il verra que la BD me fait moins fuir, largement moins….) des gens comme Shrigley par exemple, qui est l’évidence mêle. pas d’effort apparent, une limpidité et fraîcheur totales.

On ne doit jamais sentir que l’on sait bien dessiner. Il faut juste qu’on ne se pose pas la question. Quand je regarde Hogarth, je ne me pose aucune question d’ordre technique.

22.jpg

Numericable

NUl et lent.

Après installation du nouveau modem qu’ils envoient, j’ai l’impression que ça va moins vite… Je pense que c’est plutôt le contraire qu’il fallait espérer avec LES 100 MEGAhahahah…., ( bruit de chaînes, cris étouffés……….);

J’avais l’idée d’aller à la fin du mois une journée à Bruxelles puisque G. y est et c’était l’occasion de travailler un peu et voir des galeries. De me donner l’impression que je tente quelque chose…

Mais bon. La réaction n’est pas ce que j’attendais et je range mon projet.

Nuit à tousser, je déménage dans la chambre de Camille. C’est à tout casser tellement ça m’énerve.

Pas allée travailler. Rangement de trucs à évacuer vers l’école.

Tel à U. qui n’est pas plus dynamique et tourne en rond. Tel à B. Tel à I qui me propose la scéno de son spectacle. Je l’ai imprimé et pas lu. Un thé. Oui.

Habilleur ce soir. Râté. Plein.

« Un récit, Non, pas de récit. Plus jamais »M.B

Hier Fondation Cartier. On croise un revenant de la Villa, D.C. On parle un peu. Les gens sont vieux et parlent des « jeunes ». Ca me déprime, des mecs à 50 ans déjà dépassés par les événements.

J’aperçois Klasen et ses cheveux blancs qui traverse le Boulevard. Picore Truman Capote qui me fait rire et je me dis que je devrais l’envoyer à la Comtesse Marcello

DD

Hier après avoir dessiné à A., en toussant, je suis repassée à la maison pour me changer et aller visiter DD; L’adresse m’est familière puisqu’il en parle dans son livre*.

C’est probablement l’appartement de sa mère, de son enfance. 16 eme arrondissement. Il fait doux et je dois être la seule du quartier à porter un bonnet et un gros cache-nez.

Porche, ascenseur ancien avec une grille-ceux que je préfère, car je monte le plus souvent à pied pour éviter ces boites métalliques sans air-troisième étage et une seule porte à l’étage. Un pan de miroirs avec des croisillons. TRès beau. je me regarde dans les losanges ainsi définis; j’entends de l’opéra à l’interieur. je sonne et la porte s’ouvre presque tout de suite. Une très grande pièce théatrale, des colonnes, du rouge, une tenture, des meubles anciens, une peinture face à moi, du 17 eme dirais-je, des photos. ( Je n’ose pas promener mon regard ). D. Me propose de m’asseoir à une grande table de travail. Ce qui est bien c’est que c’est sophistiqué sans plus, mais avec un peu de bazar… + plus tard.

Rueil

J’étais fatiguée à fond avec cette crève qui n’en finit pas. Pris le train à 10h et rentrée le soir à 21h30, dans tous mes états. A l’école des gens intéressants bien sûr mais pas de choc comme j’avais pu en avoir à Cergy. Il faut traîner les étudiants pour qu’ils cherchent, se remettent en question, quittent ce qu’ils savent faire ou croient savoir faire, oublient ce qu’est une bonne idée, car on se fiche des bonnes idées.

« Il y aura un travelling, et deux ours ou hamster face à face. « 

Je m’irrite. Un travelling pourquoi faire, des animaux en peluche pour quoi faire, pour quoi dire?

Ca m’énerve d’entendre une description d’un hypothétique résultat. La fin avant le début, La poule avant l’oeuf… La forme, le résultat, le truc…

Qu’en est il des recherches, des découvertes. Je crois que si aujourd’hui je devais recommencer une école, ce ne serait pas une école d’art, Beaux arts et compagnie. On sent une énergie parfois, une détermination comme chez J. Mais tout cela a tendance à me faire un peu bailler.

Je crois surtout qu’on leur dit beaucoup de conneries, que l’on exige d’eux des « résultats « trop rapidement et qu’ils ne peuvent donc pas risquer, se tromper , échouer.

A. jusqu’à présent . Je me traîne sur le vélo. Dessine en baillant en toussant. J’écoute des extraits du Chat Botté de Deschamps à la radio. Le son est monstrueux? Ca me semble d’une laideur!. Même sans voir d’images c’est laid. La musique ( Moriarty) Pouac. Je ne sais pas ça sonne « ordinaire ». R. me dit que les critiques ne sont pas bonnes.

Un type dans la rue joue « le chant des partisans  » avec un instrument que je n’arrive pas à reconnaître.

Temps magnifique mais j’ai froid. Je dois me préparer pour aller chez DDL et parler de la soirée Fellini.Ai annulé le tennis cette semaine.

Ettore

Ce que j’aime dans « nous nous sommes tant aimés, ce sont ces deux passages: La scène du théâtre, lorsque les pensées sont des actes arr^étés dans une aura lumineuse, et aussi la scène du photomaton.

Je note la fausse scène ou vraie? de La Fontaine Trevi avec Fellini . C’est drôle.

Après une nuit « Duo pour toux et toux »( maintenant que je suis compositeur je sais que j’aurais pu accompagner hier MM à son rendez-vous Boulez-Pollini)

Nous devions nous voir mais c’est vrai que je ne pouvais avancer.

Bon , en route pour R. J’espère que les étudiants…

Chacun son tour

Pas malin d’aller jouer à 9h ce matin. Essoufflée etc. Je tousse comme une bête et appelle J.C qui se bat avec son flambant neuf iPhone. Il ne sais pas répondre au téléphone et je me moque de lui, de ses ordonnances au fond du sac, du tampon qu’il va oublier c’est certain. Il me dit que lors de sa dernière visite, une dame de 70 ans lui a demandé si elle pouvait arrêter la pilule sans trop risquer…. Ce qui est joli, c’est la pharmacie qui alimente et vas-y!!!. J’étais toute contente en tendant ma carte bleue extra dorée, comme une bouche de Mac Marseillais qui n’existe plus, heu, je disais que j’étais contente de m’entendre dire que je n’avais rien à payer.

Ventoline gratuite, sirop, et autres merveilles. ( en tant qu’ancienne asthmatique de l’équipe de France, j’aime toujours avoir de la Vento au cas où je croiserais des chiens , des chats ou bien des poussières agressives.),

Je résiste et j’ai sommeil sommeil. Je baille comme me le faisait remarquer DH, hier. Petite visite du Dimanche. J’aime bien grimper à son appartement, et papoter avec elle. Là haut on se sent à l’abri. Elle a fait un cake délicieux et un peu brûlé. parfait avec des poires dedans.

Je repars. Tiens il fait encore jour et attrape des sushis et bricoles chinoises pour les tousseurs de la rue VLD.

Dans le métro une toute jeune fille est pendue au cou de son père. Elle est saoulante et touchante à la fois dans ses petits sauts, baisers, petites manières. Comme D. m’a rendu des livres, je re-recommence les prières exaucées de Capote et retrouve avec joie ce titre de nouvelles: Des monstres à l’état pur. C’est beau. Je ne connais pas la phrase en Anglais.

Il faut que je relise les voyages de Gulliver. Je m’en souviens assez bien je crois mais…. J’aimerais bien faire cette scéno. La fille me plaît.

Message de DD au moment où je montrais à D sur YouTube le moment des si tristes Oscars d’honneur de Fellini et de Chaplin.

« Be confortable…. »

Toc. rendez vous pris à l’instant avec D.D pour préparer Fellini. Mercredi 17h

2827069890_d129108e02_o.jpg

C’est bizarre. je trouve cette photo et cette légende: Truman Capote on the set of Jean Cocteau’s « Les Parents Terribles », Paris, 1948 – « Portraits of Famous People » Round Robin,

Ce n’est pas lui? Il aurait 24 ans à ce moment là.

"Facebook is a crime when people have too much time"

C’était une bonne soirée.

Après avoir attendu le Médecin des U.M .P ( pas UMP!) car J.C ne répondait pas, et après avoir cueilli sirop et autres poudres à la pharmacie.

Traversée du quartier indien. Je suis un peu en avance et traîne devant des vitrines . Là une pub pour le chutney avec une fille plus petite que le pot, là des légumes bizarres et des aubergines toutes petites,là encore, une affiche qui parle des tamuls. Je crois reconnaître le Tigre Velupillai Prabhakaran. Mais je ne comprends rien comme on peut l’imaginer. Juste en Français est écrit: « Il est nos yeux »… En parlant d’yeux et comme par un fait exprès sur la photo que je vois, il a comme on dit « une coquetterie », c’est à dire qu’il louche, the tiger..

Donc U. avait invités J.T et son épouse. Des gens absolument agréables et drôles. Ce qui est merveilleux chez J. c’est qu’il pourrait tout aussi bien avoir 15 ans. Il a une fraîcheur touchante, une capacité à s’étonner. Ca fait du bien. Nous décidons que Jean Daive est un ready-made.

Et ce à l’unanimité.

Je rentre en toussotant. J’ai l’impression de me traîner dans les escaliers du métro. Sobre . Je suis contente d’avoir été raisonnable. C’est quand même plus agréable. Je rêve que j’ai une voix magnifique d’opéra, que personne ne le savait , même pas moi , et j’ai cette sensation géniale de chanter les grands rôles. Dormi comme un renard.

U. m’a donné les coordonnées de D.P pour trouver un étudiant en animation.

Parce que seule, et même pour la 2D ça me barbe le tutorial etc.( haha; le correcteur automatique me suggère autorail plutôt que tutorial…)

Bon, je passerai tout à l’heure chez D.H . Mais je ne prends pas le vélo. Trop fatiguée.

1.tiff

6.tiff

Je repense à un documentaire sur Renoir hier. Les archives sont formidables mais alors le montage ( avec effet du genre un tableau encadré doré, de jean Renoir qui passe de gauche à droite.

Ce midi je suis réjouie par la chanson de Facebook ; Car je déteste face book…..

I’m getting bored of Facebook….

Mais

Qui connait Mary Ellen Bute?HEHHAHAHE!!!!

Wiki

Mary Ellen Bute, née le 21 novembre 1906 à Houston et décédée le 17 octobre 1983 à New York est une pionnière américaine du film d’animation expérimental.

Formée à la peinture dans sa ville natale de Houston au Texas, elle a réalisé quatorze courts-métrages abstraits et musicaux entre 1934 and 1953. Ces films ont pour la plupart été diffusés en salles de cinéma, comme avant-programmes pour des longs-métrages.

buteptg.gif

Pfffff… et PRUNE

stats.tiff

C’est quand même un peu monotone à force…

Même si les « beaux grands cerfs dans la neige remontent le niveau;

Hier travail à A. où j’arrive tard après avoir ramé sur le vélo. Sensation de fatigue et de lassitude.

Croisé M.C sur le quai à Madeleine. Parfois on regrette de demander automatiquement: » Ca va », car une avalanche de maux peut vous étouffer. Gagné! Elle est super stressée et réagit à des antibiotiques . Elle est percluse de douleurs articulaires. Elle ne peut plus nager, ni rester debout longtemps… Ca fait peur.

Ce matin le réveil a sonné à 7h30, heure à laquelle je filmais Sarkosy. Il ne voulait d’ailleurs pas que je poursuive, puis je l’ai regardé de loin en rangeant des étagères avec deux sortes de bonnes soeurs habillées en blanc avec des cornettes noires. Puis tennis avec François ( en vrai)

Hier , me décommande chez D.H. Pas le courage, pas la frite. Puis décide aussi de ne pas passer chez P. dont c’est l’anniversaire; Mais je me dis que ce n’est pas sympa, achète deux bouteilles de vin corse et arrive à 22h rue Saint-Maur. Très sympa. Elle avait même fait une bouffe délicieuse. je vois Anna avec plaisir pus Constantin arrive. Il est vraiment drôle. Pas revu depuis Cergy je crois.

Le plus marquant de la journée, et ce qui va le mieux avec les beaux grands cerfs dans la neige, c’est la prochaine arrivée de Prune, née en décembre …

C. perché sur son nuage m’appelle:

« Tu sais pas ce qui m’arrive, j’ai une fille! »

Y. a trouvé un petit poussin au Viet-Nam

On ne s'en débarasse pas comme ça

Entre les escaliers de l’opéra dans lesquels on s’enfonce, les marais, New-York , le drapeau Colombien, et j’en passe, j’ai beaucoup bourlingué ces dernières nuits. Il y a toujours un père ou une mère dans un coin assez isolé. Mon père recroquevillé dans le noir ( il ne ressemblait en rien au vrai) . Mourant, de dos, avec des poumons phosphorescents. Chercher une infirmière pour la nuit. Puis se retrouver en voiture au bord de la mer. Puis Venise.

Des situations assez mortifères qui retardent le réveil et font qu’on le désire en même temps-pour « s’en sortir ».

Oui c’était attendre la mort de mon père , éclairée par sa cage thoracique.

Je ne sais plus, il me semble qu’il m’a parlé.

ombres.tiff

PLUIE

Partie puis remontée pour prendre une sorte de Kway.

Me fais saucer à vélo. Train de 11 57 , 8 mn de transport. J’ai failli rater l’arrêt à cause « d’Evelina ».

Hier , échange de mails avec S. Je lui déconseille le Barthes sur sa mère . Ce n’est pas le moment de lire cela , si précisément on va perdre la sienne . Enfin c’est ce que je crois.( c’est au demeurant un livre magnifique, terrible…)

Hier soir, projection ( trop cher ) de « La classe morte  » de Kantor ( ben oui yen a qui savent pas) ++ tard.

Camille trouve que c’est insupportable.

Mais au moins elle l’aura vu. On s’était couchés tard la veille avec ses deux amis de l’école.

Moi aussi claquée;;;

« La polonitude »

Je me demande ce que fait Klaus à Copenhague, ce que fait P. à Rome, ce que fait P. à Prague, ce que fait M. à Londres, ce que fait AM à Bogota…. Ce que fait P. à Toulouse,ce que fait Y. quelque part au Viet-Nam, ce que fait la comtesse à Venise, ce que fait N. au ciel ou en enfer.

rarebit_007.gif

Mac Kay

remember

L’autre jour j’ai croisé deux jumelles. Elles avaient dans les 65 ans et chacune un pansement sur un oeil ( le même ).

Il y en a deux autres très âgées qui vivent entre la place et la porte de Clichy.

Je les ai croisées deux fois. Une fois à chaque endroiT

Brrr..;;

aahosts7.jpg

Je repensais hier soir à cet extrait du journal de Mathieu Galey; lu sur FC

Il s’agissait de sa dernière visite à Josette Day, ou plutôt de sa visite à Josette Day avant qu’elle ne s’installe dans sa dernière demeure. Terrifiant. Je vous laisse trouver cela quelque part là:

Brr…

— »Belle, Acceptez vous que je vous voie souper?

—Vous êtes le maitre…

—Non… »

30 juin:

« …Il n’y a ici de maitre que vous… »

Josette Day

« Matthieu Galey décrit l’ancienne Belle de Cocteau sur son lit de mort:

« La beauté sur ce lit à baldaquins, entourée d’arômes, fardée,sereine, soudain retrouvée comme il y a 20 ans…

Et puis dans le silence, un horrible craquement, une explosion… Les viscères sans doute qui travaillent…

Atroce…

Je pense aussi à ce corps qui va brûler dans quelques jours, apprêté pour le four comme on part à la fête. Pousser la coquetterie jusqu’au néant.

De la Belle, il ne doit rien rester qu’une image, pas même des cendres.

Une pellicule, comme si elle voulait se fondre avec le mythe.

J’aime cet orgueil. »

Trade Ad 1.jpg



Hier soir RV avec F. et S. à la Station Place de Clichy. En direction de Saint-Denis , c’est toujours l’horreur. On est serrés comme je ne sais quoi. Mais on diffuse de la musique « classique » qui adoucit je ne sais quoi. Les Pauvres sans doute. Soirée drôle avec C. JP chez MT.

Au retour, un groupe de russes un peu épais.

Je regarde des photos de Bela Lugosi chez lui et ajoute le lien Bela, Betty eyt les autres.

PORQUEROLLES'S CUP

unknown_self_portrait_self_portrait_self_portraiture_gallery_blog_collection_autorretrato_autoportrait_selbstbildnis_selfportrait_painting_drawing_photograph.jpg

C’était hier soir bien tard. C’était en sortant de chez Eric qui nous avait invités, J.J, J. et moi; Après un délicieux champagne, une excellente blanquette, la vraie de vraie… J. et JJ qui arrive de N.Y où il reste encore en poste quelques mois, parlent en Allemand de temps en temps.

Nous rions, parlons de livres, des gens. On assomme personne, on est bien et le cheese-cake de Jule ( à prononcer Iouleu) est bon comme le reste.

Je file vers une heure et oublie mon téléphone sur la table/ Ca me fait plaisir. Oui, plaisir de ne plus être attachée à ce truc.

La Motte-piquet.

Un groupe de garçons et filles se la jouent décontracté en buvant de l’alccol dans des verres plastique ( qu’ils laissent d’ailleurs sur place-ya des types pour le ménage).

Ils sentent l’UMP.Evidemment ce n’est que mon avis. Mais je ne les aime pas. Je hérisse un peu le poil.

Ils sentent leurs parents et on devine déjà la calvitie mentale. Ils sont contents d’eux et parlent fort:

_ »Tu verras quand tu plaideras la première fois ».

Le haut est le portrait de leur mère et père , le bas c’est Nike ou Adidas zt auusi une chaussure-bâteau qui est une pièce à conviction.

Changement à Madeleine. Le renfort entre. Un groupe au moins 10 en queue de train. Ils ne me plaisent pas non plus. Une espèce de jeunesse arrogante. Un grand, se permet de faire en souriant un petit signe au guitariste qui n’ennuie personne en jouant, un petit signe pour lui dire;

_  » Eh, vieux, Steuplé, joue moins fort, on parle…

Terrible ce regard que j’ai enregistré, ce mépris paternaliste et compassionnel.

Je ne serais pas seule je chercherais l’embrouille.

Beurk.

Là, à ma droite la fête continue. 3 filles et un garçon, face à face sur les straps:

Un fille feuillète son carnet:

_ « Mariage, mariage, mariage…. Le mois prochain j’en ai un tous les week-end…

Elle feuillete encore

_Ah, super! J’espère que ce sera au moment de la Porquerolles’s cup!

—……?

—La Porquerolles’s cup vous savez pas c’que c’est ? C’est trop bien. On prend les voiliers et on fait une course… Le tour de l’île … Ca vous dit? On y va tous? Je demande la maison de mon oncle au milieu des vignes…

Je soupirais donc hier soir. Ce n’est pas le problème de la Porquerolles’s cup!

Mais c’est le ton, la façon de dire. Oui.

Heureusement le guitariste au sourire un peu niais chantait Joe Dassin, et « Les Champs Elysées » dans ces cas là, c’est merveilleux.

« A midi, à minuit, au soleil ou sous la pluie…. »

Moi transformée en chaise par le Marquis et ainsi échappant aux états d'âme ordinaires d'un artiste de son siècle

ET
aawhen11.jpg
enraged creature.jpg
corruption.jpg
les marquis.jpg
detail4.jpg
detail3.jpg
ET
03/2009
boxing + hirst.jpg
Boxing Rabbit de retour à Londres écoute les conseils de Damian Hirst quant à la carrière d’artiste au XXI eme siècle
wigs&wigs.jpg
Wigs and wings
peintre.jpg
Mon portrait en peintre de cour
miroir.jpg
« Miroir… »
betty deco.jpg
Décoration Betty Boop
Chaise pour les regarder
lady octopus.jpg
Célèbre collectionneuse parisienne découvrant une pieuvre vivante dans une galerie et manifestant son effroi
Moi en artiste ridicule qui danse devant un chien riche
Moi transformée en chaise par le Marquis et ainsi échappant aux états d’âme ordinaires d’un artiste de son siècle

Blog plume

main.jpg

En regardant les stats, je constate avec effroi ( enfin… ) que les termes utilisés par les internautes réunissent « Le chat doré » qui est assez sympathique et aussi les  » actrices nue arab « , ce qui me désole davantage. Ce matin cours de tennis. Depuis que R. a dit que « l’on accélère », je meurs d’accélération, je beugle en pliant les jambes et en restant sur mes appuis… et en plus le vélo au retour.

Bilan, je dévore la semoule et les légumes préparés, achetés par R; puis un dessert.

Puis A. en voiture, ça roule bien; Puis…. je m’endors au moins trois quart d’heures dans un fauteuil.

Un tél me réveille. Ca doit venir d’Auvergne… 04 77 et je ne réponds pas. travail jusqu’à 20h30.

C’est pénible sans France-Culture même si j’écoute d’une oreille. Là, programme continu de chansons grâce ou à cause de la grève/

Diner-débat avec C. et R qui détaille après cuisson la fiche technique des galettes de légumes de C; Plein de saloperies , de graisses, d’épaississant.

Merde on est déjà Jeudi….

Ysé par demain au Viet-Nam….

Message agréable d’une personne qui a vu les Colombaïoni; Message de Mohamed, étudiant à Cergy, aujourd’hui marié et père; Il faut que je lui réponde.

Retour en haut