Je fais la tête

LOUVRE 1

Voilà. C’est reparti. La même table, la même chaise. La voiture garée, le ticket tarif résidentiel, 3,25 euros.

Le bruit. Cette nuit perdue. Chercher les fenêtre en face du lit… Non maintenant c’est sur le côté gauche.

Dans quel tiroir.Ca je le jette.

Fini les vaches, le marché c’est ce matin, le B.A, les petits moments, la lecture ininterrompue. La lecture délicieuse dans le jardin.

BON. Une bonne petite visite à la Maison des ARtistes qui m’envoie une rafale de trucs à payer, voilà un e bonne reprise.

Le pire c’était au supermarché hier la tête des tomates, des avocats, des fruits. Tout à l’air dégoutant.

 

 

grizzly man

Vie sauvage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J. m’avait passé ce film de Herzog et je ne l’avais jamais regardé.

Ce que je me suis dit tout dabord c’est que ça m’ennuyait. L’écologie, les ours, tout ça. Je ne connaissais rien, n’avais aucune idée préconçue et eus la sagesse de ne pas Wikipédier avant.

C’est bien utile Wiki, mais ça peut s’avérer désastreux, dans le sens où ça coupe tout suspense, toute fraicheur, toute ignorance.

Bon, j’ai donc insisté car c’est donc J. qui me l’a donné et que j’ai confiance en ses choix.

Et le voilà ce drôle de garçon devant sa  caméra. Ok il se filme, Ok c’est Herzog qui parle pour le moment. J’avoue que les paysages sont impressionnants. Mais au delà du fait qu’on apprend que Treadwell est un cinglé des ours, on s’attache à sa personnalité. Super agaçante, entre morale, prédication, acteur peu sobre, observation de soi même, mégalomanie et cucuterie ( I love you little fox… etc… ).

Et puis cette insupportable manie de toucher ses cheveux, de les remettre en place… ( sous son bandana hum hum…) Prince Vaillant mon ami , écoute moi!!!!

Donc c’est le cinglé tout court qui fait que je n’abandonne pas.

Puis témoignages après la mort atroce, bien atroce, si atroce que la dernière bande sans image mais avec le son est insoutenable ( ouf on l’entend pas) ( ce n’est pas vraiment léger tout ça… Les parents et la mère avec l’ours en peluche sur les genoux, ( le père a les lunettes de soleil relevées et cela fait deux bandes noires comme Groucho Marx) le coroner, le type qui décrit bien les sacs plastique avec ce qu’il restait de membres… La dispersion des cendres, les sanglots…)

Ce qui est intéressant c’est de le voir faire plusieurs prises, jouer et surjouer, vouloir faire croire qu’il est absolument seul… Qu’il souffre et sauve le monde des animaux. J’éprouve de la sympathie parfois . Et parfois-souvent j’ai envie de lui en coller une…

C’est une utopie incroyable et Walden à côté c’est Bambi. Mais bon. Ce qui me trouble c’est cet absolu narcissisme, ce désir d’être un gentil Guerrier parmi des gros ours gentils; plus gentils que les formes au fond et  qu’il affuble de noms ridicules comme à Disneyland.

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