“NOUS SOMMES UN CHAOS IRRISÉ”

C’était magnifique ces quelques jours en Corrèze. Voilà ce que je voyais avant-hier de la loggia à 6h30 le matin. Un lac, de la brume. Un lac de brume. Pas de lac, mais on dirait. 5 jours délicieux.

Retour étrange; Bien sur après cela, le silence, les oiseaux, le bain frais, et les délicieuses choses simples que nous avons mangées.

Ce matin courses/ Ascenseur en panne ( le départ a failli être retardé car j’avais mis toutes les affaires dedans et ne réussissait pas à les récupérer…)

Aujourd’hui, travail de recherches ( tourner autour du pot donc ranger des dossiers, classer, nommer). Je tombe sur Deleuze et la peinture ( Turner, Cezanne, Van Gogh, Klee, Bacon, et regarde don des extraits sur Google de Maldiney que je ne connais pas. A la suite de ce cours nous parlons des diagrammes qu’il évoque. C’est un peu confus à mon gout cette histoire. La notion de diagramme  et de zone de nettoyage: { Du diagramme sort la figure, Heu bof bof? } est plutôt floue je trouve, car un diagramme est un moyen concentré d’expliquer des concepts et pas une écriture uniquement à mon sens . Des ensembles contenant des éléments peut-être davantage, mais des ensembles ne sont pas des diagrammes.  ( Même si on reconnait les dessins de Freud ou de Lombardi bien évidemment.)

Un diagramme n’et pas un dessin ou le dessin. Le diagramme effacé??? Hum…

“LA CONDITION PRÉ-PICTURALE: LA CHAOS”
“LA PEINTURE EST NÉCESSAIREMANT UN DÉLUGE”

Par contre l’idée de la catastrophe qui doit être à l’origine de la peinture, cela me parle. Comme me plaisent aussi les catastrophes ( volcans, montagnes chaos romantique ou pas. Précipices de romans gothiques et naufrages, être qui se constituent en échappant au contrôle.)

“LES CLICHÉS SONT SUR LA TOILE . LE PIRE EST DÉJÀ LÀ AVANT LA PEINTURE MÊME.COME DES ECTOPLASMES {ILS}SONT LÀ. COMME DES FANTÔMES. DANS LA PIÈCE , DANS LA TÊTE , DANS LE COEUR”

 

Expérience d’yeux cousus

Note

REGULUS ARRACHER LES PAUPIÈRES

Note

Harry Harlow experiences

 

 

 

Pluie et Méprise

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S’emparer avec plaisir d’un livre ( le choisir dans une librairie comme la récompense de je ne sais quoi, se voir déjà installée dans un fauteuil pas trop mauvais, le savourer).

Se” caler” avec délices, mais-puis rapidement s’impatienter, puis-mais attendre au moins 20 pages, le fermer, regarder vaguement la quatrième, refeuilleter, jeter un oeil à la préface puis se résigner à reprendre la lecture après avoir envoyé un SMS inutile. Se dire que quelque chose va crépiter dans une ou deux pages et que l’on va tout oublier. Mais non. Rien. Je commence à sauter des mots, lire en zig-zag, aller plus loin, soupirer et être mécontente parceque ce livre s’écoute écrire.

Voilà ce qui m’est arrivé avec La méprise que je  décide de fermer p 146.

Je déteste arrêter un livre commencé. J’en veux et à l’auteur qui m’a ennuyée et à moi-même qui, peut-être  ,suis passée à côté d’une chose essentielle.

J’essaie vainement de m’intéresser à ce récit bavard . Le double me plait je dois dire, puis les doubles. Mais  je déteste dans un livre  lorsque l’auteur dit :” tu vois cher lecteur que ci que là…”. Puis qu’il ajoute: “J’aurais pu commencer ainsi ou comme cela. ” Et des digressions, des digressions: “Mais je fais des digressions , des digressions …” P90

Sur le net je trouve cette information erronée disant que c’est son dernier roman alors qu’il est de 36. Et la fiche du films de Fassbinder.

Quelle déception après Pnine. Pnine c’est trop bien et Lolita aussi d’ailleurs…

Cette nuit je suis passée chez Cocteau qui n’était pas en forme. Il avait ses sortes de chaussons à damiers et quand il a tendu la main, berk c’était une main-poisson.

Il y avait deux villages de montagne, des chemins, mon vélo, une femme qui me parlait de plantes. J’ai tout oublié. AM qui dessinait des plans pour son exposition et soudain une tristesse terrible. La voiture était décapotable et ouverte et il neigeait à l’intérieur. Je n’arrivais pas à la refermer comme un jouet en plastique.

Il fallait que je trouve R. pour lui dire que ça n’allait pas du tout. C’était assez mouvementé mais je ne me souviens pas bien. Il y avait une autre personne chez Cocteau… Sais plus…

Samedi soir dîner sympathique et familial chez A2G.

Je suis à vélo et il fait bon pédaler dans la nuit. Dimanche matin hop tennis puis  J. passe vite fait .

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Le château de Rojdestveno appartenant à la famille maternelle de Nabokov, dont il hérita en 1916.

La cape est dans l’air/ Retour au château

photo

Je viens de recevoir cette photo de C qui est en route pour le Pérou.

A l’instant, C. part. Elles est passée me montrer son dossier pour les concours. Elle est en prépa.

J’ai eu un peu froid à A. Humide, désagréable.RAS sauf que je me demande pourquoi ce tableau de Chirico me fait tant d’effet. C’est horrible et je le trouve magnifique ” Fair is foul….

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rappel/ Notes été

Meteorologia
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CHATEAU DES CARPATHES
La Stilla, cantatrice italienne, 25 ans
Rodolphe de Gortz, baron, propriétaire du burg, mélomane, de 50 à 55 ans
Franz de Télek, comte, 27 ans
Orfanik, savant au service de Rodolphe de Gortz
Rotzko, soldat, dernier compagnon de Franz de Télek, 40 ans
Nick Deck, forestier, fiancé de Miriota Koltz, 25 ans
Miriota Koltz, fille de Maître Koltz, 20 ans
Maître Koltz, birò (juge et maire de Werst), de 55 à 60 ans
Jonas, aubergiste juif, tenant le “Roi Mathias”, 60 ans
Patak, médecin de Werst (en fait ancien infirmier), 45 ans
Hermod, magister (maître d’école), 55 ans
Frik, pastour (berger), 65 ans
Le colporteur, juif polonais

 Norman Bates

Antony Crafton ( listes, livres  france cul 9h 30 vendredi 23)
Hazan histoire de la page
24 mai. —” Revu l’admirable Frankenstein (1931) de James Whale. Il me frappe que ce film qui emprunte sa forme à une théatralité assumée, ce film joué devant des toiles peintes — et qui est en effet l’adaptation d’une pièce de théâtre, et non du roman original de Mary Shelley —, obéisse d’un bout à l’autre à la logique du fait divers. C’est évident dans la scène où le monstre, qui joue avec une petite fille, la noie accidentellement.
Mais c’est vrai même de la première partie, qui se passe dans l’univers fabuleux de la tour-laboratoire de Frankenstein. Relèvent ainsi du fait divers l’aversion qu’éprouve Fritz, le représentant du Lumpenproletariat, envers le monstre, qui, lui, est hors-caste, et dont Fritz devient inévitablement le tortionnaire, la vengeance du monstre (qui pend Fritz), l’irruption sur les lieux du drame de gens qui n’ont rien à y faire, et qui ne feront que compliquer les choses, le père et la fiancée de Frankenstein, ainsi que le « meilleur ami » et rival. Fait divers encore, à la fin du film, l’irruption, au travers de la baie vitrée, du monstre dans la chambre de la mariée, que son fiancée a, par une erreur de jugement monumentale, enfermée à clé dans cette chambre, croyant la protéger. Fait divers enfin, mais je l’avais déjà noté ailleurs, la séquence finale, qui raconte une scène de lynch.
Je ne crois pas qu’une civilisation puisse échapper à la logique de ses propres images. Revoyant la fin de Frankenstein, je ne puis m’empêcher d’y voir une prophétie du nazisme.
Et la chose extraordinaire est que Triumph des Willens, de Leni Riefenstahl, qui est presque immédiatement postérieur (1935), est un anti-Frankenstein, puisque ce qui est montré dans Frankenstein comme des scènes de terreur (des femmes en costume traditionnel, apeurées, aux fenêtres de leurs maisonnettes médiévales, des gens qui défilent avec des torches parce qu’ils cherchent quelqu’un pour le tuer), est présenté dans Triumph des Willens comme un idéal ardemment désiré (les femmes aux fenêtres célèbrent l’arrivée de l’ordre nouveau, les porteurs de torches font une émouvante retraite aux flambeaux).
Ces images « riment » extraordinairement.”
Je ne sais pas où j’ai pêché ça. Là: Extraits du journal de Harry Morgan 2012

Azimov/ robot

clement pansa ers  (dada)
Le Pan-pan au cul du nu nègre : édition originale, page 13.
Nouveaux trucs nouvelles combines Broodthaers
Cilice mortification
Haire
Revoir le Mont-analogue de Daumal
Les singes qui fracassent les globes de verre ( Faust) cité Edith Wharton dans Les Dieux arrivent
 
CURIEUX
L’anagramme de Albert Einstein
Rien n’est établi
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