“Il portait une chevalière noire représentant une tête de mort”

C’était souligné ( par moi ? quand? ) en noir dans le livre ” la Dame de pique ” qui contient également d’autres nouvelles ( Les récits de Feu Ivan Petrovitch Belkine ) . Il s’agit ici de La demoiselle Paysanne. Il me semble que sont toujours délicieux les moments de lecture des auteurs russes. J’ai beaucoup aimé le passage dans le Marchand de cercueils où les défunts-clients reviennent et où danse un petit squelette. Envie de m’y replonger. Je me souviens des journées passées au bord du lac Léman à lire exclusivement de la littérature Russe ( Oblomov etc… ) et aussi à marcher en râlant car les bords du lac sont privés. . C’était en décembre et il y avait un bon feu dans le salon de l’hôtel. Nous avions passé tous les deux le 31 dans cet endroit. J’ai d’ailleurs retrouvé à ‘instant dans un Lermontov, un billet de théâtre sans doute les premières représentations de Moins deux avec R et Trintignant.

Les journées me semblent assez routinières. Pas désagréables, non, au contraire, mais grises et tristes de part la lumière et la pluie. Dernier post, 21 Avril. Ca file. il faut toujours que je réfléchisse pour savoir ce que j’ai fait! Vu la belle exposition Brancusi, une autre aux Beaux arts et dont le rez de chaussée m’a semblé plus interessant que tout l’arsenal de Venise qui décidemment est bien confus ou trop clair je me demande;

J’ai noté : Etude Lyonnaise d’un livret de l’astrologue Peter Creutzer ( 1528 ) et aussi les broderies de Jagdeep Raina. Les gravures de Goya également : ” No hay quiennos desate “1799. Plus loin-flash back – on me voit entre C et J et nous faisons toutes les trois des grimaces. Je ne reconnais pas l’endroit. Je porte un foulard à pois. Photos de la peinture en cours. Puis événement, un article m’apprend qu’hier le Moulin Rouge a perdu ses ailes !!! Les lettres M O et U on été entrainées dans la chute !!!

Voyage à Grignan. J’aime être tranquillement dans le train avec ce polar Japonais sans aucun style d’écriture notable, mais assez lisible pour qu’on ait envie de suivre les actes de ce serial killer parmi les lycéens et assister au massacre. Temps perdu . Tanpis pour moi. Descente à Valence. Pluie battante. Je déteste le Sud sous la pluie. Nougat sur le bord de la N7 , route de mes vacances d’enfant et qui sous ce ciel sombre est bien sinistre. Il faut ajouter les pompes à essence abandonnées, les lieux vides, les magasins de nougat fermés. Finie la vie de la N7. Les cafés et restaurants du bord de route, des épaves que j’aimerais bien photographier. La liste des lieux de tourisme de cette époque et qui ont fermé est immense. Je photographie La chapelle de AVJ, qui est très réussie et suis surprise de me retrouver face à la tombe de Philippe Jacottet dont j n’ai rien lu, je le confesse. Mairie, photographier les étendards , les drapeaux, regarder quelque reliquaire contenant des petits os de Madame de Sévigné et aussi une salamandre sculptée. Je passe devant l’hôtel où nous avions séjourné lors du festival de la correspondance. J’évite de m’attarder sur ce souvenir ensoleillé. J’avais, je ne sais pour quelle raison effacé de ma mémoire, le château qu’il est pourtant difficile d’oublier. Déjeuner ( le maire qui je suggère, alors qu’un os à moelle atterrit dans son assiette, d’en faire un faux reliquaire )et promenade dans la ville pour chercher ce qui semblerait le plus judicieux. Ne pas proposer un ” geste esthétique”, mais quelque chose qui pourrait avoir existé depuis longtemps et qu’on n’aurait pas vu. Un portail peut-être, une grille. Donc pas une sculpture. Celle de la Marquise, assise une plume à la main , couettes à anglaises au vent / Marie de Rabutin Chantal /est aussi une fontaine à têtes de lions . En parlant de ” genre sculptures ” quelle horreur que ces machins en forme de sportifs que l’on croise. Il y a les horreurs de l’Assemblée nationale mais aussi celles qu’on a placées pour les jeux olympiques à Jaures ou dans le secteur. Affreux.

Je regarde des images du Théâtre des pantins de Jarry- avec Bonnard… Tiens quelqu’un fait des vocalises. Dimanche dernier je terminais de céramiques et passais devant une tente derrière un tas d’immondices à Barbes. Ma collection de ” vases” s’agrandit. Puis la semaine a recommencé, se lever tôt, partir à Argenteuil, travailler avec la radio, passer chez D. M’endormir, peindre à nouveaux et ne pas trop négliger les oiseaux. Exposition Brancusi Mardi. Magnifique; Je ne sais pas quel est cet événement au Centre, il y a du monde partout, des petits stands pour se restaurer. L’ambiance est plutôt sympathique. Et puis Mercredi et puis Jeudi et puis Vendredi , muguet inclus ; Et oui la pluie et puis la monotonie et puis le spectacle de Jean. Découverte des tableaux brodés de Mary Linwood . C’est juste incroyable. Un lion menaçant… Je cueille sur le chemin vers l’atelier des herbes dont je fais des bouquets qui me semblent très beaux. Je les partage avec les oiseaux qui me semblent plus heureux dans cette verdure. Je crois sentir l’aneth. A la maison R. achète des pivoines qui palissent à mesure que leur fin approche. Il ne faut pas bouger le vase car comme dans la peinture de l’Accademia où l’on voit un jeune homme triste, les pétales tomberaient. Ici pas de lézard cependant.

La nuit des géants

Selim Sasson journaliste

Cette nuit sorte de cauchemar. Jean François Debord ( qui fut professeur de morphologie aux Beaux-arts et qui est ma bête noire, enfin ma vieille bête noire ),donc JFD était une sorte de Frankenstein ( le monstre pas le savant ) hybridé avec un géant de Barcelone ou de Douai. ( J’i été il y peu de temps si étonnée à Barcelone de les apercevoir dans la perspective d’une rue et fascinée en les regardant tourner sur eux même ) Oublions ce personnage qui rôdait dans la maison d’Amiens puis était accompagné par une géante anonyme. Dans le même rêve j’ai retrouvé mes écouteurs dans la poche arrière d’un de mes rares Jeans. On ne parle jamais de mes écouteurs égarés et au réveil, R me demande: Au fait , tu les as retrouvés tes écouteurs ? Il y a quand même des choses étranges. Travail encore à A, peinture grisou encore, tentative de tout petits formats ( c’est dur ). Peinture dite abstraite. C’est amusant, moi qui ai toujours peint disons “lisse ” je prends de plus en plus de plaisir à un peu de matière. J’ai terminé THEY COME BACK, terminé un papier de cet été qui, à la relecture était insuffisant, fini la grande peinture ou apparait le personnage de Magritte avec sa jambe de bois ( Jean Marie ). En cherchant pourquoi Jean-Marie ou plutôt : Qui est JM, je trouve une interview de Marien et l’histoire des faux billets et du faux tract. Il dit que le surréalisme c’est provoquer des effets poétiques. Voilà. C’est bien pour cela que le surréalisme si bien sur s’ il m’intéresse ne me passionne pas plus que cela. J’arrive par la voie du web, chez Dali et je ris tout d’abord de la mise en scène de cet interview: L’interviewer à l’arrière, Dali au premier plan mais les deux regardant dans le même sens. Je pouffe parfois de rire:La verité c’est exactement la télévision liquide , le mystère c’est le contraire de la vérité donc c’est de la télévision solide . Bref du coup Jean-Marie a disparu et je n’en sais, pas davantage sur cet unijambiste à grand nez, jambe de bois et sac sur le dos suivi par une poule sur fond écossais orange.

8h42

Aujourd’hui c’est le dernier jour . Voilà .

J’ai visité par hasard un local à A . Pas mal. Pas mal . Hum hum.

Mecki par ci, Mecki par là

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Partir de Drummond de Melfort pour arriver là:  AK – Kindermotiv, Glasperlenaugen, puppe, Kleinkind, c’est à dire dans le royaume de Mecki , c’est quand même amusant. Suis passée par des grottes, des duels, des scènes équestres et des cartes postales de Noel horribles.

 

Hier après midi je m’endors en re-regardant l’homme qui aimait les femmes. Le début est splendide avec toutes les voitures qui se garent côte à côte.

Dessin hier après midi ici, et FC : Simon Leys/ Intéressant.

Rapide visite au BHV ( c’est déjà l’horreur de Noel ), expo de SR au centre Japonais.

Bonne soirée à la galerie. Edith arrive. je l’appelle Mémère Scob pour la taquiner

Merci petite Hélène de m’avoir invitée ; je n’ai parlé qu’avec des gens sympathiques, ce qui n’est pas si fréquent ! t’embrasse tendrement Alice

Tiens cette nuit j’ai cassé un grand miroir.( c’est sans doute les photos de Bascoulard qui tient son miroir brisé pendant la pause ) Et je n’arrivais pas à sortir d’une espèce de passage en barbelés.Puis , ah oui, on voyait une immense et magnifique perspective comme un sous bois et qui montait qui montait. Je cherche une perceuse et passe dans des rue . Il y a des pieds de bébé qui sortent d’un chou-fleur blanchâtre. Il est debout puis oscille , je passe dégoutée et ça fait splash comme une matière molle. Je fais un détour pour ne pas repasser là. Je soupire en écrivant. Mais c’était vraiment dégueu ce truc.

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What a difference a day makes…

Twenty four little hours

What the sun…

My yesterday was???

Messe à Saint Roch. C’es la Sacem qui m’avait prévenue. J’y suis allée mais je ne connaissais personne de la Sacem. J’embrasse Dominique Delouche. Bon. C’était plein. ( le nombre de disparus cette année c’est dingue , entre Papa Wemba, Michel Tournier etc… )

En sortant il pleut mais je marche dans le jardin . C’est beau et je fais une photo-poncif= les chaises dans le jardin vide mais ça me fait sourire ce genre de carte postale!!! Il y a une séance photo avec un jeune garçon noir très beau. Le photographe veut me prendre aussi. Dac. Ne regardez pas vers moi et marchez. 

Je photographie à mon tour le garçon, puis des scouts qui s’accrochent le pied avec une ficelle, puis un type en kilt. Mais ses chaussettes font des plis.

Au boulot.

LA FIBRE DU SAMEDI SOIR

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les 7 dernière paroles du Christ/ Théâtre de la ville Paris

Houuuuu. Ca va plus vite ! C’est certain. Je m’en veux de m’en émerveiller. C’est pratique c’est tout. Comme j’ai changé de box en tremblant ( la nouveauté et l’évolution dans ce domaine m’effraient et d’ailleurs si on pouvait rouler en carrosse ET avoir la fibre ça me plairait. Qu’est ce que je raconte.Tout marchait yes. Par contre le téléphone non. une jeune fille m’a répondu. Puis dans les temps de réinitalisation je lui ai demandé sur quel point de la planète elle était. Agadir. Ha Agadir, j’arrive!!!! Bref tout marche.

Hier table ronde au Petit Palais. Yasmine Youssi fait bien le truc. JMO et MM sont de chaque côté de moi qui ne suis pas dans l’expo!!! Le sujet c’est les artistes dans leur atelier et avec les photographes. Je ne suis pas particulièrement brillante mais maintenant dans ces trucs, je suis parfaitement à l’aise. C’est léger, ça n’a pas plus d’importance que cela.

La veille justement photos pour Connaissance des Arts à l’atelier. J’ai tenté un “je vous en envoie ”  mais non, il y a photographe obligatoire. Je connais CP qui m’a déjà photographiée , je l’aime bien, sa présence est agréable. Je la laisse faire tout ce qu’elle veut et on décide que je l’ignore totalement. Mais je sais bien qu’elle « plongera «  tôt ou tard: les pots de pigments, le chiffon, les mains avec de la peinture. Personne ne résiste à ces poncifs. Mais c’est mieux qu’elle fasse à son idée et après je resserrerai le truc. Evidemment pas question de la page pigment ou de mon air pensif. Je préférerai une photo en mouvement qui me semble plus juste ( si on peut parler de justesse avec un observateur ). Je disais hier que même si on ignore le photographe , on, enfin je sais que mes mouvements sont moins déliés. je les observe, je me vois. Un peu comme dans l’espace vide  quand Peter Brook parle du corps et du Carpet show. En fait, des photos d’atelier, c’est du théâtre. Un acteur qui sait qu’il a un spectateur. Mes expressions sont sans doutes un peu plus forcées.Mes geste également. Je lis « Scènes de la vie d’un acteur «  de Podalydes et m’émerveille de sa précision, des ses descriptions qui me traversent, que je ressens: La peur, le ridicule, le mécontentement, la compassion, la haine, l’ennui, le doute. C’est comme s’il versait tout cela au somment de nos crânes et que par un petit trou tout cela coulait en nous.

Donc les impôts sont faits, la fibre installée, la table ronde passée. Plus que le concours des Beaux-arts et les portes Ouvertes qui me gonflent je dois dire car j’aurais voulu quitter Paris dès que possible, aller travailler avec le bruit des cigales, porte ouverte. Mais quand même c’est bientôt/ Aller chez Marin, faire les trucs à la traine, préparer les livres à emporter, travailler encore sur le projet, en fait dans 15 jours …

Le plus éprouvant (!) sera de trouver un maillot de bain. c’est le pensum annuel, tout est moche. Il me faut aussi des godasses de marche et commander un climatiseur. payer les PV à la traine, heu, ranger l’atelier. Tout à l’heure j’irai au tournage de Frederick à la Courneuve.

Je retrouve cette image du spectacle où jean dansait seul. J’avais morflé pour la peinture des toiles ( seule haaaaaaaaa ) 10 X  20 m  pour le fond, mais comme c’était à l’Allemande il y avait aussi les côtés et les frises. Oh putain. Et on ne saurait imaginer mon épouvante quand, arrivant à la menuiserie du père de DB, j’ai vu l’élément de décor au fond à gauche, sorti de l’atelier et plus haut que la maison. je me suis dit que je m’étais salement trompée. Tout était immense. Mais non. Sur le plateau, comme chez Alice, tout a rapetissé et c’était parfait. Quelle trouille !!!!!

GRR les châssis

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Je viens enfin de me débarrasser des chassis que j’ai utilisés aux beaux-arts . Comme je les portais dans la rue à Arg, une personne envoyée du ciel (…) m’a demandé si je jetais tout ça. Jeter … Non, mettre à disposition , oui. L’idée que cela va servir à des malades mentaux me réjouit.

J’ai déjà dit que je déteste l’idée du châssis. Comme réalité et comme métaphore. Ainsi ce document des année 1970 de Almeida, me déplait aussi. La peinture, le châssis,blabla. J’ai fait quelques tentatives avant la ” fermeture définitive”. On verra plus tard.

Puis j’ai empilé mes croutes me disant que je pourrais un jour y découper des formes.

almeida chassis

Hier big journée aux Beaux-arts avec Jonathan dont la présence rend bien plus facile l’examen des travaux. Je suis plutôt contente. 3 ou 4 UC non données / Simplement un manque de travail. Quelques pleurs ( oui mais ), quelques travaux impressionnants.

Travail toute la journée pour trouver l’orientation de l’expo. Puis RV avec C. pour en parler.

Ce matin RV avec P à la MR

Pluie

Dans le genre mes poils se hérissent, ceci aux soirées nomades:

Vendredi 5 février de 16hà 22h Daido Moriyama

A la carte ( printing show )

Une performance ephémére et participative où chacun sélectionne 40 images parmi le 60 proposées par DM et en définit l’ordre afin de créer son propre exemplaire du livre.

Les lives sont imprimés et reliés sur place puis signés par l’artiste.

Reservation obligatoire, tarif unique 60 euros 

AHAHAHAHAHAHHAHA!!!!!!!!

Toutes ces heures

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Toutes ces heures… Toutes ces croutes

Je suis revenue de l’atelier pour la cérémonie en hommage à Vilmouth. Beaucoup de monde. Ce qui est terrible c’est qu’on n’y croit pas vraiment. C’était bien triste. Après j’avais envie de faire l’imbécile, de rire, n’importe quoi de vivant.

Puis ( et j’y pense il faut que j’aille chercher mon vélo s’il y est encore ) (…. ) devant le BHV. Hum..

Avec V, on papote en marchant rue du temple. Soldes. J’achète un pull ( il gratte ) et un autre . J’adore les vendeuses surtout quand elle n’ont pas d’humour et restent de marbre quand vous leur demandez si elle ont des crocodiles à col roulé en 38 par exemple. J’ai la flemme de retranscrire ce que certaines racontent mais c’est quelque chose, entre le “pantalon carotte” oui oui ( forme carotte ! ), ce qui est chic, ce qui se fait. Bon on connait.

Passage rue Sainte Anasthase pour faire coucou à F, puis un verre , puis galerie.

Bon j’ai poursuivi le bazar châssis avant de me débarrasser de tout ça. Rien de concluant. Ca m’évoque un mauvais décor de théâtre. Je déteste les châssis d’ailleurs.

Toutes ces heures… Toutes ces croutes… Toutes ces heures… Toutes ces croutes… Toutes ces heures… Toutes ces croutes… Toutes ces heures… Toutes ces croutes… 

PLUIE BATTANTE , FLEURS ROSES et un papillon en tube qui passe par là

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Françoise Sagan: “Je ne renie rien”

Voilà. C’est ce que je vois de ma table: La pluie horrible et les fleurs roses  si bien soignées du voisin d’en face – je le vois vieillir , en silhouette dans son intérieur, ce n’est pas si loin chez lui.15 pas dans l’air et je suis dans son salon. Il se lève tôt, traine un peu en peignoir, téléphone. Il était professeur d’histoire. Laissons-le assis de dos dans la pièce de gauche. Je ris en repensant au passage ou Françoise Sagan parle de son père. Pas le temps maintenant. Il faut que je retourne sur le champ de mine à savoir mon atelier plein de châssis des peintures époque beaux-arts: Que des croutes il faut en convenir, que je découpe.

Bon je file.

( Si j’avais un assistant parfois ce serait bien )

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Je renie tout

Départ demain.

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En toute logique j’aurais dû commencer à faire “ça”, plutôt que ce qui est peint de l’autre côté!.

Si j’avais intégré Cergy qui était une nouvelle école ( en 76 pas certaine que c’était commencé Cergy ) au lieu des Beaux-Arts qui n’était pas le sommet du contemporain loin s’en faut, j’aurais fabriqué ce type d’académie. Peu importe, c’est fait,  mais zut , ce que c’est moche ce que j’ai peint à cette époque!!!! Et tout ce temps passé à cuisiner des croûtes!!!Mieux vaut en rire, sinon c’est déprimant.Et après, poubelle!!! Et ouf et ciao!

Ca prend de la place, c’est lourd et en plus c’est moche.

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atelier sans disposophobie, quoique…

 

Le fauteuil de Homer Collyer soudain et quelques mois après est le portrait du mien, rangé en haut. Donné par mon frère, j’y ai fait des siestes, des lectures, des réflexions et des choses plus scabreuses. Il est quand même un peu plus présentable que celui des Frères!!!

Regarder des documents concernant la disposophobie est terrifiant et à peine concevable. C’est vraiment la question de notre rapport aux choses, aux objets, aux vêtements.

Certains disent ( alors qu’il est flagrant que leur situation est “anormale” au vu des images où ils sont prisonniers des éléments) Donc certains disent :

“Je ne suis pas malade. je suis collectionneur.”

 

Où dois-je écrire. Dans ce blog ou dans celui-ci.

 

 

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