La fin des Noctambules.

Donc pour ce qui est de la fin de soirée aux Noctambules, la vérité est que l’on n’osait pas partir.

Quitter le navire des Gars d’Menilmontant, en fait la barque d’un seul gars, ça nous faisait de la peine à C. et à moi.

Mais quand faut y aller….

On a dit au revoir Monsieur Jojo, bravo Monsieur Pierre et on a glissé dans le froid du boulevard, on a tourné dans la rue de la fourchette à escargot ( toujours en place ce matin, comme une arme lilliputienne )et on est allées se coucher

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Noctambules

Je me disais dans le couloir du métro que la fille devant , dont je ne voyais pas le visage, la fille de dos avec un chapeau et une écharpe mauve parlait aussi fort au téléphone, que je lisais-pas fort- mon livre en marchant.

J’éprouvais une antipathie certaine pour ce manteau de laine gris qui m’empêchait d’entendre le rire de Jacqueline de Romilly …

Et voici qu’elle me précède dans le compartiment, que je me place comme je peux avec mon sac en bandoulière, découvre sortant de l’écharpe violette un sourire agréable et un beau visage.

Une autre personne.

La première, la mauve au téléphone, la deuxième la violette au sourire.

Bon. J’ai pas mal joué, le terrain devient plus petit que lorsque j’ai repris et mes gestes sont plus amples.

En plus j’ai davantage d’assise .

Bon.

Peu de personnes viennent dans mon atelier –antre maudit de mon désespoir !!!!!-

C’est comme ça.

On ne peut pas dire que je provoque ce genre de situation. La différence maintenant est que si on me demande, je réponds plutôt oui sans changer de sujet de conversation ou trouver je ne sais quel prétexte.

Et même que ce n’est pas si désagréable. C’est ce que je me disais ce matin. Ca fait pas mal.

Ce qui est horrible c’est quand on sent que l’autre a besoin du numéro de singe savant, que rire est impossible, etc..

Quelquefois j’ai envie de me scotcher la bouche à l’envers pour être bien certaine qu’on me trouve intelligente.

L’intelligence est incompatible pour certains, avec le rire, une certaine sympathie , le sourire, l’enthousiasme. ¨Etre intelligent , c’est donc être désagréable, l’artiste chiant , jamais content, sinistre. Moi ça me fait rire l

Bref, j’ai passé un bon moment, simple, enfin normal à mes yeux. Sans ronds de jambes. C’est reposant…

Mais après une visite il m’est impossible de travailler. Alors en revenant de la gare, je croise Fred qui range son stock de bouquins et fouine.

—T’as la revue Bizarre?

—Non, mais j’ai des Pauvert ,là, dans cette caisse.

—Sade?

—Il m’offre le journal inédit. Puis je passe là et là en commentant, et on rit. Je retrouve dans une caisse un vieux catalogue de M.G qui était aux Beaux arts assistant de L.N…. Sans commentaires.

Par contre commentaires en découvrant un texte de C.M ( chut, Claude Mollard).

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Actuellement

Conseiller-maître à la Cour des Comptes.
Expert culturel.

Photographe.

Je raconte l’histoire qui il faut bien le dire fait bidonner tout le monde, celle où C.M croisé dans une expo me dit:

_ Vous savez?

—…

— Je suis devenu artiste… et j’ai aussi un nom d’artiste; Claude-Charles Mollard…

C’est une révolution, il faut en convenir.

Je suis un peu méchante, mais comme il m’avait dit avec beaucoup de tact que j’avais vieilli, ce qui est exceptionnel ( d’habitude en 20 ans on ne change pas)… Je me rattrape!!!

Hum hum. Les vocations tardives existent , j’en conviens mais là.

Je pense à Jacqueline de Romilly et son bouquin délicieux.

Les autre sont pathétiques. Nous mêmes le sommes. Ce qui est important c’est de ne pas être dupes de notre ridicule.

Je me disais bien qu’il avait troqué la flanelle pour le velours et une coupe de cheveux plus longue… Oh là là…. Et content de lui en plus.

Bref. J’ai trouvé le programme du casino de Paris, avec R. qui pose aux côtés de Saint-Laurent, Cesar, Zizi Jeanmaire etc. Il me l’offre aussi et je l’ai posé sur le bureau de R.

Hop je reviens j’ai un truc à faire…

Le truc c’était les courses, car R. finit de répéter tard et que je ne suis pas là ce soir.

Ma soirée ne pourra ressembler en rien à ces moments passés avec C. aux Noctambules. On voulait (re-)voir Pierre Carré, car il avait été longtemps souffrant

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La première salle de Noctambules est un salle de bistrot normale. Un garçon les yeux vagues, gentil quand on lui parle, la patronne au cheveux gris derrière la caisse, souriante avec nous.

Le sanctuaire, c’est derrière, dans l’obscurité. On s’avance.

Description:

A gauche côté bar sur la route du temple, une fille black devant un verre de je ne sais quoi sans alcool

sur un tabouret , un mec.

Passage du Styx: Personne, sauf un type devant une grande bière qui de temps en temps se raidit et fait des petits gestes avec les mains, comme s’il se parlait tout seul en langage des signes.

Plus tard en pouffant discrètement , on l’appellera l’echo puis l’ombre, car il nous fixe -mais vraiment-et c’est dur de ne pas éclater de rire, puis on a l’impression qu’il copie nos gestes.

Pierre et au fond, avec Monsieur Jojo.

Il entame ses standards ( chansons montmartroise ect, Gégéne et tout)

Il a l’air content. Sur la photo que j’ai trouvée , c’est du gâchis car on ne voit pas sa chemise rouge à jabot.

Il est souriant et ne découvre aucune dent.

C’est il faut bien le dire un peu triste. Il toussote puis reprend du poil de la bête et vient vers nous avec le micro pour que l’on puisse chanter Pi-ga-leu…

Quoi qu’il en soit, j’adore ça. Et même s’il y n’y a pas un chat et si les consommations sont bien trop chères ( 18 euros pour un verre d’assez mauvais bordeaux et une petite bouteille de cidre), c’est vraiment un monde qui disparaît.

Bon, j’ai perdu ma suite et fin et je n’ai plus le courage de la reconstituer.

Les noces du Doge et de la mer/Interview DEC 2008

Nicolo Marcello 1

Doge Marcello

Marcello

Eng3100

Nicolo Marcello 2

doge de Venise

3 X 4h d’interview de la Comtesse M.

Quel monde ‘étonnant » comme elle le dit elle-même…

Trois jours avec le Brouillard, les bals, Primo le domestique fidéle jusqu’à la mort, Primo-First.

Atmosphère de Cahiers d’Aspern, de Mort à Venise, des chemises noires, du mariage du Doge à la mer ( Nicolo Marcello : 13 août 1473 – 1er décembre 1474 Doge de Venise), du Bucentaure, d’une orange épluchée, d’une domestique au mains argentées…

Son

Hier je suis passée chez C.A pour trouver le son de Tea-time. C’est agréable son studio. On y est bien même si hier il n’avait pas de thé.

—Une mouche, tu as une mouche ?. Il faudrait presque rien. Comme un son de mouche.

C. s’est mis aux manettes de logic et en avant.

On a fait un peu moins de la moitié de « son homéopathique », avec mouche et soupirs de chien . Des plaintes de fantômes à peine à peine dans le long couloir à la chauve-souris.

Puis Don Giovanni chantonné. Mille et tre pour Christophe, et vorrei e non vorrei pour moi

J’ai bien aimé ces moments et on s’est bien amusés.

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Au moment où j’écris je pense que l’on pourrait chanter ensemble Don Giovanni, quand le marquis et la marquise reviennent de leurs ébats.

Mais ça m’a donné envie de travailler sur je ne sais quoi mais pas seule.

L’histoire que m’a racontée Cam. tout à l’heure est un vrai court métrage. Je vais lui dire.

Passage à Arg, puis chez D. qui ma prête un béret et des gants rouges pour le retour. J’invite E. à diner ce soir mais pas de réponse.

Si vous cherchez ce genre d’outil, qui est assez proche de la fourchette à escargots, sachez qu’il y en a un rue Viollet le Duc, paris IX. Sur le mur qui longe le supermarché, et un peu caché sous un adhesif.

Appelons cela le fourchette cameleon.

C’est bizarre quand même.

C’est pour cela qu’il faut avoir l’oeil aiguisé….

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Hier soir, périple à Clamart où je retrouve J. et G.

Ils sont délicieux.

Topkapi

Me réveillant un peu tard après avoir peint sur du métal, roulé cette peinture, découvert un fleuve et aussi un soldat inconnu dans une chapelle futuriste, enlevé les poils d’un chien sur une tenture, et redressé le montant de bois d’un lit qui ne cessait de tomber ( rêve prémonitoire, j’y reviens)

R. au téléphone avec l’épouse de Jacques Echantillon qui est mort hier

Donc après avoir longé mon fleuve ( autre prémonition) , je me suis éveillée trop tard à mon gôut et j’ai filé sans réfléchir à l’exposition super plan plan du Grand palais.: Istambul.

Mon Dieu , ( je ne parle pas des oeuvres bien sûr ) que c’est laid. Laid et laid. Ridicule avec ces tentures ou pierres ocres sont imprimées, coupoles pédagogiques avec projection « diaporameuse » à l’intérieur, ambiance « spot rouge ».

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ll fallait avoir envie de ne pas fuir. Un monde de dingue( et surtout de touristes et centenaires et vieille bourgeoise comme d’habitude)- alors qu’il n’y avait strictement personne dans la queue et … Bref.

Les bustes d’empereur comme poids -Arcadius, Ariane, Aelie Eudocia

Un éventail d’argent

Une colonne de l’Eglise Saint -Polyeucte composée de marbre et de pierreries ( » c’est tout en carrelages » dit un Monsieur ), un monstre en bas relief Senmurv (

Créature fantastique composité ailée à tête de chien, aux pattes griffues et à queue de paon. Le terme est souvent confondu avec celui de sîmurgh)


Un espion Vénitien, qui dessine en secret une forteresse. Nous sommes en 1453,

Magnifique objet de cristal de roche et d’or damasquiné: masse d’armes, où des boules sont prisonnières de griffes de rapaces.

C’est inouï, même si je n’ai pas envie de recevoir en plein visages ces splendeurs de transparence. Mélange d’agressivité, de violence et de limpidité absolue. Absolue contradiction. Tuer avec une boule de verre. trop de beauté pour tuer.

Un caftan rouge et or qui me semble celui d’un géant. Il est en velours Italien.

Puis les motifs d’un tissu pour coussin, Cercles concentriques et végétaux ( il faudra qu’un jour je prenne un peu de temps pour m’appliquer et comme George Sand ou Schwob, ou Anne Bertrand, ) afin de ciseler des phrases, de décrire, d’être précis et riche.

Hum hum. C’est dur.

Alors oui. Le plus vilain de cette exposition se trouvait à la fin. Quand soudain ; ö splendeur de finesse on passe fend le Bosphore-vidéo pour contempler des machins archéologiques. Mais j’avais rêvé du fleuve…

Je suis sortie en soupirant et en dédaignant les loukoums en vente à la librairie)- ben oui- et me suis retrouvée entre trois manèges et quarante odeurs de nourriture foraine: Du sucré au salé, de l’épais au liquide, de l’huileux… à l’huileux.

Direction Virgin car il me faut tout de suite  » Le jardin des Supplices » de Sade.

—Ce n’est pas de Sade, mais de Mirbeau.

Bon. Pourtant G-je sais tout avait dit Sade.


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Je prends le voyage à Naples et comme de Sade à Sand il n »y a qu’un bras, je sursaute en voyant-oui je me frotte les yeux mais je ne rêve pas- en voyant le volume 2 de Consuelo !

Coup de théâtre la Porporina n’a donc pas dit son dernier mot! Retournera-t’elle au Chateau des Géants ( avec le beau Caftan de la vitrine.. hoho ) , moi qui dès la fin du premier tome-que je pensais unique-me disais tout bas que George nous abandonnait de façon bien abrupte. J’achète . Et en passant je prends également un petit livre qui me fait déjà sourire, « le sourire innombrable  » de Jacqueline de Romilly. Le début est cette histoire de la chambre où se reposer avant une conférence, chambre à Londres et lit à montant de bois. Héhé , comme dans mon rêve…


Body art

Autre chose à dire, mais pas pour le moment.

Juste révéler mon aptitude à l’exposition du sang: ( ceci pourrait être un élément de dossier pour entrer dans une école d’art gnarc gnarck….)

On se souviendra qu’il y a disons 3 semaines, une guêpe endormie puis réveillée me piqua le lobe de l’oreille à 4h du matin en Auvergne.

Lobe que , ce soir en devisant, je grattai ( A-I passé simple… hum hum…)

Voilà, Mesdames et Messieurs pour la première fois en France, et hors collection, le Saint-Suaire, le suaire de l’oreille droite d’H.D, V.P, pressée, entre ses doigts de main droite.( aussi)

Désolée d »être démasquée comme utilisatrice de So-Pa -Lin

Plus intéressant demain j’en suis certaine.

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PAÏNI/Louvre : « L’extase indécente du Sommeil »

Blanchot/Michaux/Cocteau/Schultz

Baudelaire/Lautréamont/Proust/TH. Gauthier

Surréalistes

Valery/La dormeuse

Boeklin Rachmnaninov: L’île des Morts

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Voir Füssli: Le cauchemar
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Extraits:

Rohmer-Kleist: La Marquise d’O

Akerman-Proust: La captive

Misoguchi: Miss Oyu

Vigo L’Atalante

Flfl Illustration 380
Les rêves Vampyriques: La recherche du repos définitif

Dreyer:Vampyr
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Dreyer

« Le sommeil comme un masque »

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Un petit os

Il affirme qu’un mystérieux os, ayant appartenu à Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII est un radius de girafe… De quoi provoquer la colère de la Marquise Pompadour qui croit dur comme fer qu’il s’agit d’un tibia de géant. (Promenade érudite dans le jardin des plantes/Fig littéraire)

C’était agréable de retrouver A. chez C.G pour l’exposition des dessins de Fernand Desmoulins.

Beau temps et cache-nez.

Puis Thé comme des vieilles dames chez Mariage, où je n’étais jamais allée.

Ils ont des drôles de tenus ces garçons. j’hésite entre deux sensations ou même trois.

La première est que cet accoutrement a quelque chose de colonial.

La deuxième est que cet uniforme a quelquechose du peintre en bâtiment: Une salopette qui se serait transformée en costume de Pee-Wee

La treizième, que ce costume est peu seyant.

La quatrième que ce vêtement de travail est exactement comme il faut où il faut.

Cinquièmement , que ce deux pièces est salissant, mais qu’…..( je ne sais pas quoi, on a sonné à la porte…)

Apparait A.M qui travaillait au Musée Gustave Moreau.

Kiné et ecrasage d’un point précis du coude, qui me fait grimacer et sursauter parfois.

Puis autre thé pour moi seule. Non plus un thé Perse assez décevant dirais-je ( bien plus belle était la théière transparente d’A, où flottait je thé au jasmin, ) mais un Lipton théière inox, brûlure garantie.

L’idée était de commencer le voyage; Le voyage à Samoa, offert par A. . J’aime ses-ces délicatesses de petit cadeau,

Je suis donc Schwob, enfin, je le suis dans sa cabine et dans les infinies descriptions de la mer, des rivages et nuages:

Ting me dit qu’on voyait une grande ville dans les nuages. Par mon sabord ouvert, j’aperçois une étrange apparition….

Papotages, lecture de pages écrites par A. suite à sa lecture de mon livre.

Qu’est ce qu’une displaced person, est pourquoi ce sentiment d’appartenir à cette famille.


Et l’os mondain de Johnny, suite:

« Aux Etats-Unis, on nous dit que son opération (à Paris) était un massacre », »



Comedie Française…. »virer, écarter, évincer, révoquer »

« C’est la loi terrible de cette maison unique : on y est jugé par ses pairs et Catherine Hiegel n’est pas le premier membre de la troupe à être dégagée prématurément.Ce qui est un peu gênant, ce sont les raisons invoquées qui filtrent : Catherine Hiegel ne serait pas un bon Doyen. Elle négligerait trop la part « sociale » de cette fonction. Elle serait trop « clivante ». On entend également parler de la nécessité des récupérer des « douzièmes ». Et bien sûr, Catherine Hiegel est une Sociétaire à 12 douzièmes… »

Armelle Heliot


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HOP

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9 decembre

Finalement je suis contente de ne partir nulle part et ainsi de travailler à A.

Déjeuner avec E. délicieux chez un Viet de la Tombe-Issoire—le meileur que je connaisse. C’est bon, mais très bon et délicat. Le riz gluant cuit je ne sais comment dans un bambou….

Puis RER . Je descends à Luxembourg car cette foule m’oppresse. C’est blindé, sans doute à cause de la neige.

Bonne idée: Je traverse le Jardin du Luxembourg tout blanc, observe des batailles , me dis » Ce soir là c’était bataille de boules de neige dans la cité Monthiers », puis écoute le sifflets des gardiens qui annoncent la fermeture.

Cela fait plusieurs fois que je veux enregistrer ce moment.

Sous la neige, à ma gauche, ce qui serait l’objet d’une mauvaise photo » poétique » : Les portants du terrain de boules et leurs porte-manteaux nus.

Achat d’une cagoule pour moi et C. à la Clé des Marques qui vaut vraiment la peine pour ce genre de trucs. Et ceux qui sont intéressés par les cachemire de Ralph Lauren, yen a à 125 Euros… ( jdis ça, jdis rien.)

E. trie tous ces livres sur le Japon, il y en a un paquet.

Voilà.

Commencé le voyage à Naples de Sade, mais vais terminer mon Schwob que je ne trouvais plus.

Et aussi emporter le scrap d’A à A. pour le lire par petites bouchées quand je me fais un thé.

Allez hop le Kiné

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Lucevan le stelle

Comme R. m’a boutée hors de ma Safari-hutte, j’ai mis mon bonnet sans du tout savoir ce que j’allais faire, où j’irais. Je prends un Velib, rencontre Vincent qui m’offre un vraie pomme de jardin, arrive Erick, discussion-Identité… puis R. apparait . Lui aussi va faire un tour.

Moi je démarre. Opera , place Vendôme ( j’aime imaginer que c’est la première fois que je vois cette ville, que je sui un touriste, que tout est neuf ), Concorde, je décide de « faire » les Champs. Monde fou, traineaux et cerf, toboggans, chalets et des quantités de lumiere ( il y avait un article dans le point qui racontait l’ascension de Monsieur-j’ai oublié, et de son l’entreprise ( illuminations diverses dont tour Eiffel etc)

Avenue Matignon, on change de couleur. On passe du Blanc au rouge. Je traverse le pont, moins de monde, passe devant un campement- le contraste est étrange. je me décide pour Saint-Germain, Odéon. Arrêt. Je croise un homme grand aux chaussures qui martèlent le sol. Elles sont ferrées. Quand nos épaules sont sur la même ligne je l’aperçois que de sa bouche sort une dent jaunâtre. Nosferatu, me dis-je. Je dépasse la boutique hyper tendance qui vante les mérites de l’anti-shoe ( à ne pas confondre, j’y pense à l’instant avec l’Antiphon, dont je serai incapable de dire quelque chose-oublié…)

On s’en fiche de ces chaussures concept à bascule . Un couple âgé s’interroge comme sur un dessin de Sempé.

Je passe devant Champion et voit un ouvrage de G. Sand. Zut je ne le trouve pas. Il y a diable dans le titre et ce n’est pas evidemment La mare au diable…

Thé au Rostand, après avoir regardé la vitrine sombre de Corti fermé.

Re-velib et retour par Le Louvre.

Je n’aime pas cette pyramide. Qu’elle soit dans ce sens ou dans l’autre.

Puis en pédalant je décide de chanter doucement, puis en m’enhardissant, à tue-tête ( c’est joli tue-tête), un air de La Tosca.

Eh bien, c’est pas si facile de pédaler et de chanter en même temps. C’est pas si facile.

Pédaler sans chanter ET avec une jambe de bois… Hum hum c’est déjà coriace.

Pédaler sans les mains, avec une jambe de bois en chantant à gorge déployée, et en montant la rue des Martyrs, moi je dis Hat!

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DE SAISON

En distribuant ses tracts le FN qui relève la tête comme un minaret, distille des âneries qu’il est aisé de s’imaginer. ( Ce matin rue de M.)

Je leur offre ce documentaire

Les derviches 1955/ Macedoine

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Regardez

EMILIE



Emilie Sannom a plus d’une trentaine de films à son actif. Elle débute à 23 ans, dans Apachepigens hævn (La Vengeance de la fille apache) en 1909, un film de Cal Alsrup. Elle apparaît également dans la comédie de moeurs København ved Nat, où elle interprète une danse primitive échevelée.

Sa carrière s’interrompt tragiquement lors d’un spectacle aérien en 1931, lorsque son parachute refuse de s’ouvrir.



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Ni Orson Welles, ni Bob Wilson
(Jean, le Cadet)

Cinémathèque : Magyar Nemzeti Filmarchívum

Nationalité : Hongroise

Réalisateur : Mihály KERTESZ


Coucou

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Je la trouve belle cette horloge .

885 euros? Mettez m’en 2

ENQUËTE

Qui secoue ses miettes juste au dessus???t aussi des allumettes noircies.

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Les miettes désagréables m’ont amenées .

C’est décidé, je veux être trader. C’est drôle ce blog. Des graphiques des courbes et des courbes et de temps en temps un ours, Sherlok Holmes, Pee-Wee ( que j’avais totalement oublié)

Je n’y comprends rien:

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Ah Non

Je pars voir l’expo chez C.G, puis tout part de travers.

J’ai laissé le vélo à A. Je suis à pieds. Pas de Velib. Si. La chance.

Labo. A peu près 50 personnes devant moi. ce sont des tests que je viens chercher. Le type ne trouve rien. Rien. J’attends, je lis. Après une demi-heure, victoire.

Il faut que j’aille chercher des boites. Et voilà que je ne réussis pas à enlever l’antivol. C’est super mal fichu ce système. Le temps passe.

Je décide d’abandonner l’expo, J’irai tranquillement cette semaine.

Je ne veux pas regarder les images sur le site, mais la curiosité l’emporte. Je regarde. Miam miam.

Et c’est exactement ce qui m’intéresse les dessins médiumnique. Je vois peu Victor ces temps ci mais je ne suis pas mauvaise en fluides, en expériences Mesmeriennes (? « riques »?)…

Je plaisante. Et hier encore, même si cela n’a rien n’avoir, je me souviens de la page ou PB cite Cardan. Rien à voir avec les fées le dessin médiumnique.

Mais quand même c’est accepter que la réalité n’est pas si simple, n’est pas ce qu’elle est.

Hier en rentrant avec la voiture, j’avais l’impression que j’étais emprisonnée dans un décor, un cylindre, un panorama. C’était l’influence de ce que j’avais lu.

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Fernand Desmoulin/Je suis fatigué 1900 1902

On peut voir une publication sur le site… ( je ne sais pas quel est l’outil ideal pour feuilleter un livre clairement, simplement.comme ça:

DEVISES ET EMBLEMES ANCIENNES & MODERNES, TIREE…

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