Days / Faire un truc par jour
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Faire un truc par jour
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
NOTES PHOTO/LIVRE un beau site 5b4. blogspot
Books on Books #10 Zdeněk Tmej’s Abeceda duševního prázdna (The Alphabet of Spiritual Emptiness) published in 1946 enables a rare look, from a captive’s perspective, inside a Nazi forced labor camp in Breslau, Poland during World War 11. It is remarkable that Tmej, a Czech citizen made to work for the Nazi war effort for two years, was allowed to photograph at all, let alone describe the psychological stasis of his experience with the poetic voice that these portraits and still-lifes convey. Books on Books #10 presents every page spread from this extremely rare and fragile document including the original texts by Alexandra Urbanová translated for the first time into English. Czech photo historian Vladimír Birgus contributes a contemporary essay on Tmej called Zdeněk Tmej’s Conscripted Labor in Germany.
Yutaka Takanashi Photography 1965-74 is beautifully realized with three different cover images silk screened onto the cloth of the boards. A yellow translucent dustjacket wraps the book and the color I have been told reflects the tone off an exhibition poster from the first solo exhibit of this work in Japan in the 1980s. The printing of the plates is also exquisite – a modern offset interpretation of the original’s lush gravure which remains rich and clean. The design reflects the twisting and turning of the original (horizontals oriented vertically) but with additional gatefolds for a few of the horizontal pictures. It was printed in an edition of only 500, 30 of which come signed and numbered with a print. An additional 100 were signed and numbered by Takanashi. I strongly recommend this book if you can get one. They are a bit pricey but I assure you it is because these books were expensive to produce.
Pas grand chose….
Vent : N à 3 km/h
Humidité : 87 %
Haunted house
…Si ce n’est La Lybie etc.. bien sur.
Et ( ça alors un rayon de soleil !!!!!! )
LN mannequin de Rey
Bon je prépare pour la galerie des choses afin qu’ils s’y retrouvent. Un pensum d’être penchée sur moi-même et regarder ce que j’ai fait.
Berk
reçu les photos de V. de Berlin. que j’aime bien
Trouvé d’autres choses et aussi envoi de P.
Hier vu rapidement au 3PC ( et sa clientèle de jeunes cravatés je l’ai déjà dit )T.
Emission sur la guerre que je chope au passage
Nuit agitées. Rêves et eveil vers 5h ces jours ci. A Taiwan ma mère. Elle a dans ses affaires les deux chapeaux de soleil ou plutôt ( visières » banches de madame Feles.)
A un moment elle a le visage tout blanc.
Elle est seule et personne ne semble la voir( comme un fantôme)
Je dois préparer mes affaires. Il y a un camion devant la maison et je dois conduire. Je rentre en fane. Dans ma bouche un petit sabre argenté grand comme une fève. Je suis étonnée de le sortir et qu’il devienne un grand sabre. tout le monde rit de ce changement d’échelle.
Tout ça pour dire que je suis contente quand la nuit est terminée.
Je regarde La Maison Hantée de Buster Keaton, toussote, état bizarre et inquiet.
On a retrouvé Maurice Guillaud et Martine par le net.
Vu M. et les enfants… Oh merde un truc sur l’euthanasie je coupe le son.
Rey Kawabuko
Untitled 2
Dimanche après midi / Ab à la Bastille/
Je repars avec son texte et » le ciel dans un tapis »
Thé au jasmin et parfum de jasmin qui se localise dans un seul point de la pièce.
Atelier de F. et A. Dimanche soir. En retard.
Cherche voix de Dorothy parker. trouve et par la même occasion des interviws de Buster keaton.
Cheveux
Rapunzel / Grimm
esais montage avec tresses et rasée
henri IV
Voix encore cassée
Charlotte Rose Gaumont de la Force
Sans tousser
Je ne suis pas sortie de puis près d’une semaine et le temps est donc un peu particulier. Voix toujours cassée même si , ouf, je ne tousse plus.
C’est à rendre dingue la toux.
En fait cela a commencé Mercredi dernier aux beaux arts pour la conf sur la main.
Je passais après Jeff, pianiste que j’aime beaucoup et qui a dit des choses passionnantes. Nous avons ensuite bu un verre aux « DEUX ACA », mot que je n’avais pas prononcé depuis perpéte; En plus, » les 2 aca » n’était pas mon bar attitré.
Comme le type demande de payer au bar « comme dans un pub Anglais » je m’énerve puis décide de me calmer tout de suite plutôt que de déménager. Je deviens radieuse en emportant les verres. Retour en bus avec Jeff où nous parlons de direction d’orchestre , et moi de l’interroger sur Celibidache qui m’impressionne ( quelque part dans ce blog )
Le lendemain et comme je suis voix de perroquet mais en avance, je passe chez CA ( Dans l’entrée de CA, le type habituel est tassé au bout du couloir et fait sa prière.) rendre Snow à PG puis me balade vers Château Rouge et regarde ce qui s’y vend:
Des poissons séchés vendus par des femmes accroupies. des sortes de fruits qui ressemblent à de petites aubergines. On est loin, bien loin et j’aime bien. Ca parle , ça grouille et surtout ça se grouille de ranger les cartons aux signaux qui annoncent les flics.
Passage donc aux BA où je rentre avec plaisir dans l’amphi de morpho qui est très beau mais semble plus petit qu’avant lorsque j’y subissais l’insupportable Debord ( pas lui, l’autre!!!!) .
Je trouve VS qui fait cours. Ca sent le dix neuvième siècle. J’imagine que comme à l’école vétérinaire dans la salle des dissections rien n’a changé. J’aime bien ce recul étrange dans le temps.
Rêvé et rêvé et rêve. Nez sur le côté comme Picasso et les demoiselles, je parle, puis images totalement oubliées.
Ah oui. La maison d’Amiens et la porte de derrière qui donne sur enfilade de pièces où on fabrique des sortes d’automates. J’y ajoute timidement des éléments et je m’aperçois que cela ne choque personne puisque c’est moi qui avait fait le reste et que je n’en savais rien.
Hier sortie. Ca va à peu près mais fatiguée. RV à la galerie à 10h ( pour moi c’est l’aube en ce moment ) où nous arrivons à 10 h pétantes.
Blabla et choses; Déjeuner dans un japonais et passage rapide pour voir l’expo de Gilbert &Georges. Ce sont des artistes que j’adore mais là je trouve cette présentation chic et ennuyeuse ( ( URETHTRA Postcard pictures )
exposition accompagnée de Deux énoooooooormes livres très beaux
Bon. RAS mais ce que je trouve vraiment très drôle est ceci:
La présence des deux chaises vides est pour moi hilarante. De retour à la galerie, fou rire avec C. et N. sur le même thème.
C’était tentant de faire des associations et je me demande comment ils ont pu récupérer pour la galerie ces deux fauteuils identiques dont G&G ne voulaient plus. C’est par l’intermédiaire de leur ami de Londres je crois.
Commencé, et pourquoi jamais avant je vous le demande, Les cahiers de Malte…. Mais c’est magnifique!
Ce matin, je trouve l’invitation de P.C pour hier soir où nous « fûmes » au théâtre ( pas toussé une fois mais un type a baillé dans un silence et à gorge déployée ce qui est particulièrement grossier, je n’en revenais pas.)
Donc un Michel Aumont toujours parfait dans une pièce qui parle d’euthanasie ( petit théâtre de Paris) .
Pas une bonne pièce en plus. Bavarde. Naturaliste, avec un rythme qui ne marche pas. On oublie.
RESUME
Après la semaine à l’école, où à peine arrivée et pour cause de froid et de brouillard intense j’ai eu immédiatement envie de repartir. J’ai résisté et tout est devenu normal très vite: Le silence tout d’abord pesant devint parfait, puis le feu, puis le paysage sortant enfin de cette soupe blanche.
Et puis il y avait la visite de l’usine immense que l’on me prête avant démolition. Plusieurs bâtiments, des plus anciens aux plus récents avec une sorte de maison de maître centrale qui devait être la première fabrique de fusils Zapatero. Ca me plaît comme nom Zapatero.
Vu avec plaisir P. et E puis D. et F.
Visites à l’hôpital de Saint Bonnet , très beau bâtiment 17eme ( un âne vient de joindre deux parties avec un appendice hideux). Le même sans doute qui a semé des plots dans la rue principale. On se demande qui sont ces nunuches des bâtiments de France. On dirait un Algeco suspendu le machin.
Le premier jour j’ai fait une grande promenade et j’ai hesité à aller dire Bonjour à Petrus au château de Marandière. Il est dehors quelque soit le temps, s’occupe de ses poules et se des lapins dans don bleu rapiécé.,Puis ayant commencé les corrections ( encore encore du bouquin sur Nicole) , je suis restée près du feu à travailler.
Decente au village pour le pain et autres trucs, journaux, un café… Le jour du marché un type vend du Mimosa. C’est magnifique cette immense tâche de jaune sur la place.
Le premier soir j’avis acheté la fameuse saucisse d’herbe, spécialité locale que je n’aimais pas beaucoup au départ. Peu de lecture. Pas, pour ainsi dire. RElire et anoter prend plus de temps que je n’avais escompté.
Je monte au Supeyres mais cette fois pas à vélo et arrivée en haut , brouillard à nouveau que je filme.
Pluie verglaçante, ça c’est une saloperie.
Je décide de fermer la maison Dimanche et part à 18h après qu’Y. m’ait donné des oeufs tout frais pondus et tièdes.
J’ai écouté au retour une émission passionnante sur le voyage-pélérinage à la Mecque
Au tournant des granges; « l’Henri » en Bleu de travail flamboyant et en sabots porte un sot. Il surgit du virage. Il a plus de 9à ans, sec comme une trique, toujours actif.
Les gros porcs se mangent 10 tonnes de décor
CARTOONS ENCORE
Pas trop le temps
Bouffes du Nord
Wims et Carmelo Bene
Jacques Taroni
Macbeth
puis avec plaisir retour en métro avec A.H
Blabla pas le temps/
Mais drôle de trouvaille que les exercices de désignation de Decroux sur You tube.
Je me délecte de ces images en repensant à cette jeune femme qui n’a pas trop ri de se voir « désignée » par moi.
Oh lalalalalalalalalal
++ tard pour Macbeth
G. pas là
la dame qui tousse
J.Marc
Pinocchio au retour
Unglee et coca cola
Je pars demain
Note / leah Gordon
Leah Gordon
J’ai acheté le livre Kanaval . Malgré une maquette moyenne ( couleurs moches et inutiles ) documents intéressants sur Haiti, les masques . Les photos sont tres belles . on pense parfois à Diane Arbus.
L’Amour fou
Je crois que si l’on a envie de se flinguer mais que l’on cherche une vague issue, un vague espoir , il est de toute urgence de ne pas regarder l’intéressant » Amour fou » réalisé par Pierre Thoretton.( interview de D.P)
Moi j’ai envie d ‘ouvrir la fenêtre et de crier , de respirer. de vivre. De ne jamais revoir Un Brancusi, un Poussin, Un Cranach. ( Au moins pendant une demi heure!!!)
Comment dire cette tristesse ressentie face à tant de perfection, proustienne ou pas (!). PAs d’air, pas de vie. Tout est splendide, posé, figé et mort;
Des jardins Majorelle à la Datcha de Normandie; de la rue Babylone aux moindres endroits filmés qui deviennent des moments de vie taxidermée.
Pierre Bergé est touchant dans son costume vert de gris. Les oeufs coque du Flore se tiennent bien et les gars de chez Chenue précautionneux pour emballer ces sublimes oeuvres , dont on assistera à la vente à la fin du film.
Courageux de s’être séparé de tout.
Je me souviens du Bal des Monstres ( quelque part dans ce blog ) auquel nous avions assisté AH et moi. Splendeur absolue des oeuvres et des objets ( mis à part les Lalanne que je ne peux vraiment pas aimer).
La mer grise et agitée , et comme une figure symboliste sur fond romantique , PB de dos face au paysage ou PB dans un miroir, après la séquence des crânes. Vanité bien sûr . On a compris. Un peu appuyé tout cela. Aussi la salle des ventes vides et PB seul.Vanitas Vanitatum+ et in Arcadia ego+ un peu d’opium+ des oeuvres et des oeuvres et des oeuvres ou la vie irrespirable dans un Musée. La vie empaillée, la vie fourrée à l’extrait de Proust, la vie chez Swann, la vie avec Charlus. Bon.
Mais ce soir , pas de petit pot de caviar sur un lit de glace dans un étui de cuir noir apporté pour N. alor sque j’allais la visiter à l’hôpital.
» Emportez ça Hélène, emportez le.!
Et moi, je l’ai oublié sur la table.
Notes du Dimanche. Du musée du Caire à l’oreille cassée de Clement Rosset
Alexander Kluge
Jen Toutin
Elias Holl
Bellicorum Instrumentum liber

Ca barde en Egypte. Mais qui est entré dans le musée et a commencé à casser? La police elle-même?
Samedi glacé à vélo. drôle de Samedi sans vraiment d’entrain.
Chez X, et pendant qu’ E. poursuit sa maintenance , j’observe les bureaux de l’open space.
C’est drôle comme se révèle la personnalité et le caractère de chacun sur quelques mètres carrés. Je suis pour quelques minutes l’inspecteur d’aucune enquête. Chacun a sa façon de construire son bureau, de s’organiser pour créer un minimum d’intimité: Ordi au milieu, dossiers autour, bouteilles d’eau alignées. Ou ordi au milieu et terrain dégagé de chaque côté mais bordel au sol. A l’entrée la secrétaire a bien aligné ses post-its et ses crayons. Même chose sur les écrans. Le bordélique se détecte immédiatement. Nous en rions et analysons de la même manière.
La rue Charlot est pleine de boutiques terribles dans le mauvais sens du terme. Bobo ethno, galeries merdiques ( sauf Crousel bien sur)
Nous déjeunons DEHORS au très bon boui boui Japonais , c’en est un , du marché des enfants Rouges.
Ca caille terrible malgré la petite théière de fer blanc dans mes mains. Mais cela nous évitera de sentir la bouffe en sortant. Puis RV avec S devant chez Perrotin. Je lui montre ce qu’est une exposition conceptuelle et lui explique un peu les « définitions méthode », les dm. Pas si simple.
Un chocolat chaud.Un coup de fil à M.
La salle du manège la semaine dernière. Et demain???
Je décide de rentrer à la maison et de me débarrasser de mon vélo.
Passe le disque d’installation pour contôle du hard ware. Tout normal. Memoire normal. Pourquoi alors ces applications qui se bloquent, les DDe qui ne montent pas??? Pénible… Pas le courage de passer chez M. sur la rive gauche comme promis . Repars en métro pour l’expo chez Christophe Gaillard « the title as the curator’s artpiece ».
1936
J’aime beaucoup le petit texte à la fin de l’idiotie de Rosset. Il y est question de l’oreille cassée de Hergé. De l’original et de la copie, du double et du réél. Vraiment bien. Je me le garde dans un coin. Ce serait drôle de lire ça dans le colloque de G. Je vais lui proposer.
Ai accepté la présidence du jury à Toulouse en juin pour les diplômes. Les quelque fois, c’est ce que je disais à F. , les quelquefois où j’ai accepté d’être jury, je me suis dit que ce serait la dernière fois. là, 18 étudiants à ausculter. Parler , analyser , commenter…
Dîner très agréable chez MT . Blabla divers. Rires et imitations des uns et des autres. Ce matin, tennis à reculons. c’est rare mais ça arrive. Même pas le courage de faire ma corde à sauter. Puis ça va. C’est vraiment agréable ces cours exigeants. Technique et mental. C’est vraiment intéressant. Moi j’irais bien tous les jours.
Dimanche tranquille et recherche d’images. Feuilleté les livres de De Richaud ramenés par R.
Travaille un peu pour l’intervention aux BA du 9. ( extraits de films-la Nuit du chasseur/films expressionnistes et en passant un documentaire sur Cocteau.)
Nous devons aller au cinéma mais je m’endors monstrueusement . Au fond de la mer, bras et jambes de plomb et qui sait un petit filet de salive à la commissure des lèvres!!!

Appelle R. pour qu’il mette le chauffage à l’école. Zut. Jane est à l’hôpital. Bon.
So What Miles ?
Je suis claquée. Tous les jours à A. Alors qu’il ne semble pas faire plus froid, j’ai eu plus froid. Il y avait du vent tout à l’heure. Bonnet deux pulls; bonnet à l’intérieur , grosses godasses. Ce matin en arrivant à la gare ( lecture de
Je peins en me demandant quand je me réveille ( ! ) à quoi ça peut bien servir et puis me mets dans la position de ma propre élève. Je me dis alors « fais toujours ». Sinon je reste vissée toute la journée. Et être vissé sans fumer c’est pas marrant.
J’ai reçu en deux mails successifs les voeux de Fred N. et l’annonce de Gennevilliers pour le spectacle de Arthur N.
Les images m’intriguent mais je ne serai pas à Paris la semaine prochaine. Je file à l’école voir l’usine que D. a trouvée et tirer des plans sur la comète. J’y retournerai selon disponibilités, etc… Peut être avec C. ?
M. dans un sale état vues les nouvelles. Passe ce soir.
J’écoute Miles Davis ( oui jamais je n’écoute de jazz) en croisant les doigts pour que « Flunch » et ses spécialités enviées de tous n’écorche pas mon oreille.
En passant
c’est bien DEEZER mais quand j’écoute Haendel, j’aimerais autant pas qu’une fille a la voix ordinaire me parle de la pizza Flunch.
( envoyé par AM de Bogota )
Rinaldo et » Accroche toi )à la tartiflette » , ça va pas du tout.
TEMPS HORRIBLE
Dans l’expostition Revenants au Louvre
Dans » l’amour fou »
Dans l’expostition Revenants au Louvre
Dans l’expostition Revenants au Louvre
aRman suite
Ne voulant pas rester bloquée sur mes positions, je vais visiter les trois sites conseillés par un aimable internaute.
Nom d’une pipe. leur point commun ( et je ne parle pas encore de l’oeuvre) c’est d’être plus laids les uns que les autres . Terrifiant ces mises en page, lettres de couleur etc…. Quant aux oeuvres, c’est terrible d’en voir tant.
Quant aux histoires d’héritage qu’ils se demmerdent!!!!!
« Messieurs a-tten- ti -on!! A-tten- ti -on ! »
Ah ben bravo
Et bien ils ont atterri ici même ceux qui cherchaient un couvre lit gris argent. On n’en parle pas assez mais le couvre lit gris argent est ce qu’il faut après quatre ans de mariage. c’est élégant et discret. Je ne saurais que le recommander si on me le demandait.
Diane(s)
moustaches
J’ai entrepris la récolte des moustaches ajoutées dans le métro et sur les affiches. toute aide est bienvenue.
Hier soir. Encore la Commune pour un Labiche très drôle ( mais comme dit R. Labiche c’est du Offenbach sans la musique). C’est vrai que n’est pas Feydeau qui veut.Et que tout repose sur rien. Quel travail d’acteurs. Tous excellents. Ils rebondissent , traversent des écrans de papier, ont des faux nez, perruques et costumes réussis. Décor parfait . Comme je suis comptable théatral, je pense qu’on aurait pu faire l’économie des toiles peintes.
Le texte est terriblement vieillot mais pas la mise en scène, pas les acteurs. Ils doivent perdre 10 KG à chaque fois.
La distribution est parfaite qu’il s’agisse du physique ( la mèr eet la fille comme deux jumelles, le filleul plus large que haut etc. Et les cheveux postiches, dressés, épais, bouclés, chauves…
Les scolaires ont dû souffrir un peu car le vocabulaire est daté, » Ah ça ».
C’est un théâtre qui grouille de monde.
On a mangé quelquechose après. Coté bouffe j’épargnerai à tous mes reflexions. Je dirais juste que c’est sympa et pas très bon. mais on n’est pas là pour manger. R papillonne à droite à gauche comme un acteur qu’il est.
Crombecque,
Hop Sportivo. J’y vais.
Je ris encore du mail de MM
Ce qui m’est vraiment arrivé
Et bien la vérité la voici toute nue toute crue.
Pendant que je dormais….
Conversations avec la mère du fils
« Conversations avec ma mère »
C’était hier au theatre de la Commune. Avec Sadoyan et bezace. Pièce tirée d’un film argentin. Une table. Une chaise. Une mère un fils. Un fantôme un fils. Une morte un fils.
Le bruit d’une cocotte minute et la pluie. J’ai beaucoup aimé. Ce soir on y retourne voir un Labiche car DB nous a invités.
Suis passé à la librairie Place Clichy où l’on m’a serré la main ( j’ai dû au moins acheter 5 livres là dedans:
Les morts bizarres de Richepin
Traité de l’idiotie Clement Rosset
et
Mauvaise journée demain de Dorothy Parker
Eh Eh
« Le MATERIAU HEMINGWAY-ein . »
Entendu à l’instant. Comment j’écris ça moi?. Dorothy Parker dans son article sur Hemingway en 1929 de parle pas d’oeuvre Hemingway)(i)enne… ( le tribut de l’écrivain p259 )
Le texte sur Madrid est magnifique . Penser à l’associer à Mourir à Madrid / Note Nicole
Je ne hais pas Dorothy Parker.

couverture+moustaches
Il y a tant de bon dans les pires d’entre nous et tant de mauvais dans les meilleurs d’entre nous qu’il ne sied guère à quiconque de parler de ceux qui restent
Comme l’appelait son entourage/
Moi je dirais The wit ou la vie est un shaker étincelant.
The wit, c’est Dorothy Parker.
A l’instant me vient à l’idée la nécessité ( peut- être, peut être pas dans Paris d’avoir une vie de Province. D’aller par exemple le Samedi dans la même librairie ( ou bibliothèque), et pour moi celle de la Place Clichy . Autrefois elle était vieillotte. A présent je l’aime bien.
Bon. Le recueil de nouvelles » Comme une valse » est particulièrement désopilant; je crois que le mot est un peu fort mais c’est vrai que le rire vous vient comme un coup de poignard. Certaines réflexions sont d’une telle cruauté, férocité, et d’une telle justesse, que ce nom THE WIT est vraiment juste. L’esprit.
La première nouvelle ne m’a pas beaucoup plu » Les heures blêmes ». Mais elle prend sa juste place quand, comme pour les bons livres on recommence le début dés que l’on vient de terminer. Pour bien fermer le dessin du serpent qui se mort la queue ; le petit ourobouros, dont j’ai encore vu un exemple sur je ne sais quel tableau à Strasbourg.
J’avoue que je vais essayer de mémoriser: « Ne faites pas le terrier d’Airedale ». et Inutile de dire pourquoi ceci me fait pouffer de rire. Il faut lire l’héritage de Whistler. Page 229
C’était une grande dame lourde, habillée de façon stupide, avec des joues pendantes et des paupières qui semblaient avoir été piquées par des abeilles p 101 Haute couture
Bon voilà.
Entre autres choses.
L’autre soir , lors du dîner agréable et tranquille-sans histoires dirais-je après la conférence de P.l’ allais choisir le cochon de lait aux mirabelles et P. m’en a dissuadée.

Soit. Le civet de sanglier n’a fait qu’un tour lorsque j’ai vu son nom sur la carte. Hum avec un peu de chou rouge et les « chpezzeli » et une sorte de purée délicieuse..
Le lendemain j’ai acheté chez le Christian des beignets un kouglof.
Dieu (?) que c’est mauvais ce machin. Enfin je n’ai jamais beaucoup apprécié ce genre de spécialités, Panetonne ou autres…
En tapant Kouglov pour m’assurer de l’orthographe, une image surprenante arrive en 5 eme position.
C’est une rousse aux chevaux couleur du cochon de lait ci-dessus.
Avec des gros seins et une grande bouche. Dans une robe échancrée, décolletée aux manches courtes qui finissent leur course en s’effilochant… Heu je ne sais plus ce que je voulais dire . Soyons plus simple. La bombe rousse et souriante pose dans une robe parme sur un fond turquoise. ( Les afffinités electives / Michel François …Un peu ennuyeux??? Non. C’est que sa voix est un peu mono-triste…) Oui alors on tombe sur un site qui s’appelle Lociol » Plus proche la mort ». Visiblement il y a des épisodes et un des personnages est KOUGLOV, justement.. J’y trouve aussi cette image . Oh il est monocorde ce type. ..
Mas pourquoi beaucoup d’artistes sont ennuyeux . Zut. pas bêtes . Intelligents mais chiants disons le. Pas vivants. Un type, un savant mettons,qui parle de l’anti-matière ou de la physique quantique est plus palpitant. C’est vrai.On dirait que nous on a pas le droit de rire. Oui oui je vois qui est Bioy Casares; ou » je me souviens de ce petit roman excellent « C’est vrai quoi, une monteuse de cinéma, un réalisateur, un savant , un chef d’orchestre, ça respire. On écoute on sourit, on râle mais c’est là. Non? Bon. Je n’ai rien dit.
L’histoire du Bus en carton et du vrai bus cependant m’arrête . ( Affinités électives.)
intermède

SOAP
Cendrars
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« .…vous offriront en retour, de la part de l’artiste, un dessin qu’il a réalisé pour vous, ainsi qu’un petit morceau de savon de santal de sa composition. »
Je ne voulais pas exactement commencer par cela , mais parfois on retient davantage ce qui semble stupide , vain, risible.
De toute évidence, cet extrait reçu dans la lettre d’info du centre Pompidou n’aurait pas dû m’atteindre davantage que cette phrase entendue dans le TGV Strasbourg-Paris:
Voyageant en IdZen ( à ne pas confondre avec le IdZap !!!!), cette phrase s »est échappée du haut parleur: « Mesdames et messieurs bienvenue dans Idzen. Si vous n’avez pas encore salué votre voisin– ceci est la phrase intacte- , la suite est du genre » Faites-le ».
Je me pince seule, pince ma voisine et lui arrache la joue en guise de salut; Je crois rêver.
Me dire à moi, à moi qui ( après avoir salué ma voisine puis refermé mes politesses vivement afin qu’elle comprenne que mon Bonjour n’est pas un appel à la conversation/ ) moi donc qui viens à peine d’entamer avec frissons de plaisir, un beignet à l’abricot de chez » Christian » – « bonne maison » de Strasbourg, ( Haie une grosse larme orangée et onctueuse à jailli et s’est affalée sur mon pull gris et mes mains réparatrices sont toutes collantes ) donc, je poursuis ,me dire à moi de saluer ma voisine, ou mon voisin.! Comme si nous étions à un stade tellement avancé dans l’incivilité?
Ah bon, c’est à ce point ici? C’est comme ça chez vous? On ne se dit pas bonjour, on se prend des coups de sac à dos dans le métro quand la personne se retourne… et quand un passant pressé accroche le livre que vous étiez en train de lire , c’est vous qui vous excusez bêtement mais l’autre a déjà disparu et écrasé les pieds de quelqu’un d’autre… Je ne peux pas le croire!!! Chez nous ce n’est pas comme ça. ….!!! revenons à ce haut-parleur ( L’haut- parleur comme j’ai entendu et aussi entendu des « ablations » dans le Gange à la place d’ablutions. Vous vous imaginez un peu le fleuve sacré et cannibale qui fait de vous un tronc.. Bref encore, LOPARLEUR ( il y a aussi aller AU roy Merlin )
Mais c’est RIDICULE. Plus encore que de vouloir rencontrer-chatter les-avec vos voisins de compartiment. Qu’ai je à dire, moi, à ce type imbu de lui même là-bas qui se sert de « sa poulie d’astragale » pour faire tourner son pied et par la même occasion sa chaussure à boucles d’homme d’affaires quinqua, d’un air satisfait ( un tour dans un sens, un tour dans l’autre).
Il fronce les sourcils en découvrant des mails venus de l’au-delà, des trucs super importants, des devis de chantiers sur la lune, des briefings difficiles à caser, des tracas, un rendez-vous chez la manucure déplacé et une maîtresse capricieuse?
Bref.
j’ai beaucoup aimé ce petit voyage à Strasbourg J’ai retrouvé P. et nous avons partagé un horrible sandwich à rien dans du pain de mie froid.
Puis il est allé travailler et j’ai repris ma lecture de Dorothy Parker.
Très froid. Cathédrale. J’adore les horloges astronomiques. Elles m’ont toujours un peu effrayée.( celle de mon enfance c’est Beauvais)
Je pense aux automates côté coulisses, dans le noir et dans le froid, prêts à entrer en scène; l’un après Mercure, l’autre après Saturne. Brr.
Et je ne peux pas ne pas voir que l’horloge astronomique est l’ancêtre du train fantôme. Je me suis dit que cela coulait de source(s).

Intermède
« il était tenté de croire que, la glace peignant les objets, le peintre pour les représenter, peignait peut-être une glace. »
Je viens d’importer des photos que P..m’a demandé de prendre au Musée des Beaux-Arts. Et je meurs de jalousie en pensant que P. et R sont là .
J’adore ce peintre.
Grrr. Il m’envoie ce dessin

dessin Philippe Comar
Donc
Ce qui m’épouvante aussi c’est cet impressionnant ensemble sculpté dans la cathédrale. Le Mont des Oliviers .
Les personnages ont une taille humaine ce qui est troublant parce que l’on prend part à la scène. Tout ceci me glace. Je m’imagine dans le petit Chariot de l’horloge ; précédée par le temps, suivie par la mort, avec moi aussi une petite faux pour le défendre. Mais une faux de jardin disons. Pas La faux. Chacun ses armes!
Pendant que j’écris R. me parle de Dan Yack; et s’étonne que ce soit un texte si peu connu.
Les images ( diapositives ) de PM sont magnifiques. Les Grotesques sont des exemples richissimes de vivacité, de drôlerie et d’intelligence.
Ils demandent une lecture très attentive, très précise, car rien , absolument rien n’est là par hasard.
« Speak to me »
Hier magnifique concert de Patti Smith. Elle dégage.
Pars à Strasbourg
Douce nuit
C. malade comme un chien depuis minuit. Et il est 5 heures moins 20
J’appelle quand même SOS médecin. De toutes façons il faudra un certificat médical pour demain.
Dans un autre ordre d’idée je repensais aux deux garçons de la table d’à côté vendredi soir qui, alors que je cherchais l’acteur de Victor Victoria, se sont tournés et ensemble ont dit « Robert Preston ». Eux ils étaient du genre Gilbert and Georges. Avec petites lunettes et vraiment très Brit.
Ils ont continué tranquillement à manger leurs « Crèp Souzette » .
J’ai enfin achevé Samedi la lecture de « La fille aux tatouages », livre particulièrement glauque et sinistre. Ca colle bien le cafard. Contente de ne plus l’avoir à l’esprit. Commencé Edith Wharton , des nouvelles qui parfois me font pouffer de rire. C’est incisif et impitoyable. Je m’en veux toujours de ne pas lire en Anglais. Par flemme. Il suffirait de s’y mettre
Je crois que si j’avais fait semblant d’appeler SOS, C.se serait endormie sur le champs comme ce qui est en train d’arriver. Elle est affalée sur la table de la cuisine, des belles cernes sous les yeux. R. Va râler quand il saura que j’ai appelé. Mais bon. Il y avait en plus une telle angoisse… La preuve.
Je crois que je vais avoir une place à offrir pour Patti Smith demain soir!!!
Je crois que je vais proposer au toubib une petite valse et que ça lui fera plaisir. J’espère qu’il a un maillet pour réveiller sa patients.
J’ai hâte de dormir aussi!.

Merde les spasmes recommencent. La pauvre.
SAint Denis le Dimanche
En roulant je lis une affichette Noir et blanc sans images:
Le 9.3 a son film ( roman,)les anges s’habillent en caillera.
Enregistré dans le métro des africains un peu soûls et très drôles qui parlent des événements de Tunisie.
Voulais voir Le pen passer le pouvoir. Pas vu.
Vu avec plaisir C.A rue chicken . Un peu court mais je dois filer pendant qu’il termine un Five cents(?) burger au coin.
Ne note pas assez de choses? des trucs reviennent d’autres s’oublient.
Rêve total Maeght. grandes descentes. prison de femmes? Cheveux qu’on coupe. Cellule. c’est sans doute le champagne d’hier soir. Bon j’avale des pâtes et je file eil est déjà tard.
Usine en cours . Super . Ja partirai sans doute fin de mois.
Bon bon
kapoor et les ondes
note encore
Je trouve cette allergie et ses conséquences ahurissantes. proprement dingues. J’ai vu , au vol un bout d’émission là dessus. Ca m’a fait penser à Grey Gardens ( il y avait une femme en manteau de fourrure à côté d’une caravane de ce type
les carouges à épaulettes / ceci ne parle pas d’Offenbach
Je n’ai plus les articles papiers de ce moment. je n’ai pas intercepté à temps la pile dans la poubelle et R a oublié de me les garder.Je voulais aussi des images des gens qui sont obligés de s’isoler car trop sensibles aux ondes etc..
Le document imprimé est rédigé en « français d’époque » mais reste parfaitement compréhensible… En substance, l’auteur relate un combat dantesque de plusieurs heures entre des oiseaux de toutes espèces qui auraient ensuite été retrouvés morts par milliers entre Salins(-les-Bains) et Dole. Évidemment, on devine que l’auteur en rajoute (description des oiseaux, quantité d’oiseaux morts…) afin de dramatiser le récit qu’il fait d’événements auxquels il n’a vraisemblablement pas directement assisté. Difficile donc de savoir ce qui s’est réellement passé en 1676…
Extraits retranscrits par mes soins dans un français plus contemporain (sous réserve d’erreurs) :
(…) Mais il y a bien du temps qu’on n’a entendu parler d’une chose aussi surprenante et prodigieuse que de ce qui arriva le 26 du mois passé, entre Dole et Salins en Franche-Comté. Sur les neuf heures du matin il parut des légions d’oiseaux si nombreuses que l’air en devint obscur, et comme s’ils s’étaient donnés là le rendez-vous pour leur champ de Bataille, après avoir tournoyé en confusion l’espace de deux heures, de même que s’il était arrivé quelque querelle ou démêlé entre eux, ils se séparèrent en deux corps avec un espèce de défi dont l’effet suivi bientôt, car après avoir donné le signal par des cris et des sifflements terribles et dont tous les lieux aux environs retentirent, ils vinrent fondre les uns contre les autres avec toutes les formes qui s’observeraient entre deux armées ennemies, conduites par des chefs également braves et expérimentés ; ils commencèrent par des escarmouches et étant venus des prés, aux prises, ils combattirent durant plusieurs heures avec tant d’ardeur et d’animosité de part et d’autre, qu’on en trouva plusieurs milliers sur la terre, tant d’étouffés qu’à demi-morts, qu’ensanglantés, que déchirés et le reste des deux partis ennemis en battant des ailes (…) se retirèrent sans qu’on ait su où ils se sont reposés. Première remarque : le point n’était pas un signe de ponctuation répandu à l’époque… Seconde remarque : on fumait quoi naguère?
(…) Les buissons de la hauteur d’un homme s’en sont trouvés couverts et on en a trouvé la terre couverte à monceaux en beaucoup de lieux, plus de cinq cent pas en longueur où le fort du combat s’est donné, sans plusieurs centaines que l’on a trouvées dispersées çà et là, outre ceux qui sont allés mourir en plusieurs lieux, selon la vigueur qui leur restait où ils sont tombés.
etc
Pluie d’oiseaux morts en Franche-Comté… en 1676 – Besacontin sur LePost.fr
Musée des Beaux arts strasbourg
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