l’horreur

assistant d’IA pour corriger ma façon d’écrire…. Misère

Sur la route de Bayeux

Je ne sais pas si l’on peut s’entrainer à se souvenir de ses rêves? Cette nuit J a proposé à ER directeur d cela Comédie Française de partager un appartement avec lui afin de mieux parler Anglais. Ensuite elle est allée dans la cuisine où j’avais préparé des Hamburgers et les a plongés dans l’eau bouillante puis elle a étalé sur les murs une glace italienne à la framboise . Je suis allée chez un médecin pour mon pied cassé et j’ai descendu un escalier jaune pour arriver dans je crois une réunion; J’ai oublié le reste. Ce matin DC est venu m’interviewer pour une chaine suisse et m’a demandé mes rapports avec la radio. D, je l’aime bien. On boit un café sur le balcon et il installe son bazar. Ca ne dure pas très longtemps mais c’est un bon moment avant de se mettre au travail. Reécrire le texte pour OVNI ( montrer des video en Novembre à la villa Ephrussi de Rothschild. Le plus judicieux serait à mon sens serait de montrer quelque chose concernant Nicole Stéphane. On verra. Puis chercher pour La tapisserie de Bayeux. Demain Bayeux/ Je n’ai envie que d’être à mon atelier et suis assez impatiente de retrouver le Repenti dans à peine plus d’un mois.

Donc

Paris Caen puis Bayeux. Je termine Steinbeck ou Tchekov/ 3 années sans plus… RV sur place parmi la queue leu leu de dingue. Des crêperies, des souvenirs, un petit train, 2500 visiteurs par jours, ça donne l’ampleur du désastre. Donc la chenille démarre puis redémarre. On m’a donné l’autorisation de photographier. J’attrape un détail et un vieil anglais me fait la leçon: Vous n’avez pas le droit… Dans ces cas là je dois confesser que je monte en pression en un quart de seconde. Je lui demande donc s’il fait partie de l’équipe du musée-a priori pas. Il se tourne pour aviser un gardien et me balancer. Je déteste. Bien fait si la broderie est ici et pas en Angleterre et si c’est Guillaume qui est monté sur le trône. Je ris. Apres avoir écouté le sympathique et passionné spécialiste de la tapisserie pendant… et c’était passionnant, un peu long sur la fin !!!!! , direction le Chateau de Falaise, ou sera installée la tapisserie du concours. Guillaume sur son cheval nous accueille, il fait tout gris et c’est sinistre. Oh comme c’est moche et ennuyeux. Ca me rappelle les pensum de certaines vacances où il fallait visiter et où ma mère se prenait pour Michelin lui même.!!! Et ici le mobilier -vitrine avec rien de dedans, un demi tesson et 3 photocopies de monnaies, et qui aurait pu servir dans une scène de Barbarella si les décors n’avaient pu être livrés à temps … Bref, je décroche, pouffe de tristesse devant des pauvres acteurs filmés déguisés dans les rôles de Mathilde et compagnie. Ce métier d’acteur est vraiment effroyable et je saute du coq à l’âne en disant que dans La belle Noiseuse que j’ai vu hier pour la première fois, Piccoli n’échappe pas au ridicule du film de Rivette. Bon. Puis au Tremblay . Soirée drôle et inspection de la fontaine. Temps pourri . Découverte sur Instagram de MM, personne au ridicule absolu, au snobisme suffocant . Ca me fait rire car elle est si stupide et imbue de sa personne: Le luxe pauvre, un objet pourri de beauté et des mots anglais ici et là. dans ma collection Installation, il y a aussi Del Papo je crois, le tailleur du sentier à mourir de rire, et Josiane Pichon( pas certain mais on s’en fiche complètement ) je crois et sa danse de forêt. Bien sûr on est loin des post toujours interessants de Eric de Chassey ou de musées mais ca me fait trop rire. récréation mérités parfois. Donc pourri de beauté entre dans notre vocabulaire commun à Lili et moi.

Bref pour en finir avec la tapisserie, rendu le 17 et RV le 26 juin, paf en plein dedans? Je devais aller aux Arcs Draguignan chercher R. Changement de billet de train, de date de départ..; GRR .

Cette semaine encore atelier, banque, visite autre atelier etc… Prix Matsutani , réunion pour présélection, peinture .

Pilates Jeudi.

Le portrait qui agonise

Avant que tout ne s’efface/ On tenait le portrait à 3. Sous le verre c’était l’image de ma mère agonisante. Un portrait photographique en assez gros plan qui s’arrêtait aux épaules. Donc nous avons attendu sans qu’il y ait vraiment une tension dramatique. Nous? Je ne sais pas qui sont les deux autres personnes. A un moment j’ai tenu le cadre par derrière et il y a eu un déclic semblable à celui d’une boite que l’on ferme. Un couvercle. Elle était morte et je suis allée vérifier la photo. Les yeux étaient fermés. Fallait-il les ouvrir à nouveau?. Puis il y aurait les derniers moments de mon père. Photo qui expire de la même manière. Ne me sentais pas d’attaque pour une réédition de ce moment macabre. Me suis dit que je n’avais pas envie de porter ce cadre lourd pendant un temps qu’on ne pouvait prévoir. Des trombes d’eau.Un village. Demander mon chemin pour aller vers Amiens. Un cinema . Une foule. Y entrer ou pas. On me dit que ce n’est pas un film que l’on voit mais des sortes d’attractions. Bref..

La grande vallée est un livre que j’adore. Je ne sais pas où je l’ai trouvé à la maison. Je ne pense pas l’avoir déjà lu. J’en suis au Poney-rouge, la dernière nouvelle. La caille blanche est splendide et la fin inattendue. Celle de l’Idiot capable d’imiter les voix de tout un village incroyable. On marche dans la montagne, on sent la fraicheur du vent, les cailles picorent avec les poules, les oeufs et le lard cuisent, on va chercher du bois, il y a des ravins et de l’eau fraiche, des chevaux au loin et une selle rouge. Des salopettes de travailleur et un vieil homme porte avec lui une épée. Autre lame, celle du couteau à cran d’arrêt de ce grand garçon paresseux. Des fleurs dans un bassin où les oiseaux viennent boire, les plus beaux chrysanthèmes de la région, un fouet et un melon qu’on écrase du pied, des grenouilles et des insectes dans un seau, un oiseau dont on coupe la tête, des travailleurs.. Des ranch, Salinas, Monterey, la montagne , la montagne, un lynchage… Comme à chaque fois que j’écris je m’égare un peu et à l’instant vient de regarder ( mais il me semble que je connaissais ce travail de Ken Gonzales-Day, effacement des corps/Dead at the hands of persons unknown) au BAL peut-être.

Nous sommes rentrés de Tours Samedi et Dimanche j’ai vu avec J, M, et E l’exposition: L’invention de la Renaissance. Beaucoup d’enluminures et de gravures. ( Antonio Del Pollaiolo, Francesco Rosselli,). Très peu de monde car WE ascension. J’ai ensuite filé pour passer un petit moment chez P et A ( son anniversaire improvisé) . La semaine a repris, et je dirais, mon train train peinture . Osciller entre très grand et très petit . Au lieu de ” faire ce que j’ai à faire ” je peins et néglige d’autres choses qui m’ennuient. Labo Mardi matin -pluie , je ne trouve pas la sortie de la Gare de Lyon, ni l’entrée du labo par le parking boulevard Diderot; Dans ces cas là et avec la fatigue j’ai envie de pleurer. Manger avec plaisir un soupe au poulet croustillant rue Mazarine avant un RV étudiant au BA , une réunion aux collections, un autre RV dans un atelier. et , angoisse rentrer m’allonger 30 mn avant le diner des amis au Centre Pompidou ( je m’y traine à vrai dire sans entrain , suis crevée.) , passage au MAM pour la salle Pommereule et diner chez DH avec DP, CM, JH , A et R qui à son habitude écoute plus qu’il ne parle. J’ai sommeil . Toujours délicat de trouver le moment de clôture d’un diner. Bref youpi nous voici dans un taxi et vite dans le lit. Deux soirées dans la semaine c’est trop pour moi qui ne rêve que de m’asseoir dans la cuisine avec R, diner en bavardant et me coucher tôt. Cours de Pilates Jeudi ( il y a un cours à Argenteuil à 10 mn de l’atelier et la fille est bien ) Pas de monde . Je vais essayer de m’y tenir ( Mardi et Jeudi ) en gardant le Qi gong de maitre Liu. Expo ” Qui a peur de Bettencourt” chez Christophe, bavarder ici et là, et retour maison pour de délicieuses gambas. Aujourd’hui et demain je dois absolument travailler ( pas envie ) et préparer le Prix Matsutani, la notice pour OVNI, répondre à Caen, travailler pour le RV à Bayeux Mardi.

Revu l’atelier et prix RV avec un couvreur.

Hop il est 8h53.

Carduelis carduelis

J’ai abandonné la lecture des livres de Ludwig Hohl ( L’étrange tournant ) . C’est assez misérabiliste. Pas pour moi en ce moment. Je me suis amusée à placer dans la cage des perruches ( qui , porte ouverte peuvent voler comme elles l’entendent. La femelle sort très peu d’ailleurs, c’était la première fois hier que je la voyais perchée sur une peinture..), donc j’ai accroché la reproduction du Chardonneret de Carel Fabritius ( 1654 ) . Ca me fait rire. J’avais lu et apprécié le Chardonneret de Donna Tartt.

Départ pour Tours.Paf on décide en deux secondes Le post de GA m’a donné envie d’aller voir l’exposition , le sceptre et la quenouille. C’est une décision si soudaine que je ne préviens même pas JW. Il fait exceptionnellement beau-est-ce vrai? et je suis contente de briser un peu mon ronron maison-atelier, peinture, peinture, peinture et retour. Je ne cherche pas d’hôtel car après l’expérience Venise et son hôtel atroce, je préfère voir de mes yeux et out Booking le presque obligé!. Mais le WE de l’ascension mieux vaut prévoir. Je me gare près du musée, c’est agréable de boire un café le nez au vent, zut tous les hôtels semblent complets. J’en trouve un qui à l’air top à 25 km et dans la nature .J’aime bien ce musée des Beaux arts de Tours, son gigantesque cèdre du Liban planté en 1804 et le jardin où nous mangerons plus tard et à l’ombre une gaufre ( pas absorbé ça depuis la “foire” d’Amiens quand j’étais enfant. Immanquablement on se mettait du sucre glace partout ) , il y a peu de monde, et l’exposition Le sceptre et la quenouille est interessante ( bon un peu chapitrée/ les femmes et le mariage, les femmes et le pouvoir, bref) En fait c’est vraiment ce tableau La culotte que je voulais voir. A la fin de l’exposition, je suis déçue. Pas de tableau. Je demande. Mais si! Il est là. Assez petit et il ne me déçoit pas. 7 femmes se crêpent le chignon, et s’arrachent une culotte d’homme . C’est une oeuvre anonyme peinte par … un homme ou une femme. On ne le sait pas. 7 femmes furieuses s’arrachent une culotte d’homme. Deux d’entre-elles ont quelques gouttes de sang sur le nez, conséquence je suppose de griffures féroces. Celle de gauche va se faire arracher un oeil, c’est certain, et la femme du premier plan, jambes écartées comme une parturiante va se faire boxer. Les poings sont levés, et on a un sentiment de mouvement circulaire. 3 robes sombres, 3 claires, et des bas bleus. Tiens tiens, c’est un anachronisme mais plus tard l’a signification l’invention du terme Bas-bleu:Femme savante, d’une pédanterie ridicule. Avoir la réputation d’un bas-bleu; pérorer comme un bas-bleu; le pédantisme d’un bas-bleu . Le tableau vient de Valenciennes. Le cadre est ordinaire et il a besoin d’un petit nettoyage qui aurait pu être fait pour l’occasion. L’oeuvre devait végéter dans une réserve à mon avis.

Il y a aussi une tapisserie magnifique, un fragment plutôt ” le triomphe de la force” vers 1530, avec une amazone et Penthésilée, Thamary ( Tomyris )s reine des Massagètes, Chloris. Les détails sont somptueux. (Tomyris (parfois Thomyris, langues iraniennes orientales, Tahmirih « Brave ») est une reine légendaire des Massagètes, célèbre pour avoir mis fin au règne de Cyrus le Grand. Elle est considérée comme la dernière reine des Amazones. )

Apres une promenade dans la ville, récupérer la voiture… Hum. Elle a semble t’il été raptée par la police. Emoji de désespoir, je fais comment ? et dans ces cas là il est normal de ne plus avoir de batterie. Les sites expliquant comment ” retrouver ma voiture à Tours/ fourrière et autre mots clés” sont nuls, trop longs à lire et donnent des numéros de téléphone qui ne mènent à rien . Alors qu’il serait si simple d’ ‘indiquer sans blabla un bon numéro de téléphone et le commissariat où se rendre. Après un premier échec dans un proche bureau de police trouvé par hasard, je file au commissariat principal. Evidemment je n’ai ni mon permis ni ma carte d’identité !. Mais j’ai tout sur mon téléphone et j’ai de la chance, ça passe. Je me retourne et il y a déjà 5 personnes derrière moi. Je branche mon tel ou je peux. Ca a l’air assez simple, sauf qu’on ne trouve pas le garage où a été envoyé mon bolide. Je reste calme. On discute avec un homme dont la fille a été agressée et est entendue, là un père se plaint de non présentation de ses enfants, là c’est un cambriolage, une dame a un malaise… J’attends, j’attends, trouve le numéro du bar ou R patiente. Je le rassure. Une heure après je suis au même endroit. Puis appeler un taxi qui n’arrive pas. Discussion à propos de Simenon avec le père, évocation de Dashell Hammet etc. J’en ai marre. Ah voici le taxi . Non il n’est pas pour moi. Mais il est cool il m’embarque avec sa cliente, et à mon angoisse soudaine ” la fourrière ferme t’elle ? ” il trouve un 06 réservé aux initiés, et hop. C’est bon. Plus tard je suis victorieusement au volant de ma bien aimée automobile et pars récupérer R. Rejoindre l’hôtel en ayant peur ” que ça ne soit pas bien “. Mais c’est magnifique en pleine nature et ça fait du bien. Le service n’est pas terminé et le repas est délicieux. Un dernier verre dehors. On entend des grenouilles et des oiseaux de Nuit.

flash back

Amiens. C’est la grève au lycée. Je grimpe dans mon atelier. Temps bleu. J’ouvre la fenêtre et peins un paysage liquide, vert et bleu. Je me sens parfaitement libre. Je pense régulièrement à ce moment pâle et doux.

“Il portait une chevalière noire représentant une tête de mort”

C’était souligné ( par moi ? quand? ) en noir dans le livre ” la Dame de pique ” qui contient également d’autres nouvelles ( Les récits de Feu Ivan Petrovitch Belkine ) . Il s’agit ici de La demoiselle Paysanne. Il me semble que sont toujours délicieux les moments de lecture des auteurs russes. J’ai beaucoup aimé le passage dans le Marchand de cercueils où les défunts-clients reviennent et où danse un petit squelette. Envie de m’y replonger. Je me souviens des journées passées au bord du lac Léman à lire exclusivement de la littérature Russe ( Oblomov etc… ) et aussi à marcher en râlant car les bords du lac sont privés. . C’était en décembre et il y avait un bon feu dans le salon de l’hôtel. Nous avions passé tous les deux le 31 dans cet endroit. J’ai d’ailleurs retrouvé à ‘instant dans un Lermontov, un billet de théâtre sans doute les premières représentations de Moins deux avec R et Trintignant.

Les journées me semblent assez routinières. Pas désagréables, non, au contraire, mais grises et tristes de part la lumière et la pluie. Dernier post, 21 Avril. Ca file. il faut toujours que je réfléchisse pour savoir ce que j’ai fait! Vu la belle exposition Brancusi, une autre aux Beaux arts et dont le rez de chaussée m’a semblé plus interessant que tout l’arsenal de Venise qui décidemment est bien confus ou trop clair je me demande;

J’ai noté : Etude Lyonnaise d’un livret de l’astrologue Peter Creutzer ( 1528 ) et aussi les broderies de Jagdeep Raina. Les gravures de Goya également : ” No hay quiennos desate “1799. Plus loin-flash back – on me voit entre C et J et nous faisons toutes les trois des grimaces. Je ne reconnais pas l’endroit. Je porte un foulard à pois. Photos de la peinture en cours. Puis événement, un article m’apprend qu’hier le Moulin Rouge a perdu ses ailes !!! Les lettres M O et U on été entrainées dans la chute !!!

Voyage à Grignan. J’aime être tranquillement dans le train avec ce polar Japonais sans aucun style d’écriture notable, mais assez lisible pour qu’on ait envie de suivre les actes de ce serial killer parmi les lycéens et assister au massacre. Temps perdu . Tanpis pour moi. Descente à Valence. Pluie battante. Je déteste le Sud sous la pluie. Nougat sur le bord de la N7 , route de mes vacances d’enfant et qui sous ce ciel sombre est bien sinistre. Il faut ajouter les pompes à essence abandonnées, les lieux vides, les magasins de nougat fermés. Finie la vie de la N7. Les cafés et restaurants du bord de route, des épaves que j’aimerais bien photographier. La liste des lieux de tourisme de cette époque et qui ont fermé est immense. Je photographie La chapelle de AVJ, qui est très réussie et suis surprise de me retrouver face à la tombe de Philippe Jacottet dont j n’ai rien lu, je le confesse. Mairie, photographier les étendards , les drapeaux, regarder quelque reliquaire contenant des petits os de Madame de Sévigné et aussi une salamandre sculptée. Je passe devant l’hôtel où nous avions séjourné lors du festival de la correspondance. J’évite de m’attarder sur ce souvenir ensoleillé. J’avais, je ne sais pour quelle raison effacé de ma mémoire, le château qu’il est pourtant difficile d’oublier. Déjeuner ( le maire qui je suggère, alors qu’un os à moelle atterrit dans son assiette, d’en faire un faux reliquaire )et promenade dans la ville pour chercher ce qui semblerait le plus judicieux. Ne pas proposer un ” geste esthétique”, mais quelque chose qui pourrait avoir existé depuis longtemps et qu’on n’aurait pas vu. Un portail peut-être, une grille. Donc pas une sculpture. Celle de la Marquise, assise une plume à la main , couettes à anglaises au vent / Marie de Rabutin Chantal /est aussi une fontaine à têtes de lions . En parlant de ” genre sculptures ” quelle horreur que ces machins en forme de sportifs que l’on croise. Il y a les horreurs de l’Assemblée nationale mais aussi celles qu’on a placées pour les jeux olympiques à Jaures ou dans le secteur. Affreux.

Je regarde des images du Théâtre des pantins de Jarry- avec Bonnard… Tiens quelqu’un fait des vocalises. Dimanche dernier je terminais de céramiques et passais devant une tente derrière un tas d’immondices à Barbes. Ma collection de ” vases” s’agrandit. Puis la semaine a recommencé, se lever tôt, partir à Argenteuil, travailler avec la radio, passer chez D. M’endormir, peindre à nouveaux et ne pas trop négliger les oiseaux. Exposition Brancusi Mardi. Magnifique; Je ne sais pas quel est cet événement au Centre, il y a du monde partout, des petits stands pour se restaurer. L’ambiance est plutôt sympathique. Et puis Mercredi et puis Jeudi et puis Vendredi , muguet inclus ; Et oui la pluie et puis la monotonie et puis le spectacle de Jean. Découverte des tableaux brodés de Mary Linwood . C’est juste incroyable. Un lion menaçant… Je cueille sur le chemin vers l’atelier des herbes dont je fais des bouquets qui me semblent très beaux. Je les partage avec les oiseaux qui me semblent plus heureux dans cette verdure. Je crois sentir l’aneth. A la maison R. achète des pivoines qui palissent à mesure que leur fin approche. Il ne faut pas bouger le vase car comme dans la peinture de l’Accademia où l’on voit un jeune homme triste, les pétales tomberaient. Ici pas de lézard cependant.

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