POST N°101

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Velo d’ici à A; . Puis retour. Puis je file à Menilmontant et avoue caler au milieu de la montée car j’ai le sac et aussi le sac avec la caméra. Cours de J.Je filme; j’enregistre. C’est intéressant de voir ces corps d’enfants, la syncronisation, la conscience de la droite et de la gauche…

Je redescends rue Guénègaud à toute vapeur et m’arrête en passant chez Perlbox;

Me gare en face de chez D. Repond au téléphone et raccroche car je trouve devant moi A2G. Il sort d’Art Paris et me dit qu’il ne peut rien regarder tranquillement sollicité qu’il est et de toutes parts.

On parle de l’expo Warhol au Grand Palais. Il a raison de noter que sont énormément représentés les riches commanditaires, que Warhol ce n’est pas que « ça ».Ce n’est pas ce mondain « là ». On ne parle pas de musique, et la TV est chez lui à la Maison R. Je décide de nepas aller à A.P et téléphone à D. pour qu’elle ne m’attende pas. Ca va encore me déprimer ces masses d' »art »….

Je grimpe les 5 étages et l’assistant japonais de D. est là.

Il part.

Blabla et arrivée de J.L.S. Un verre de vin et je file. Vélo à nouveau…. Rue des Martyrs au secours ce soir.

Surtout que le tennis d’hier a été particulièrement dur….

— »On accélère ».

D’accord, mais montre en main je tiens à peine 10 mn à ce rythme nouveau.

Les genoux… Haïe .

Tiens je n'avais pas posté?

C’est vrai que ça m’a quand même démoralisée, ces vernissages où je n’étais pas obligée d’aller. Et puis je me suis fais engueuler par R. qui m’a dit:

« Mais t’en es encore à t’emmerder avec ça, à être sensible à ça? »

Ben oui, je vois ce que je vois et je trouve que c’est pathétique.

En même temps je m’en fiche. Bon tennis, bien joué, bien plié mes jambes, bien posé mes appuis, bien restée pas de face, bien servi.

Puis retour, puis hop IKeA, c’est fait les placards ;

Ouf; Puis maison.

Puis moral in the talons. Puis déjà 15 h; puis j’y vais quand même; puis atelier;

Puis 16h et contente. papier et perles et contente. Puis Dalila. Puis retour vélo. Puis dîner ici avec C. ert R.

DIMANCHE

Ronald Fischer, Beekeeper, Davis, California, May 9, 1981,

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AVEDON

Temps absolument magnifique.

Hier c’était bien d’aller au F. A.Heliot m’attendait dans son imper violet. Oui c’était bien de choisir des livres qui allaient vers une fin certaine, et de trier ceux qu’elle avait mis de côté pour moi.Je les emmène à l’école et donnerai à C. les siens.

Dimanche

Projection à 11h

Fnac où l’on ne vend plus mon encre d’imprimante.

Hier vernissages=Tout ce qui peut démoraliser. Du mec genre artiste qui est pieds nus et parle à A. de Villepoix au milieu des espèces de broderies sur fond gris (qui ressemblent si je suis un peu méchante à de la déco de resto chinois), à Xavier Veilhan devant le buste qu’il a fait de Nouvel , ( Blind face of Jean Nouvel, je crois), avec Nouvel himself qui écoute ,et des gens qui regardent et Perrotin tout affolé, des saloperies chez Crousel( genre corde avec des perles cousues ). Là on dirait une brocante qui s’épuise… J’arrête.

Mais zut, qu’ai je vu?????

On est reparti tristes comme des bonnets avec T.

Je lui ai envoyé un SMS en sortant du métro pour savoir comment on mettait les balles dans le chargeur.

Il m’a répondu: » Ouf, tout cela est derrière nous. »

Terrible ce milieu….

J’écoute Michel Legrand.

Vendredi aprem, interview de Jean.

Vu aussi le projet R.W à la Commune.Pourquoi choisir »le promeneur »? Pour faire défiler des images ( très réussies d’ailleurs des belles animations en Noir et Blanc) pour se balancer sur un trapèze en ombre? On entend plus le texte, enfin au point de vue sonore on l’entend dans une récitation, je trouve un peu appliquée…

Il ne reste rien ( musique terrible…. Brrrr) Rien que la pluie en rétro projection et ces images qui glissent sur l’écran de papier.

Tout cela est un peu niais ou naïf. Un peu jeunot. Ils auraient dû inventer leur histoire, mais pas faire cette illustration au pied de la lettre…

Mon amie le sculpteur Sally Ryan se cache

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Dis donc ma petite Sally , par ce beau jour de 1945, tu nous prends un peu pour des idiots. Non?Tu vas nous faire croire, que tu sculptes ce « baiser », à grandes enjambées dans ce salon? Là? Ce qu’on voit là serait ton atelier/ Pas un brin de poussière, des canapés , des appliques ou lampes sur la cheminée?. Allons, allons-Hum Hum Sally- ce n’est pas parce que tu as dans les 82 ans aujourd’hui, que tu seras épargnée. Les images parlent Sally!!!!

20 rue de Clichy, et 11 rue….

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La dame d’en face ouvre ses volets et porte une robe de chambre rose déprimante.Ce qui est terrible c’est la répétition des gestes au quotidien. Je fais la même chose. 1. attraper chaussettes etc… dans le tiroir sans allumer, 2 ouvrir la porte de la salle de bains, 3 tout poser et attraper la brosse à dents, 4 aller dans la cuisine et appuyer sur le bouton de la bouilloire, 5 repartir prendre une douche rapido…

Tous les jours…

Une cuiller et un tout petit peu plus de café dans la tasse, 3 petits carrés de sucre, l’eau.

Puis les mails…

Commencé Evelina qui a l’air assez drôle et incisif.

Visite de P.H qui est une personne très agréable , attentive et courtoise. Je n’ai jamais tant parlé de ce que je fais. Peut-être était-ce confus, ou pas assez comme-ci ou comme-ça. Je pense et espère qu’il ne s’est pas ennuyé devant l’avalanche d’images et de mots assaisonnée d’un thé fumé.

C’est quand même agréable de parler calmement,

Puis passage de U, avec une bouteille de vin de Gonfaron.

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PAS D’IMAGE CAR JE SUIS FÂCHÉE

Ce qui est extraordinaire dans le web, c’est la puissance de l’anonymat. OUI

Oui, je trouve une image, un fichier devrais-je dire, car toute « oeuvre » est un jpg , ou un tiff , ou un png.

Et pour les utilisateurs (-encore…! – de PC- MAIS COMMENT FAITES VOUS AVEC UN OUTIL AUSSI INDIGENT? AUSSI LENT? AUSSI DEPOURVU D’ELEGANCE, AUSSI NASE, AUSSI LAID, AUSSI LENT, AUSSI MOCHE, AUSSI VIEUX, …

Le PC c’est un ski en bois, heu, c’est un bigoudi, un séchoir des années 50. C’EST un artiste en velours, un homme d’affaires qui fait « un peu de photo », un mec qui « bidouille »= vieux mot du 20eme siècle…. BEURK LE PC, BEURK

Vous aurez compris que je déteste ABSOLUMENT le PC et que je ne comprends ABSOLUMENT PAS comment on utilise « ça », tout comme on utilise cette merde d’EXPLORER ».

Bon… Que diriez vous d’un yaourt-châtaigne.

Ca vous en bouche un coin ( j’imagine mon demi ami américain en train de déchiffrer ça_ bouche un coin HAHA intraduisible à vrai dire….)

STOP

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J'y repense

Oui, je leur racontais avoir entendu sur le quai d’A un jeune Pierre-Raphaël ou autre prénom pas du tout marqué, et qui disait au téléphone à l’arrivée du train.

— « Attends, j’regarde, non, non… Non, jcrois pas qu’il y ait de premières ».

Trop beau.

Je vois mal les mec à Survet prendre une première pour Mantes la Jolie

COPLEY

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Voilà ce que je cherchais.

Ce portrait me fait un drôle d’effet. Il est très inquiétant et le jeune garçon a un regard assez insolent. En fait on sent une sorte de mépris pour celui qui est là, comme moi, à se dire ça.. Hum,hum. Intéressant.

Et je me souviens d’un truc qui faisait comme ça:

Je connais un peintre ayant nom Copley, qui toujours disait que baiser me plait et pour rendre ses toiles érotiques au lieu de pinceau employait sa trique.

Mais qui a écrit ce truc? Je me demande si Dali n’avait pas commis ce chef d’oeuvre. Je sais que c’est un artiste qui a écrit ça

PAULINETTE

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Pauline a fait une entrée vraiment lumineuse avec son petit manteau rouge. Pour cette photo elle a posé sur la table de R., le petit paquet contenant deux religieuses au chocolat.

C. arrive plus tard, puis R. à son tour.

Papotages. Puis nous cherchons sur You Tube des images de « Rallye », de bal des débutantes; Nous cherchons des adresses de boites où se rend la jeunesse dorée et ses chaussures bateau, mocassins à pompons, col blanc sur chemise rayée, perles à l’oreille et j’en passe…. Mais où danse Assas?

Ah oui, l’après-midi , j’étais allée conduire R. à la gare ( décidant finalement de ne pas l’accompagner à Lille). Pluie battante et alors j’ai décidé d’aller au Louvre, le nom de « L’Arioste  » me taquinant soudain l’oreille. Il me semblait bien qu’il y avait quelque chose à son sujet…. J’ai crapahuté dans les salles de sculptures où il est vrai je ne vais jamais, et vu cette belle petite exposition. Gustave Moreau, Ingres, Barrye, des dessins sublimes. Tout cela en attendant le reprise des lectures du texte à 14h.

Une dizaine de jeunes mecs, qui racontaient l’histoire. Formidable et drôle, même si j’avais failli me tirer dès les premières minutes. Quand sont apparues sur l’écran et dans le dos du récitant, des images filmées du hall du Louvre en live. Ca faisait, genre et voici Bradamante , et la caméra pointait une touriste japonaise le nez en l’air. Idem pour la suite. L’horreur. Video gag. Une dame studieuse, à côté de moi suivait dans le noir et dans son livre, les exploits de Charlemagne; d’Astolphe des Maures et d’Angélique…

Quand même visuellement il t avait plus marrant à trouver que des tableaux du Louvre genre diapo.

Mais c’était drôle et tous les types vraiment bien.

Je vais envoyer un mot à JMT, qui m’avais invitée à Innsbruck, pour lui proposer mes services si ça se présente. Oui je vais faire ça.

Je suis partie à la coupure de 16 ou 17h. Ca reprenait après.

WEB

Je me disais en allant de ci de là sur le net qu’il y avait des blogs-sites absolument formidables. Des mines d’images ( j’ai ajouté plusieurs liens aujourd’hui): La folie, qui d’ailleurs m’a fait fuir d’ici, prendre le vélo pour aller nulle part, c’est à dire « circumvaguer « , et me retrouver chez Corti, acheter Evelina, parler avec la fille qui me fait 4 euros, vu que j’arrive de Pigalle à vélo.

—Deux euros le mollet dites-vous?

—Oui. Papotons agréablement ( Emily Dickinson puis Nijinsky, puis une mandarine oubliée au coin du bureau, puis deux personnes entrent…)

et retour par les Tuileries, le jour qui devient nuit, la Madeleine et j’en passe. Tel à T. qui n’est pas là. pas grave je poursuis ma route, moulin Rouge, etc…

Départ pour Lille différé au dernier moment.

Reporté à demain.

Mail de C. mignon comme tout.

Deux filets de pintade et des photos spirites.

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BRITISH

Edward John Trelawny, Les derniers jours de Shelley et Byron

Collection Romantique, éditions Corti-le premier roman de Fanny Burney Evelina

L’Endeuillée (1830), Transformation (1831), Le Rêve (1832) et L’Immortel mortel(1834), parcourus par les thèmes obsédants de la mort et du deuil impossible, évoquent, chacun sous une forme différente, à l’opposé de Frankenstein et pourtant dans la même veine, un Prométhée humain, peut-être trop tristement humain.

Mes écrits de ce matins envolés. pas grave.

On s’en fiche.

Puis Marché Bio des Batignolles. L’angoisse de la clientèle je dois dire. La dame au béret rouge genre mon colonel sait acheter, parents trentenaires qui montrent à leur descendance le vert, les poulets , les plantes… C’est beau un enfant… (la nuit….). C’est beau de transmettre. Bon , on achète ce qu’il faut pour être beau et en bonne santé et j’accompagne R. avec les sacs rue Là-bas pour un essayage de favoris. Je n’y vais pas totalement désintéressée, vu qu’il va me falloir pour mes âneries une perruque de marquis blanche. Toc, c’est fait. j’appellerai et je passerai la prendre. Il n’y a plus qu’à trouver ce que je veux faire.

J’oscille entre une certaine satisfaction de ce que je suis en train de faire, et un soudain déplaisir.

Aperçu hier à la tV, Raison et sentiments, mais il n’est pas donné à tout le monde de traduire Jane Austen.

Je vais aller acheter les Edward John Trelawny, Les derniers jours de Shelley et Byron Collection Romantique, éditions Corti

Mémoires d’un gentilhomme corsaire

« L’authenticité des Mémoires d’un gentilhomme corsaire d’Edward John Trelawney a été mise en cause et demeure sans doute sujette à caution. (…) On préférera voir en quoi cet écrit, riche de réminiscences livresques, reprend une forme et des topoï éprouvés, ceux des récits rétrospectifs menés à la première personne du dix-huitième siècle, centrés sur des personnages d’aventuriers et de pirates, et leur donne des couleurs plus précisément romantiques.

Dans un texte autobiographique, les épisodes, souvent répétitifs, pillages, abordages et poursuites, s’organisent en fonction d’un itinéraire personnel dont le maître mot est celui de liberté, placé à l’orée comme au terme du parcours auquel il confère une rectitude. Contextes familial et politique dans une Europe qui voit la faillite des idéaux de la Révolution française sont présentés de manière à conférer un caractère logique à l’engagement dans la course. »

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