Brigades rouges au chou

La dernière entrée ne veut pas être publiée. Bon.
Hier soir , Bal à Saint-Nizier. Et le repas qui précède avec comme dessert un cône vanille un peu mou.
Après la soupe au choux ( bonne) sous une tente éclairée de néons, et après le feu d’artifice ( c’est drôle de voir comme cela peut “encore” émerveiller ( sauf le type du tir qui ne jette pas un oeil, se contentant de fumer entre un ballon géant, et des Maya l’abeille jaune citron en acrylique pendant que se clients ont le nez en l’air…).
Donc des blanches, des bleues , des “qui crépitent” en retombant, des points filants.
J’avais eu la bonne idée de garder mes godasses de marche ce qui facilite les glissements sur le plancher de la salle de bal, elle aussi hautement néonisée.
C’est bien le néon, ça rend beau….
Un jeune garçon endimanché: Veste sombre et un peu trop courte. Elle recouvre une chaîne de montre. J’avais eu ma période chaîne de montre aussi…
La jeune fille qui l’accompagne n’est pas tout à fait plus large que haute, mais presque.
Avec P. et pendant qu’E s’est fait enlever et danse, nous inspectons . Nous somme assis sur des chaises de collectivité en plastique moulé rose. Face à nous ils font tapisserie eux aussi:
Ce que nous nous disons en décrivant et en pointant discrètement du doigt les uns et les autres, c’est que tous ces physiques sont les derniers d’un âge en voie de disparition. Visages de paysans , de paysans au grand air, et visages d’ouvriers qui ont été fiers de l’être. Elégance pour la circonstance.
Quand à un moment la dame de notre couple préféré cesse de danser ou est emportée par quelqu’un d’autre ( ce qui est inconcevable mais…) et bien lui, est perdu dans sa chemise rouge bien repassée. perdu, immobile à un angle du plancher.
Les mains parlent d’elles mêmes. Mains du travail, main posée délicatement , main délicatement tenue.
Des enfants amènent un peu de désordre dans cette cérémonie.
Cérémonie joyeuse et grave à la fois. C’est troublant. C’est émouvant. Moments de trêve entre les époux, lorsque le quotidien de la maison, du travail, de la retraite et des maladies n’existent plus. Il ne reste qu’une complicité dansante, une union forte indestructible. Une union jusqu’à la fin.
Quand nous étions arrivés, arrivait aussi le “couple de Montarcher”, ces deux personnes qui semblent tomber si elles se séparent. Nous les retrouvons, là, l’oeil absent et qui suivent le lisière rectangulaire de la piste, (comme une animation au ralenti avec des enzymes gloutons des année 70, ou plutôt comme les sortes de smileys de jeux et qui se déplacent seulement à angle droit et qui explosent et disparaissent quand on les touche….?????)
. Bref, je vois ce que je veux dire! Quoi que…. non.
J’avais commencé à filmer il y a deux ans. il faudrait continuer l’an prochain. Faire le tour.
Hier le joueur d’harmonica et la jeune accordéoniste, demain….
Arnaud laporte sur FC. C’est reparti, c’est la rentrée.
Qui rendait plus intense ce dernier bal.
Dumas encore, je me surprend à m’étonner à voix haute au moment d’un rebondissement inattendu.
D. m’appelle pour me proposer une énorme betterave rouge qu’il a du mal à écouler!
Travail cet après midi. Dur de se détacher du livre et de ce soleil magnifique.
101 ans Oliveira, Singularité d’une jeune fille blonde, sur FC Jeudi.

Dimanche soleil

Café à la P d’A. Je fronce l’oeil car il y a des cyclistes à MA table, celle du coin, avec le soleil.
Café avec D. Bonjour à J. qui est notre voisin et que l’on a pas vu de l’été. Les hameaux en longueur ne facilite pas le contact.
Lecture de Beaux Arts que je n’achète jamais. maquette moche et confuse. Ca parle pas mal d’argent là dedans. Je suis assez impressionnée par Murakami. Cette espèce de gigantisme, plus que plus, plus d’assistants que Jeff Koons, plus cher que qui?
Mais j’aime bien ses grandes peintures colorées et les trucs pour Vuitton.
Courses et hop. je me fais un sandwich entre deux photos, puis j’ai froid à l’intérieur.
Au soleil. Quelques mouches et flemme et lassitude. Je me barbe un peu avec ces photos. peut être suis-je à la fin. Bon, je regarde ce que j’ai fait.
Commencé la pièce qu’on a proposé à R.

Taxis et tombes/seule à l'école

Nous nous parlons ce soir avec R. avant que je ne parte au cinema voir The reader.
Il me dit qu’il a pris un taxi gare de Lyon. Le chauffeur lui a dit:
– Rue Viollet le Duc?
Et  a ajouté qu’il l’avait déjà conduit.
-Mais devant , enfin la voiture avant vous, c’est Lonsdale. Oui, oui… je l’ai vu monter.
C’est drôle cette histoire . J’adore ça.
Ce soir on était 10 au cinéma.
Puis on a bu un verre au café Liberté, tenu autrefois par La Louise, une institution, et où je n’étais jamais entrée. Ouvert jusqu’à 1h30!!! Eh bien….
Une bière puis P.( que nous avions réveillé ) et E. me raccompagnent devant le ciné. Nous passons devant les cubes hideux, inventés par quelque architecte ou urbaniste minable, avec probablement une gourmette ou dans un autre genre, un costume avec des épaulettes.
Quel âne…
Massacrer ainsi une rue, alors qu’on est toujours dans la terreur des monuments historiques.
On rit en imaginant que c’est une nécropole et qu’on va coller sur chaque cube une plaque indiquant la date de naissance et de mort, de personnages inventés. Et si on mettait Sarkosy et Berlu??? Allez??? On le fait???
Moi je me garde Dalida et Joe Dassin.
Christian Jambé ( ortho?)
puis redif de Losey/La truite.
Morte de faim. pâtes +basilic. Il n’y a plus rien a manger. 3 tomates et 2 yaourts+bordel à ranger.
C. à la gare. Café au Dorian. Une mère âgée et son fils immense et gros.
Un peu frais. Fnac.
Lecture et photos jusqu’à 18h

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suite

Heureusement Alexandre Dumas m’attendait dans le chambre pour effacer ces vilaines images, cette banalité de mauvais gout ( me revient la scène douteuse où Catherine Deneuve entre dans le magasin de bricolage, une petite armoire dans les bras:
_Mon mari n’a pas pu la sauver…
Suit une scène hospitalière avec massage cardiaque de l’armoire… Jusqu’à l’effondrement du meuble qu’on emmène en salle d’opération. Trop bien……
Oui , Alexandre Dumas quand Samuel propose à Olympia un terrible marché à la page 440 et quelques….

NUL!!!!!

Cinema à Saint Bonnet= On va voir ce qu’il y a….
Je savais bien que ce ne serait pas un Fritz lang et que ça allait encore être du genre France-Nunuche avec Almaric l’ingénu et c…
Ben oui mais pire.
Parties avant la fin.E. C et moi.
Nullissime le film Bancs publics de Bruno Podalydes.
Scandaleusement lamentable, laborieux, pouac…
Pauvres acteurs et quelle affiche.
Michael Lonsdale… bien loin de “Detruire dit-elle”…!!!! Michel Aumont…
Nicole Garcia est toujours rare même dans ce bourbier..
Le diner-bordel tout mélangé, épinards chauds et pizza froide et fromage blanc, avec C. m’a détendue mais j’avais envie de tout casser en sortant…
Incapable même d’en parler et de boire un verre après ( à condition de trouver un bistrot ouvert )
Gachis de production, poncifs, gags éculés lourds. De la vulgarité qui est masquée sous un soi disant esprit. Les Chtis à côté ont la finesse d’une analyse anthropologique.
Je Hais ce film, son contentement. On rit entre nous de nos bonnes idées.
Mais “chi se ne frega”????!!!!!! Alors n’en parlons plus jamais jamais.
Et qui a commencé les 650 livres de la rentrée.
Hop direction Saint-Etienne. C. repart.

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Ininteressant

Hier marche de 4 heures . Supeyres et lac des Pradeaux.
Passage chez Jane.
Nous buvons un verre au retour à la Pd’A. La ville est déserte, la place silencieuse. Je lis à une table, C.écrit à une autre.
Ah voici que Samuel accompagne maintenant Nostradamus. Oh oh, chez la Duchesse de Berry.
J’aime vraiment les ogres de Dumas.
Restautant. Bonne volonté du chef mais pas terrible ( sauce, trop copieux, dessert glups-la tarte au citron est fabriquée je ne sais où.
bref.
Pour la 100eme fois “Rebecca”.
Photos maintenant mais c’est difficile de renouveler le “procédé”. Hum/
Mal dormi. Agité.
Hier qui parlait du Peyotl: Carlos Fuentes?Des chamans…
Vital est seul au château de M.mais il sait absolument tout ce qui se passe alentour.
Il nous montre la trajectoire de la foudre qui l’a aveuglé.

En passant

je crois qu’un des tableaux que je préfère est le combat des Centaures et des lapithes de Piero di Cosimo.
Piero di Cosimo peut être un des peintres que j’aime le plus.
Hier VTT pendant deux heures. Je me suis un peu habituée à la route et par ici, les chemins c’est une toute autre affaire.
Arrivée à S.A puis R et C me rejoignent.
Nous partons au Droubliei et chantons dans la voitures ” Nous mettrons le grill sur le feu, et sur le grill les -es cotelettes… de Offenbach
C. m’a montré sa Princesse au Petit pois.
Elle passe des moments à La Porte d’A., à je ne sais quoi faire: Regarder, noter, écouter. Elle est très à l’affût. Ca sent le film qui se construit doucement.
J’avais gardé plein de SMS drôles d’elle. Commencé à en recopier certains.
Dans l’agacement de l’autre jour, ( loghorrées et passions, flots de paroles qui perdent tout sens et s’annulent, SMS en plusieurs tomes….) bref, j’ai tout effacé. Zut.
Je repense à ma soeur qui avait cette pratique du recouvrement des mots, de la rapidité excessive du flux..Ce qui la rendait dingue est qu’à ces torrents verbaux je ne répondais que par deux mots, ou par aucun mot, et que je parlais, si je parlais, très lentement.
En fait, on s’en aperçoit parfois selon une ou l’autre circonstance, mais peu parler est une posiition toujours plus forte. Mais on le savait déja…
Le lapin de M est drôlement bien et mon marquis qui le regarde passer très drôle. Je suis contente. Mais c’est incroyable le nombre de corrections, même infimes qu’il y a toujours.;
J’ai commencé, pour m’aérer de ce génial Dumas et du Trou de l’enfer, le bouquins de Garouste. Mais je ne suis pas certaine d’être très intéressée.
R. cherche comme un fou son billet de train, tout comme il le fit hier.
Cette nuit rêves. Changement de chambre pour essayer de dormir.
Hop, café et à la gare. Trouver le bi-i-llet

Trop de Vert

Même si je travaille chaque jour, le Vert commence à me lasser!!!!.
On se dit ça les jours de pluie, comme aujourd’hui.
Comme nous n’irons pas au Repenti terminer en beauté, Camille qui devait nous y accompagner est arrivée hier sans prévenir.
Je vois que R. a hâte de travailler,
C. aussi. A l’instant nous partons repérer au Chateau de Marandière pour les plans qui manquent à la princesse au petit pois.
Moi je suis assez inquiète sans en connaître la vraie raison.
Il va falloir chercher un appartement en rentrant, ça me barbe.
Donc encore cette semaine et le fils de R. qui viendra.
Puis retour et c’est très bien.
Mais j’ai travaillé beaucoup.
par contre le sport… pas terrible

Bal du 15 aout

C’était incroyable ce temps chaud. Les grandes tables, l’orchestre latino. Combien de personnes dur les bancs? 200?
Combien de personnes qui dansaient sur les tables? 3:
MT, E et moi, bien entendu. Etoiles feu d’artifice et bal des anciens. Le mot n’est pas trop fort. Je suis chaque fois sidérée par ce spectacle ( quand je ne danse pas le Pied-brisé ) .
Les couples incroyables, leur âge ( on dirait que si l’un se détache de l’autre, ils tombent, ils meurent. Les hommes en costume pas cette chaleur, le regard fixe, on ne rit pas. Un peu pour le quadrille, passer sous le pont, repasser sous le pont.
Nous avons terminé la soirée avec MT, regardant les étoiles dans le jardin.
Le trou de l’enfer/Alexandre Dumas.
RAS. Photo toujours tous les jours de 9h a 12h30
demain vélo.

Fantômette

Trop occupée à travailler dans le local que m’a prêté D.G; 200 m2 d’un côté, clean et blanc, 200m2 de l’autre ou je range mes affaires. C’est trop bien.
Hier Col des Supeyres, facile, déjeuner au Coq Noir.
Temps génial.
Demain le marché. ce soir, maison vide, personne.

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