NOTES ENCORE

VIVIERS 2012

 
Ecrire sur l’iphone est plutôt inconfortable. Mais je devais noter ce rêve. Je ne m’en étais pas vantée mais il est temps de révéler que je suis celle qui  a vu s’eteindre Salvador Dali . Eh oui! C’etait vers 3 h du matin et c’était extraordinaire. J’avais bien conscience qu’au reveil tout s’évaporerait. Exact. Ne me reste qu’une promenade à son bras ( nous nous étions rencontrés et il avait été subjigué par ma personnalité rare ( rare est à prononcer en roulant les r comme dans  » le chocolat Lanvin » même si ce dernier n’a pas de R.) Donc me voici adoubée par le Maître, élue. Héhé, me dis-je dans le décor de cette nuit, héhé la vérité éclate enfin!! Passé ce petit complexe de supériorité, j’ai poursuivi ce rêve, ramassé au passage une pochette à fermeture éclair et qui contenait du sang . Bien sombre et dense et qui coulait comme un fin ruisseau. Mais nous avancions Dali et moi comme Dante et Virgile. Je l’accompagnais chez les morts et déja voyais qu’il avait perdu ses dents de devant. Depuis des années elles tenaient me confia t-il avec du Tricostéril. J’ai perdu les détails du voyage pour lequel je portais un pull -over rouge. A deux endroits sur le devant  il présente deux étoiles blanches. Dali s’écarte de quelques métres, reste ainsi isolé et nous dit ( d’autres personnes sont a mes côtés )- j’ignore qui.

– Déja je m’éloigne. Nous sommes dans des espaces de plus en plus étroits… »

Je me disais que cette histoire était née à la fois de ma coupe- tonsure à l’étoile,  mélangée au fait d’avoir abandonné le projet de Nuit Blanche à Sainte-Eustache que nous avions surnommée Sainte- Moustache. Bon retrouvons la réalité, la Syrie, la Grèce. Temps magnifique pour cette premiére journée du tome 2 de l’été.

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Versailles/ Date inconnue

« En France on enferme, en Turquie on étrangle, en Russie on exile dans les déserts ; l’un revient à l’autre » remarque l’auteur du Gazetier cuirassé. »

« La diffamation paraît être un de ces jeux de la société, une de ces ressources contre l’ennui. »

 Le Gazetier Cuirassé de Charles Théveneau de Morande est une accumulation d’anecdotes scandaleuses sur la cour de Versailles. Comme beaucoup d’autres de même provenance, il est imprimé « à cent lieues de la Bastille », là où la liberté de la presse a triomphé depuis des décennies, à Londres…. Comme l’indique le frontispice, le gazetier tire à boulets rouges sur ses adversaires. Serpents et lettres de cachets sortent de la bouche de Phélypeaux, comte de Saint-Florentin, duc de La Vrillière, ministre de la Maison du Roi et du département de Paris, et à ce titre ayant autorité sur la Bastille. Il est encadré à droite par le ministre Maupeou, et à gauche par un fût, comprenez un baril, ce qui se prononce comme le nom de la dernière favorite de Louis XV : Madame du Barry !

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Nouvel appartement de Camille. On dirait une petite maison. C’est très bien. Tout neuf et seulement au premier étage ça qui va lui changer la vie. J’y suis donc passée et on a pique-niqué à 5 dans la pièce. Il y a trois chambres et deux salles de bains; et elles seront bien en colloc là-dedans. Dessin encore et courses pour demain. Rien à signaler. Je ramollis me semble-t’il niveau dessin et c’est bien d’arrêter une journée. Je n’ai pas le courage d’aller à A et pourtant il le faut.Hier encore le comptable et recherche de papiers. Il est très gentil et calme alors ça facilite. puis la maison des Artistes puis payer et payer et payer des trucs. Ca n’en finit pas. Les charges, les taxes, les impôts…

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SOUPIRS

C’est drôle car moi qui ne suis nullement soumise au rythme des gens qui travaillent, j’aime sentir l’approche du week-end, les gens en terrasse le Vendredi soir et cette espèce de relâchement joyeux des gens. En parlant de Bunuel, je ne croise plus Jean Claude Carrière. Il s’étaient parlés avec R, qui lui avait passé un coup de fil. R. me disait qu’il était angoissé par la mort. Comme si lui, R. n’était pas concerné par le problème.

Fidel Castro est mort.

Hier on a poursuivi la visite de mon travail avec Benoit. Puis soupe, puis je travaillotte, me sens bien dans l’appartement. A. vient et me fait de la compote de pommes. Je file au centre Pompidou pour l’avant première de l’ornithologue précédé d’une commande du centre. Où en êtes vous?. J’aime bien ce principe, cette demande. Bref. la salle est pleine. Le type parle simplement, il ne dit pas grand chose au fond, mais j’aime bien. Il est sincère et ne fais pas le malin. Il remercie tout ceux qui on permis l’élaboration de son travail. La fille à côté de moi ne quitte pas son iPhone puis enfin le range puis sort d’un papier un chewing-gum à la pêche ou genre. Odeur dégoutante. Pas beaucoup aimé le « Où en êtes vous Joao Pedro Rodrigues « . Thoreau, Hawthorne, les tombes, le reflet dans la vitre, heu… Le sang qui gicle de la gorge, séquence de l’ornithologue, tunnels , heu.. Bon voilà. Zut me souviens déjà plus. Comme un bout à bout de moments. Des paysages? De la pluie? Non? Si…Le film me semble étrange, me séduit, capte toute mon attention. J’ai tout d’abord le sentiment que c’est génial, libre. Il y a des scènes dingues et très drôles puis Saint Antoine puis Jésus, puis…  Puis en sortant je pense le contraire et même mon avis se retourne complètement. Je trouve que malgré les apparences c’est très formel, du formel baroque pour ainsi dire!! , et surtout trop chargé, trop compliqué. ( la vision qu’aurait l’aigle en volant , au début-au secours )Je regrette Saint Simon du désert de Bunuel dans sa simplicité. Réflexion idiote je le sais bien. Mélange des voix ( l’acteur doublé par le réalisateur )… En passant l’acteur est une bombe.Paul Hamy. Il est très beau avec son verre de champagne dans son grand manteau! Au point de vue touristique c’est magnifique ces paysages et les oiseaux genre documentaire animalier. Les cigognes noires. Bon un verre de champagne et un de ces machins ridicules qui tiennent avec une mini pince à linge. Vous voyez ce que je veux dire? C’est bon d’ailleurs mais c’est con comme la lune ces mini pinces. Il y a des petits machins surmontés d’un petit jaune d’oeuf instable. Bientôt le sol est barbouillé de jaune d’oeuf ou de points jaunes comme des yeux mous, pas encore atteints par une chaussure.Je rentre à velo et me mets à dessiner jusqu’à deux heures en écoutant Malraux. C’est vraiment dingue de l’entendre.

 « Et bientôt Locarno implosait, brusquement soulevé de terre entre le lac et la montagne par un beau jour ensoleillé, avec la présentation (en compétition internationale) du nouveau film du Portugais João Pedro Rodrigues, l’Ornithologue. Seule la stupeur empêchait ses spectateurs de se jeter à genoux dans les travées de l’auditorium. La stupeur ou la honte, qui est le moteur de la foi et celui du sexe, qui eux-mêmes ne sont qu’une seule et même chose, une chose intégralement profane. Le public recevait son baptême de pisse, de sang et de larmes.

L’ornithologue du titre (l’acteur français Paul Hamy), est jeté de nos jours en pleine nature pour vivre une vie nouvelle : la vie de saint Antoine, celui de Lisbonne et de Padoue (1195-1231), un chemin ambigu et semé d’embûches, à travers les divers stades d’une passion, ou d’une pratique, de la liberté. Crier au chef-d’œuvre est la tentation à laquelle il ne faudra pas céder : Rodrigues, depuis O Fantasma (2001), a sa manière propre et oblique de libérer des décharges de sublime sans jamais prétendre à la clôture ou à la grandeur. C’est que la souffrance vient toujours saboter la grande «forme» en même temps qu’elle l’anime et qu’elle la soutient. Cette empreinte dans la chair, c’est l’affaire des films de Rodrigues, qu’il les signe seul, comme celui-ci, ou avec son complice João Rui Guerra da Mata : la question de comment prendre corps, un corps de plaisir ou un corps de sainteté (et leur indistinction). L’Ornithologue serait à ce jour l’issue la plus heureuse à ce problème dans sa filmographie – c’est un film qui tient tout seul en l’air. Fernando devient Antonio, et il trouve, pour ce nouveau corps, un nouveau chemin. Corps hybride, encore plus que dans les précédents films (Odete, Mourir comme un homme, la Dernière Fois que j’ai vu Macao…), et de façon plus terrifiante aussi : non seulement la voix qui double le corps de l’acteur est celle du cinéaste (il n’y a pas d’idée plus mystique que celle du play-back, une voix venue d’ailleurs dans mon corps, ma voix dans le corps d’un autre), mais certains plans substituent à celle de Paul Hamy la silhouette de Rodrigues lui-même. Il ne faudrait pas trop en dire ici, et rester encore un peu là, au bord de l’évanouissement, à céder au mouvement inverse, d’une contre-incarnation : disparaître, un fauteuil vide dans une salle de cinéma. Disparaître du côté de ce qui ne peut pas être capturé, tous les oiseaux (on les regarde), et les poissons (on leur parle), et les hommes, qui se glissent dans la nuit hors des liens qui les enserraient. »

« Sir William a maintenant épousé sa galerie de statues »

Par le p. MÉNESTRIER, de la Cie de Jésus.

Le blason, composé de différents émaux,
N’a que quatre couleurs, deux pannes, deux métaux.
Et les marques d’honneur qui suivent la naissance
Distinguent la noblesse et font sa récompense.
Or, argent, sable, azur, gueules, sinople — vair,
Hermine, au naturel (1) et la couleur de chair.
Chef, pal, bande, sautoir, fasce, barre, bordure,
Chevron, pairle, orle et croix, de diverse figure
Et plusieurs autres corps nous peignent la valeur,
Sans métal sur métal, ni couleur sur couleur.
Supports, cimier, bourlet, cri de guerre, devise,
Colliers, manteaux, honneurs et marques de l’Église
Sont de l’art du blason les précieux ornements,
Dont les corps sont tirés de tous les éléments.
Les astres, les rochers, fruits, fleurs, arbres et plantes,
Et tous les animaux de formes différentes
Servent à distinguer les fiefs et les maisons,
Et des communautés composent les blasons.
De leurs termes précis énoncez les figures
Selon qu’elles seront de diverses postures.
Le blason plein échoit en partage à l’aîné,
Tout autre doit briser comme il est ordonné.

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Gianni Motti

Je ris des histoires de B2B qui aux dernières nouvelles ne s’appelle pas comme ça. Il s’est collé une particule et à associé le chateau de Bel Oeil. Il dit qu’il commence à faire froid et je lui suggère de mettre un manteau de fourrure. Il répond qu’il en  a 4 et qu’il a jeté le vison parceque «  c’est trop lourd ».

Je l’ai posé sur la poubelle.

Et comme j’ai la flemme d’écrire je passe les histoires de voyage, de chauffeurs, de châteaux etc. On doit y aller pour filmer. Faut préparer ça. Beaux arts hier de 10h à 18 h passées. Verre avec CR au coin.Puis A. et soupe…

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LE SPHINX EST PRÊT

Quoi encore. J’ai l’impression que les rêves ne font qu’un et suis fatiguée de ce trop d’images (… l’exposition où les visiteurs sont des sortes de Pénitents dans visage sous la capuche…), New York les aller-retours et les cours. Je fonce sur un étudiant qui ne veut pas cesser de jouer de la guitare et lui casse la gueule. Je viens d’avoir un éclat de cette nuit. Pfff. C’était quoi; AH oui. Une chambre, des fenêtres à changer, une lettre à recopier et je n’y arrive pas. Un grand livre. Des disputes.Une grande piscine que je transformais en atelier. Vu une partie des 20000 lieues sous les mers de Fleisher. J’adore. Les funérailles sous la mer. Peter Lore qui se passe la main sur le crâne, encore et encore. Les mauvaises nouvelles d’hier (J qui rentre à l’hosto et E. aussi ) m’ont fait saigner du nez. Ce matin, barbouillée, la pizza que je pensais réparatrice n’est pas passée. J’ai froid. Je regarde des motifs de tissus du 17eme. Quelle merveille au Prado, les robes peintes par Velasquez. C’est fou ces noirs, ces sombres, ces perles… Hier peinture. Ce dont j’ai envie, c’est d’être dans l’atelier à SB et travailler. Partir de Paris. Il me faut attendre les Ateliers ouverts. Objectivement je n’ai rien  à faire de spécial ici. Deux trois choses.

Je cherche l’idée de ce film et ne trouve pas.

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MAURICE GARCON

21 octobre 1941: «Je porte comme un manteau de plomb. Je suis mal à l’aise et me sens atteint par une indéfinissable angoisse. La faute en est à l’affreuse période que nous vivons. Chaque jour, on assiste au resserrement de notre joug. La défaite, il n’y a qu’un an, ne touchait que les âmes, aujourd’hui, elle atteint les corps mêmes.» 3 septembre 1944 : «L’oubli est une des plus précieuses qualités de notre esprit. Sans lui, nous ne vivrions que dans le deuil et la fureur.»

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Voilà. Tout est prêt. Quel bazar à chaque fois, mais curieusement je n’ai pas tant d’affaires que ça. La voiture est pleine , mais pleine-moins pourrait on dire. A l’ecole j’ai ce qu’il faut pour travailler. C’est plutôt dans le midi??? Je n’ai pas fait de liste Ah si peut être sur mon tel. Pas eu le temps de prendre un verre avec CR. Rangé, écrit aux Belles Lettres pour contacter Nuccio Ordine. Puis lettre à Nuccio Ordine pour l’amadouer !!!!

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Voyage et destin m’ennuie pas mal. Ce sont des anecdotes et considérations sur les conditions de vie dans les baraques, la guerre. Mais peut-être est-ce comme Alexanderplatz. Il faut attendre la page 200 !!

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De la mort d’une petite fille à la couleur d’un rideau

En fait après le RV agréable avec AV et le bruit terrible d’une fanfare,, ( en parlant j’ai fait un rapprochement jamais « vu ». Alors que j’évoquais ma mère jumelle d’une petite fille qu’on appela Violette, décédé vers 7 ou 8 ans, j’ai je crois compris l’idée saugrenue dans les années 1970, de cette couleur de double rideaux gancés de blanc dans la chambre à coucher des parents.) Bref en toussant et en rageant, déposée en taxi devant le Grand-Palais par AV, je n’avais qu’une ambition: Passer voir les photos chez « Lumière des roses » Le fameux groupe d’images où un anonyme pose avec un fouet, des cuissardes et une drôle de culotte tricotée main. Genre 70 photos et quarante plaques pour 200000 euros ce qui est infernalement trop cher. Ne rien regarder. Puis aller boire du champagne qui me semblait ce jour-là plus efficace que le sirop Toplix. Conversation avec Christophe quant à ce type de photos anonymes ( il me montre d’ailleurs un truc de dingue )Le rideau c’est plutôt ça. Nan, trop sombre…

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J’ai envie de ne strictement rien faire. Beaucoup de rêves encore. Agités, peu agréables. R. Me dit que mes mains étaient crispées devant moi et qu’il ne pouvait rien faire.

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NOTES / LA VALISE MEXICAINE

En 1939, Robert Capa quitte en urgence la France pour les États-Unis, laissant dans son studio parisien, 37, rue Froidevaux, des boîtes contenant des négatifs et des tirages de la Guerre d’Espagne. Son ami Csiki Weisz, un photographe hongrois lui aussi réfugié à Paris, les emporte à Bordeaux : « En 1939, alors que les Allemands approchaient de Paris, j’ai mis tous les négatifs de Bob dans un sac et j’ai rejoint Bordeaux à vélo pour essayer d’embarquer sur un bateau à destination du Mexique. J’ai rencontré un Chilien dans la rue et je lui ai demandé de déposer mes paquets de films à son consulat pour qu’ils y restent en sûreté. Il a accepté ». On perd alors toute trace de ces images. Pendant près de quarante ans, elles sont recherchées en vain. Toutes sortes de rumeurs circulent sur l’existence de ces négatifs disparus. En 1979, Cornell Capa, frère du photographe, alors directeur de l’International Center of Photography, publie un encart dans une revue internationale de photographie en vue de recueillir des informations nouvelles sur ce film introuvable. Par la suite, plusieurs ensembles ou cachettes des photographies perdues de Capa sont découverts, mais pas les négatifs cruciaux. Ceux-ci sont en possession de Benjamin Tarver, un cinéaste mexicain qui les a hérités de sa tante. La défunte les a elle-même reçus d’un parent, le général Francisco Javier Aguilar González, ex-ambassadeur du Mexique à Vichy de 1941 et 1942. En 2007, Tarver finit par livrer les images à Trisha Ziff une conservatrice de Mexico. Ziff remet la Valise mexicaine à l’ICP le 19 décembre 2007.

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« Ce que dit la bouche d’ombre ».

C’est incroyable en un Dimanche ce que je peux regarder comme images. Ca frise l’indigestion parfois. Le mal au coeur sérieux, l’absurde, l’écoeurement l’envie de noir ou de blanc ou de monochrome. De rien. De livres sans images. . En lisant ( parcourant ) Le livre des table de Hugo ( que j’avais acheté à la sortie et immédiatement offert à je ne sais plus qui), je vais consulter les superbes dessins spirites exécutés à Jersey . Quels drôles d’albums ( photos ) quel drôle de monde où les esprits devaient être un remède contre l’ennui que j’imagine dense quand on est ni lecteur, ni écrivain, ni ascète, ni… ni…. Aujourd’hui c’est le printemps. quelle douceur. C’est délicieux. Revu hier « Invincible  » de Herzog, puis V. est venue diner. Papotages.Je prends des notes pour la MR, mets sans réfléchir les images dans un dossier, trouve des dessins de prisonniers qui représentent leur vie ou des livres qu’ils ont lus. Les trois mousquetaires me plait beaucoup. En fait je les imagine comme cela.

Le 11 septembre, enfin, tressaillement de la Table

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Ces rêves trop intenses donnent un réveil pénible. Je n’ai jamais pris de somnifère mais je pense que c’est comme cela. pour cesser en plus de me parler ( question réponse sur tout et avec tous-morts et vivants ) à 5 h je continue mon bouquin. Bonne idée. Je me suis endormie dans une voiture prête à passer la frontière allemande. A l’aller j’avais des chaussettes noires à petits pois blancs. Après avoir cru me tuer le soldat a pris une photo. Pour repartir dans l’autre sens on a attendu la nuit et j’ai lavé mes affaires. Damned, les chaussettes dans la machine ( qui était aussi une caisse à outils où j’ai retrouvé quantité de trucs, tourne-vis, pinces ) Bon il fallait absolument que je porte les mêmes pour qu’il me croit morte. Complications et trouille. Hier robe de baptême. Un enfant dans les bras de ? en robe de baptême rouge vermillon tricoté au point mousse. Un élu Paca, des glaces au foie gras dégoûtantes, une cathédrale à Marrakech, Camille qui changeait d’âge dans la même journée, et j’en passe. L’enfer.

La grande peinture est terminée. le rendez-vous avec le Musée Picasso déplacé.

Rêves mais moins pénibles. Il s’agit toujours de se cacher, de faire le mort. Cette nuit, c’est marcher en montagne et échapper aux avalanches de force 8 (?) et m’informer sur l’attitude à adopter si je suis enfouie sous la neige. Comment réussir à respirer etc. J’ai pris trop de vêtements et j’ai trop chaud avec mes skis. Ce qui est étrange c’est que des lieux , des faits se retrouvent, identiques, d’une nuit à l’autre. Seuls quelques élus savent à quoi se rapporte ce grossier collage. On a bien ri..
Message de DP. Je n’ai pas lu le monde et donc ne sait pas ce qui se passe avec Guy. Hum. En cherchant , je suis accablée de voir que lorsque je saisis Guy Cog… apparait comme choix GC cancer, GC compagnon, GC malade, GC mariage. C’est accablant . pouac et pouac…
 

Dimanche

white owl: victorien

William J. Webbe

On a décidé dès l’ouverture des rideaux de filer à Versailles. Et on a bien fait. C’était splendide. La musique dans les jardins, ce n’est pas ce qu’il y a plus indispensable mais…

Je marche sans penser à rien , R. court devant . Pour venir nous nous sommes trouvés dans le grotesque cortège des Ferrari . C’est un genre de Rotary club du super riche me disais-je en râlant ( ceci étant dit, même lentement le bruit dans les tunnels est impressionnant.) Bref comme une anomalie nous roulions escortés de 92, 75, Luxembourg, Monaco, Corse.

R. me dit: Ce doit être le rallye des pauvres…. Je m’en fiche qu’on ait une ou plusieurs Ferrari ( J’ai une préférence pour tout mais pas la rouge/ La grise est plus discrète donc plus classe)

Bref. Je m’en fiche – bien qu’en horde…. Mais quand , alors que soudainement j’ai décidé ( on se demande pourquoi) d’être bien prudente et de respecter la limitation à 50 , qu’un type me colle agacé, je dis NON!!!!

J’aime bien regarder les avirons. J’ai toujours eu envie d’essayer.

REtour.

RV avec DH devant la fondation Cartier/ Heureusement  » qu’on est sur la liste « ( hum hum: Tu es sur la liste!!!! Ca me fait mourir de rire car ce n’est pas à Viviers que j’entends ça et ouf !), parcequ’il y a un monde fou.

Bertolucci, Varda, et les autres… On bavarde. Il fait humide. Du Hip-hop là-bas;;; Des contes en bas. On squatte une table et on n’en bouge pas à vrai dire.

RV au Flore avec R. On rit. On regarde les deux russes modèle blaireaux à foulard rose Vuitton- champagne et Vodka- la femme à impressions léopard, Moscovici -ah c’est lui?, une dame qui commence un pavé, un gros bouquin spécial Flore, un garçon de la famille physique Saint-Laurent qui regarde R. Celui -ci le salue. Ils se serrent la main et personne ne comprend rien dans un grand rire. Marcher, manger un truc. Rentrer en taxi et le chauffeur est Haitien. On parle.

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